Une magnifique région frontalière au Nord-Est de la France.
Meurthe-et-Moselle
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Département 54
La Meurthe-et-Moselle est un département français. Il fait partie de la région historique et culturelle de la Lorraine et appartient à la région administrative Grand Est. La préfecture du département est Nancy.
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Département 67
Le Bas-Rhin est un département français. C'est une circonscription administrative, territoire de compétence de services de l’État, dont la préfecture est située à Strasbourg.
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Département 68
Le Haut-Rhin est un département français. C'est une circonscription administrative, territoire de compétence de services de l’État, dont la préfecture est située à Colmar.
Bienvenue à Chartres, ville d’art et d’histoire, capitale des vitraux à moins de 100 kilomètres de Paris. Un endroit parfait pour passer une journée ou un weekend à flâner dans les rues pavées.
Hello! Rien de mieux que de faire un tour par le monument des aviateurs avant d’entrer dans le centre-ville historique de Chartres. En plus de vous offrir un point de vue dégagé sur la cathédrale, ce monument commémore les pilotes de l’Armée de l’Air française morts au cours de la Première Guerre mondiale. Cet avion de bronze, construit en 1928, représente un aviateur s’élevant dans les cieux, symbole de la bravoure et de l’esprit de sacrifice de ces héros.
Porte Guillaume
Une fois la voiture stationnée sur le Boulevard du Maréchal Foch, nous poursuivons à pied jusqu’à la Porte Guillaume qui est un des accès fortifiés du centre historique. Elle a été construite au 12e siècle et fait partie des remparts de la ville.
Escalier de La Reine Berthe
En bas de la rue des Écuyers est visible ce bel escalier en bois apparent. L’Escalier de la Reine Berthe date de la fin du 10e siècle et a été construit en l’honneur de la reine Berthe, épouse du roi Robert II de France. Il servait de passage sûr pour les voyageurs et les pèlerins se rendant à la cathédrale. Cet escalier est un des symboles de l’architecture médiévale de Chartres.
Rue des Écuyers
Nul besoin d’aller très loin depuis notre point précédent ! Datant du Moyen Âge, la Rue des Écuyers est considérée comme l’une des plus anciennes de la ville. Son nom fait référence aux cavaliers entraînés pour les tournois et les batailles, les écuyers. Cet endroit est également un bel exemple de l’architecture médiévale, avec ses maisons à colombages, ses bâtiments en pierre et leurs fenêtres en ogive, le sol pavé… Il ne faut pas hésiter à écarquiller les yeux et admirer tout ce qui nous entoure !
Rue aux Çois
Cette fois encore nous n’avons fait que quelques pas depuis le précédent point 😉, mais il y a tellement de belles choses à voir et à raconte ! La Rue aux Çois est une autre artère historique à l’architecture médiévale. Elle fut nommée ainsi d’après les charpentiers, qui y travaillaient et fabriquaient les structures en bois nécessaires pour les bâtiments. Prenez ce petit passage pour rejoindre la rue aux Juifs dans le calme et la verdure.
Église Saint-Pierre
Les Églises ne manquent pas à Chartres. Saint-Pierre est connue pour son architecture gothique exceptionnelle, avec ses arcs en ogive ainsi que 46 de ses vitraux classés aux monuments historiques faisant partie des plus beaux de France. Sa façade et sa tour nord datent approximativement des années 930 (non, je n’ai pas oublié de chiffre !). À l’intérieur, on peut admirer la haute nef claire, les chapelles latérales et les tombeaux des rois de France.
Rue de la Foulerie — bords de l’Eure
Ici, le fleuve est d’huile. Pour profiter des rives de l’Eure, on passe sur le Pont Saint-Hilaire puis prenons la rue de la Foulerie pour flâner au rythme des jolies bâtisses qui se reflètent dans l’eau. Un endroit calme et tranquille, même hors saison.
Église catholique Saint-Aignan
On vous avait dit que les églises ne manquaient pas. Environ 300 mètres séparent l’église Saint-Pierre de celle-ci. L’église de Saint-Aignan date du 12e siècle et a été construite en style roman, aux colonnes et chapiteaux sculptés. Elle a subi plusieurs rénovations à travers le temps, mais conserve toujours son charme médiéval et son histoire riche. L’intérieur est composé de nombreuses œuvres d’art et de sculptures, de vitraux colorés et d’un magnifique orgue.
Marché aux Légumes
En remontant la rue des Grenets puis la rue des Changes, on arrive sur la place Billard ou se tient la belle halle du Marché aux Légumes, un des plus anciens et des plus populaires de la ville. Le marché a lieu tous les jours, où l’on retrouve une grande variété de produits locaux et artisanaux, sauf le dimanche ou les étals de fruits et légumes laissent place aux objets d’antiquaires (comme aujourd’hui). 😊
Cathédrale Notre-Dame de Chartres
Le voici, le joyau de la ville ! La Cathédrale Notre-Dame de Chartres est une merveille, classée au Patrimoine mondial de l’UNESCO, considérée comme l’un des exemples les plus achevés de l’architecture gothique française. Ses vitraux figurent parmi les plus importants d’Europe couvrant une superficie totale de plus de 1000 mètres carrés ! Ils racontent des histoires bibliques, des scènes de la vie quotidienne et des portraits d’anges et de saints. À l’intérieur, se trouve le dessin d’un labyrinthe à même le sol de la nef, autrefois utilisé pour des pèlerinages, il est encore visible aujourd’hui, mais partiellement recouvert par les échafaudages des travaux. Un des éléments nous ayant le plus impressionnés est la clôture de Chœur, une œuvre réalisée en pierre se dressant à plus de 6 m de hauteur sur une longueur d’environ cent mètres composés d’une myriade de statues réparties en 40 groupes représentant chacun des évènements catholiques marquants.
Galerie de Chartres – Ancienne chapelle Sainte-Foy
Au fil des siècles, la chapelle Sainte-Foy a connu plusieurs transformations et est devenue la Galerie de Chartres. En passant à proximité, la curiosité nous a amenées à pousser la porte et la surprise fut amusante. Nous ne nous attendions pas à y trouver une salle d’enchère ! 😅
Chemin de la mémoire
En descendant l’esplanade de la Résistance, on emprunte le chemin de la mémoire. Un parcours parsemé de stèles, statues, plaques… toutes accompagnées de panonceaux explicatifs honorant la mémoire et la bravoure des grands Hommes qui se sont battus pour protéger et défendre notre pays. Ainsi on peut voir le glaive brisé de Jean Moulin, la stèle en hommage aux FFI et FTP fusillés d’Eure-et-Loir ou encore le Monument de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen. En bas de l’esplanade se trouve la Place du Châtelet, elle a été construite à l’emplacement de l’ancien château fort qui protégeait la ville au Moyen Âge. Aujourd’hui, elle est entourée de restaurants et de cafés, offrant, entre autres, une vue sur la Cathédrale.
Médiathèque L’Apostrophe
Face à l’esplanade de la Résistance se dresse cet imposant bâtiment néo-gothique du 20e siècle. Cette ancienne Poste est aujourd’hui une médiathèque à l’accès libre permettant de bouquiner ou de profiter d’une vue dégagée sur la ville. Monument historique depuis 1994, un rameau d’olivier et le mot « pax » inscrits au-dessus de l’entrée invitent à méditer sur la paix.
Les petites rues
Musée des Beaux-Arts de Chartres
Le Musée des Beaux-Arts de Chartres est un joyau culturel de la ville. Il se trouve derrière la Cathédrale Notre-Dame et abrite une collection impressionnante d’œuvres d’art de la Renaissance à l’époque contemporaine. Le musée présente des peintures, des sculptures, des dessins, des gravures et des photographies provenant d’artistes renommés tels que Degas, Monet, Sisley et Pissarro. Le Musée des Beaux-Arts de Chartres offre également un aperçu de l’art local, avec une section dédiée aux artistes de la région de Chartres et de la Normandie.
Chartres by night
La nuit, la ville devient un spectacle. Les principaux monuments sont animés par d’hypnotisant jeux de lumière. Vous vous doutez bien que celui de la Cathédrale est un des plus importants. Un moment à ne pas louper. Vérifiez sur le site de la ville les horaires de projection.
Une magnifique région du littoral Français à la richesse culturelle et gastronomique parfois méconnue que nous serons ravi de vous faire découvrir au gré de nos balades.
Loire-Atlantique
Restez dans le coin ! Nos balades en Loire-Atlantique arrivent tout bientôt
Département 44
La Loire-Atlantique est un département du littorale composé d'un patrimoine incroyable qui ne demande qu'à être connu.
Sarthe
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Département 72
La Sarthe est un département situé dans l'Ouest de la France dont le chef-lieu est Le Mans.
Une région se trouvant entre la Nouvelle-Aquitaine dont Laure est originaire et l’Île-de-France, ma région. Des départements que nous traversons très régulièrement, mais dont nous ne prenons pas toujours le temps de découvrir.
Eure-et-Loir
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Département 28
L'Eure-et-Loir est un département limitrophe avec l'Ile-de-France, ce qui en fait une destination facile depuis Paris.
Le Mans est une ville de l’ouest de la France, située dans le département de la Sarthe. C’est une ville riche en histoire, avec de nombreux bâtiments historiques et monuments qui attirent chaque année de nombreux visiteurs. La ville est également connue pour son célèbre circuit de course automobile, qui accueille chaque année la célèbre course de 24 Heures du Mans.
En arrivant au Mans, il n’est pas trop difficile de trouver une place de stationnement, de grands parkings se trouvent à proximité du centre historique. Bien que Le Mans soit une grande ville, nous avons pris le temps de ne visiter que son centre, bien évidemment, beaucoup de jolies choses sont à découvrir en s’éloignant un peu. 😊
Les remparts
Côté Nord, les fortifications construites au cours des siècles pour protéger la ville sont les mieux conservées. Elles ont été érigées à différentes époques et ont été améliorées et renforcées au fil du temps. Aujourd’hui, ils sont une promenade calme et verdoyante le long de la Sarthe.
Escalier des Pans-de-Goron
Après avoir longé les remparts, on s’engouffre dans la rue des Pans de Goron qui permet de rejoindre la ville haute et sa Cité Plantagrenêt… Mais pas à n’importe quel prix. Pour cela, il faudra gravir les nombreuses marches de l’Escalier des Pans-de-Goron.
L’escalier a été construit au 19e siècle, bien après les remparts et est constitué de plusieurs volées de marches en granit qui mènent au sommet de la colline sur laquelle se trouve, entre autres, la cathédrale. Il est connu pour ses larges marches et sa forme sinueuse, qui lui donnent un aspect original et distinctif.
Cathédrale Saint-Julien
On reprend notre souffle en haut de l’escalier tout en contemplant la belle Cathédrale Saint-Julien. Depuis le 12e siècle, représente le cœur de la ville du Mans. Elle est classée aux Monuments Historiques ainsi qu’au patrimoine mondial de l’UNESCO en raison de son architecture gothique remarquable et de ses trésors artistiques. Pour la visiter, rien de plus simple, elle est ouverte au public tous les jours et il ne faut pas hésiter à y entrer pour admirer son architecture et en même temps, pour découvrir la richesse de son histoire et celle de la ville.
Palais du Grabatoire
À quelques pas derrière la cathédrale, ce bel hôtel du 17e siècle devait à l’origine abriter l’hôpital de la ville. Il a été transformé au cours des siècles en un palais de style classique, avec de nombreux détails architecturaux et décoratifs remarquables, tels que des colonnes, des arcs et des frises en stuc.
Aujourd’hui, le Palais du Grabatoire abrite la préfecture de la Sarthe et est également utilisé pour accueillir des événements culturels et artistiques.
La Cité Plantagenêt et ses jolies rues
Nous prenons la Rue de la Reine Bérengère pour continuer de découvrir la Cité Plantagenêt. La construction de ce quartier historique remonte au Moyen Âge et à en voir l’architecture des bâtiments, tout a été merveilleusement bien conservé. Quant à son nom, il lui a été donné en l’honneur de la dynastie des Plantagenêt, qui a régné sur la ville au 12e siècle.
Aujourd’hui, ce quartier pittoresque est animé avec de nombreuses rues piétonnes bordées de maisons à pans de bois colorés et de commerces. Il est également plébiscité pour ses nombreux bâtiments historiques et monuments ainsi que pour ses nombreux restaurants, bars et cafés.
Comme c’est le cas dans de nombreuses villes où les rues sont toutes plus belles les unes que les autres, n’hésitez pas à vous perdre, en remontant la Grande Rue, en trouvant le passage du Cour d’Assé, ou rue de la Verrerie, qui vous mènera jusqu’au Jardin du Bicentenaire.
Tunnel Wilbur-Wright
Que vous passiez en haut ou en bas, vous ne pourrez pas manquer Le Tunnel. Sa particularité est de couper la Cité Plantagenêt en deux ! Entre 1873 et 1877, la colline naturelle a été percée de part en part dans le but de relier la place des Jacobins au Pont Yssoir. Contrairement à ce qu’on pourrait croire, il n’est pas fermé et n’a pas de toit. Il est ouvert sur le ciel, mais ses parois sont si hautes qu’on lui attribue cette appellation de tunnel. Il fait maintenant partie intégrante de la vieille ville et est relié aux quartiers est et ouest par les trois ponts qui le traversent.
Tour Vineuse
La Tour Vineuse est une tour carrée en pierre datant de l’édification de la Cité au 12e siècle et faisait partie des fortifications de la ville. Elle se trouve près de la Cathédrale Saint-Julien et de la Cité Plantagenêt, elle offre une vue panoramique sur la ville et permet également de regagner le bas de la colline, par la Rue des Fossés Saint-Pierre.
Fontaine du Jet d’Eau — Place des Jacobins
Après être passés devant la Mairie, nous avons emprunté l’escalier des Ponts-eufs puis la place du Hallai pour passer rue du Doyenné, pas très optimisé comme itinéraire. Mais nous voici maintenant en contrebas de la cathédrale que nous découvrons sous un autre angle. Sur cette vaste place des Jacobins se tient le marché, chaque semaine les mercredi, vendredi et dimanche.
En bas des escaliers se trouvent cette charmante fontaine du 19e siècle restaurée il y a quelques années.
Esplanade du Bicentenaire
Retour de l’autre côté de la Cité (essayez de vous organiser un peu mieux que nous le somme aujourd’hui 😅) L’Esplanade du Bicentenaire est une petite place créée à l’occasion du bicentenaire de la Révolution française, en 1989. Elle est entourée de bâtiments historiques et de jardins publics (avec des sculptures amusantes). Faites-y un tour si en plus du panorama vous êtes à la recherche d’un endroit agréable pour vous balader et profiter de l’atmosphère de la ville.
Circuit des 24 Heures du Mans
Nous en parlions au début, Le Mans c’est aussi un mythique circuit de course automobile situé un peu au sud de la ville, à côté de l’aéroport. Il est connu pour accueillir l’une des courses de voitures de sport les plus prestigieuses au monde, les 24 Heures du Mans. Mais saviez-vous que cette discipline se pratique également à moto ? L’occasion de passer un weekend dans une ambiance tout à fait unique, au son des moteurs et à l’odeur de pneus chaud.
1923
Inauguration
13,629
Kilomètres
Le circuit a été construit en 1923 et mesure 13,629 km. Il est divisé en deux parties : une partie urbaine et une partie située en périphérie de la ville. La course de 24 heures consiste en une compétition de relais où les équipes de pilotes doivent conduire leurs voitures sur le circuit pendant 24 heures consécutives, sans interruption. Le vainqueur est l’équipe qui parcourt la distance la plus importante en 24 heures. Le Circuit des 24 Heures du Mans est considéré comme l’un des plus grands défis de l’automobile en raison de sa longueur et de sa difficulté.
Les bonnes adresses
O’ Comptoir des Cocottes
10 Place Saint-Pierre 72000 Le Mans
Un bistro très charmant. Si possible déjeuner en terrasse, la vue sur la place est charmante. Les plats y sont délicieux et pleins de saveurs.
Hello ! Bienvenue à Strasbourg, la capitale Alsacienne 😊 Située dans l’Est, elle est l’une des vingt et une métropoles françaises, à proximité immédiate de la frontière Allemande. Sa position internationale lui confère l’honneur d’accueillir le siège du Conseil de l’Europe et de la Cour Européenne des Droits de l’Homme. Strasbourg est une ville très cosmopolite, avec une forte influence germanique et une longue tradition de tolérance et de dialogue entre les cultures. La ville est connue pour son centre-ville historique, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, avec de nombreux bâtiments médiévaux et Renaissance. Elle est également réputée pour sa gastronomie, avec des spécialités comme la choucroute, le pain d’épices et les bretzels ! Vous l’avez compris, il s’agit d’un endroit idéal pour changer d’air durant un weekend (ou plus !)
🧑✈️
Pour nous y rendre, nous avons choisi le train. Je vous passe les discours écologiques autour de ce moyen de transport, mais nous avons toujours privilégié ce mode de déplacement quand les conditions les permettent. D’une part, cela occasionne bien moins de fatigue et de stress, mais surtout les distances sont parcourues plus rapidement. Toutefois, il nous arrive parfois de voyager en voiture ou en avion lorsque les contraintes du séjour ne correspondent pas à celle du train.
Pour cette fois, nous avons eu la chance de pouvoir relier Colmar (ou nous étions précédemment) à Strasbourg en wagon compartimenté, petit côté Hogwarts Express.
Ponts Couverts de Strasbourg
En sortant de la gare, nous prenons la direction du quartier de la Petite France et des Ponts Couverts. C’est un ensemble de trois ponts construits sur le bras de l’Ill, le fleuve qui traverse la cité. Les Ponts Couverts comptent parmi les symboles les plus connus de Strasbourg, avec leur architecture médiévale et leurs tourelles qui les font ressembler à des châteaux. C’est un lieu de passage important de la ville, avec de nombreuses boutiques et restaurants.
Barrage Vauban
Juste en face des Ponts Couverts siège un ouvrage d’art remarquable, le Barrage Vauban. Sa structure en maçonnerie et ses cinq écluses enjambent, elle aussi le bras de l’Ill. Cet agréable espace de promenade sert avant tout à protéger la ville des inondations. Il ne faut pas hésiter à y entrer librement et emprunter les escaliers se trouvant à l’intérieur, ils donnent accès au toit-terrasse qui dispose d’une des plus belles vues sur la ville et sur le fleuve.
La Petite France
La Petite France c’est le quartier historique de Strasbourg, situé au bord de l’Ill, non loin des Ponts Couverts et Barrages Vauban. C’est assurément le coin le plus charmant et pittoresque, avec ses nombreuses maisons à colombages et petits canaux sinueux. C’est sur l’un deux que se trouve l’écluse A, l’une des plus utilisées de France, érigée en 1765. Sa particularité ? Ne pouvoir être franchie que dans le sens aval. À la fin du 19e siècle, l’écluse s’est dotée d’une passerelle de 31 m pour permettre l’accès des piétons entre l’écluse et la rive gauche, ce que nous allons essayer de ce pas !
La Passerelle des Anciennes-Glacières
On se croirait à la montagne, sur les rives d’une descente d’eau vive ! La passerelle des Anciennes-Glacières passe au-dessus des remous de l’Ill et relie les quartiers de l’Étoile et de la Petite France. Cet lieu atypique offre une belle vue sur la ville et sur le fleuve, avec de nombreux endroits pour s’asseoir et profiter du paysage.
Place Gutenberg
Après être passé par la rue de la Monnaie et la rue des Serruriers, on arrive sur la Place Gutenberg. Elle est bordée de plusieurs bâtiments historiques et architecturaux intéressants, dont l’Hôtel de Ville « Neue Bau ». La statue de Johannes Gutenberg, au centre de la place, rend hommage à cet homme né en Allemagne, mais installé à Strasbourg qui a révolutionné l’Europe au 15e siècle en inventant l’imprimerie. On croise régulièrement la route de ce bon monsieur comme à Francfort.
Cathédrale Notre-Dame de Strasbourg
Avec sa flèche culminant à 142 mètres, la cathédrale est un incontournable lorsqu’on visite Strasbourg jusqu’aux confins de la plaine d’Alsace. Ce chef-d’œuvre gothique, érigé durant 3 siècles, est l’un des plus emblématiques monuments de la ville. Sa façade ornée de sculptures et ses deux hautes tours qui dominent le centre-ville en imposent véritablement.
Maison Kammerzell
Il ne faut pas hésiter à faire le tour de la Place de la Cathédrale, il s’y trouve de chouettes bâtiments comme la Maison Kammerzell, qui est un incontournable. Le colombage de cette maison, construite en 1427, est le plus brillant de la ville.
Palais Rohan
Toujours sur le parvis de Notre-Dame de Strasbourg, le Palais Rohan, un superbe édifice baroque à été construit au 18e siècle pour les évêques de Strasbourg. Il abrite aujourd’hui plusieurs musées comme les musées archéologique, des arts décoratifs et des beaux-arts. Le Palais Rohan est un bâtiment architectural remarquable, avec ses façades ornées de sculptures et de motifs décoratifs.
Les jolies rues
La richesse du patrimoine strasbourgeois s’apprécie surtout et avant tout en se perdant dans les ruelles. On vous le recommande à chaque fois, car c’est certainement la meilleure façon de tomber sur des endroits inconnus ou moins valorisés. Bonne balade !
Bord de l’Ill
À quelques pas de la Cathédrale, on retrouve les rives de l’Ill. C’est un endroit calme et agréable pour se promener, profiter du grand air et découvrir la ville avec un peu plus de recul.
Opéra National du Rhin
Nous voici Place Broglie, devant l’ancien Opéra de Strasbourg. Il a été fusionné en 1972 à ceux de Colmar et Mulhouse pour former l’Opéra National du Rhin. Dans ce joli bâtiment du début 19e, se déroule une grande variété d’opéra (forcément), de ballet, de théâtre, etc.
Jardin de la Place de la République
Non loin de l’Opéra National du Rhin, après avoir franchi le Canal des Faux-Remparts via le Pont du Théâtre, on arrive directement sur cette vaste place généreusement arborée. Il faut aller au centre pour admirer le Palais du Rhin (compte tenu de sa taille, cela demande un peu de recul). La bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg, le Théâtre national de Strasbourg et la préfecture de la région Grand-Est et du Bas-Rhin en font aussi partie. Oui, ça en fait ! Petit tour dans la bibliothèque pour contempler l’immense hall cathédral qui nous a un peu rappelé celui de la bibliothèque de Copenhague.
Église réformée Saint-Paul
L’Église Saint-Paul est une église protestante réformée, construite au 18e siècle dans un style néoclassique, qui tranche avec celui de la Cathédrale.
Paroisse protestante Saint-Guillaume
En empruntant le Quai des Pêcheurs, on passe devant la Paroisse protestante Saint-Guillaume. Elle surprend par sa remarquable blancheur. Son clocher se fondrait presque dans le ciel nuageux ! Son édification a commencé en 1298 et c’est terminé en 1307, ce qui est remarquablement rapide pour l’époque.
Place Kléber
Après un long moment d’égarement, nous voici Place Kléber. Bordée de boutiques et de cafés, un endroit parfait pour une après-midi shopping dans un cadre agréable.
Strasbourg by Night
En attendant de reprendre le train en direction de Paris, nous profitons de la nuit tombée pour découvrir la ville dans un autre apparat. Et c’est pour le moins appréciable.
Les bonnes adresses
La Table de la Cathédrale
6 Place de la Grande Boucherie 67000 Strasbourg Un petit restaurant à proximité immédiate de la cathédrale idéal pour déjeuner en toute simplicité dans un esprit convivial.
Pique-nique
TGV Grand Est Table de choix ! Les weekends découverte ne sont pas toujours synonymes de grande gastronomie. Le casse-croute dans le train c’est pas si mal. 😊
Salut ! Une envie de balade à Colmar ? C’est par ici 😊. Nous voici dans cette charmante ville de l’est de la France. Elle regorge de nombreux bâtiments médiévaux et Renaissance. Elle est connue pour son architecture colorée et ses canaux, lui valant le surnom de « Petite Venise ». Colmar est également réputée pour ses vins d’Alsace et pour être un important centre de production de bière.
Place de l’Ancienne Douane
C’est par le quartier des Tanneurs que nous commençons à découvrir Colmar. La place est bordée de nombreux bâtiments de style médiéval et Renaissance, notamment l’Ancienne Douane. Le « Koïfhus » a été construit au Moyen Âge et jouait un rôle stratégique à l’échelle de la région. Il était le siège administratif et économique de la ville à l’époque ou Colmar fabriquait sa propre monnaie. Il abrite maintenant le Musée d’Histoire de Colmar et est ouvert au public pour des visites guidées.
Grande Rue — Rue de l’église
La grande rue est, comme son nom l’indique, l’axe le plus important du centre-ville. On y retrouve de nombreux commerces en tout genre, le tout dans un cadre chaleureusement coloré. En prenant à gauche, nous suivons le petit canal de la rue de l’église, qui offre une belle vue sur le Collégiale St-Martin, une église du 13e siècle, ornée de sculptures médiévales.
Petites rues
C’est un véritable plaisir d’arpenter les ruelles colmariennes. Les façades les jonchant sont toutes uniques, ce qui donne cette ambiance magique à la ville.
Place des Unterlinden
La place des Unterlinden se situe au nord-ouest du centre-ville. C’est ici que se trouve le musée d’Unterlinden, l’un des plus important du coin. Il est réputé pour être une vitrine de l’art rhénan en France avec ses remarquables collections de peintures et de sculptures représentatives de l’art des 15e et 16e siècles, une période durant laquelle le Rhin supérieur a connu un véritable âge d’or.
La ville de Bartholdi
Vous avez remarqué le petit triangle au sol avec la tête de la statue de la Liberté ? Non, ce n’est pas la direction de New York ! On peut retrouver pas moins de 500 flèches disséminées un peu partout dans la ville. Elles ont été mises en place par la municipalité afin de flécher le parcours piétonnier « histoire et patrimoine » proposé par l’office de tourisme.
Maison des Têtes, rues des têtes
Cette demeure bourgeoise, construite au début du 17e siècle, est assez particulière et à tout point de vue immanquable ! Sa façade est composée de 106 petites têtes en pierre (d’où elle tire son nom, tout comme la rue). C’est très curieux. Elle est aujourd’hui occupée par une brasserie traditionnelle, un restaurant étoilé et un hôtel.
Le Village Hansi & son Musée
Faisant face à la Maison des Têtes, le Village Hansi est un endroit tout aussi surprenant. À l’intérieur, vous enterez dans l’univers dédié à l’illustrateur et écrivain alsacien Jean-Jacques Waltz, plus connu sous le nom de « Hansi ». Dans le musée, on peut apprécier les maquettes de bâtiments et de paysages inspirés de ses œuvres. Un espace consacré à la vie de l’artiste expose ses dessins et ses livres. C’est à la fois amusant et intéressant. Une activité qui ravira tous les âges.
Place Rapp
Ce n’est pas l’espace qui manque sur cette place ! En son centre, la statue consacrée au général d’Empire Jean Rapp semble presque petite ! C’est le premier monument public d’Auguste Bartholdi qui n’avait que vingt ans lorsqu’il la réalisa en 1854. À l’origine, elle fut exposée sur les Champs-Élysées à Paris et présentée à l’exposition universelle de 1855, avant d’être transférée à Colmar en 1856.
De l’autre côté du parc du Champ-de-Mars se trouve la préfecture du Haut-Rhin. Édifié en 1866, le bâtiment a connu des débuts mouvementés. À la suite de la guerre franco-allemande de 1870, il abrite le siège du District de Haute-Alsace. En 1938, il est ravagé par un violent incident puis bombardé en 1940 et à nouveau endommagé par les combats de 1944-45, il fut reconstruit après la Seconde Guerre mondiale.
Parc du Château d’eau
Un peu plus loin, en continuant rue Camille Schlumberger, c’est un autre parc que nous arpentons, celui du Château d’Eau. Cette belle colonne en brique rouge fut en service jusqu’au début des années 80. Partageant le même écrin de verdure, cette majestueuse Cour d’appel.
Cercle Catholique Saint-Martin
Créé en 1880 et relancé en 1890 par le curé Etienne Frey, le cercle Saint-Martin avait pour vocation d’offrir des loisirs culturels aux hommes, de promouvoir les exercices physiques et d’assurer l’encadrement de la jeunesse. En 1895, l’architecte François-Xavier Kreyer achève la nouvelle maison de l’association. Cet imposant édifice de 72 mètres de long allie les styles néo-roman et néo-gothique. On remonte le boulevard du Général Leclerc en direction du centre historique.
Chapelle Saint-Pierre et square Adolphe Hirn
Le prieuré de Saint-Pierre fut construit de 1742 à 1750 par l’architecte strasbourgeois Jean-Paul Sarger qui réutilisa les pierres des fortifications de la ville démantelées en 1673. La sobriété de l’édifice est agrémentée d’un décor en stuc. Dans le petit square juste devant, on peut à nouveau observer une œuvre d’Auguste Bartholdi qui représente cette fois-ci Gustave Adolphe Hirn (1815-1890).
Place des 6 Montagnes Noires
La place des 6 Montagnes Noires est un des points d’entrée du célèbre quartier de la Petite Venise. Cette belle esplanade pavée est aussi un endroit idéal pour déjeuner Vous retrouverez le Bistrot des Lavandières en bas de page 😉. La Fontaine Roesselmann, au centre de la place, rendant hommage à Jean Roesselmann qui perdit la vie en défendant Colmar à la porte de Bâle, est sans surprise une œuvre de Bartholdi.
La Petite Venise
Nous y voici ! C’est probablement un des quartiers qui participe à la renommée de Colmar. La « Petite Venise » est le nom donné au cours de la Lauch, sans doute dû à l’alignement original des maisons de part et d’autre de la rivière. Ce quartier commence derrière le Koïffhus, passe par le quai de la poissonnerie, pour aller jusqu’aux ponts Turenne et Saint-Pierre.
Passer par la rue de la Poissonnerie afin de regagner le quai du même nom. C’est un endroit pittoresque ou les maisons à colombage sont d’une beauté remarquable. C’est très chouette pour marcher en papotant calmement et profiter du coucher de soleil se reflétant sur la Lauch.
Marché Couvert Colmar
Cette halle, inaugurée en 1865, est l’endroit parfait pour trouver une grande variété de produits frais et locaux, comme des fruits et légumes, de la viande, du poisson, du fromage, etc. Le marché est ouvert tous les jours, à des horaires qui diffèrent en fonction des saisons, nous y sommes malheureusement passés trop tard pour en profiter.
Les rues
On ne sait plus où donner de la tête. Il y a tellement de détails, de couleurs, d’œuvres… Plus nous y passons du temps, plus nous sommes conquis par cette ville et son incroyable patrimoine.
Pôle Média Culture Edmond Gerrer
Le Pôle Média Culture Edmond Gerrer, place de la Montagne Verte, est un centre culturel de plus de 5000 m² construit dans un ancien hôpital du 18e siècle.
Colmar de nuit
Théâtre Municipal
Nous sommes de retour aux abords de la place des Unterlinden pour admirer la belle façade du Théâtre Municipal, dite « à la française » avec ses cinq baies. S’y déroulent environ cent-vingt représentations par an.
Maison Zum Roten Isen
Entre 1392 et 1455, l’édifice est connu sous le nom « zum Kubler » (au baquetier). Durant les 16e et 17e siècles, tout le pâté de maisons servira de dépôt de sel avant de devenir une auberge à partir de 1895. Par la suite, la maison prend successivement les noms de « Café de la victoire » après la Première Guerre mondiale, « Zum Roten Isen » (au fer rouge) et « Zum Grünen Wald » (à la forêt verte) après la Seconde Guerre mondiale.
La devanture est à la hauteur de ce que l’on peut y déguster. On y trouve de nombreuses spécialités locales. Parfait pour un petit en-cas découvert.
Bistrot des Lavandières
12 rue Saint-Jean 68000 Colmar
Dans ce bistrot aux allures de chalet, tout y est pour passer un bon moment. Leurs plats traditionnels sont délicieux et la choucroute est de la partie.
La Soï
17 rue des Marchands 68000 Colmar
Un restaurant intimiste et chaleureux où on mange de délicieuse Flammekueche.
Orléans est la capitale de la région Centre-Val de Loire. Elle est située sur les rives de la Loire, dans le centre nord de la France. Jeanne d’Arc a délivré la ville du siège des Anglais en 1429, événement célébré par un festival annuel. Une reconstitution de la demeure dans laquelle elle a séjourné durant la bataille, la maison de Jeanne d’Arc, présente des expositions multimédias retraçant sa vie.
Nous profitons d’un dimanche après-midi pour faire un tour à Orléans. Ce n’est pas très loin de Paris et nous voulions en découvrir davantage sur cette ville par laquelle nous passons plusieurs fois par an sans prendre le temps de nous y arrêter.
Place du Martroi
Commençons par l’une des places les plus importantes, la place du Martroi. Un haut lieu orléanais qui n’a pas toujours été occupé par les carrousels ou les terrasses des restaurants. Ici, jusqu’au 19e siècle, les condamnés étaient exécutés sur cette place, qui servait également de marché aux blés de la région naturelle de la Beauce et fut dénommée Le Martroi au Blé… Et ce marché en question était lui-même un ancien cimetière… Une histoire pas très sympathique. Quant à la statue équestre de Jeanne d’Arc trônant le centre de la place, elle fut inaugurée en 1855.
Maison de Jeanne d’Arc
On quitte la place du Martroi par la rue de la Hallebarde en suivant les voies du tram. Et à peine quelques centaines de mètres plus loin, se tient cette belle bâtisse à pans de bois. La Maison de Jeanne d’Arc est une reconstitution des années 60 de la demeure de Jacques Boucher, trésorier général du Duc d’Orléans, qui hébergea Jeanne d’Arc du 29 avril au 9 mai 1429 durant le siège d’Orléans. Elle est aujourd’hui le musée disposant du plus grand fonds documentaire consacré à Jeanne d’Arc et son époque, avec pas moins de 37 000 documents.
Nous poursuivons rue du Cheval Rouge et rue Gabriel Templier en direction des quais de la Loire.
Pont George V
Originellement appelé pont Royal puis pont National, a été construit de 1751 à 1753. Il a été établi à l’emplacement d’anciens ponts en bois qui se sont succédé à cet emplacement. Il est rebaptisé Pont George V au début de la Première Guerre mondiale en l’honneur du roi du Royaume-Uni George V. Fernand Rabier, alors maire de la ville d’Orléans, s’exprime ainsi en séance :
« L’Administration a pensé qu’il convenait de témoigner, d’une façon durable, les sentiments de reconnaissance de la ville d’Orléans à l’égard des nations qui combattent aux côtés de la France pour la cause du droit et de la civilisation. Elle croit répondre aux vœux unanimes des Orléanais en demandant au Conseil, sans préjudice des propositions qu’elle présentera ultérieurement de donner à la place de la Gare le nom de place Albert Ier et au nouveau pont le nom de pont George-V. »
De la discussion qui suit sont notamment adoptés les nouveaux noms de Pont George V pour le pont Royal et Place Albert Ier pour la place de la Gare.
Place du Châtelet
À l’origine, le Châtelet était un ensemble de bâtiments civils et militaires qui défendaient la ville et permettaient aux rois et comtes de les loger lors de leur passage à Orléans. Toutefois, après Louis XIV, le Châtelet perdit de son importance et se convertit peu à peu en marché. Les Halles, qui existent encore de nos jours, sont ainsi créées à proximité. Aujourd’hui, le faubourg est connu pour sa vie nocturne et ses bars, mais aussi pour sa proximité avec la rue de Bourgogne, réputée pour son dynamisme. À l’horizon 2026, un considérable projet de transformation du quartier viendra moderniser et s’adapter aux nouveaux besoins des riverains et commerçants, avec le remplacement du bâtiment actuel.
Les rues d’Orléans
Rue de la Poterne
Il ne faut pas hésiter à flâner hasardeusement dans les rues orléanaises, ses nombreuses maisons à pans de bois, parfois colorées et les petites échoppes aux devantures authentiques sont ravissantes. La rue de la Poterne, descendant en direction du Quai de la Loire, est l’une de nos préférées.
Préfecture du Loiret
On aperçoit la préfecture du Loiret au bout de la rue Pothier. Ce bel édifice se trouve à l’emplacement probable du Forum de la cité gallo-romaine. Vers 800, les ruines appartiennent au chapitre de la Sainte-Croix, et Charlemagne fait alors ériger un couvent qui reçoit une communauté de femmes : Notre-Dame des Filles. C’est après plusieurs reconstructions et remaniements que le bâtiment passe sous le contrôle de l’administration du département en 1791 qui y installe la préfecture. Le premier préfet y a emménagé le 28 février 1800. En 1807, l’église, en ruines, est démolie, et cède la place à la cour d’honneur. À partir de 1808, on élargit la rue Pothier, pour donner à la nouvelle préfecture une entrée digne de son importance.
Cathédrale Sainte-Croix d’Orléans
Il aura fallu pas moins de 600 ans pour construire ce véritable joyau d’architecture ! La cathédrale d’Orléans porte, au fil des siècles, l’empreinte des différentes successions royales et notamment l’élégance du classicisme qui en fait son originalité architecturale et artistique. Comptant parmi les 5 plus vastes cathédrales gothiques de France (140 m de long, 53 m de large avec une flèche culminant à 106 m), Sainte-Croix fut commencée en 1287 et officiellement inaugurée le 8 mai 1829. Elle est chargée d’une longue histoire : Jeanne d’Arc y pria, Henri IV lança sa reconstruction en 1601, Louis XIV finança les transepts qui lui rendent hommage en affichant sa devise et son soleil. Son retable sculpté en son cœur est superbe et nous rappelle celui de la Basilique Sainte-Marie de Cracovie. Et une autre curiosité à ne pas manquer, ses vitraux racontant le récit de Jeanne d’Arc sont un de ses « trésors », au même titre que les 11 chapelles du 13e richement dotées qui forment son chevet.
Campo Santo
En sortant de la Cathédrale Sainte-Croix, difficile de manquer ce grand cloître enherbé et entouré de galeries. Actuellement, il permet l’accueil de certains événements de la ville et de parking au niveau inférieur. Bien que l’endroit soit un peu triste, ses arcades ainsi que son imposante porte du 16e siècle sont classées aux monuments historiques.
Hôtel Groslot
Place de l’étape ? Toujours à quelques pas de la cathédrale Sainte-Croix, l’Hôtel Groslot en briques rouges est un magnifique édifice Renaissance construit entre 1549 et 1558 pour Jacques Groslot, bailli de la ville. Aujourd’hui, les visiteurs peuvent se promener dans le Salon d’Honneur, dans les anciennes chambres du Conseil municipal et contempler de nombreuses pièces d’exception telles que des tapisseries d’Aubusson, un coffre en bois offert par Louis XI aux chanoines de Saint-Aignan ou encore un tableau de Pierre Dupuis, « Les derniers moments de François II », qui relatant la mort du roi François II en ces lieux chargés d’histoire. Une passionnante demeure à découvrir.
Place de la République
Notre balade se poursuit par la place de la République où se trouve une belle statue en pierre datant des années 50, remplaçant une ancienne grande statue présente sur la place, mais alors fondue par les Allemands au cours de la Seconde Guerre. Cette place, bordée par quelques boutiques, cafés et librairie, est très paisible.
Hôtel Cabu — Musée d’Histoire et d’Archéologie d’Orléans
L’hôtel Cabu occupe une exceptionnelle bâtisse Renaissance du 16e siècle, situé juste derrière la place de la République d’où nous arrivons. La pièce maîtresse de ses collections est le trésor de Neuvy-en-Sullias, ensemble de bronzes gaulois et gallo-romains de réputation internationale. La statuaire médiévale, l’artisanat local et régional (faïence, porcelaine, étain, ébénisterie), l’iconographie johannique et le port d’Orléans constituent les autres temps forts de la visite.
Frac Centre-Val de Loire
Au croisement du boulevard Jean Jaurès et de la rue du Colombier apparait ce bâtiment bien singulier. Avec ses formes tubulaires futuristes, il est impossible de ne pas le remarquer. Cette drôle de construction, c’est le Fonds Régional d’Art contemporain du Centre-Val de Loire (FRAC c’est plus court !).
Bien sûr que nous y sommes rentrés ! 😄 Il est à souligner que cet endroit, aussi futuriste soit-il, a une histoire qui remonte au 18e siècle. À cette époque, la place est occupée par une communauté religieuse, le site change plusieurs fois de fonction avant d’être investi à partir des années 1830 par l’armée. Et ce n’est qu’en 2013 que le fond sort des tréfonds. L’expo que nous avons pu y découvrir met en avant les relations entre art, architecture et design. Ce programme met en lien ses expositions avec d’autres disciplines artistiques (théâtre, musique, cinéma, etc.). On recommande à tout amateur d’art contemporain.
Entrée individuelle gratuite
Prévoir une bonne heure pour en faire le tour.
Ouvert du mercredi au dimanche de 14h00 à 19h00. Fermé le lundi et le mardi.
Les bonnes adresses
Le Brin de Zinc Restaurant
62-64 Rue Sainte-Catherine 45000 Orléans
L’adresse idéale pour se réchauffer en terrasse couverte avec un bon chocolat chaud.
On vous emmène avec nous pendant 9 jours à la découverte de paysages, de villes et de bons repas. Vivez cette balade de 2000 kilomètres dans le nord de l’Italie en notre compagnie 😀
train
Paris 🇫🇷
Gare de Lyon
Hello! Pour les vacances, nous avons prévu de passer quelques jours dans le nord de l’Italie, à la découverte des villes et paysages qui en font sa renommée. Pour cela, nous rallions Turin depuis Paris en train puis sur place nous louerons une voiture, nous évitant près de 780 kilomètres de route supplémentaire.
directions_transit
Turin 🇮🇹
Torino Porta Susa
Bienvenue dans le Piémont ! Après 6 heures passées assis dans le TGV, nous arrivons en gare de Turin Porta Susa. Et sous le soleil ! Avant de rejoindre notre hôte, on décide de déjeuner. Mais problème, aujourd’hui c’est dimanche et beaucoup d’établissements sont fermés. Et lorsqu’ils ne le sont pas, ils nécessitent d’être réservés… Fort heureusement, à proximité de la station de Porta Nuova, nous croisons une adorable petite boulangerie avec des tables sous les arcades.
restaurant
El Pan d’na Volta
Via Sacchi, 16, 10128 Torino
La serveuse est amusée de nous voir autant perdus devant sa vitrine. Pas de multitudes de sandwichs comme en France, mais à la place pleins de petites choses mignonnes. Nous prenons différentes gourmandises pour les découvrir. Et sans regret, le pain est moelleux et parfumé, et la garniture est généreuse. Une belle entrée en matière.
Se promener en ville valise à la main n’est pas très pratique. On a donc convenu d’un rendez-vous en début d’après-midi avec notre hôte pour récupérer les clés de l’appartement et y déposer nos affaires.
Le logement est charmant, sur une petite place calme à 5 minutes de la gare de Porta Nuova et du Parco del Valentino. Impeccable !
Château du Valentino
Forcément, le château étant le point le plus proche de l’appartement, c’est donc le premier endroit que nous visitons. Bien qu’il s’agisse maintenant d’un complexe estudiantin, cette belle construction du 17e siècle est inscrite au patrimoine de l’UNESCO.
Le château est l’un des points d’accès de ce parc de 50 hectares qui longe le Po, le fleuve traversant Turin. On continue notre balade en direction de la petite ville médiévale, faisant partie intégrante du jardin.
Giardino Roccioso
Borgo Medievale
Ce village médiéval situé sur les berges du Po est remarquablement conservé, mais pour autant, il ne s’agit pas d’un musée à ciel ouvert, on y trouve des boutiques, cafés, restaurants, etc. Un de nos coups de cœur de la ville (on vous le dit de manière tout à fait objective). Toutefois, sous ses airs moyenâgeux, se cache un petit secret. Ce hameau fut construit en 1884, par des bâtisseurs d’un autre temps ? Non pour l’exposition universelle de Turin de cette même année. Le village reprend quand même les tendances urbaines de l’époque, mais avec des édifices plus récentes.
Lungo Po Armando Diaz
L’endroit rappelle un peu la Promenade de la Jonction à Genève. C’est un véritable havre de paix mêlant le fleuve, la verdure et l’urbanisme donnant une ambiance très agréable au lieu.
Piazza Vittorio Veneto
En arrivant sur cette place, la première remarque est de se dire que nous n’en voyons pas la fin ! Elle mesure 360 mètres de long du 111 mètres de large, c’est gigantesque et cela en fait la première place la plus grande de la ville. Elle servait initialement de place d’armes au temps de Napoléon puis a pris son nom actuel à la suite de la bataille du même nom en 1918 où les troupes italiennes l’emportèrent sur leurs adversaires austro-hongrois. Arrivé vers le haut de la place, un superbe panorama sur l’Église Gran Madre di Dio de Turin et la colline où se cache la villa della Regina.
Mole Antonelliana
Cet édifice néo-classique de 167 mètres de haut est pour le moins imposant. Le Mole d’Antonelli avait pour première vocation d’être un lieu de culte juif, mais l’histoire s’est écrite différemment, il a été pendant un temps le musée du Risorgimento avant de devenir le siège du musée national du cinéma. Le bâtiment lui-même a un passé plutôt animé, puisqu’il fut renforcé et partiellement reconstruit à la suite d’un violent orage, tornade ou même tremblement de terre. Il est l’une des tours les plus hautes de la ville.
Piazza Carlo Alberto
Cette place est cernée de bâtiments historiques.
Le Palais Carignan figure parmi les plus belles constructions de la ville. Il a été édifié au 17e siècle pour les princes de Carignan. C’est ici qu’est né en 1820 Victor-Emmanuel II, qui deviendra le premier roi d’Italie. Il renferme aujourd’hui le musée du Risorgimento précédemment établi dans le Mole Antonelliana. Derrière nous se dresse la bibliothèque universitaire nationale de Turin qui est l’une des plus importantes collection de livres italiennes. Elle a été entièrement reconstruite entre 1958 et 1973, car détruite pendant la Seconde Guerre mondiale.
Au centre de la place, la statue de Carlo Alberto représenté sur son cheval est l’une des plus belles de Turin. On le connaît en France sous le nom de Charles-Albert de Sardaigne, qui fut l’un des ducs de Savoie les plus importants de l’histoire de l’Italie.
Piazza Castello
En entrant sur la Piazza Castello, on ne peut manquer ce joli monument, ici vu de l’arrière. Le Palazzo Madama est composé d’une magnifique façade baroque adossée à un ancien bastion médiéval de l’époque romaine. En contournant le bâtiment, on se rend compte de l’importance de cette place. Le Palais Royal de Turin apparaitra à notre gauche, entouré d’une multitude de bâtiments impériaux tels que l’armurerie, la bibliothèque, le théâtre, l’Église Saint Laurent…
On emprunte la Via Palazzo di Città longeant le côté gauche de l’église Saint Laurent avant de suivre la Via XX. Settembre jusqu’à la Piazza San Giovanni.
Cathédrale Saint-Jean-Baptiste de Turin
En arrivant Piazza San Giovanni on aperçoit qu’un petit passage relie Piazza Reale ou nous nous trouvions quelques minutes auparavant et la Piazza San Giovanni.
Nous nous rapprochons de cette belle église et de la Torre Campanaria Duomo d’assez près pour entrevoir le petit passage situé derrière la tour un peu sur la gauche. Un long corridor débouche sur une jolie cour intérieure au sol décoré de galets teintés pour former une rosace, c’est superbe, mais ça fait mal aux pieds. Mais la surprise ne s’arrête pas là, cette cour nous permet l’accès au fameux Giardino Ducale. Fameux, car c’est André Le Nôtre qui en est à l’origine, mais outre son concepteur, l’opulence de ce jardin est de renommées Européennes.
Porte Palatine
En ressortant du jardin royal, on peut apercevoir un vaste ensemble architectural de couleur ocre. Il s’agit du Parc archéologique Torri Palatine. Les tours et portes qui se dressent solidement devant nous datent de la même époque que le bastion du Palazzo Madama vu un peu plus tôt. Ces portes bordaient la ville à l’époque romaine, avant même que Turin s’appelle ainsi.
Galleria Umberto I
Juste derrière la porte Palatine, cette longue et lumineuse galerie relie la Piazza della Repubblica à la Via della Basilica. L’endroit est remarquablement calme, ce qui est plutôt agréable.
Via Giuseppe Garibaldi
De ruelles en passages on se retrouve Via Giuseppe Garibaldi, qui est assurément l’un des axes principaux de Turin. Cette avenue piétonne déborde de boutiques en tout genre, un endroit parfait pour faire du shopping.
Galleria San Federico
Nous avons réservé une table dans un restaurant non loin de la Piazza San Carlo, située à quelques minutes. Alors nous nous y dirigeons tout en prenant le temps de découvrir ce qui nous entoure. C’est ainsi que nous arrivons devant la galerie San Federico. Un endroit magnifique, doré et aux immenses lanternes. La vaste verrière qui se tient au-dessus de notre tête filtre avec douceur la lumière extérieure, mais la plus belle partie est au centre, sous ce majestueux dôme.
Piazza San Carlo
À deux pas de la galerie San Federico se trouve la Piazza San Carlo, l’une des plus grandes et importantes places de Turin (bien qu’elle soit plus petite que la Piazza Vittorio Veneto). De chaque côté, deux longs bâtiments aux arcades abritant une multitude d’échoppes, bars et jolies boutiques.
Cette place ne s’est pas toujours nommée ainsi, historiquement elle s’est appelée Piazza Reale, Piazza d’Armi ou encore place Napoléon. Son nom actuel, Saint-Charles, est un hommage à Charles Borromée, un prélat italien du 16e siècle, archevêque de Milan et cardinal de l’Église catholique. L’église de droite porte également son nom (San Carlo Borromeo) aux côtés de l’église Santa Cristina, princesse royale des Deux-Siciles et reine puis régente d’Espagne. Elles font toutes deux face à la statue équestre d’Emmanuel-Philibert de Savoie.
Au bout de la place, après avoir passé les deux églises, se dessine une longue et large rue avec en son bout la gare de Porta Nuova, que l’on aperçoit depuis un moment déjà.
restaurant_menu
La Piola Sabauda
Via Giovanni Giolitti, n. 10, 10123 Torino
Bon, contrairement à ce midi, le repas se veut plus élaboré. Le restaurant dans lequel nous sommes respire l’Italie, les serveurs sont très conviviaux et prennent le temps de nous conseiller leurs spécialités. C’est le moment de (re)découvrir les cocktails italiens, à notre plus grand plaisir ! En tout cas, on recommande vraiment ce petit restaurant.
Après diner, en sortant du restaurant, nous sommes happés par un chanteur à l’emplacement géographique encore indéterminé, mais dont la voix raisonne sur les murs de la place. La mission consiste donc à le trouver. Et c’est quelques instants plus tard, guidé par ce chant envoutant que nous y arrivons. Un ténor italien donne de la voix à l’entrée de la galerie San Federico, dont la résonance est transcendante !
C’est après être resté de longues minutes à savourer ce moment hors du temps que nous reprenons le chemin de l’appartement. La journée a été interminable et le séjour ne fait que commencer, soyons en forme pour les jours à venir !