Une superbe région qui abrite un patrimoine et une douceur de vie qui n’a rien à envier au reste de la France ! Nous partons profiter de ces contrées chaleureuses ou la bonne humeur cotoie les bonnes choses de la vie.
Somme (80)
Un département d’une diversité de paysages et d’ambiance qui ne cessera de nous surprendre
Amiens : La Venise du Nord, entre Histoire, Art et Nature 🇫🇷
Amiens, préfecture de la Somme et capitale historique de la Picardie, est une ville qui ne manque pas de charme, traversée par la Somme et ses nombreux canaux. Surnommée à juste titre la « Venise du Nord » grâce à ses Hortillonnages, elle offre un mélange fascinant de patrimoine médiéval, d’architecture moderne et d’espaces verts paisibles. Ville d’art et d’histoire, elle a vu naître et inspiré de grandes figures comme Jules Verne. Amiens est une destination surprenante, où l’on passe des ruelles pavées de son quartier historique à la contemplation d’une cathédrale majestueuse, tout en savourant une atmosphère conviviale. Préparez-vous à une balade riche en découvertes !
Une Flânerie Amiénoise : D’Édifices Audacieux aux Jardins Flottants
Pour cette belle et longue balade qui s’annonce, c’est ma soeur Émilie qui est de la partie. Cette découverte d’Amiens nous transportera à travers différentes époques, de la modernité audacieuse à la douceur de ses quartiers historiques, avant de nous immerger dans son patrimoine naturel unique. On y va ?
Tour Perret
13 Place Alphonse Fiquet, 80000 Amiens
Notre balade commence dans la rue de l’hôtel dans lequel nous séjournons. En sortant, nous n’avons qu’à tourner la tête, pour admirer la Tour Perret. Dominant la ligne d’horizon, cette tour résidentielle de 104 mètres, achevée en 1954, fut pendant un temps le plus haut gratte-ciel d’Europe ! Conçue par l’architecte pionnier du béton armé, Auguste Perret, elle symbolise la reconstruction d’Amiens après les bombardements de la Seconde Guerre mondiale. Son style épuré et sa structure en béton apparent témoignent d’une modernité audacieuse pour l’époque, et elle reste aujourd’hui une icône architecturale de la ville. On pourrait presque imaginer Jules Verne, du haut de ses 104 mètres, rêver à de nouveaux voyages extraordinaires !
Parc René Goblet
Place René Goblet, 80000 Amiens
Non loin de la tour Perret, nous traversons ce ravissant petit jardin aux jolies statues, et à l’epaisse végétation. Ce parc urbain, nommé en hommage à René Goblet (1828-1905), homme politique et maire d’Amiens, le parc perpétue la mémoire de ce personnage influent, cofondateur du journal Le Progrès de la Somme.
Son emplacement, autrefois occupé par le cimetière Saint-Denis (XIIIᵉ siècle), a connu plusieurs vies : transformé en atelier de salpêtre pendant la Révolution, puis en esplanade arborée à partir de 1825, il devient officiellement la Place Saint-Denis en 1828 avant d’être réaménagé en square par l’architecte François-Auguste Cheussey en 1839. Au fil du XXᵉ siècle, le parc a été marqué par les guerres (1918 et 1940) et s’est enrichi de monuments commémoratifs, comme la statue du Charles Dufresne du Cange et le monument aux Martyrs de la Résistance.
Statue du Général Leclerc
Au bout du.parc René Goblet, il est impossible de manquer l’imposant monument du maréchal Leclerc de Hauteclocque. Il rend hommage à l’un des grands libérateurs de la ville, chef de la 2e Division blindée, entrée à Amiens le 31 août 1944. Conçu par les frères Jan et Joël Martel avec l’architecte Jean Bossu, il a été inauguré en 1950. Élevée en pierre de Pouillenay, cette colonne monumentale de 12 mètres de haut est surmontée d’une sculpture du maréchal, représenté en marche, incarnant l’élan de la Libération. La croix de Lorraine gravée dans la pierre rappelle son engagement au sein de la France libre.
Nous traversons ce petit îlot de verdure qui semble prolonger le Square Aimé Césaire, dont la majeure partie se situe de l’autre côté du carrefour. Cet espace est joliment aménagé avec des extraits des œuvres de Jules Verne et des sculptures.
Maison de Jules Verne
2 Rue Charles Dubois, 80000 Amiens
S’il y a bien un musée à ne pas manque en visitant Amiens, c’est celui-ci. Je ne l’avais pas inclus dans le programme de la journée, mais sur insistance de ma soeur nous voici happé dans cet univers extraordinaire. C’est dans cette demeure que l’illustre écrivain vécut de 1882 à 1900, une période durant laquelle il écrivit une grande partie de ses « Voyages Extraordinaires », notamment Le Château des Carpathes ou Robur le Conquérant. La maison, transformée en musée, a été magnifiquement restaurée pour recréer l’atmosphère de l’époque. On y découvre son bureau, sa bibliothèque, le salon où il recevait, et des objets personnels qui racontent sa vie et son œuvre. Chaque pièce est une invitation au voyage et à l’imagination, nous permettant de marcher littéralement dans les pas de l’illustre personnage.
Jardin d’hiver
L’entrée de la Maison de Jules Verne se faisait par son magnifique jardin d’hiver, aujourd’hui classé aux Monuments Historiques. Typique des demeures bourgeoises du XIXe siècle, cet espace reflète l’essor de l’architecture en fer et en verre. Initialement orné de baies néogothiques, il fut étendu en 1901 avec une nouvelle aile et une ferronnerie de style Art nouveau. La présence de plantes tropicales soulignait le goût de l’époque pour l’exotisme et le voyage, des thèmes centraux qui résonnent parfaitement avec l’œuvre de Jules Verne, invitant l’imaginaire à s’évader dès le seuil de sa maison.
La salle à manger
La salle à manger de la Maison de Jules Verne, utilisée pour les grandes occasions, a conservé son décor d’origine et est classée aux Monuments Historiques depuis 1998. Elle illustre l’engouement du XIXe siècle pour le Moyen Âge à travers son style néo-gothique. Des éléments comme les arcs brisés, les quadrilobes ornant la cheminée et les portes, la frise, les vitraux et les marmousets (petits personnages sculptés) s’inspirent du répertoire ornemental médiéval. Le mobilier complète ce décor et des placards dissimulent la vaisselle de Jules Verne, incluant son service en porcelaine personnalisé.
Le salon de musique
Les intérieurs de la demeure de Jules Verne au XIXe siècle reflètent un riche éclectisme, passant du néo-gothique de la salle à manger au néo-Louis XVI du Salon de Musique (classé Monument Historique). C’était dans ce salon que Jules et Honorine Verne recevaient amis et journalistes, Jules s’y adonnant parfois au piano. La pièce est ornée de répliques des portraits de l’écrivain par Gustave Wertheimer et de son épouse Honorine par Pierre de Coninck, ainsi que de photographies de famille. On y découvre l’histoire de sa fratrie : Paul, Anna, Mathilde, et Marie, affectueusement surnommée « le Chou » par Jules, dont le portrait par Désiré Mergaert est exposé, offrant un aperçu intime de la vie privée de l’auteur.
Jules Verne Voyageur
En 1859, Jules Verne visite l’Écosse avec son ami Aristide Hignard et relate son voyage dans des notes qu’il utilise pour écrire Voyage en Angleterre et en Écosse, son premier manuscrit proposé à Pierre-Jules Hetzel, sans succès. Ce voyage influence par la suite ses romans Les Enfants du capitaine Grant (1867), Les Indes noires (1877) et Le Rayon vert (1882). En 1861, il part pour la Scandinavie avec Hignard, ce qui inspire Voyage au centre de la Terre (1864) et Un billet de loterie (1886). Attiré par le développement des États-Unis, il embarque en mars 1867, avec son frère Paul, pour visiter New York et les chutes du Niagara. C’est à bord du Great Eastern, le plus grand navire de l’époque, qu’il s’inspire pour écrire Une ville flottante (1871).
Jules Verne Navigateur
Jules Verne, véritable passionné de la mer, posséda successivement trois navires, tous nommés « Saint-Michel » en hommage à son fils. Son premier bateau, le Saint-Michel (une chaloupe de 9 mètres acquise en 1868 et basée au Crotoy), fut une source d’inspiration pour son célèbre roman Vingt mille lieues sous les mers (1869-1870), grâce à ses croisières en Manche. En 1876, il rejoignit le Yacht Club de France et acquit un navire plus ambitieux, le Saint-Michel II, un cotre de 20 mètres avec lequel il sillonna la Manche. Enfin, en 1877, il fit l’acquisition du luxueux Saint-Michel III, un yacht à vapeur de 30 mètres doté d’un équipage de neuf hommes, de cabines et même d’un bureau. Ce dernier lui permit de naviguer jusqu’à Édimbourg et Copenhague, et de réaliser une longue croisière en Méditerranée en 1884, inspirant des romans comme Mathias Sandorf (1885) et L’Invasion de la mer (1905). Ces navires furent de véritables laboratoires flottants pour l’imagination de l’écrivain, nourrissant ses récits d’aventures maritimes.
Publié en 1872, Le Tour du monde en quatre-vingts jours est devenu l’un des romans français les plus traduits et emblématiques. Son succès s’inscrit dans un contexte où le défi d’un voyage rapide autour du globe était déjà très populaire, notamment avec le premier tour du monde touristique organisé par Thomas Cook la même année. Le récit a engendré de nombreux produits dérivés et inspiré de véritables prouesses : en 1889-1890, les journalistes Nellie Bly et Elizabeth Bisland ont même surpassé le héros de Verne, Phileas Fogg, en réalisant leur propre tour du monde en 72 et 76 jours respectivement. Une carte publicitaire de 1877, proposant un tour du monde en dix mois, est exposée, révélant comment Jules Verne l’a utilisée pour esquisser le trajet d’un tour du monde aérien dans son roman Robur-le-Conquérant, montrant ainsi son processus créatif.
Jules Verne au cinéma
L’œuvre de Jules Verne a connu une postérité cinématographique exceptionnelle, avec plus de 300 films adaptés de 35 de ses romans et nouvelles depuis l’invention du cinéma. Des titres comme Le Tour du monde en quatre-vingts jours (avec 24 adaptations) et Michel Strogoff (avec 23, dont les versions de 1926 et 1936) sont parmi les plus repris. Le plus célèbre film muet inspiré de son univers est sans conteste Le Voyage dans la Lune de Georges Méliès (1902), librement adapté de ses romans lunaires. Un riche ensemble d’affiches originales de ces innombrables adaptations est exposé dans le grenier de sa maison, témoignant de l’impact visuel et intemporel de son œuvre sur le septième art.
Cirque Jules Verne – Pôle National Cirque Amiens
Place Longueville, 80000 Amiens
A quelques encablures de sa maison, et en lien direct avec sa passion pour le spectacle, se dresse l’impressionnant Cirque Jules Verne. Inauguré en 1889 en présence de Jules Verne lui-même, ce cirque en dur, qui n’est pas sans rappeler le cirque d’hiver à Paris, est l’un des rares de cette envergure encore existants en France. Son architecture octogonale, avec sa coupole métallique, est remarquable. Aujourd’hui, bien plus qu’un simple cirque, c’est un lieu de diffusion et de formation dédié aux arts circassiens contemporains. Des représentations y ont régulièrement lieux, pour cela il suffit de consulter le site du Cirque Jules Verne.
Bibliothèque Louis Aragon
50 Rue de la République, 80000 Amiens
Nous remontons par la rue de la république, pour passer devant la Bibliothèque Louis Aragon, et faire une petite pause pour admirer ce bel édifice. Elle se distingue autant par son architecture que par la richesse de son patrimoine. Édifiée entre 1823 et 1825 sur les plans de l’architecte François-Auguste Cheussey, elle adopte un style néo-classique sobre et élégant, marqué par l’usage de pierre calcaire issue des anciennes fortifications de la ville. Plusieurs campagnes d’agrandissement, dont une extension contemporaine en 1982, ont permis d’adapter ce bâtiment historique aux besoins modernes, tout en conservant ses façades et décors intérieurs protégés au titre des monuments historiques depuis 1979.
La bibliothèque Louis-Aragon joue un rôle central au sein du réseau des Bibliothèques d’Amiens Métropole, créé en 2000. Elle incarne à la fois un lieu d’accueil, de culture et de mémoire. Classée pour l’importance de ses collections, elle est dépositaire d’un riche fonds patrimonial, dont plus de 2 500 manuscrits, certains d’époque carolingienne, des incunables, des archives anciennes, ainsi que la prestigieuse Collection Charles de l’Escalopier, offerte à la ville en 1866. On y trouve également la Collection Jules Verne, source majeure des objets exposés à la Maison de l’écrivain.
Par ailleurs, la bibliothèque mène des actions en faveur de la création contemporaine à travers son artothèque, son fonds musical régional CD’ICI !, ou encore son espace image et son. Lieu d’étude, de découverte et d’échange, elle accueille aussi l’Académie des Sciences, des Lettres et des Arts d’Amiens, ainsi que l’association Éklitra, confirmant son rôle de carrefour intellectuel et culturel au sein de la métropole amiénoise.
Musée d’Amiens
Rue de la République, 80000 Amiens
Temple de l’Église Réformée de la Somme
& l’église Saint Jacques
Rue Saint-Jacques, 80000 Amiens
Nous prenons la direction de l’est, pour nous rendre au temple protestant d’Amiens. Ce lieu de culte discret situé au 24 rue Jean Catelas, n’en est pas moins chargé d’histoire. Le protestantisme s’implante à Amiens dès les années 1830, notamment grâce à des industriels britanniques comme James Carmichael et John Maberly, qui financent la construction d’un premier temple en 1845. Cet édifice est malheureusement détruit lors des bombardements du 19 mai 1940. Le temple actuel, bâti en 1951-1952 par l’architecte amiénois Benjamin Maneval, présente une architecture sobre et fonctionnelle en brique, caractérisée par six piliers massifs supportant un fronton triangulaire. Aujourd’hui, il abrite la paroisse protestante membre de l’Église protestante unie de France, perpétuant une tradition de foi discrète mais ancrée dans l’histoire industrielle et spirituelle de la ville.
Église Saint Jacques
Juste à côté, l’Église Saint-Jacques d’Amiens, ayant connu de multiples reconstructions, est un symbole de résilience. D’abord édifiée au XVe siècle, elle fut démolie en 1833, rebâtie en 1835 (par François-Auguste Cheussey), puis gravement endommagée par un incendie en 1857 et les bombardements des guerres mondiales (1918 et 1940). Elle fut finalement restaurée dans un esprit contemporain en 1964. De style néoclassique, l’église se distingue par sa façade à portique inspirée de l’architecture grecque, une nef de près de 20 mètres de haut avec des pilastres doriques, et un clocher en retrait. Son décor intérieur est signé Lefebvre-Daussy et Nicolas Cauchemont, et l’orgue actuel, conçu en 1963, perpétue sa tradition musicale.
Pour l’anecdote, en passant devant son portail sud, nous sommes interpelés par un bruit électrique anormalement fort, comme si un défaut électrique se produisait à intervalle régulier et très rapproché. Au même moment d’autres passants se posent les mêmes questions et pour le contexte, nous sommes au lendemain d’un important orage et nous partageons notre inquiétude quant à la possibilité d’un appareil ou éclairage qui aurait pu être endommagé par la foudre. Une passante décide d’appeler la police qui redirige l’appel auprès des pompiers… Nous attendons quelques minutes leur venue, inquiet… Lorsque le camion s’arrête devant nous sirène hurlante, le pompier descend et nous informe qu’il s’agit-là d’un effaroucheur à pigeons… La honte. Nous nous sommes tous excusés auprès de ces hommes intervenus pour rien.
Place au Fil
Place au Fil, 80000 Amiens
Beffroi d’Amiens & Malmaison
La Place au Fil est un point névralgique de la vie commerçante locale. Son nom évoque l’histoire des métiers liés à l’eau et au textile (« fil ») qui animaient autrefois ce secteur bordé par les canaux de la Somme. Aujourd’hui encore, cette place entourée de maisons anciennes, réuni de nombreux cafés et restaurants et le marché y prend place tous les mercredis et samedis autour du Beffroi.
En parlant du Beffroi, il est Inscrit au Patrimoine Mondial de l’UNESCO depuis 2005. Ce monument historique, dont la base remonte au XIIe siècle, est un puissant symbole de l’acquisition du statut de commune par Amiens en 1117 et de son émancipation. Au fil des siècles, le Beffroi a traversé de nombreuses épreuves, notamment des incendies (en 1562 et 1742) et les bombardements de la Seconde Guerre mondiale en 1940, qui ont détruit sa toiture et causé la chute de sa cloche de 11 tonnes, « Marie-Firmine ». Reconstruit à plusieurs reprises, notamment au XVIIIe siècle pour lui donner son aspect actuel, et restauré en 1989-1990, il arbore un nouvel « Ange de la Renommée » à son sommet depuis 1990.
Non loin de là, en contournant quelques bâtiments à droite en direction du fond de la place au Fil, se trouve la Malmaison, aussi connue sous le nom de Maison du Bailliage. Cette étrange et belle maison, située derrière l’Hôtel de Ville, était l’ancienne résidence du bailli d’Amiens, premier magistrat de la ville. Son nom proviendrait de « Mallum Publicum », désignant le lieu de l’Assemblée de Justice à l’époque carolingienne. L’édifice actuel, datant du XVIe siècle (plus précisément de 1541), a été un siège de la justice royale jusqu’à la Révolution. Bien que sa façade, classée Monument Historique depuis 1941, soit d’un style gothique flamboyant avec des sculptures Renaissance, la majeure partie du bâtiment a été détruite par les bombardements de mai 1940 et intégrée dans une nouvelle construction après 1945. La Malmaison abrite aujourd’hui le service des finances de la ville, mais sa façade reste un témoignage précieux de l’architecture civile d’Amiens et de son riche passé judiciaire.
Quartier Saint Leu
Nous voici en direction d’un des quartiers les plus connus de la ville : Saint-Leu. Traversé par les bras de la Somme, le quartier de Saint-Leu est surnommé la « Petite Venise du Nord ». Né au Moyen Âge des activités artisanales liées à l’eau, il offre aujourd’hui des ruelles charmantes, bordées de maisons colorées et animées par des boutiques, cafés et restaurants. Point de convergence entre la ville haute et la ville basse, Saint-Leu abrite le Théâtre de Marionnettes Chés Cabotans d’Amiens et ses célèbres « cabotins » menés par Lafleur, ainsi que les derniers moulins historiques comme Passe-Avant et Passe-Arrière que nous n’allons pas tarder à découvrir. Tout au long de l’année, ce quartier vivant est le théâtre d’événements culturels variés, dont le traditionnel Marché sur l’eau et les Médiévales au bord de l’eau ou encore des festivals comme aujourd’hui.
Ruine de l’hôtel-dieu
63 Rue St Leu, 80000 Amiens
Et c’est par un décors assez surprenant que nous découvrons le quartier. Ces vestiges sont les témoins de l’ancien hôpital médiéval d’Amiens, une institution fondamentale qui accueillait les malades, les pauvres et les pèlerins. Détruit en partie lors des bombardements et par l’érosion du temps, il ne reste que des fragments de cette structure autrefois essentielle.
Moulin Passe-Avant
C’est pas vraiment le style du quartier qui est dépeint dans l’introduction me direz-vous ! C’est environ 200 mètres plus au nord que nous arrivons devant un nouveau bâtiment un peu fatigué par le temps.
Ces bâtiments racontent l’histoire industrielle de la ville depuis près de neuf siècles. Ce moulin à eau témoigne d’une époque où la Somme animait de nombreuses activités artisanales. Dès le XIIe siècle, les bras de la Somme accueillaient de multiples moulins et au XVe siècle on en comptait pas moins de 25. Reconstruit en 1528 sur quatre niveaux en pans de bois et torchis, ce moulin à eau appartenait à l’évêché et au chapitre de la cathédrale, comme tous ses homologues du quartier de Saint-Leu. Son nom particulier provient de sa priorité hydraulique sur le bras des Clairons, bénéficiant du débit d’eau avant le moulin voisin, le Passe-Arrière. Au fil des siècles, le moulin a su s’adapter aux évolutions économiques locales. D’abord destiné à la production de farine, il s’est reconverti dans la fabrication de moutarde puis dans l’industrie teinturière. Sa roue à aubes, aujourd’hui de type Poncelet, a longtemps été le moteur de ces activités successives. Au XIXe siècle, elle alimentait notamment la fabrique de moutarde Brûlé, avant que le site ne devienne une teinturerie au XXe siècle. Abandonné pendant des décennies, le Moulin Passe-Avant a retrouvé ses lettres de noblesse grâce à sa classification en Monument Historique le 2 décembre 1986. Amiens Métropole l’a acquis pour un euro symbolique en 2007, avant d’entreprendre sa restauration complète à partir de 2014. Ces travaux ont permis de préserver ses éléments architecturaux remarquables : sablières moulurées, poteaux ornés de masques sculptés, et une vierge aux rayons finement ciselée sur le poteau cornier.
La Citadelle d’Amiens
Rue des Français Libres, 80000 Amiens
Arrivé en haut de la rue Saint-Leu, il est impossible de manquer l’imposante Citadelle dont les remparts se fondent presque dans la végétation. Nous allons y faire un petit crochet avant de retourner se balader dans les canaux. Construite au XVIe siècle sur ordre du roi Henri IV, cette vaste forteresse militaire visait à protéger la ville des invasions, notamment espagnoles. Avec ses bastions, ses courtines et ses fossés, elle représentait un redoutable système défensif. Longtemps caserne militaire, la Citadelle a connu une transformation spectaculaire et audacieuse. Elle abrite aujourd’hui le campus universitaire de l’Université de Picardie Jules Verne, avec des bâtiments modernes conçus par Renzo Piano, intégrés harmonieusement aux vestiges des remparts. C’est un exemple fascinant de reconversion du patrimoine, où l’histoire et le savoir se côtoient, prouvant que même les vieilles pierres peuvent avoir une nouvelle jeunesse !
Rue des Becquerelles
En redescendant de la Citadelle, nous replongeons dans l’ambiance si particulière du quartier Saint-Leu. C’est le quartier historique des tanneurs, teinturiers et meuniers, avec ses canaux bordés de maisons à pans de bois colorées. Les ponts enjambent l’eau, les péniches amarrées et les reflets des façades dans la Somme donnent à Saint-Leu son surnom de « petite Venise du Nord ». C’est un quartier vivant, riche en petits restaurants, bars et boutiques d’artisans, idéal pour flâner et s’imprégner de l’atmosphère unique d’Amiens. On ne s’en lasse pas !
Le quartier est également un véritable musée à ciel ouvert pour le street art, avec des œuvres de toutes tailles. Du petit personnage culte niché au coin d’une rue à l’immense fresque recouvrant tout un mur, la couleur est la véritable reine de ce quartier.
Horloge Dewailly
9-11 Rue des Sergents, 80000 Amiens
Voici un bon moment que nous arpentons les canaux du quartier de Saint-Leu et il est désormais temps de découvrir d’autres endroits. Et c’est en déambulant que nous passons à côté de cette remarquable Horloge Dewailly et Marie-sans-chemise. Aujourd’hui située Place Dusevel à Amiens, est la fidèle reconstitution de celle qui ornait la Place Gambetta avant 1940. Nommée en hommage à Louis Dewailly, ancien maire ayant fait un legs généreux pour son édification, elle fut conçue en 1896 par l’architecte Émile Ricquier. Surplombant une colonne métallique Art Nouveau, ses trois cadrans éclairés servaient les passants à une époque où les montres étaient rares. En 1898, une statue en bronze, allégorie du Printemps œuvre d’Albert Roze, y fut adossée. Rapidement surnommée « Marie-sans-chemise » par le poète Édouard David en raison de sa nudité, cette figure est la seule partie d’origine de l’horloge actuelle. Mise à l’abri des bombardements en 1940, elle fut retrouvée seule après la guerre, tandis que la colonne originale gisait rouillée. Après avoir été exposée isolément, l’horloge a finalement été fidèlement reproduite et inaugurée Place Dusevel le 31 décembre 1999, marquant l’entrée dans le XXIe siècle à quelques mètres de son emplacement initial.
Place Notre Dame
Après un petit tour dans le quartier de la Cathédrale, nous nous en rapprochons par la Rue Porion ou se trouve de jolies maisons et des portes monumentales. Nous descendons vers la Place Notre-Dame ou l’immense parvis s’ouvre devant la cathédrale. C’est un espace vaste et dégagé, conçu pour mettre en valeur l’édifice religieux. La place est le point de convergence des rues du centre-ville, souvent animée par le marché de Noël en hiver ou par les terrasses de cafés aux beaux jours. Elle offre une perspective incroyable sur la façade occidentale de la cathédrale, permettant d’en apprécier pleinement la grandeur avant d’y pénétrer. Par beau temps, n’oubliez pas vos lunettes de soleil, le sol est éblouissant !
Cathédrale Notre-Dame d’Amiens
30 Place Notre Dame, 80000 Amiens
Mais quel édifice !! Nous voici enfin devant le clou du spectacle : la Cathédrale Notre-Dame d’Amiens. Classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, c’est tout simplement la plus vaste cathédrale de France par son volume intérieur (200 000 m³), et l’un des chefs-d’œuvre de l’art gothique classique du XIIIe siècle. Sa construction débuta en 1220 et fut remarquablement rapide pour l’époque, ce qui lui confère une grande unité stylistique.
Sa façade occidentale est un chef-d’œuvre de sculpture, avec ses trois grands portails richement ornés de statues, dont le célèbre « Beau Dieu » du portail central. À l’intérieur, la hauteur des voûtes, la finesse des colonnes et la richesse des vitraux (même si beaucoup ont été remplacés) sont à couper le souffle. On y admire les stalles du chœur, un ensemble de boiseries sculptées du début du XVIe siècle d’une finesse incroyable, racontant des milliers d’histoires. Amiens a la chance de posséder une cathédrale dont la statuaire est particulièrement bien conservée. Chaque détail est une merveille d’ingéniosité et de dévotion. C’est un moment de contemplation et d’émerveillement garanti.
Chiffres clés – Cathédrale d’Amiens
Cathédrale d’Amiens en chiffres
800
Ans d’histoire
Construction débutée en 1220
200 000
M³
Deux fois Notre-Dame de Paris en volume
145
Mètres
Longueur d’est en ouest
42,3
Mètres
Hauteur sous voûte
885 000
Visiteurs
Touristes par an
En remontant la Rue de la Dodane, il ne faut pas hésiter à se retourner en passant le pont, le point de vue sur la cathédrale est superbe ! Et rappel un peu celui de la Groenplaats d’Anvers
Comme vous l’aurez deviné, notre exploration nous ramène dans le quartier de Saint-Leu. Bien que nous l’ayons déjà traversé, de nombreuses rues et recoins nous attendaient encore. C’est un endroit véritablement exceptionnel : vivant, plein de charme et d’une richesse colorée qui en fait un de mes coup de cœur.
Parc Saint-Pierre
Chemin de Halage, 80000 Amiens
Après tant d’émotions architecturales, une pause s’impose au Parc Saint-Pierre, un vaste espace vert situé à proximité de la cathédrale et du quartier Saint-Leu. Aménagé sur d’anciens marais asséchés, ce parc offre des pelouses spacieuses, un grand plans d’eau et diverses aires de jeux. C’est l’endroit idéal pour se détendre ou pique-niquer. Le Parc Saint-Pierre (avec les Hortillonnages) est un poumon vert de la ville, apprécié des Amiénois et des visiteurs pour sa tranquillité.
Nous apprécions particulièrement cette région. Déjà parce que Laure en est originaire, mais aussi parce qu’elle présente un patrimoine et une diversité remarquable. Des coteaux du Bordelais aux grottes de Meschers en passant par les légendes du pertuis d’Antioche
Charente (16)
La Charente est un département situé dans le Sud-Ouest de la France, dans la moitié nord de la région Nouvelle-Aquitaine.
La Charente-Maritime est un département français situé dans le Sud-Ouest de la France et dans la moitié nord de la région Nouvelle-Aquitaine. Il appartient géographiquement au « Midi atlantique »
La Corrèze est un département connu pour ses paysages variés, allant des plateaux verdoyants des Millevaches aux vallées encaissées de la Dordogne et de la Vézère. Contrairement aux idées reçues, le département regorge de magnifiques endroits.
La Dordogne est un département français de la région Nouvelle-Aquitaine correspondant en grande partie au Périgord. Il doit son nom au cours d’eau du même nom qui le traverse.
La Gironde est un département français situé dans le Sud-Ouest de la France, en région Nouvelle-Aquitaine. Il doit son nom à l’estuaire de la Gironde qui prend naissance après la confluence de la Dordogne et de la Garonne
Les Landes est un département du Sud-Ouest de la France, relevant géographiquement du « Midi atlantique ». Rattaché administrativement à la région Nouvelle-Aquitaine, sa préfecture est Mont-de-Marsan.
Le Lot-et-Garonne est un département français. Il se trouve en région Nouvelle-Aquitaine, ainsi que partiellement en Gascogne, pour la rive gauche de la Garonne. Son nom vient de deux cours d’eau : le Lot et la Garonne.
Les Deux-Sèvres est un département du Centre-Ouest de la France, situé en région Nouvelle-Aquitaine. Il doit son nom à la Sèvre Nantaise, dernier grand affluent de la Loire, et à la Sèvre Niortaise, fleuve côtier qui se jette dans l’océan Atlantique.
La Vienne est un département français situé dans le Sud-Ouest de la France, en région Nouvelle-Aquitaine. Il doit son nom à la rivière éponyme, la Vienne.
La Haute-Vienne est un département français, situé dans la région Nouvelle-Aquitaine. Il tire son nom de la rivière Vienne, qui le traverse d’est en ouest.
Bienvenu à Brive-la-Gaillarde ! Nous sommes ici au cœur de la Corrèze, dans une charmante ville qui allie tradition et modernité. Connue pour son patrimoine historique, elle offre un cadre de vie agréable avec ses rues pavées, ses maisons en pierre et ses places animées. Brive est l’une des deux sous préfecture de Corrèze, une ville dynamique à découvrir sans plus attendre. C’est aussi un point de départ idéal pour explorer les paysages pittoresques de la région, entre vallées verdoyantes et villages typiques.
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Parking Guierle (payant)
Place du 14 juillet, 19100 Brive-la-Gaillarde
Château d’eau de Brive
Nous commençons notre visite de la ville par le Château d’eau de Brive, un édifice emblématique qui se visite gratuitement pendant les horaires d’ouverture de l’Office du Tourisme.
Mais est-ce un château d’eau ou un phare ?
Le « Phare » de Brive, malgré son apparence, n’a jamais guidé de navires. En réalité, il s’agit d’un ancien château d’eau construit en 1834 pour approvisionner la ville en eau. Conçu par l’architecte M. Limousin, il allie utilité et symbolisme, inspiré par l’histoire préhistorique de la région, autrefois recouverte par la mer. Ce bâtiment imposant servait aussi de lieu de rassemblement pour les notables et de signal pour le marché de gros.
Aujourd’hui, inscrit aux Monuments historiques, le « Phare » est un incontournable de Brive. Situé dans un jardin méditerranéen, il abrite l’office de tourisme. Il offre une vue panoramique sur la ville depuis sa tour accessible aux visiteurs. Le bâtiment, qui mesure 22,50 m de hauteur et possède 98 marches pour accéder au sommet, est ouvert gratuitement pendant les horaires d’ouverture de l’office de tourisme. Une visite idéale lors de votre passage, notamment un samedi, pour profiter de l’ambiance du marché briviste !
Passage du Sanglier
A l’angle du Boulevard Général Koenig et de la Rue Toulzac, il y a plus d’un siècle, les sangliers faisaient déjà parler d’eux à Brive, en Corrèze. En 1921, un sanglier, poursuivi par des chasseurs, s’est aventuré en ville et a défoncé la vitrine d’une chemiserie, un incident qui est resté dans les mémoires. Deux plaques marquent aujourd’hui le passage de l’animal, et la boutique s’est appelée « Au sanglier » par la suite. Une histoire que les guides locaux aiment raconter lors des visites de la ville.
Plus tard, dans les années 1930, un autre sanglier se rendait à des banquets au restaurant La Truffe noire, où il circulait entre les tables avant de finir à la rôtisserie. Aujourd’hui, son blason orne encore le restaurant, rappelant cette époque insolite où le sanglier était un invité d’honneur.
Nous visitons Brives durant une fin de journée ensoleillée du mois de septembre, offrant une agréable et chaleureuse lumière dorée sur la ville. Son centre historique est majoritairement piéton, cela rend la visite et les flâneries très agréables.
Place du 15 Août 1944
Quand on l’attaque, la Gaillarde contre-attaque ! C’est à ce moment que le nom de « gaillarde » a été remis au goût du jour. Quelques siècles plus tôt, le roi d’Angleterre qualifiait déjà Brive ainsi. La raison ? Brive était ceinturée de remparts et pouvait donc se défendre toute seule.
Quelques siècles plus tard, durant la Seconde Guerre mondiale, Brive fut la première ville de France à se libérer par ses propres moyens.
Grand hôtel de Bordeaux
Cette ancienne auberge a accueilli de nombreuses têtes couronnées : le pape Pie VII en 1814, le roi d’Espagne Ferdinand VII, la duchesse d’Angoulême et son mari le duc… Fondé au XIXe siècle, cet endroit témoigne de l’élégance et du raffinement de l’époque. Avec son architecture classique et ses intérieurs somptueux, il offre un cadre luxueux et accueillant pour les voyageurs.
Cinéma Rex
Le Cinéma Rex de Brive-la-Gaillarde est un lieu culturel emblématique, construit en 1932. Il propose une programmation variée avec des films nouveaux et classiques, ainsi que des événements culturels et des festivals. C’est un endroit incontournable pour les amateurs de cinéma et les passionnés de culture.
Avec une architecture de luxe des Années folles, le Rex est le premier cinéma parlant de l’histoire de la ville. Le cinéma est un loisir premier des Français en cette période. L’architecte C. Villeras assume le style Art déco et le grand bâtiment « à quai » en 1958. Sous nom, le « Rex », s’inscrit dans la ligne des grands cinémas parisiens comme le « Grand Rex » ouvert à Paris en 1932. Une modernité bienvenue pour les Brivistes qui fréquentent assidûment le nouvel établissement accessible par une allée paysagère et illuminée aujourd’hui disparue. Depuis 2016, le cinéma est un service public municipal et la salle enrichit sa programmation avec des actions d’éducation à l’image et sensibilise la jeune génération aux regards singuliers du 7ème Art.
Rue de la République
Un clin d’œil à la préhistoire en plein centre-ville : Cette fresque gigantesque transporte les passants au cœur de la vallée de la Vézère, célèbre pour ses nombreuses grottes ornées. C’est une façon originale et ludique de (re)découvrir notre histoire. Une œuvre collaborative : Réalisée par les artistes Sismik et Azot, cette fresque est le fruit d’un travail minutieux et d’une véritable passion pour l’art préhistorique. Un hommage à la grotte de Lascaux : L’une des particularités de cette fresque est qu’elle s’inspire directement d’une photographie prise à l’entrée de la grotte de Lascaux. C’est un clin d’œil évident à cette découverte archéologique majeure. Une fresque qui suscite la curiosité : En plus d’être esthétiquement réussie, cette fresque a pour vocation de susciter la curiosité des passants et de les inciter à en apprendre davantage sur la préhistoire.
Fontaine Bourzat (Saint-Martin)
Au cœur de Brive, la fontaine Bourzat se distingue comme un hommage à Pierre-Siméon Bourzat, figure marquante du XIXe siècle et défenseur des idéaux républicains. Cet édifice néoclassique, surmonté d’un buste réaliste de Bourzat, reflète la détermination et les combats de cet homme politique pour la liberté et l’égalité.
Bourzat, en raison de la boue, comme c’était son habitude, portait des sabots. Qui prendreait Bourzat pour un paysan se tromperait : c’est un bénédictin Bourzat. Imagination méridionale, intelligence vive, fine lettrée, ornée dans sa tête de l’Encyclopédie et des sabots à ses pieds : pourquoi pas ? Il est esxprit et peuple.
Victor Hugo
Autour du buste, des inscriptions gravées relatent les moments clés de sa vie, ancrant cet espace dans l’histoire de la République française. Bien plus qu’un simple élément du paysage urbain, la fontaine Bourzat est un lieu de mémoire, rappelant les luttes et les aspirations des générations passées.
Collégiale Saint-Martin de Brive-la-Gaillarde
La collégiale Saint-Martin de Brive est un édifice religieux emblématique construit au XIIe siècle à Brive-la-Gaillarde, place Charles-de-Gaulle, dans le Limousin. Elle est classée au titre des monuments historiques en 1862 et offre un cadre spirituel et historique unique. La collégiale Saint-Martin est un lieu de culte important pour la communauté locale et un site incontournable pour les amateurs d’art et d’histoire. Elle a été construite au haut Moyen Âge, sur une petite butte, à l’emplacement du tombeau de saint Martin l’Espagnol2, martyrisé et mort à Brive. Le premier édifice est mentionné par Grégoire de Tours. Les fouilles ont permis de trouver des vestiges de la chapelle primitive et une crypte archéologique avec des éléments de nécropole mérovingienne. La collégiale a été agrandie au XIe siècle et gérée par un collège de chanoines qui ont adopté la règle de saint Augustin. Les statuts et les biens du prieuré sont confirmés par le pape Eugène III, puis par le pape Innocent III et en 1231 par le pape Grégoire IX. Cependant, les chanoines ont abandonné la vie commune en 1574 et ont assuré le service divin jusqu’à la deuxième moitié du XVIIIe siècle. Le cloître a été détruit en 1764 et les bâtiments conventuels acquis par la ville et détruits en 1835. L’église est devenue église paroissiale et a été classée monument historique en 1862.
Place Charles de Gaulle
La Place Charles de Gaulle de Brive-la-Gaillarde est entourée de bâtiments historiques et de commerces, elle offre un cadre animé et convivial. On y retrouve régulièrement des événements culturels, des marchés et des manifestations, contribuant ainsi à la vie dynamique et culturelle de Brive-la-Gaillarde.
Archives municipales
La maison Cavaignac est un bâtiment classé monument historique depuis 1927. L’édifice a été construit au XIVe siècle et a été utilisé comme couvent de Clarisses, puis comme lieu d’enseignement pour les séminaires et le musée municipal. L’ancien parloir a été démoli en 1897 et l’escalier du XVIIe siècle a été détruit lors de la transformation de l’appartement en 1983-1984. Le bâtiment actuel est le résultat de plusieurs phases de construction et de modification au fil des siècles.
Conservatoire de Brive
Le Conservatoire de Brive-la-Gaillarde est une institution culturelle et éducative située Rue Dr Massenat. Fondé pour promouvoir l’enseignement des arts, il offre une large gamme de cours en musique, danse et théâtre. Le conservatoire accueille des élèves de tous âges et de tous niveaux, leur permettant de développer leurs talents artistiques dans un cadre professionnel et stimulant. Il organise également des concerts, des spectacles et des événements culturels, contribuant ainsi à la vie artistique et culturelle dynamique de Brive-la-Gaillarde.
Musée Labenche
Le musée Labenche, également appelé musée d’art et d’histoire de Brive-la-Gaillarde, est un musée situé dans l’hôtel Labenche, classé monument historique depuis 1886, il a été acheté par la ville en 1906. Le musée a été fondé en 1879 et a ouvert ses portes en 1883 dans l’ancien couvent des Clarisses. Et c’est en 1978 qu’il a été décidé de transférer le musée à l’hôtel Labenche après une restauration du bâtiment. Le musée abrite une collection pluridisciplinaire avec des collections archéologiques, beaux-arts, numismatiques et ethnographiques. Il possède également une collection unique en France de dix pièces de tapisserie réalisées par la manufacture royale de Mortlake.
Palais de Justice
Construit au XIXe siècle, ce bâtiment imposant est un exemple remarquable de l’architecture néoclassique. Le Palais de Justice abrite les principales institutions judiciaires de la ville, telles que le tribunal de grande instance et le tribunal de commerce.
Square Germain Auboiroux et Square Charles Boudy
Étonnant ces arbres n’est-ce pas ? Ils ont retrouvés une seconde vie grâce à trois grimpeurs élagueurs municipaux qui ont sculpté leurs troncs. Ne te fait-il pas penser à une main venue de l’espace ?
Place du Civoire
Sur le chemin du parking, nous passons pas cette jolie et adorable petite place. La place du Civoire et des Patriotes Martyrs, l’une des plus anciennes de Brive, est un lieu chargé d’histoire. Elle rend hommage au rôle historique de la ville qui, pour rappel, est la première de France à s’être libérée par ses propres moyens de l’occupant nazi pendant la Seconde Guerre mondiale.
En 2005, cette place a été réhabilitée pour retrouver son charme d’antan. Jadis transformée en parking, elle a été débarrassée des voitures pour redonner vie à son caractère historique. Une fontaine a été réinstallée, rappelant l’époque où les animaux des foires, qui se tenaient à proximité de l’église, venaient y boire. Ce retour aux sources redonne à la place son authenticité et son atmosphère conviviale.
Le site a également été embelli de chênes verts et d’un sol en granit local, un clin d’œil à la richesse naturelle de la Corrèze. Des marches, conçues comme des gradins, offrent une ouverture accueillante sur la rue Toulzac et invitent à la flânerie ou à un moment de détente. Aujourd’hui, cette place incarne un équilibre parfait entre mémoire historique et modernité conviviale, en plein cœur de la ville.
Se rendre à Brive-la-Gaillarde depuis Paris 4H35 4H40 480 km Bienvenu à Brive-la-Gaillarde ! Nous sommes ici au cœur de la Corrèze, dans une charmante ville
Collonges-la-Rouge est un village de la Corrèze, classé parmi les Plus Beaux Villages de France. Connu pour ses maisons en grès rouge et ses 25 tours, il offre un exemple remarquable d’architecture médiévale et Renaissance. Les visiteurs peuvent admirer ses ruelles pavées et ses monuments historiques.
Collonges-la-Rouge, classé parmi les Plus Beaux Villages de France
Nous profitons de l’été indien pour passer quelques jours en Corrèze, explorant les petits villages à la recherche de paysages pittoresques. C’est dans la vallée de la Dordogne que nous découvrons Collonges-la-Rouge, un village surnommé le rubis de la région et classé parmi les Plus Beaux Villages de France. Pour en profiter pleinement avant l’affluence touristique, nous décidons de partir de bon matin afin de découvrir ce magnifique petit village médiéval, également surnommé la « cité aux 25 tours ».
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Afin de préserver l’état du village, les voitures n’y sont pas autorisées. Cependant, ne vous inquiétez pas, le parking gratuit de La Veyrie se trouve à environ 450 mètres, soit à 5 minutes à pied.
Nous tombons immédiatement sous le charme des maisons en grès rouge. Le village, encore endormi sous un soleil matinal, offre une ambiance presque idyllique. Avec seulement 480 habitants, il est facile de profiter des lieux sans se bousculer, même si la renommée de Collonges-la-Rouge attire chaque année de nombreux visiteurs. Nous apprécions flâner dans les ruelles étroites et sinueuses, découvrant au passage ses bâtiments anciens, maisons à colombages, musées, châteaux et tours fortifiées.
Castel de Maussac
En arrivant à Collonges-la-Rouge, nous sommes immédiatement captivés par le Castel de Maussac. Construit en 1583, ce château privé allie patrimoine historique et hébergement moderne, avec un gîte pouvant accueillir jusqu’à six personnes. Accessible par un portail orné du XVIIe siècle, le Castel de Maussac se distingue par son architecture singulière en forme de deux « L » et ses imposantes tours carrées coiffées de toits en poivrière. Le dernier propriétaire notable, l’abbé Maussac, fut au service de la famille de Napoléon, ajoutant une touche d’histoire fascinante à ce lieu.
À proximité, nous trouvons l’ancienne gare du tramway, construite en 1912 pour relier Turenne à Beaulieu-sur-Dordogne. Surnommée « le Tacot », cette gare a fonctionné pendant vingt ans, jusqu’en 1932, avant d’être supplantée par les autobus. Restaurée en 1982, elle accueille aujourd’hui le point touristique de la ville et un musée gratuit dédié à l’histoire du tramway. Ce petit musée, ouvert du printemps à l’automne, propose des expositions temporaires et des événements culturels, offrant un aperçu intéressant de l’histoire locale.
Rue de la Barrière
Nous nous engageons ensuite dans la Rue de la Barrière, l’une des principales artères de Collonges-la-Rouge. Cette rue traverse le cœur historique du village avec son tracé étroit et sinueux, bordé de pavés en grès rouge et de nombreux dénivelés. Elle incarne parfaitement le charme du village. Au fil de notre promenade, nous découvrons des portes sculptées et des fenêtres à meneaux, témoins de l’architecture médiévale.
Parmi les points d’intérêt, nous trouvons la fontaine publique datant du XVIe siècle, un lieu de rencontre historique pour les villageois. La Maison de la Sirène, une bâtisse à colombages du XVe siècle, attire également notre attention avec ses détails architecturaux bien préservés. Nous visitons également le musée du patrimoine, qui retrace l’histoire du village à travers une collection d’objets et de documents, offrant une immersion dans le passé de Collonges-la-Rouge.
Fontaine publique
Nous arrivons à la fontaine publique de Collonges-la-Rouge, un lieu emblématique alimenté par une source naturelle provenant de la colline surplombant le village. Son bassin octogonal en pierres est surmonté d’une colonne en pierre de taille et a été restauré à plusieurs reprises au fil des siècles, notamment en 1858 et en 1982. Plus qu’un simple point d’eau, cette fontaine était un lieu de rencontre où les villageois venaient puiser l’eau, laver leur linge et échanger des nouvelles. Aujourd’hui, elle incarne l’histoire et la vie traditionnelle de Collonges-la-Rouge, ajoutant une touche d’authenticité à notre visite.
Le soleil qui se reflète sur les pierres donne un charme fou au village.
La Halle Fermière
Nous continuons notre promenade jusqu’à la Halle Fermière, un espace accueillant qui regroupe un restaurant et une épicerie fine. Cet endroit attire tant les fins gourmets que les amateurs de produits régionaux. L’atmosphère chaleureuse invite à s’attarder pour déguster une cuisine française traditionnelle, valorisant les saveurs authentiques de la Corrèze.
Dans l’épicerie fine, le choix de produits du terroir est vaste : fromages affinés, charcuteries locales, confitures artisanales, miels parfumés et une belle sélection de vins régionaux. On peut aussi découvrir des articles uniques fabriqués par les artisans locaux, comme des poteries colorées, des bijoux faits main et des savons naturels. La Halle Fermière incarne l’authenticité tout en offrant une immersion dans l’art de vivre et les savoir-faire de la région.
Derrière l’épicerie, nous visitons gratuitement les anciennes machines utilisées pour produire l’huile de noix, une spécialité de la région. Voici les étapes de sa fabrication : premièrement, la meule broie lentement les cerneaux pour obtenir une farine de noix très fine, qui est ensuite mise au four. Ensuite, la presse hydraulique extrait le jus de la farine chaude, et l’huile parfumée s’écoule lentement. L’huile est ensuite laissée à décanter avant d’être stockée en bouteille.
Pour les plus curieux, un petit chemin part sur la gauche en bas de la Rue de la Raze, offrant une vue dégagée sur Collonges.
45.05868643222366, 1.6527691304889547.
La Halle
Nous revenons au cœur historique de Collonges-la-Rouge, où il reste encore de nombreux trésors à découvrir. Nous commençons par la Halle Henri IV, un édifice datant de la fin du XVIe ou du début du XVIIe siècle. Construite en grès rose, elle fascine par son architecture et son fournil, impeccablement conservé, qui servait autrefois à la cuisson du pain. À l’origine, cette halle couverte accueillait un marché où commerçants et agriculteurs venaient vendre leurs grains et leur vin. Elle jouait également un rôle central dans la vie sociale du village, servant de point de rassemblement et de lieu d’échanges pour les habitants.
Place du Lavoir et Place du Prieuré
Nous arrivons ensuite sur la place du Lavoir, où se trouvait, au XIXe siècle, un lavoir public en pierre de taille. Juste à côté, sur la place du Prieuré, se dresse la Croix de la Passion, une grande croix en fer forgé érigée en 1808. Elle est ornée des instruments de la Passion – lance, fouet, clous et couronne d’épines – symbolisant la souffrance du Christ. Cette croix aurait été élevée en action de grâce après la signature du Concordat de 1801, un accord entre le Pape et Napoléon Bonaparte qui rétablit le catholicisme en France. Elle représente un puissant symbole de paix et de réconciliation pour le village.
Église Saint Pierre de Collonges
Nous nous dirigeons vers l’église Saint-Pierre, classée monument historique en 1840. Cet édifice est l’un des plus importants du village, illustrant l’architecture romane limousine. Construite en grès rouge local entre les XIe et XIIe siècles, elle se distingue par sa nef unique, son transept et son abside semi-circulaire. Son portail occidental est orné de sculptures bibliques détaillées, tandis que le clocher carré, surmonté d’une flèche en pierre, offre un point de vue remarquable sur le village et ses alentours. À l’intérieur, nous pouvons admirer plusieurs œuvres d’art, dont une Pietà du XVe siècle, qui témoignent du riche patrimoine spirituel du lieu.
Chapelle des Pénitents Noirs
À proximité de l’église Saint-Pierre se dresse la Chapelle des Pénitents Noirs, édifiée au XIVe ou XVe siècle et dédiée à Saint-Maximin. Autrefois utilisée par la confrérie des Pénitents Noirs, qui se dévouait aux soins des pauvres et des malades, elle perdit cette fonction à la dissolution de la confrérie à la fin du XVIIIe siècle. Sobre et élégante, la chapelle présente une façade simple, une nef unique voûtée d’ogives, et un chœur abrité par une abside semi-circulaire. Le portail, surmonté d’un arc en ogive, mène à un clocher carré coiffé d’une flèche en pierre. À l’intérieur, nous trouvons quelques œuvres d’art notables, dont un Christ en bois datant du XVIIe siècle, qui ajoute un caractère historique à ce lieu empreint de sérénité.
Château de Vassinhac
Pour terminer notre promenade, nous nous dirigeons vers le Château de Vassinhac, édifié au XVe siècle par la famille de Vassinhac et remanié aux XVIe et XVIIe siècles. Ce château médiéval, classé monument historique en 1948, est aujourd’hui une propriété privée qui propose des chambres d’hôtes. En été, il est possible de découvrir l’histoire de ce lieu chargé de caractère lors de visites guidées du château et de ses jardins proposées en juillet et août. Ces visites offrent une expérience immersive dans l’histoire locale, permettant de mieux comprendre la vie aristocratique d’autrefois.
En nous promenant ainsi à travers ces lieux emblématiques, nous ressentons toute l’histoire et la culture qui imprègnent ce village, Merci Collonges
Perchée sur une falaise surplombant la Dordogne, Domme est un véritable joyau médiéval en Nouvelle-Aquitaine. Classée parmi les Plus Beaux Villages de France, cette bastide du XIIIe siècle séduit par ses ruelles pavées, ses remparts bien conservés et ses portes fortifiées comme la porte des Tours. Son panorama époustouflant sur la vallée en fait une destination prisée des amateurs de paysages pittoresques. Ne manquez pas les grottes aménagées sous la place centrale, offrant un voyage fascinant dans le passé géologique et historique de la région.
La Porte des Tours
La Porte des Tours de Domme est une entrée emblématique de la bastide médiévale de Domme, située dans le département de la Dordogne, en France. Cette porte fortifiée, flanquée de deux tours imposantes, témoigne de l’importance stratégique de la ville au Moyen Âge. Construite au XIIIe siècle, elle offre une vue imprenable sur la vallée de la Dordogne et les environs. Les visiteurs peuvent explorer les remparts et découvrir l’histoire riche de cette cité médiévale, classée parmi les Plus Beaux Villages de France.
Maison d’Eugène Leroy
Cette maison-musée rend hommage à l’artiste peintre Eugène Leroy, une figure importante de l’art contemporain. Les visiteurs peuvent y découvrir une collection exceptionnelle de ses œuvres, ainsi que des expositions temporaires mettant en lumière son travail et son influence. La maison offre également un aperçu de la vie et de l’environnement de l’artiste, permettant de mieux comprendre son processus créatif et son héritage artistique.
Grand Rue
Ancien Hôtel de Ville
L’Hôtel de Ville de Domme, situé rue des Consuls, est un bâtiment important dans l’histoire de la bastide. Fondée en 1281, il reflète l’architecture traditionnelle de la région et témoigne du riche passé de cette cité fortifiée, qui a joué un rôle stratégique durant la guerre de Cent Ans.
Le nom de la rue dans laquelle se trouve ce bâtiment n’est pas un hasard. Autrefois appelé Hôtel des Consuls, il était le siège du gouverneur élu par le roi et une demi-douzaine de consuls élus par la population dommoise. La ville jouissait alors de plusieurs privilèges, le premier d’entre eux était le droit de vote, le second celui de rendre justice.
On peut observer des petits tonneaux sur le blason de la ville, qui font penser à une spécialité locale, mais il s’agit en réalité de pièces de monnaie : l’obsidionale. Il s’agit du troisième privilège de la Bastide de Domme, celui de battre monnaie. Le roi utilisait cette monnaie pour payer les ouvriers qui construisaient la bastide et ces derniers étaient alors obligés de rester vivre dans la ville, la monnaie n’étant valable qu’en son sein.
Place de la Halle
Voici la place de la Halle, située dans la partie haute de la ville, autrefois réservée aux nobles, tandis que la seconde place de la Bastide, la place de la Rode était réservée aux paysans. Cette place accueille une halle couverte, typique des marchés médiévaux, où se tiennent encore aujourd’hui des marchés locaux. Entourée de maisons à colombages et de bâtiments en pierre, la place offre un cadre pittoresque et authentique.
Église catholique Notre-Dame-de-l’Assomption
Perchée sur un promontoire rocheux dominant la vallée de la Dordogne, la cité médiévale de Domme abrite un trésor architectural : l’église Notre-Dame de l’Assomption. Témoin silencieux d’une histoire mouvementée, ce monument religieux du XVIIe siècle témoigne de la résilience des habitants face aux épreuves.
Construite avec les pierres de son aïeule détruite pendant les guerres de Religion, l’église actuelle est une véritable renaissance. C’est en effet le capitaine huguenot Geoffroy de Vivans qui rase l’édifice original en 1589 lors de la prise de Domme.
Mais lorsque le culte catholique est rétabli en 1622, les habitants décident de reconstruire leur lieu de culte sur le même emplacement. Ils confièrent cette tâche à un maître-maçon de Monpazier qui leur offrit une église simple et élégante, dotée d’une nef unique et d’un clocher-mur caractéristique.
L’église Notre-Dame de l’Assomption est plus qu’un simple lieu de culte, elle est un symbole de la foi tenace des habitants de Domme. Elle est également un exemple poignant de la reconstruction après les conflits, rappelant que même après la destruction, la beauté et la spiritualité peuvent renaître.
Aujourd’hui, l’église, entourée d’un cimetière déplacé au XVIIIe siècle à l’extrémité de la ville, invite à la contemplation et offre aux visiteurs un moment de recueillement dans le calme apaisant de ce lieu chargé d’histoire.
Le Belvédère et promenade de la barre
La vue panoramique sur la vallée de la Dordogne et ses paysages environnants est imprenable ! On peut y admirer les méandres du fleuve, les châteaux et les villages pittoresques qui parsèment la région. Ce belvédère est un lieu incontournable pour ceux qui souhaitent découvrir la beauté naturelle et le riche patrimoine de la Dordogne.
La Promenade de la Barre s’inscrit dans le prolongement du belvédère et offre une vue panoramique et continue avec différents angles de vue sur la vallée de la Dordogne.
Le Moulin De Domme
Perché sur les hauteurs dominant la vallée de la Dordogne, le Moulin du Roy de Domme est bien plus qu’un simple vestige du passé. C’est un véritable voyage dans le temps qui vous attend !
Transformé en habitation au XIXe siècle par l’intellectuel et engagé Paul Reclus, ce moulin à vent offre un aperçu fascinant de la vie rurale d’antan. Explorez ses mécanismes ingénieux : meules, engrenages et voiles, témoins silencieux d’une époque révolue.
En suivant le chemin des Meulières, laissez-vous guider jusqu’aux carrières où étaient extraites les pierres utilisées pour moudre le grain. Comprenez ainsi toute la chaîne de production du blé, de la culture à la farine.
La Porte Del Bos
La Porte Del Bos est une des entrées historique de la bastide de Domme. Sa proximité avec le bois lui à donnée son nom Porte Del Bos ou « porte du bois » en français et évoque un passé chargé d’histoire et de légendes.
Érigée au XIIIe siècle lors de la construction de la bastide, elle faisait partie du système défensif de la ville avec ses murs épais et renforcés par des contreforts. L’ouverture de la porte, surmontée d’un arc en plein cintre, est relativement étroite, ce qui permettait de la défendre plus facilement en cas d’attaque.
Place de la Rode
La Place de la Rode, comme la Place des Halles, était autrefois un des principaux lieux de marchés et de foires à Domme. Contrairement à sa voisine, elle accueillait davantage les paysans et les habitants modestes de la bastide.
L’un des privilèges de cette bastide était le droit de battre sa propre monnaie, appelée obsidionale. À Domme, ces pièces frappées sur du cuir, étaient fabriquées dans la maison du batteur de monnaie, située sur cette place. Construite en 1282, cette maison est l’une des plus anciennes de la bastide, témoignant de l’histoire médiévale de la cité.
Lavoir
Le lavoir de Domme, datant du XIXe siècle, se trouve en contre-bas du Puits de Domme (n’y voyez aucun jeu de mot).
Vous l’avez compris, avec Laure nous voyageons depuis plusieurs années, ce qui nous a permis d’acquérir de nouveaux réflexes et astuces pour vivre pleinement nos balades. Voici le matériel et les applications qui nous suivent à coup sûr.
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Le matériel
Notre matériel photo a une part importante dans nos balades, tant par plaisir de capter des instants inoubliables, que de les partager sous forme de carnets ou avec nos proches.
Nikon D7200
C’est mon appareil à tout faire, il me suis partout depuis février 2018. Je l’adore parce qu’il est simple, fait de jolies photos et qu’il résiste aux conditions les plus extrêmes. Le 18-105 f/3.5-5.6 est aussi compact que polyvalent, ce qui permet parfois d’avoir des sujets au loin que Pierre n’a pas 😉
Nikon Z7
C’est ce petit boitier hybride qui parcourt le monde avec moi depuis 2019. Il est léger et compact, ce qui me permet de le mettre dans un petit sac à dos pour partir léger. Bien qu’équipé de différents objectifs, c’est le 24-70 f/4 S que j’utilise la plupart du temps.
Manfrotto série 290
Bien que les appareils photo soient de plus en plus performants, notamment en termes de stabilisation, le trépied reste un incontournable. Que ce soit de nuit ou de jour. Toutefois, il représente aussi un encombrement et un poids non négligeable. Celui avec lequel nous voyageons depuis des années est un MK293A3, mesure 44 cm une fois repliés et ne pèse que 1,9 kg.
GoPro Hero 5 Black
Parfait pour aller là où l’appareil photo ne va pas ! Nous avons beaucoup utilisé la GoPro pour réaliser des time-lapse de trajets, ou pour l’emmener se baigner avec nous. La qualité des fichiers n’est pas comparable à celle d’un appareil photo, mais dans de nombreux cas, elle nous permet d’immortaliser de jolis moments.
Polaroid 635 CL Supercolor
Le Pola bien sûr ! Il m’a été donné par mon grand-père, qui, avant moi, immortalisait des moments importants. Il nous suit dans plein de pays, chaud, froid, humide, poussiéreux, il est à toute épreuve et ne rechigne jamais ! L’idée est de faire une photo par jour avec lorsque nous sommes en balade. Une photo qui résumerait notre journée. À retrouver ici
Disque dur WD My Passport Wireless Pro
En lieu et place d’un videur de cartes. Pourquoi ? Les raisons sont nombreuses. Sa capacité de 3 To nous permet de sauvegarder nos photos au cours d’un voyage et surtout de vider nos cartes mémoires. Comment ? Super simple ! On insert la carte SD (ou microSD avec adaptateur) ou la carte dans le lecteur de cartes en USB, on appuie sur le bouton et on attend que les lumières bleues arrêtent de clignoter. Et pour finir, son accès WiFi nous permet de regarder les photos sur le téléphone, tablette, PC…
SanDisk Extreme Portable SSD
Ce SSD de 512 Go c’est notre petit préféré. Il est tout petit, résiste aux chocs, à l’eau, aux poussières et en plus, ses vitesses de transfert sont ultra rapide. On s’en sert donc principalement pour travailler dessus, préparer un carnet ou un projet, l’éditer depuis un autre ordinateur, l’emmener avec nous pour partager avec les proches… Un vrai couteau suisse !
Un téléphone et une batterie de secours
Mieux vaut prévenir que guérir non ? Il peut arriver tellement de choses à notre portable durant une balade ! Un de nos anciens smartphones nous accompagne toujours, chargé, au fond du sac. Dessus s’y trouve les cartes Google maps hors connexion de notre voyage, les réservations des vols, hôtels, train, une copie de nos pièces d’identité au format numérique et de quoi communiquer via wifi. La batterie de secours s’avère, elle, indispensable lorsqu’il n’y a pas de quoi charger le téléphone la nuit (dans les yourtes de Tunisie, dans le bus de Pologne…).
Les papiers importants
Passeport – Carte nationale d’identité
Carte Européenne d’Assurance Maladie (CEAM)
Permis de conduire
Photocopie des originaux
Billets d’avion
Réservations hôtels – logements – activités
Réservation voiture de location
Le programme du voyage (Syno doc)
apps
Les applications
Le digital est au cœur de nos balades, des plus petites, aux plus longues. Il existe une multitude de sites et applications pour planifier, vivre et partager un voyage, voici notre sélection.
Simple et efficace, l’éditeur de texte de Synology nous permet de créer ou consulter nos documents d’organisation sur PC ou téléphones. Le petit plus, on peut y travailler à plusieurs simultanément et en toute sécurité puisque tout est hébergé sur notre serveur local.
Disponible sur Android, iOS, Windows, MacOS, ChromeOS
Toujours dans la suite Synology Office, Spreadsheet est indispensable pour créer les tableaux des dépenses, ou d’organisation. Bien pratique pour s’y retrouver.
Disponible sur Android, iOS, Windows, MacOS, ChromeOS
Plus besoin de le présenter ! Nous nous servons de Google Maps, en amont, afin de repérer les points d’intérêts, les distances d’un pont à l’autre, etc. Puis, sur place, de programmer les itinéraires et s’orienter.
Une alternative à Google Maps, qui, à de nombreuses reprises fournit des cartes plus détaillées, idéales lors que l’on cherche un point précis ou un petit chemin lors d’une balade.
Disponible sur Windows, MacOS, smartphone (depuis un navigateur)
C’est grâce à cette application que nous dormons au chaud le soir. Booking c’est notre appli n°1 en ce qui concerne le logement lors d’une balade. Il y a de l’offre, c’est secure et le programme Genius permet d’avoir quelques avantages.
Airbnb fait également partie des apps incontournables lorsque nous sommes à la recherche d’un logement. Même si nous préférons la flexibilité horaire des hôtels, dans certaines régions, ce choix n’est pas forcément possible.
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C’est pour son moteur de recherche de vols que nous apprécions Expédia. L’app permet de rechercher des vols en aller simple, en aller-retour ou en multi-destination et ça, c’est vraiment top ! D’autant que le programme de fidélité permet de cumuler des points et ainsi d’obtenir des remises.
Disponible sur Android, iOS, Windows, MacOS, ChromeOS
C’est une solide alternative à Expédia. On peut y rechercher des vols, des hôtels, ou des voitures de location. Nous y jetons toujours un œil avant de réserver. Le moteur de recherche est bien conçu et flexible, ce qui est particulièrement pratique.
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Quand nous sommes devant notre page blanche a se demander comment relier les différentes destinations, Rome2Rio nous est d’une aide précieuse. Il n’y a qu’a renseigner les destinations souhaitées et les différents itinéraires y sont calculés et triés par durée, prix, moyens de transport, un must have !
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En plus de l’utiliser pour nos transports quotidiens, elle nous a déjà été salvatrice à l’étranger. La majorité des grandes villes d’Europe, des Etats-Unis et d’ailleurs y sont disponibles. Trouver un bus la nuit à Copenhague y est possible.
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C’est un peu l’alternative à Expédia, mais orientée train et bus. Elle est pratique pour booker des trajets à l’étranger sans avoir à utiliser les sites (parfois pas ou mal traduit) des compagnies locales.
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Dans la catégorie pratique, Smappen permet de visualiser dans sa version gratuite, une carte permettant de mesurer des rayons de X kilomètres, ou quels sont les endroits accessibles à 1H30 de voiture de son point de départ. Un super outil pour calculer les étapes d’un road trip.
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Aussi connue qu’incontournable, XE est la référence en termes de conversion de devises. L’application permet d’accéder rapidement à la calculatrice de conversion, idéal pour calculer le prix des courses.
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C’est la plus appréciée de la famille et des amis. Envoyer une petite carte postale de voyage, avec nos photos de chaque destination ou des moments forts que nous venons de vivre, ça à son petit effet. Et la réception est garantie.
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