Belém 🇵🇹

Nouveaux décors en approche ! Notre Lisboa Card est active à partir de ce matin pour 72 heures. Nous avons bien l’intention d’en profiter et ce ne sont pas les possibilités qui manquent. Pourquoi avons-nous fait le choix de prendre cette carte pour cette durée ? On vous a récapitulé dans le tableau ci-dessous nos dépenses avec la carte et ce qu’elles auraient dû être sans.

Ce qui est important à souligner, c’est que la carte n’est pas très utile à Sintra et il est nécessaire de faire pas mal de choses, parfois un peu au pas de course pour que cela soit vraiment intéressant.

Lisboa Card

Activité

Métro, Tram, Bus (1,50 €/trajet)

– Jour 1 —
Tour de Belém
Monastère des Hiéronymites
Musée des Carrosses
Padrão dos Descobrimentos
Elevador de Santa Justa

– Jour 2 —
Aller/Retour Sintra
Palais National de Sintra
Château de Maures
Palais National de Pena

– Jour 3 —
Couvent des Carmes de Lisbonne
Musée des Arts anciens
Musée National de l’Azulejo

– Total —

Sans carte

12 €

— Jour 1 —
9,00 €
10,00 €
8,00 €
6,00 €
2,65 €

— Jour 2 —
5,50 €
10,00 €
8,00 €
14,00 €

— Jour 3 —
4,00 €
6,00 €
5,00 €

100,15

Lisboa Card — 44,00 €

Gratuit

— Jour 1 —
Gratuit
Gratuit
Gratuit
4,80 €
Gratuit

— Jour 2 —
Gratuit
9,00 €
|
21,90 €

— Jour 3 —
Gratuit
Gratuit
Gratuit

79,70 €

Jardim Afonso de Albuquerque

Ce vaste jardin se situe à côté de la gare, en face du palais national de Belém, une construction du 18e siècle qui est aujourd’hui la résidence de la présidence de la République du Portugal. Il tient son nom du second gouverneur de l’Inde portugaise, Afonso de Albuquerque, représenté en haut de la colonne de style néo-manuélin inauguré en 1902.

Jardin Vasco de Gama

En traversant le jardin Vasco de Gama, on est tombé sur cette curieuse pagode en se demandant comment elle s’est retrouvée ici. Et la symbolique derrière cet édifice est forte puisqu’elle a été offerte par le royaume de Thaïlande à l’occasion des 500 ans de relations diplomatiques avec le Portugal. Ne pas hésiter à s’en rapprocher pour apprécier la finesse des dorures.

Monastère des Hiéronymites

Oh ! On est un peu surpris par la longueur de la file d’attente devant le plus célèbre monastère de Lisbonne, mais une fois à l’intérieur on comprend que l’entrée est contrôlée afin d’éviter une trop forte affluence dans le monument, rendant la visite très agréable.

Le Monastère des Hiéronymites a été construit au 16e siècle pour honorer la mémoire de Vasco de Gama. Il est l’un des monuments les plus visités de Lisbonne et a été inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO en 1983. Son architecture manuéline, est une forme d’art qui combine les styles gothiques et Renaissance avec des motifs décoratifs issus de la navigation maritime. Son cloître est magnifiquement décoré de sculptures et détails architecturaux de cette période. Les tombeaux des rois Manuel Ier et João III sont visibles à l’intérieur du monastère.

Après plus d’une heure à déambuler dans l’édifice, nous en ressortons éblouis par la beauté du lieu.

Igreja Santa Maria de Belém

L’église Santa Maria de Belém fait partie de l’ensemble des Hiéronymites, sa visite est gratuite et l’attente beaucoup plus raisonnable. Elle est connue pour abriter les tombes de Vasco de Gama, le célèbre explorateur portugais qui a ouvert la route maritime vers les Indes, et de Luis de Camões, le poète portugais le plus illustre de tous les temps. L’ouvrage a subi plusieurs modifications au fil des siècles, notamment après le séisme de 1755, qui les a gravement endommagés. Cependant, elle reste un exemple remarquable de l’architecture manuéline et l’un des monuments les plus visités de Lisbonne.

Museu Nacional de Arqueologia

En réalité, l’immense bâtiment que l’on imagine être le cloître, se trouve être le Musée National d’Archéologie. Fondé en 1893, il abrite la plus grande collection d’objets archéologiques du Portugal. Ils sont datés du Paléolithique au Moyen-Âge. Nous n’avons pu le visiter en raison des travaux qui s’y tiennent. L’ouverture semble prévue pour 2025, à suivre de près. 🔎

Torre de Belém

Une des tours les plus célèbres du quartier de Belém se trouve dans un jardin éponyme un peu plus loin sur les quais. Construite au 16e siècle dans le style manuélin, était à l’origine destinée à défendre l’entrée du port de Lisbonne et à servir de point de contrôle pour les navires de passage. Elle est également devenue un symbole de l’âge d’or des découvertes portugaises, une période où les explorateurs portugais ont navigué sur les mers du monde entier à la recherche de nouvelles terres, de nouvelles richesses et de nouvelles routes commerciales. Là aussi l’attente est importante et à l’inverse du monastère des Hiéronymites, l’intérieur est un peu moins intéressant (hormis la belle vue sur le Tage). Lorsque nous patientions, un couple français ressortait du monument en soupirant « c’est le musée de l’attente » cela nous a fait sourire de compassion.

Monumento aos Combatentes do Ultramar

Son architecture tranche avec l’art manuélin qui domine à Belém et c’est Francisco José Ferreira Guedes de Carvalho qui en est l’auteur. Il a été inauguré le 15 janvier 1994 en mémoire des combattants d’Outre-mer tombés aux combats lors de l’indépendance de l’Angola, du Mozambique et d’autres anciennes colonies portugaises. La flamme du Soldat Inconnu y brûle en permanence et deux militaires y montent la garde.

Farol de Belém

L’avenida Brasília qui longe le Tage, un espace partagé entre piétons, vélos, trottinettes très agréables ou la vue est dégagée sur le Pont du 25 Avril, le Padrão dos Descobrimentos et la Tour de Belém.

Padrão dos Descobrimentos

Avec ses 52 mètres de haut l’imposant Monument des Découvertes se voit de loin ! Son histoire n’est pas très ancienne, mais pour le moins symbolique. Il fut construit en 1960 à l’occasion des 500 ans de la mort d’Henri le Navigateur. La bâtisse représente une caravelle, conduite par ce dernier, suivi par un cortège de 32 mythiques personnages qui contribuèrent à l’Ère des Découvertes, comme le roi Afonso V, à l’initiative des premières découvertes, Vasco da Gama qui découvrit la route maritime vers l’Inde, Pedro Álvares Cabral lui a découvert les terres brésiliennes et Fernão de Magalhães, pour sa traversée de l’Atlantique en 1520-21. Il est possible de ne visiter que la terrasse, offrant un panorama exceptionnel sur les monuments que nous venons de voir et sur la grande rose des vents au pied de l’édifice ou le musée, se trouvant au sous-sol qui expose divers objets, photos et explications sur les explorations de l’époque à aujourd’hui.

Pastéis de Belém

Oui, ça faisait bien longtemps que nous n’avions pas parlé de plat ou de gâteaux. 😋 Comment se rendre à Belém sans passer par la case Pastéis ? Rien de tel qu’une boite à déguster, assis dans l’herbe du jardin Vasco de Gama en face, un chouette moment ! La boutique est devenue une institution au fil du temps et il n’est pas très difficile d’en comprendre la raison : les petits flancs sont délicieux !

Museu Nacional dos Coches

La visite du Musée National des Carrosses tenait un peu de la chance, nous y sommes entrées environ 30 minutes avant sa fermeture, ce qui nous a permis d’en profiter en pressant le pas. Son inauguration remonte à 1905, par la reine Amélia (princesse française et femme du roi Carlos 1er) et expose une incroyable collection de véhicules de style et d’époque très variés. Il occupait l’ancien manège du palais royal de Belém à Lisbonne, le Picadeiro Real datant de 1726. L’endroit s’appelait alors le « Museu dos Coches Reaes » (Musée des Carrosses Royaux). En 1911, année de la chute de la monarchie au Portugal, il fut rebaptisé « Museu Nacional dos Coches ».

Après cette journée chargée, nous sommes heureux d’avoir pu découvrir le patrimoine exceptionnel et très singulier qui se trouve dans le quartier de Belém. Mais ne vous y trompez pas, le retour dans le centre-ville n’en acte pas la fin, loin de là !

restaurant

Beer & Wine Up

Rua do Alecrim 49, 1200-014 Lisboa

Pour dîner ce soir, nous avons trouvé ce petit restaurant avec la découverte d’une nouvelle spécialité bien connue des Portugais, le chorizo grillé. Il se mange comme un plat principal, accompagné de ce que vous voulez, on a donc opté à nouveau pour une planche charcuterie et fromages avec un pichet de sangria rouge, combo efficace. 😅

By night

Elevador de Santa Justa

Le voici enfin ! Nous sommes passés plusieurs fois devant ou à proximité sans pour autant l’emprunter. L’ascenseur est l’œuvre de Raoul Mesnier du Ponsard, l’architecte à l’origine de plusieurs funiculaires lisboètes au début du 20e siècle. Celui-ci fut inauguré en 1902, après deux années de travaux, dans un style caractéristique de cette époque qui n’est pas sans rappeler celui de la Tour Eiffel. Dans ses premières années, l’élévateur était actionné au moyen d’une machine à vapeur qui fut rapidement remplacée par un système électrique en 1907. Son belvédère culminant à 45 mètres au-dessus du sol offre une superbe vue panoramique sur la ville et de nuit, ce spectacle se savoure dans le calme et la tranquillité. 😊 À bord, la cage de l’ascenseur est d’époque avec des boiseries omniprésentes.

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