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Auteur/autrice : Pierre

  • Strasbourg

    Strasbourg

    Se rendre à Strasbourg depuis Paris

    4H25

    1H46

    485 km

    Strasbourg

    Hello ! Bienvenue à Strasbourg, la capitale Alsacienne 😊 Située dans l’Est, à proximité immédiate de la frontière Allemande, elle est l’une des vingt et une métropoles françaises. Sa position internationale lui confère l’honneur d’accueillir le siège du Conseil de l’Europe et de la Cour Européenne des Droits de l’Homme. Strasbourg est une ville très cosmopolite, avec une forte influence germanique et une longue tradition de tolérance et de dialogue entre les cultures. La ville est connue pour son centre-ville historique, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, avec de nombreux bâtiments médiévaux et Renaissance. Elle est également réputée pour sa gastronomie, avec des spécialités comme la choucroute, le pain d’épices et les bretzels ! Vous l’avez compris, il s’agit d’un endroit idéal pour changer d’air durant un weekend (ou plus !)

    🧑‍✈️

    *Pour nous y rendre, nous avons choisi le train. Je vous passe les discours écologiques autour de ce moyen de transport, mais nous avons toujours privilégié ce mode de déplacement quand les conditions les permettent. D’une part, cela occasionne bien moins de fatigue et de stress, mais surtout les distances sont parcourues plus rapidement. Toutefois, il nous arrive parfois de voyager en voiture ou en avion lorsque les contraintes du séjour ne correspondent pas à celle du train.

    Pour cette fois, nous avons eu la chance de pouvoir relier Colmar (ou nous étions précédemment) à Strasbourg en wagon compartimenté, petit côté Hogwarts Express.

    Ponts Couverts de Strasbourg

    En sortant de la gare, nous prenons la direction du quartier de la Petite France et des Ponts Couverts. C’est un ensemble de trois ponts construits sur le bras de l’Ill, le fleuve qui traverse la cité. Les Ponts Couverts comptent parmi les symboles les plus connus de Strasbourg, avec leur architecture médiévale et leurs tourelles qui les font ressembler à des châteaux. C’est un lieu de passage important de la ville, avec de nombreuses boutiques et restaurants.

    Barrage Vauban

    Juste en face des Ponts Couverts siège un ouvrage d’art remarquable, le Barrage Vauban. Sa structure en maçonnerie et ses cinq écluses enjambent, elle aussi le bras de l’Ill. Cet agréable espace de promenade sert avant tout à protéger la ville des inondations. Il ne faut pas hésiter à y entrer librement et emprunter les escaliers se trouvant à l’intérieur, ils donnent accès au toit-terrasse qui dispose d’une des plus belles vues sur la ville et sur le fleuve.

    La Petite France

    La Petite France c’est le quartier historique de Strasbourg, situé au bord de l’Ill, non loin des Ponts Couverts et Barrages Vauban. C’est assurément le coin le plus charmant et pittoresque, avec ses nombreuses maisons à colombages et petits canaux sinueux. C’est sur l’un deux que se trouve l’écluse A, l’une des plus utilisées de France, érigée en 1765. Sa particularité ? Ne pouvoir être franchie que dans le sens aval. À la fin du 19e siècle, l’écluse s’est dotée d’une passerelle de 31 m pour permettre l’accès des piétons entre l’écluse et la rive gauche, ce que nous allons essayer de ce pas !

    La Passerelle des Anciennes-Glacières

    On se croirait à la montagne, sur les rives d’une descente d’eau vive ! La passerelle des Anciennes-Glacières passe au-dessus des remous de l’Ill et relie les quartiers de l’Étoile et de la Petite France. Cet lieu atypique offre une belle vue sur la ville et sur le fleuve, avec de nombreux endroits pour s’asseoir et profiter du paysage.

    Place Gutenberg

    Après être passé par la rue de la Monnaie et la rue des Serruriers, on arrive sur la Place Gutenberg. Elle est bordée de plusieurs bâtiments historiques et architecturaux intéressants, dont l’Hôtel de Ville « Neue Bau ». La statue de Johannes Gutenberg, au centre de la place, rend hommage à cet homme né en Allemagne, mais installé à Strasbourg qui a révolutionné l’Europe au 15e siècle en inventant l’imprimerie. On croise régulièrement la route de ce bon monsieur comme à Francfort.

    Cathédrale Notre-Dame de Strasbourg

    Avec sa flèche culminant à 142 mètres, la cathédrale est un incontournable lorsqu’on visite Strasbourg jusqu’aux confins de la plaine d’Alsace. Ce chef-d’œuvre gothique, érigé durant 3 siècles, est l’un des plus emblématiques monuments de la ville. Sa façade ornée de sculptures et ses deux hautes tours qui dominent le centre-ville en imposent véritablement.

    Maison Kammerzell

    Il ne faut pas hésiter à faire le tour de la Place de la Cathédrale, il s’y trouve de chouettes bâtiments comme la Maison Kammerzell, qui est un incontournable. Le colombage de cette maison, construite en 1427, est le plus brillant de la ville.

    Palais Rohan

    Toujours sur le parvis de Notre-Dame de Strasbourg, le Palais Rohan, un superbe édifice baroque à été construit au 18e siècle pour les évêques de Strasbourg. Il abrite aujourd’hui plusieurs musées comme les musées archéologique, des arts décoratifs et des beaux-arts. Le Palais Rohan est un bâtiment architectural remarquable, avec ses façades ornées de sculptures et de motifs décoratifs.

    Les jolies rues

    La richesse du patrimoine strasbourgeois s’apprécie surtout et avant tout en se perdant dans les ruelles. On vous le recommande à chaque fois, car c’est certainement la meilleure façon de tomber sur des endroits inconnus ou moins valorisés. Bonne balade !

    Bord de l’Ill

    À quelques pas de la Cathédrale, on retrouve les rives de l’Ill. C’est un endroit calme et agréable pour se promener, profiter du grand air et découvrir la ville avec un peu plus de recul.

    Opéra National du Rhin

    Nous voici Place Broglie, devant l’ancien Opéra de Strasbourg. Il a été fusionné en 1972 à ceux de Colmar et Mulhouse pour former l’Opéra National du Rhin. Dans ce joli bâtiment du début 19e, se déroule une grande variété d’opéra (forcément), de ballet, de théâtre, etc.

    Jardin de la Place de la République

    Non loin de l’Opéra National du Rhin, après avoir franchi le Canal des Faux-Remparts via le Pont du Théâtre, on arrive directement sur cette vaste place généreusement arborée. Il faut aller au centre pour admirer le Palais du Rhin (compte tenu de sa taille, cela demande un peu de recul). La bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg, le Théâtre national de Strasbourg et la préfecture de la région Grand-Est et du Bas-Rhin en font aussi partie. Oui, ça en fait ! Petit tour dans la bibliothèque pour contempler l’immense hall cathédral qui nous a un peu rappelé celui de la bibliothèque de Copenhague.

    Église réformée Saint-Paul

    L’Église Saint-Paul est une église protestante réformée, construite au 18e siècle dans un style néoclassique, qui tranche avec celui de la Cathédrale.

    Paroisse protestante Saint-Guillaume

    En empruntant le Quai des Pêcheurs, on passe devant la Paroisse protestante Saint-Guillaume. Elle surprend par sa remarquable blancheur. Son clocher se fondrait presque dans le ciel nuageux ! Son édification a commencé en 1298 et c’est terminé en 1307, ce qui est remarquablement rapide pour l’époque.

    Place Kléber

    Après un long moment d’égarement, nous voici Place Kléber. Bordée de boutiques et de cafés, un endroit parfait pour une après-midi shopping dans un cadre agréable.

    Strasbourg by Night

    En attendant de reprendre le train en direction de Paris, nous profitons de la nuit tombée pour découvrir la ville dans un autre apparat. Et c’est pour le moins appréciable.

    Marché de Noël de Strasbourg

    Le Christkindelsmärik, ou « marché de l’enfant Jésus », est le nom donné en alsacien au traditionnel marché de Noël de Strasbourg. Né en 1570, il est l’un des plus anciens d’Europe et a longtemps été le seul en France. C’est en 1871 que cet incontournable marché de Noël s’installe sur la place Broglie et depuis n’a cessé d’être le cœur et l’âme du marché de Noël.

    Au Moyen Âge, le marché de Saint-Nicolas se tient autour du 6 décembre mais sera interdit suite à la Reforme qui bannit le culte des Saints. Ainsi, dès 1570 et sous un autre nom, le Christkindelsmärik évoluera tant en terme de lieux que de dates rajoutant dans ses allées au fur et à mesure des commerces de plus en plus variés. Le Christkindelsmärik aussi appelé marché de l’enfant Jésus se confondra dans la deuxième moitié du 19ème siècle avec une foire de Noël s’ouvrant le 26 décembre à la Saint Etienne. Par conséquent le marché de Noël de Strasbourg s’étend dans la durée de la période de l’Avent jusqu’au mois de janvier pour tendre dès 1991 vers Strasbourg Capitale de Noël telle que nous la connaissons aujourd’hui.

    L’ambiance

    À Strasbourg, Noël est une expérience magique qui mêle tradition et modernité. Les rues pavées, illuminées de mille feux, offrent un cadre féérique pour découvrir les marchés de Noël. Les effluves de vin chaud et de pain d’épices emplissent l’air, tandis que les chants de Noël résonnent dans les ruelles. Chaque recoin de la ville semble enchanté, invitant à une promenade féerique à la rencontre de personnages hauts en couleur et de délices gourmands. C’est l’occasion de plonger au cœur des traditions alsaciennes et de vivre un Noël inoubliable.

    Le sapin

    Le sapin est une attraction à lui seul. Il a sa parade lumineuse et musicale à intervalles réguliers, mais la dernière de la journée est un véritable spectacle ! Le sapin scintille de différentes façon, de différentes couleurs, au rythme des chants de Noël ou de musiques plus contemporaines, une parade !

    Les bonnes adresses

    La Table de la Cathédrale

    6 Place de la Grande Boucherie
    67000 Strasbourg

    Un petit restaurant à proximité immédiate de la cathédrale idéal pour déjeuner en toute simplicité dans un esprit convivial.

    Brasserie WOW

    32-34 Rue du Jeu-des-Enfants, 67000 Strasbourg

    Une charmante brasserie qui sert de bons burgers dans un cadre industriel très agréable.

    Pique-nique

    TGV Grand Est
    Table de choix ! Les weekends découverte ne sont pas toujours synonymes de grande gastronomie. Le casse-croute dans le train c’est pas si mal. 😊

  • Colmar

    Colmar

    Se rendre à Colmar depuis Paris

    5H10

    2H20

    530 km

    Colmar

    Salut ! Une envie de balade à Colmar ? C’est par ici 😊. Nous voici dans cette charmante ville de l’est de la France. Elle regorge de nombreux bâtiments médiévaux et Renaissance. Elle est connue pour son architecture colorée et ses canaux, lui valant le surnom de « Petite Venise ». Colmar est également réputée pour ses vins d’Alsace et pour être un important centre de production de bière.

    Place de l’Ancienne Douane

    C’est par le quartier des Tanneurs que nous commençons à découvrir Colmar. La place est bordée de nombreux bâtiments de style médiéval et Renaissance, notamment l’Ancienne Douane. Le « Koïfhus » a été construit au Moyen Âge et jouait un rôle stratégique à l’échelle de la région. Il était le siège administratif et économique de la ville à l’époque ou Colmar fabriquait sa propre monnaie. Il abrite maintenant le Musée d’Histoire de Colmar et est ouvert au public pour des visites guidées.

    Grande Rue — Rue de l’église

    La grande rue est, comme son nom l’indique, l’axe le plus important du centre-ville. On y retrouve de nombreux commerces en tout genre, le tout dans un cadre chaleureusement coloré. En prenant à gauche, nous suivons le petit canal de la rue de l’église, qui offre une belle vue sur le Collégiale St-Martin, une église du 13e siècle, ornée de sculptures médiévales.

    Petites rues

    C’est un véritable plaisir d’arpenter les ruelles colmariennes. Les façades les jonchant sont toutes uniques, ce qui donne cette ambiance magique à la ville.

    Place des Unterlinden

    La place des Unterlinden se situe au nord-ouest du centre-ville. C’est ici que se trouve le musée d’Unterlinden, l’un des plus important du coin. Il est réputé pour être une vitrine de l’art rhénan en France avec ses remarquables collections de peintures et de sculptures représentatives de l’art des 15e et 16e siècles, une période durant laquelle le Rhin supérieur a connu un véritable âge d’or.

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    La ville de Bartholdi

    Vous avez remarqué le petit triangle au sol avec la tête de la statue de la Liberté ? Non, ce n’est pas la direction de New York ! On peut retrouver pas moins de 500 flèches disséminées un peu partout dans la ville. Elles ont été mises en place par la municipalité afin de flécher le parcours piétonnier « histoire et patrimoine » proposé par l’office de tourisme.

    Maison des Têtes, rues des têtes

    Cette demeure bourgeoise, construite au début du 17e siècle, est assez particulière et à tout point de vue immanquable ! Sa façade est composée de 106 petites têtes en pierre (d’où elle tire son nom, tout comme la rue). C’est très curieux. Elle est aujourd’hui occupée par une brasserie traditionnelle, un restaurant étoilé et un hôtel.

    Le Village Hansi & son Musée

    Faisant face à la Maison des Têtes, le Village Hansi est un endroit tout aussi surprenant. À l’intérieur, vous enterez dans l’univers dédié à l’illustrateur et écrivain alsacien Jean-Jacques Waltz, plus connu sous le nom de « Hansi ». Dans le musée, on peut apprécier les maquettes de bâtiments et de paysages inspirés de ses œuvres. Un espace consacré à la vie de l’artiste expose ses dessins et ses livres. C’est à la fois amusant et intéressant. Une activité qui ravira tous les âges.

    Place Rapp

    Ce n’est pas l’espace qui manque sur cette place ! En son centre, la statue consacrée au général d’Empire Jean Rapp semble presque petite ! C’est le premier monument public d’Auguste Bartholdi qui n’avait que vingt ans lorsqu’il la réalisa en 1854. À l’origine, elle fut exposée sur les Champs-Élysées à Paris et présentée à l’exposition universelle de 1855, avant d’être transférée à Colmar en 1856.

    De l’autre côté du parc du Champ-de-Mars se trouve la préfecture du Haut-Rhin. Édifié en 1866, le bâtiment a connu des débuts mouvementés. À la suite de la guerre franco-allemande de 1870, il abrite le siège du District de Haute-Alsace. En 1938, il est ravagé par un violent incident puis bombardé en 1940 et à nouveau endommagé par les combats de 1944-45, il fut reconstruit après la Seconde Guerre mondiale.

    Parc du Château d’eau

    Un peu plus loin, en continuant rue Camille Schlumberger, c’est un autre parc que nous arpentons, celui du Château d’Eau. Cette belle colonne en brique rouge fut en service jusqu’au début des années 80. Partageant le même écrin de verdure, cette majestueuse Cour d’appel.

    Cercle Catholique Saint-Martin

    Créé en 1880 et relancé en 1890 par le curé Etienne Frey, le cercle Saint-Martin avait pour vocation d’offrir des loisirs culturels aux hommes, de promouvoir les exercices physiques et d’assurer l’encadrement de la jeunesse. En 1895, l’architecte François-Xavier Kreyer achève la nouvelle maison de l’association. Cet imposant édifice de 72 mètres de long allie les styles néo-roman et néo-gothique. On remonte le boulevard du Général Leclerc en direction du centre historique.

    Chapelle Saint-Pierre et square Adolphe Hirn

    Le prieuré de Saint-Pierre fut construit de 1742 à 1750 par l’architecte strasbourgeois Jean-Paul Sarger qui réutilisa les pierres des fortifications de la ville démantelées en 1673. La sobriété de l’édifice est agrémentée d’un décor en stuc. Dans le petit square juste devant, on peut à nouveau observer une œuvre d’Auguste Bartholdi qui représente cette fois-ci Gustave Adolphe Hirn (1815-1890).

    Place des 6 Montagnes Noires

    La place des 6 Montagnes Noires est un des points d’entrée du célèbre quartier de la Petite Venise. Cette belle esplanade pavée est aussi un endroit idéal pour déjeuner Vous retrouverez le Bistrot des Lavandières en bas de page 😉. La Fontaine Roesselmann, au centre de la place, rendant hommage à Jean Roesselmann qui perdit la vie en défendant Colmar à la porte de Bâle, est sans surprise une œuvre de Bartholdi.

    La Petite Venise

    Nous y voici ! C’est probablement un des quartiers qui participe à la renommée de Colmar. La « Petite Venise » est le nom donné au cours de la Lauch, sans doute dû à l’alignement original des maisons de part et d’autre de la rivière. Ce quartier commence derrière le Koïffhus, passe par le quai de la poissonnerie, pour aller jusqu’aux ponts Turenne et Saint-Pierre.

    Passer par la rue de la Poissonnerie afin de regagner le quai du même nom. C’est un endroit pittoresque ou les maisons à colombage sont d’une beauté remarquable. C’est très chouette pour marcher en papotant calmement et profiter du coucher de soleil se reflétant sur la Lauch.

    Marché Couvert Colmar

    Cette halle, inaugurée en 1865, est l’endroit parfait pour trouver une grande variété de produits frais et locaux, comme des fruits et légumes, de la viande, du poisson, du fromage, etc. Le marché est ouvert tous les jours, à des horaires qui diffèrent en fonction des saisons, nous y sommes malheureusement passés trop tard pour en profiter.

    Les rues

    On ne sait plus où donner de la tête. Il y a tellement de détails, de couleurs, d’œuvres… Plus nous y passons du temps, plus nous sommes conquis par cette ville et son incroyable patrimoine.

    Pôle Média Culture Edmond Gerrer

    Le Pôle Média Culture Edmond Gerrer, place de la Montagne Verte, est un centre culturel de plus de 5000 m² construit dans un ancien hôpital du 18e siècle.

    Colmar de nuit

    Théâtre Municipal

    Nous sommes de retour aux abords de la place des Unterlinden pour admirer la belle façade du Théâtre Municipal, dite « à la française » avec ses cinq baies. S’y déroulent environ cent-vingt représentations par an.

    Maison Zum Roten Isen

    Entre 1392 et 1455, l’édifice est connu sous le nom « zum Kubler » (au baquetier). Durant les 16e et 17e siècles, tout le pâté de maisons servira de dépôt de sel avant de devenir une auberge à partir de 1895. Par la suite, la maison prend successivement les noms de « Café de la victoire » après la Première Guerre mondiale, « Zum Roten Isen » (au fer rouge) et « Zum Grünen Wald » (à la forêt verte) après la Seconde Guerre mondiale.

    On continue de se balader avant de regagner notre logement d’une nuit. Demain nous partons à la découverte de Strasbourg.

    Les bonnes adresses

    Pâtisserie Lorber

    44 Grand-Rue
    68000 Colmar

    La devanture est à la hauteur de ce que l’on peut y déguster. On y trouve de nombreuses spécialités locales. Parfait pour un petit en-cas découvert.

    Bistrot des Lavandières

    12 rue Saint-Jean
    68000 Colmar

    Dans ce bistrot aux allures de chalet, tout y est pour passer un bon moment. Leurs plats traditionnels sont délicieux et la choucroute est de la partie.

    La Soï

    17 rue des Marchands
    68000 Colmar

    Un restaurant intimiste et chaleureux où on mange de délicieuse Flammekueche.

  • Orléans

    Orléans

    Orléans est la capitale de la région Centre-Val de Loire. Elle est située sur les rives de la Loire, dans le centre nord de la France. Jeanne d’Arc a délivré la ville du siège des Anglais en 1429, événement célébré par un festival annuel. Une reconstitution de la demeure dans laquelle elle a séjourné durant la bataille, la maison de Jeanne d’Arc, présente des expositions multimédias retraçant sa vie.

    Se rendre à Orléans depuis Paris

    1H45

    1H05

    130 km

    Bourgogne République

    Nous profitons d’un dimanche après-midi pour faire un tour à Orléans. Ce n’est pas très loin de Paris et nous voulions en découvrir davantage sur cette ville par laquelle nous passons plusieurs fois par an sans prendre le temps de nous y arrêter.

    Place du Martroi

    Commençons par l’une des places les plus importantes, la place du Martroi. Un haut lieu orléanais qui n’a pas toujours été occupé par les carrousels ou les terrasses des restaurants. Ici, jusqu’au 19e siècle, les condamnés étaient exécutés sur cette place, qui servait également de marché aux blés de la région naturelle de la Beauce et fut dénommée Le Martroi au Blé… Et ce marché en question était lui-même un ancien cimetière… Une histoire pas très sympathique. Quant à la statue équestre de Jeanne d’Arc trônant le centre de la place, elle fut inaugurée en 1855.

    Maison de Jeanne d’Arc

    On quitte la place du Martroi par la rue de la Hallebarde en suivant les voies du tram. Et à peine quelques centaines de mètres plus loin, se tient cette belle bâtisse à pans de bois. La Maison de Jeanne d’Arc est une reconstitution des années 60 de la demeure de Jacques Boucher, trésorier général du Duc d’Orléans, qui hébergea Jeanne d’Arc du 29 avril au 9 mai 1429 durant le siège d’Orléans. Elle est aujourd’hui le musée disposant du plus grand fonds documentaire consacré à Jeanne d’Arc et son époque, avec pas moins de 37 000 documents.

    Nous poursuivons rue du Cheval Rouge et rue Gabriel Templier en direction des quais de la Loire.

    Pont George V

    Originellement appelé pont Royal puis pont National, a été construit de 1751 à 1753. Il a été établi à l’emplacement d’anciens ponts en bois qui se sont succédé à cet emplacement. Il est rebaptisé Pont George V au début de la Première Guerre mondiale en l’honneur du roi du Royaume-Uni George V. Fernand Rabier, alors maire de la ville d’Orléans, s’exprime ainsi en séance :

    « L’Administration a pensé qu’il convenait de témoigner, d’une façon durable, les sentiments de reconnaissance de la ville d’Orléans à l’égard des nations qui combattent aux côtés de la France pour la cause du droit et de la civilisation. Elle croit répondre aux vœux unanimes des Orléanais en demandant au Conseil, sans préjudice des propositions qu’elle présentera ultérieurement de donner à la place de la Gare le nom de place Albert Ier et au nouveau pont le nom de pont George-V. »

    De la discussion qui suit sont notamment adoptés les nouveaux noms de Pont George V pour le pont Royal et Place Albert Ier pour la place de la Gare.

    Place du Châtelet

    À l’origine, le Châtelet était un ensemble de bâtiments civils et militaires qui défendaient la ville et permettaient aux rois et comtes de les loger lors de leur passage à Orléans. Toutefois, après Louis XIV, le Châtelet perdit de son importance et se convertit peu à peu en marché. Les Halles, qui existent encore de nos jours, sont ainsi créées à proximité. Aujourd’hui, le faubourg est connu pour sa vie nocturne et ses bars, mais aussi pour sa proximité avec la rue de Bourgogne, réputée pour son dynamisme. À l’horizon 2026, un considérable projet de transformation du quartier viendra moderniser et s’adapter aux nouveaux besoins des riverains et commerçants, avec le remplacement du bâtiment actuel.

    Les rues d’Orléans

    Rue de la Poterne

    Il ne faut pas hésiter à flâner hasardeusement dans les rues orléanaises, ses nombreuses maisons à pans de bois, parfois colorées et les petites échoppes aux devantures authentiques sont ravissantes. La rue de la Poterne, descendant en direction du Quai de la Loire, est l’une de nos préférées.

    Préfecture du Loiret

    On aperçoit la préfecture du Loiret au bout de la rue Pothier. Ce bel édifice se trouve à l’emplacement probable du Forum de la cité gallo-romaine. Vers 800, les ruines appartiennent au chapitre de la Sainte-Croix, et Charlemagne fait alors ériger un couvent qui reçoit une communauté de femmes : Notre-Dame des Filles. C’est après plusieurs reconstructions et remaniements que le bâtiment passe sous le contrôle de l’administration du département en 1791 qui y installe la préfecture. Le premier préfet y a emménagé le 28 février 1800.
    En 1807, l’église, en ruines, est démolie, et cède la place à la cour d’honneur.
    À partir de 1808, on élargit la rue Pothier, pour donner à la nouvelle préfecture une entrée digne de son importance.

    Cathédrale Sainte-Croix d’Orléans

    Il aura fallu pas moins de 600 ans pour construire ce véritable joyau d’architecture ! La cathédrale d’Orléans porte, au fil des siècles, l’empreinte des différentes successions royales et notamment l’élégance du classicisme qui en fait son originalité architecturale et artistique. Comptant parmi les 5 plus vastes cathédrales gothiques de France (140 m de long, 53 m de large avec une flèche culminant à 106 m), Sainte-Croix fut commencée en 1287 et officiellement inaugurée le 8 mai 1829. Elle est chargée d’une longue histoire : Jeanne d’Arc y pria, Henri IV lança sa reconstruction en 1601, Louis XIV finança les transepts qui lui rendent hommage en affichant sa devise et son soleil. Son retable sculpté en son cœur est superbe et nous rappelle celui de la Basilique Sainte-Marie de Cracovie. Et une autre curiosité à ne pas manquer, ses vitraux racontant le récit de Jeanne d’Arc sont un de ses « trésors », au même titre que les 11 chapelles du 13e richement dotées qui forment son chevet.

    Campo Santo

    En sortant de la Cathédrale Sainte-Croix, difficile de manquer ce grand cloître enherbé et entouré de galeries. Actuellement, il permet l’accueil de certains événements de la ville et de parking au niveau inférieur. Bien que l’endroit soit un peu triste, ses arcades ainsi que son imposante porte du 16e siècle sont classées aux monuments historiques.

    Hôtel Groslot

    Place de l’étape ? Toujours à quelques pas de la cathédrale Sainte-Croix, l’Hôtel Groslot en briques rouges est un magnifique édifice Renaissance construit entre 1549 et 1558 pour Jacques Groslot, bailli de la ville. Aujourd’hui, les visiteurs peuvent se promener dans le Salon d’Honneur, dans les anciennes chambres du Conseil municipal et contempler de nombreuses pièces d’exception telles que des tapisseries d’Aubusson, un coffre en bois offert par Louis XI aux chanoines de Saint-Aignan ou encore un tableau de Pierre Dupuis, « Les derniers moments de François II », qui relatant la mort du roi François II en ces lieux chargés d’histoire. Une passionnante demeure à découvrir.

    Place de la République

    Notre balade se poursuit par la place de la République où se trouve une belle statue en pierre datant des années 50, remplaçant une ancienne grande statue présente sur la place, mais alors fondue par les Allemands au cours de la Seconde Guerre. Cette place, bordée par quelques boutiques, cafés et librairie, est très paisible.

    Hôtel Cabu — Musée d’Histoire et d’Archéologie d’Orléans

    L’hôtel Cabu occupe une exceptionnelle bâtisse Renaissance du 16e siècle, situé juste derrière la place de la République d’où nous arrivons. La pièce maîtresse de ses collections est le trésor de Neuvy-en-Sullias, ensemble de bronzes gaulois et gallo-romains de réputation internationale. La statuaire médiévale, l’artisanat local et régional (faïence, porcelaine, étain, ébénisterie), l’iconographie johannique et le port d’Orléans constituent les autres temps forts de la visite.

    Frac Centre-Val de Loire

    Au croisement du boulevard Jean Jaurès et de la rue du Colombier apparait ce bâtiment bien singulier. Avec ses formes tubulaires futuristes, il est impossible de ne pas le remarquer. Cette drôle de construction, c’est le Fonds Régional d’Art contemporain du Centre-Val de Loire (FRAC c’est plus court !).

    Bien sûr que nous y sommes rentrés ! 😄 Il est à souligner que cet endroit, aussi futuriste soit-il, a une histoire qui remonte au 18e siècle. À cette époque, la place est occupée par une communauté
    religieuse, le site change plusieurs fois de fonction avant
    d’être investi à partir des années 1830 par l’armée. Et ce n’est qu’en 2013 que le fond sort des tréfonds. L’expo que nous avons pu y découvrir met en avant les relations entre art, architecture et design. Ce programme met en lien ses expositions avec d’autres disciplines artistiques (théâtre, musique, cinéma, etc.). On recommande à tout amateur d’art contemporain.

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    Entrée individuelle gratuite

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    Prévoir une bonne heure pour en faire le tour.

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    Ouvert du mercredi au dimanche
    de 14h00 à 19h00.
    Fermé le lundi et le mardi.

    Les bonnes adresses

    Le Brin de Zinc Restaurant

    62-64 Rue Sainte-Catherine
    45000 Orléans

    L’adresse idéale pour se réchauffer en terrasse couverte avec un bon chocolat chaud.
    

  • Italie

    Italie

    Buongiorno !

    On vous emmène avec nous pendant 9 jours à la découverte de paysages, de villes et de bons repas. Vivez cette balade de 2000 kilomètres dans le nord de l’Italie en notre compagnie 😀

    Paris 🇫🇷

    Paris Gare de Lyon

    Hello ! Pour les vacances, nous avons prévu de passer quelques jours dans le nord de l’Italie, à la découverte des villes et paysages qui en font sa renommée.
    Pour cela, nous rallions Turin depuis Paris en train puis sur place nous louerons une voiture, nous évitant près de 780 kilomètres de route supplémentaire.

    Turin 🇮🇹

    Torino Porta Susa

    Bienvenue dans le Piémont ! Après 6 heures passées assis dans le TGV, nous arrivons en gare de Turin Porta Susa. Et sous le soleil ! Avant de rejoindre notre hôte, on décide de déjeuner. Mais problème, aujourd’hui c’est dimanche et beaucoup d’établissements sont fermés. Et lorsqu’ils ne le sont pas, ils nécessitent d’être réservés… Fort heureusement, à proximité de la station de Porta Nuova, nous croisons une adorable petite boulangerie avec des tables sous les arcades.

    El Pan d’na Volta

    Via Sacchi, 16, 10128 Torino

    La serveuse est amusée de nous voir autant perdus devant sa vitrine. Pas de multitudes de sandwichs comme en France, mais à la place pleins de petites choses mignonnes. Nous prenons différentes gourmandises pour les découvrir. Et sans regret, le pain est moelleux et parfumé, et la garniture est généreuse. Une belle entrée en matière.

    Se promener en ville valise à la main n’est pas très pratique. On a donc convenu d’un rendez-vous en début d’après-midi avec notre hôte pour récupérer les clés de l’appartement et y déposer nos affaires.

    Le logement est charmant, sur une petite place calme à 5 minutes de la gare de Porta Nuova et du Parco del Valentino. Impeccable !

    Château du Valentino

    Forcément, le château étant le point le plus proche de l’appartement, c’est donc le premier endroit que nous visitons. Bien qu’il s’agisse maintenant d’un complexe estudiantin, cette belle construction du 17e siècle est inscrite au patrimoine de l’UNESCO.

    Le château est l’un des points d’accès de ce parc de 50 hectares qui longe le Po, le fleuve traversant Turin. On continue notre balade en direction de la petite ville médiévale, faisant partie intégrante du jardin.

    Giardino Roccioso

    Borgo Medievale

    Ce village médiéval situé sur les berges du Po est remarquablement conservé, mais pour autant, il ne s’agit pas d’un musée à ciel ouvert, on y trouve des boutiques, cafés, restaurants, etc. Un de nos coups de cœur de la ville (on vous le dit de manière tout à fait objective). Toutefois, sous ses airs moyenâgeux, se cache un petit secret. Ce hameau fut construit en 1884, par des bâtisseurs d’un autre temps ? Non pour l’exposition universelle de Turin de cette même année. Le village reprend quand même les tendances urbaines de l’époque, mais avec des édifices plus récentes.

    Lungo Po Armando Diaz

    L’endroit rappelle un peu la Promenade de la Jonction à Genève. C’est un véritable havre de paix mêlant le fleuve, la verdure et l’urbanisme donnant une ambiance très agréable au lieu.

    Piazza Vittorio Veneto

    En arrivant sur cette place, la première remarque est de se dire que nous n’en voyons pas la fin ! Elle mesure 360 mètres de long du 111 mètres de large, c’est gigantesque et cela en fait la première place la plus grande de la ville. Elle servait initialement de place d’armes au temps de Napoléon puis a pris son nom actuel à la suite de la bataille du même nom en 1918 où les troupes italiennes l’emportèrent sur leurs adversaires austro-hongrois.
    Arrivé vers le haut de la place, un superbe panorama sur l’Église Gran Madre di Dio de Turin et la colline où se cache la villa della Regina.

    Mole Antonelliana

    Cet édifice néo-classique de 167 mètres de haut est pour le moins imposant. Le Mole d’Antonelli avait pour première vocation d’être un lieu de culte juif, mais l’histoire s’est écrite différemment, il a été pendant un temps le musée du Risorgimento avant de devenir le siège du musée national du cinéma. Le bâtiment lui-même a un passé plutôt animé, puisqu’il fut renforcé et partiellement reconstruit à la suite d’un violent orage, tornade ou même tremblement de terre. Il est l’une des tours les plus hautes de la ville.

    Piazza Carlo Alberto

    Cette place est cernée de bâtiments historiques.

    Le Palais Carignan figure parmi les plus belles constructions de la ville. Il a été édifié au 17e siècle pour les princes de Carignan. C’est ici qu’est né en 1820 Victor-Emmanuel II, qui deviendra le premier roi d’Italie. Il renferme aujourd’hui le musée du Risorgimento précédemment établi dans le Mole Antonelliana. Derrière nous se dresse la bibliothèque universitaire nationale de Turin qui est l’une des plus importantes collection de livres italiennes. Elle a été entièrement reconstruite entre 1958 et 1973, car détruite pendant la Seconde Guerre mondiale.

    Au centre de la place, la statue de Carlo Alberto représenté sur son cheval est l’une des plus belles de Turin. On le connaît en France sous le nom de Charles-Albert de Sardaigne, qui fut l’un des ducs de Savoie les plus importants de l’histoire de l’Italie.

    Piazza Castello

    En entrant sur la Piazza Castello, on ne peut manquer ce joli monument, ici vu de l’arrière. Le Palazzo Madama est composé d’une magnifique façade baroque adossée à un ancien bastion médiéval de l’époque romaine. En contournant le bâtiment, on se rend compte de l’importance de cette place. Le Palais Royal de Turin apparaitra à notre gauche, entouré d’une multitude de bâtiments impériaux tels que l’armurerie, la bibliothèque, le théâtre, l’Église Saint Laurent…

    On emprunte la Via Palazzo di Città longeant le côté gauche de l’église Saint Laurent avant de suivre la Via XX. Settembre jusqu’à la Piazza San Giovanni.

    Cathédrale Saint-Jean-Baptiste de Turin

    En arrivant Piazza San Giovanni on aperçoit qu’un petit passage relie Piazza Reale ou nous nous trouvions quelques minutes auparavant et la Piazza San Giovanni.

    Nous nous rapprochons de cette belle église et de la Torre Campanaria Duomo d’assez près pour entrevoir le petit passage situé derrière la tour un peu sur la gauche. Un long corridor débouche sur une jolie cour intérieure au sol décoré de galets teintés pour former une rosace, c’est superbe, mais ça fait mal aux pieds. Mais la surprise ne s’arrête pas là, cette cour nous permet l’accès au fameux Giardino Ducale. Fameux, car c’est André Le Nôtre qui en est à l’origine, mais outre son concepteur, l’opulence de ce jardin est de renommées Européennes.

    Porte Palatine

    En ressortant du jardin royal, on peut apercevoir un vaste ensemble architectural de couleur ocre. Il s’agit du Parc archéologique Torri Palatine. Les tours et portes qui se dressent solidement devant nous datent de la même époque que le bastion du Palazzo Madama vu un peu plus tôt. Ces portes bordaient la ville à l’époque romaine, avant même que Turin s’appelle ainsi.

    Galleria Umberto I

    Juste derrière la porte Palatine, cette longue et lumineuse galerie relie la Piazza della Repubblica à la Via della Basilica. L’endroit est remarquablement calme, ce qui est plutôt agréable.

    Via Giuseppe Garibaldi

    De ruelles en passages on se retrouve Via Giuseppe Garibaldi, qui est assurément l’un des axes principaux de Turin. Cette avenue piétonne déborde de boutiques en tout genre, un endroit parfait pour faire du shopping.

    Galleria San Federico

    Nous avons réservé une table dans un restaurant non loin de la Piazza San Carlo, située à quelques minutes. Alors nous nous y dirigeons tout en prenant le temps de découvrir ce qui nous entoure. C’est ainsi que nous arrivons devant la galerie San Federico. Un endroit magnifique, doré et aux immenses lanternes. La vaste verrière qui se tient au-dessus de notre tête filtre avec douceur la lumière extérieure, mais la plus belle partie est au centre, sous ce majestueux dôme.

    Piazza San Carlo

    À deux pas de la galerie San Federico se trouve la Piazza San Carlo, l’une des plus grandes et importantes places de Turin (bien qu’elle soit plus petite que la Piazza Vittorio Veneto). De chaque côté, deux longs bâtiments aux arcades abritant une multitude d’échoppes, bars et jolies boutiques.

    Cette place ne s’est pas toujours nommée ainsi, historiquement elle s’est appelée Piazza Reale, Piazza d’Armi ou encore place Napoléon. Son nom actuel, Saint-Charles, est un hommage à Charles Borromée, un prélat italien du 16e siècle, archevêque de Milan et cardinal de l’Église catholique. L’église de droite porte également son nom (San Carlo Borromeo) aux côtés de l’église Santa Cristina, princesse royale des Deux-Siciles et reine puis régente d’Espagne. Elles font toutes deux face à la statue équestre d’Emmanuel-Philibert de Savoie.

    Au bout de la place, après avoir passé les deux églises, se dessine une longue et large rue avec en son bout la gare de Porta Nuova, que l’on aperçoit depuis un moment déjà.

    La Piola Sabauda

    Via Giovanni Giolitti, n. 10, 10123 Torino

    Bon, contrairement à ce midi, le repas se veut plus élaboré. Le restaurant dans lequel nous sommes respire l’Italie, les serveurs sont très conviviaux et prennent le temps de nous conseiller leurs spécialités. C’est le moment de (re)découvrir les cocktails italiens, à notre plus grand plaisir ! En tout cas, on recommande vraiment ce petit restaurant.

    Après diner, en sortant du restaurant, nous sommes happés par un chanteur à l’emplacement géographique encore indéterminé, mais dont la voix raisonne sur les murs de la place. La mission consiste donc à le trouver. Et c’est quelques instants plus tard, guidé par ce chant envoutant que nous y arrivons. Un ténor italien donne de la voix à l’entrée de la galerie San Federico, dont la résonance est transcendante !

    C’est après être resté de longues minutes à savourer ce moment hors du temps que nous reprenons le chemin de l’appartement. La journée a été interminable et le séjour ne fait que commencer, soyons en forme pour les jours à venir !

    😴

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  • Auvergne

    Auvergne

    Se rendre en Auvergne depuis Paris

    4H

    4H15

    440 km

    Hello!

    Nous avons profité d’un weekend de fin aout pour partir prendre l’air en Auvergne ! Au programme, nous avions pour but d’arpenter les sentiers de la chaîne des Puys, découvrir les spécialités culinaires locales, profiter du beau temps et surtout, prendre un grand bol d’air avant la rentrée !

    Pour gagner du temps, nous avons pris la route le vendredi soir afin de profiter pleinement de la journée du samedi et rentrons le dimanche soir… tard.

    Il y a de ça quelque semaines, lorsque nous prospections la destination de ce weekend, nous nous étions fixé une limite maximum de 3h de route, mais bon, nous ne sommes pas à une heure près, surtout quand il s’agit de (re)découvrir une telle région.

    Col de la Croix Saint-Robert

    Forcément, malgré que nous ayons pris la route tout de suite après la sortie du travail, nous n’arrivons pas avant 1h du matin au Col de la Croix Saint-Robert. Mais pourquoi ici ? Haaa bonne question ! Tout d’abord, nous savions qu’en partant le vendredi en fin de journée de Paris, nous n’arriverons pas à une heure convenable pour passer la nuit à l’hôtel, puis nous nous sommes dit que dormir dans la voiture serait amusant et moins contraignant quant à la localité. Alors c’est ainsi que nous avons trouvé, à l’aide de Google Maps un petit coin ou mettre la voiture pour y passer la nuit en toute sécurité et être proche du point de départ de la randonnée du lendemain. Mais… Tout ne s’est pas passé comme prévu. Lors de notre arrivée sur le parking, nous étions loin d’être les seuls sur place. Plusieurs voitures et camping cars y étaient présent. Nous avons donc décidé de faire demi-tour et de garer la voiture à quelques centaines de mètres de là, dans un petit chemin à l’orée d’un champs. L’endroit est tranquille, nous prenons le temps d’admirer le ciel étoilé et décidons d’y passer la nuit.
    Pour cela, nous rangeons nos affaires dans les parties basses de la voiture, rabattons les sièges arrière et gonflons les matelas de sol. Il commence à faire rudement froid mais c’était prévu. La nuit dans la voiture ne fut pas des plus confortable, le vent nous a secoué une partie de la nuit, mais le plus anecdotique reste à venir…

    *TOC TOC TOC*
    – S’il vous plait, décalez la voiture, je dois passer le tracteur !

    il est 6h30 et ça… Nous ne l’avions pas prévu. Pas le temps de réfléchir, je me rhabille, sors de la voiture et prend place au volant pour retourner sur le parking initialement repéré. Mais en regardant à travers le parebrise tout est opaque, le passage des essuis glace n’ont rien changés. Une épaisse couche de condensation s’est formée à l’intérieur de l’habitacle. Et à cela, s’ajoute un brouillard tellement dense qu’il en est difficile d’y voir au-delà de quelques mètres. La journée commence bien 😂. Sur le parking, Laure parvient à se rendormir quelques heures, tandis que je somnole sur le siège avant de la voiture.

    C’est vers 10h30 que nous décidons de partir en randonnée. Un coup de brosse, un brin de toilette rapide et essuyons un maximum l’humidité dans la voiture. Par chance, le brouillard s’est levé, laissant place à un magnifique paysage verdoyant. Que l’aventure commence !

    Roc Cuzeau

    Mont-Dore

    Lors de notre départ de la voiture, nous prenons dans nos sac à dos nos gourdes et des gâteaux, sans trop savoir jusqu’ou nous irons dans les sentiers. La météo de la journée est bonne, et la randonnée du Roc ne semble pas trop difficile. En chemin nous croisons plusieurs groupes de randonneurs avec qui l’échange d’un cordial bonjour se fait systématiquement. Après quelques passes à moutons, le sentier se transforme, la terre devient meuble, la pente s’accentue et les paysages prennent de la hauteur.

    Arrivé à la première terrasse, la vallée du Mont-Dore se dévoile, avec ses pics acérés, le panorama est grandiose ! Deux directions se posent à nous : La première est la cascade, ça nous tente bien, mais parait-il que la meilleure manière de l’apprécier n’est pas de s’y rendre par cet accès. La seconde direction est le sommet du Roc Cuzeau. A peine visible dans les nuages, l’idée nous effraie un peu, mais finalement c’est dans cette direction que nous nous élançons. Nous faisons la connaissance de deux randonneuses venues d’Alsace avec qui nous échangeons quelques minutes à propos des directions à privilégier puis de la beauté des panoramas et de la météo clémente avant de partir grimper les pentes ardues du Roc.


    Le sommet ! Après 2h et 410 mètres de dénivelé positif, nous voici à 1737m, tout en haut du Roc avec une vue extraordinaire à 360° autour de nous ! Un vrai bonheur ! On reprend notre souffle et fait quelques photos. Un autre randonneur vient d’arriver et nous dit qu’on a beaucoup de chance, la vue s’est dégagée il y a quelques minutes et que le vent est très raisonnable comparé au sommet du Sancy d’où il vient. Ici seules nos oreilles en sont victime, de l’autre côté de la vallée du Mont-Dore, il semble difficile et dangereux d’y évoluer.


    Après une demi-heure passée en haut, il est temps de redescendre de notre petit nuage 😉. Inutile de préciser que la descente est bien plus rapide que la montée. Et finalement c’est à ce moment que nous profitons le plus de ces gigantesque étendues de nature.

    Nous retrouvons la voiture tout juste une heure après avoir quitté le sommet. Encore un peu étourdi par le grand air et les paysages époustouflants, nous prenons quelques minutes avant de repartir.

    La prochaine étape se fera à Chambon-sur-Lac afin d’y déjeuner. Nous n’avons pas particulièrement anticipé le repas et avons la mauvaise surprise de constater que la majorité des restaurants sont fermés, un samedi, à 14h, dommage ! Une brasserie semble servir en continue, alors nous décidons d’y aller voir.

    Chambon sur Lac

    Comptez 15 minutes de voiture pour parcourir les 10 kilomètres qui séparent le parking du Roc Cuzeau au centre ville de Chambon-sur-Lac. A notre arrivée, la ville est animée, les habitants et touristes profitent du soleil dans les espaces aménagés, sur les terrasses des restaurants, mais peu d’entre-eux déjeunent. La brasserie que nous avions repéré ne fait plus que le service de boisson ou propose quelques snacks plutôt cher et qui ne nous emballent pas spécialement. Plus loin, plusieurs restaurants nous informent que les cuisines sont fermées, sauf un ! Miracle ! A la carte, seule de la restauration rapide est proposée, c’est pas ce que nous souhaitions, mais qu’importe, ça fera l’affaire.

    Murol

    Murol est une petite ville d’un peu plus de 580 habitants, mais elle est essentiellement connue grâce à son imposant château éponyme, datant du 12e siècle. Une place forte dressé à 1050 mètres d’altitude, lui donnant une visibilité unique sur les environs. L’ayant déjà visité à deux reprises, nous avons fait le choix de ne pas nous y attarder, mais il fait parti des incontournables de la région. Des animations autour des métiers d’époques et même des joutes de chevalier ont lieux durant la visite, c’est assez chouette à découvrir.

    Ferme Bellonte

    63710 Saint-Nectaire

    Cette ferme c’est le haut-lieu du Saint-Nectaire. Le savoir-faire se transmet depuis huit générations au sein de la ferme, ce qui offre une qualité unique au fromage. Il est possible de visiter gratuitement les étables, d’assister à la traite des vaches, d’observer les différentes étapes de la fabrication du fromage et même de visionner un film d’une dizaine de minutes présentant la vie de la ferme. Nous sommes venu ici pour acheter une tomme de Saint-Nectaire, mais à notre plus grande tristesse, la boutique avait tout vendu ! Ils nous ont redirigés vers la Ferme de Lambres, non loin de là qui pourrait peut-être encore en avoir.

    Ferme de Lambres

    Lieu dit Lambres, D643, 63710 Saint-Nectaire

    Après avoir eu confirmation au téléphone qu’ils leur restaient bien du fromage, nous nous sommes rendu dans cette ferme, qu’il est également possible de visiter. Nous prenons le temps de lire les panneaux d’information accrochés aux murs afin de mieux comprendre le fonctionnement de la ferme, du rendement des vaches, des différents processus de fabrication du fromage, etc. C’est très intéressant, mais passons aux choses sérieuses ! Dans la boutiques il n’y a pas que du fromage, on peut aussi y retrouver pleins de produits artisanaux comme des bières, du sirop, du miel… Un vrai bonheur.

    La fin de journée approche et Laure tient toujours l’endroit ou nous dormirons secret. Cependant, pour s’y rendre, il est nécessaire de passer par le Col de la Croix-Morand, et avec le soleil déclinant, les paysages sont époustouflants !

    Une aire aménagée permet de prendre le temps d’admirer la vallée que se tient devant nous.

    Refuge De La Banne

    Montagne de la banne d’Ordanche, 63150 Murat-le-Quaire

    Nous y sommes ! Juste un peu avant le coucher du soleil, nous arrivons au refuge de la Banne d’Ordanche. Le gîte est isolé à 1325 mètres l’altitude, la nature nous entour et aucuns bruits de la ville nous parvient. On fait connaissance avec les saisonnières très accueillante et chaleureuse, qui nous expliquent le fonctionnement du refuge, l’endroit ou nous dormirons ce soir ainsi que les horaires pour le dîner et le petit déjeuner du lendemain.
    Plusieurs formules sont proposées pour y dormir : en dortoir collectif, chambre double, dans votre tente personnelle et dans une tente aménagé (lounge). C’est cette dernière que Laure a réservée, et je ne pense pas qu’il y ait mieux ! La tente est confortable, aménagée avec goût et vous offre une vue exceptionnelle sur la vallée. L’endroit parfait pour profiter d’une nuit insolite en pleine nature.

    Mais avant de nous extasier sur le soleil couchant et les paysages rougeoyant, nous devons nous rendre au refuge pour dîner.

    Le repas est servi à 19h30, nous nous retrouvons donc tous dans une ambiance de chalet de montagne, aux odeurs de fromage et de vin ! Le repas est donc le même pour tout le monde, une carbonade. C’est local, copieux et très bon ! De quoi bien se revigorer en cette fin de journée ! Vous en aurez pour moins de 20€ avec un verre de vin.

    Le soleil se couche et tout le monde sort pour en profiter, un instant magique .

    Nous prenons le temps de charger nos téléphones et autres appareils le nécessitant, de reposer nos pieds et de poster quelques photos sur les réseaux sociaux pour que nos familles et amis puissent découvrir à leur tours ces jolis moments qui ont jalonnés notre journée.

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  • Lille

    Lille

    Se rendre à Lille depuis Paris

    2H40

    1H05

    230 km

    Lille

    Lille est la capitale des Hauts-de-France, une région du nord de la France. Elle se trouve à proximité de la frontière belge. Aujourd’hui centre culturel et ville universitaire animée, elle fut autrefois une importante plateforme marchande des Flandres françaises, et de nombreuses influences flamandes demeurent encore. Le centre historique, le Vieux Lille, se caractérise par ses maisons de ville du XVIIe siècle en briques rouges, ses ruelles piétonnes pavées et sa Grand’Place centrale.

    Le Vieux Lille

    La Grand’Place

    En arrivant de la gare de Lille et après avoir remonté la rue Faidherbe, nous parvenons sur l’un des lieux les plus emblématiques de la ville, la Grand’Place, également appelée place du Général de Gaulle.

    La place est dominée par quatre femmes : la Déesse en son centre et surement la plus visible, qui commémore le siège de Lille par les Autrichiens en 1792 et les trois femmes qui couronnent le bâtiment de la Voix du Nord. Ces trois dernières représentent les trois provinces de la région : l’Artois, la Flandre et le Hainaut.
    La Grand’Place, née au Moyen Âge, au carrefour des grandes foires entre le Nord et le Sud, est vouée au commerce, dont la Vieille Bourse reste le symbole fastueux.
    Face à la Vieille Bourse, la Grand Garde, construite en 1717, est le parfait exemple d’une architecture classique. On reconnaît dans le fronton triangulaire le soleil de Louis XIV et, de part et d’autres, les armoiries de France et de Lille.
    S’y trouvent aussi de nombreux restaurants, snacks, glaciers ou boutiques en tout genre. Les Furets du Nord en sont l’un des plus connus !

    La vieille Bourse

    Toujours sur la Grand’Place, l’ancienne bourse fut inaugurée en 1653 et c’est incontestablement le plus beau monument de la ville. Elle se compose de vingt-quatre maisons identiques qui entourent un cloître, dans lequel de superbes cariatides ornent les pilastres. Les fenêtres et frontons sont ornés de cartouches, de guirlandes et de fruits charnus, à la manière de la Renaissance Flamande. Les lions de Flandre sculptés sur les portails rappellent l’appartenance de Lille aux Pays-Bas. Par ailleurs, sur les quatre côtés, au-dessus des fenêtres du deuxième étage, sont peints dans des cartouches aux couleurs vives les sigles d’entreprises contemporaines. C’est grâce à leur mécénat, que des travaux de restauration ont redonné tout son éclat à la Vieille Bourse. Actuellement, elle accueille dans sa cour des bouquinistes

    Opéra de Lille

    En ressortant de la vieille Bourse par la porte opposée de celle donnant sur la Grand’Place, nous faisons face à l’Opéra de Lille. Un bâtiment d’inspiration néo-classique qui n’est pas si ancien qu’il n’y parait : construit de 1907 à 1913, il est inauguré officiellement en 1923. Il a été érigé suite à l’incendie qui détruisit l’ancien Opéra en 1903. A ses débuts, ce nouveau bâtiment, alors pas encore achevé, fut occupé par les Allemands, dispensant ainsi des spectacles et des concerts y ont été présentés en faisant la part belle à Wagner, Mozart, Strauss, Beethoven.

    Rue du Petit Paon

    L’une des plus petites et plus anciennes rue de Lille ! Elle ne fait que 20 mètres de long et date de l’édification de la bourse au 17e siècle.

    Cathédrale Notre-Dame-de-la-Treille

    On la nomme « la Treille » c’est la cathédrale de l’archevêque de Lille. Eglise-Mère du diocèse, elle est le lieu des grands rassemblements lors des temps forts de la vie de l’Eglise. Des temps de prière et célébration, des expositions et diverses manifestations culturelles et musicales en font un haut lieu de vie du Vieux Lille.

    La cathédrale s’élève à l’emplacement de l’ancienne motte féodale. Le premier donjon des comtes de Flandre, suppose-t-on, a été bâti ici. En 1854 est posée la première pierre pour la future cathédrale de Lille. La chapelle absidiale est achevée en 1897, le chœur et le transept peu après. En 1913, Lille devient le siège d’un évêché tandis que le chantier de l’église se poursuit lentement jusqu’en 1947. L’ensemble néo-gothique finalement ne sera pas achevé selon les plans primitifs. La belle façade digne de l’édifice date seulement de 1999. Ce projet audacieux de terminer la façade a été confié aux architectes Pierre-Louis Carlier et Peter Rice, la rosace est de l’artiste Ladislas Kijno et le portail exceptionnel du sculpteur Georges Jeanclos.

    Adossée à la Cathédrale un petit passage haut en couleurs permet de rejoindre rapidement les Hospices Comtesse

    Musée de l’Hospice Comtesse

    Au cœur du Vieux-Lille, le musée prend place dans l’hôpital fondé en 1237 par la comtesse Jeanne de Flandre, et dont l’activité ne cessa qu’en 1939. Les bâtiments actuels datent des 15ème, 17ème et 18ème siècles. Ils se composent d’une salle des malades, d’une chapelle décorée des armoiries des principaux bienfaiteurs de l’hôpital, et des bâtiments de la communauté des sœurs augustines. Depuis 1962, ils servent d’écrin à la présentation de tableaux, tapisseries, bois sculptés, meubles et faïences de la région, pour évoquer l’intérieur d’une maison religieuse flamande du 17ème siècle.

    Maison natale Charles de Gaulle

    Chaque fois que j’y revenais, je me sentais redevenir lillois.

    Charles de Gaulle

    C’est ici, au 9 rue Princesse, dans la demeure de ses grands-parents maternels que Charles de Gaulle a vu le jour le 22 novembre 1890. Cette maison fut le lieu de retrouvailles familiales pendant toute son enfance et sa jeunesse. C’est dans une famille unie autour de valeurs communes et dans un contexte géopolitique en plein bouleversement, que s’est forgé le caractère du futur Président de la Ve République.

    Passage des Trois Anguilles

    En reprenant la direction du centre ville, après la maison natale de Charles de Gaulle, se trouve un passage (secret) si étroit qu’il est facile de le louper. C’est encore plus vrai côté rue Voltaire car l’entrée du passage semble faire partie de la maison.  Son indication est d’ailleurs beaucoup plus discrète. Alors que le passage est clairement indiqué rue Négrier par un panneau en bois au dessus d’une porte ouverte, seules trois anguilles gravées dans la pierre indiquent cette ruelle rue Voltaire.

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    100 m

    Longueur

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    1.20 m

    Largeur

    Les rues de Lille

    Mais parce que Lille ne se résume pas qu’a de jolis monuments, il est important de flâner dans la ville pour profiter pleinement de son architecture. Tantôt gris, tantôt ensoleillé, le ciel change radicalement le paysage, mais quoi qu’il en soit, la chaleur demeure.

    Lille-centre

    L’Hôtel de Ville et son Beffroi

    L’hôtel de ville fut construit entre 1924 et 1932 par l’architecte Emile Dubuisson qui s’est inspiré de la tradition flamande avec ses maisons à pignons triangulaires, tout en utilisant un matériau résolument moderne : le béton armé.
    L’intérieur présente un grand hall de 107 mètres de long, rythmé par deux rangées de piliers aux motifs floraux. Une exceptionnelle collection d’œuvres d’art contemporain orne les montées d’escaliers, les couloirs et les salles municipales. La fresque la plus spectaculaire est celle de l’Islandais Erro qui raconte sous forme de bandes dessinées l’histoire de la ville.

    Porte de Paris

    A quelques mètres en contrebas de l’Hôtel de Ville, se trouve la porte de Paris ou porte des malades. Elle est l’une des portes les plus importantes de la ville de Lille. Construite pour partie à la fin du 17e siècle en arc de triomphe pour célébrer les victoires de Louis XIV.

    Parc Jean-Baptiste Lebas

    Après la Porte de Paris, en continuant sur le Boulevard Papin, on fait face au long parc Jean-Baptiste Lebas. Un bel écrin de verdure aménagé pour petits et grands.

    Maison Coilliot

    Cette surprenante maison de style Art nouveau à été réalisée par Hector Guimard (l’architecte des iconiques édicules ornant les bouches de métro à Paris). On peut la retrouver au 14 rue de Fleurus.

    Construite en pierre de taille, brique, lave, fer forgé et céramique, la maison Coilliot comporte une boutique au rez-de-chaussée et un logement d’habitation sur trois niveaux, au-dessus. Édifiée sur une parcelle biaise, elle présente une double façade asymétrique. Entre la façade urbaine à l’alignement de la rue et la façade domestique perpendiculaire aux murs mitoyens se place une superposition de balcons à la loggia du bel étage. La façade est encadrée de plaques de lave émaillée de couleur verte et surmontée d’un fronton et d’une toiture-pignon en bois.

    Le Palais Rameau

    Palais Rihour

    Commencé en 1453 par Philippe Le Bon, duc de Bourgogne, c’est un des rares vestiges lillois de l’architecture gothique flamboyant.

    En 1450, Philippe le Bon engage des négociations avec la ville pour obtenir des subventions pour la construction d’un nouveau palais. Il obtiendra 6 000 livres sur quatre ans octroyés par le Magistrat. En 1453, le terrain de l’ancienne manse de Rihout (ou Rioult ou Rihoult), îlot marécageux enserré par les bras de la Deûle, est acquis et les travaux de construction sur les plans de l’architecte Evrard de Mazières sont engagés. Ils s’achèveront vingt ans plus tard sous Charles le Téméraire.

    Gare de Lille Flandres

    Principale gare de Lille depuis 1848, la gare de Lille-Flandres n’a pris ce nom qu’en 1993 à l’ouverture de la gare de Lille-Europe, située à 500 mètres. Sa façade néo-classique est à l’origine de celle de la gare du Nord à Paris, démontée puis remontée à Lille ! Desservant la région Nord-Pas-de-Calais, elle accueille quotidiennement 460 TER de la SNCF. En provenance de Paris, il ne faut qu’à peine plus d’une heure pour se retrouver sur les quais de la gare. Le TGV vous y mène rapidement, ce qui est idéal pour changer d’air le temps d’une journée.

    Euralille

    Inauguré en 1994, ce quartier aux tours futuristes s’organise autour de la gare TGV Lille Europe, de Lille Grand Palais (centre de congrès, hall d’exposition et salle de spectacle) et du centre commercial Euralille.
    L’extension du quartier se poursuit avec Euralille 2 où sont implantés le casino, l’hôtel de région et le Bois Habité (nouveau quartier associant des logements, des commerces et des bureaux, le tout agrémenté d’allées vertes et d’arbres ; d’où le nom du quartier). Euralille 3 fera la jonction entre la Porte de Valenciennes (qui accueille déjà la nouvelle auberge de jeunesse Stéphane Hessel) et la friche ferroviaire Saint Sauveur.

    Citadelle

    Citadelle

    Elle est l’œuvre de Sébastien Leprestre, Marquis de Vauban. Edifiée sur ordre de Louis XIV qui venait de conquérir la ville, sa construction se déroula sur trois ans de 1667 à 1670. À l’origine, c’est une petite ville entourée de cinq bastions, formant une étoile. Pour la construire, il a fallut cuire soixante millions de briques, extraire des carrières trois millions de blocs de pierre et soixante dix mille pieds de grès. La porte royale de l’entrée arbore une inscription en latin, véritable louange à la gloire du Roi Soleil. Cette « Reine des Citadelles », établie sur la frontière de la Flandre, faisant partie d’une double ligne de places fortes entre Gravelines, Dunkerque et Maubeuge/Rocroi. C’était le fameux « Pré Carré », conçu par Vauban comportant 28 villes fortifiées.

    Pont Napoléon

    Le pont Napoléon est un ouvrage d’art situé sur l’esplanade de la Citadelle. Il est nommé en l’honneur de Napoléon Ier traversant la Moyenne-Deûle. Le pont, érigé en 1812, comporte le nom de plusieurs victoires napoléoniennes. Son histoire n’est pas des plus ennuyeuses : détruit en 1918 par l’armée allemande lors de sa fuite durant la Première Guerre mondiale. Il est reconstruit partiellement en 1920 et à nouveau détruit par les Allemands en 1944. Un projet de reconstruction est planifié en 1939 ; le pont n’a été reconstruit à l’identique qu’en 2014.

    Jardin Vauban

    A quelques pas de la citadelle, se trouve ce magnifique jardin, créé en 1863 par l’architecte paysagiste et jardinier en chef de la ville de Paris Jean-Pierre Barillet-Deschamps. Ce jardin est désormais classé monument historique. Tout le charme de cet ensemble opère en arpentant ses allées sinueuses, en traversant des massifs, des bassins, théâtre de marionnettes… Et au milieu de cette beauté typiquement anglaise, une magnifique grotte artificielle rend la promenade à la fois magique et irréelle. En passant sous une cascade, vous pourrez vous y réfugier et profiter de ce tableau champêtre qui vous fait oublier que vous vous trouver en plein centre ville.

    Les bonnes adresses

    Les Compagnons de la Grappe

    26 Rue Lepelletier
    59000 Lille

    Ce restaurant nous a beaucoup plus, de part son cadre, et la qualité des plats et la possibilité de découvrir différentes spécialités autour d’une assiette.

    Brasserie La Chicorée

    15 Place Rihour
    59000 Lille

    Idéalement placé à proximité de la Grand’Place et du Palais Rihour, cette brasserie est un endroit agréable ou passer le temps.

    Babe

    48 Rue de l’Hôpital Militaire
    59800 Lille

    Assurément notre coup de coeur ! Ce restaurant au décors industriel est à la fois conviviale et intimiste. Les plats servis sont délicieux

  • Les jardins de Monet

    Les jardins de Monet

    Il n’y a rien de mieux que de profiter d’une belle journée ensoleillée pour se perdre dans l’univers de Claude Monet. Les jardins regorgent d’odeurs fleuries vous procurant un bol d’air doux et poétique. On vous laisse apprécier cet incroyable endroit.

    favorite

    L’histoire de Claude Monet

    Visiter la maison

    Appelée « maison du Pressoir » à ses débuts, en référence au pressoir à pommes situé sur la place voisine, la maison est de dimension plus réduite. Monet l’agrandit. Côté gauche, il installe son espace de travail et de repos : la grange accolée à la maison devient son premier atelier et il fait ajouter un étage juste au-dessus pour s’aménager une grande chambre à coucher et un cabinet de toilette. On peut repérer ces agrandissements à la taille des fenêtres, plus larges que dans la partie d’origine.

    Au rez-de-chaussée

    La visite commence par le salon-atelier, premier atelier de l’artiste où il a travaillé jusqu’en 1899. La soixantaine de tableaux qui y sont présentés sont des répliques mais l’accrochage et le mobilier original permettent de retrouver l’atmosphère de l’époque. Le salon est confortable mais l’atelier est peu commode en raison du manque de lumière. Plus tard, lorsque Monet construira son deuxième atelier à l’ouest de la maison, le salon conservera ses toiles préférées. La visite continue en montant les quelques marches menant à l’épicerie.

    Cette pièce n’est pas très grande, mais permet, entre autres, d’accéder au salon de lecture ou « petit salon bleu », qui communique avec « l’épicerie ». Monet en a choisi les couleurs, comme pour l’ensemble des pièces de la maison. Tout y est bleu, les meubles ainsi que les murs créant une harmonie avec les œuvres d’Hiroshige, exposées sur les murs de la maison. Au sol, des carreaux de ciments selon la mode de l’époque. C’est à cet endroit qu’il faut emprunter l’escalier afin de gagner l’étage supérieur de la bâtisse.

    À l’étage

    La chambre de Monet où le bureau et la commode Louis XV sont toujours à leur place. Monet y exposait sa collection de tableaux peints par ses amis tels Cézanne, Renoir, Morisot, Caillebotte, Manet ou Boudin. Par la fenêtre, on peut admirer l’incroyable étendue du clos normand. Quant à la chambre d’Alice, l’usage voulait à l’époque que les couples mariés de famille bourgeoise fassent chambre à part. Mais elles communiquent par les cabinets de toilette. C’est une chambre simple, décorée des estampes d’Hokusai, d’Hirohige et d’Utamaro.

    Rez-de-chaussée

    Il faut emprunter l’escalier pour redescendre en direction de la salle à manger. Reconstituée à l’identique, elle montre à nouveau la modernité dont fait preuve Monet en choisissant des couleurs claires, à l’opposé des tendances de l’époque. Les meubles et les murs sont peints en deux tons de jaunes. La grande table se trouvant au centre de la pièce accueille jusqu’à seize convives. Sur les murs nous retrouvons toujours les estampes japonaises que Monet a collectionnées pendant cinquante ans ! La porte opposée de par laquelle nous arrivons donne accès à la cuisine. C’est dans cette direction que nous poursuivons.

    Nous avons l’impression d’entrer dans un autre univers. Les murs sont recouverts de carreaux en faïence de Rouen bleu cobalt tandis que les couleurs chaudes sont amenées par l’impressionnante batterie de casseroles en cuivre, l’énorme fourneau à bois et à charbon, ses deux fours en briques réfractaires. La cuisine donne sur la terrasse longeant la maison, donnant une impression de continuité naturelle avec le jardin.

    Jardin du Clos Normand

    À Giverny, Monet devient jardinier. Un jardinier qui cultive son jardin comme un peintre, créant sa palette végétale. Dès son arrivée, en 1883, il entreprend des travaux d’irrigation et de terrassement et commence à transformer le jardin adossé à la maison, baptisé le « Clos normand ». Il transforme cette prairie ordinaire en un jardin fleuri pour ne jamais manquer de motifs à peindre. Il possède une immense bibliothèque botanique dont une collection de 26 volumes consacrés aux fleurs et aux jardins d’Europe. Sa passion des fleurs et de la couleur est comblée : parterres de fleurs, rosiers, glycines, plantes grimpantes, etc. Rien n’est planté au hasard : le jardin est organisé en plates-bandes. Monet travaille les perspectives, les symétries les couleurs et les volumes avec des massifs de fleurs de différentes tailles. Il mêle fleurs simples et variétés rares. Les arceaux de l’allée centrale sont couverts de rosiers grimpants, les capucines couvrent le sol de l’allée centrale à la fin de chaque été. Sur la partie gauche du jardin, il crée des massifs rectangulaires de couleurs unies.

    C’est en 1893, que Monet achète le terrain situé au fond du Clos Normand, de l’autre côté de la voie ferrée, maintenant devenu le chemin du Roy (la départementale D5). Malgré l’hostilité des habitants de Giverny qui craignent l’empoisonnement de leur bétail par les plantes exotiques ou le manque d’eau, il obtient l’autorisation de détourner le petit bras de l’Epte, le Ru, pour créer un étang qu’il couvrira de nénuphars. Il crée ainsi un « jardin d’eau ». Pour y accéder, nous empruntons le passage aménagé sous la route, se trouvant au fond du clos Normand.

    Jardin d’eau

    Le contraste est une fois de plus marquant. Ce jardin est totalement différent du précédent. Aux abords, il plante saules pleureurs, bambous, aulnes, iris, roseaux, pivoines arbustives du Japon renforçant ainsi l’atmosphère orientale. Le célèbre pont de bois qui enjambe l’étang est construit la même année, mais le vert est préféré au rouge traditionnel. L’eau et ses reflets, sans cesse changeants, fascinent Monet lui offrant une source inépuisable d’inspiration. Pendant plus de vingt-cinq ans, il ne cessera de les représenter cherchant à les fixer sur une toile. En 1914, il fait même spécialement construire un troisième atelier géant pour travailler aux Grandes décorations, consacrées aux ‘Nymphéas’ (panneaux qui s’étendent sur 91 mètres de long sur deux mètres de haut !). Il est presque aveugle, une double cataracte affecte sa vision des couleurs, mais continue de peindre. Il donne cet ensemble à l’État en 1922, qui, grâce à son ami Georges Clemenceau, l’installera en 1926 au musée de l’Orangerie, à Paris, où l’on peut toujours l’admirer.

    Temps nécessaire

    Ne sous-estimez pas cette visite, si vous souhaitez divaguer tranquillement dans les allées des jardins, visiter la maison, le musée des Impressionnismes et passer par la boutiques, prévoyez une journée complète.

    ≈ 5H

    Budget

    Voici les prix indicatifs permettant l’accès à la maison de Monet et ses jardins.

    Billet +17 ans : 13.00€
    Billet -17 ans : 8.50€
    Billet étudiant : 8.50€

    Le parking est gratuit

    A faire dans les environs

    Le musée des Impressionnismes

    Le bâtiment moderne, construit par les architectes Reichen et Robert pour être le ‘musée d’Art américain’ de Giverny (géré par la Terra Foundation for American Art, du grand collectionneur et mécène Daniel Terra), est devenu en 2009 un musée qui, parce qu’il met le mot ‘impressionnisme’ au pluriel, expose des artistes du monde entier, et pas uniquement américain.
    Les collectivités locales qui en assurent désormais le fonctionnement ont permis qu’y soit constitué, grâce à des dons et des dépôts, le noyau d’une collection permanente impressionniste autour de Claude Monet. L’auditorium accueille de nombreux colloques et rencontres artistiques.

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    Musée de mécanique naturelle

    L’origine du Museum est une collection de moteurs à vapeur ou combustion interne
    commencée en 1955 par la famille Guillemard. Adolphe Guillemard entrepreneur de battages et mécanicien agricole à transmis à ses enfants son savoir-faire et sa passion pour les vieilles mécaniques. Au cours des ans, les achats, donations de moteurs, se sont accumulés, attendant les pièces de rechange ou le temps nécessaire à leur restauration.
    En 1990 la collection est rassemblée dans le local actuel en exposition permanente. L’installation du moteur Diesel CARELS 1908 pesant 28 tonnes a mobilisé l’équipe pendant des mois pour son démontage et transport.
    Il est devenu en 2003 le plus gros et le plus vieux moteur diesel tournant au monde.

  • Limoges

    Limoges

    Se rendre à Limoges depuis Paris

    4H40

    3H20

    490 km

    Centre-ville

    Bienvenu à Limoges, ville au patrimoine riche. Porcelaine, art culinaire, architecture… Il y a tant à voir ! Pour ne rien manquer, nous suivons les parcours Terra Aventura. Pour se garer, il est facile de trouver des places gratuites aux alentours du Jardin d’Orsay.

    Mairie de Limoges

    L’endroit, bien qu’en restauration lors de notre passage, est remarquablement agréable. Un potager urbain y est aménagé, ce n’est pas sans rappeler l’importance de l’art culinaire dans la ville.

    Maison du Peuple et Pavillon du Verdurier

    Église Saint Pierre du Queyroix

    Une façade de style ogival flamboyant datant de 1534, un clocher harmonieux (il servit de modèle pour ceux de Saint-Michel et de Saint-Étienne), un intérieur qui frappe par sa largeur. Quant à lui, le beau vitrail date de 1510 et a été exécuté par Jean Pénicaud.

    Place Jourdan et Place Denis Dussoubs

    Les carreaux de porcelaine de Limoge Bleu Four

    Église Saint Michel des Lions

    Deux édifices, l’un roman et l’autre gothique du 13e siècle ont précédé l’église actuelle. Le plan rectangulaire consacre son caractère d’église-halle. Deux lions de granit précèdent l’entrée ; ils servaient, dit-on, à marquer le territoire des abbés de Saint-Martial et des vicomtes de Limoges.

    La cour du Temple

  • Castelmoron-d’Albret

    Castelmoron-d’Albret

    Se rendre à Castelmoron-d’Albret depuis Paris

    6H00

    4H55

    615 km

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    La commune de Castelmoron-d’Albret est la plus petite de France de par sa superficie. Ce petit village ancien s’étend sur seulement trois hectares, mais présente un bel intérêt architectural. Il se situe dans l’Entre-deux-Mers, à une cinquantaine de kilomètres de Bordeaux et à une dizaine de kilomètres de Monségur.


    Construit sur un rocher, le village de Castelmoron-d’Albret présente un très intéressant patrimoine architectural d’origine médiéval qui séduira les amateurs de vieilles pierres. Dans ce site, qui semble tout droit sorti du passé, on apprécie la douceur de vivre ainsi que la beauté des maisons et autres monuments qui jalonnent les petites ruelles.

    Vieille halle aux grains

    Cette jolie petite halle datant du 19e siècle servait autrefois à entreposer du blé.

    Du haut des promontoires de la cité, on bénéficie également d’un point de vue imprenable sur les paysages alentours et les fameuses vignes de la Gironde. Idéalement placé, ce village de charme permet de découvrir les autres richesses de la région, qu’elles soient culturelles, historiques ou même gastronomiques.

  • Saint-Émilion

    Saint-Émilion

    Se rendre à Saint-Émilion depuis Paris

    5H30

    3H30

    583 km

    A moins d’une heure de Bordeaux, Saint-Émilion est la destination idéale pour une balade dépaysante. Elle est réputée pour ses vignobles, sa gastronomie ainsi que pour son patrimoine historique. Le cloître de l’église collégiale est particulièrement typique. Mais surtout, ne repartez pas sans avoir goûté aux macarons et aux cannelés.

    Cloitre de l’Église collégiale

    Rue du Tertre de la Tente

    Soyez munis de bonne chaussures, la pente est raide et glissante !

    La Tour du Roy

    Le seul donjon roman encore intact en Gironde. Situé à l’intérieur des remparts de la cité, l’édifice repose sur un massif rocheux isolé de toutes parts et creusé de grottes naturelles et de carrières exploitées depuis le Moyen-Âge. Du sol de la plus basse terrasse au sommet, on note une hauteur de 32 m. Il est possible de gravir les 118 marches de cette tour afin d’accéder au toit-panorama qui offre une vue imprenable sur la cité. Les historiens divergent sur sa date de construction… En 1224, le Roi de France, Louis VIII, dit le Lion conquit une partie de l’Aquitaine dont le Bordelais. Ses troupes occupaient Saint-Emilion et il aurait confirmé son intention d’y faire construire une fortification intra-muros.

    Cependant certains textes indiquent que c’est Henri III Plantagenêt, roi d’Angleterre et Duc d’Aquitaine, qui en 1237, en ordonna la construction, lorsque Saint-Emilion tombe à nouveau sous le contrôle des anglais. Enfin, certains spécialistes disent que ce n’est ni grâce au roi de France, ni grâce au roi d’Angleterre que cette tour a été réalisée mais plutôt grâce à la Jurade. En effet, la tour vise à symboliser le nouveau pouvoir de la commune en empruntant à l’architecture seigneuriale l’édifice le plus caractéristique : le donjon quadrangulaire à contreforts.

    De plus, il n’y a pas d’édifice appelé Hôtel de ville, or au 13e siècle, Saint-Emilion est la seconde cité du Bordelais. Ainsi, cette tour a probablement eut la fonction d’Hôtel de ville.

    Prévoir 2€ par personnes pour découvrir l’histoire de cette tour et profiter de son toit panoramique.

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