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Étiquette : découverte

  • Gujan-Mestras

    Gujan-Mestras

    Se rendre à Gujan-Mestras depuis Paris

    5H40

    4H20

    595 km

    Gujan-Mestras, la capitale de l’ostréiculture

    Nous vous emmenons découvrir Gujan-Mestras, un petit coin nature et authentique du Bassin d’Arcachon. Il ne faut toutefois pas s’y méprendre, cette ville portuaire s’étend sur 54 km² et accueil pas moins de 22 000 habitants. Située seulement à 15 kilomètres de la ville d’Arcachon, elle profite de toutes les commodités souhaitées. Avec des marées toutes les six heures, c’est une véritable mer intérieure ! L’eau s’engouffre et se retire dans les « passes », ces chenaux de navigations que connaissent bien les marins. Gujan-Mestras et ses sept ports sont devenus la capitale de l’ostréiculture du bassin, une activité économique majeure avec 120 entreprises, sur les 300 que compte le Bassin.

    Jetée du port de Larros

    Le sentier du littoral parcourt les 7 ports que contient Gujan-Mestras, une balade qui peut se faire facilement à pied ou à vélo. Nous découvrons celui de Larros en premier, et l’esplanade des Ostréiculteurs en est un bon point de départ. Nous longeons le port sur 520 mètres pour arriver au bout de la jetée, où se trouve un superbe point de vue sur la côte. Les cabanes de pêcheurs qui jalonnent les rues sont toutes différentes, certaines sont colorées, d’autres arborent des motifs de poissons, d’huîtres ou des coccinelles, ça vaut le coup d’œil.

    Les ports de Gujan-Mestras

    Nous parcourons une partie des ruelles du port de Larros, agréablement surpris par ce qui nous entoure. Le temps semble s’y être arrêté, c’est très dépaysant. Nous déambulons un peu au hasard, sous cette chaleur harassante du mois de juillet. On aperçoit régulièrement des coccinelles, l’emblème porte-bonheur de la ville, représenté sur plusieurs bâtiments, savez-vous pourquoi ?

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    Mairie

    Gujan-Mestras ne se résume pas qu’à ses ports, la ville possède un joli patrimoine, de nombreuses activités nautiques, des sentiers de randonnées, des pistes cyclables…

    Il est possible d’y venir en TER depuis Bordeaux en un peu moins de 45 minutes, ou en voiture. Le parking de la gare est gratuit et offre suffisamment d’emplacements.

    Coucher du soleil

    En fonction de la saison, vous pourrez déguster des moules marinières, des huîtres ou du poisson frais dans les nombreux restaurants en admirant le coucher de soleil. C’est un moment particulièrement agréable.

    Les bonnes adresses

    La Marine — Restaurant Bistro

    91 Rue du Port de Larros
    33470 Gujan-Mestras

    Situé dans le port de Larros, les plats sont bien préparés, l’endroit est charmant et le service convivial. Idéal pour passer un bon moment.

    La Maison de l’Huître

    Rue du Port de Larros
    33470 Gujan-Mestras

    Musée en bord d’océan retraçant l’histoire et la culture de mollusques marins à travers des expos et objets.

  • Bergerac

    Bergerac

    Se rendre à Bergerac depuis Paris

    4H20

    4H10

    595 km

    Bergerac, située dans le département de la Dordogne en Nouvelle-Aquitaine, est une ville riche en histoire et en culture. Souvent associée à Cyrano de Bergerac, cette ville est également reconnue pour son patrimoine cinématographique, ses vignobles et son musée.

    Histoire de Bergerac

    Fondée par les Romains au 1er siècle avant J.-C., Bergerac est une ville historique abritant de nombreux monuments tels que le château de Bergerac, l’église Saint-Jacques et la cathédrale Saint-Front. La ville a connu plusieurs événements marquants, notamment l’occupation par les troupes de Montluc en 1568-69, la paix de Bergerac en 1577 mettant fin à la sixième guerre de religion, et la visite de Catherine de Médicis en 1585. En 1621-22, Louis XIII est venu en personne soumettre Bergerac, rasant ses remparts et mettant fin à l’autonomie protestante de la ville. Le protestantisme bergeracois connaît un âge d’or durant un demi-siècle, de 1570 à 1622. Pendant cette période, la ville est administrée par des gouverneurs protestants, dans une autonomie quasi totale.

    1568-69

    Occupation par les troupes de Montluc, les remparts sont détruits, les portes sont brûlées.

    1577

    Paix de Bergerac qui clôt la 6ème guerre de religion.

    1585

    Catherine de Médicis est accueillie le 8 août.

    1621 – 22

    Louis XIII vient en personne soumettre Bergerac, les remparts sont rasés.

    En 1621, Louis XIII remonte la vallée de la Dordogne pour soumettre les villes protestantes beaucoup trop autonomes à son goût. Le 16 juillet 1621, il entre dans Bergerac sans qu’il y ait de combat, et signifie la fin de la « république protestante ». Il installe une garnison et nomme un gouverneur catholique. Le pays se soulève, protestants et catholiques s’affrontent partout de manière sanglante. Le château de La Force est pillé en janvier 1622. La ville protestante de Montravel est assiégée et ses 2 000 habitants exécutés en février. Saint-Foy finit par se rendre en mai 1622, pour éviter le même sort. Les guerres de religion sont terminées dans la vallée de la Dordogne, et désormais les protestants sont à la merci du bon vouloir du roi.

    Centre historique

    Le centre historique de Bergerac est un véritable écrin de charme où le passé se dévoile à chaque coin de rue. Les ruelles pavées sont bordées de maisons à colombages et de façades en pierre, rappelant l’importance commerciale de la ville à travers les siècles. L’église Saint-Jacques, les cloîtres et les anciens hôtels particuliers témoignent de ce riche passé. Le centre historique est également un lieu de vie animé par les terrasses de cafés, les boutiques d’artisans et les marchés. Bergerac est stratégiquement située entre de nombreuses régions agricoles célèbres en Dordogne, Gironde et Lot-et-Garonne. Cela signifie que vous y trouverez les meilleurs produits locaux, des noix aux produits à base de canard, en passant par les vins et les friandises, ainsi que les meilleurs fruits et légumes de la région.

    Rue des Rois de France

    La Rue des Rois de France est une ruelle pittoresque bordée de maisons à colombages et de façades en pierre. Elle évoque l’époque médiévale et les siècles qui ont suivi, avec des plaques de rue gravées des noms des rois de France. Cette rue, autrefois habitée par des artisans et des commerçants, invite aujourd’hui à une promenade paisible et à la contemplation des détails architecturaux.

    Temple de Bergerac et le cloître des Récollets

    Le Temple de Bergerac, construit en 1604, incarne la simplicité de l’architecture protestante. Après la révocation de l’Édit de Nantes, il a été utilisé comme écurie avant de redevenir un lieu de culte. Le cloître des Récollets, fondé au XVIIe siècle, était autrefois un couvent. Aujourd’hui, il abrite la Maison des Vins de Bergerac, alliant patrimoine religieux et viticole.

    Place de la Myrpe

    La Place de la Myrpe, nichée au cœur de Bergerac, est entourée de maisons à colombages et de façades en pierre. Jadis lieu de rassemblement des artisans tonneliers, la place a toujours été animée par les activités du quartier. Son charme tient autant à ses bâtiments historiques qu’à ses détails pittoresques, comme la fontaine au centre, qui apporte une touche de fraîcheur.

    Place Pelissière

    La Place Pelissière, située dans la vieille ville de Bergerac, est un véritable symbole de convivialité. Bordée de restaurants et de terrasses, elle attire autant les habitants que les visiteurs pour un moment de détente. Au centre, la statue en bronze de Cyrano de Bergerac veille sur la place, rendant hommage au célèbre personnage littéraire, bien que ce dernier n’ait jamais mis les pieds dans la ville. Les maisons à colombages et les façades en pierre témoignent du charme médiéval du lieu, tandis que les arcades ajoutent une note pittoresque.

    Dordonha – Musée Costi

    Le Musée Costi, niché dans le centre historique de Bergerac, est un véritable trésor artistique. Ce musée intime est dédié à la sculpture de Constantin Papachristopoulos, dit Costi, un sculpteur grec du XXe siècle. Les œuvres exposées, principalement en bronze, révèlent la maîtrise de l’artiste dans l’art du modelage, avec une attention particulière aux détails et à l’expressivité des visages et des corps.

    Ancien Port

    L’Ancien Port de Bergerac, situé le long de la Dordogne, évoque l’époque où la rivière était le principal moteur économique de la ville. Dès le Moyen Âge, il a joué un rôle central dans le commerce local, notamment pour le transport du vin, du bois et d’autres marchandises sur les gabarres, ces bateaux à fond plat typiques de la région. Le port était un lieu de grande effervescence, animé par les allées et venues des marchands et des marins. Les quais pavés et les maisons anciennes qui bordent la rivière témoignent encore de cette époque florissante, où Bergerac était une plaque tournante pour les échanges commerciaux. Aujourd’hui, l’Ancien Port a retrouvé une nouvelle vie avec les promenades en gabarre, permettant aux visiteurs de découvrir le charme de la Dordogne tout en évoquant son passé historique.

    Bergerac

    Le centre-ville de Bergerac est un véritable cœur historique qui allie charme médiéval et atmosphère conviviale. Ses rues pavées sont bordées de maisons à colombages typiques, créant une ambiance pittoresque qui attire les visiteurs. On y trouve de nombreux commerces, boutiques artisanales et restaurants, offrant une variété de produits locaux, notamment des vins de la région, en particulier le célèbre Bergerac. Le centre-ville est également le lieu de nombreux événements culturels, marchés et festivals, particulièrement pendant la saison estivale. Les places emblématiques, comme la Place de la Myrpe et la Place Pelissière, sont des espaces de rencontre animés, où l’on peut se détendre en terrasse ou profiter de l’animation locale. Le centre-ville est également riche en patrimoine, avec des sites historiques tels que l’église Saint-Jacques et le Musée Costi à proximité.

    Gastronomie et Vins

    Bergerac est une ville viticole qui produit des vins rouges, blancs et rosés de qualité, pleins de saveurs. Les vins de Bergerac sont principalement des assemblages de Merlot, Cabernet Sauvignon et Cabernet Franc, utilisés dans les vins en assemblages ou comme cépage unique. Les vins rouges de Bergerac se marient généralement bien avec des plats de bœuf, de porc ou de gibier (cerf, venaison) tels que des recettes de nouilles aux légumes, un bœuf bourguignon rapide ou un filet de lapin à la moutarde. Les vins de Bergerac sont également connus pour accompagner des plats de volaille, de bœuf ou de fromage mature et dur, tels que des recettes de rôti de bœuf en croûte (oignons et moutarde), des pâtes au poulet et au curry ou un burger végétarien aux lentilles.

  • Anvers

    Anvers

    Hallo !

    Nous partons un weekend dans la capitale du diamant, à manger des frites et profiter du superbe patrimoine dont regorge la ville. Un régal pour les yeux et pour les papilles !

    A mon papa, en souvenir d’un superbe weekend.

    Hello! Ce weekend je pars avec mon père à la découverte de la ville d’Anvers, faire le plein de frites et de bières. 😁 C’est une ville magnifique, à l’histoire riche et fascinante. Il y a tellement de choses à voir et à faire qu’il est difficile de savoir par où commencer.

    C’est après 3 h 30 de route que nous posons les valises à l’hôtel Prizeotel. C’est un établissement agréable, mais c’est son emplacement qui nous a décidés. À mi-chemin entre le centre-ville historique et le port d’Anvers, c’est un excellent point de départ pour découvrir la ville à pieds tout en pouvant laisser la voiture à proximité.

    Béguinage d’Anvers
    Begijnhof

    On commence notre balade par le Béguinage d’Anvers. C’est un ensemble de maisons et de jardins moyenâgeux, fondé au XIIIe siècle par un groupe de femmes célibataires qui souhaitaient vivre une vie religieuse sans faire vœu. Cette communauté autonome, disposait de ses propres règles et ses propres institutions ou les béguines se consacraient à la prière, à la charité et au travail manuel. L’endroit atteint son apogée au cours du XVIIe et comptait pas moins de 1 000 béguines, faisant d’elle une des plus importantes communauté d’Europe. Bien que le Béguinage a progressivement été dépeuplé durant les XVIIIe et XIXe siècles, puis partiellement endommagé lors de la Seconde Guerre mondiale, il reste aujourd’hui un coin calme et agréable, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO.

    Opéra flamand

    Opera Antwerpen

    Un peu plus loin nous arrivons devant cette imposante façade néo-baroque entourée de bâtiments modernes. L’opéra royal flamand d’Anvers, devenu l’Opéra Flamand par la suite, a été construit en 1907 par l’architecte Joseph Van Campen. Aujourd’hui encore, une grande variété d’opéras, de ballets et de concerts y sont représentés. Bien qu’il joue un rôle central pour la formation des jeunes artistes, l’opéra a accueilli de nombreux artistes de renom au cours de son histoire, dont Maria Callas, Luciano Pavarotti et Plácido Domingo. Il a également été le lieu de premières mondiales importantes, comme Lulu d’Alban Berg en 1937.

    À deux pas de l’opéra, au croisement de Leysstraat (qui devient Meir), De Keyserlei (qui en est la continuité) et Frankrijklei, on se retrouve au centre d’une multitude de jolis bâtiments à l’architecture caractéristique, dont la gare et son immense portail.

    Meir

    On passe par Leysstraat ou les magasins commencent à se faire nombreux. Dans sa continuité, le Meir est la rue commerçante d’Anvers la plus réputée. C’est aussi la seconde plus importante du pays ! L’envie n’est pas au shopping, toutefois le cadre est très agréable, les enseignes s’y trouvant occupent d’anciens bâtiments donnant un charme certain à l’allée.

    En s’enfonçant un peu dans la rue, on découvre qu’il est possible d’entrer dans la cour d’un palais. Ce n’est pas n’importe lequel puisqu’il a été autrefois la propriété d’importants dirigeants tels que Napoléon Bonaparte, Guillaume 1er des Pays-Bas et la famille royale belge. Son histoire est riche et plutôt bien documentée. Il d’abord commandé en 1745 par Johan Alexander Van Susteren, un marchand fortuné, il a été conçu par l’architecte Jan-Peter Van Baurscheit II dans le style rococo. Puis le palais a été vendu à Napoléon Bonaparte en 1811 c’est ce dernier qui le fit rénover et meubler dans le style Empire. Guillaume Ier, roi des Pays-Bas l’a racheté après la défaite de Napoléon et s’en servit comme résidence pour sa famille et ses invités. En 1830, après que la Belgique soit devenue indépendante des Pays-Bas, l’édifice était occasionnellement utilisé par la famille royale belge et était en grande partie vide. Puis en 1969, le palais a été vendu au gouvernement belge qui s’est chargé de sa restauration et l’a ouvert au public. Le palais accueille désormais une grande variété d’évènements, notamment des concerts, des expositions et des conférences.

    Rubenshuis

    En passant devant l’ancienne demeure et atelier de Peter Paul Rubens, on peut apercevoir cette jolie façade édifiée en 1610. Il y vécut avec son épouse Isabella Brant jusqu’à sa mort en 1640. Aujourd’hui transformé en musée, il abrite une importante collection d’œuvres de Rubens, considéré comme l’un des plus grands peintres baroques d’Europe, ainsi que d’autres artistes du même mouvement. Toutefois, la bâtisse est actuellement en travaux et ne rouvrira qu’en 2027, pour les festivités du 450e anniversaire de Rubens.

    Mitraillette

    L’heure du déjeuner (ou du dîner en Belge) est l’occasion de partager une bonne mitraillette. Ce plat typique du pays au drôle de nom, est des plus réconfortant : dans une demi-baguette ouverte on retrouve de la viande chaude (parfois froide), des frites (en quantité généreuse) et une des nombreuses sauces. Une fois tout ça terminé, vous aurez assez de force pour… faire la sieste ! Mais ce n’est pas le programme, alors en route.

    Graanmarkt

    Non loin de l’effervescence de Meir se trouve cette charmante petite place, bordée de bistrots très fréquentés. Au centre, la statue de Victor Driessens rend hommage à un homme qui a beaucoup contribué à la vie culturelle d’Anvers. Cet acteur belge, né le 6 mai 1820 et mort le 4 avril 1885 à Anvers est considéré comme l’un des pères du théâtre flamand. Driessens a commencé sa carrière en 1845 au Théâtre Royal d’Anvers. Il a rapidement acquis une grande popularité auprès du public flamand, grâce à son talent de comédien et à son sens de l’humour. Il a joué dans de nombreux rôles, notamment dans des pièces de Molière, Shakespeare et Schiller. En 1860, il a fondé le Théâtre National flamand et l’a dirigé jusqu’à sa mort, expliquant la présence de sa statue ici même.

    Théâtre Bourla

    Bourlaschouwburg

    Il est davantage reconnaissable de ce côté. Le Théâtre, construit en 1834 par l’architecte Pierre Bruno Bourla, est le plus ancien théâtre d’opéra de Belgique. Avec une capacité de 1006 places, il a accueilli (et accueille toujours) de nombreuses productions.

    Lange Gasthuisstraat

    Jardin Botanique d’Anvers

    Plantentuin (Den Botaniek)

    Nous sommes mi-avril, il manque encore quelques feuilles aux arbres, mais les branches sont bourgeonnantes. Au Jardin Botanique d’Anvers, on retrouve une collection de plus de 10 000 espèces de plantes, dont des variétés tropicales, ou médicinales ainsi que des plantes menacées d’extinction. Et on peut facilement les identifier grâce à la présence de panonceaux à proximité. Cet écrin de verdure a été fondé en 1825 par la Société Royale d’Horticulture d’Anvers faisant de lui l’un des plus anciens jardins botaniques de Belgique.

    Place Leopoldplaats

    Dans le prolongement de la rue Leopoldstraat, dans laquelle se trouve le Jardin Botanique, nous retrouvons la place éponyme. Ici aussi se dressent de superbes bâtiments historiques dont l’architecture vaut le coup d’œil, dont le palais de la Banque Nationale. La place est également connue pour sa statue de Léopold Ier, le premier roi des Belges.

    Parc de la Ville
    Stadspark

    On traverse le boulevard Britselei, qui est l’axe sur lequel se trouve l’Opéra Flamand que nous avons vu plus tôt, pour faire un petit crochet par le Parc de la Ville.
    La saison n’est pas idéale pour apprécier ce vaste parc à sa juste valeur, mais cela ne nous empêche pas pour autant de découvrir ce qui s’y cache. 😊

    En chemin pour rejoindre notre prochain point, une demeure de style Art nouveau, nous empruntons la rue Justitiestraat, une parallèle beaucoup plus calme de Britselei. Dans cette petite il est impossible de passer à côté du Tribunal de Justice sans le remarquer, son architecture forte tranche avec les maisons de ville l’entourant.

    Het Bootje (le petit bateau)

    On traverse de nouveau le grand boulevard, qui se nomme maintenant Amerikalei pour rejoindre Schildersstraat, rue dans laquelle se trouve la magnifique maison Het Bootje. Bâtie par l’architecte Frans Smet-Verhas pour le constructeur naval Petrus Franciscus Roeis en 1901 dans un style typiquement Art nouveau, elle n’est pas sans rappeler les belles villas de Nancy. Puis Roeis dévoile « Les cinq continents » un ensemble de quatre bâtiments connexes, aussi commandés à Frans Smet-Verhas et demande également la modification des plans originaux afin d’incorporer une proue de bateau dans l’angle de l’immeuble, une allusion pas trop subtile à son commerce. Cet ensemble est riche en symbolisme, sa loggia possède cinq fenêtres, chacune représentant un des cinq continents, tandis qu’une petite terrasse entourée d’un balcon en fer pourvu des coups de foudre évoquant les tempêtes en mer.

    Peu de temps après sa construction, le bâtiment a été nommé officieusement « Hiet Bootje » (« Le petit bateau ») par les habitants d’Anvers.

    Musée Royal des Beaux-Arts d’Anvers

    Koninklijk Museum voor Schone Kunsten Antwerpen

    Nous n’avons pas loin à aller pour trouver le Musée royal des beaux-arts d’Anvers puisqu’il se situe aussi sur Schildersstraat. Fondé en 1810 , il est connu pour abriter une importante collection de peintures, sculptures, dessins, estampes, photographies et objets d’art décoratif. Parmi ses 20 000 œuvres d’art, on retrouve notamment des Rubens, Van Dyck, Bruegel l’Ancien, Bruegel le Jeune, Jordaens, Memling, Van Eyck et bien d’autres !

    Monument et statue de Lambermont
    Monument en Standbeeld Lambermont

    On emprunte la rue Leopold de Wael qui passe devant le Musée des Beaux-Arts jusqu’à la place Lambermont. La fontaine se trouvant en son centre est un monument de 1912 honorant la mémoire du baron Léopold de Lambermont, un diplomate belge qui a joué un rôle important dans la création du traité de Londres de 1864 et qui a libéré le cours inférieur de l’Escaut des droits de péage, participant ainsi au développement économique de la ville.

    Waterpoort

    Anvers est une ville portuaire et cela se ressent particulièrement dans son patrimoine. À 150 mètres de Lambermontplaats, nous arrivons au pied de la Porte d’Eau. Plus connu sous le nom de Waterpoort, ce bel arc a été façonné par Hubert Van den Eynde et Hans Van Mildert sur ordre du roi Philippe IV d’Espagne en 1624. La porte est constituée de deux tours reliées par un pont. Elle est décorée de sculptures représentant les armoiries de la ville d’Anvers et du roi Philippe IV. Elle était autrefois utilisée pour contrôler le trafic fluvial sur l’Escaut, elle fonctionnait comme un passage vers la rivière depuis l’enceinte fortifiée qui protégeait la ville d’Anvers. Les bateaux pouvaient accéder au Vlasmarkt par ce passage.

    De Gerlachekaai

    Un peu plus bas la vue sur l’Escaut offre un grand bol d’air frais et légèrement iodé, surprenant puisque nous sommes à presque 100 kilomètres de la Mer du Nord.

    Statue de Peter De Grote

    Nous voici rendus sur Kloosterstraat, où se trouve une belle statue de Peter De Grote sur une petite place arborée. Pierre Ier, plus connu sous le nom de Pierre le Grand (ou Peter De Grote en néerlandais), né le 30 mai 1672 à Moscou et mort le 28 janvier 1725 à Saint-Pétersbourg, devient tsar de Russie en 1682 et reçoit le titre d’empereur de toutes les Russies en 1721. En politique extérieure, Pierre se lance dans la longue Grande Guerre du Nord durant laquelle il est opposé à l’Empire suédois de Charles XII. Pierre se fait alors proclamer « grand », « père de la patrie » et « imperator ». Pierre joua ainsi un important rôle dans la construction d’un État russe moderne en déplaçant sa capitale de Moscou à Saint-Pétersbourg, ville qu’il fonda en 1703.

    Sur Oude Koornmarkt, plus précisément au numéro 58, nous découvrons par hasard cet antre d’artiste, la galerie Tentacoli, un univers fourni et original à explorer.

    Groenplaats

    En coupant par Zwaluwstraat, nous arrivons sur la « Place Verte » même si à vrai dire, en cette saison la place n’est pas très verte. Avant d’être le chaleureux lieu de vie que nous apprécions aujourd’hui, elle servit de cimetière du moyen-âge jusqu’au début du 19e ou elle fut transformée et inaugurée en 1805 en tant que Place Bonaparte (Bonaparteplein). Une dénomination qu’elle ne garda que 10 ans avant de prendre le nom que l’on connaît maintenant. Au centre se dresse une grande statue du célèbre peintre baroque Pierre Paul Rubens. Cette statue est idéalement située pour admirer les bâtiments nous entourant. Parmi eux se trouvent la cathédrale Notre-Dame et le Tribunal de Première Instance. Tant qu’à contempler cette place, nous en profitons pour le faire autour d’un verre. 😊

    Fritkot Max

    On est bien d’accord sur le fait qu’il commence à faire faim. Et ça tombe bien, le Fritkot Maxcse trouve à quelque pas de là ? C’est une des plus anciennes friteries de la ville qui sert et réchauffe l’estomac des badauds depuis 1842 ! Par chance il restait une table en extérieur (il n’y en a pas à l’intérieur) qui nous a permis de grignoter avec une vue sur la place et ce qui l’entoure.

    Anvers by night

    De nuit la ville se pare d’une belle lumière dorée, mettant davantage en perspective son remarquable patrimoine architectural. C’est un bonheur de s’y perdre, passant d’une petite rue cachée à une grande place, en croisant des fresques ou des bâtiments emblématiques, un moment très agréable. C’est en profitant de ce décor soyeux que nous rejoignons l’hôtel afin d’être en forme pour demain ! 😴

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  • Prague

    Prague

    Dobrý den !

    Nous partons à la découverte express de Prague le temps d’un week-end d’hiver.
    Vous embarquez avec nous ?

    Se rendre à Prague depuis Paris

    1h40

    13h30

    1030 km

    Prague est la capitale de la République tchèque. Une destination connue pour son centre historique médiéval bien conservé, ses châteaux et ses superbes ponts. La ville est séparée en 22 quartiers dont certains sont particulièrement animés comme ceux de la Vieille-Ville (Staré Město), le quartier Juif (Josefov) ou Malá Strana. Il nous tarde de vous partager cette balade hivernale le temps d’un week-end.

    Prague 🇨🇿

    Prague-Václav-Havel (PRG)

    Hello!

    Nous partons de bonne heure en direction de Prague pour un week-end surprise organisé par @laure. Située au cœur de l’Europe centrale, la République Tchèque est un des 10 pays d’Europe ne disposant pas d’accès à la mer, mais elle se place parmi les destinations les plus prisées d’Europe. Dans sa globalité, Prague est un mélange harmonieux entre l’ancien et le nouveau, avec ses édifices baroques, ses églises romanes et ses bâtiments modernes. Mais c’est en flânant dans son quartier historique qu’il est possible de découvrir la majorité de ses points d’intérêt. La ville possède aussi une riche scène culturelle, avec de nombreux musées, galeries d’art et opéras. Que ce soit pour explorer son passé fascinant, se perdre dans ses ruelles médiévales ou simplement s’imprégner de son ambiance romantique, Prague ne manquera pas de captiver tous ceux qui s’y rendent.

    La République Tchèque est membre de l’Union Européenne depuis 2004, mais a fait le choix de conserver sa monnaie, la koruna česká. Retirer l’équivalent de 50 € au distributeur vous sortira un billet de 1000 couronnes ! Nous n’avons pas rencontré de difficultés à payer avec notre carte bancaire durant notre séjour. Avoir des espèces n’est donc pas une obligation.

    1,00

    23,78CZK

    Opéra d’État de Prague

    Státní Opera

    Une fois les sacs à dos déposés, nous dégainons notre téléphone pour rejoindre le premier point que nous avons repéré. C’est par l’Opéra d’État de Prague, également appelé Théâtre national, que nous commençons. C’est un bâtiment emblématique fondé en 1883 par l’Association allemande du théâtre, en réaction de la minorité allemande praguoise à l’inauguration du Théâtre national de Prague. L’édifice lui-même est un chef-d’œuvre architectural mêlant les styles néo-Renaissance et néo-classique. Actuellement, des opéras célèbres, ainsi que des pièces injustement méconnues ou inconnues en République tchèque y sont représentés, lui valant la réputation d’être l’une des meilleures scènes européennes.

    Musée national de Prague

    Národní Muzeum

    À deux pas de l’Opéra d’État, sur Wilsonova, se trouve le monumental Musée national qui surplombe la place Venceslas. Il est l’une des institutions culturelles les plus importantes de la République tchèque. Fondé en 1818, il abrite des collections variées couvrant l’histoire naturelle, l’archéologie, l’ethnographie et l’art. Il joue un rôle essentiel dans la préservation du patrimoine culturel tchèque et organise des événements, des expositions temporaires et des festivals afin de la partager le plus largement possible. Le bâtiment principal, de style néo-Renaissance, est d’une beauté renversante et est d’autant plus impressionnant en descendant la place.

    Place Wenceslas
    Václavské náměstí

    On continue notre chemin en descendant la Place Venceslas. À première vue, on n’en distingue pas le bout, avec ses 750 mètres de long et 60 mètres de large, elle impressionne par ses dimensions. Elle est entourée d’anciens bâtiments, de magasins et de restaurants, en s’y promenant un matin d’hiver, on pourrait s’y tromper : l’ambiance y est calme et paisible, mais c’est tout autre la nuit tombée. C’est un endroit qui a également une importance historique et culturelle significative, qui fut dans le passé, le théâtre d’événements politiques majeurs. La statue équestre de Saint Venceslas n’y trône pas par hasard.

    Passage Lucerna
    Pasáž Lucerna

    En descendant la place sur quelques centaines de mètres et en empruntant la rue Štěpánská, on arrive devant la discrète entrée du passage Lucerna, une charmante galerie de style Art déco datant du début 20e. On y retrouve des petites boutiques, un théâtre, mais aussi une des plus anciennes salles de cinéma d’Europe et l’immanquable statue de Václav Havel et son cheval à l’envers, symbole de la lutte pour la liberté. Ce n’était pas le cas lors de notre venue, mais le toit-terrasse du palais est accessible, offrant une vue imprenable sur Nové Město.

    Place Charles

    Au cœur du quartier de Nové Město, nous arrivons aux abords de la place Karlovo náměstí qui ressemble à un vaste parc. C’est ici qu’un joli bâtiment retient particulièrement notre regard : l’Hôtel de Ville de la ville Nouvelle. Éclairé par une chaude lumière hivernale, l’architecture de ce bâtiment en vaut le détour. Sa construction a été ordonnée par l’empereur Charles IV, en 1348 lors de la fondation de la Ville Nouvelle (Nové Město). Les anciennes salles accueillent aujourd’hui des événements culturels et mondains. La tour gothique, haute de près de 70 m, offre une vue magnifique sur la Ville Nouvelle et la place Charles, la plus grande de Prague.

    Cloître d’Emmaüs

    Emauzské opatství

    Plus bas, dans la continuité de la place Charles, se trouve le cloître d’Emmaüs, également connu sous le nom de Emauzské opatství. Fondée au XIVe siècle lors de la création de la Nouvelle-Ville, cette abbaye est sous l’Ordre de Sait Benoit. Sa double flèche a été érigée après la Seconde Guerre, à la suite des bombardements ennemis ayant eu raison de l’ancienne. Cette allure moderne et élancée permet ainsi de la démarquer des nombreux autres clochers de la ville. L’intérieur est tout aussi remarquable, les murs sont finement décorés et l’atmosphère est plutôt légère.

    Château de Vyšehrad

    Il faut environ vingt minutes de marche depuis le dernier point pour rejoindre le château de Vyšehrad, une forteresse historique située sur une colline au sud de la ville. Arrivant par le nord, nous y entrons par une porte qui semble toute petite comparer à l’immense mur de brique rouge dressé devant nous. Le patrimoine intra-muros est magnifiquement bien conservé et abrite des bâtiments tels que la basilique Saint-Pierre-et-Saint-Paul jouxtant de charmants jardins (aux arbres défeuillés vu la saison) et un large chemin de ronde permettant de profiter d’un panorama exceptionnel. Autre point d’intérêt de cette ville forte, son cimetière. Il y repose des personnalités importantes comme l’écrivain et poète Jan Neruda, l’astronome Zdeněk Kopal ou encore Milada Horáková, une femme politique dissidente, victime du régime communiste.

    Basilique Saints Pierre et Paul

    Bazilika svatého Petra a Pavla

    Collée au cimetière de Vyšehrad, la basilique Saints Pierre et Paul est un exemple architectural néo-gothique remarquable. Son histoire a commencé au 11e siècle lorsque le roi Vratislav II de Bohême a ordonné son édification. À l’origine, elle arborait un style roman, puis a été reconstruite dans un style gothique après l’important incendie de 1249. L’ouvrage a été endommagé à plusieurs reprises, notamment lors d’une inondation en 1890. Elle possède maintenant une façade élégante surmontée de deux flèches imposantes et identifiables des kilomètres aux alentours.
    L’intérieur impressionne tout autant avec ses trois nefs et sa tour de 82 mètres de haut qui surplombe le chœur. Sous la dalle en pierre polie par le temps se trouve une crypte qui abrite les sépultures de plusieurs personnalités historiques tchèques.

    On continue notre balade en longeant le chemin de ronde de la forteresse et profitant de la vue imprenable qu’elle offre sur la ville et le fleuve.

    Avant de ressortir par la porte Léopold, on passe devant la Rotonde Saint-Martin construite au 11e siècle et qui est le seul monument de Vyšehrad ayant conservé sa forme originale. C’est également la plus ancienne rotonde des trois que compte la ville.

    Quais Podolské et Rašinovo

    Nous voici redescendus de l’éperon rocheux sur lequel se dresse la forteresse, et longeons le quai Podolské qui devient quai Rašinovo au passage sous les ruines du bain de Libuse.

    Parc Zítkovy sady et Place Palacký

    Nous continuons de remonter les quais de la Vltava, jusqu’au parc Zítkovy sady. Ce n’est pas l’espace le plus verdoyant de Prague, mais il offre un joli point de vue sur le Cloître d’Emmaüs que nous avons vu un peu plus tôt dans la matinée. On y trouve également un imposant obélisque de 16 mètres de haut, honorant la mémoire de la Légion tchécoslovaque, une force de volontaires composée de Tchèques et de Slovaques combattant pendant la Première Guerre mondiale.
    La place Palacký et le monument à František Palacký partagent le même espace que le parc. L’ensemble a été inauguré en 1928 pour commémorer František Palacký, un historien et homme politique tchèque qui a joué un rôle important dans le mouvement national tchèque.

    Black Dog

    Gorazdova 357/1, 120 00 Nové Město, Tchéquie

    Pause dej ! Il est presque 13 heures et nos estomacs commencent à gargouiller. Ça tombe bien, une brasserie est sur le trottoir d’en face. Le burger n’est pas vraiment une spécialité du coin, mais ça fera amplement l’affaire. Et ce sera aussi l’occasion de se réchauffer un peu.

    Maison dansante
    Tančící dům

    La Maison dansante ! C’est un des bâtiments les plus connus de Prague, et même d’Europe. On doit son architecture audacieuse et innovante à Vlado Milunić et Frank Gehry. Ses deux tours inclinées qui s’entrelacent créent l’illusion d’un couple en train de danser. Sa construction a suscité des débats et des controverses, mais il est rapidement devenu une attraction. En haut s’y cache un café restaurant dont la terrasse panoramique offre une vue imprenable sur la Vltava.

    Pont de la Légion
    Most Legií

    À l’intersection suivante se trouve le Pont de la Légion, un ouvrage du 20e siècle qui tire, lui aussi, son nom de la Légion tchécoslovaque de la Première Guerre mondiale. Il représente l’histoire militaire tchèque et symbolise la lutte pour l’indépendance du pays. D’ici, la vue est bonne sur le Pont Charles et sa vieille tour, le Théâtre National, le château de Prague ainsi que les îles de Slovanský et de Střelecký.

    Colline de Petřín

    Bon, motivé ? On se prépare pour l’ascension des 318 mètres la colline de Petřín ! Oui, je suis d’accord, ce n’est pas grand-chose, mais ce qui nous intéresse avant tout, c’est ce qui se trouve à son sommet, vous verrez. 😉
    Petit à petit, le bruit et l’agitation de la ville se dissipent, laissant place au calme de la nature. On peut imaginer le bonheur que cela doit être en période estivale.

    Il est possible d’accéder au sommet par un funiculaire, mais nous préférons avant tout profiter de toutes ces belles choses.

    Nous voici au sommet. La colline est un labyrinthe parsemé de jardinets, de terrasses, de statues, etc. Il ne faut pas se tromper de chemin, sinon on a vite fait de redescendre. En haut se trouve l’Observatoire de Štefánik reconnaissable à ses trois grands dômes. Depuis 1928, il permet l’observation jour et nuit des étoiles, des galaxies, des planètes… Il est accessible au public (à l’exception d’un dôme réservé à la recherche scientifique).

    Petřín est également connue pour sa réplique de la Tour Eiffel, appelée la Tour de Petřín. C’est assez drôle de parcourir autant de kilomètres pour retrouver notre cher monument, en taille réduite ! Autre détail amusant sur cette tour, elle ne s’élève qu’à 58 mètres, mais compte tenu de la hauteur de la colline, son antenne culmine à la même hauteur que la Tour Eiffel ! Ils sont fort ces Tchèques.

    D’autres bâtiments partagent ce belvédère, dont l’église Saint-Laurent, un petit calvaire, un labyrinthe de miroirs…

    Église de l’Assomption de la Vierge Marie à Strahov

    Cette église à la particularité d’abriter l’une des plus importantes collections de livres du pays, mais il nous est difficile d’en profiter en raison de sa grande popularité.

    Sur les hauteurs du château, on peut profiter d’un des meilleurs points de vue sur Prague, avec en premier plan les coteaux viticoles, c’est superbe !

    Place Hradčany

    Restaurant Stará Praha

    11, Vítězná 530, Malá Strana, 150 00 Praha, Tchéquie

    Pour ce soir, nous avons trouvé ce restaurant, plutôt bien recommandé dans sa catégorie. Nous voulions en quelque sorte des spécialités locales et c’est sur le jambon à l’os que notre choix s’est porté. 😉

    Pont Charles
    Karlův most

    Pas question d’aller dormir de sitôt. Il fait nuit noire, mais en réalité il n’est pas encore 21 heures. Nous continuons notre balade par l’un des endroits les plus emblématiques de Prague : le Pont Charles. Cet ouvrage d’art construit au XIVe siècle sous le règne de Charles IV, d’où il tient son nom. Le pont est un exemple impressionnant de l’architecture gothique avec ses tours, et ses arcades élégantes. Il est orné de 30 statues de saints et de personnages religieux. Parmi les plus célèbres, on trouve la statue de Saint-Jean Népomucène, qui est censée porter chance si on la touche. En plus de son esthétique remarquable, une atmosphère vibrante y règne grâce aux nombreux artistes de rue, musiciens et marchands qui ajoutent du charme et de la vie au lieu.

    Horloge astronomique de Prague

    Pražský orloj

    Un peu comme le pont Charles, nous avions prévu de passer par l’horloge astronomique demain, mais il n’y avait que 500 mètres à parcourir… 😁 Inutile d’épiloguer sur sa renommée, cette horloge médiévale située sur la place de la Vieille Ville tient, elle aussi sa réputation à travers le monde, pour sa beauté et la complexité de son mécanisme. Elle date du XVe siècle et est l’une des plus anciennes horloges astronomiques encore en fonctionnement dans le monde. Elle se compose de plusieurs cadrans, dont le principal affiche l’heure (oui accessoirement !), les phases de la lune et les positions du soleil et des étoiles.

    Ce qui la rend unique, c’est le spectacle qui se déroule toutes les heures durant lequel des figurines mécaniques, y compris les Douze Apôtres, sortent de différentes fenêtres de l’horloge, offrant une performance théâtrale captivante.

    Outre ses captivants cadrans, elle offre une certaine richesse de détails sculptés, de motifs gothiques et de symboles représentant la vie, la mort et les différents aspects du temps. Elle est considérée comme un chef-d’œuvre de l’ingénierie médiévale et de l’art de la Renaissance.

    Après nous être volontairement égarés dans les ruelles de la vieille ville, en gardant le cap de l’hôtel, nous rentrons nous reposer afin d’entamer la prochaine journée avec énergie.

    Dobrou noc 😴

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  • Centre Val de Loire

    Centre Val de Loire

    Bienvenue dans le Centre Val de Loire

    Une région se trouvant entre la Nouvelle-Aquitaine dont Laure est originaire et l’Île-de-France, ma région. Des départements que nous traversons très régulièrement, mais dont nous ne prenons pas toujours le temps de découvrir.

    Eure-et-Loir (28)

    L’Eure-et-Loir est un département limitrophe avec l’Ile-de-France, ce qui en fait une destination facile depuis Paris.

    Le Loiret (45)

    Le Loiret est un département situé dans le Centre de la France dont le chef-lieu est Orléans.

    L’Indre (36)

    L’Indre est un département français de la région Centre-Val de Loire qui tire son nom de l’Indre, une rivière qui le traverse.

  • Lisbonne

    Lisbonne

    Bom dia !

    On vous emmène pendant six jours à la découverte de Lisbonne et de Sintra
    à travers des paysages colorés ☀️

    Lisbonne 🇵🇹

    Aéroport international de Lisbonne (LIS)

    Temps de vol

    Distance Paris <> Lisbonne

    Hello hello ! Nous avons quelques jours de congé devant nous, donc pourquoi ne pas aller découvrir la capitale Portugaise ? En 2019 nous avions visité les villes de Porto et Aveiro qui nous ont laissé un souvenir très agréable, alors qu’en sera-t-il de Lisbonne ? Par cette même occasion, nous avons prévu de faire un tour à Sintra, une ville qui semble déchaîner les cœurs !

    Intendente 1865

    Tv. do Maldonado 16, 1100-330 Lisboa

    Voici notre logement pour les six prochains jours. Nous avons réservé tardivement notre séjour et avons fait le choix, économique, de prendre un hébergement un peu en dehors du centre. Toutefois, l’emplacement (à 200 mètres de la station Intendente) s’est révélé beaucoup plus efficace que nous l’avions imaginé pour découvrir la ville. Ce mi-hôtel, mi-auberge était (à l’exception du problème de plomberie de notre chambre) très bien à tout point de vue.

    Miradouro Nossa Senhora do Monte

    Lisbonne est construite sur des miradouros lui donnant ainsi l’appellation de « Ville aux sept collines ». Ces miradouros offrent des points de vue imprenables, mais soyez équipé de bonnes chaussures, car les pentes escarpées et les vertigineux escaliers ne vous feront aucun cadeau ! Voici donc le premier que nous découvrons, on peut y apercevoir le Tage, le Pont du 25 Avril qui l’enjambe, la Statue du Christ Roi, le château de Saint-Georges ainsi que les toits et façades colorées de la ville, idéal pour une première idée des différents monuments.

    Jardim da Graça

    Largo da Graça 103, 1100-265 Lisboa

    Un peu plus loin, ce petit jardin à flanc de coteaux se situe également sur le Miradouro da Senhora do Monte, son calme et sa propreté sont remarquables. On profite de la fraîcheur de cet écrin de verdure pour faire une courte pause (oui déjà !). 😅

    Igreja Paroquial da Graça

    Largo da Graça 94, 1170-165 Lisboa

    L’église et le couvent de La Graça ont été fondés en 1291 à Lisbonne, pour les frères ermites de Saint-Augustin. Entièrement reconstruits au 16e siècle, ils ont été restaurés dans le style baroque après le tremblement de terre de 1755. Il est possible de visiter le cloître gratuitement et ainsi découvrir ses jolies fresques en azulejos.

    Castelo de São Jorge

    R. de Santa Cruz do Castelo, 1100-129 Lisboa

    Il n’y a que 500 mètres qui nous séparent du château de Saint George, mais en empruntant le mauvais chemin, le trajet parait bien plus long, 😅 c’est l’occasion d’admirer l’architecture des bâtiments et tous ces jolis détails qui nous entourent. Nous venons de trouver un petit passage (Pátio de Dom Fradique) permettant d’accéder à la ville forte, c’est absolument charmant et il n’y a personne ! Par contre, le changement d’ambiance est brutal en voyant la file d’attente interminable aux abords du château. Nous sommes partis nous renseigner, il nous faut patienter environ 2 heures sous ce soleil harassant pour y entrer… Bon, une prochaine fois !

    Théâtre antique de Lisbonne

    A, R. de São Mamede 3 A, 1100-532 Lisboa

    En descendant la rue Saudade, à la jonction de la rue de São Mamede on est surpris par cette grande structure métallique qui couvre des ruines romaines. Ces vestiges datent du 1er siècle ! Et certainement la seule conséquence positive du tremblement de terre de 1755, ces ruines ont été découvertes quelques années plus tard, en 1798.

    En traversant la rue, une double porte est ouverte, il ne faut pas hésiter à y passer la tête, on peut y voir la suite des fouilles.

    Cathédrale de Lisbonne

    Largo da Sé 1, 1100-585 Lisboa

    La Cathédrale de Lisbonne, également connue sous le nom de la Sé de Lisboa, est l’une des plus anciennes et des plus importantes églises de la ville. Elle a été construite en 1147 après la reconquête de Lisbonne aux Maures, et a subi de nombreux changements et rénovations au fil des siècles. Son parvis est un lieu de vie agréable mélangeant vendeur itinérant, tuk-tuk et passage régulier des trams iconiques du Portugal.

    Igreja de Santo António de Lisboa

    Largo Santo António da Sé, 1100-401 Lisboa

    L’Église de Saint Antoine se trouve juste en face de la cathédrale, impossible de la manquer. Cet édifice baroque dédié à Saint Antoine de Padoue possède une jolie façade ornée de sculptures et de fresques colorées.

    Lisboa Tu e Eu 2

    Escadinhas das Portas do Mar 4, 1100-119 Lisboa

    Caché en haut d’un escalier étroit, ce petit restaurant n’est pas facile à trouver, mais nous nous y sommes régalés ! Leur salade de poulpe est fraîche et absolument délicieuse ! La propriétaire des lieux, une femme d’un âge respectable, est d’une gentillesse incroyable. Malgré la barrière de la langue, elle était contente de nous servir et de nous offrir un verre de Ginja, une liqueur de cerise, une des spécialités du coin.

    Travessa de São João da Praça

    Après ce bon repas, nous nous dirigeons vers les quais du Tage et pour cela, nous empruntons les petites rues menant dans des endroits assez chouettes comme la Travessa de São João da Praça.

    Avenida Infante Dom Henrique

    Ce quai était connu autrefois pour son import de café et de tabac, certains bâtiments témoignent encore de cette époque. Aujourd’hui, il est possible de s’y promener dans un cadre très agréable offrant un point de vue en contre-plongée sur les monuments de la ville. Nous sommes entrés dans la gare fluviale de Terreiro do Paço, l’intérieur est pourvu d’une magnifique ouverture sur le Tage !

    Praça do Comércio

    Nous arrivons enfin à la Place du Commerce ! Voici l’un des endroits les plus emblématiques de Lisbonne. Elle a été construite à l’emplacement de l’ancien Palais Royal détruit, lui aussi, par le grand tremblement de terre de 1755. L’esplanade est composée d’un ensemble de bâtiments ornés d’arcades sur trois de ses côtés. Elle est ouverte au sud vers le Tage. Historiquement, les navires marchands arrivaient chargés à cet endroit qui était la porte de Lisbonne. Au centre se trouve la statue équestre de Joseph Ier, sculptée en bronze en 1775. Elle représente Joseph Ier, roi portugais qui a été au pouvoir lors du tremblement de terre de Lisbonne.

    Il est possible de remplir sa gourde sans trop de difficultés en ville. Des fontaines se trouvent régulièrement, notamment aux abords des lieux touristiques. Regardez sur le store de votre smartphone, de nombreuses applications existent pour localiser les points d’eau potable.

    Museu do Dinheiro

    Largo de São Julião, 1100-150 Lisboa

    À deux blocs derrière la Place du Commerce se trouve l’impénétrable bâtiment de la Banque du Portugal. Oui, mais c’était avant de comprendre, en le contournant, qu’il se visitait ! On est entrés dans l’espoir d’apercevoir de jolis décors, mais à l’intérieur, c’est un musée gratuit sur l’histoire de l’économie portugaise et européenne que nous découvrons ! C’est une bonne surprise. L’exposition en vaut largement le coup d’œil ! On est immergé dans l’univers de la banque et des chambres fortes, au travers d’animations ludiques et interactives, parfaites pour faire les idiots devant un grand écran ou encore mettre sa tête sur un billet ! 😅

    Pelourinho de Lisboa

    Instalações Centrais de Marinha

    On remonte l’Avenida Ribeira das Naus en direction de la Cais das Pombas et sur notre droite se trouve ce grand bâtiment militaire appartenant à la marine Portugaise donnant directement sur le Tage.

    Cais das Pombas

    Ce quai fait partie de nos coups de cœur du séjour. Après un rapide tour des baraques en bois, il est possible d’y acheter des snacks et des boissons puis de se poser sur les grandes tablées ou les murets en écoutant la musique au soleil. De quoi lézarder des heures dans une ambiance festive. Je ne vais pas vous spoiler, mais ce lieu va régulièrement revenir dans nos fins de journées. 😉

    Jardim de Roque Gameiro

    Ce jardin jouxtant le Cais Das Pombas est l’alternative plus calme et verdoyante pour boire un verre.

    Mercado da Ribeira

    Ce grand marché où il est possible de déjeuner/dîner sur place nous rappelle beaucoup celui que nous avions visité à Florence, en Italie. Nous sommes en fin d’après-midi et la majorité des commerçants sont ouverts, un bon plan pour grignoter en dehors des heures de repas. Des escaliers un peu cachés à proximité des portes permettent d’accéder au 1er étage et avoir une vision plus globale de l’endroit.

    Rua Nova do Carvalho

    À deux encablures du marché, il y a une rue très « instagramable » avec son sol rose et ses parapluies multicolores (qui cachent habilement les échafaudages). Mais nous n’allons pas épiloguer, il y a beaucoup de monde et pas des masses de choses intéressantes à voir.

    Miradouro Largo da Academia de Belas Artes

    Un miradouro, ça faisait longtemps… ! On commençait à s’habituer au relief plat des quais. Cette colline n’est pas très haute et comme on n’a rien sans rien, la vue n’est pas forcément la meilleure de Lisbonne. Toutefois, cette charmante place de l’académie des Beaux-Arts (le stoïque bâtiment jaune) est parfaite pour faire une pause loin de toute agitation.

    Dote Cervejaria Moderna

    R. Bernardino Costa 42, 1200-052 Lisboa

    Ceux qui ont lu notre carnet sur Porto doivent déjà rigoler. Oui, on a retenté le Francesinha ! On s’est dit que ce serait différent. Alors bien que le plat baigne quand même dans la sauce, c’est tout de même meilleur qu’à Porto. Nous n’en mangerons pas à tous les repas pour autant, mais nous voici réconciliés avec ce plat traditionnel.

    By night

    Une fois la nuit tombée, une ville se redécouvre autrement. Les endroits bondés de monde ne le sont plus, les bâtiments et voies publiques éclairés sont différemment mis en valeur, révélant parfois des détails invisibles le jour. Ce sont pour toutes ces raisons que nous aimons retourner, de manière tout à fait aléatoire, dans les lieux visités de jour.

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  • Coulon

    Coulon

    Se rendre à Coulon depuis Paris

    4H20

    3H00

    430 km

    Embarcadère Prada

    Place de la Coutume, 79510 Coulon

    Location d’une barque seule pour 2h30, la femme de l’accueil nous délivre un plan avec le parcours à suivre. On se repère grâce au nom des conches inscrites sur la carte et sur les potelets. Facile ! Toute la subtilité de la sortie est de savoir ramer en ligne droite.

    On vous avait dit qu’avancer sans zigzaguer n’est pas une mince affaire. Nous avons eux beaucoup d’accidents et de fou-rires ! La balade de 2h30 est de bonne durée, ni trop (car ça tire les bras quand même) ni pas assez !

    Comptez environ 35 € par barque pour une balade de 2h sans guide. Il est possible de trouver 30 minutes de plus au même prix grâce à des promotions en réservant par internet.

    Bonnes adresses

    Restaurant La Passerelle

    86 Quai Louis Tardy, 79510 Coulon

  • Arçais

    Arçais

    Se rendre à Arçais depuis Paris

    3H45

    ≈ 5H30

    360 km

    Arçais, situé au cœur des Deux-Sèvres, est un village emblématique du Marais Poitevin, souvent surnommé la « Venise Verte ». Ce lieu authentique offre une immersion totale dans un paysage unique, où l’eau est reine et la nature omniprésente. C’est le point de départ idéal pour explorer le marais mouillé, que ce soit à pied, en barque ou à vélo, et découvrir un patrimoine local riche et une atmosphère paisible.

    Le Grand Port d’Arçais : Un Témoin du Passé Commerçant

    Le Grand Port d’Arçais, aujourd’hui totalement restauré, fut jadis l’un des principaux centres d’échanges entre la plaine et la vallée de la Sèvre Niortaise. Il jouait un rôle crucial dans le transport des marchandises. Pour rappeler cette activité fluviale intense, deux grues en bois se dressent fièrement, symbolisant l’époque où les lourds troncs de peupliers, acheminés par voie d’eau, étaient hissés sur la berge pour être transformés.

    En bordure de ce port fluvial historique, se dresse un logis du XIXème siècle (une propriété privée, mais visible depuis la rue). Au rez-de-chaussée, ses onze entrepôts étaient stratégiquement utilisés pour le stockage des marchandises en transit, destinées à des villes comme Niort et Marans. Dans le prolongement de ce logis, le long du chemin de la Garenne, s’alignent d’anciennes fermes maraîchines. Ces bâtisses typiques sont conçues de manière à donner à la fois sur la rue et sur le bief Minet, un canal du marais, soulignant l’ingéniosité de l’architecture locale adaptée au milieu aquatique.

    Ce port n’est pas seulement un lieu de mémoire, c’est aussi le point de départ d’innombrables balades qui vous plongeront au cœur du marais mouillé.

    Arçais incarne parfaitement l’habitat maraîchin, avec ses maisons basses aux toits de tuiles, souvent entourées de canaux. C’est un village qui invite à la flânerie et à la découverte de ses trésors cachés :

    • Maisons de la Garenne : Ces anciennes fermes le long du chemin du même nom sont caractéristiques de l’architecture traditionnelle du marais, avec leur orientation double, signe d’une vie tournée vers la terre et l’eau.
    • Écluse et ancien pont levant à câbles des Bourdettes : Ces ouvrages d’art témoignent de la maîtrise de l’eau dans le Marais Poitevin. L’écluse permet le passage des embarcations entre différents niveaux de canaux, tandis que l’ancien pont levant raconte l’histoire des liaisons routières adaptées à la navigation fluviale. C’est un excellent point d’observation pour comprendre le fonctionnement hydraulique du marais.
    • Église Saint-Cyr : Au cœur du village, cette église offre un aperçu de l’histoire religieuse et architecturale locale. Son charme simple et son clocher sont des repères dans le paysage maraîchin.
    • Bateau à chaînes : Une curiosité locale qui rappelle les méthodes de transport d’antan sur les voies d’eau. Ce type de bateau, actionné par une chaîne immergée, était utilisé pour traverser les bras d’eau sans besoin de rames ou de voile dans des zones spécifiques.

  • Saint Marc La Lande

    Saint Marc La Lande

    Se rendre à Saint Marc La Lande depuis Paris

    4H20

    3H00

    430 km

    La première mention historique de l’ensemble église et commanderie de Saint-Marc-la-Lande remonte à 1260, lorsque le Cardinal Ardouin offrit une chapelle dédiée à Saint Blaise à l’ordre hospitalier de Saint-Antoine de Viennois. Cet ordre, fondé à la fin du XIe siècle, était très influent dans le diocèse de Poitiers, avec quatorze commanderies sous sa dépendance. Après cette donation, des bâtiments furent probablement construits, bien que peu d’informations subsistent sur ces constructions initiales. Selon les statuts de l’ordre révisés en 1477, la commanderie devait accueillir six « cloîtrés » en plus du Commandeur, et l’ensemble était alors appelé Saint-Antoine de la Lande.

    La façade de l’église, datant du début du XVIe siècle, est l’élément le plus remarquable de l’ensemble, présentant un style gothique flamboyant avec des influences de la Renaissance. Elle est attribuée à un Cardinal de Tournon, Commandeur de l’époque, bien que des recherches supplémentaires soient nécessaires pour confirmer cette attribution. Pendant les guerres de religion, particulièrement en 1562, l’ensemble subit des dégâts considérables et resta dans cet état jusqu’en 1633, date à laquelle la Congrégation Réformée de Saint-Antoine entreprit la reconstruction du corps de l’église, laissant la façade intacte.

    En 1777, l’Ordre de Saint-Antoine céda la place à l’Ordre de Malte. Sous la Révolution, l’église subit de nouveaux dégâts et les voûtes s’écroulèrent. Les bâtiments furent vendus comme biens nationaux. En 1844, l’église fut rendue au culte et rebaptisée Saint-Mard. La commanderie fut utilisée comme école à partir du XIXe siècle.

    En 1983, des travaux de restauration de l’église et de la commanderie furent entrepris, avec la création d’un verger conservatoire et d’un jardin de plantes médicinales. En 1999, la toiture de la collégiale fut partiellement détruite par une tempête et entièrement refaite en 2001. En 2002, le « Relais de la Tour » fut rénové pour devenir un gîte d’étape.

    Collégiale Saint-Marc-la-Lande

    La Collégiale de Saint-Marc-la-Lande, située dans les Deux-Sèvres, est un édifice religieux dont l’histoire remonte au XIIIe siècle. Initialement, une chapelle dédiée à Saint Vaize fut donnée en 1260 et placée sous la dépendance de la commanderie générale de Bouthier. C’est en 1542 que le commandeur François de Tournon, alors archevêque d’Embrun et plus tard cardinal et abbé général de l’ordre antonin, entreprit la reconstruction de l’église. Cependant, les guerres de religion et les conflits ultérieurs, notamment sous Louis de Lezignac, causèrent des destructions significatives. En 1654, la décision fut prise d’établir une maison régulière, et en 1659, le supérieur de la commanderie, Antoine Caron, engagea des travaux de restauration. L’église passa sous l’ordre de Malte en 1777. Après la Révolution française, l’église ne fut rendue au culte qu’en 1844, après des travaux de restauration des voûtes.

    L’église a subi les affres des guerres de Religion et de la Révolution française, marquant son histoire par des périodes de destruction et de renaissance. La façade occidentale de l’église est marquée par des sculptures de style gothique flamboyant, restaurées à plusieurs reprises. La Collégiale de Saint-Marc-la-Lande, dont la construction peut être datée du début du XVIe siècle, est le plus important édifice de style gothique flamboyant des Deux-Sèvres. Elle est particulièrement remarquable par sa façade et son côté sud. Dans les années 1980, des chantiers de bénévoles ont rénové l’intérieur. Récemment, la toiture, endommagée lors de la tempête de 1999, a été entièrement refaite.

    Longue de quatre travées, l’ancienne chapelle devenue église paroissiale est couverte de voûtes à nervures prismatiques. Elle se termine par un chevet plat. Une galerie, une sacristie et une salle basse constituent, avec une petite chapelle latérale, des annexes de même style. La relative simplicité de l’intérieur est compensée par une extraordinaire floraison ornementale qui relève du style gothique flamboyant, rénové par les premiers indices italianisants annonciateurs de la Renaissance. Cette évolution est visible dans le dessin des remplages des grandes fenêtres, sur les contreforts à pinacles de l’élévation latérale et sur la petite porte sud. Elle s’affirme davantage sur la façade ouest, traitée avec une exceptionnelle virtuosité. Les contreforts et le dais de la niche du portail central sont tordus en spirale. Partout abondent les feuillages finement frisés, ornant crochets, fleurons et pinacles, ainsi que les écussons portés par des anges ou des chimères. L’italianisme s’accuse sur la frise et la balustrade du haut de la façade, sur les rinceaux et les angelots porteurs d’armoiries. À côté du pinacle sud-ouest est placée une jolie statuette en ronde bosse figurant un moine en prière. La Collégiale de Saint-Marc-la-Lande est classée monument historique, témoignant de son importance architecturale et historique.

  • Airvault

    Airvault

    Se rendre à Airvault depuis Paris

    3H50

    ≈ 5H30

    360 km

    Airvault, une cité de Caractère au Bord du Thouet

    Airvault, nichée au cœur du département des Deux-Sèvres, est une charmante commune qui bénéficie du label de « Petite Cité de Caractère ». Cette distinction témoigne de son riche patrimoine architectural et de son histoire profondément ancrée dans la région. Traversée par la paisible rivière Thouet, Airvault offre un cadre de vie agréable, où la pierre blonde des bâtiments historiques se marie harmonieusement avec la verdure environnante. La ville est un point de rencontre entre l’histoire médiévale, l’architecture romane et la douceur de vivre de la campagne poitevine. Elle invite à la découverte de ses ruelles, de ses places et de ses monuments qui racontent des siècles d’existence. Airvault est une destination idéale pour les amateurs de patrimoine, de nature et de tranquillité.

    Les Halles

    Au cœur d’Airvault se trouvent les Halles, un édifice remarquable qui témoigne du passé commercial florissant de la ville. Construites à l’origine au Moyen Âge, probablement entre le XIIIe et le XIVe siècle, ces halles étaient le centre névralgique des échanges et des marchés. Leur architecture, bien que modifiée au fil des siècles, conserve l’esprit des grandes structures ouvertes destinées à abriter les marchands et leurs étals, protégeant ainsi les transactions des intempéries.

    Historiquement, les Halles étaient un lieu de vie intense, où se rencontraient paysans, artisans et commerçants. On y vendait des céréales, du bétail, des produits manufacturés et tout ce qui faisait vivre la communauté locale. Aujourd’hui, même si elles ont perdu leur fonction commerciale d’antan, les Halles d’Airvault restent un point de repère central et un espace public apprécié. Elles sont le reflet d’une époque où l’économie locale était intrinsèquement liée aux foires et marchés hebdomadaires, offrant aux visiteurs un aperçu vivant de l’activité médiévale de la cité. Leur structure robuste et leur emplacement central en font un élément incontournable de la découverte d’Airvault.

    Il est très agréable de se promener dans le ruelles d’Airvault et profiter du calme et de la beauté des vieilles pierres qui nous entourent.

    Église Saint-Pierre d’Airvault – Paroisse Saint-Théophane Vénard en Thouarsais

    L’Église Saint-Pierre d’Airvault, qui fait partie de la Paroisse Saint-Théophane Vénard en Thouarsais, est un monument religieux d’une importance capitale et un joyau de l’architecture romane dans la région. Sa construction, débutée au XIe siècle et achevée au XIIe siècle, en fait l’un des édifices romans les mieux conservés et les plus impressionnants des Deux-Sèvres.

    Ce qui frappe d’abord, c’est son imposante façade sculptée, typique de l’art roman poitevin, ornée de modillons et d’éléments décoratifs raffinés qui invitent à la contemplation. À l’intérieur, l’église révèle une nef majestueuse, des collatéraux et un chœur harmonieux, baignés par une lumière douce filtrant à travers les ouvertures. Les voûtes, les chapiteaux sculptés représentant des scènes bibliques ou des créatures fantastiques, et les détails architecturaux témoignent du savoir-faire exceptionnel des bâtisseurs de l’époque.

    L’Église Saint-Pierre a traversé les siècles, servant de lieu de culte et de rassemblement pour la communauté. Elle a subi quelques ajouts et modifications au cours des époques gothique et moderne, notamment au niveau de certaines chapelles, mais son essence romane est restée intacte. Elle est non seulement un lieu de spiritualité toujours actif, mais aussi un musée de pierre à ciel ouvert, offrant aux visiteurs une plongée fascinante dans l’histoire de l’art roman et de la foi locale. Sa visite est un moment privilégié pour apprécier la grandeur de l’héritage médiéval d’Airvault.

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