Étiquette : Citytrip

  • Brive-la-Gaillarde

    Brive-la-Gaillarde

    Se rendre à Brive-la-Gaillarde depuis Paris

    4H35

    4H40

    480 km

    Bienvenu à Brive-la-Gaillarde ! Nous sommes ici au cœur de la Corrèze, dans une charmante ville qui allie tradition et modernité. Connue pour son patrimoine historique, elle offre un cadre de vie agréable avec ses rues pavées, ses maisons en pierre et ses places animées. Brive est l’une des deux sous préfecture de Corrèze, une ville dynamique à découvrir sans plus attendre. C’est aussi un point de départ idéal pour explorer les paysages pittoresques de la région, entre vallées verdoyantes et villages typiques.

    Château d’eau de Brive

    Nous commençons notre visite de la ville par le Château d’eau de Brive, un édifice emblématique qui se visite gratuitement pendant les horaires d’ouverture de l’Office du Tourisme.

    Mais est-ce un château d’eau ou un phare ?

    Le « Phare » de Brive, malgré son apparence, n’a jamais guidé de navires. En réalité, il s’agit d’un ancien château d’eau construit en 1834 pour approvisionner la ville en eau. Conçu par l’architecte M. Limousin, il allie utilité et symbolisme, inspiré par l’histoire préhistorique de la région, autrefois recouverte par la mer. Ce bâtiment imposant servait aussi de lieu de rassemblement pour les notables et de signal pour le marché de gros.

    Aujourd’hui, inscrit aux Monuments historiques, le « Phare » est un incontournable de Brive. Situé dans un jardin méditerranéen, il abrite l’office de tourisme. Il offre une vue panoramique sur la ville depuis sa tour accessible aux visiteurs. Le bâtiment, qui mesure 22,50 m de hauteur et possède 98 marches pour accéder au sommet, est ouvert gratuitement pendant les horaires d’ouverture de l’office de tourisme. Une visite idéale lors de votre passage, notamment un samedi, pour profiter de l’ambiance du marché briviste !

    Passage du Sanglier

    A l’angle du Boulevard Général Koenig et de la Rue Toulzac, il y a plus d’un siècle, les sangliers faisaient déjà parler d’eux à Brive, en Corrèze. En 1921, un sanglier, poursuivi par des chasseurs, s’est aventuré en ville et a défoncé la vitrine d’une chemiserie, un incident qui est resté dans les mémoires. Deux plaques marquent aujourd’hui le passage de l’animal, et la boutique s’est appelée « Au sanglier » par la suite. Une histoire que les guides locaux aiment raconter lors des visites de la ville.

    Plus tard, dans les années 1930, un autre sanglier se rendait à des banquets au restaurant La Truffe noire, où il circulait entre les tables avant de finir à la rôtisserie. Aujourd’hui, son blason orne encore le restaurant, rappelant cette époque insolite où le sanglier était un invité d’honneur.

    Nous visitons Brives durant une fin de journée ensoleillée du mois de septembre, offrant une agréable et chaleureuse lumière dorée sur la ville. Son centre historique est majoritairement piéton, cela rend la visite et les flâneries très agréables.

    Place du 15 Août 1944

    Quand on l’attaque, la Gaillarde contre-attaque ! C’est à ce moment que le nom de « gaillarde » a été remis au goût du jour. Quelques siècles plus tôt, le roi d’Angleterre qualifiait déjà Brive ainsi. La raison ? Brive était ceinturée de remparts et pouvait donc se défendre toute seule.

    Quelques siècles plus tard, durant la Seconde Guerre mondiale, Brive fut la première ville de France à se libérer par ses propres moyens.

    Grand hôtel de Bordeaux

    Cette ancienne auberge a accueilli de nombreuses têtes couronnées : le pape Pie VII en 1814, le roi d’Espagne Ferdinand VII, la duchesse d’Angoulême et son mari le duc… Fondé au XIXe siècle, cet endroit témoigne de l’élégance et du raffinement de l’époque. Avec son architecture classique et ses intérieurs somptueux, il offre un cadre luxueux et accueillant pour les voyageurs.

    Cinéma Rex

    Le Cinéma Rex de Brive-la-Gaillarde est un lieu culturel emblématique, construit en 1932. Il propose une programmation variée avec des films nouveaux et classiques, ainsi que des événements culturels et des festivals. C’est un endroit incontournable pour les amateurs de cinéma et les passionnés de culture.

    Avec une architecture de luxe des Années folles, le Rex est le premier cinéma parlant de l’histoire de la ville. Le cinéma est un loisir premier des Français en cette période. L’architecte C. Villeras assume le style Art déco et le grand bâtiment « à quai » en 1958. Sous nom, le « Rex », s’inscrit dans la ligne des grands cinémas parisiens comme le « Grand Rex » ouvert à Paris en 1932. Une modernité bienvenue pour les Brivistes qui fréquentent assidûment le nouvel établissement accessible par une allée paysagère et illuminée aujourd’hui disparue. Depuis 2016, le cinéma est un service public municipal et la salle enrichit sa programmation avec des actions d’éducation à l’image et sensibilise la jeune génération aux regards singuliers du 7ème Art.

    Rue de la République

    Un clin d’œil à la préhistoire en plein centre-ville : Cette fresque gigantesque transporte les passants au cœur de la vallée de la Vézère, célèbre pour ses nombreuses grottes ornées. C’est une façon originale et ludique de (re)découvrir notre histoire.
    Une œuvre collaborative : Réalisée par les artistes Sismik et Azot, cette fresque est le fruit d’un travail minutieux et d’une véritable passion pour l’art préhistorique.
    Un hommage à la grotte de Lascaux : L’une des particularités de cette fresque est qu’elle s’inspire directement d’une photographie prise à l’entrée de la grotte de Lascaux. C’est un clin d’œil évident à cette découverte archéologique majeure.
    Une fresque qui suscite la curiosité : En plus d’être esthétiquement réussie, cette fresque a pour vocation de susciter la curiosité des passants et de les inciter à en apprendre davantage sur la préhistoire.

    Fontaine Bourzat (Saint-Martin)

    Au cœur de Brive, la fontaine Bourzat se distingue comme un hommage à Pierre-Siméon Bourzat, figure marquante du XIXe siècle et défenseur des idéaux républicains. Cet édifice néoclassique, surmonté d’un buste réaliste de Bourzat, reflète la détermination et les combats de cet homme politique pour la liberté et l’égalité.

    Bourzat, en raison de la boue, comme c’était son habitude, portait des sabots. Qui prendreait Bourzat pour un paysan se tromperait : c’est un bénédictin Bourzat. Imagination méridionale, intelligence vive, fine lettrée, ornée dans sa tête de l’Encyclopédie et des sabots à ses pieds : pourquoi pas ? Il est esxprit et peuple.

    Victor Hugo

    Autour du buste, des inscriptions gravées relatent les moments clés de sa vie, ancrant cet espace dans l’histoire de la République française. Bien plus qu’un simple élément du paysage urbain, la fontaine Bourzat est un lieu de mémoire, rappelant les luttes et les aspirations des générations passées.

    Collégiale Saint-Martin de Brive-la-Gaillarde

    La collégiale Saint-Martin de Brive est un édifice religieux emblématique construit au XIIe siècle à Brive-la-Gaillarde, place Charles-de-Gaulle, dans le Limousin. Elle est classée au titre des monuments historiques en 1862 et offre un cadre spirituel et historique unique. La collégiale Saint-Martin est un lieu de culte important pour la communauté locale et un site incontournable pour les amateurs d’art et d’histoire. Elle a été construite au haut Moyen Âge, sur une petite butte, à l’emplacement du tombeau de saint Martin l’Espagnol2, martyrisé et mort à Brive. Le premier édifice est mentionné par Grégoire de Tours. Les fouilles ont permis de trouver des vestiges de la chapelle primitive et une crypte archéologique avec des éléments de nécropole mérovingienne. La collégiale a été agrandie au XIe siècle et gérée par un collège de chanoines qui ont adopté la règle de saint Augustin. Les statuts et les biens du prieuré sont confirmés par le pape Eugène III, puis par le pape Innocent III et en 1231 par le pape Grégoire IX. Cependant, les chanoines ont abandonné la vie commune en 1574 et ont assuré le service divin jusqu’à la deuxième moitié du XVIIIe siècle. Le cloître a été détruit en 1764 et les bâtiments conventuels acquis par la ville et détruits en 1835. L’église est devenue église paroissiale et a été classée monument historique en 1862.

    Place Charles de Gaulle

    La Place Charles de Gaulle de Brive-la-Gaillarde est entourée de bâtiments historiques et de commerces, elle offre un cadre animé et convivial. On y retrouve régulièrement des événements culturels, des marchés et des manifestations, contribuant ainsi à la vie dynamique et culturelle de Brive-la-Gaillarde.

    Archives municipales

    La maison Cavaignac est un bâtiment classé monument historique depuis 1927. L’édifice a été construit au XIVe siècle et a été utilisé comme couvent de Clarisses, puis comme lieu d’enseignement pour les séminaires et le musée municipal. L’ancien parloir a été démoli en 1897 et l’escalier du XVIIe siècle a été détruit lors de la transformation de l’appartement en 1983-1984. Le bâtiment actuel est le résultat de plusieurs phases de construction et de modification au fil des siècles.

    Conservatoire de Brive

    Le Conservatoire de Brive-la-Gaillarde est une institution culturelle et éducative située Rue Dr Massenat. Fondé pour promouvoir l’enseignement des arts, il offre une large gamme de cours en musique, danse et théâtre. Le conservatoire accueille des élèves de tous âges et de tous niveaux, leur permettant de développer leurs talents artistiques dans un cadre professionnel et stimulant. Il organise également des concerts, des spectacles et des événements culturels, contribuant ainsi à la vie artistique et culturelle dynamique de Brive-la-Gaillarde.

    Musée Labenche

    Le musée Labenche, également appelé musée d’art et d’histoire de Brive-la-Gaillarde, est un musée situé dans l’hôtel Labenche, classé monument historique depuis 1886, il a été acheté par la ville en 1906. Le musée a été fondé en 1879 et a ouvert ses portes en 1883 dans l’ancien couvent des Clarisses. Et c’est en 1978 qu’il a été décidé de transférer le musée à l’hôtel Labenche après une restauration du bâtiment. Le musée abrite une collection pluridisciplinaire avec des collections archéologiques, beaux-arts, numismatiques et ethnographiques. Il possède également une collection unique en France de dix pièces de tapisserie réalisées par la manufacture royale de Mortlake.

    Palais de Justice

    Construit au XIXe siècle, ce bâtiment imposant est un exemple remarquable de l’architecture néoclassique. Le Palais de Justice abrite les principales institutions judiciaires de la ville, telles que le tribunal de grande instance et le tribunal de commerce.

    Square Germain Auboiroux et Square Charles Boudy

    Étonnant ces arbres n’est-ce pas ? Ils ont retrouvés une seconde vie grâce à trois grimpeurs élagueurs municipaux qui ont sculpté leurs troncs. Ne te fait-il pas penser à une main venue de l’espace ?

    Place du Civoire

    Sur le chemin du parking, nous passons pas cette jolie et adorable petite place. La place du Civoire et des Patriotes Martyrs, l’une des plus anciennes de Brive, est un lieu chargé d’histoire. Elle rend hommage au rôle historique de la ville qui, pour rappel, est la première de France à s’être libérée par ses propres moyens de l’occupant nazi pendant la Seconde Guerre mondiale.

    En 2005, cette place a été réhabilitée pour retrouver son charme d’antan. Jadis transformée en parking, elle a été débarrassée des voitures pour redonner vie à son caractère historique. Une fontaine a été réinstallée, rappelant l’époque où les animaux des foires, qui se tenaient à proximité de l’église, venaient y boire. Ce retour aux sources redonne à la place son authenticité et son atmosphère conviviale.

    Le site a également été embelli de chênes verts et d’un sol en granit local, un clin d’œil à la richesse naturelle de la Corrèze. Des marches, conçues comme des gradins, offrent une ouverture accueillante sur la rue Toulzac et invitent à la flânerie ou à un moment de détente. Aujourd’hui, cette place incarne un équilibre parfait entre mémoire historique et modernité conviviale, en plein cœur de la ville.

  • Anvers

    Anvers

    Hallo !

    Nous partons un weekend dans la capitale du diamant, à manger des frites et profiter du superbe patrimoine dont regorge la ville. Un régal pour les yeux et pour les papilles !

    A mon papa, en souvenir d’un superbe weekend.

    Hello! Ce weekend je pars avec mon père à la découverte de la ville d’Anvers, faire le plein de frites et de bières. 😁 C’est une ville magnifique, à l’histoire riche et fascinante. Il y a tellement de choses à voir et à faire qu’il est difficile de savoir par où commencer.

    C’est après 3 h 30 de route que nous posons les valises à l’hôtel Prizeotel. C’est un établissement agréable, mais c’est son emplacement qui nous a décidés. À mi-chemin entre le centre-ville historique et le port d’Anvers, c’est un excellent point de départ pour découvrir la ville à pieds tout en pouvant laisser la voiture à proximité.

    Béguinage d’Anvers
    Begijnhof

    On commence notre balade par le Béguinage d’Anvers. C’est un ensemble de maisons et de jardins moyenâgeux, fondé au XIIIe siècle par un groupe de femmes célibataires qui souhaitaient vivre une vie religieuse sans faire vœu. Cette communauté autonome, disposait de ses propres règles et ses propres institutions ou les béguines se consacraient à la prière, à la charité et au travail manuel. L’endroit atteint son apogée au cours du XVIIe et comptait pas moins de 1 000 béguines, faisant d’elle une des plus importantes communauté d’Europe. Bien que le Béguinage a progressivement été dépeuplé durant les XVIIIe et XIXe siècles, puis partiellement endommagé lors de la Seconde Guerre mondiale, il reste aujourd’hui un coin calme et agréable, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO.

    Opéra flamand

    Opera Antwerpen

    Un peu plus loin nous arrivons devant cette imposante façade néo-baroque entourée de bâtiments modernes. L’opéra royal flamand d’Anvers, devenu l’Opéra Flamand par la suite, a été construit en 1907 par l’architecte Joseph Van Campen. Aujourd’hui encore, une grande variété d’opéras, de ballets et de concerts y sont représentés. Bien qu’il joue un rôle central pour la formation des jeunes artistes, l’opéra a accueilli de nombreux artistes de renom au cours de son histoire, dont Maria Callas, Luciano Pavarotti et Plácido Domingo. Il a également été le lieu de premières mondiales importantes, comme Lulu d’Alban Berg en 1937.

    À deux pas de l’opéra, au croisement de Leysstraat (qui devient Meir), De Keyserlei (qui en est la continuité) et Frankrijklei, on se retrouve au centre d’une multitude de jolis bâtiments à l’architecture caractéristique, dont la gare et son immense portail.

    Meir

    On passe par Leysstraat ou les magasins commencent à se faire nombreux. Dans sa continuité, le Meir est la rue commerçante d’Anvers la plus réputée. C’est aussi la seconde plus importante du pays ! L’envie n’est pas au shopping, toutefois le cadre est très agréable, les enseignes s’y trouvant occupent d’anciens bâtiments donnant un charme certain à l’allée.

    En s’enfonçant un peu dans la rue, on découvre qu’il est possible d’entrer dans la cour d’un palais. Ce n’est pas n’importe lequel puisqu’il a été autrefois la propriété d’importants dirigeants tels que Napoléon Bonaparte, Guillaume 1er des Pays-Bas et la famille royale belge. Son histoire est riche et plutôt bien documentée. Il d’abord commandé en 1745 par Johan Alexander Van Susteren, un marchand fortuné, il a été conçu par l’architecte Jan-Peter Van Baurscheit II dans le style rococo. Puis le palais a été vendu à Napoléon Bonaparte en 1811 c’est ce dernier qui le fit rénover et meubler dans le style Empire. Guillaume Ier, roi des Pays-Bas l’a racheté après la défaite de Napoléon et s’en servit comme résidence pour sa famille et ses invités. En 1830, après que la Belgique soit devenue indépendante des Pays-Bas, l’édifice était occasionnellement utilisé par la famille royale belge et était en grande partie vide. Puis en 1969, le palais a été vendu au gouvernement belge qui s’est chargé de sa restauration et l’a ouvert au public. Le palais accueille désormais une grande variété d’évènements, notamment des concerts, des expositions et des conférences.

    Rubenshuis

    En passant devant l’ancienne demeure et atelier de Peter Paul Rubens, on peut apercevoir cette jolie façade édifiée en 1610. Il y vécut avec son épouse Isabella Brant jusqu’à sa mort en 1640. Aujourd’hui transformé en musée, il abrite une importante collection d’œuvres de Rubens, considéré comme l’un des plus grands peintres baroques d’Europe, ainsi que d’autres artistes du même mouvement. Toutefois, la bâtisse est actuellement en travaux et ne rouvrira qu’en 2027, pour les festivités du 450e anniversaire de Rubens.

    Mitraillette

    L’heure du déjeuner (ou du dîner en Belge) est l’occasion de partager une bonne mitraillette. Ce plat typique du pays au drôle de nom, est des plus réconfortant : dans une demi-baguette ouverte on retrouve de la viande chaude (parfois froide), des frites (en quantité généreuse) et une des nombreuses sauces. Une fois tout ça terminé, vous aurez assez de force pour… faire la sieste ! Mais ce n’est pas le programme, alors en route.

    Graanmarkt

    Non loin de l’effervescence de Meir se trouve cette charmante petite place, bordée de bistrots très fréquentés. Au centre, la statue de Victor Driessens rend hommage à un homme qui a beaucoup contribué à la vie culturelle d’Anvers. Cet acteur belge, né le 6 mai 1820 et mort le 4 avril 1885 à Anvers est considéré comme l’un des pères du théâtre flamand. Driessens a commencé sa carrière en 1845 au Théâtre Royal d’Anvers. Il a rapidement acquis une grande popularité auprès du public flamand, grâce à son talent de comédien et à son sens de l’humour. Il a joué dans de nombreux rôles, notamment dans des pièces de Molière, Shakespeare et Schiller. En 1860, il a fondé le Théâtre National flamand et l’a dirigé jusqu’à sa mort, expliquant la présence de sa statue ici même.

    Théâtre Bourla

    Bourlaschouwburg

    Il est davantage reconnaissable de ce côté. Le Théâtre, construit en 1834 par l’architecte Pierre Bruno Bourla, est le plus ancien théâtre d’opéra de Belgique. Avec une capacité de 1006 places, il a accueilli (et accueille toujours) de nombreuses productions.

    Lange Gasthuisstraat

    Jardin Botanique d’Anvers

    Plantentuin (Den Botaniek)

    Nous sommes mi-avril, il manque encore quelques feuilles aux arbres, mais les branches sont bourgeonnantes. Au Jardin Botanique d’Anvers, on retrouve une collection de plus de 10 000 espèces de plantes, dont des variétés tropicales, ou médicinales ainsi que des plantes menacées d’extinction. Et on peut facilement les identifier grâce à la présence de panonceaux à proximité. Cet écrin de verdure a été fondé en 1825 par la Société Royale d’Horticulture d’Anvers faisant de lui l’un des plus anciens jardins botaniques de Belgique.

    Place Leopoldplaats

    Dans le prolongement de la rue Leopoldstraat, dans laquelle se trouve le Jardin Botanique, nous retrouvons la place éponyme. Ici aussi se dressent de superbes bâtiments historiques dont l’architecture vaut le coup d’œil, dont le palais de la Banque Nationale. La place est également connue pour sa statue de Léopold Ier, le premier roi des Belges.

    Parc de la Ville
    Stadspark

    On traverse le boulevard Britselei, qui est l’axe sur lequel se trouve l’Opéra Flamand que nous avons vu plus tôt, pour faire un petit crochet par le Parc de la Ville.
    La saison n’est pas idéale pour apprécier ce vaste parc à sa juste valeur, mais cela ne nous empêche pas pour autant de découvrir ce qui s’y cache. 😊

    En chemin pour rejoindre notre prochain point, une demeure de style Art nouveau, nous empruntons la rue Justitiestraat, une parallèle beaucoup plus calme de Britselei. Dans cette petite il est impossible de passer à côté du Tribunal de Justice sans le remarquer, son architecture forte tranche avec les maisons de ville l’entourant.

    Het Bootje (le petit bateau)

    On traverse de nouveau le grand boulevard, qui se nomme maintenant Amerikalei pour rejoindre Schildersstraat, rue dans laquelle se trouve la magnifique maison Het Bootje. Bâtie par l’architecte Frans Smet-Verhas pour le constructeur naval Petrus Franciscus Roeis en 1901 dans un style typiquement Art nouveau, elle n’est pas sans rappeler les belles villas de Nancy. Puis Roeis dévoile « Les cinq continents » un ensemble de quatre bâtiments connexes, aussi commandés à Frans Smet-Verhas et demande également la modification des plans originaux afin d’incorporer une proue de bateau dans l’angle de l’immeuble, une allusion pas trop subtile à son commerce. Cet ensemble est riche en symbolisme, sa loggia possède cinq fenêtres, chacune représentant un des cinq continents, tandis qu’une petite terrasse entourée d’un balcon en fer pourvu des coups de foudre évoquant les tempêtes en mer.

    Peu de temps après sa construction, le bâtiment a été nommé officieusement « Hiet Bootje » (« Le petit bateau ») par les habitants d’Anvers.

    Musée Royal des Beaux-Arts d’Anvers

    Koninklijk Museum voor Schone Kunsten Antwerpen

    Nous n’avons pas loin à aller pour trouver le Musée royal des beaux-arts d’Anvers puisqu’il se situe aussi sur Schildersstraat. Fondé en 1810 , il est connu pour abriter une importante collection de peintures, sculptures, dessins, estampes, photographies et objets d’art décoratif. Parmi ses 20 000 œuvres d’art, on retrouve notamment des Rubens, Van Dyck, Bruegel l’Ancien, Bruegel le Jeune, Jordaens, Memling, Van Eyck et bien d’autres !

    Monument et statue de Lambermont
    Monument en Standbeeld Lambermont

    On emprunte la rue Leopold de Wael qui passe devant le Musée des Beaux-Arts jusqu’à la place Lambermont. La fontaine se trouvant en son centre est un monument de 1912 honorant la mémoire du baron Léopold de Lambermont, un diplomate belge qui a joué un rôle important dans la création du traité de Londres de 1864 et qui a libéré le cours inférieur de l’Escaut des droits de péage, participant ainsi au développement économique de la ville.

    Waterpoort

    Anvers est une ville portuaire et cela se ressent particulièrement dans son patrimoine. À 150 mètres de Lambermontplaats, nous arrivons au pied de la Porte d’Eau. Plus connu sous le nom de Waterpoort, ce bel arc a été façonné par Hubert Van den Eynde et Hans Van Mildert sur ordre du roi Philippe IV d’Espagne en 1624. La porte est constituée de deux tours reliées par un pont. Elle est décorée de sculptures représentant les armoiries de la ville d’Anvers et du roi Philippe IV. Elle était autrefois utilisée pour contrôler le trafic fluvial sur l’Escaut, elle fonctionnait comme un passage vers la rivière depuis l’enceinte fortifiée qui protégeait la ville d’Anvers. Les bateaux pouvaient accéder au Vlasmarkt par ce passage.

    De Gerlachekaai

    Un peu plus bas la vue sur l’Escaut offre un grand bol d’air frais et légèrement iodé, surprenant puisque nous sommes à presque 100 kilomètres de la Mer du Nord.

    Statue de Peter De Grote

    Nous voici rendus sur Kloosterstraat, où se trouve une belle statue de Peter De Grote sur une petite place arborée. Pierre Ier, plus connu sous le nom de Pierre le Grand (ou Peter De Grote en néerlandais), né le 30 mai 1672 à Moscou et mort le 28 janvier 1725 à Saint-Pétersbourg, devient tsar de Russie en 1682 et reçoit le titre d’empereur de toutes les Russies en 1721. En politique extérieure, Pierre se lance dans la longue Grande Guerre du Nord durant laquelle il est opposé à l’Empire suédois de Charles XII. Pierre se fait alors proclamer « grand », « père de la patrie » et « imperator ». Pierre joua ainsi un important rôle dans la construction d’un État russe moderne en déplaçant sa capitale de Moscou à Saint-Pétersbourg, ville qu’il fonda en 1703.

    Sur Oude Koornmarkt, plus précisément au numéro 58, nous découvrons par hasard cet antre d’artiste, la galerie Tentacoli, un univers fourni et original à explorer.

    Groenplaats

    En coupant par Zwaluwstraat, nous arrivons sur la « Place Verte » même si à vrai dire, en cette saison la place n’est pas très verte. Avant d’être le chaleureux lieu de vie que nous apprécions aujourd’hui, elle servit de cimetière du moyen-âge jusqu’au début du 19e ou elle fut transformée et inaugurée en 1805 en tant que Place Bonaparte (Bonaparteplein). Une dénomination qu’elle ne garda que 10 ans avant de prendre le nom que l’on connaît maintenant. Au centre se dresse une grande statue du célèbre peintre baroque Pierre Paul Rubens. Cette statue est idéalement située pour admirer les bâtiments nous entourant. Parmi eux se trouvent la cathédrale Notre-Dame et le Tribunal de Première Instance. Tant qu’à contempler cette place, nous en profitons pour le faire autour d’un verre. 😊

    Fritkot Max

    On est bien d’accord sur le fait qu’il commence à faire faim. Et ça tombe bien, le Fritkot Maxcse trouve à quelque pas de là ? C’est une des plus anciennes friteries de la ville qui sert et réchauffe l’estomac des badauds depuis 1842 ! Par chance il restait une table en extérieur (il n’y en a pas à l’intérieur) qui nous a permis de grignoter avec une vue sur la place et ce qui l’entoure.

    Anvers by night

    De nuit la ville se pare d’une belle lumière dorée, mettant davantage en perspective son remarquable patrimoine architectural. C’est un bonheur de s’y perdre, passant d’une petite rue cachée à une grande place, en croisant des fresques ou des bâtiments emblématiques, un moment très agréable. C’est en profitant de ce décor soyeux que nous rejoignons l’hôtel afin d’être en forme pour demain ! 😴

    Pages : 1 2 3

  • Grand Est

    Grand Est

    Bienvenue dans le Grand Est !

    Une magnifique région frontalière au Nord-Est de la France.

    Meurthe-et-Moselle

    Suivez nos balades dans le département de la Meurthe-et-Moselle

    Département 54

    La Meurthe-et-Moselle est un département français. Il fait partie de la région historique et culturelle de la Lorraine et appartient à la région administrative Grand Est. La préfecture du département est Nancy.
    LIRE LA SUITE

    Bas-Rhin

    Suivez nos balades dans le département du Bas-Rhin

    Département 67

    Le Bas-Rhin est un département français. C’est une circonscription administrative, territoire de compétence de services de l’État, dont la préfecture est située à Strasbourg.
    LIRE LA SUITE

    Haut-Rhin

    Suivez nos balades dans le département du Haut-Rhin

    Département 68

    Le Haut-Rhin est un département français. C’est une circonscription administrative, territoire de compétence de services de l’État, dont la préfecture est située à Colmar.
    LIRE LA SUITE
  • Prague

    Prague

    Dobrý den !

    Nous partons à la découverte express de Prague le temps d’un week-end d’hiver.
    Vous embarquez avec nous ?

    Se rendre à Prague depuis Paris

    1h40

    13h30

    1030 km

    Prague est la capitale de la République tchèque. Une destination connue pour son centre historique médiéval bien conservé, ses châteaux et ses superbes ponts. La ville est séparée en 22 quartiers dont certains sont particulièrement animés comme ceux de la Vieille-Ville (Staré Město), le quartier Juif (Josefov) ou Malá Strana. Il nous tarde de vous partager cette balade hivernale le temps d’un week-end.

    Prague 🇨🇿

    Prague-Václav-Havel (PRG)

    Hello!

    Nous partons de bonne heure en direction de Prague pour un week-end surprise organisé par @laure. Située au cœur de l’Europe centrale, la République Tchèque est un des 10 pays d’Europe ne disposant pas d’accès à la mer, mais elle se place parmi les destinations les plus prisées d’Europe. Dans sa globalité, Prague est un mélange harmonieux entre l’ancien et le nouveau, avec ses édifices baroques, ses églises romanes et ses bâtiments modernes. Mais c’est en flânant dans son quartier historique qu’il est possible de découvrir la majorité de ses points d’intérêt. La ville possède aussi une riche scène culturelle, avec de nombreux musées, galeries d’art et opéras. Que ce soit pour explorer son passé fascinant, se perdre dans ses ruelles médiévales ou simplement s’imprégner de son ambiance romantique, Prague ne manquera pas de captiver tous ceux qui s’y rendent.

    La République Tchèque est membre de l’Union Européenne depuis 2004, mais a fait le choix de conserver sa monnaie, la koruna česká. Retirer l’équivalent de 50 € au distributeur vous sortira un billet de 1000 couronnes ! Nous n’avons pas rencontré de difficultés à payer avec notre carte bancaire durant notre séjour. Avoir des espèces n’est donc pas une obligation.

    1,00

    23,78CZK

    Opéra d’État de Prague

    Státní Opera

    Une fois les sacs à dos déposés, nous dégainons notre téléphone pour rejoindre le premier point que nous avons repéré. C’est par l’Opéra d’État de Prague, également appelé Théâtre national, que nous commençons. C’est un bâtiment emblématique fondé en 1883 par l’Association allemande du théâtre, en réaction de la minorité allemande praguoise à l’inauguration du Théâtre national de Prague. L’édifice lui-même est un chef-d’œuvre architectural mêlant les styles néo-Renaissance et néo-classique. Actuellement, des opéras célèbres, ainsi que des pièces injustement méconnues ou inconnues en République tchèque y sont représentés, lui valant la réputation d’être l’une des meilleures scènes européennes.

    Musée national de Prague

    Národní Muzeum

    À deux pas de l’Opéra d’État, sur Wilsonova, se trouve le monumental Musée national qui surplombe la place Venceslas. Il est l’une des institutions culturelles les plus importantes de la République tchèque. Fondé en 1818, il abrite des collections variées couvrant l’histoire naturelle, l’archéologie, l’ethnographie et l’art. Il joue un rôle essentiel dans la préservation du patrimoine culturel tchèque et organise des événements, des expositions temporaires et des festivals afin de la partager le plus largement possible. Le bâtiment principal, de style néo-Renaissance, est d’une beauté renversante et est d’autant plus impressionnant en descendant la place.

    Place Wenceslas
    Václavské náměstí

    On continue notre chemin en descendant la Place Venceslas. À première vue, on n’en distingue pas le bout, avec ses 750 mètres de long et 60 mètres de large, elle impressionne par ses dimensions. Elle est entourée d’anciens bâtiments, de magasins et de restaurants, en s’y promenant un matin d’hiver, on pourrait s’y tromper : l’ambiance y est calme et paisible, mais c’est tout autre la nuit tombée. C’est un endroit qui a également une importance historique et culturelle significative, qui fut dans le passé, le théâtre d’événements politiques majeurs. La statue équestre de Saint Venceslas n’y trône pas par hasard.

    Passage Lucerna
    Pasáž Lucerna

    En descendant la place sur quelques centaines de mètres et en empruntant la rue Štěpánská, on arrive devant la discrète entrée du passage Lucerna, une charmante galerie de style Art déco datant du début 20e. On y retrouve des petites boutiques, un théâtre, mais aussi une des plus anciennes salles de cinéma d’Europe et l’immanquable statue de Václav Havel et son cheval à l’envers, symbole de la lutte pour la liberté. Ce n’était pas le cas lors de notre venue, mais le toit-terrasse du palais est accessible, offrant une vue imprenable sur Nové Město.

    Place Charles

    Au cœur du quartier de Nové Město, nous arrivons aux abords de la place Karlovo náměstí qui ressemble à un vaste parc. C’est ici qu’un joli bâtiment retient particulièrement notre regard : l’Hôtel de Ville de la ville Nouvelle. Éclairé par une chaude lumière hivernale, l’architecture de ce bâtiment en vaut le détour. Sa construction a été ordonnée par l’empereur Charles IV, en 1348 lors de la fondation de la Ville Nouvelle (Nové Město). Les anciennes salles accueillent aujourd’hui des événements culturels et mondains. La tour gothique, haute de près de 70 m, offre une vue magnifique sur la Ville Nouvelle et la place Charles, la plus grande de Prague.

    Cloître d’Emmaüs

    Emauzské opatství

    Plus bas, dans la continuité de la place Charles, se trouve le cloître d’Emmaüs, également connu sous le nom de Emauzské opatství. Fondée au XIVe siècle lors de la création de la Nouvelle-Ville, cette abbaye est sous l’Ordre de Sait Benoit. Sa double flèche a été érigée après la Seconde Guerre, à la suite des bombardements ennemis ayant eu raison de l’ancienne. Cette allure moderne et élancée permet ainsi de la démarquer des nombreux autres clochers de la ville. L’intérieur est tout aussi remarquable, les murs sont finement décorés et l’atmosphère est plutôt légère.

    Château de Vyšehrad

    Il faut environ vingt minutes de marche depuis le dernier point pour rejoindre le château de Vyšehrad, une forteresse historique située sur une colline au sud de la ville. Arrivant par le nord, nous y entrons par une porte qui semble toute petite comparer à l’immense mur de brique rouge dressé devant nous. Le patrimoine intra-muros est magnifiquement bien conservé et abrite des bâtiments tels que la basilique Saint-Pierre-et-Saint-Paul jouxtant de charmants jardins (aux arbres défeuillés vu la saison) et un large chemin de ronde permettant de profiter d’un panorama exceptionnel. Autre point d’intérêt de cette ville forte, son cimetière. Il y repose des personnalités importantes comme l’écrivain et poète Jan Neruda, l’astronome Zdeněk Kopal ou encore Milada Horáková, une femme politique dissidente, victime du régime communiste.

    Basilique Saints Pierre et Paul

    Bazilika svatého Petra a Pavla

    Collée au cimetière de Vyšehrad, la basilique Saints Pierre et Paul est un exemple architectural néo-gothique remarquable. Son histoire a commencé au 11e siècle lorsque le roi Vratislav II de Bohême a ordonné son édification. À l’origine, elle arborait un style roman, puis a été reconstruite dans un style gothique après l’important incendie de 1249. L’ouvrage a été endommagé à plusieurs reprises, notamment lors d’une inondation en 1890. Elle possède maintenant une façade élégante surmontée de deux flèches imposantes et identifiables des kilomètres aux alentours.
    L’intérieur impressionne tout autant avec ses trois nefs et sa tour de 82 mètres de haut qui surplombe le chœur. Sous la dalle en pierre polie par le temps se trouve une crypte qui abrite les sépultures de plusieurs personnalités historiques tchèques.

    On continue notre balade en longeant le chemin de ronde de la forteresse et profitant de la vue imprenable qu’elle offre sur la ville et le fleuve.

    Avant de ressortir par la porte Léopold, on passe devant la Rotonde Saint-Martin construite au 11e siècle et qui est le seul monument de Vyšehrad ayant conservé sa forme originale. C’est également la plus ancienne rotonde des trois que compte la ville.

    Quais Podolské et Rašinovo

    Nous voici redescendus de l’éperon rocheux sur lequel se dresse la forteresse, et longeons le quai Podolské qui devient quai Rašinovo au passage sous les ruines du bain de Libuse.

    Parc Zítkovy sady et Place Palacký

    Nous continuons de remonter les quais de la Vltava, jusqu’au parc Zítkovy sady. Ce n’est pas l’espace le plus verdoyant de Prague, mais il offre un joli point de vue sur le Cloître d’Emmaüs que nous avons vu un peu plus tôt dans la matinée. On y trouve également un imposant obélisque de 16 mètres de haut, honorant la mémoire de la Légion tchécoslovaque, une force de volontaires composée de Tchèques et de Slovaques combattant pendant la Première Guerre mondiale.
    La place Palacký et le monument à František Palacký partagent le même espace que le parc. L’ensemble a été inauguré en 1928 pour commémorer František Palacký, un historien et homme politique tchèque qui a joué un rôle important dans le mouvement national tchèque.

    Black Dog

    Gorazdova 357/1, 120 00 Nové Město, Tchéquie

    Pause dej ! Il est presque 13 heures et nos estomacs commencent à gargouiller. Ça tombe bien, une brasserie est sur le trottoir d’en face. Le burger n’est pas vraiment une spécialité du coin, mais ça fera amplement l’affaire. Et ce sera aussi l’occasion de se réchauffer un peu.

    Maison dansante
    Tančící dům

    La Maison dansante ! C’est un des bâtiments les plus connus de Prague, et même d’Europe. On doit son architecture audacieuse et innovante à Vlado Milunić et Frank Gehry. Ses deux tours inclinées qui s’entrelacent créent l’illusion d’un couple en train de danser. Sa construction a suscité des débats et des controverses, mais il est rapidement devenu une attraction. En haut s’y cache un café restaurant dont la terrasse panoramique offre une vue imprenable sur la Vltava.

    Pont de la Légion
    Most Legií

    À l’intersection suivante se trouve le Pont de la Légion, un ouvrage du 20e siècle qui tire, lui aussi, son nom de la Légion tchécoslovaque de la Première Guerre mondiale. Il représente l’histoire militaire tchèque et symbolise la lutte pour l’indépendance du pays. D’ici, la vue est bonne sur le Pont Charles et sa vieille tour, le Théâtre National, le château de Prague ainsi que les îles de Slovanský et de Střelecký.

    Colline de Petřín

    Bon, motivé ? On se prépare pour l’ascension des 318 mètres la colline de Petřín ! Oui, je suis d’accord, ce n’est pas grand-chose, mais ce qui nous intéresse avant tout, c’est ce qui se trouve à son sommet, vous verrez. 😉
    Petit à petit, le bruit et l’agitation de la ville se dissipent, laissant place au calme de la nature. On peut imaginer le bonheur que cela doit être en période estivale.

    Il est possible d’accéder au sommet par un funiculaire, mais nous préférons avant tout profiter de toutes ces belles choses.

    Nous voici au sommet. La colline est un labyrinthe parsemé de jardinets, de terrasses, de statues, etc. Il ne faut pas se tromper de chemin, sinon on a vite fait de redescendre. En haut se trouve l’Observatoire de Štefánik reconnaissable à ses trois grands dômes. Depuis 1928, il permet l’observation jour et nuit des étoiles, des galaxies, des planètes… Il est accessible au public (à l’exception d’un dôme réservé à la recherche scientifique).

    Petřín est également connue pour sa réplique de la Tour Eiffel, appelée la Tour de Petřín. C’est assez drôle de parcourir autant de kilomètres pour retrouver notre cher monument, en taille réduite ! Autre détail amusant sur cette tour, elle ne s’élève qu’à 58 mètres, mais compte tenu de la hauteur de la colline, son antenne culmine à la même hauteur que la Tour Eiffel ! Ils sont fort ces Tchèques.

    D’autres bâtiments partagent ce belvédère, dont l’église Saint-Laurent, un petit calvaire, un labyrinthe de miroirs…

    Église de l’Assomption de la Vierge Marie à Strahov

    Cette église à la particularité d’abriter l’une des plus importantes collections de livres du pays, mais il nous est difficile d’en profiter en raison de sa grande popularité.

    Sur les hauteurs du château, on peut profiter d’un des meilleurs points de vue sur Prague, avec en premier plan les coteaux viticoles, c’est superbe !

    Place Hradčany

    Restaurant Stará Praha

    11, Vítězná 530, Malá Strana, 150 00 Praha, Tchéquie

    Pour ce soir, nous avons trouvé ce restaurant, plutôt bien recommandé dans sa catégorie. Nous voulions en quelque sorte des spécialités locales et c’est sur le jambon à l’os que notre choix s’est porté. 😉

    Pont Charles
    Karlův most

    Pas question d’aller dormir de sitôt. Il fait nuit noire, mais en réalité il n’est pas encore 21 heures. Nous continuons notre balade par l’un des endroits les plus emblématiques de Prague : le Pont Charles. Cet ouvrage d’art construit au XIVe siècle sous le règne de Charles IV, d’où il tient son nom. Le pont est un exemple impressionnant de l’architecture gothique avec ses tours, et ses arcades élégantes. Il est orné de 30 statues de saints et de personnages religieux. Parmi les plus célèbres, on trouve la statue de Saint-Jean Népomucène, qui est censée porter chance si on la touche. En plus de son esthétique remarquable, une atmosphère vibrante y règne grâce aux nombreux artistes de rue, musiciens et marchands qui ajoutent du charme et de la vie au lieu.

    Horloge astronomique de Prague

    Pražský orloj

    Un peu comme le pont Charles, nous avions prévu de passer par l’horloge astronomique demain, mais il n’y avait que 500 mètres à parcourir… 😁 Inutile d’épiloguer sur sa renommée, cette horloge médiévale située sur la place de la Vieille Ville tient, elle aussi sa réputation à travers le monde, pour sa beauté et la complexité de son mécanisme. Elle date du XVe siècle et est l’une des plus anciennes horloges astronomiques encore en fonctionnement dans le monde. Elle se compose de plusieurs cadrans, dont le principal affiche l’heure (oui accessoirement !), les phases de la lune et les positions du soleil et des étoiles.

    Ce qui la rend unique, c’est le spectacle qui se déroule toutes les heures durant lequel des figurines mécaniques, y compris les Douze Apôtres, sortent de différentes fenêtres de l’horloge, offrant une performance théâtrale captivante.

    Outre ses captivants cadrans, elle offre une certaine richesse de détails sculptés, de motifs gothiques et de symboles représentant la vie, la mort et les différents aspects du temps. Elle est considérée comme un chef-d’œuvre de l’ingénierie médiévale et de l’art de la Renaissance.

    Après nous être volontairement égarés dans les ruelles de la vieille ville, en gardant le cap de l’hôtel, nous rentrons nous reposer afin d’entamer la prochaine journée avec énergie.

    Dobrou noc 😴

    Pages : 1 2

  • Chartres

    Chartres

    Bienvenue à Chartres, ville d’art et d’histoire, capitale des vitraux à moins de 100 kilomètres de Paris. Un endroit parfait pour passer une journée ou un weekend à flâner dans les rues pavées.

    Se rendre à Chartres depuis Paris

    0h55

    1h15

    86 km

    Monument des Aviateurs

    Hello! Rien de mieux que de faire un tour par le monument des aviateurs avant d’entrer dans le centre-ville historique de Chartres. En plus de vous offrir un point de vue dégagé sur la cathédrale, ce monument commémore les pilotes de l’Armée de l’Air française morts au cours de la Première Guerre mondiale. Cet avion de bronze, construit en 1928, représente un aviateur s’élevant dans les cieux, symbole de la bravoure et de l’esprit de sacrifice de ces héros.

    Porte Guillaume

    Une fois la voiture stationnée sur le Boulevard du Maréchal Foch, nous poursuivons à pied jusqu’à la Porte Guillaume qui est un des accès fortifiés du centre historique. Elle a été construite au 12e siècle et fait partie des remparts de la ville.

    Escalier de La Reine Berthe

    En bas de la rue des Écuyers est visible ce bel escalier en bois apparent. L’Escalier de la Reine Berthe date de la fin du 10e siècle et a été construit en l’honneur de la reine Berthe, épouse du roi Robert II de France. Il servait de passage sûr pour les voyageurs et les pèlerins se rendant à la cathédrale. Cet escalier est un des symboles de l’architecture médiévale de Chartres.

    Rue des Écuyers

    Nul besoin d’aller très loin depuis notre point précédent ! Datant du Moyen Âge, la Rue des Écuyers est considérée comme l’une des plus anciennes de la ville. Son nom fait référence aux cavaliers entraînés pour les tournois et les batailles, les écuyers. Cet endroit est également un bel exemple de l’architecture médiévale, avec ses maisons à colombages, ses bâtiments en pierre et leurs fenêtres en ogive, le sol pavé… Il ne faut pas hésiter à écarquiller les yeux et admirer tout ce qui nous entoure !

    Rue aux Çois

    Cette fois encore nous n’avons fait que quelques pas depuis le précédent point 😉, mais il y a tellement de belles choses à voir et à raconte ! La Rue aux Çois est une autre artère historique à l’architecture médiévale. Elle fut nommée ainsi d’après les charpentiers, qui y travaillaient et fabriquaient les structures en bois nécessaires pour les bâtiments. Prenez ce petit passage pour rejoindre la rue aux Juifs dans le calme et la verdure.

    Église Saint-Pierre

    Les Églises ne manquent pas à Chartres. Saint-Pierre est connue pour son architecture gothique exceptionnelle, avec ses arcs en ogive ainsi que 46 de ses vitraux classés aux monuments historiques faisant partie des plus beaux de France. Sa façade et sa tour nord datent approximativement des années 930 (non, je n’ai pas oublié de chiffre !). À l’intérieur, on peut admirer la haute nef claire, les chapelles latérales et les tombeaux des rois de France.

    Rue de la Foulerie — bords de l’Eure

    Ici, le fleuve est d’huile. Pour profiter des rives de l’Eure, on passe sur le Pont Saint-Hilaire puis prenons la rue de la Foulerie pour flâner au rythme des jolies bâtisses qui se reflètent dans l’eau. Un endroit calme et tranquille, même hors saison.

    Église catholique Saint-Aignan

    On vous avait dit que les églises ne manquaient pas. Environ 300 mètres séparent l’église Saint-Pierre de celle-ci. L’église de Saint-Aignan date du 12e siècle et a été construite en style roman, aux colonnes et chapiteaux sculptés. Elle a subi plusieurs rénovations à travers le temps, mais conserve toujours son charme médiéval et son histoire riche. L’intérieur est composé de nombreuses œuvres d’art et de sculptures, de vitraux colorés et d’un magnifique orgue.

    Marché aux Légumes

    En remontant la rue des Grenets puis la rue des Changes, on arrive sur la place Billard ou se tient la belle halle du Marché aux Légumes, un des plus anciens et des plus populaires de la ville. Le marché a lieu tous les jours, où l’on retrouve une grande variété de produits locaux et artisanaux, sauf le dimanche ou les étals de fruits et légumes laissent place aux objets d’antiquaires (comme aujourd’hui). 😊

    Cathédrale Notre-Dame de Chartres

    Le voici, le joyau de la ville ! La Cathédrale Notre-Dame de Chartres est une merveille, classée au Patrimoine mondial de l’UNESCO, considérée comme l’un des exemples les plus achevés de l’architecture gothique française. Ses vitraux figurent parmi les plus importants d’Europe couvrant une superficie totale de plus de 1000 mètres carrés ! Ils racontent des histoires bibliques, des scènes de la vie quotidienne et des portraits d’anges et de saints. À l’intérieur, se trouve le dessin d’un labyrinthe à même le sol de la nef, autrefois utilisé pour des pèlerinages, il est encore visible aujourd’hui, mais partiellement recouvert par les échafaudages des travaux. Un des éléments nous ayant le plus impressionnés est la clôture de Chœur, une œuvre réalisée en pierre se dressant à plus de 6 m de hauteur sur une longueur d’environ cent mètres composés d’une myriade de statues réparties en 40 groupes représentant chacun des évènements catholiques marquants.

    Galerie de Chartres – Ancienne chapelle Sainte-Foy

    Au fil des siècles, la chapelle Sainte-Foy a connu plusieurs transformations et est devenue la Galerie de Chartres. En passant à proximité, la curiosité nous a amenées à pousser la porte et la surprise fut amusante. Nous ne nous attendions pas à y trouver une salle d’enchère ! 😅

    Chemin de la mémoire

    En descendant l’esplanade de la Résistance, on emprunte le chemin de la mémoire. Un parcours parsemé de stèles, statues, plaques… toutes accompagnées de panonceaux explicatifs honorant la mémoire et la bravoure des grands Hommes qui se sont battus pour protéger et défendre notre pays. Ainsi on peut voir le glaive brisé de Jean Moulin, la stèle en hommage aux FFI et FTP fusillés d’Eure-et-Loir ou encore le Monument de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen. En bas de l’esplanade se trouve la Place du Châtelet, elle a été construite à l’emplacement de l’ancien château fort qui protégeait la ville au Moyen Âge. Aujourd’hui, elle est entourée de restaurants et de cafés, offrant, entre autres, une vue sur la Cathédrale.