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Étiquette : architecture

  • Grand Est

    Grand Est

    Bienvenue dans le Grand Est !

    Une magnifique région frontalière au Nord-Est de la France.

    Meurthe-et-Moselle

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    Département 54

    La Meurthe-et-Moselle est un département français. Il fait partie de la région historique et culturelle de la Lorraine et appartient à la région administrative Grand Est. La préfecture du département est Nancy.
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    Bas-Rhin

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    Département 67

    Le Bas-Rhin est un département français. C’est une circonscription administrative, territoire de compétence de services de l’État, dont la préfecture est située à Strasbourg.
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    Haut-Rhin

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    Département 68

    Le Haut-Rhin est un département français. C’est une circonscription administrative, territoire de compétence de services de l’État, dont la préfecture est située à Colmar.
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  • Prague

    Prague

    Dobrý den !

    Nous partons à la découverte express de Prague le temps d’un week-end d’hiver.
    Vous embarquez avec nous ?

    Se rendre à Prague depuis Paris

    1h40

    13h30

    1030 km

    Prague est la capitale de la République tchèque. Une destination connue pour son centre historique médiéval bien conservé, ses châteaux et ses superbes ponts. La ville est séparée en 22 quartiers dont certains sont particulièrement animés comme ceux de la Vieille-Ville (Staré Město), le quartier Juif (Josefov) ou Malá Strana. Il nous tarde de vous partager cette balade hivernale le temps d’un week-end.

    Prague 🇨🇿

    Prague-Václav-Havel (PRG)

    Hello!

    Nous partons de bonne heure en direction de Prague pour un week-end surprise organisé par @laure. Située au cœur de l’Europe centrale, la République Tchèque est un des 10 pays d’Europe ne disposant pas d’accès à la mer, mais elle se place parmi les destinations les plus prisées d’Europe. Dans sa globalité, Prague est un mélange harmonieux entre l’ancien et le nouveau, avec ses édifices baroques, ses églises romanes et ses bâtiments modernes. Mais c’est en flânant dans son quartier historique qu’il est possible de découvrir la majorité de ses points d’intérêt. La ville possède aussi une riche scène culturelle, avec de nombreux musées, galeries d’art et opéras. Que ce soit pour explorer son passé fascinant, se perdre dans ses ruelles médiévales ou simplement s’imprégner de son ambiance romantique, Prague ne manquera pas de captiver tous ceux qui s’y rendent.

    La République Tchèque est membre de l’Union Européenne depuis 2004, mais a fait le choix de conserver sa monnaie, la koruna česká. Retirer l’équivalent de 50 € au distributeur vous sortira un billet de 1000 couronnes ! Nous n’avons pas rencontré de difficultés à payer avec notre carte bancaire durant notre séjour. Avoir des espèces n’est donc pas une obligation.

    1,00

    23,78CZK

    Opéra d’État de Prague

    Státní Opera

    Une fois les sacs à dos déposés, nous dégainons notre téléphone pour rejoindre le premier point que nous avons repéré. C’est par l’Opéra d’État de Prague, également appelé Théâtre national, que nous commençons. C’est un bâtiment emblématique fondé en 1883 par l’Association allemande du théâtre, en réaction de la minorité allemande praguoise à l’inauguration du Théâtre national de Prague. L’édifice lui-même est un chef-d’œuvre architectural mêlant les styles néo-Renaissance et néo-classique. Actuellement, des opéras célèbres, ainsi que des pièces injustement méconnues ou inconnues en République tchèque y sont représentés, lui valant la réputation d’être l’une des meilleures scènes européennes.

    Musée national de Prague

    Národní Muzeum

    À deux pas de l’Opéra d’État, sur Wilsonova, se trouve le monumental Musée national qui surplombe la place Venceslas. Il est l’une des institutions culturelles les plus importantes de la République tchèque. Fondé en 1818, il abrite des collections variées couvrant l’histoire naturelle, l’archéologie, l’ethnographie et l’art. Il joue un rôle essentiel dans la préservation du patrimoine culturel tchèque et organise des événements, des expositions temporaires et des festivals afin de la partager le plus largement possible. Le bâtiment principal, de style néo-Renaissance, est d’une beauté renversante et est d’autant plus impressionnant en descendant la place.

    Place Wenceslas
    Václavské náměstí

    On continue notre chemin en descendant la Place Venceslas. À première vue, on n’en distingue pas le bout, avec ses 750 mètres de long et 60 mètres de large, elle impressionne par ses dimensions. Elle est entourée d’anciens bâtiments, de magasins et de restaurants, en s’y promenant un matin d’hiver, on pourrait s’y tromper : l’ambiance y est calme et paisible, mais c’est tout autre la nuit tombée. C’est un endroit qui a également une importance historique et culturelle significative, qui fut dans le passé, le théâtre d’événements politiques majeurs. La statue équestre de Saint Venceslas n’y trône pas par hasard.

    Passage Lucerna
    Pasáž Lucerna

    En descendant la place sur quelques centaines de mètres et en empruntant la rue Štěpánská, on arrive devant la discrète entrée du passage Lucerna, une charmante galerie de style Art déco datant du début 20e. On y retrouve des petites boutiques, un théâtre, mais aussi une des plus anciennes salles de cinéma d’Europe et l’immanquable statue de Václav Havel et son cheval à l’envers, symbole de la lutte pour la liberté. Ce n’était pas le cas lors de notre venue, mais le toit-terrasse du palais est accessible, offrant une vue imprenable sur Nové Město.

    Place Charles

    Au cœur du quartier de Nové Město, nous arrivons aux abords de la place Karlovo náměstí qui ressemble à un vaste parc. C’est ici qu’un joli bâtiment retient particulièrement notre regard : l’Hôtel de Ville de la ville Nouvelle. Éclairé par une chaude lumière hivernale, l’architecture de ce bâtiment en vaut le détour. Sa construction a été ordonnée par l’empereur Charles IV, en 1348 lors de la fondation de la Ville Nouvelle (Nové Město). Les anciennes salles accueillent aujourd’hui des événements culturels et mondains. La tour gothique, haute de près de 70 m, offre une vue magnifique sur la Ville Nouvelle et la place Charles, la plus grande de Prague.

    Cloître d’Emmaüs

    Emauzské opatství

    Plus bas, dans la continuité de la place Charles, se trouve le cloître d’Emmaüs, également connu sous le nom de Emauzské opatství. Fondée au XIVe siècle lors de la création de la Nouvelle-Ville, cette abbaye est sous l’Ordre de Sait Benoit. Sa double flèche a été érigée après la Seconde Guerre, à la suite des bombardements ennemis ayant eu raison de l’ancienne. Cette allure moderne et élancée permet ainsi de la démarquer des nombreux autres clochers de la ville. L’intérieur est tout aussi remarquable, les murs sont finement décorés et l’atmosphère est plutôt légère.

    Château de Vyšehrad

    Il faut environ vingt minutes de marche depuis le dernier point pour rejoindre le château de Vyšehrad, une forteresse historique située sur une colline au sud de la ville. Arrivant par le nord, nous y entrons par une porte qui semble toute petite comparer à l’immense mur de brique rouge dressé devant nous. Le patrimoine intra-muros est magnifiquement bien conservé et abrite des bâtiments tels que la basilique Saint-Pierre-et-Saint-Paul jouxtant de charmants jardins (aux arbres défeuillés vu la saison) et un large chemin de ronde permettant de profiter d’un panorama exceptionnel. Autre point d’intérêt de cette ville forte, son cimetière. Il y repose des personnalités importantes comme l’écrivain et poète Jan Neruda, l’astronome Zdeněk Kopal ou encore Milada Horáková, une femme politique dissidente, victime du régime communiste.

    Basilique Saints Pierre et Paul

    Bazilika svatého Petra a Pavla

    Collée au cimetière de Vyšehrad, la basilique Saints Pierre et Paul est un exemple architectural néo-gothique remarquable. Son histoire a commencé au 11e siècle lorsque le roi Vratislav II de Bohême a ordonné son édification. À l’origine, elle arborait un style roman, puis a été reconstruite dans un style gothique après l’important incendie de 1249. L’ouvrage a été endommagé à plusieurs reprises, notamment lors d’une inondation en 1890. Elle possède maintenant une façade élégante surmontée de deux flèches imposantes et identifiables des kilomètres aux alentours.
    L’intérieur impressionne tout autant avec ses trois nefs et sa tour de 82 mètres de haut qui surplombe le chœur. Sous la dalle en pierre polie par le temps se trouve une crypte qui abrite les sépultures de plusieurs personnalités historiques tchèques.

    On continue notre balade en longeant le chemin de ronde de la forteresse et profitant de la vue imprenable qu’elle offre sur la ville et le fleuve.

    Avant de ressortir par la porte Léopold, on passe devant la Rotonde Saint-Martin construite au 11e siècle et qui est le seul monument de Vyšehrad ayant conservé sa forme originale. C’est également la plus ancienne rotonde des trois que compte la ville.

    Quais Podolské et Rašinovo

    Nous voici redescendus de l’éperon rocheux sur lequel se dresse la forteresse, et longeons le quai Podolské qui devient quai Rašinovo au passage sous les ruines du bain de Libuse.

    Parc Zítkovy sady et Place Palacký

    Nous continuons de remonter les quais de la Vltava, jusqu’au parc Zítkovy sady. Ce n’est pas l’espace le plus verdoyant de Prague, mais il offre un joli point de vue sur le Cloître d’Emmaüs que nous avons vu un peu plus tôt dans la matinée. On y trouve également un imposant obélisque de 16 mètres de haut, honorant la mémoire de la Légion tchécoslovaque, une force de volontaires composée de Tchèques et de Slovaques combattant pendant la Première Guerre mondiale.
    La place Palacký et le monument à František Palacký partagent le même espace que le parc. L’ensemble a été inauguré en 1928 pour commémorer František Palacký, un historien et homme politique tchèque qui a joué un rôle important dans le mouvement national tchèque.

    Black Dog

    Gorazdova 357/1, 120 00 Nové Město, Tchéquie

    Pause dej ! Il est presque 13 heures et nos estomacs commencent à gargouiller. Ça tombe bien, une brasserie est sur le trottoir d’en face. Le burger n’est pas vraiment une spécialité du coin, mais ça fera amplement l’affaire. Et ce sera aussi l’occasion de se réchauffer un peu.

    Maison dansante
    Tančící dům

    La Maison dansante ! C’est un des bâtiments les plus connus de Prague, et même d’Europe. On doit son architecture audacieuse et innovante à Vlado Milunić et Frank Gehry. Ses deux tours inclinées qui s’entrelacent créent l’illusion d’un couple en train de danser. Sa construction a suscité des débats et des controverses, mais il est rapidement devenu une attraction. En haut s’y cache un café restaurant dont la terrasse panoramique offre une vue imprenable sur la Vltava.

    Pont de la Légion
    Most Legií

    À l’intersection suivante se trouve le Pont de la Légion, un ouvrage du 20e siècle qui tire, lui aussi, son nom de la Légion tchécoslovaque de la Première Guerre mondiale. Il représente l’histoire militaire tchèque et symbolise la lutte pour l’indépendance du pays. D’ici, la vue est bonne sur le Pont Charles et sa vieille tour, le Théâtre National, le château de Prague ainsi que les îles de Slovanský et de Střelecký.

    Colline de Petřín

    Bon, motivé ? On se prépare pour l’ascension des 318 mètres la colline de Petřín ! Oui, je suis d’accord, ce n’est pas grand-chose, mais ce qui nous intéresse avant tout, c’est ce qui se trouve à son sommet, vous verrez. 😉
    Petit à petit, le bruit et l’agitation de la ville se dissipent, laissant place au calme de la nature. On peut imaginer le bonheur que cela doit être en période estivale.

    Il est possible d’accéder au sommet par un funiculaire, mais nous préférons avant tout profiter de toutes ces belles choses.

    Nous voici au sommet. La colline est un labyrinthe parsemé de jardinets, de terrasses, de statues, etc. Il ne faut pas se tromper de chemin, sinon on a vite fait de redescendre. En haut se trouve l’Observatoire de Štefánik reconnaissable à ses trois grands dômes. Depuis 1928, il permet l’observation jour et nuit des étoiles, des galaxies, des planètes… Il est accessible au public (à l’exception d’un dôme réservé à la recherche scientifique).

    Petřín est également connue pour sa réplique de la Tour Eiffel, appelée la Tour de Petřín. C’est assez drôle de parcourir autant de kilomètres pour retrouver notre cher monument, en taille réduite ! Autre détail amusant sur cette tour, elle ne s’élève qu’à 58 mètres, mais compte tenu de la hauteur de la colline, son antenne culmine à la même hauteur que la Tour Eiffel ! Ils sont fort ces Tchèques.

    D’autres bâtiments partagent ce belvédère, dont l’église Saint-Laurent, un petit calvaire, un labyrinthe de miroirs…

    Église de l’Assomption de la Vierge Marie à Strahov

    Cette église à la particularité d’abriter l’une des plus importantes collections de livres du pays, mais il nous est difficile d’en profiter en raison de sa grande popularité.

    Sur les hauteurs du château, on peut profiter d’un des meilleurs points de vue sur Prague, avec en premier plan les coteaux viticoles, c’est superbe !

    Place Hradčany

    Restaurant Stará Praha

    11, Vítězná 530, Malá Strana, 150 00 Praha, Tchéquie

    Pour ce soir, nous avons trouvé ce restaurant, plutôt bien recommandé dans sa catégorie. Nous voulions en quelque sorte des spécialités locales et c’est sur le jambon à l’os que notre choix s’est porté. 😉

    Pont Charles
    Karlův most

    Pas question d’aller dormir de sitôt. Il fait nuit noire, mais en réalité il n’est pas encore 21 heures. Nous continuons notre balade par l’un des endroits les plus emblématiques de Prague : le Pont Charles. Cet ouvrage d’art construit au XIVe siècle sous le règne de Charles IV, d’où il tient son nom. Le pont est un exemple impressionnant de l’architecture gothique avec ses tours, et ses arcades élégantes. Il est orné de 30 statues de saints et de personnages religieux. Parmi les plus célèbres, on trouve la statue de Saint-Jean Népomucène, qui est censée porter chance si on la touche. En plus de son esthétique remarquable, une atmosphère vibrante y règne grâce aux nombreux artistes de rue, musiciens et marchands qui ajoutent du charme et de la vie au lieu.

    Horloge astronomique de Prague

    Pražský orloj

    Un peu comme le pont Charles, nous avions prévu de passer par l’horloge astronomique demain, mais il n’y avait que 500 mètres à parcourir… 😁 Inutile d’épiloguer sur sa renommée, cette horloge médiévale située sur la place de la Vieille Ville tient, elle aussi sa réputation à travers le monde, pour sa beauté et la complexité de son mécanisme. Elle date du XVe siècle et est l’une des plus anciennes horloges astronomiques encore en fonctionnement dans le monde. Elle se compose de plusieurs cadrans, dont le principal affiche l’heure (oui accessoirement !), les phases de la lune et les positions du soleil et des étoiles.

    Ce qui la rend unique, c’est le spectacle qui se déroule toutes les heures durant lequel des figurines mécaniques, y compris les Douze Apôtres, sortent de différentes fenêtres de l’horloge, offrant une performance théâtrale captivante.

    Outre ses captivants cadrans, elle offre une certaine richesse de détails sculptés, de motifs gothiques et de symboles représentant la vie, la mort et les différents aspects du temps. Elle est considérée comme un chef-d’œuvre de l’ingénierie médiévale et de l’art de la Renaissance.

    Après nous être volontairement égarés dans les ruelles de la vieille ville, en gardant le cap de l’hôtel, nous rentrons nous reposer afin d’entamer la prochaine journée avec énergie.

    Dobrou noc 😴

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  • Chartres

    Chartres

    Bienvenue à Chartres, ville d’art et d’histoire, capitale des vitraux à moins de 100 kilomètres de Paris. Un endroit parfait pour passer une journée ou un weekend à flâner dans les rues pavées.

    Se rendre à Chartres depuis Paris

    0h55

    1h15

    86 km

    Monument des Aviateurs

    Hello! Rien de mieux que de faire un tour par le monument des aviateurs avant d’entrer dans le centre-ville historique de Chartres. En plus de vous offrir un point de vue dégagé sur la cathédrale, ce monument commémore les pilotes de l’Armée de l’Air française morts au cours de la Première Guerre mondiale. Cet avion de bronze, construit en 1928, représente un aviateur s’élevant dans les cieux, symbole de la bravoure et de l’esprit de sacrifice de ces héros.

    Porte Guillaume

    Une fois la voiture stationnée sur le Boulevard du Maréchal Foch, nous poursuivons à pied jusqu’à la Porte Guillaume qui est un des accès fortifiés du centre historique. Elle a été construite au 12e siècle et fait partie des remparts de la ville.

    Escalier de La Reine Berthe

    En bas de la rue des Écuyers est visible ce bel escalier en bois apparent. L’Escalier de la Reine Berthe date de la fin du 10e siècle et a été construit en l’honneur de la reine Berthe, épouse du roi Robert II de France. Il servait de passage sûr pour les voyageurs et les pèlerins se rendant à la cathédrale. Cet escalier est un des symboles de l’architecture médiévale de Chartres.

    Rue des Écuyers

    Nul besoin d’aller très loin depuis notre point précédent ! Datant du Moyen Âge, la Rue des Écuyers est considérée comme l’une des plus anciennes de la ville. Son nom fait référence aux cavaliers entraînés pour les tournois et les batailles, les écuyers. Cet endroit est également un bel exemple de l’architecture médiévale, avec ses maisons à colombages, ses bâtiments en pierre et leurs fenêtres en ogive, le sol pavé… Il ne faut pas hésiter à écarquiller les yeux et admirer tout ce qui nous entoure !

    Rue aux Çois

    Cette fois encore nous n’avons fait que quelques pas depuis le précédent point 😉, mais il y a tellement de belles choses à voir et à raconte ! La Rue aux Çois est une autre artère historique à l’architecture médiévale. Elle fut nommée ainsi d’après les charpentiers, qui y travaillaient et fabriquaient les structures en bois nécessaires pour les bâtiments. Prenez ce petit passage pour rejoindre la rue aux Juifs dans le calme et la verdure.

    Église Saint-Pierre

    Les Églises ne manquent pas à Chartres. Saint-Pierre est connue pour son architecture gothique exceptionnelle, avec ses arcs en ogive ainsi que 46 de ses vitraux classés aux monuments historiques faisant partie des plus beaux de France. Sa façade et sa tour nord datent approximativement des années 930 (non, je n’ai pas oublié de chiffre !). À l’intérieur, on peut admirer la haute nef claire, les chapelles latérales et les tombeaux des rois de France.

    Rue de la Foulerie — bords de l’Eure

    Ici, le fleuve est d’huile. Pour profiter des rives de l’Eure, on passe sur le Pont Saint-Hilaire puis prenons la rue de la Foulerie pour flâner au rythme des jolies bâtisses qui se reflètent dans l’eau. Un endroit calme et tranquille, même hors saison.

    Église catholique Saint-Aignan

    On vous avait dit que les églises ne manquaient pas. Environ 300 mètres séparent l’église Saint-Pierre de celle-ci. L’église de Saint-Aignan date du 12e siècle et a été construite en style roman, aux colonnes et chapiteaux sculptés. Elle a subi plusieurs rénovations à travers le temps, mais conserve toujours son charme médiéval et son histoire riche. L’intérieur est composé de nombreuses œuvres d’art et de sculptures, de vitraux colorés et d’un magnifique orgue.

    Marché aux Légumes

    En remontant la rue des Grenets puis la rue des Changes, on arrive sur la place Billard ou se tient la belle halle du Marché aux Légumes, un des plus anciens et des plus populaires de la ville. Le marché a lieu tous les jours, où l’on retrouve une grande variété de produits locaux et artisanaux, sauf le dimanche ou les étals de fruits et légumes laissent place aux objets d’antiquaires (comme aujourd’hui). 😊

    Cathédrale Notre-Dame de Chartres

    Le voici, le joyau de la ville ! La Cathédrale Notre-Dame de Chartres est une merveille, classée au Patrimoine mondial de l’UNESCO, considérée comme l’un des exemples les plus achevés de l’architecture gothique française. Ses vitraux figurent parmi les plus importants d’Europe couvrant une superficie totale de plus de 1000 mètres carrés ! Ils racontent des histoires bibliques, des scènes de la vie quotidienne et des portraits d’anges et de saints. À l’intérieur, se trouve le dessin d’un labyrinthe à même le sol de la nef, autrefois utilisé pour des pèlerinages, il est encore visible aujourd’hui, mais partiellement recouvert par les échafaudages des travaux. Un des éléments nous ayant le plus impressionnés est la clôture de Chœur, une œuvre réalisée en pierre se dressant à plus de 6 m de hauteur sur une longueur d’environ cent mètres composés d’une myriade de statues réparties en 40 groupes représentant chacun des évènements catholiques marquants.

    Galerie de Chartres – Ancienne chapelle Sainte-Foy

    Au fil des siècles, la chapelle Sainte-Foy a connu plusieurs transformations et est devenue la Galerie de Chartres. En passant à proximité, la curiosité nous a amenées à pousser la porte et la surprise fut amusante. Nous ne nous attendions pas à y trouver une salle d’enchère ! 😅

    Chemin de la mémoire

    En descendant l’esplanade de la Résistance, on emprunte le chemin de la mémoire. Un parcours parsemé de stèles, statues, plaques… toutes accompagnées de panonceaux explicatifs honorant la mémoire et la bravoure des grands Hommes qui se sont battus pour protéger et défendre notre pays. Ainsi on peut voir le glaive brisé de Jean Moulin, la stèle en hommage aux FFI et FTP fusillés d’Eure-et-Loir ou encore le Monument de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen. En bas de l’esplanade se trouve la Place du Châtelet, elle a été construite à l’emplacement de l’ancien château fort qui protégeait la ville au Moyen Âge. Aujourd’hui, elle est entourée de restaurants et de cafés, offrant, entre autres, une vue sur la Cathédrale.

    Médiathèque L’Apostrophe

    Face à l’esplanade de la Résistance se dresse cet imposant bâtiment néo-gothique du 20e siècle. Cette ancienne Poste est aujourd’hui une médiathèque à l’accès libre permettant de bouquiner ou de profiter d’une vue dégagée sur la ville. Monument historique depuis 1994, un rameau d’olivier et le mot « pax » inscrits au-dessus de l’entrée invitent à méditer sur la paix.

    Les petites rues

    Musée des Beaux-Arts de Chartres

    Le Musée des Beaux-Arts de Chartres est un joyau culturel de la ville. Il se trouve derrière la Cathédrale Notre-Dame et abrite une collection impressionnante d’œuvres d’art de la Renaissance à l’époque contemporaine. Le musée présente des peintures, des sculptures, des dessins, des gravures et des photographies provenant d’artistes renommés tels que Degas, Monet, Sisley et Pissarro. Le Musée des Beaux-Arts de Chartres offre également un aperçu de l’art local, avec une section dédiée aux artistes de la région de Chartres et de la Normandie.

    Chartres by night

    La nuit, la ville devient un spectacle. Les principaux monuments sont animés par d’hypnotisant jeux de lumière. Vous vous doutez bien que celui de la Cathédrale est un des plus importants. Un moment à ne pas louper. Vérifiez sur le site de la ville les horaires de projection.

    A bientôt

  • Lisbonne

    Lisbonne

    Bom dia !

    On vous emmène pendant six jours à la découverte de Lisbonne et de Sintra
    à travers des paysages colorés ☀️

    Lisbonne 🇵🇹

    Aéroport international de Lisbonne (LIS)

    Temps de vol

    Distance Paris <> Lisbonne

    Hello hello ! Nous avons quelques jours de congé devant nous, donc pourquoi ne pas aller découvrir la capitale Portugaise ? En 2019 nous avions visité les villes de Porto et Aveiro qui nous ont laissé un souvenir très agréable, alors qu’en sera-t-il de Lisbonne ? Par cette même occasion, nous avons prévu de faire un tour à Sintra, une ville qui semble déchaîner les cœurs !

    Intendente 1865

    Tv. do Maldonado 16, 1100-330 Lisboa

    Voici notre logement pour les six prochains jours. Nous avons réservé tardivement notre séjour et avons fait le choix, économique, de prendre un hébergement un peu en dehors du centre. Toutefois, l’emplacement (à 200 mètres de la station Intendente) s’est révélé beaucoup plus efficace que nous l’avions imaginé pour découvrir la ville. Ce mi-hôtel, mi-auberge était (à l’exception du problème de plomberie de notre chambre) très bien à tout point de vue.

    Miradouro Nossa Senhora do Monte

    Lisbonne est construite sur des miradouros lui donnant ainsi l’appellation de « Ville aux sept collines ». Ces miradouros offrent des points de vue imprenables, mais soyez équipé de bonnes chaussures, car les pentes escarpées et les vertigineux escaliers ne vous feront aucun cadeau ! Voici donc le premier que nous découvrons, on peut y apercevoir le Tage, le Pont du 25 Avril qui l’enjambe, la Statue du Christ Roi, le château de Saint-Georges ainsi que les toits et façades colorées de la ville, idéal pour une première idée des différents monuments.

    Jardim da Graça

    Largo da Graça 103, 1100-265 Lisboa

    Un peu plus loin, ce petit jardin à flanc de coteaux se situe également sur le Miradouro da Senhora do Monte, son calme et sa propreté sont remarquables. On profite de la fraîcheur de cet écrin de verdure pour faire une courte pause (oui déjà !). 😅

    Igreja Paroquial da Graça

    Largo da Graça 94, 1170-165 Lisboa

    L’église et le couvent de La Graça ont été fondés en 1291 à Lisbonne, pour les frères ermites de Saint-Augustin. Entièrement reconstruits au 16e siècle, ils ont été restaurés dans le style baroque après le tremblement de terre de 1755. Il est possible de visiter le cloître gratuitement et ainsi découvrir ses jolies fresques en azulejos.

    Castelo de São Jorge

    R. de Santa Cruz do Castelo, 1100-129 Lisboa

    Il n’y a que 500 mètres qui nous séparent du château de Saint George, mais en empruntant le mauvais chemin, le trajet parait bien plus long, 😅 c’est l’occasion d’admirer l’architecture des bâtiments et tous ces jolis détails qui nous entourent. Nous venons de trouver un petit passage (Pátio de Dom Fradique) permettant d’accéder à la ville forte, c’est absolument charmant et il n’y a personne ! Par contre, le changement d’ambiance est brutal en voyant la file d’attente interminable aux abords du château. Nous sommes partis nous renseigner, il nous faut patienter environ 2 heures sous ce soleil harassant pour y entrer… Bon, une prochaine fois !

    Théâtre antique de Lisbonne

    A, R. de São Mamede 3 A, 1100-532 Lisboa

    En descendant la rue Saudade, à la jonction de la rue de São Mamede on est surpris par cette grande structure métallique qui couvre des ruines romaines. Ces vestiges datent du 1er siècle ! Et certainement la seule conséquence positive du tremblement de terre de 1755, ces ruines ont été découvertes quelques années plus tard, en 1798.

    En traversant la rue, une double porte est ouverte, il ne faut pas hésiter à y passer la tête, on peut y voir la suite des fouilles.

    Cathédrale de Lisbonne

    Largo da Sé 1, 1100-585 Lisboa

    La Cathédrale de Lisbonne, également connue sous le nom de la Sé de Lisboa, est l’une des plus anciennes et des plus importantes églises de la ville. Elle a été construite en 1147 après la reconquête de Lisbonne aux Maures, et a subi de nombreux changements et rénovations au fil des siècles. Son parvis est un lieu de vie agréable mélangeant vendeur itinérant, tuk-tuk et passage régulier des trams iconiques du Portugal.

    Igreja de Santo António de Lisboa

    Largo Santo António da Sé, 1100-401 Lisboa

    L’Église de Saint Antoine se trouve juste en face de la cathédrale, impossible de la manquer. Cet édifice baroque dédié à Saint Antoine de Padoue possède une jolie façade ornée de sculptures et de fresques colorées.

    Lisboa Tu e Eu 2

    Escadinhas das Portas do Mar 4, 1100-119 Lisboa

    Caché en haut d’un escalier étroit, ce petit restaurant n’est pas facile à trouver, mais nous nous y sommes régalés ! Leur salade de poulpe est fraîche et absolument délicieuse ! La propriétaire des lieux, une femme d’un âge respectable, est d’une gentillesse incroyable. Malgré la barrière de la langue, elle était contente de nous servir et de nous offrir un verre de Ginja, une liqueur de cerise, une des spécialités du coin.

    Travessa de São João da Praça

    Après ce bon repas, nous nous dirigeons vers les quais du Tage et pour cela, nous empruntons les petites rues menant dans des endroits assez chouettes comme la Travessa de São João da Praça.

    Avenida Infante Dom Henrique

    Ce quai était connu autrefois pour son import de café et de tabac, certains bâtiments témoignent encore de cette époque. Aujourd’hui, il est possible de s’y promener dans un cadre très agréable offrant un point de vue en contre-plongée sur les monuments de la ville. Nous sommes entrés dans la gare fluviale de Terreiro do Paço, l’intérieur est pourvu d’une magnifique ouverture sur le Tage !

    Praça do Comércio

    Nous arrivons enfin à la Place du Commerce ! Voici l’un des endroits les plus emblématiques de Lisbonne. Elle a été construite à l’emplacement de l’ancien Palais Royal détruit, lui aussi, par le grand tremblement de terre de 1755. L’esplanade est composée d’un ensemble de bâtiments ornés d’arcades sur trois de ses côtés. Elle est ouverte au sud vers le Tage. Historiquement, les navires marchands arrivaient chargés à cet endroit qui était la porte de Lisbonne. Au centre se trouve la statue équestre de Joseph Ier, sculptée en bronze en 1775. Elle représente Joseph Ier, roi portugais qui a été au pouvoir lors du tremblement de terre de Lisbonne.

    Il est possible de remplir sa gourde sans trop de difficultés en ville. Des fontaines se trouvent régulièrement, notamment aux abords des lieux touristiques. Regardez sur le store de votre smartphone, de nombreuses applications existent pour localiser les points d’eau potable.

    Museu do Dinheiro

    Largo de São Julião, 1100-150 Lisboa

    À deux blocs derrière la Place du Commerce se trouve l’impénétrable bâtiment de la Banque du Portugal. Oui, mais c’était avant de comprendre, en le contournant, qu’il se visitait ! On est entrés dans l’espoir d’apercevoir de jolis décors, mais à l’intérieur, c’est un musée gratuit sur l’histoire de l’économie portugaise et européenne que nous découvrons ! C’est une bonne surprise. L’exposition en vaut largement le coup d’œil ! On est immergé dans l’univers de la banque et des chambres fortes, au travers d’animations ludiques et interactives, parfaites pour faire les idiots devant un grand écran ou encore mettre sa tête sur un billet ! 😅

    Pelourinho de Lisboa

    Instalações Centrais de Marinha

    On remonte l’Avenida Ribeira das Naus en direction de la Cais das Pombas et sur notre droite se trouve ce grand bâtiment militaire appartenant à la marine Portugaise donnant directement sur le Tage.

    Cais das Pombas

    Ce quai fait partie de nos coups de cœur du séjour. Après un rapide tour des baraques en bois, il est possible d’y acheter des snacks et des boissons puis de se poser sur les grandes tablées ou les murets en écoutant la musique au soleil. De quoi lézarder des heures dans une ambiance festive. Je ne vais pas vous spoiler, mais ce lieu va régulièrement revenir dans nos fins de journées. 😉

    Jardim de Roque Gameiro

    Ce jardin jouxtant le Cais Das Pombas est l’alternative plus calme et verdoyante pour boire un verre.

    Mercado da Ribeira

    Ce grand marché où il est possible de déjeuner/dîner sur place nous rappelle beaucoup celui que nous avions visité à Florence, en Italie. Nous sommes en fin d’après-midi et la majorité des commerçants sont ouverts, un bon plan pour grignoter en dehors des heures de repas. Des escaliers un peu cachés à proximité des portes permettent d’accéder au 1er étage et avoir une vision plus globale de l’endroit.

    Rua Nova do Carvalho

    À deux encablures du marché, il y a une rue très « instagramable » avec son sol rose et ses parapluies multicolores (qui cachent habilement les échafaudages). Mais nous n’allons pas épiloguer, il y a beaucoup de monde et pas des masses de choses intéressantes à voir.

    Miradouro Largo da Academia de Belas Artes

    Un miradouro, ça faisait longtemps… ! On commençait à s’habituer au relief plat des quais. Cette colline n’est pas très haute et comme on n’a rien sans rien, la vue n’est pas forcément la meilleure de Lisbonne. Toutefois, cette charmante place de l’académie des Beaux-Arts (le stoïque bâtiment jaune) est parfaite pour faire une pause loin de toute agitation.

    Dote Cervejaria Moderna

    R. Bernardino Costa 42, 1200-052 Lisboa

    Ceux qui ont lu notre carnet sur Porto doivent déjà rigoler. Oui, on a retenté le Francesinha ! On s’est dit que ce serait différent. Alors bien que le plat baigne quand même dans la sauce, c’est tout de même meilleur qu’à Porto. Nous n’en mangerons pas à tous les repas pour autant, mais nous voici réconciliés avec ce plat traditionnel.

    By night

    Une fois la nuit tombée, une ville se redécouvre autrement. Les endroits bondés de monde ne le sont plus, les bâtiments et voies publiques éclairés sont différemment mis en valeur, révélant parfois des détails invisibles le jour. Ce sont pour toutes ces raisons que nous aimons retourner, de manière tout à fait aléatoire, dans les lieux visités de jour.

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  • Airvault

    Airvault

    Se rendre à Airvault depuis Paris

    3H50

    ≈ 5H30

    360 km

    Airvault, une cité de Caractère au Bord du Thouet

    Airvault, nichée au cœur du département des Deux-Sèvres, est une charmante commune qui bénéficie du label de « Petite Cité de Caractère ». Cette distinction témoigne de son riche patrimoine architectural et de son histoire profondément ancrée dans la région. Traversée par la paisible rivière Thouet, Airvault offre un cadre de vie agréable, où la pierre blonde des bâtiments historiques se marie harmonieusement avec la verdure environnante. La ville est un point de rencontre entre l’histoire médiévale, l’architecture romane et la douceur de vivre de la campagne poitevine. Elle invite à la découverte de ses ruelles, de ses places et de ses monuments qui racontent des siècles d’existence. Airvault est une destination idéale pour les amateurs de patrimoine, de nature et de tranquillité.

    Les Halles

    Au cœur d’Airvault se trouvent les Halles, un édifice remarquable qui témoigne du passé commercial florissant de la ville. Construites à l’origine au Moyen Âge, probablement entre le XIIIe et le XIVe siècle, ces halles étaient le centre névralgique des échanges et des marchés. Leur architecture, bien que modifiée au fil des siècles, conserve l’esprit des grandes structures ouvertes destinées à abriter les marchands et leurs étals, protégeant ainsi les transactions des intempéries.

    Historiquement, les Halles étaient un lieu de vie intense, où se rencontraient paysans, artisans et commerçants. On y vendait des céréales, du bétail, des produits manufacturés et tout ce qui faisait vivre la communauté locale. Aujourd’hui, même si elles ont perdu leur fonction commerciale d’antan, les Halles d’Airvault restent un point de repère central et un espace public apprécié. Elles sont le reflet d’une époque où l’économie locale était intrinsèquement liée aux foires et marchés hebdomadaires, offrant aux visiteurs un aperçu vivant de l’activité médiévale de la cité. Leur structure robuste et leur emplacement central en font un élément incontournable de la découverte d’Airvault.

    Il est très agréable de se promener dans le ruelles d’Airvault et profiter du calme et de la beauté des vieilles pierres qui nous entourent.

    Église Saint-Pierre d’Airvault – Paroisse Saint-Théophane Vénard en Thouarsais

    L’Église Saint-Pierre d’Airvault, qui fait partie de la Paroisse Saint-Théophane Vénard en Thouarsais, est un monument religieux d’une importance capitale et un joyau de l’architecture romane dans la région. Sa construction, débutée au XIe siècle et achevée au XIIe siècle, en fait l’un des édifices romans les mieux conservés et les plus impressionnants des Deux-Sèvres.

    Ce qui frappe d’abord, c’est son imposante façade sculptée, typique de l’art roman poitevin, ornée de modillons et d’éléments décoratifs raffinés qui invitent à la contemplation. À l’intérieur, l’église révèle une nef majestueuse, des collatéraux et un chœur harmonieux, baignés par une lumière douce filtrant à travers les ouvertures. Les voûtes, les chapiteaux sculptés représentant des scènes bibliques ou des créatures fantastiques, et les détails architecturaux témoignent du savoir-faire exceptionnel des bâtisseurs de l’époque.

    L’Église Saint-Pierre a traversé les siècles, servant de lieu de culte et de rassemblement pour la communauté. Elle a subi quelques ajouts et modifications au cours des époques gothique et moderne, notamment au niveau de certaines chapelles, mais son essence romane est restée intacte. Elle est non seulement un lieu de spiritualité toujours actif, mais aussi un musée de pierre à ciel ouvert, offrant aux visiteurs une plongée fascinante dans l’histoire de l’art roman et de la foi locale. Sa visite est un moment privilégié pour apprécier la grandeur de l’héritage médiéval d’Airvault.

  • Bougon

    Bougon

    Se rendre à Bougon depuis Paris

    4H00

    383 km

    Les Tumulus de Bougon

    A Bougon, une petite commune situé à moins de 40km de Niort, se trouve l’une des plus anciennes construction du monde !

    4700 ans avant J.C.

    Ce site d’exception à été aménagé afin de nous faire voyager dans une autre aire, qu’est celle des prémices de notre civilisation.

    Un Tumulus ?

    Un tumulus est un des composants d’un dispositif funéraire complexe, architecturé à l’aide de pierres et de terre intégrant une sépulture sous dolmen ou en coffre. Ils sont construit en élévation afin d’être vu de loin.

    Quant aux mégalithes, sont les plus anciens monuments de l’Humanité. Ce sont des monuments constitués de grandes dalles de pierres dépassant parfois plusieurs dizaine de tonnes, comme celle du Tumulus A.

    Lors que nous arrivons dans l’espace ou se trouvent les tumulus, ces derniers sont classés par des lettres et disposent tous d’une plaque d’information. Les informations que nous vous partageons en sont issues. Même si la visite est fléchée n’hésitez pas à observer les bâtisses sous tous les angles, leur construction est incroyable.

    Tumulus A

    A notre grande surprise, les tumulus ne sont pas protégés du publique. Il est donc possible de les approcher ainsi que d’y entrer ! Toutefois, il faut y baisser la tête pour ne pas en prendre un bout 😁.

    Datations :

    Construit à la fin du 5ème millénaire avant J.C.
    Réutilisation au cours du 4ème millénaire avant J.C

    Description et fonctionnement :

    Le tumulus circulaire (40 mètres de diamètre, hauteur moyenne de 4 mètres) est formé de trois parements successifs dont on aperçoit, dans le couloirs, les fondations qui descendent jusqu’au sol.
    Le dolmen, (long de 7,80 mètres, large de 5 mètres et haut de 2,25 mètres) est constitué de piliers parfaitement taillés et régularisés, implantés légèrement inclinés afin de supporter le poids de la dalle de couverture. Celle-ci, d’une épaisseur moyenne d’un mètre, a été évaluée à 90 tonnes. Trois périodes d’occupations successives, séparées par des dallettes de pierre, ont été identifiées. Elles ont livré de nombreux restes osseux sans qu’il soit possible de préciser le nombre probable d’inhumés. C’est dans la couche la plus récente qu’un crâne doublement trépané a été mis au jour. Le couloir, long de 8 mètres, a été utilisé pour déposer des morts et quelques objets: un autre crâne triplement trépané et quelques ossements y ont été découverts.

    Matériel archéologique :

    Ce monument a livré un abondant matériel, parfois en excellent état de conservation: céramiques, parures (perles en calcite et en coquillages, dents perforées d’animaux). épingles en os, pointes de flèche en silex, haches polies, divers outils en os (lissoirs, poinçons) et en silex (lames, couteaux…) ainsi qu’une hache-marteau de grande qualité en diorite.

    Tumulus B

    Celui-ci est un des plus discrets, il est en partie caché par la végétation. Un arbre nu y a même élu domicile.

    Datations :

    Construction au 5e millénaire avant J.C.
    Réutilisation au 4e millénaire av. J.-C.
    Des fragments de céramique, datés du début du 5 millénaire, ont été trouvés près du tumulus.

    Description et fonctionnement :

    Long de 36 mètres, orienté selon un axe est/ouest, ce tumulus renferme :

    • Deux coffres rudimentaires ouverts sur le sommet du monument. Aucun vestige ne permet d’en préciser la fonction.
    • Deux petits dolmens
      • Le dolmen B1, rectangulaire, est formé de quatre dalles monolithes. L’une d’elle porte un « crochet» (protubérance sculptée). Une cinquième dalle assure la couverture de cette chambre funéraire. Les vestiges osseux très érodés ne permettent pas de livrer des informations suffisantes quant à l’occupation et la réutilisation potentielle de la sépulture.
      • Le dolmen B2 est constitué de dalles verticales et de murets de pierres sèches. Une dalle de couverture monolithique recouvrait probablement la sépulture. La couche inférieure a livré un véritable niveau d’ossements correspondant aux restes d’au moins vingt individus (adultes et enfants). Au cours d’utilisations vraisemblablement successives, cette sépulture a du subir plusieurs réaménagements après décomposition des corps.

    Une attention particulière semble avoir été portée aux calottes crâniennes, disposées selon des critères qui nous échappent.

    Matériel archéologique :

    Ces deux dolmens recelaient de nombreux objets : – épingles en os, haches polies, outils en silex (grattoirs, éclats, lames), fragments de vases, perles en variscite et en calcaire et différents types de pointes de flèche.

    Tumulus C et C1

    Contrairement au tumulus A, l’intérieur de ceux-là n’est pas accessible, mais sont parfaitement visible. Ne pas hésiter à longer la construction pour en découvrir davantage.

    Datations :

    Cet ensemble comporte trois phases de construction :

    • Dans une première phase, un tertre circulaire contenant une chambre funéraire (C1) est construit.
    • Puis un grand massif rectangulaire (C2) de type terrasse, confirmant la monumentalité du tumulus vient recouvrir la partie orientale du C1, on lui attribue une référence funéraire liée aux sépultures retrouvées sur son pourtour. Le muret définissant ce massif est long de 36 mètres de long, large de 19 mètres pour une hauteur de 2 mètres environ.
    • Enfin une phase finale de condamnation recouvre les structures C1 et C2 d’une énorme tertre de forme conique sans parement extérieurs.

    Le tumulus (24 mètres de diamètre, hauteur : 4 mètres) est bordé d’un seul parement circulaire. Il recouvre un dolmen trapézoïdale (Longueur ; 2 mètres, largeur : 1,50 mètres et d’une hauteur de 1,10 mètres) formé de six dalles parfairement équarries et soigneusement jointes lui donnant un aspect de coffre : quatre dalles de côtés, une dalle de couverture et une dalle de sol.
    Une des dalles portait 3 crochets (protubérances sculptés. L’entrée de la chambre funéraire est matérialisée par une ouverture étroite et irrégulière.
    Il n’est pas certain qu’il y ait eu un couloir d’accès, le passage menant au dolmen est récent. D’après les fouilles récentes, au moins deux adultes et un enfant y ont été déposés.

    Matériel archéologique :

    Fragments de céramique, fragments de pendeloque en os, outils en silex (nucleus, lames, éclats, grattoirs)

    Tumulus D

    Le tumulus D, est le seul dont nous n’avons pas fait de photos. En réalité nous n’avons pas bien compris que cette construction faisait partie du complexe nécrologique. A l’inverse des autres dômes, ce tumulus est une sorte de long muret.

    Tumulus E

    Datations :

    Construction et utilisation au 5ème millénaire avant J.C.
    Réutilisation au 4ème millénaire avant J.C.

    Description et fonctionnement :

    Le tumulus E, long de 22 mètres, contient deux dolmens à couloir (E1 et E2) érigés en pierres sèches.

    • La chambre E1 est circulaire. Une rainure creusée le long du muret intérieur de la chambre recevait la base de dalles dont la plupart a aujourd’hui disparu. Le type de couverture de ce monument n’est pas connu.

    Une seule période d’occupation a été attestée.

    • La chambre E2 est rectangulaire. Elle a vraisemblablement fait l’objet d’un remaniement : à l’origine, celle-ci devait être circulaire comme semble l’indiquer la de parement conservée dans la partie sud.

    Le mobilier mis au jour confirme l’hypothèse d’une réorganisation liée à une réoccupation.

    • les vestiges osseux, très abîmés, ont néanmoins permis d’attester la présence d’au moins quinze corps (adultes et jeunes enfants) dans chaque chambre funéraire.

    Matériel archéologique :

    Le matériel archéologique retrouvé est très fragmentaire : fragments de céramiques, outils en silex (lames, éclats, grattoirs), nucléus en silex, pointes de flèche en silex, parures (dents animales perforées et perles en calcaire et en variscite), haches polies en fibrolithe.

    Tumulus F

    C’est assurément le plus connu est le plus impressionnant. Sa taille est extraordinaire ! Il mesure pas moins de 72 mètres de long sur une dizaine de mètres de large. Cette édifice mystique dégage une atmosphère particulière. Est-ce dû à sa fonction primaire, à son âge… Le mystère demeure, mais c’est un plaisir pour les yeux ! Prenez garde en y entrant, son couloir long est bas accueille quelques araignées et leurs toiles 😅

    Datations :

    Du 5e millénaire au 3e millénaire avant J.C.

    Description et fonctionnement :

    Le tumulus F est l’ensemble le plus important de la nécropole : 72 mètres de long, 12 à 16 mètres de large et une hauteur moyenne de 3 mètres. Trois inhumations individuelles (2 enfants, un adulte) ont été retrouvées dans la masse du tumulus.
    Cette structure se compose de 3 parties chronologiquement distinctes :

    • Au sud, le tumulus F0 et sa chambre à couloir, datés du début du V millénaire av. J.-C, est le plus ancien de la nécropole. A la jonction du FO et du F1 ont été retrouvés quelques ossements appartenant à un adulte.
    • Le tumulus central F1 est constitué de plusieurs massifs quadrangulaires accolés entre eux. Chacun est formé d’un muret axial consolidé par des parements parallèles disposés en degrés. Le parement le plus externe englobe l’ensemble de ces massifs ainsi que le tumulus FO, unifiant la construction. Le corps d’un adolescent et celui d’un enfant de 2 ans avaient été déposés le long des parements occidentaux de la structure.
    • le tumulus F2 et son dolmen ont été rajoutés, au IV millénaire av. J.-C., sur l’extrémité nord, alors rectiligne, de la longue structure déjà en place.

    À voir aussi sur place

    Cette partie se visite avant les tumulus. Lorsque vous accédez à la nécropole, un parcours ludique vous est proposé, afin de découvrir la vie de l’époque à travers de jolies reconstitutions.

    Le musée

    Le musée, inauguré en 1993 par la région, sert de point d’entrée sur le site. Il abrite une large collection d’ammonites, d’outils du Paléolithique, Mésolithique et Néolithique. Des salles intègrent dans un ensemble de vitrines et de documents vidéo un large panorama de l’époque Néolithique, les outils et les pratiques, ainsi que trois types de constructions Néolithiques : une maison à structure de bois, avec son mobilier propre à la région Centre-Ouest de la France, une construction aux murs peints de Çatal Höyük, une restitution partielle de la chambre à couloir de Gavrinis et des dalles gravées du Centre Ouest (dans laquelle il est possible d’entrer pour une pleine immersion).

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    Tarifs

    En moyenne, prévoyez 6€ par adultes et 2€ par jeunes de moins de 18 ans. Il est possible de compléter l’expérience par des visites guidées et ateliers.

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    Horaires

    Le site est habituellement ouvert d’avril à novembre, du mardi au dimanche. Renseignez-vous des dates et horaires d’ouvertures sur https://tumulus-de-bougon.fr/

  • Bourcefranc le Chapus

    Bourcefranc le Chapus

    Se rendre à Bourcefranc le Chapus depuis Paris

    4H20

    3H00

    430 km

    L’histoire de Bourcefranc-Le Chapus

    Bourcefranc-Le Chapus est un petit village de pêcheurs et d’ostréiculteurs, dont l’histoire remonte au XVe siècle avec deux villages distincts : « Bourse-Franc » et « Le Chapus ». Le nom « Bourse-Franc » signifie « le bourg libre », et « Le Chapus » vient du latin « Caput », signifiant « la pointe ». Fondé au fond de la baie du Chapus, probablement par le prieuré de Marennes, le village a bénéficié d’une position stratégique qui a attiré l’attention du pouvoir royal au XVIIe siècle. Cette période a vu la construction de trois monuments restaurés : le Fort Louvois, le Moulin de la Plataine et l’Église. Vers 1687, sous Louis XIV, une église a été édifiée à Bourcefranc, ouverte aux fidèles en 1694. Le noyau du vieux village, composé des rues actuelles, date vraisemblablement du XVe siècle.

    La naissance officielle de la commune date d’une loi du 23 mars 1908, sous les signatures d’Armand Fallières, Président de la République, et de Georges Clemenceau, Président du Conseil et Ministre de l’Intérieur. Bourcefranc s’est détaché de Marennes le 28 mars 1908 pour devenir une commune autonome, regroupant plusieurs villages et hameaux. La commune est jumelée depuis 1965 à la ville allemande de Rheinbrohl, étant la première ville de Poitou-Charentes à être jumelée. En 1970, la commune a officiellement pris le nom de « Bourcefranc-Le Chapus ».

    Le Fort Louvois

    Le Fort Louvois est un bastion historique situé sur la côte charentaise, en France. Il s’agit du dernier fort construit à l’initiative de Louis XIV pour la défense du littoral charentais. Le fort est relié au port du Chapus par une chaussée pavée de 400 mètres, qui est accessible à pied à marée basse. Sa construction, décidée par Louvois, ministre de la Guerre sous Louis XIV, fut menée de 1691 à 1694 selon les plans de Vauban, célèbre ingénieur militaire français connu pour ses fortifications.

    Classé Monument Historique, le Fort Louvois offre une visite insolite et surprenante. Les visiteurs peuvent explorer le fort en visite libre ou guidée. Parmi les points d’intérêt, on trouve des expositions, des maquettes détaillées, un musée de l’huître qui met en lumière l’importance de l’ostréiculture dans la région, ainsi qu’une vue panoramique sur les environs, offrant un spectacle unique sur le bassin de Marennes-Oléron.

    Le fort est un exemple remarquable de l’architecture militaire du XVIIe siècle et témoigne des efforts de Louis XIV pour sécuriser les côtes françaises contre les invasions. Aujourd’hui, il attire de nombreux visiteurs grâce à son histoire riche et son emplacement pittoresque, offrant une expérience immersive dans l’histoire maritime et militaire de la France.

    Son passé économique

    L’activité économique de Bourcefranc-Le Chapus a toujours été tournée vers la mer. Autrefois, les habitants étaient des sauniers et des pêcheurs, aujourd’hui, ils sont marins et ostréiculteurs. La pointe du Chapus possède un port utilisé par les ostréiculteurs et une petite flotte de chalutiers. L’ancienne gare SNCF, restaurée en 2004, témoigne de l’importance du trafic ostréicole et touristique qu’elle a connu jusqu’en 1970. Aujourd’hui, les camions remplacent le train via la plateforme de transit des produits de la mer inaugurée en 2003. Bourcefranc-Le Chapus est le premier port ostréicole du bassin Marennes-Oléron, par le nombre d’ostréiculteurs inscrits maritime. La commune est dotée d’un établissement réputé, le Lycée Aquacole de la Mer et du Littoral, où les élèves peuvent préparer des baccalauréats traditionnels mais surtout des brevets de techniciens liés aux activités maritimes.

    Bourcefranc-Le Chapus est un lieu de séjour idéal avec ses marais de claires, ses alignements de cabanes sur pilotis, et son Fort dressé au milieu des parcs à huîtres. La plage de Bourcefranc-Le Chapus est située au calme, sur la mer des pertuis, face à la pointe sud de l’île d’Oléron et la Presqu’île d’Arvert. À marée basse, on peut y pratiquer la pêche à pied. La commune compte aujourd’hui 3 544 habitants et est située au pied du pont de l’Île d’Oléron, faisant face à l’Île lumineuse. Le Fort Louvois, édifié par Vauban, est un site de visite incontournable. Avec ses cabanes sur pilotis, ses marais de claires et sa plage dotée d’une école de voile, Bourcefranc-Le Chapus est un lieu de séjour agréable, en plein cœur du pays Marennes-Oléron.

    Le Conseil Général de la Charente-Maritime a récompensé la commune de Bourcefranc-Le Chapus pour la qualité de son fleurissement, lui attribuant en 2010 le premier prix du concours des villages fleuris départementaux dans la catégorie des villes de 2500 à 5000 habitants. Cette distinction reconnaît les efforts de la municipalité et des agents communaux pour l’embellissement de Bourcefranc-Le Chapus. La collectivité a poursuivi son programme d’amélioration du fleurissement et a obtenu en 2011 sa première fleur. La municipalité ambitionne ainsi d’offrir à ses habitants et ses visiteurs l’image d’une ville accueillante.

  • Bressuire

    Bressuire

    Se rendre à Bressuire depuis Paris

    4H20

    3H00

    430 km

    Bressuire, située dans le nord des Deux-Sèvres est une ville au riche passé historique, connue pour ses vestiges de son imposant château. Au cœur du Bocage Bressuirais, elle offre un cadre verdoyant et vallonné, idéal pour les amoureux de nature et d’histoire. La ville, marquée par son héritage médiéval, a su préserver des témoignages de son importance stratégique au fil des siècles. Bressuire est une invitation à la découverte, entre patrimoine architectural, paysages bocagers et ambiance paisible d’une ville à taille humaine.

    Château de Bressuire

    Le Château de Bressuire, aujourd’hui en grande partie en ruines, fut l’une des forteresses les plus imposantes et significatives du Poitou. Sa construction, s’étendant sur plusieurs siècles, témoigne de l’évolution de l’architecture militaire et des enjeux stratégiques de la région.

    Enceinte extérieur

    En arrivant au Château de Bressuire, la première chose qui frappe est l’ampleur de son enceinte extérieure. Cette première ligne de défense, construite principalement aux XIIIe et XIVe siècles, englobait autrefois une vaste superficie, protégeant non seulement le château lui-même mais aussi une partie du bourg médiéval. L’enceinte était constituée d’une série de murailles épaisses ponctuées de tours circulaires et quadrangulaires, dont certaines sont encore bien visibles aujourd’hui. Ces tours, espacées régulièrement, permettaient une défense efficace avec des points de tir croisés.

    L’accès à cette enceinte se faisait par des portes fortifiées, dont les vestiges sont parfois encore discernables. Un profond fossé, souvent mis en eau, renforçait cette première barrière, rendant l’approche du château particulièrement difficile pour les assaillants. La présence de ponts-levis et de herses garantissait une sécurité maximale. Cette enceinte extérieure n’était pas seulement défensive ; elle structurait également l’espace urbain de l’époque, délimitant les différentes zones d’habitation et d’activités. Se promener autour de ces vestiges permet de mesurer l’ingéniosité des ingénieurs militaires médiévaux et l’échelle de cette forteresse.

    Enceinte intérieur

    Au-delà de la première ligne défensive, l’enceinte intérieure représentait le cœur même de la puissance et de la résidence seigneuriale. Plus dense et plus robuste encore que l’enceinte extérieure, elle était le dernier rempart en cas d’attaque. Cette enceinte, aux murs encore plus épais, abritait les éléments essentiels du château : le donjon, les logis seigneuriaux, la chapelle, les cuisines, les puits, et les souterrains.

    Les tours de l’enceinte intérieure étaient généralement plus massives et plus hautes, offrant des positions de tir dominantes et une résistance accrue aux projectiles. Le donjon, point culminant et souvent le plus ancien élément du château, servait de refuge ultime et de symbole de l’autorité seigneuriale. Aujourd’hui, les vestiges de ces murs intérieurs, avec leurs meurtrières et leurs chemins de ronde, permettent d’imaginer la vie quotidienne de la cour et de la garnison. La cour intérieure, autrefois animée par les activités des occupants, est désormais un espace ouvert où l’on peut contempler les ruines et ressentir l’histoire qui a imprégné ces pierres. L’état de conservation des deux enceintes, bien que fragmentaire, permet de comprendre la complexité et la sophistication de cette forteresse médiévale.

    Vie et Histoire du Château : De la Puissance Féodale aux Ruines Romantiques

    L’histoire du Château de Bressuire est intimement liée à celle des puissantes familles seigneuriales qui en furent les propriétaires et des conflits qui jalonnèrent le Moyen Âge. Ses origines remontent au XIe siècle, avec les premières fortifications en bois, rapidement remplacées par des structures en pierre. Les seigneurs de Bressuire, les Vouvant puis les Larchevêque de Parthenay, ont progressivement transformé la place forte en une véritable ville fortifiée.

    Le château a connu son apogée entre le XIIe et le XIVe siècle, période durant laquelle il fut constamment renforcé et agrandi. Il joua un rôle crucial pendant la Guerre de Cent Ans, changeant plusieurs fois de mains entre Français et Anglais. Ses murs ont été témoins de sièges, de trahisons et d’actes de bravoure. Au XVe siècle, après la Guerre de Cent Ans, le château fut partiellement modernisé, mais son rôle militaire déclina progressivement avec l’évolution des techniques de guerre et la centralisation du pouvoir royal.

    Au XVIIe siècle, lors des guerres de Religion et notamment sous les ordres de Richelieu, qui ordonna le démantèlement de nombreuses forteresses pour affaiblir la noblesse, le château subit d’importantes destructions. Il tomba alors en désuétude, servant de carrière de pierres pour les habitants de la ville. Au XIXe siècle, l’intérêt pour le patrimoine médiéval renaît, et des efforts de préservation commencent, mais il reste majoritairement à l’état de ruines pittoresques. Aujourd’hui, bien qu’il ne soit plus que l’ombre de sa grandeur passée, le Château de Bressuire reste un site archéologique et touristique majeur, invitant à l’imagination de sa vie passée et des événements qui s’y sont déroulés.

  • Échiré – Château du Coudray-Salbart

    Échiré – Château du Coudray-Salbart

    Se rendre à Échiré depuis Paris

    4H20

    3H00

    430 km

    Le Château du Coudray-Salbart : Un Géant de Pierre au Cœur de l’Histoire

    Imagine un instant un colosse de pierre, majestueux et silencieux, qui a traversé les siècles, témoin de luttes acharnées, de gloire éphémère et d’un long abandon avant de renaître. C’est l’histoire fascinante du Château du Coudray-Salbart, une forteresse médiévale d’exception nichée dans les Deux-Sèvres. Cet édifice, véritable livre ouvert sur l’architecture militaire du Moyen Âge, nous livre peu à peu ses secrets grâce au travail passionné d’historiens, d’archéologues et de bénévoles. Partons ensemble à la découverte de ce joyau architectural, incarnation des enjeux de pouvoir entre Plantagenêts et Capétiens.

    Une Histoire Mouvementée au Fil des Conflits Anglo-Français

    L’histoire du Coudray-Salbart est indissociable des grandes rivalités qui ont marqué le Moyen Âge. Elle débute véritablement au XIIe siècle, lorsque les puissants seigneurs de Parthenay-Larchevêque en deviennent les maîtres. Mais le destin du Poitou et, par conséquent, de ses forteresses, bascule avec les alliances royales. En 1152, le mariage d’Aliénor d’Aquitaine avec Henri Plantagenêt, qui deviendra roi d’Angleterre en 1154, fait passer toute la région sous la domination anglaise.

    ts de l’histoire de France. Sa découverte est une véritable immersion dans le passé, où chaque pierre semble murmurer les récits des chevaliers et des sièges. Es-tu prêt à continuer ton voyage à travers ces forteresses médiévales ?

    Construit dans la première moitié du XIIIe siècle, le Coudray-Salbart se retrouve alors au cœur des tensions et des affrontements incessants entre les rois Capétiens de France et les Plantagenêt d’Angleterre. Ses bâtisseurs, les seigneurs Hugues Ier et Guillaume V de Parthenay-Larchevêque, financent cette imposante construction grâce aux subsides reçus de figures royales anglaises comme Jean sans Terre (entre 1202 et 1203) et Henri III (en 1227). Ces fonds attestent de l’importance stratégique que les Anglais accordaient à cette forteresse, pensée comme un verrou défensif.

    Le château connaît ensuite une longue période de déclin et des changements de propriétaires. En 1415, sous les tourmentes de la guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons, Jean II de Parthenay est accusé de félonie. Déchu de ses droits, il perd ses baronnies, dont le Coudray-Salbart, qui est alors confié au Duc de Guyenne, puis au célèbre Arthur de Bretagne, Comte de Richemont (futur connétable de France). À la mort de ce dernier en 1458, la forteresse revient à l’illustre Jean Dunois, le « Bâtard d’Orléans », compagnon d’armes légendaire de Jeanne d’Arc.

    Malgré ces noms prestigieux, le château est pratiquement abandonné. Les siècles passent, et en 1776, il passe aux mains du Comte d’Artois, qui deviendra plus tard le roi Charles X. Ce dernier le vend finalement à l’abbé Du Fay de la Taillée. Plus récemment, un geste symbolique et fort marque un nouveau chapitre : le Comte Pierre du Dresnay de la Taillée, descendant de l’abbé, cède le château pour le franc symbolique en juin 2000 à la Communauté d’Agglomération de Niort. Ce don généreux a permis d’assurer la préservation et la mise en valeur de ce patrimoine exceptionnel pour les générations futures.

    Explorer les Trésors Architecturaux de la Forteresse

    Aujourd’hui, le Château fort du Coudray-Salbart, bien que partiellement en ruines, continue de fasciner et de livrer ses mystères. L’association des Amis du Coudray-Salbart, en étroite collaboration avec la Communauté d’Agglomération du Niortais (son propriétaire actuel) et une équipe de chercheurs, mène un travail patient et passionnant. Ils mettent au jour quotidiennement de nouveaux indices, permettant de mieux cerner les différentes étapes de construction de cet édifice. C’est un véritable défi archéologique, car, fait surprenant, il n’existe pas de documents précis sur sa fondation, hormis une « prisée » (sorte d’inventaire) datée de 1460, soit plus de deux siècles après le début présumé de sa construction. Le château se dévoile ainsi pierre par pierre, couche après couche.

    En vous approchant, la première chose qui vous frappera, c’est son impressionnant système défensif. Le château est entouré de quatre fossés secs, une ingéniosité militaire redoutable. Le premier ceinture l’ensemble, et sa profondeur et sa largeur varient considérablement, atteignant jusqu’à 20 mètres de large et 12 mètres de profondeur sur le côté est. Un pont-levis, malheureusement disparu aujourd’hui, permettait l’accès au « boulevard », une sorte de barbacane qui renforçait la première ligne de défense. Un deuxième fossé, également franchi par un pont-levis, sépare la basse-cour de la haute-cour. Un troisième, désormais intérieur, correspond aux vestiges du fossé du château primitif. Enfin, un quatrième fossé, situé à l’est au-delà du premier, était stratégiquement placé pour interdire toute avance de machines de guerre, telles que les trébuchets ou les béliers.

    L’entrée de la basse-cour était autrefois une véritable forteresse miniature, défendue par la barbacane et un portail d’entrée majestueux, flanqué de deux tours robustes. La basse-cour elle-même, bien que ses bâtiments soient aujourd’hui disparus, abritait des éléments essentiels à la vie du château : murs d’enceinte, écuries, forges, et même une chapelle – il n’en reste malheureusement que quelques monticules témoignant de leur emplacement. Les murailles qui encadrent le pont-levis sont percées de six fentes de tir cruciformes, offrant aux défenseurs une visée optimale. Deux poternes, ces petites portes discrètes, permettaient des sorties dérobées : l’une au nord, au fond du fossé, et l’autre, plus surprenante, au sud, perchée et nécessitant une échelle pour y accéder, preuve de l’ingéniosité des concepteurs.

    La Tour du Portal, qui tire son nom de l’ancien français « porte, portail », protégeait l’entrée principale avec son assommoir. À l’époque, l’escalier menant aux ponts était en pierre, avec des marches adaptées au pas des chevaux. Au rez-de-chaussée, vous accédez d’un côté à une remise et de l’autre à un escalier menant à une salle carrée couverte d’une voûte en berceau brisé. Cette salle, austère mais fonctionnelle, était meublée d’une cheminée, de latrines et présente une reconstitution plausible du treuil de levage du pont-levis, nous permettant d’imaginer la manœuvre.

    En accédant à la Haute Cour, vous remarquerez les vestiges émouvants du château primitif, tels que des tours et pans de murs, ainsi que le fossé désormais intérieur, rappelant l’évolution du site. Autour de cette cour, une nouvelle enceinte a été développée et renforcée de six tours circulaires dans la première moitié du XIIIe siècle. Cette muraille était particulièrement innovante pour l’époque grâce à sa « gaine », un couloir intérieur qui permettait aux soldats de circuler à l’abri des tirs ennemis, assurant une défense continue et efficace.

    Chacune des tours de cette forteresse possède son propre caractère et ses particularités architecturales :

    • La Tour du Moulin : Bien que les origines de son nom soient incertaines (peut-être liée à la présence de moulins à proximité), cette tour abrite deux salles carrées couvertes de voûtes sur croisée d’ogives, ornées de chapiteaux sculptés. Chacune comporte trois grandes niches d’archères, défendant stratégiquement la Sèvre Niortaise toute proche. Ses particularités résident dans le chapiteau de l’angle Sud-Ouest du rez-de-chaussée, où est sculpté un personnage tenant deux dagues croisées au-dessus de sa tête, ainsi que le 1er étage orné de quatre chapiteaux (culs de lampe) sculptés de visages humains expressifs. Le sommet, crénelé à l’époque, est une terrasse dallée en trois pans inclinés, conçue pour évacuer l’eau de pluie via trois goulottes de pierre, un détail fonctionnel souvent oublié.
    • La Grosse Tour : Cette tour massive, véritable archétype du donjon de l’époque, était le point culminant et le refuge ultime du château. Elle possédait des caractéristiques défensives essentielles, telles qu’une porte d’entrée surélevée (seul et unique point d’accès), et un profil en amande (« tour à bec »), partagé avec la tour Double, qui permettait de dévier les projectiles ennemis. Avec son diamètre impressionnant de 16 mètres au sol, elle s’élève à plus de 30 mètres au-dessus du fossé. Sa salle intérieure est d’une taille remarquable, couverte d’une voûte en croisée d’ogives liernées, dont la clé de voûte culmine à près de 12 mètres. Des têtes finement sculptées se distinguent au sommet des arcs formerets, celle au-dessus de la cheminée semblant représenter un dignitaire ecclésiastique. Éclairée par une baie géminée et dotée d’une grande cheminée, de deux coffres en pierre et de la seule latrine disposant d’une porte, elle était probablement prolongée au sommet par une salle recouverte de tuiles.
    • La Tour Saint-Michel : La légende voudrait qu’un autel dédié à Saint-Michel ait donné son nom à cette tour. Son rez-de-chaussée date du château primitif et est traversé par la gaine. Il possède une voûte en coupole percée d’une large ouverture circulaire (oculus) au sommet. Cet oculus était loin d’être un simple puits de lumière : il permettait aux défenseurs de la forteresse de lancer toutes sortes d’objets (pierres, eau bouillante, etc.) sur les assaillants se trouvant en dessous. La salle du 1er étage possède une voûte en arc de cloître et deux archères, dont l’une fut bouchée lors de l’extension du château vers le nord. Comme d’autres tours, elle était probablement surmontée d’une salle recouverte de tuiles.
    • La Tour Double : Cette tour doit son nom au fait qu’elle a été renforcée sur les deux tiers de sa hauteur par une maçonnerie supplémentaire, accentuant son profil en amande (« tour à bec »). Son diamètre initial a été agrandi, donnant cet aspect « double » caractéristique. Sa salle du rez-de-chaussée est spectaculaire, conservant sa surface initiale avec une voûte curieuse et quatre niches d’archère prolongées, offrant une défense optimale. Un escalier à vis mène à la salle supérieure, puis à la plateforme sommitale, offrant une vue imprenable sur les environs.
    • La Tour Bois-Berthier : Cette tour a été ainsi nommée car elle se positionne non loin et dans la direction du lieu-dit « Bois-Berthier », un petit hameau où résidait probablement un seigneur à l’époque. Le rez-de-chaussée est une salle carrée avec une voûte spécifique aux Plantagenêt, qui étaient alors les propriétaires du château. On y trouve une cheminée, une latrine et trois niches d’archères. En montant l’escalier, restauré avec soin, on arrive à une salle octogonale au premier étage, couverte d’une curieuse voûte à huit quartiers rayonnants, une merveille de raffinement étonnante pour une forteresse militaire. Ce premier étage possède également une baie géminée et quatre profondes niches dont l’usage reste encore mystérieux pour les chercheurs. Bien qu’on ait découvert au sommet les traces d’une salle carrée couverte ultérieurement, il semble que la tour était à l’origine ornée de créneaux entourant une terrasse, offrant une position de guet stratégique.

    Le Château du Coudray-Salbart est un site d’exception, un témoignage vivant et palpable de l’architecture militaire médiévale et des grands bouleversement

  • Parthenay

    Parthenay

    Se rendre à Parthenay depuis Paris

    4H20

    3H00

    430 km

    Parthenay, Au Cœur de la Gâtine, une Cité Médiévale Remarquable 🇫🇷

    Parthenay, nichée dans les Deux-Sèvres en région Nouvelle-Aquitaine, est une ville d’Art et d’Histoire au charme médiéval incontestable. Perchée sur un éperon rocheux, elle est célèbre pour son patrimoine architectural exceptionnel, ses ruelles tortueuses et ses fortifications impressionnantes qui témoignent de son rôle stratégique au fil des siècles. Traversée par le Thouet, Parthenay invite à un véritable voyage dans le temps, offrant un cadre pittoresque où l’histoire se lit à chaque coin de rue. C’est une escale parfaite pour les passionnés de patrimoine, les randonneurs et ceux qui cherchent la quiétude d’une ville à taille humaine.

    Notre exploration de Parthenay nous mène d’abord vers ses édifices religieux, avant de plonger au cœur de ses défenses médiévales, pour finir par une vue enchanteresse de la ville illuminée.

    Église Saint Laurent & Paroisse Saint-Jacques-en-Gâtine

    Nous voici aux pieds de l’Église Saint-Laurent, faisant partie de la Paroisse Saint-Jacques-en-Gâtine. Cet édifice, qui a traversé les âges, est un bel exemple d’architecture religieuse locale, marquant la transition entre le roman et le gothique. En entrant, on y découvre une atmosphère de recueillement, des vitraux racontant des histoires séculaires et une structure qui témoigne de l’évolution des styles architecturaux. L’église, avec son clocher qui s’élève au-dessus des toits, nous offre une première immersion dans le passé riche de Parthenay.

    Chapelle des Cordeliers

    À quelques pas de l’Église Saint-Laurent, nous nous dirigeons vers la Chapelle des Cordeliers. Vestige d’un ancien couvent franciscain fondé au XIIIe siècle, cette chapelle se distingue par son élégance et sa simplicité architecturale. Souvent restaurée, elle a conservé son caractère ancien avec des murs en pierre et des ouvertures discrètes. L’intérieur, baigné d’une lumière douce, invite à la contemplation et au calme. Aujourd’hui, elle accueille parfois des expositions ou des événements culturels, faisant le lien entre son passé spirituel et sa vocation contemporaine. C’est un lieu qui respire la sérénité au cœur de la ville.

    Château de Parthenay

    En quittant la Chapelle des Cordeliers, nous suivons les chemins qui nous mènent inévitablement au Château de Parthenay, véritable emblème de la ville. Posté sur son éperon rocheux, dominant la vallée du Thouet, cet ancien château fort médiéval impressionne par l’étendue de ses vestiges. On peut imaginer la vie des seigneurs et des garnisons entre ses murs, les sièges qu’il a endurés, et son rôle crucial dans la défense de la région. On déambule parmi les ruines des tours, des courtines et des logis, ressentant le poids de l’histoire. Le panorama offert depuis le château est à couper le souffle, embrassant la ville basse et le paysage environnant.

    Porte de la Citadelle ou à l’horloge

    En redescendant du château, nous atteignons la majestueuse Porte de la Citadelle, également connue sous le nom de Porte à l’Horloge. C’est l’une des portes fortifiées les plus remarquables de Parthenay, marquant l’entrée historique vers la ville haute ou la citadelle. Flanquée de deux tours imposantes et surmontée de son horloge, cette porte était un point de contrôle vital et un symbole de la puissance de la cité. Passer sous son arche, c’est comme franchir une frontière temporelle, se transportant directement au cœur du Moyen Âge. On peut encore y observer les fentes de l’ancien pont-levis et les dispositifs de défense.

    La ville de nuit

    À la tombée du jour, après avoir exploré les vestiges diurnes, Parthenay se transforme. Les éclairages publics mettent en valeur l’architecture des bâtiments historiques, des fortifications et des ruelles. Observer la ville de nuit, que ce soit depuis les hauteurs ou en se promenant dans ses quartiers illuminés, offre une perspective différente, presque magique. Les pierres prennent des teintes chaudes, les ombres s’allongent, et le Thouet reflète les lumières, créant une ambiance paisible et intemporelle. C’est le moment idéal pour apprécier le charme discret de Parthenay.

    Porte Saint-Jacques

    Notre balade à travers le temps s’achève à la Porte Saint-Jacques, l’autre porte emblématique de Parthenay, située plus bas dans la ville. Vue l’heure, vous comprendrez qu’il est l’heure de rentrer. Connue pour être l’une des plus belles portes médiévales de France, elle est magnifiquement préservée avec ses deux tours jumelles et son pont enjambant le Thouet. C’était le point de passage des pèlerins se rendant à Saint-Jacques-de-Compostelle, d’où son nom.

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