Auteur/autrice : Pierre

  • La Roque Gageac

    La Roque Gageac

    Se rendre à la Roque Gageac depuis Paris

    5H20

    5H45

    542 km

    Voici l’un des plus jolis villages de Dordogne. Ses habitations sont accrochées aux falaises de la vallée de la Dordogne. Cette ancienne ville fortifiée était le lieu de repos privilégié des évêques de Sarlat. De nombreuses balades y sont possibles, une fois la voiture garée sur le grand parking (payant), nous avons suivi l’application Terra-Aventura pour découvrir les remparts et les petites ruelles escarpées du bourg.

    En fin d’après-midi, le soleil éclaire la haute falaise frangée de chênes verts et ses demeures aux toits de lauzes d’une chaleureuse lumière.

    Les glaces de L’Auberge des Platanes sont délicieuses et la terrasse offre un magnifique point de vue sur la Dordogne et ses Gabarres.

    Château de la Malartrie

    Cet imposant château est situé à Vezac, commune limitrophe de La Roque-Gageac. Fondé au 12e siècle, le site de la Malartrie était à l’origine un hôpital pour lépreux, mais il a subi de nombreux changements au gré des siècles. C’est à la fin du 19e que le Comte de Saint-Aulaire, ambassadeur de France en Angleterre, transforma le château dans le style renaissance qu’il arbore aujourd’hui. Pour anecdote, sa toiture a nécessité une colossale charpente pouvant ainsi supporter jusqu’à 500 kg au m².

    En continuant un peu après le château, le petit chemin, offre un splendide panorama sur le village.

    La visite des courtines est recommandée, la vue sur la vallée de la Dordogne est à couper le souffle.

    Le 17 janvier 1957, un pan de la falaise s’éboule sur une partie du village, tuant trois personnes en détruisant six maisons et une grange, coupant la route et terminant sa course dans la Dordogne. En 2007, une stèle et une plaque ont été implantées au pied de la falaise à la mémoire des victimes de 1957.

    Manoir de la Tarde

    Le chemin de gué passe par le corps de logis en équerre, et sa tour ronde. Des fenêtres à meneaux s’ouvrent dans la façade principale à pignon triangulaire. La tour ronde est couverte en lauze. L’édification de cette maison remonte au 15e siècle.

    La courtine se prolonge en un sentier menant dans la forêt. Les ruelles dorées laissent place à une verdoyante forêt à la vue toujours aussi chouette. Il ne faut pas hésiter à se retourner pour en admirer davantage.

    Retour au bourg, les ruelles sont calmes et très agréables.

    Le jardin exotique

    Si le paradis existait sur terre, c’est surement ce décor qu’il aurait choisi, H. Miller le dit, G Dorin le fit : Gérard Dorin 1935 – 2014 — Créateur du jardin.

    Depuis la route qui longe la Dordogne, il faut emprunter une petite ruelle où très vite palmiers, lauriers roses, bougainvilliers, mais aussi des cactus, des cocotiers, des bananiers… donnent le ton. Exposé plein sud, le village jouit d’un microclimat exceptionnel, la falaise renvoyant la nuit la chaleur emmagasinée le jour.

    Depuis la route qui longe la Dordogne, il faut emprunter une petite ruelle où très vite palmiers, lauriers roses, bougainvilliers, mais aussi des cactus, des cocotiers, des bananiers… donnent le ton. Exposé plein sud, le village jouit d’un microclimat exceptionnel, la falaise renvoyant la nuit la chaleur emmagasinée le jour.

    Un incroyable village, ressourçant, ou il fait bon s’y perdre.

  • Sainte-Foy-La-Grande

    Sainte-Foy-La-Grande

    Se rendre à Sainte-Foy-La-Grande depuis Paris

    5H50

    4H00

    615 km

    Sainte-Foy-La-Grande fait partie des 8 bastides de Gironde. C’est le frère de Saint Louis qui en ordonne en 1253 l’édification, aujourd’hui l’une des mieux conservée de France. Il est agréable d’emprunter ses ruelles, de flâner sur sa place à couverts.

    L’Office de tourisme abrite un musée d’archéologie locale. La ville a également consacré un musée de la batellerie, évoquant le commerce du vin transporté sur des gabarres et des couraux jusqu’à Libourne sur la Dordogne.

    Rue de la République

    Place Gambetta

    Vestiges Terrasse François Mitterrand

    Balade dans les rues

    Place de la Halle

    La Dordogne

  • Saint-Macaire

    Saint-Macaire

    Se rendre à Saint-Macaire depuis Paris

    5H45

    3H00

    625 km

    Cité médiévale

    Saint-Macaire était une des places fortes les plus importantes du 14e siècle. Ses relations avec l’Angleterre lui ont valu d’être inscrite au rang de « ville royale d’Angleterre » en 1341.

    C’est d’ailleurs Saint-Macaire, véritable cité marchande, qui avait le rôle de péage du vin également appelé le « privilège des vins ». Cette jolie cité du Sud-Gironde est aujourd’hui un village où il fait bon vivre et se balader ! Un conseil, n’hésitez pas à vous perdre dans le dédale de ruelles que compose la ville, sa taille humaine permet de s’y retrouver facilement.

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    Côtes de Bordeaux Saint-Macaire

    L’activité viticole est la principale activité agricole de la commune. Il y est produit du vin blanc moelleux d’appellation contrôlée « Côtes de Bordeaux Saint-Macaire ».

    Place Mercadiou

    La place centrale de Saint-Macaire est entourée de maisons à arcades, ce qui lui donne un charme certain. En admirant les façades et les maisons, il est possible de remarquer quelques détails rappelant l’époque médiévale.

    Le prieuré de Saint-Macaire

    Le prieuré est constitué de l’église Saint-Sauveur ainsi que des vestiges du cloître le jouxtant. L’église est aussi central qu’incontournable dans la cité. En y regardant le plan de Saint-Macaire, il est facile d’observer que la vieille ville a été édifiée en demi-cercle autour du prieuré.

    L’église Saint Sauveur se trouve sur le Chemin de Saint Jacques de Compostelle et fait parti des plus importantes églises romanes en Gironde. Rebâtie au 12ème siècle sur les ruines du sanctuaire précédent, c’est en fait la 3ème version du monument qu’il est désormais possible de visiter. Si l’extérieur est magnifique avec son portail d’entrée du 13ème siècle, ce qui se cache à l’intérieur l’est tout autant.

    Un passage (secret) se trouvant à droite de l’église et du prieuré vous mène sur la plaine de la Garonne, en contrebas des fortifications de la ville.

    Rue de l’Amiral Courbet

    N’hésitez pas à descendre la Rue de l’Amiral Courbet, elle regorge d’antiques plaques et ferronneries, de quoi changer de siècle en l’espace de quelques centaines de mètres.

    Grange sur pilotis

    Depuis la place Randesse, en bas de la rue de l’Amiral Courbet, il est possible d’apercevoir un peu plus loin un étonnante construction. Cette grange sur pilotis, fraichement restaurée, date du 19ème siècle. Elle servait de garde manger tout en se parant des crues de la Garonne.

  • La Dune du Pilat

    La Dune du Pilat

    Se rendre à La Teste-de-Buch depuis Paris

    6H00

    3H00

    640 km

    La Dune du Pilat

    Il s’agit de la plus grande dune d’Europe. 106 m de haut, 3 km de long… et des millions de m³ de sable fin ! Une Dune toujours en mouvement, recouvrant peu à peu le massif forestier des Landes de Gascogne. À son sommet, on peut profiter de son magnifique panorama sur la côte d’Argent à l’entrée du bassin d’Arcachon. Au pied de la dune, un parking payant permet de s’y garer facilement.

  • Le bassin d’Arcachon

    Le bassin d’Arcachon

    Se rendre à Arcachon depuis Paris

    6H05

    3H00

    650 km

    La station balnéaire d’Arcachon est une destination côtière très populaire. Elle se trouve être la ville la plus importante du bassin éponyme. Se promener le long de la côté, est agréable et n’est pas sans rappeler celle des grandes villes Normandes.

  • Libourne

    Libourne

    Se rendre à Libourne depuis Paris

    5H30

    4H30

    583 km

    Église Saint-Jean-Baptiste

    L’église Saint-Jean Baptiste telle qu’elle apparaît dans son architecture actuelle n’est pas une église très ancienne. Les nombreuses transformations et aménagements successifs au cours des âges en ont fait cependant le bel édifice actuel

    Le clocher actuel a été construit de 1855 à 1859. Les nouvelles cloches pèsent respectivement 3.5 tonnes, 2 tonnes, 1.05 tonne, 420 kilos et 250 kilos.

    Place Abel Surchamp

    Cette place fait partie des huit bastides de Gironde. On y retrouve de nombreux commerces, logés sous les arcades, ainsi que son hôtel-de-ville, surmonté d’une imposante tour horloge. Abel Surchamp, qui a donné son nom à la place, fut le maire de la ville en 1882.

    Quai Souchet

    La Tour du Grand Port est l’une des tours de défense d’une ancienne porte ouverte dans le mur d’enceinte de la ville. Les travaux de fortifications de Libourne prirent leur plus grand développement sous le règne d’Edouard III. L’enceinte fortifiée fut commencée en 1281 et terminée en 1341. Ces remparts, flanqués de tours, étaient percés de huit portes dont les quatre principales s’ouvraient aux extrémités des deux grands axes de la ville. La porte du Grand Port, dont la construction remonte au 14e siècle, portait le nom de Porte Richard en l’honneur d’un fils du Prince Noir né à Bordeaux en 1366. Elle s’ouvre entre deux hautes tours rondes : la tour Richard et la tour Barrée. De la porte elle-même subsiste encore des restes importants. Elle formait un large couloir ogival muni de tous les moyens de défense. Seule de toutes les portes de l’enceinte, elle possédait un guichet s’ouvrant la nuit.

    Il faut emprunter la petite Rue des Chais pour passer sous la porte et regagner le Quai Souchet.

    En continuant sur fronton, on peut voir l’Isle se jeter dans la Dordogne d’un côté, ainsi que le magnifique pont de pierre de l’autre.

  • Oradour-sur-Glane

    Oradour-sur-Glane

    Se rendre à Oradour-sur-Glane depuis Paris

    3H55

    4H55

    405 km

    La route entre Niort, notre point de départ, et Limoges n’est pas des plus confortable mais a le mérite d’offre de jolis paysages mystérieux.

    Le Village Martyr

    Avant d’arriver à Limoges, une étape inévitable à titre commémoratif, le village martyr d’Oradour-sur-Glane. Il est resté tel qu’il l’était au lendemain du massacre du 10 juin 1944 ou 642 habitants périrent sous les bombardements allemands. La visite se déroule dans une discrétion sans mesure, l’ambiance est morose et des plaques ornent les murs pour vous rappeler combien cette journée a été meurtrière.

    Nouvelle ville

    Nouvelle église Saint-Martin d’Oradour-sur-Glane

    Première pierre de la reconstruction

     » Ici fut posée la première pierre de la reconstruction du bourg d’Oradour-sur-Glane par Monsieur Vincent Auriol, Président de la République Française. Le 10 juin 1947 « 

  • Saint Cybardeaux

    Saint Cybardeaux

    Se rendre à Saint Cybardeaux depuis Paris

    4H25

    448 km

    Théâtre gallo-romain des Bouchauds

    À environ 30 minutes d’Angoulême se trouve la butte des Bouchauds qui surplombe la campagne rouillacaise. Elle est connue pour renfermer un riche patrimoine gallo-romain. Adossé à une colline boisée, le théâtre qu’elle abrite est l’un des plus importants de France de par son diamètre. Il pouvait accueillir jusqu’à 7 000 spectateurs !

  • Angoulême

    Angoulême

    Se rendre à Angoulême depuis Paris

    4H20

    2H10

    447 km

    Capitale mondiale de la bande dessinée

    Cette jolie ville escarpée surplombe la Charente du haut de ses remparts. Ses hauts clochers percent les toits de tuiles roses, une ville colorée à l’ambiance agréable. Angoulême se présente comme la capitale de la BD avec de nombreuses bulles faisant office de plaques de rues et aux murs peints. Nous avons utilisé une nouvelle fois l’application Terra Aventura pour découvrir ses grandes fresques, statues et monuments. Il est plutôt facile de se garer au parking des halles, en haut de la ville, d’autant que c’est gratuit.

    Les plaques de rue vous mettront rapidement dans l’ambiance de la ville.

    Festival international de la bande dessinée d’Angoulême

    Il a lieu tous les ans en janvier depuis 1974 et associe expositions, débats, rencontres et nombreuses séances de dédicace, les principaux auteurs francophones étant présents. De nombreux prix y sont décernés, dont le grand prix de la ville d’Angoulême, qui récompense un auteur pour l’ensemble de son œuvre, et le Fauve d’or, récompensant un album paru l’année précédente.

    Hôtel de ville d’Angoulême

    Cet édifice, au cœur d’Angoulême, autrefois château et résidence comtale fut transformé en mairie de 1858 à 1869 par l’architecte Paul Abadie fils, l’architecte du Sacré-Coeur de Paris, dans un style gothico-Renaissance.
    Ce dernier n’a conservé que deux tours de l’ancien château, le donjon polygonal édifié par les Lusignan aux 13e et 14e siècles, et la tour ronde aussi appelée tour des Valois du XVe siècle où serait née, en 1492, Marguerite d’Angoulême, sœur de François 1er.

    Théâtre d’Angoulême

    C’est en continuant Place New-York que l’on trouve le théâtre d’Angoulême. Il s’agit d’une scène nationale qui permet à tous, petits et grands, de découvrir chaque année un riche panel de spectacles, du classique à la création contemporaine. Chaque saison le théâtre accueille plus de 50 000 spectateurs et propose près de 200 représentations dans toutes les disciplines : théâtre, musique, danse, arts de la piste…

    Statue Carnot

    Ce monument est à la mémoire de Marie François Sadi Carnot, 5ème président de la République Française, dont la famille maternelle était originaire de Charente.

    Cathédrale Saint-Pierre d’Angoulême

    Construite au 12e siècle, cette cathédrale de 60 m de hauteur est pour le moins imposante. L’intérieur en vaut également le coup d’œil.

    Il faut parcourir les rues de la ville pour y apprécier les nombreuses œuvres recouvrant les murs.

  • Domaine de la Roche Courbon

    Domaine de la Roche Courbon

    Se rendre à Saint Porchaire depuis Paris

    4H30

    5h40

    480 km

    Château de la Roche Courbon

    Autour de 1475, Jehan II de Latour fait construire une forteresse composée de deux corps de logis, avec quatre puissantes tours et un donjon massif. Ce château fort, construit en forme de triangle sur un éperon rocheux, est naturellement défendu par le marais. Au nord, en avancée, la tour de la Fuye monte la garde.

    Les extérieurs

    L’intérieur

    En 1603, Jacques de Courbon, ayant épousé Jeanne de Gombaud en 1595, libère totalement Romette d’une indivision de cent treize ans. C’est alors qu’accordant les vocables de La Roche et de Courbon, apparaît La Roche-Courbon qui sera désormais le nom du lieu. C’est au 17e siècle que le petit-fils de Jacques de Courbon transforme le château tel qu’il se trouve être actuellement.

    Les grottes de La Roche-Courbon

    Il faut s’éloigner du château en marchant quelques minutes pour accéder à un vaste réseau de grottes aux monumentales entrées. C’est là que s’installèrent, successivement, les hommes des époques moustériennes (120 000 ans), aurignaciennes ( 40 000 ans) et magdaléniennes (10 000 ans).

    Les fouilles pratiquées ont permis de retrouver, dans une couche aurignacienne des grottes, le squelette d’un homme logiquement daté de cette époque ; mais des analyses récentes l’ont considérablement rajeuni puisqu’il a pu être précisé que cet homme est mort aux environs de l’an zéro de notre ère. Lui aussi est présenté dans le musée. Il est la charnière entre la Préhistoire et l’Histoire Un important mobilier de ces populations y a été trouvé.

    Comptez environ 12,50€ par adulte pour la visite du château et des jardins

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