Info box

Auteur/autrice : Pierre

  • L’Algarve

    L’Algarve

    Bom dia !

    L’Algarve, région la plus méridionale du Portugal, est réputée pour ses superbes plages dorées, ses falaises spectaculaires et son riche patrimoine historique. Entre les villages de pêcheurs pittoresques, tels que Tavira et Olhão, et les stations balnéaires animées comme Albufeira, la région offre un mélange parfait de nature et de culture. Nous vous emmenons à la découverte des vestiges mauresques, des réserves naturelles et de la cuisine méditerranéenne raffinée, le tout en profitant d’une arrière-saison.

    Faro 🇵🇹

    Aéroport international de Faro

    Olá !

    Nous voici arrivés à Faro. Ce matin, notre avion a décollé à 6h30 de Bordeaux, c’était un peu tôt, mais il est 8h30 et nous pouvons dès à présent partir à la découverte de la ville !

    Rejoindre le centre-ville se fait facilement et rapidement grâce aux bus présents à la sortie du terminal.

    Vous le savez peut-être déjà, nous ne partons jamais sans repérer un maximum de points à voir et à découvrir, et nous construisons nos balades en reliant ces points entre eux. Mais pour ce premier tour dans la ville, nous y allons un peu au hasard, le temps de nous réveiller un peu. 😅 Et cette première impression nous réjouit, la ville semble magnifique !

    Cathédrale de Faro sur Largo da Sé

    Nous voici au cœur de la vieille ville, ce quartier est principalement piéton, rendant la balade agréable. En arrivant sur Largo da Sé, on est immédiatement frappé par la silhouette imposante de la Cathédrale de Faro, dont les origines remontent au XIIIe siècle. Construite sur les vestiges d’une ancienne mosquée, elle a subi plusieurs transformations, notamment après le séisme de 1755. Ses portes sont closes lors de notre passage, mais il est possible d’y découvrir une surprenante alliance de styles gothique, renaissance et baroque, où chaque détail raconte un pan de l’histoire locale.

    Cidade Velha – Vieille ville

    En arpentant les ruelles pavées de la Cidade Velha à Faro, on est transporté dans un voyage à travers le temps. Ce quartier, ceinturé par une muraille de forme ovale datant de l’époque romaine (près de 2000 ans), entoure le plus vieux quartier de Faro. C’est au prince Ben Bekr, au IXe siècle, qu’on attribue l’initiative de protéger la colonie par ces remparts. Malgré différents dommages causés au fil des siècles (séismes au XVIe siècle, assauts de corsaires anglais, grand tremblement de terre de 1755, etc.), la muraille a survécu jusqu’à aujourd’hui. Les murs ont été progressivement intégrés dans de nouveaux bâtiments et il ne reste actuellement que quelques éléments défensifs, comme les deux tours qui servaient à protéger l’entrée de l’Arco do Repouso.

    Monumento aos Combatentes do Ultramar sur Largo de São Francisco

    Après avoir passé la porte, la Largo de São Francisco nous fait face. Un peu plus loin, nous y trouvons le Monumento aos Combatentes do Ultramar, dédié aux soldats portugais ayant participé aux guerres coloniales. Ce monument aux lignes sobres et géométriques marque un hommage discret aux vies perdues durant ces conflits.

    A noter que cette place offre un vaste parking gratuit.

    Algarve School of Hospitality and Tourism

    En remontant Largo de São Francisco, nous apercevons cette belle porte, ouverte. Après un bref coup d’œil, nous décidons d’y entrer. Pour commencer, je ne suis pas certain que ce bâtiment se visite… puis l’intérêt en est assez limité. Toutefois, à l’intérieur, on y trouve de jolis couloirs à la lumière filtrée, c’est agréable et il y fait frais ! Il s’agit là d’une école qui forme les futurs professionnels de l’hôtellerie et du tourisme de la région.

    Petit room tour : Notre hôte, venant de nous prévenir de la disponibilité de notre logement, nous décidons d’aller y déposer le surplus de nos sacs à dos avant de reprendre notre balade. Le logement que nous avions réservé est canon : nous partageons une grande maison de ville, avec un autre couple (de Français !), qui dispose de jolis espaces de vie et d’une grande terrasse, super !

    Jardim da Alameda João de Deus

    Nous prenons la direction du Jardim da Alameda João de Deus, l’endroit idéal pour une pause nature. Ce parc ombragé, avec ses sentiers sinueux et ses fontaines, est l’un des plus grands (et des plus beaux) espaces verts de Faro. Nous flânons dans les allées, parmi les arbres centenaires et les parterres de fleurs. C’est un véritable havre de paix en pleine ville, où même les paons semblent se plaire.

    Timing parfait, un petit kiosque à l’intérieur du parc sert des cafés et des Pastéis, alors que le manque de petit-déjeuner commence à se faire sentir.

    Nous avions gardé un tel souvenir des Pastéis de Belém que notre journée ne pouvait pas mieux commencer qu’avec ces petites pâtisseries dans un cadre aussi agréable.

    Maintenant que nous sommes d’attaque, nous nous éloignons un peu du côté de la Rua Dra. Mariana Amélia Machado Santos pour profiter d’un joli point de vue sur la lagune de Ria Formosa. S’y rendre exprès pour le panorama n’en vaudrait pas le détour, mais en y passant, autant en profiter.

    Au-dessus du rond-point se trouve un parking offrant une vue encore plus dégagée.

    Ermida de Santo António do Alto

    Nous doutons un peu du détour que nous avons fait, mais qu’importe, nous avons le temps. Arrivés à l’Ermida de Santo António do Alto, le point le plus à l’est que nous avons à voir, perchée sur une colline, nous avons gravi une sacrée pente pour atteindre cette petite chapelle historique. Nous en profitons pour faire une petite pause à l’ombre. L’intérieur, simple mais charmant, témoigne de la dévotion locale à Saint Antoine. Un lieu chargé de sérénité et d’histoire.

    De retour vers le centre-ville, la vaste esplanade de la Rua de Santo António est d’une luminosité telle que les lunettes de soleil sont d’une grande utilité.

    Tertúlia Algarvia

    Praça Dom Afonso III 15, 8000-167 Faro

    C’est déjà l’heure de la pause déjeuner ! Nous ne découvrons pas la cuisine portugaise, et aussi bien à Lisbonne qu’à Porto, nous nous sommes toujours régalés des plats et spécialités du pays. Laure opte pour un chorizo flambé et pour moi, ce sera du poulpe grillé.

    Bien que nous soyons fin septembre, le soleil est encore très (trop ?) présent. Heureusement, de grandes toiles jalonnent les rues, les préservant de l’étouffante chaleur qui s’accumule habituellement dans les villes. La différence avec d’autres rues, qui n’en sont pas pourvues, se ressent rapidement.

    Au centre de Largo do Dr. Silva Nobre, une stèle rend hommage à ce médecin et chercheur renommé, spécialisé en médecine interne et en cardiologie. Il est connu pour ses travaux sur les maladies cardiovasculaires et ses contributions significatives à la recherche clinique et à l’enseignement médical.

    Igreja Matriz de São Pedro

    Nous arrivons à l’église Saint-Pierre de Faro, un lieu à la fois discret et imposant. Construite au XVIIIe siècle, elle se distingue par son architecture baroque sobre. Malheureusement, ses portes n’étaient pas ouvertes lors de notre passage, mais l’intérieur avait l’air assez intéressant à voir, avec notamment de grands ornements en azulejos.

    Voici quelques heures que nous déambulons dans les rues de la capitale de l’Algarve, et les rues, avec leurs variantes locales, ressemblent beaucoup à celles des autres villes portugaises que nous avons visitées auparavant. C’est assez agréable de voir toutes ces couleurs et ces motifs cohabiter, donnant à l’atmosphère une touche joyeuse et chaleureuse.

    Igreja da Ordem Terceira de Nossa Senhora do Monte do Carmo

    L’église des Carmes de Faro est un peu différente des autres édifices religieux du coin. Bien que sa façade simple et élégante paraisse presque familière, c’est à l’intérieur que demeure la surprise. Une chapelle aux murs tapissés de crânes et de grands os rappelle aux passants que la vie est éphémère, n’est-ce pas étonnant ? À l’entrée se trouve également une inscription pas des moins déroutante : “Arrête-toi et pense au destin qui sera le tien”. Bonne ambiance garantie !

    Doca de Faro

    En suivant le dédale de ruelles, nous arrivons finalement sur les quais du port de plaisance. C’est assez intéressant d’en faire le tour, d’une part pour le grand air et la belle vue d’un côté, mais aussi pour les sculptures disséminées çà et là.

    Il faut traverser la voie ferrée pour accéder à la digue. Bien que le panneau d’avertissement ne soit plus très lisible, il faut rester prudent en traversant, car des trains y circulent !

    Arco da Vila

    Situé à l’entrée des vieux remparts de Faro, l’Arco da Vila est une porte monumentale qui reflète le mélange d’influences architecturales de la région. En la traversant, nous avons l’impression de remonter le temps, avec ses détails de style néoclassique et son intégration dans la muraille d’origine. Au sommet, une statue de Saint Thomas d’Aquin veille sur les visiteurs. Cette porte est une des principales entrées vers la vieille ville de Faro et nous invite à explorer ses ruelles pavées et ses édifices historiques.

    Rua Domingos Guieiro

    Arco do Repouso

    L’Arco do Repouso, sous lequel nous passons, fait partie intégrante des anciennes fortifications médiévales. L’entrée orientale, servant à ceux venant de la terre, se faisait par une porte en coude, nommée Arco do Repouso (parce qu’Afonso III y aurait trouvé du repos). Cette entrée a été renforcée au XIIIe siècle par deux tours albarranes d’origine almohade, destinées à protéger l’une des entrées les plus vulnérables de la ville.

    Son innovation défensive réside dans l’apparition de la notion de contre-attaque passive : quiconque s’approchait du mur d’enceinte ou de la porte se faisait attaquer par derrière. Cette situation était due à l’avancée des tours par rapport à la muraille. Cette porte est associée à la Conquête de Faro par les Chrétiens, commandés par Afonso III, le 29 mars 1249. Une légende raconte que la prise de Faro s’est faite pacifiquement, sans combats sanglants.

    Palácio Belmarço

    Juste derrière le mur d’enceinte se dresse le mystérieux Palácio Belmarço. Construit au XVIIe siècle, ce palais baroque, aux façades ornées de sculptures complexes, cache bien des secrets. On raconte que ses salons ont vibré aux sons de musiques envoûtantes et que ses jardins ont abrité des amours passionnées. Aujourd’hui, le temps semble s’être arrêté dans ce lieu chargé d’histoire, invitant les visiteurs à imaginer les fêtes somptueuses qui s’y sont déroulées.

    Banco de Portugal

    Là aussi, un petit ponton accessible offre une belle vue sur le Parque Natural da Ria Formosa et son front de mer.

    S.R.A.F. – Artists

    Ce bâtiment ne faisait pas partie des lieux que nous avions prévu de visiter, mais une fois de plus, le portail d’accès est ouvert, entrons ! Dans la cour, l’endroit regorge de fresques et de jolis graffitis artistiques. Nous poussons notre exploration jusqu’à l’une des arcades du fond où nous apercevons un escalier. Allons voir ce qui se passe plus haut alors.

    Une multitude d’œuvres d’art contemporain, parfois militantes, sont installées dans les salles des deux étages que nous parcourons avec curiosité. L’endroit est à la fois mystérieux et intéressant.

    Wow ! Nous ne nous y attendions pas ! Au troisième et dernier étage se trouve une immense terrasse surplombant les toits de Faro, incroyable ! Il est possible de grimper en haut de la tour, mais gare au vertige ! D’en haut, la vue est absolument imprenable et, par chance, nous y arrivons au meilleur moment de la journée, pour contempler le soleil doré se coucher dans la lagune, c’est d’une beauté sans nom !

    Restaurante Cinderela

    R. 1º de Dezembro 19, 8000-410 Faro

    Nous avons un peu trop tardé à nous préoccuper du dîner, donc le choix n’est pas très large. Toutefois, nous avons trouvé une petite table en dehors de la vieille ville qui sert des plats simples et généreux (c’est habituel au Portugal, vous me direz). Chose qui s’apprécie grandement, les prix ne sont pas prohibitifs, ce qui nous permet de profiter pleinement sans avoir à trop regarder l’enveloppe.

    Faro by night

    Pour finir cette longue journée, nous nous baladons un peu au hasard dans les rues de la ville. Faro est une toute petite ville qui se fait rapidement et facilement à pied. Nous sommes contents d’avoir prévu un itinéraire dense pour les prochains jours. L’aventure commence demain !

    😴

    Pages : 1 2 3 4

  • Argentonnay

    Argentonnay

    Se rendre à Argentonnay depuis Paris

    4H20

    3H00

    430 km

    Après Thouars, direction Argentonnay ! Cette commune nouvelle, née en 2016 du regroupement de six anciennes communes, dont Argenton-les-Vallées, est un exemple vivant du dynamisme du bocage bressuirais. Son histoire est riche et remonte à des temps anciens, comme en témoignent les fondations du château médiéval ou le Pont Cadoret du XIIIe siècle. Argentonnay a connu une période florissante, marquée par son rôle de carrefour commercial avec de nombreuses foires. Tout comme à Thouars, la ville a également été marquée par les Guerres de Vendée, laissant des traces indélébiles dans son patrimoine. Nous prenons donc les petites routes en quête de découvrir un de ses trésors cachés.

    Château de l’Ebaupinay

    Situé à Le Breuil-sous-Argenton, sur la commune d’Argentonnay, ce château féodal est un vestige impressionnant de la fin du Moyen Âge, classé Monument Historique depuis 1898. Son architecture, de style gothique tardif, est caractérisée par ses cinq élégantes tours flanquant un logis carré, le tout surmonté d’un chemin de ronde avec mâchicoulis. Encore aujourd’hui, les douves, situées du côté nord et est, sont remplies d’eau, ajoutant à la beauté et au caractère défensif du lieu.

    L’histoire de l’Ebaupinay est particulièrement mouvementée. Après la Révolution, il est vendu comme bien national et subit les affres du temps et des changements de propriétaires. Mais une anecdote récente le rend tout à fait singulier : en 2019, ce château a été racheté par près de 12 000 « co-châtelains » via un projet de financement participatif mené par la startup Dartagnans ! L’idée était d’y créer un « lieu culturel du Moyen Âge » et de lancer un chantier médiéval participatif pour sa restauration. Bien que le château ait été remis en vente en 2024 et acquis par un propriétaire privé en 2025, cette aventure collective a marqué un chapitre unique dans l’histoire de ce site, témoignant de l’attachement des passionnés au patrimoine. Le château de l’Ebaupinay, même en ruines, continue de fasciner et de raconter son histoire à ceux qui prennent le temps de le découvrir

  • Exposition Ramses II

    Exposition Ramses II

    Ramsès et l’or des Pharaons

    À l’occasion de la première européenne de l’exposition internationale Ramsès et l’or des Pharaons, 181 trésors de l’égypte antique seront rassemblés à Paris à la Grande Halle de la Villette du 7 avril au 10 septembre 2023.

    Ce n’est un secret pour personne, la riche histoire de l’Égypte regorge de souverains remarquables. Un nom en particulier a traversé les siècles comme nul autre… celui de Ramsès le Grand qui a donné son nom au légendaire Ramsès-Sésostris auquel on prêtait des conquêtes s’étendant jusqu’en Chine. De plus, c’est son nom qui permit à Champollion de découvrir la clef du déchiffrement des hiéroglyphes, il y a exactement 200 ans.

    Guerrier à la reconquête des terres perdues de l’empire égyptien, négociateur du plus célèbre traité de paix de l’Antiquité, célèbre bâtisseur de l’Égypte pharaonique, ses représentations sont innombrables. Il a laissé à la postérité des colosses exceptionnels et a donné son nom à la ville royale de Piramsès déplacée longtemps après sa mort sur le site de Tanis. Il était alors déjà un symbole de grandeur à l’aune duquel tous ses successeurs se sont mesurés et la légende du grand pharaon n’a fait que croître au fil des siècles.

    À la fin du Nouvel Empire, la tombe de Ramsès fut pillée par des voleurs et le monde a cru que sa momie et ses trésors étaient perdus à jamais. Une histoire particulière lie ce Pharaon aux Français et Françaises depuis 1976 et l’exposition « Ramsès II le Grand » qui fut présentée au Grand Palais et qui accueillit plusieurs centaines de milliers de visiteurs. L’exposition Ramsès et l’or des Pharaons promet une nouvelle rencontre remarquable avec le public.

    Ramsès le Grand

    Vers 1280 av. J.-C., à la mort de son père, Séthi 1er, Ramsès Il, vers l’âge de 25 ans, devient le troisième pharaon de la 19e dynastie. Ce formidable guerrier, pacificateur, entrepreneur prodigieux, maître dans l’art de l’autoproclamation, mari d’au moins huit femmes et père de plus de 100 enfants, régnera ensuite sur l’Égypte durant près de 67 ans.

    Vénéré comme un dieu tout au long de sa vie, Ramsès a donné naissance à un nouvel âge d’or de paix et de prospérité. Au fil du temps, sa légende s’est propagée et le nom de Ramsès le Grand est devenu synonyme de la puissance et de la gloire de l’Égypte ancienne.

    Partie supérieure d’un obélisque dédié à Ramsès II*

    Passé maître dans l’art de l’autoproclamation, Ramsès a gravé son cartouche partout, affirmant ainsi sa propriété sur les bâtiments et les statues ; peu importe qu’il en fût ou non l’édificateur. Son nom figure sur un plus grand nombre de bâtiments et de monuments que celui de tout autre pharaon.

    *Ramsès a usurpé la dédicace de cet obélisque.

    Granit rouge, pyramidion moderne plaqué or
    Nouvel Empire, 19e dynastie
    Musée égyptien

    Les cartouches du roi

    Un cartouche est une figure de forme ovale dans laquelle est écrit le nom du pharaon.

    Carreaux de faïence siliceuse

    Les prisonniers ennemis dépeints sur ces carreaux représentent les menaces extérieures pour l’Égypte. Dès le début de son règne, Ramsès repousse les invasions nubiennes au sud, les attaques des forces libyennes à l’ouest, les assauts des Hittites en Syrie, et met fin au pillage des pirates chardanes sur le littoral méditerranéen.

    Les prisonniers étrangers dépeints sur les carreaux de faïence multicolore mettent en lumière la domination du roi sur ses ennemis ainsi que la puissance régionale de l’Égypte

    1. Carreaux illustrant un prisonnier asiatique (Hittite?) 
    Faïence siliceuse, Nouvel Empire 20e dynastie
    Musée égyptien
    2. Carreau illustrant un prisonnier nubien
    Faïence siliceuse, Nouvel Empire 20e dynastie
    Musée égyptien
    3. Carreaux illustrant un prisonnier asiatique
    Faïence siliceuse, Nouvel Empire 20e dynastie
    Musée égyptien
    4. Carreaux illustrant un prisonnier libyen
    Faïence siliceuse, Nouvel Empire 20e dynastie
    Musée égyptien

    Carquois en bois peint imitant une peau d’animal

    Les Égyptiens adoptent et perfectionnent l’arc composite d’Asie occidentale, fait de bois, d’ivoire et de corne, donnant ainsi à leurs flèches une puissance de frappe mortelle.

    Se tenant en équilibre debout sur les chars ou en formation, les plus fins archers écrasent les ennemies de l’Égypte sous des pluies de flèches. À l’époque de Ramsès, l’arc et les flèches sont le principal armement de l’armée égyptienne, et les chars ultrarapides, ses plus mortelles machines de guerre.

    Partie d'un arc
    Bois, écorce, ivoire 
    Nouvel Empire 20e dynastie
    Musée égyptien

    D’une importance capitale pour établir la supériorité militaire de l’Égypte de la 18e dynastie, les chars en sont venus à symboliser l’autorité du pharaon.

    Quatre disques gravés de motifs floraux et des cartouches de Toutankhamon (Haut gauche)
    Feuille d'or
    Nouvel Empire, 19e dynastie
    Musée égyptien
    Éléments décoratifs d'un char royal (Bas gauche)
    Feuille d'or
    Nouvel Empire, 19e dynastie
    Musée égyptien
    Feuille d'or gravée (centre)
    Feuille d'or
    Nouvel Empire, 19e dynastie
    Musée égyptien
    Quatre disques gravés de fleurs (Haut droit)
    Feuille d'or
    Nouvel Empire, 19e dynastie
    Musée égyptien
    Appliques gravées de guirlande de fleurs (Bas droit)
    Feuille d'or
    Nouvel Empire, 19e dynastie
    Musée égyptien

    Ostracon illustrant Ramsès IV sur un char et Mors de cheval

    Au 17e siècle av. J.-C., les Hyksôs, présentés comme des envahisseurs venus du nord-est, auraient introduit en Égypte les chars tirés par des chevaux.

    Pierre calcaire, encre
    Nouvel Empire, 20e dynastie
    Musée égyptien
    
    Bronze
    Nouvel Empire, 18e dynastie
    Musée égyptien

    Ostraca

    Les artistes de Deir el-Médineh, écrivaient, dessinaient, griffonnaient, des croquis à l’encre sur des ostraca (tessons de poterie ou éclats de calcaire). Ces « cahiers de notes » en pierre et les listes, les plans de constructions, les écritures comptables, les lettres, les tableaux – même une grève des travailleurs y est consignée – donnent un aperçu de leur vie au quotidien.

    Uniques fragments qui subsistent d’un ensemble d’ornements dorés d’un cheval et d’un char sur lequel figurent les noms de Toutankhamon et de son successeur, Ay.

    Prisonniers étrangers agenouillés devant le cartouche du roi Ay (Haut gauche)
    Feuille d'or
    Nouvel Empire, 18e dynastie
    Musée égyptien
    Prisonniers nubiens et asiatique ligotés (Bas gauche)
    Feuille d'or
    Nouvel Empire, 18e dynastie
    Musée égyptien
    Bande gravée de palmette (centre)
    Feuille d'or
    Nouvel Empire, 18e dynastie
    Musée égyptien
    Fragment de feuille d'or représentant Ay sur son char (Haut droit)
    Feuille d'or
    Nouvel Empire, 18e dynastie
    Musée égyptien
    Bande gravée de palmettes, possible vestige de rênes. En dessous, Toutankhamon, en compagnie de sa reine et du haut fonctionnaire Ay, exécute un prisonnier. (Bas droit)
    Feuille d'or
    Nouvel Empire, 18e dynastie
    Musée égyptien

    Maât

    Le pharaon est le fils de Rê, le Dieu Soleil, et l’incarnation terrestre du dieu Horus. Il agit comme médiateur entre les dieux et les peuples de Terre. Le pharaon assume la responsabilité divine de faire respecter le concept de Maât, l’ordre universel, et de vivre selon ses principes.

    Seuls le roi et ses grands prêtres — ou représentants agréés sont admis dans les sanctuaires pour faire des offrandes aux dieux. Durant les fêtes, les prêtres accompagnent les dieux hors des autels sacrés pour qu’ils puissent participer aux rituels et aux processions, ou voyager le long des rives du Nil, la seule voie reliant villes et villages d’Égypte.

    Aiguière heset pour offrandes 
    liquides, dédiée par Âhmosis
    Or
    Nouvel Empire, 18e dynastie
    Musée égyptien
    Calices à offrandes
    Argent
    Période tardive
    Musée égyptien
    Vase en argent estampé
    Argent
    Période Ptolémaïque
    Musée égyptien

    Statue de Ramsès II en sphinx faisant offrande d’une vasque à tète de bélier

    La puissance absolue et la dévotion religieuse de Ramsès sont matérialisées par ce sphinx mi-homme mi-lion. L’image des lions, symboles de puissance physique tant hier qu’aujourd’hui, étaient étroitement liés à la royauté. Ici, Ramsès offre une vasque d’eau sacrée à Amon-Ré, roi des dieux. Ce sphinx assurait la garde dans le grand temple d’Amon-Rê à Karnak,

    Pierre calcaire
    Nouvel Empire, 19e dynastie
    Musée égyptien

    Comme dirigeant, soldat, et père de millions de sujets, le pharaon a le devoir de bâtir des temples dédiés aux dieux. Lui seul — ou des prêtres qui le représentent — a le pouvoir de communiquer directement avec les dieux.

    Ramsès offre un « rébus », un groupe de figurines qui, lorsqu’elles sont lues à haute voix, forment un énoncé. Les statuettes, représentant Amon, Rê-Horakhty et un enfant, se lisent ainsi : « Ramsès aimé d’Amon ».

    Statue de Ramsès II agenouillé faisant
    offrande d'un rébus de son nom
    Schiste
    Nouvel Empire, 19e dynastie
    Musée national d'Alexandrie
    Relief orné de cartouches des dieux
    Anubis, Isis et Osiris, et de Ramsès II
    Pierre calcaire, or, pigments
    Nouvel Empire, 19e dynastie
    Musée égyptien 
    Stèle illustrant des prêtres transportant
    la barque de Ramsès II déifié dans une
    procession religieuse
    Pierre calcaire
    Nouvel Empire, 19e dynastie
    Musée égyptien
    Statue de Ramsès II se prosternant
    Schiste
    Nouvel Empire, 19e dynastie
    Musée égyptien

    Statue de Khâemouaset tenant une image de Ptah

    Khâemouaset, fils de Ramsès et de sa seconde femme, Isis-Néfétet, prince héritier et grand prêtre de Ptah, présentant le reliquaire du dieu. S’il avait survécu à Ramsès, Khâemouaset serait devenu pharaon. Célébré pour sa sagesse et pour avoir restauré les pyramides et les temples de l’Ancien Empire, Khâemouaset est encore vénéré longtemps après sa mort.

    Quartzite
    Nouvel dynastie
    Musée égyptien

    Statue cube du vizir Paser tenant des emblèmes des dieux de Thèbes

    La fonction de vizir, que le grand-père et le pére de Ramsès avaient autrefois assurée, est en quelque sorte l’équivalent de chef du gouvernement. À Thèbes, le vizir Paser supervise les affaires pour le compte de Ramsès, à la suite du déménagement du grand conseil au nord de Pi-Ramsés, dans le delta du Nil. Plus tard, Ramsès le nomme grand prêtre d’Amon, le représentant religieux occupant le plus haut rang après le pharaon.

    Granodiorite
    Nouvel Empire, 19e dynastie
    Musée égyptien

    Pleins feux sur les dieux

    Sur les murs intérieurs, des scènes savamment sculptées dépeignent les victoires militaires de Ramsès, dont le récit détaillé de la bataille de Qadech, la mieux connue de toutes les batailles de l’Antiquité pharaonique.

    Dans le sanctuaire le plus intime, Ramsès est assis aux côtés de Rê, d’Amon et de Ptah, trois des plus importantes divinités égyptiennes. Le 22 février et le 22 octobre de chaque année, les faisceaux lumineux du soleil pénètrent jusqu’au cœur du sanctuaire, illuminant les quatre statues, démontrant ainsi d’étonnantes prouesses d’ingénierie, une profonde connaissance de l’astronomie et la maîtrise du monde naturel de Ramsès.

    Stature croissante

    Les façades, flanquées de statues colossales en position assise, les grandes entrées reposant sur des piliers, les vestibules et les autels internes dédiés aux dieux sont des
    caractéristiques communes à tous les temples d’Égypte, à l’instar des sols, qui sont inclinés, en s’élevant de l’avant vers le fond, et des plafonds dont la hauteur décroît de manière graduelle. Ainsi, lorsque le pharaon marche vers le fond du temple, sa stature semble grandir, faisant de lui l’égal des dieux.

    La façade du temple

    Chaque matin, la lumière de l’aube anime la façade du grand temple orienté vers le levant. Les rayons illuminent les quatre statues colossales de Ramsès et les sculptures plus petites de Néfertari, d’Isisnofret, sa seconde grande épouse et de leurs enfants, avant de baigner de lumière l’intérieur du temple.

    Deux colosses de Ramsès flanquent un colosse de Néfertari des deux côtés de l’entrée du petit temple et seuls ses enfants s’y trouvent sous forme de statuettes. Elle porte la couronne d’Hator avec ses cornes, le disque solaire et les longues plumes.

    Crampon en granit noir

    Ce crampon de granit noir provenant de l’un des temples de Séthi I était calé dans une cuvette sculptée à la jonction de deux blocs de pierre. Le nom de Séthi gravé dans la pierre démontre que ce temple lui était consacré et imprègne le joint d’une protection magique.

    Crampon en granit noir
    Granit
    Nouvel Empire, 19e dynastie
    Musée égyptien
    Colonne type et embrasure
    de porte d'entrée d'un temple
    Pierre calcaire, encre
    Période inconnue
    Musée égyptien
    Ostracon avec dessin
    d'architecture
    Pierre calcaire, encre
    Ancien Empire, 4e dynastie
    Musée égyptien
    Colonne type dotée d'un
    chapiteau en forme de lotus
    Pierre calcaire
    De la période tardive à la période ptolémaïque
    Musée égyptien

    Partie supérieure de la statue de Ramsès II tenant le sceptre héqa

    Le jeune Ramsès

    Cette statue iconique de Ramsès, un portrait officiel, présente une image idéalisée du jeune pharaon. Il est représenté avec un visage jeune et rond, des yeux allongés et une bouche arborant un léger sourire. Il porte le diadème royal paré d’un uræus représentant la déesse protectrice Ouadjet, et tient le sceptre héqa, symbole de sa puissance royale.

    Pi-Ramsès

    Ramsès fonde une nouvelle capitale, Pi-Ramsès, dans le marécageux delta du Nil oriental, à proximité du littoral méditerranéen, patrie ancestrale de son grand-père, Ramsès I. Les temples bâtis pour vénérer les dieux, sont faits de pierre pour durer toute l’éternité, contrairement aux palais — aussi vastes que luxueux — faits de briques d’argile crue qui sont remplacées après quelques générations. Les palais comportent des salles du trône, des halls de réception, des chambres particulières, des cours spacieuses, des bassins et des jardins paysagés. Reines et princesses occupent les opulents bâtiments ou leur propre palais.

    Artefacts provenant des tombeaux royaux de Dahchour

    Des artefacts provenant des tombeaux royaux de Dahchour donnent un aperçu de la vie des femmes du palais. Appartenant à des princesses du Moyen Empire ayant vécu 500 ans avant Ramsès, ils sont très semblables à ceux qui appartiendront à sa mère, à ses épouses et à ses filles.

    Pot en obsidienne avec bandelettes
    en or et couvercle
    Or, obsidienne
    Moyen Empire, 12e dynastie
    Musée égyptien
    Amulette à cylindre de la princesse
    Merit
    Or
    Moyen Empire, 12e dynastie
    Musée égyptien
    Pot en obsidienne décoré d'or
    Or, obsidienne
    Moyen Empire, 12e dynastie
    Musée égyptien
    Pot à khôl en cornaline avec couvercle
    Cornaline
    Mpyen Empire, 12' dynastie
    Musée égyptien
    Pot à khôl en albâtre
    Albâtre
    Moyen Empire, 12e dynastie
    Musée égyptien
    Pot à khôl en lapls-lazuli
    avec couvercle
    Lapis-lazuli
    Moyen Empire, 12e dynastie
    Musée égyptien
    Miroir de la princesse Sathathoriounet
    Argent, or, obsidienne, lapis-lazuli
    Moyen Empire, 12e dynastie
    Musée égyptien

    Parures

    Hommes et femmes font usage de maquillage et d’onguents parfumés. Ils se parent de colliers, bracelets, bagues et boucles d’oreille, ajoutés à leur tenue. De plus, les bijoux offrent une protection contre les forces chaotiques qui menacent l’ordre au sein de l’empire.

    Bague scarabée ornée du cartouche de la reine Taousret
    Or, lapis-lazuli
    Nouvel Empire 19e dynastie
    Musée égyptien
    Boucle d'oreille en or arborant le cartouche de la reine  Taousret
    Or, matériau vitreux
    Nouvel Empire, 19e dynastie
    Musée égyptien
    Anneau portant le nom de couronnement de Ramsès II
    Or
    Nouvel Empire 19e dynastie
    Musée égyptien
    Bracelet arborant un cartouche de Thoutmôsis, des uræus et des têtes de vaches représentant Hathor
    Or
    Moyen Empirer 12 dynastie
    Musée égyptien
    Boucles d'oreille en or ornées de dauphins héraldiques et de pendants en forme de cœur
    Or, perles, verre
    Période gréco-romaine
    Musée égyptien
    Boucles d'oreille en or avec uræus et cartouche de Ramsès XI
    Or
    Nouvel Empire, 20e dynastie
    Musée égyptien
    Large collier en or avec perles de cornaline en forme de fleurs de pavot
    Or, cornaline
    Nouvel Empire, 19e dynastie
    Musée égyptien

    À Pi-Ramsès, un carreau du palais de Ramsès porte l’image d’une perche du Nil nageant. Un autre, provenant du temple funéraire d’un roi d’une période plus récente, situé à Thèbes, montre un oiseau rekhyt (vanneau huppé) symbolisant les sujets du pharaon. Des carreaux dépeignant des prisonniers ont possiblement pavé les sols du palais de Ramsès, lui permettant ainsi d’écraser ses ennemis de ses pieds.

    Carreau illustrant un prisonnier asiatique
    Faïence siliceuse
    Nouvel Empire, 20e dynastie
    Musée égyptien
    Carreau provenant d'une frise
    illustrant des oiseaux Rekhyt
    Faïence siliceuse
    Nouvel Empire, 20e dynastie
    Musée égyptien
    Carreau provenant d'une frise
    illustrant des oiseaux Rekhyt
    Faïence siliceuse, verre
    Nouvel Empire, 20e dynastie
    Musée égyptien
    Carreau illustrant une perche du
    Nil et une fleur de lotus
    Faïence siliceuse, pigments, glaçure
    Nouvel Empire, 19e dynastie
    Musée égyptien
    Carreau illustrant un
    prisonnier asiatique
    Faïence siliceuse
    Nouvel Empire, 20e dynastie
    Musée égyptien

    Pi-Ramsès

    Pi-Ramsès est une cité prospère où abondent palais, temples et bâtiments publics

    Touya

    Ramsès vénère sa mère, Touya, qui se tient à ses côtés sur la façade du temple d’Abou Simbel, Un temple lui est consacré au Ramesseum, et Ramsès lui fait construire un impressionnant tombeau dans la Vallée des Reines. Cette statue du Moyen Empire, réalisée 500 ans plus tôt, a été resculptée et renommée en l’honneur de Touya.

    Statue de la reine Tuya
    Granodiorite
    Nouvel Empire, 19e dynastie
    Musée égyptien
    Resculptée à partir d'une figure d'une reine du Moyen Empire

    Moule à bouclier de style hittite

    L’Empire hittite, en Anatolie (en Turquie actuelle), rivalise avec l’Égypte pour contrôler le littoral du nord de la Syrie aux alentours de l’époque de Toutânkhamon. À l’avènement de la 19e dynastie, l’Égypte considère que la progression de l’Empire hittite représente une menace de plus en plus grande pour sa sécurité.

    Les travailleurs égyptiens utilisaient ce moule en pierre calcaire pour fabriquer ces boucliers. Suivant les modèles conçus par les Hittites, les boucliers étaient renforcés par des bandes de bronze qui étaient modelées et fixées sur leurs rebords.

    Pierre calcaire
    Nouvel Empire, 19e dynastie
    Musée égyptien

    Le bloc central représente Ramsès, hache à la main, s’apprêtant à terrasser trois des ennemis de l’Égypte : un Syrien, un Nubien et un Lybien. Le contraste entre la taille de Ramsès et celle des prisonniers met l’accent sur son statut de pharaon ainsi que sur sa puissance et sa domination sur les prisonniers étrangers, Sur deux autres blocs se trouve le général lwrkhy, commandant de l’armée, originaire d’une famille syrienne, ayant servi sous les ordres du père de Ramsès, Séthi l, avant d’être promu par Ramsès.

    Bloc de pierre calcaire peint 
    provenant du tombeau du Général
    de l'armée Iwrkhy
    Pierre calcaire, pigments
    Nouvel Empire, 19e dynastie
    Saqqarah
    Ramsès Il massacrant
    ses ennemis
    Pierre calcaire, pigments
    Nouvel Empire, 19e dynastie
    Musée égyptien
    Bloc de pierre calcaire peint provenant
    du tombeau du Général de l'armée
    Iwrkhy ; la scène montre le général
    traversant un canal infesté de crocodiles
    Pierre calcaire, pigments
    Nouvel Empire, 19e dynastie
    Musée égyptien

    La bataille de Qadesh

    Racontée et figurée de manière répétée par Ramsès suwles murs des temples
    d’Abou Simbel, Louxor, de Karnak et ainsi que sur ceux du Ramesseum.

    Ostracon avec le dessin d’un roi faisant une offrande

    Ces ostraca montrent un artiste exerçant ses aptitudes pour le dessin avant de s’attaquer au portrait d’un roi ainsi qu’à un plateau de jeu pour le senet. Ce jeu populaire symbolise le passage du défunt dans le Royaume des Morts.

    Pierre calcaire, encre
    Nouvel Empire, 20e dynastie
    Musée égyptien

    Ostracon sur lequel figure un Jeu de Senet

    Pierre calcaire, encre
    Nouvel Empire, 19e-20e dynasties
    Musée égyptien

    Ostracon sur lequel figure une hyène attaquant un lion

    Dans une critique subversive du pharaon, une hyène attaque un lion. Les hiéroglyphes indiquent qu’il s’agit d’une image du roi. Aussi, un scribe royal s’agenouille devant une table d’offrandes, levant ses bras pour louer la déesse Anouqet dépeinte sous les traits d’une gazelle émergeant des montagnes.

    Pierre calcaire, encre
    Nouvel Empire, dynastie inconnue
    Musée égyptien

    Ostracon illustrant le scribe Hay vénérant la déesse Anouqet représentée par une gazelle

    Pierre calcaire, encre
    Nouvel Empire, 19e-20e dynasties
    Musée égyptien

    Linceul peint de Sennefer

    Cette étoffe mortuaire peinte a été trouvée sur le linceul du cercueil interne de Sennefer. On le voit assis devant une table d’offrandes. Les colonnes de hiéroglyphes au-dessus de la table signifient : « L’Osiris, le serviteur de la Place de Vérité, Sennefer, »

    Lin, pigments, plâtre
    Nouvel Empire, 19e dynastie
    Musée égyptien

    Les bâtisseurs du tombeau

    Les pharaons du Nouvel Empire sont inhumés dans la Vallée des Rois, sur la rive du Nil opposée à celle de la ville de Thèbes. Les artistes et les artisans les plus chevronnés, les « serviteurs de la Place de Vérité », vivent à proximité dans leur village, la fondation royale de Deir el-Médineh. La construction du tombeau d’un roi commence dès que ce dernier est couronné et les artistes
    travaillent jusqu’à sa mort.
    Les bâtisseurs du tombeau du roi décorent les murs et les plafonds en y peignant des scènes finement détaillées, des ciels d’un bleu-noir profond paré d’étoiles et d’incantations extraites des livres funéraires égyptiens. Après son décès, le roi est inhumé avec tout ce dont il a besoin pour vivre dans l’au-delà comme un dieu.

    Cercueil externe de Sennedjem

    Les dieux du Royaume des Morts, des formules magiques extraites des textes funéraires égyptiens et des vignettes — incantations et illustrations aux pouvoirs magiques — décorent le cercueil externe de Sennedjem dans des couleurs vives. Cet artiste d’exception a travaillé sur les tombeaux de Ramsès et de son père, Séthi. Il n’a pas peint son propre cercueil, mais il a confié cette tâche à ses collègues les plus talentueux. Placé sur des glissières, le cercueil en bois est tracté sur le sable jusqu’au tombeau de l’artiste. Les vignettes montrent la momie de Sennedjem, le défunt agenouillé en prière, lui et sa femme jouant au senet, ainsi que le couple incarné par des oiseaux-ba.

    Bois, pigments, plâtre
    Nouvel Empire, 19e dynastie
    Musée égyptien

    Des peintures exquises du tombeau de Sennedjem racontent le périple de l’artiste dans le Royaume des Morts.

    À l’intérieur de l’un des plus spectaculaires tombeaux des peintures montrent Néfertari en compagnie des dieux du Royaume des Morts.

    La vallée des Rois

    Durant plus de 500 ans, la Vallée des Rois est le site de sépulture des pharaons du Nouvel Empire. Son emplacement dans le désert éloigné est intentionnel. Située à un peu plus de huit kilomètres de la cité sacrée de Thèbes, la Vallée des Rois se trouve sur la rive opposée du Nil. Ses architectes croyaient sans doute que les tombeaux profonds et le caractère isolé des lieux offraient une protection contre les pilleurs et les voleurs.

    Vase aux cartouches de Ramsès II

    Ce vase de grandes dimensions, inscrit aux cartouches de Ramsès, a été découvert près du tombeau de son fils et successeur, Mérenptah. Il a autrefois contenu des huiles ayant possiblement servi à l’inhumation et à la momification de Mérenptah.

    Albâtre
    Nouvel Empire, 19e dynastie
    Musée égyptien

    Les momies d’animaux

    La plupart des dieux égyptiens sont alors associés à un animal en particulier ou prennent la forme d’un animal. Les gens honorent les dieux et invoquent leur aide au moyen de rituels ou de prières impliquant les espèces animales correspondantes. Élevés afin d’être vendus comme offrandes animales, les animaux sont sacrifiés, momifiés, puis inhumés dans des catacombes situées près des temples.

    Exposées pour la toute première fois, ces momies de chats, de lionceaux, de mangoustes, de crocodiles et de scarabées sont de récentes découvertes provenant de Saqqara, nécropole de l’ancienne cité de Memphis et un centre réservé à ce genre de sépulture. Chez les archéologues, des spéculations veulent que d’autres travaux de fouilles soient susceptibles de dévoiler plus de 15 millions de momies animales.

    Cercueil en bois pour 
    un crocodile momifié
    Bois
    Période tardive, période ptolémaïque
    Musée Sharm El Sheikh, Saqqarah
    Sarcophages en pierre calcaire 
    pour deux scarabées momifiés
    Pierre calcaire
    Période tardive, période ptolémaïque
    Musée Sharm El Sheikh, Saqqarah
    
    Statue d'une mangouste
    Bois
    Période tardive, période ptolémaïque
    Musée Sharm El Sheikh, Saqqarah
    Statue d'un ibis
    Bois
    Période tardive, période ptolémaïque
    Musée national de la civilisation égyptienne
    
    Cercueil pour la momie d'un chat
    Bois
    Période tardive, période ptolémaïque
    Musée Sharm El Sheikh, Saqqarah
    
    Ostracon décoré d'un dessin 
    de sphinx ailé féminin
    Pierre calcaire
    Période inconnue
    Musée égyptien
    Ostracon illustrant un chat
    rassemblant des oies
    Pierre calcaire
    Nouvel Empire, 19-20e dynastie
    Musée égyptien
    
    Sphinx d'un roi,
    possiblement Akhenaton
    Quartz
    Nouvel Empire, 18e dynastie ou avant
    Musée égyptien
    
    Statues d'une déesse à tète de cobra
    Bois
    Période tardive, période ptolémaïque
    Musée Sharm El Sheikh, Saqqarah

    Collier pectoral de Psousennès I

    Or, verre, cornaline,feldspath, jaspe vert
    Troisième Période intermédiaire
    21e dynastie, Musée égyptien

    Statue d’un scarabée

    Bois, résine
    Période tardive, période ptolémaïque
    Musée Sharm El Sheikh, Saqqarah

    Scarabée du cœur d’Oundjebaoundjed

    Or, feldspath
    Troisième Période intermédiaire
    21e dynastie

    Un plat montre des jeunes filles poursuivant des canards à la nage parmi les poissons et les fleurs de lotus. Un autre bol comporte une rosette centrale incrustée de verre.- La combinaison de papyrus et de lotus au centre de l’objet fait penser à l’unification de la Haute Égypte et de la Basse Égypte.

    Plat en argent gravé de fleurs
    de lotus dans l'eau
    Argent, or
    Troisième Période intermédiaire, 21e dynastie
    Musée égyptien
    Bol en or avec lobes en relief
    et rosette centrale incrustée
    Or, verre
    Troisième Période intermédiaire, 21e dynastie
    Musée égyptien
    Plat en or et en argent 
    décoré de nageurs
    Argent, or, verre
    Troisième Période intermédiaire, 21e dynastie
    Musée égyptien
    Bol à rebord recourbé avec
    lobes en relief
    Argent
    Période ptlémaïque
    Musée égyptien

    Ceinture de hanches de la princesse Sithathor décorée de coquilles de cauris et perles en forme de graines d’acacia

    Les quatre rangs de signes hiéroglyphiques du collier d’épaules de la princesse Khnumit — fait d’or, de lapis-lazuli et de pierres semi-précieuses — lui souhaitent prospérité, puissance et longue vie.

    Or, lapis-lazuli, feldspath, cornaline
    Moyen Empire, 12e dynastie
    Musée égyptien

    Large collier à têtes de faucon de la princesse Khnoumit avec perles hiéroglyphiques

    Or, cornaline, lapis-lazuli, turquoise, amazonite
    Moyen Empire, 12 dynastie
    Musée égyptien

    Collier de la princesse Khnoumit gami de pendeloques en coquillage et de deux étoiles en or granulé

    Or, turquoise
    Moyen Empire, 12e dynastie
    Musée égyptien

    Chaîne dorée de la princesse Khnoumit garnie de douze pendeloques en coquillage

    Or
    Moyen Empire, 12e dynastie
    Musée égyptien

    Les trésors secrets

    Les tombeaux des reines de l’Ancien Empire sont construits à proximité des pyramides de leurs époux. Les reines et les princesses du Moyen Empire sont inhumées dans des chambres individuelles construites au sein du complexe funéraire du roi.

    La découverte de cercueils dissimulés dans des niches secrètes sur plusieurs sites du Moyen Empire révèle d’étonnantes surprises : des mines de bijoux féminins ont échappé à l’attention des voleurs.

    Ces jeunes femmes, filles de Djéhoutyhotep, avec leur silhouette longiligne et leur coiffure élégante, portent des robes ajustées très près du corps, et agrémentent leur tenue par des bandeaux, de lourdes parures pectorales et de larges bracelets pour poignets et pour chevilles, à la mode au Moyen Empire.

    Les bijoux sont aussi symboliques que magnifiques. Le motif de fleur de lotus, qui rappelle les marais du Nil, représente aussi la renaissance éternelle.

    Parure pectorale de la princesse Sithathor arborant le cartouche de Sésostris II

    Or, cornaline, lapis-lazuli, feldspath, grenat
    Moyen Empire, 12e dynastie
    Musée égyptien

    Parure pectorale de la princesse Sathathoriounet arborant le cartouche d’Amenemhat III

    Or, cornaline, lapis-lazuli
    Moyen Empire, 12e dynastie
    Musée égyptien

    Bracelet de cheville avec breloques en forme de griffes et fermoir à nœud

    Or, lapis-lazuli, cornaline, turquoise
    Moyen Empire, 12e dynastie
    Musée égyptien

    Collier avec pendentif de la princesse Sithathor

    Or, lapis-lazuli cornaline, turquoise
    Moyen Empire, 12e dynastie
    Musée égyptien

    La perruque d’une dame royale est surmontée d’un diadème. Les bandes et les rosettes en or suspendues sur le diadème de la princesse Sathathoriounet sont une version luxueuse des rubans et des fleurs que les femmes de classes inférieures disposaient en torsade dans leurs cheveux.

    Dague de la princesse Ita
    Or, bronze, lapis-lazuli, cornaline, feldspath
    Moyen Empire, 12e dynastie
    Musée égyptien
    Diadème de ta princesse
    Sathathoriounet
    Or, lapis-lazuli, cornaline, faïence
    Moyen Empire, 12e dynastie
    Musée égyptien
    Pendentif en forme de coquille de bivalve
    de la princesse Sathathoriounet
    Or
    Moyen Empire, 12e dynastie
    Musée égyptien
    Pendentif faucon en cornaline de la
    princesse Ita
    Cornaline
    Moyen Empire, 12e dynastie
    Musée égyptien
    Diadème de la princesse Sathathoriounet
    Or, lapis-lazuli, cornaline, faïence
    Moyen Empire, 12e dynastie 
    Musée égyptien

    Collier de la princesse Sithathormerit

    Des amulettes et des bijoux de protection servant à tenir le mal à l’écart — leur position étant déterminée par les textes magiques — sont insérés entre les différentes épaisseurs de bandages enveloppant les momies.

    Or, cornaline, lapis-lazuli, feldspath
    Moyen Empire, 12e dynastie
    Musée égyptien

    Les ceintures de hanches font leur apparition au Moyen Empire. Portées sur les hanches, elles conservent leur popularité pendant toute la durée du Moyen Empire. Les têtes de léopards adossées de ce superbe modèle appartenant à la princesse Merit lui servaient d’amulettes de protection.

    Ceinture de hanches de la princesse Merit ornée d’un double rang de têtes de léopard

    Pour atteindre le paradis, un pharaon doit d’abord naviguer parmi les dangers du Royaume des Morts. Seule magie — nécessitant des incantations, du matériel et des symboles — a le pouvoir de maîtriser les forces maléfiques qui y sont tapies.

    Or, améthyste
    Moyen Empire, 12e dynastie
    Musée égyptien

    Collier à têtes de faucon et contrepoids de la princesse Néferouptah

    Or, cornaline, feldspath
    Moyen Empire, 12e dynastie
    Musée égyptien

    La parure pectorale de la princesse Merit contient le cartouche de son père, Sésostris III. Sur les deux côtés, le roi — montré sous les traits d’un sphinx à tête de faucon piétine des prisonniers étrangers.

    Parure pectorale de la princesse
    Merit arborant le nom de Sésostris III
    Or, cornaline, turquoise, lapis-lazui, améthyste
    Moyen Empire, 12e dynastie
    Musée égyptien
    Pendentif en forme de coquille
    de la princesse Merit
    Or, cornaline, amazonite, lapis-lazuli
    Moyen Empire, 12e dynastie
    Musée égyptien
    Bracelet avec symboles
    hiéroglyphique de l'éternité
    Or, cornaline, turquoise, lapis-lazuli
    Nouvel Empire, 12e dynastie
    Saqqarah
    Bracelet avec symbole
    hiéroglyphique de la joie
    Or, cornaline, amazonite, lapis-lazuli
    Moyen Empire, 12e dynastie
    Musée égyptien
    Bracelet avec symbole
    hiéroglyphique de l'éternité
    Pierre calcaire, pigments
    Nouvel Empire, 19e dynastie
    Musée égyptien

    Masque en bois plaqué or provenant du cercueil d’Aménémopé

    Or, bois, bronze, cornaline, lapis-lazuli
    Troisième période intermédiaire, 21e dynastie
    Musée égyptien

    Uræus provenant d’une couronne royale de Sésostris II

    Or, cornaline, lapis-lazuli, turquoise
    Moyen Empire, 12e dynastie
    Musée égyptien

    Masque funéraire en or d’Oundjebaouendjed

    Indispensable dans la vie comme dans la mort, le général Oundjebaouendjed est enseveli dans le complexe funéraire de Psousennès afin de continuer de le servir pour l’éternité.

    Or, albâtre, verre
    Troisième période intermédiaire, 21e dynastie
    Musée égyptien

    Amulette d’Isis sur la coiffe de Hathor

    Or
    Troisième période intermédiaire, 21e dynastie
    Musée égyptien

    À l’instar de Ramsès, Psousennès I a une longue vie; il est possiblement âgé de 80 ans au moment de sa mort. Bien que l’Égypte sur laquelle Psousennès règne est divisée et relativement faible, son tombeau regorge de trésors, mais ceux-ci sont de seconde main. En effet, Psousennès I et sa famille doivent piller des tombeaux du Nouvel Empire pour garnir leurs propres sépultures.

    Collier d'épaules de Psousennès I
    Or, lapis-lazuli, cornaline, feldspath
    Troisième Période intermédiaire, 21e dynastie
    Musée égyptien
    Amulette en or de Psousennès I décoré d'un 
    vautour et d'un cobra représentant Isis et Nephthys
    Or
    Troisième Période intermédiaire, 21e dynastie
    Musée égyptien
    Collier pectoral de Psousennès I
    Or, jaspe, verre
    Troisième Période intermédiaire, 21e dynastie
    Musée égyptien
    Bracelet en or massif de Psousennès I
    Or
    Troisième Période intermédiaire, 21e dynastie
    Musée égyptien
    Plat en or dédié à Psousennès I
    Or
    Troisième Période intermédiaire, 21e dynastie
    Musée égyptien

    Cercueil de Chéchonq II avec canopes en forme de cercueils miniatures

    Après l’assassinat d’Osiris, la sœur-épouse de ce dernier, Isis, rassemble les parties éparpillées de son corps et les enveloppe dans des bandelettes de lin, lui permettant ainsi de renaître. Dans la mort, tous les pharaons deviennent Osiris. En momifiant leur corps, les embaumeurs et les prêtres assurent leur transition entre mortalité et immortalité.

    Pour prolonger la préservation du corps, les embaumeurs retirent les organes internes du défunt et les momifient séparément. Il sont souvent conservés dans un jeu de quatre canopes. Les magnifiques sarcophages miniatures en argent de forme humaine de Chéchonq II sont d’une inhabituelle splendeur.

    Couvercle du cercueil à tête de
    faucon de Chéchonq II
    Argent
    Troisième Période intermédiaire, 22e dynastie
    Musée égyptien
    Canopes en argent en forme de
    cercueils miniatures de Chéchonq II
    Argent
    Troisième Période intermédiaire, 22e dynastie
    Musée égyptien

    Chéchonq II

    Chéchonq II est un roi de la 22e dynastie. Bien qu’il ait régné 100 ans après Psousennès l, il est inhumé dans le complexe funéraire de ce dernier. Sa momie est inhabituellement enchâssée dans deux cercueils à tête de faucon, représentation probable du dieu funéraire Sokar.

    Le cercueil interne est fait de cartonnage — un mélange composé d’étoffe et de plâtre — recouvert de feuille d’or. Le cercueil externe est en argent, tout comme le sont les quatre cercueils miniatures contenant les organes internes de Chéchonq.

    Cercueil intérieur à tête de faucon de Chéchonq II — caisson et couvercle reconstruits en cartonnage
    Carton, plâtre, or
    Troisième Période intermédiaire, 22e dynastie
    Musée égyptien

    La momie de Chéchonq II est ornée d’un masque funéraire, d’amulettes, d’une ceinture, de bijoux et de doigtiers et de doigtiers d’orteils en or, transformant ainsi le roi en un être de lumière rayonnant. Beaucoup d’autres amulettes — toutes empreintes d’un sens et de pouvoirs magiques conférant l’immortalité — sont disposées sur la momie et entre les épaisseurs de bandelettes qui l’enveloppent. Certaines appartiennent à des rois d’époque plus anciennes tandis que d’autres proviennent de terres lointaines.

    Le ka du roi — sa force vitale — réside dans sa momie. Son ba son âme revient chaque soir sous les traits d’un oiseau pour fusionner avec le ka. A l’instar du dieu Osiris, le pharaon renaît chaque jour.

    Masque en or de Chéchonq II
    Or
    Troisième Période intermédiaire, 22e dynastie
    Musée égyptien
    Collier pectoral de Chéchonq II
    montrant Isis et Nephthys glorifiant
    un scarabée de cœur ailé
    Or, pierre, verre, faïence, pigments, colle
    Troisième Période intermédiaire, 22e dynastie
    Musée égyptien
    Ceinturon et devanteau de Chéchonq II
    Électrum, colle, or
    Troisième Période intermédiaire, 22e dynastie
    Musée égyptien
    Pectoral de Chéchonq I représentant
    une barque solaire
    Or, lapis-lazuli, cornaline, feldspath, verre
    Troisième Période intermédiaire, 22e dynastie
    Musée égyptien
    Bracelet de Chéchonq II avec œil d'Horus
    Or, lapis-lazuli, cornaline, faïence
    Troisième Période intermédiaire, 22e dynastie
    Musée égyptien
    Amulette représentant un oiseau et
    un disque solaire
    Électrum
    Troisième Période intermédiaire, 22e dynastie
    Musée égyptien
    Bracelet de Chéchonq II paré d'un
    sceau cylindrique mésopotamien
    Or, lapis-lazuli
    Troisième Période intermédiaire, 22e dynastie*
    Musée égyptien
    *Ce sceau appartient au règne de Sargon d'Akkad
    (vers 2300 av. J.-C.), quelque 1500 ans avant
    l'époque de Chéchonq Il.
    Plaque d'incision de momification en
    or d'Osorkon II avec œil d'Horus
    Or
    Troisième Période intermédiaire, 22e dynastie
    Musée égyptien
    Ceinturon et « sporran » de Chéchonq II
    Électrum, colle, or
    Troisième Période intermédiaire, 22e dynastie
    Musée égyptien
    Doigtiers en or
    Or
    Troisième Période intermédiaire, 22e dynastie
    Musée égyptien
    Doigtiers en or pour orteils
    Or
    Troisième Période intermédiaire, 22e dynastie
    Musée égyptien
    Sandales funéraires en or de Chéchonq II
    Or
    Troisième Période intermédiaire, 22e dynastie
    Musée égyptien

    Couvercle du sarcophage de Mérenptah réutilisé pour celui de Psousennès I

    Psousennès I est enseveli à Tanis sous l’énorme couvercle en granit du sarcophage du fils et successeur de Ramsès, Mérenptah. En retirant le couvercle du sarcophage de Mérenptah dans son tombeau de la Vallée des Rois, puis en expédiant celui-ci à Tanis, Psousennès évite d’avoir à fabriquer son propre tombeau et se lie pour l’éternité à l’illustre famille de Ramsès le Grand.

    Sur la face interne du couvercle du sarcophage, une gravure spectaculaire dépeint Nout, déesse du ciel, se tenant face au défunt, les bras tendus dans une pose protectrice,

    Granit
    Nouvel Empire, 19e dynastie
    Musée égyptien

    Ces vases d’albâtre, qui portent le nom de Mérenptah, proviennent de la Vallée des Rois et font partie des découvertes d’Howard Carter. l’homme qui a aussi découvert le tombeau de Toutankhamon.

    Vase avec anse en forme de tête d'Antilope
    Albâtre calcite
    Nouvel Empire, 19e dynastie
    Musée égyptien
    Amphore avec cartouches de Mérenptah
    Albâtre calcite, pigments
    Nouvel Empire, 19e dynastie
    Musée égyptien

    Partie supérieure d’une statue en granodiorite de Mérenptah

    Bien que le roi Mérenptah ait atteint fa cinquantaine lorsqu’il succède à Ramsès, ce buste le présente comme un jeune homme beau et dynamique.

    Granodiorite, pigment
    Nouvel Empire, 19e dynastie
    Musée égyptien

    Bracelet du grand prêtre d’Amon, Pinedjem II

    Or, cornaline, lapis-lazuli, feldspath
    Troisième Période intermédiaire, 21e dynastie
    Musée égyptien
    

    Un tombeau royal

    Bien que la cachette ait sauvée la momie de Ramsès, son tombeau est pillé durant l’Antiquité, entièrement vidé de son contenu par les voleurs. Aussi, des inondations soudaines causées par de fortes pluies endommagent les murs, les plafonds et les sols du tombeau.

    Des reproductions murales du tombeau du père de Ramsès, Séti I, donnent un aperçu de la splendeur d’un tombeau pharaonique.

    Le sarcophage de Ramsès II

    Ce magnifique sarcophage en cèdre sculpté logeait jadis la dépouille de Ramsès. Les hiéroglyphes du couvercle représentent son cartouche et racontent l’histoire de son périple du tombeau à la cachette.

    Partie supérieure du colosse de Ramsès

    Pierre calcaire
    Nouvel Empire, 19e dynastie
    Muséo Sharm El Sheikh
  • Sarlat-la-Canéda

    Sarlat-la-Canéda

    Se rendre à Sarlat-la-Canéda depuis Paris

    5H10

    6H55

    525 km

    Sarlat-la-Canéda, perle du Périgord noir, vous invite à un voyage dans le temps. Ses ruelles pavées, ses maisons en pierre dorée et ses monuments médiévaux racontent une histoire riche et fascinante. Une ambiance authentique et conviviale se dégage de ses rues, invitant les visiteurs à s’imprégner de son charme. Bien plus qu’une simple ville, Sarlat-la-Canéda est un écrin de beauté et de tradition, un lieu où le temps semble s’être arrêté.

    Maison de la Boétie

    Pour débuter notre promenade ensoleillée, arrêtons-nous place du Peyrou. Oublions les Incas et les llamas 😉, ici nous sommes plongés dans le cœur de la Renaissance française ! La Maison de la Boétie, un véritable joyau architectural datant du XVIe siècle, se dresse fièrement devant nous.

    Construite entre 1520 et 1525 par Antoine de La Boétie, lieutenant criminel à Sarlat, la maison porte fièrement le nom de son constructeur. Cependant, c’est son fils Étienne, né au sein même de ces murs le 1er novembre 1530, qui lui conféra une véritable notoriété. Figure majeure du paysage politique et littéraire, Étienne de la Boétie est connu pour ses écrits politiques et philosophiques ainsi que pour son amitié avec Michel de Montaigne. Par ailleurs, il fut l’un des fondateurs de la démocratie moderne. Ce sont ces liens qui ont contribué à la renommée de la famille La Boétie et à l’importance historique de cette maison.

    Aujourd’hui, cet ancien hôtel particulier, dont les façades arborent le style élégant de la Renaissance italienne, est en passe de retrouver sa splendeur passée grâce à la généreuse contribution de la Mission Patrimoine de Stéphane Bern. Les travaux de rénovation, qui devraient être terminés pour l’été 2025, redonneront vie à ce lieu chargé d’histoire.

    Place de la Liberté

    La Place de la Liberté est le cœur battant de Sarlat-la-Canéda. Anciennement nommée place Royale, elle a été rebaptisée Place de la Liberté lors de la Révolution française, symbole d’un nouvel ordre.

    Entourée par l’hôtel de ville, l’ancienne église Sainte-Marie et de terrasses ombragées c’est l’endroit idéal pour savourer un café en admirant le ballet incessant des passants et profiter de l’ambiance conviviale.

    Ancienne Église Sainte-Marie – Marché couvert

    Située au cœur de Sarlat, l’église Sainte-Marie dépasse le cadre d’un simple édifice religieux. Elle incarne une histoire riche et tumultueuse, marquée par des conflits, une détermination sans faille et une reconversion audacieuse.

    En 1365, face à l’état dégradé de leur église paroissiale, les habitants de Sarlat prennent la décision de la reconstruire en plus grand. Sous la houlette de l’architecte Jacques Caviale, les travaux débutent en 1368. Cependant, le contexte politique instable de l’époque, dominé par la Guerre de Cent Ans, complique la situation. Les affrontements entre Français et Anglais, ponctués de sièges et de changements d’allégeance, perturbent régulièrement l’avancée des travaux. Malgré ces obstacles, la construction progresse lentement. Le chœur et une partie de la nef sont achevés en 1431, mais ce n’est qu’en 1479 que l’architecte Pierre Esclanche reprend les rênes du projet, finalisant la façade, le clocher et la première travée. L’église est finalement consacrée en 1507. Le destin de l’église Sainte-Marie prend un tournant radical lors de la Révolution française. Désaffectée en 1794, elle est vendue morceau par morceau. Son chœur est démonté pour récupérer les pierres, tandis que sa nef est réutilisée à diverses fins : boulangerie, magasin de bois et charbon, puis bureau de poste.

    En 2001, l’architecte Jean Nouvel redonne vie à ce monument historique en le transformant en un marché couvert moderne et lumineux. Respectueux du passé, il parvient à préserver l’essence de l’église tout en lui offrant une nouvelle fonction. Un ascenseur installé dans le clocher permet désormais d’admirer une vue panoramique sur la ville depuis son sommet.

    Le Badaud de Sarlat

    Depuis des années, le badaud captive par son air mystérieux et amusant. Ce discret passant de bronze, intégré au pavage, invite à la contemplation et à la curiosité, incarnant l’esprit d’observation des habitants de Sarlat et encourageant les visiteurs à prendre le temps de découvrir les détails cachés de la ville. Beaucoup s’amusent à le chercher et à le photographier, certains lui jetant même des pièces de monnaie, comme pour l’aider à trouver ce qui le fascine tant. Le Badaud, un personnage discret et attachant, est devenu un symbole du charme discret de Sarlat et est l’œuvre de Jean-Pierre Vrignaud.

    Manoir de Gisson

    Bienvenue au Manoir de Gisson, un trésor historique situé juste derrière le Badaud, sur la place des Oies. Classé monument historique, ce manoir unique vous plonge dans l’univers de la bourgeoisie sarladaise du XVIIe siècle. Composé de deux bâtiments distincts reliés par une tour escalier hexagonale, ses origines remontent au XIIIe siècle. Son architecture est typique de l’époque : des fenêtres à meneaux, ses toits de lauze et sa baie à colonnettes.

    La visite s’articule autour des appartements du consul, où la famille de Gisson a vécu. Des pièces richement décorées dévoilent la vie quotidienne de personnages influents, tels que notaires royaux et consuls. Puis s’ensuivent les salons d’apparat, le mobilier d’époque, les cheminées et la grande terrasse surplombant la place.

    Ensuite, direction les caves voûtées, où se trouve un fascinant cabinet de curiosités. Très en vogue à la Renaissance, ces cabinets exposaient des objets rares rapportés d’expéditions lointaines, témoignant de l’imaginaire et de la curiosité de l’époque.

    Fontaine Sainte-Marie

    Rue des consuls, en contre-bas du manoir que nous venons de visiter, se cache la Fontaine Sainte-Marie. Avec son bassin en pierre sculpté et sa statue de la Vierge Marie, elle était autrefois une source d’eau potable pour les habitants de Sarlat, et la légende raconte même que son eau avait des vertus miraculeuses, attirant de nombreux pèlerins.

    Sarlat se découvre vraiment en flânant, en se laissant porter par l’envie de se perdre dans ses ruelles étroites et pittoresques. Ce qui est vraiment captivant, c’est cette harmonie architecturale qui règne dans la ville : les maisons en pierre dorée, les toits de lauze et les façades médiévales créent un ensemble cohérent et enchanteur. Pourtant, à chaque coin de rue, une nouvelle surprise vous attend. Que ce soit une petite place ombragée, une adorable boutique ou une alléchante odeur de café, chaque détour révèle un caractère unique et une atmosphère qui lui est propre. C’est cette combinaison de singularité qui fait de Sarlat un lieu si spécial à explorer.

    Lanterne des morts

    La Lanterne des Morts, située juste derrière la Cathédrale Saint-Sacerdos, est un monument énigmatique et fascinant. Construite aux XIIe siècle, cette chapelle sépulcrale a traversé les siècles en laissant planer le mystère sur sa véritable fonction.

    D’apparence simple, elle se présente comme une tour circulaire à deux niveaux. Le niveau inférieur, accessible par un portail sous arc brisé, est couvert d’une voûte complexe ornée de nervures et de motifs sculptés. Trois fenêtres éclairent l’intérieur, laissant filtrer une lumière douce et mystérieuse. L’étage supérieur, quant à lui, est fermé par une chambre tronconique percée de quatre baies étroites.

    Au fil des siècles, la Lanterne des Morts a été surnommée « Tour des Maures » puis « Tour Saint-Bernard », alimentant les légendes et nourrissant l’imagination populaire. Certains historiens y voient une lanterne destinée à guider les âmes des défunts, tandis que d’autres pensent qu’il s’agissait d’un lieu de sépulture ou d’une chapelle.

    Aujourd’hui classée monument historique, la Lanterne des Morts est un témoignage poignant du passé et de l’architecture médiévale. Sa forme unique, son mystère persistant et sa situation au cœur du cimetière Saint-Benoît en font un lieu chargé d’histoire et de spiritualité, invitant à la contemplation et à l’émerveillement.

    By night

    Pour clore la journée, rien de tel qu’une promenade dans les rues à la tombée de la nuit. Même si le soleil s’est couché, les bâtiments conservent une lueur dorée, créant une atmosphère magique. À cette heure-ci, la ville se fait plus tranquille, offrant une ambiance intimiste qui permet de redécouvrir Sarlat sous un autre angle. Cette destination qui allie histoire, gastronomie et nature nous a réellement enchantée, c’est la destination idéale pour un week-end dépaysant et ressourçant !

    Les bonnes adresses

    L’Assiette Sarladaise

    4 Rue du Présidial, 24200 Sarlat-la-Canéda

    Des spécialités locales, rien que des spécialités locales ! En plus de pouvoir profiter d’une terrasse des plus agréables, le service était chaleureux et les plats délicieux !

  • Beynac-et-Cazenac

    Beynac-et-Cazenac

    Se rendre à Beynac-et-Cazenac depuis Paris

    5H25

    5H20

    535 km

    Beynac-et-Cazenac, perchée sur un éperon rocheux dominant la Dordogne, est un village médiéval qui semble figé dans le temps. Son imposant château, dominant fièrement la vallée, est un véritable joyau architectural, et ses ruelles étroites et sinueuses vous invitent à une promenade dans le passé. Nous nous sommes laissé charmer par les maisons en pierre dorée, les boutiques artisanales et les terrasses ombragées où l’on savoure la gastronomie locale. Beynac-et-Cazenac, un village d’exception où l’histoire se mêle au charme de la vie locale.

    Rue de la Balme

    On débute notre balade dans la Rue de la Balme, un chemin pavé pittoresque qui serpente à travers le cœur historique de Beynac. Les maisons en pierre anciennes, avec leurs fenêtres à meneaux et leurs toits de lauze, semblent nous murmurer des histoires d’un autre temps. On s’imagine les artisans qui occupaient autrefois les ateliers, les familles qui vivaient dans ces maisons, et les générations qui ont déambulé dans cette rue, empreinte de leur histoire. L’atmosphère est paisible, propice à la contemplation. Les boutiques d’artisanat, aux devantures colorées, offrent un aperçu du savoir-faire local. =

    Rue des Sarrasins

    La Rue des Sarrasins est une rue piétonne qui traverse le village de Beynac-et-Cazenac, du nord au sud. Elle est bordée de jolies maisons de ville en pierre.

    Le nom

    Comme pour beaucoup de rues portant ce nom, l’origine du nom est sujette à débat. Il y a des théories sur la présence réelle de Sarrasins à Beynac, d’autres pensent que c’est un nom symbolique qui fait référence à l’exotisme et aux voyages lointains.

    L’atmosphère

    La Rue des Sarrasins est une rue animée et pittoresque. On y trouve des boutiques d’artisanat, des restaurants et des cafés. Elle est un endroit idéal pour se promener, faire du shopping et déguster la cuisine locale.

    L’histoire

    La Rue des Sarrasins est traversée par le sentier de grande randonnée GR643, qui relie la Corrèze à la Dordogne. Elle est donc un point de passage pour de nombreux randonneurs.

    La Maison de Pierre – Beynac

    On s’arrête devant La Maison de Pierre, une des plus connues du village. Construite au XVIe siècle, cette demeure, unique en son genre dans le village, se distingue par son toit entièrement recouvert de lauzes, des pierres calcaires typiques de la région. Elle dispose d’un jardin panoramique de 3 ares offrant une vue exceptionnelle sur un méandre de la Dordogne, considérée comme l’une des plus belles du village.

    La maison se visite et permet de découvrir notamment sa terrasse semi-couverte accessible directement depuis la pièce principale. À l’intérieur, un grand espace de vie regroupe un séjour, un salon et une cuisine. Les chambres incluent une pièce avec un lit à baldaquin du XVIIIe siècle et une autre avec deux lits individuels. La salle de bain est équipée d’une cabine de douche multi-jets, et les toilettes sont séparées. Cette maison allie le charme historique et le confort moderne.

    La Tour du Couvent et la Porte Veuve

    Un peu plus haut, nous arrivons à la Tour du Couvent et la Porte Veuve, deux éléments architecturaux remarquables qui contribuent au charme unique de Beynac-et-Cazenac.

    La Tour du Couvent, située au cœur du village, est un vestige d’un ancien couvent franciscain datant du XIIIe siècle. Cette tour imposante, reconnaissable à sa forme ronde et sa hauteur, est le seul élément qui reste du couvent après sa destruction au XVIe siècle. Aujourd’hui, elle est intégrée au paysage architectural de la ville, servant de point de vue panoramique sur la vallée de la Dordogne.

    La Porte Veuve, quant à elle, est un passage voûté qui permet d’accéder au village depuis la vallée. Ce nom intrigant vient d’une légende locale qui raconte qu’une femme a été enfermée dans la tour par son mari jaloux. On dit qu’elle appelait son mari du haut de la tour, sans succès. Au fil du temps, la porte a été rebaptisée « Porte Veuve » en référence à cette triste histoire.

    Ces deux éléments architecturaux, la Tour du Couvent et la Porte Veuve, ont joué un rôle important dans la vie de Beynac-et-Cazenac. Ils témoignent de l’histoire riche et mouvementée du village, et contribuent à son charme unique.

    Le château de Beynac

    Encore un peu plus haut (la visite ne se fait qu’en grimpant dans ce sens), le château de Beynac, domine fièrement la vallée de la Dordogne. Ce château fort médiéval, construit au XIIe siècle, est l’un des plus beaux et des plus imposants châteaux du Périgord.

    Un symbole de puissance : Le château de Beynac a été construit par les seigneurs de Beynac, une famille puissante qui contrôlait la région. Il a été conçu pour être imprenable, avec des murs épais, des tours massives et un système de défense sophistiqué. Il servait de bastion stratégique et de symbole du pouvoir de la famille de Beynac.

    Un témoin de l’histoire : Le château a traversé les siècles, changeant de mains à plusieurs reprises. Il a été le théâtre de nombreuses guerres et sièges, et a joué un rôle important dans l’histoire de la région.

    Un joyau architectural : Le château de Beynac est un bel exemple d’architecture militaire médiévale. Il est constitué de plusieurs tours, de douves et de bâtiments. Son aspect imposant et sa situation dominante sur la vallée de la Dordogne en font un spectacle fascinant.

    Un lieu de visite incontournable : Le château est aujourd’hui ouvert au public et est un lieu de visite incontournable pour tous les amoureux de l’histoire et de l’architecture. On peut y découvrir les salles du château, les donjons et les coursives, et admirer les vues panoramiques sur la Dordogne.

    Le château de Beynac est un lieu chargé d’histoire et de mystère. C’est un incontournable pour tous les visiteurs qui souhaitent découvrir la richesse du patrimoine médiéval de la région.

    Église Notre-Dame-de-l’Assomption

    On entre dans l’église Notre-Dame-de-l’Assomption, un lieu de recueillement et d’admiration. Son architecture romane, avec ses arcs en plein cintre et ses voûtes en berceau, nous transporte dans une atmosphère sereine et chargée d’histoire. La lumière du soleil filtre à travers les vitraux colorés, créant une ambiance mystique et poétique. On admire les sculptures anciennes, les peintures murales, et les objets religieux qui témoignent de la foi des habitants de Beynac au fil des siècles. On prend un moment pour s’asseoir sur un banc et s’imprégner du silence qui règne dans l’église, se laissant porter par la beauté de cet édifice. L’église Notre-Dame-de-l’Assomption est un lieu de paix et de beauté, un véritable refuge pour l’âme.

    Rue Cap de Baïnac

    En se promenant dans la Rue Cap de Baïnac, une rue paisible qui offre une vue imprenable sur la Dordogne. On se laisse de nouveau charmer par les maisons anciennes et les jardins fleuris, qui parsèment la rue. C’est un lieu où le temps semble s’être arrêté, où l’on peut respirer un air frais et profiter du calme qui règne sur le village. La Rue Cap de Baïnac nous invite à la contemplation, à la découverte de la beauté simple des choses.

    Rue Costa Del Port

    On termine notre visite en redescendant la Rue Costa Del Port, un passage pittoresque qui nous conduit, comme son nom l’indique, vers le port de Beynac.

    Beynac-et-Cazenac est un village où chaque pierre, chaque rue, chaque monument raconte une histoire. C’est un lieu où le passé et le présent se mêlent harmonieusement, offrant une balade aussi dépaysante qu’agréable. Que vous soyez passionné d’histoire, amateur de nature ou simplement en quête de tranquillité, Beynac-et-Cazenac saura vous séduire et vous charmer. Alors, n’hésitez plus, venez découvrir ce joyau du Périgord et laissez-vous envoûter par sa magie intemporelle.

  • Le Menoux

    Le Menoux

    Se rendre au Menoux depuis Paris

    2H55

    2H35

    301 km

    Église Notre-Dame du Menoux

    L’église Notre-Dame du Menoux : un écrin coloré pour l’œuvre d’un artiste hors norme

    Nichée au sud de l’Indre, la commune paisible du Menoux abrite un trésor inattendu : l’église Notre-Dame. À première vue, cette construction néogothique du XIXème siècle semble banale. Mais franchissez son seuil et préparez-vous à être envoûté !

    C’est dans les années 1970 que le peintre bolivien Jorge Carrasco, inspiré par l’espace sacré, décide d’investir l’église de son art unique. Pendant huit ans, il transforme méticuleusement chaque centimètre carré des murs et voûtes en une fresque monumentale de 450m².

    Entrer dans cette église, c’est vivre une expérience sensorielle unique. Les couleurs vives, les formes sinueuses et rondes, les symboles amérindiens se mêlent pour créer une cosmogonie fascinante qui raconte la création de l’homme et de l’univers.

    Carrasco, reconnu internationalement pour son talent (on le compare parfois à Picasso ou Matisse), a laissé derrière lui un héritage artistique exceptionnel. Son œuvre, visible toute l’année dans l’église du Menoux, invite à la contemplation et à une véritable immersion dans un univers onirique et vibrant.

    L’Atelier Carrasco, situé juste en contrebas de l’église, permet de découvrir plus en profondeur l’univers créatif de l’artiste.

    Une visite incontournable pour les amateurs d’art et ceux qui souhaitent découvrir une facette étonnante du patrimoine français.


    Atelier Carrasco

    L’Atelier de Carrasco au Menoux offre une immersion complète dans l’univers créatif de cet artiste bolivien reconnu internationalement. Installé dans le village dans les années 1970, Carrasco a laissé une empreinte indélébile en transformant l’église paroissiale en un véritable chef-d’œuvre d’art sacré. Ses fresques colorées couvrant 450 m² narrent la création de l’univers selon une vision personnelle mêlant influences amérindiennes et spiritualité.

    Au-delà de cet ensemble monumental, l’atelier témoigne de la polyvalence artistique de Carrasco. Sculptures, peintures et dessins exposés révèlent la maîtrise de différentes techniques. Il est ainsi possible de saisir les rouages du processus créatif de l’artiste en observant ses esquisses, ses outils de travail et ses œuvres inachevées. L’atelier se transforme ainsi en un espace où l’on comprend non seulement l’œuvre finale, mais aussi le cheminement qui y a mené.

    Grâce à des photographies personnelles, des objets souvenirs et des témoignages recueillis auprès de ses proches, l’atelier brosse un portrait intime de Carrasco, homme engagé et passionné par son art. La gestion de l’espace est assurée par l’association « Les Amis de Carrasco », qui œuvre pour la préservation du patrimoine artistique laissé par l’artiste. La visite s’adresse à tous ceux qui souhaitent découvrir l’œuvre d’un artiste hors du commun et comprendre les multiples facettes de sa création.

  • Châteauroux

    Châteauroux

    Se rendre à Châteauroux depuis Paris

    2H35

    2H10

    265 km

    Châteauroux, une ville au charme discret qui se dévoile progressivement à ceux qui prennent le temps de la découvrir. Lovée dans le berceau verdoyant de la région Centre-Val de Loire, elle arbore un caractère authentique qui se reflète dans ses rues animées et ses maisons à colombage, vestiges d’un passé riche et mouvementé.

    Ici, l’histoire s’immisce dans chaque recoin, se laissant deviner dans les imposantes tours de son château médiéval, les murailles de la ville et les vestiges de son passé industriel. Châteauroux, c’est aussi une ville tournée vers l’avenir, un lieu où l’innovation et la créativité se mêlent à la tradition.

    La ville a marqué l’histoire de l’aviation, et cet héritage se ressent encore aujourd’hui. Ses musées, témoins de son passé industriel et aéronautique, racontent l’épopée des pionniers de l’air et révèlent les secrets de la conquête des cieux.

    Châteauroux, c’est également une ville culturelle foisonnante, riche de ses musées, théâtres, salles de concert et d’un dynamisme artistique remarquable. Ses artisans d’art, ses galeries et ses ateliers d’artistes contribuent à l’attractivité et au rayonnement de la ville.

    Mais Châteauroux, c’est avant tout une ville à taille humaine, accueillante et chaleureuse. Une ville où la vie est douce, où l’on savoure les plaisirs simples de la vie à la française : les marchés colorés, les restaurants aux saveurs authentiques, les balades dans les parcs et les jardins verdoyants.

    Venez découvrir Châteauroux, une ville qui vous surprendra par sa richesse et sa beauté, une ville qui vous laissera un souvenir impérissable.

    Musée Bertrand

    Le Musée Bertrand, inauguré en 1869, est un véritable pilier culturel et historique de Châteauroux. Il doit son nom à l’historien et archéologue local Jacques-Joseph Bertrand, qui légua ses collections à la ville. Le musée est installé dans un ancien hôtel particulier du XVIIIe siècle, l’Hôtel Bertrand, classé Monument Historique. Cette demeure, construite entre 1770 et 1774 pour le marquis de La Roche-Fontenilles, est elle-même un témoignage architectural de l’époque.

    L’architecture du bâtiment est caractéristique des hôtels particuliers du Siècle des Lumières, alliant élégance et fonctionnalité. Sa façade classique, discrète depuis la rue, s’ouvre sur une cour d’honneur et un jardin à l’arrière. L’intérieur conserve des éléments d’origine, notamment des boiseries, des cheminées et des parquets, offrant un cadre authentique aux collections.

    Le musée abrite une collection fascinante qui retrace l’histoire de la ville et de sa région, l’Indre. Ses fonds sont particulièrement riches et diversifiés, se structurant autour de trois axes majeurs :

    • Archéologie : Cette section présente des vestiges des époques gallo-romaine et médiévale, découverts lors de fouilles locales. On y trouve des céramiques, des outils, des éléments de parure et d’autres objets du quotidien qui éclairent la vie des habitants du Berry à travers les siècles.
    • Beaux-arts : La collection de beaux-arts offre un panorama de la création artistique du XVIe au XIXe siècle. On peut y admirer des peintures, des sculptures et des dessins d’artistes régionaux et nationaux. Le musée est notamment reconnu pour sa section consacrée à l’Orient et aux campagnes d’Égypte de Napoléon Bonaparte, grâce aux collections ramenées par le général Bertrand, maréchal d’Empire et figure locale majeure, dont le nom est également lié au musée bien qu’il ne soit pas l’éponyme direct. Cette partie inclut des objets égyptiens antiques, des gravures et des documents liés à l’expédition.
    • Ethnographie et arts populaires : Cette section témoigne de la vie quotidienne et des traditions du Berry à travers des costumes traditionnels, des outils agricoles, des meubles et des objets artisanaux, offrant un aperçu de l’identité rurale de la région.

    En parcourant les salles du musée, on est captivé par ces vestiges et œuvres d’art qui retracent la vie des habitants de Châteauroux et de l’Indre à travers les époques. Le Musée Bertrand est un véritable voyage dans le temps, permettant de mieux comprendre l’évolution de la ville et de son territoire, et de ressentir l’émotion face à la richesse et la diversité de son patrimoine.

    Couvent des Cordeliers

    On poursuit notre exploration en se dirigeant vers le Couvent des Cordeliers, un ancien couvent franciscain fondé au XIIIe siècle. Ce monument historique, avec ses murs imposants en pierre, ses voûtes et ses arcades, nous transporte dans le passé. On admire l’architecture du bâtiment, qui témoigne de l’influence de l’ordre franciscain dans la ville.

    Le Couvent des Cordeliers a été un lieu de prière, de contemplation et de vie spirituelle pendant des siècles. On peut imaginer les moines qui ont habité ce lieu, leurs prières, leurs chants et leurs moments de recueillement. On s’imagine la vie quotidienne dans le couvent, avec ses règles strictes et ses moments de silence.

    Aujourd’hui, le Couvent des Cordeliers a été réhabilité et abrite des expositions et des événements culturels. On peut s’y promener dans les salles, découvrir les œuvres d’art exposées et se laisser inspirer par la beauté et la sérénité du lieu. Le Couvent des Cordeliers, c’est un véritable lieu de mémoire, qui nous invite à la réflexion et à la contemplation.

    Jardins des Cordeliers

    On fait une pause détente dans les Jardins des Cordeliers, un espace vert paisible situé au cœur de la ville. On se promène au milieu des arbres centenaires, des parterres fleuris et des fontaines. On respire un air frais et parfumé, on profite du calme et de la tranquillité qui règnent dans ce lieu. On s’assoit sur un banc et on observe les passants, les enfants qui jouent, et les oiseaux qui chantent. On se laisse bercer par le doux murmure de l’eau de la fontaine et par le chant des oiseaux.

    Les Jardins des Cordeliers sont un véritable havre de paix, un lieu idéal pour se ressourcer et profiter de la nature en ville. Ils sont une invitation à la détente, à la contemplation, et à la rêverie.

    Rue des Pavillons

    On flâne dans la Rue des Pavillons, une rue piétonne animée qui traverse le centre-ville de Châteauroux. On admire les maisons anciennes, les boutiques et les restaurants qui bordent la rue. On observe les façades colorées, les devantures des magasins, les terrasses des cafés. L’ambiance est dynamique et accueillante. On s’arrête pour faire du shopping, on achète des souvenirs, on déguste des spécialités locales. On sent la vitalité de la ville qui se dégage de la rue, la joie de vivre des habitants, la convivialité des commerçants.

    La Rue des Pavillons est un lieu de rencontre et d’échange, où l’on peut s’imprégner de l’ambiance animée de la ville.

    Place Robert Monestier

    On arrive sur la Place Robert Monestier, une place piétonne située au cœur du centre-ville. On admire les bâtiments qui entourent la place, l’hôtel de ville, le théâtre, et les maisons anciennes. On observe les passants, les touristes, et les habitants qui se retrouvent ici. C’est un lieu de rendez-vous central, souvent animé par des événements ou simplement par le quotidien des Castelroussins. La place, spacieuse et ouverte, invite à la flânerie et à l’observation de la vie locale, offrant une perspective sur l’architecture civile de la ville.

    Église Notre-Dame de Châteauroux

    On visite l’Église Notre-Dame de Châteauroux, un édifice religieux imposant qui domine la ville. On admire l’architecture gothique de l’église, ses vitraux, ses sculptures, et ses ornements. On entre à l’intérieur et on est impressionnés par la hauteur des voûtes, la grandeur des colonnes et la beauté des chapelles. On ressent une atmosphère de recueillement et de sérénité. L’Église Notre-Dame de Châteauroux est un lieu de culte et de patrimoine, un symbole de la foi et de l’histoire de la ville.

    Château Raoul – Hôtel de la Préfecture

    On s’approche du Château Raoul, un ancien château fort transformé en Hôtel de la Préfecture. On admire l’architecture médiévale du bâtiment, ses tours, ses remparts, et ses douves. On imagine la vie des seigneurs qui ont habité ce lieu, les batailles, les fêtes, et les intrigues qui se sont déroulées dans ses murs. Le Château Raoul est un témoignage du passé, un symbole de la puissance et de l’histoire de Châteauroux, abritant aujourd’hui les services administratifs du département de l’Indre.

    Place Gambetta

    On termine notre balade par la Place Gambetta, une grande place piétonne qui offre une vue imprenable sur la ville. On admire les fontaines, les statues, et les espaces verts qui décorent la place. On observe les passants, les familles qui se promènent, et les jeunes qui jouent. La Place Gambetta est un lieu de détente et de loisirs, un espace convivial où l’on peut profiter de l’ambiance de la ville.

  • Bergerac

    Bergerac

    Se rendre à Bergerac depuis Paris

    4H20

    4H10

    595 km

    Bergerac, située dans le département de la Dordogne en Nouvelle-Aquitaine, est une ville riche en histoire et en culture. Souvent associée à Cyrano de Bergerac, cette ville est également reconnue pour son patrimoine cinématographique, ses vignobles et son musée.

    Histoire de Bergerac

    Fondée par les Romains au 1er siècle avant J.-C., Bergerac est une ville historique abritant de nombreux monuments tels que le château de Bergerac, l’église Saint-Jacques et la cathédrale Saint-Front. La ville a connu plusieurs événements marquants, notamment l’occupation par les troupes de Montluc en 1568-69, la paix de Bergerac en 1577 mettant fin à la sixième guerre de religion, et la visite de Catherine de Médicis en 1585. En 1621-22, Louis XIII est venu en personne soumettre Bergerac, rasant ses remparts et mettant fin à l’autonomie protestante de la ville. Le protestantisme bergeracois connaît un âge d’or durant un demi-siècle, de 1570 à 1622. Pendant cette période, la ville est administrée par des gouverneurs protestants, dans une autonomie quasi totale.

    1568-69

    Occupation par les troupes de Montluc, les remparts sont détruits, les portes sont brûlées.

    1577

    Paix de Bergerac qui clôt la 6ème guerre de religion.

    1585

    Catherine de Médicis est accueillie le 8 août.

    1621 – 22

    Louis XIII vient en personne soumettre Bergerac, les remparts sont rasés.

    En 1621, Louis XIII remonte la vallée de la Dordogne pour soumettre les villes protestantes beaucoup trop autonomes à son goût. Le 16 juillet 1621, il entre dans Bergerac sans qu’il y ait de combat, et signifie la fin de la « république protestante ». Il installe une garnison et nomme un gouverneur catholique. Le pays se soulève, protestants et catholiques s’affrontent partout de manière sanglante. Le château de La Force est pillé en janvier 1622. La ville protestante de Montravel est assiégée et ses 2 000 habitants exécutés en février. Saint-Foy finit par se rendre en mai 1622, pour éviter le même sort. Les guerres de religion sont terminées dans la vallée de la Dordogne, et désormais les protestants sont à la merci du bon vouloir du roi.

    Centre historique

    Le centre historique de Bergerac est un véritable écrin de charme où le passé se dévoile à chaque coin de rue. Les ruelles pavées sont bordées de maisons à colombages et de façades en pierre, rappelant l’importance commerciale de la ville à travers les siècles. L’église Saint-Jacques, les cloîtres et les anciens hôtels particuliers témoignent de ce riche passé. Le centre historique est également un lieu de vie animé par les terrasses de cafés, les boutiques d’artisans et les marchés. Bergerac est stratégiquement située entre de nombreuses régions agricoles célèbres en Dordogne, Gironde et Lot-et-Garonne. Cela signifie que vous y trouverez les meilleurs produits locaux, des noix aux produits à base de canard, en passant par les vins et les friandises, ainsi que les meilleurs fruits et légumes de la région.

    Rue des Rois de France

    La Rue des Rois de France est une ruelle pittoresque bordée de maisons à colombages et de façades en pierre. Elle évoque l’époque médiévale et les siècles qui ont suivi, avec des plaques de rue gravées des noms des rois de France. Cette rue, autrefois habitée par des artisans et des commerçants, invite aujourd’hui à une promenade paisible et à la contemplation des détails architecturaux.

    Temple de Bergerac et le cloître des Récollets

    Le Temple de Bergerac, construit en 1604, incarne la simplicité de l’architecture protestante. Après la révocation de l’Édit de Nantes, il a été utilisé comme écurie avant de redevenir un lieu de culte. Le cloître des Récollets, fondé au XVIIe siècle, était autrefois un couvent. Aujourd’hui, il abrite la Maison des Vins de Bergerac, alliant patrimoine religieux et viticole.

    Place de la Myrpe

    La Place de la Myrpe, nichée au cœur de Bergerac, est entourée de maisons à colombages et de façades en pierre. Jadis lieu de rassemblement des artisans tonneliers, la place a toujours été animée par les activités du quartier. Son charme tient autant à ses bâtiments historiques qu’à ses détails pittoresques, comme la fontaine au centre, qui apporte une touche de fraîcheur.

    Place Pelissière

    La Place Pelissière, située dans la vieille ville de Bergerac, est un véritable symbole de convivialité. Bordée de restaurants et de terrasses, elle attire autant les habitants que les visiteurs pour un moment de détente. Au centre, la statue en bronze de Cyrano de Bergerac veille sur la place, rendant hommage au célèbre personnage littéraire, bien que ce dernier n’ait jamais mis les pieds dans la ville. Les maisons à colombages et les façades en pierre témoignent du charme médiéval du lieu, tandis que les arcades ajoutent une note pittoresque.

    Dordonha – Musée Costi

    Le Musée Costi, niché dans le centre historique de Bergerac, est un véritable trésor artistique. Ce musée intime est dédié à la sculpture de Constantin Papachristopoulos, dit Costi, un sculpteur grec du XXe siècle. Les œuvres exposées, principalement en bronze, révèlent la maîtrise de l’artiste dans l’art du modelage, avec une attention particulière aux détails et à l’expressivité des visages et des corps.

    Ancien Port

    L’Ancien Port de Bergerac, situé le long de la Dordogne, évoque l’époque où la rivière était le principal moteur économique de la ville. Dès le Moyen Âge, il a joué un rôle central dans le commerce local, notamment pour le transport du vin, du bois et d’autres marchandises sur les gabarres, ces bateaux à fond plat typiques de la région. Le port était un lieu de grande effervescence, animé par les allées et venues des marchands et des marins. Les quais pavés et les maisons anciennes qui bordent la rivière témoignent encore de cette époque florissante, où Bergerac était une plaque tournante pour les échanges commerciaux. Aujourd’hui, l’Ancien Port a retrouvé une nouvelle vie avec les promenades en gabarre, permettant aux visiteurs de découvrir le charme de la Dordogne tout en évoquant son passé historique.

    Bergerac

    Le centre-ville de Bergerac est un véritable cœur historique qui allie charme médiéval et atmosphère conviviale. Ses rues pavées sont bordées de maisons à colombages typiques, créant une ambiance pittoresque qui attire les visiteurs. On y trouve de nombreux commerces, boutiques artisanales et restaurants, offrant une variété de produits locaux, notamment des vins de la région, en particulier le célèbre Bergerac. Le centre-ville est également le lieu de nombreux événements culturels, marchés et festivals, particulièrement pendant la saison estivale. Les places emblématiques, comme la Place de la Myrpe et la Place Pelissière, sont des espaces de rencontre animés, où l’on peut se détendre en terrasse ou profiter de l’animation locale. Le centre-ville est également riche en patrimoine, avec des sites historiques tels que l’église Saint-Jacques et le Musée Costi à proximité.

    Gastronomie et Vins

    Bergerac est une ville viticole qui produit des vins rouges, blancs et rosés de qualité, pleins de saveurs. Les vins de Bergerac sont principalement des assemblages de Merlot, Cabernet Sauvignon et Cabernet Franc, utilisés dans les vins en assemblages ou comme cépage unique. Les vins rouges de Bergerac se marient généralement bien avec des plats de bœuf, de porc ou de gibier (cerf, venaison) tels que des recettes de nouilles aux légumes, un bœuf bourguignon rapide ou un filet de lapin à la moutarde. Les vins de Bergerac sont également connus pour accompagner des plats de volaille, de bœuf ou de fromage mature et dur, tels que des recettes de rôti de bœuf en croûte (oignons et moutarde), des pâtes au poulet et au curry ou un burger végétarien aux lentilles.

  • Anvers

    Anvers

    Hallo !

    Nous partons un weekend dans la capitale du diamant, à manger des frites et profiter du superbe patrimoine dont regorge la ville. Un régal pour les yeux et pour les papilles !

    A mon papa, en souvenir d’un superbe weekend.

    Hello! Ce weekend je pars avec mon père à la découverte de la ville d’Anvers, faire le plein de frites et de bières. 😁 C’est une ville magnifique, à l’histoire riche et fascinante. Il y a tellement de choses à voir et à faire qu’il est difficile de savoir par où commencer.

    C’est après 3 h 30 de route que nous posons les valises à l’hôtel Prizeotel. C’est un établissement agréable, mais c’est son emplacement qui nous a décidés. À mi-chemin entre le centre-ville historique et le port d’Anvers, c’est un excellent point de départ pour découvrir la ville à pieds tout en pouvant laisser la voiture à proximité.

    Béguinage d’Anvers
    Begijnhof

    On commence notre balade par le Béguinage d’Anvers. C’est un ensemble de maisons et de jardins moyenâgeux, fondé au XIIIe siècle par un groupe de femmes célibataires qui souhaitaient vivre une vie religieuse sans faire vœu. Cette communauté autonome, disposait de ses propres règles et ses propres institutions ou les béguines se consacraient à la prière, à la charité et au travail manuel. L’endroit atteint son apogée au cours du XVIIe et comptait pas moins de 1 000 béguines, faisant d’elle une des plus importantes communauté d’Europe. Bien que le Béguinage a progressivement été dépeuplé durant les XVIIIe et XIXe siècles, puis partiellement endommagé lors de la Seconde Guerre mondiale, il reste aujourd’hui un coin calme et agréable, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO.

    Opéra flamand

    Opera Antwerpen

    Un peu plus loin nous arrivons devant cette imposante façade néo-baroque entourée de bâtiments modernes. L’opéra royal flamand d’Anvers, devenu l’Opéra Flamand par la suite, a été construit en 1907 par l’architecte Joseph Van Campen. Aujourd’hui encore, une grande variété d’opéras, de ballets et de concerts y sont représentés. Bien qu’il joue un rôle central pour la formation des jeunes artistes, l’opéra a accueilli de nombreux artistes de renom au cours de son histoire, dont Maria Callas, Luciano Pavarotti et Plácido Domingo. Il a également été le lieu de premières mondiales importantes, comme Lulu d’Alban Berg en 1937.

    À deux pas de l’opéra, au croisement de Leysstraat (qui devient Meir), De Keyserlei (qui en est la continuité) et Frankrijklei, on se retrouve au centre d’une multitude de jolis bâtiments à l’architecture caractéristique, dont la gare et son immense portail.

    Meir

    On passe par Leysstraat ou les magasins commencent à se faire nombreux. Dans sa continuité, le Meir est la rue commerçante d’Anvers la plus réputée. C’est aussi la seconde plus importante du pays ! L’envie n’est pas au shopping, toutefois le cadre est très agréable, les enseignes s’y trouvant occupent d’anciens bâtiments donnant un charme certain à l’allée.

    En s’enfonçant un peu dans la rue, on découvre qu’il est possible d’entrer dans la cour d’un palais. Ce n’est pas n’importe lequel puisqu’il a été autrefois la propriété d’importants dirigeants tels que Napoléon Bonaparte, Guillaume 1er des Pays-Bas et la famille royale belge. Son histoire est riche et plutôt bien documentée. Il d’abord commandé en 1745 par Johan Alexander Van Susteren, un marchand fortuné, il a été conçu par l’architecte Jan-Peter Van Baurscheit II dans le style rococo. Puis le palais a été vendu à Napoléon Bonaparte en 1811 c’est ce dernier qui le fit rénover et meubler dans le style Empire. Guillaume Ier, roi des Pays-Bas l’a racheté après la défaite de Napoléon et s’en servit comme résidence pour sa famille et ses invités. En 1830, après que la Belgique soit devenue indépendante des Pays-Bas, l’édifice était occasionnellement utilisé par la famille royale belge et était en grande partie vide. Puis en 1969, le palais a été vendu au gouvernement belge qui s’est chargé de sa restauration et l’a ouvert au public. Le palais accueille désormais une grande variété d’évènements, notamment des concerts, des expositions et des conférences.

    Rubenshuis

    En passant devant l’ancienne demeure et atelier de Peter Paul Rubens, on peut apercevoir cette jolie façade édifiée en 1610. Il y vécut avec son épouse Isabella Brant jusqu’à sa mort en 1640. Aujourd’hui transformé en musée, il abrite une importante collection d’œuvres de Rubens, considéré comme l’un des plus grands peintres baroques d’Europe, ainsi que d’autres artistes du même mouvement. Toutefois, la bâtisse est actuellement en travaux et ne rouvrira qu’en 2027, pour les festivités du 450e anniversaire de Rubens.

    Mitraillette

    L’heure du déjeuner (ou du dîner en Belge) est l’occasion de partager une bonne mitraillette. Ce plat typique du pays au drôle de nom, est des plus réconfortant : dans une demi-baguette ouverte on retrouve de la viande chaude (parfois froide), des frites (en quantité généreuse) et une des nombreuses sauces. Une fois tout ça terminé, vous aurez assez de force pour… faire la sieste ! Mais ce n’est pas le programme, alors en route.

    Graanmarkt

    Non loin de l’effervescence de Meir se trouve cette charmante petite place, bordée de bistrots très fréquentés. Au centre, la statue de Victor Driessens rend hommage à un homme qui a beaucoup contribué à la vie culturelle d’Anvers. Cet acteur belge, né le 6 mai 1820 et mort le 4 avril 1885 à Anvers est considéré comme l’un des pères du théâtre flamand. Driessens a commencé sa carrière en 1845 au Théâtre Royal d’Anvers. Il a rapidement acquis une grande popularité auprès du public flamand, grâce à son talent de comédien et à son sens de l’humour. Il a joué dans de nombreux rôles, notamment dans des pièces de Molière, Shakespeare et Schiller. En 1860, il a fondé le Théâtre National flamand et l’a dirigé jusqu’à sa mort, expliquant la présence de sa statue ici même.

    Théâtre Bourla

    Bourlaschouwburg

    Il est davantage reconnaissable de ce côté. Le Théâtre, construit en 1834 par l’architecte Pierre Bruno Bourla, est le plus ancien théâtre d’opéra de Belgique. Avec une capacité de 1006 places, il a accueilli (et accueille toujours) de nombreuses productions.

    Lange Gasthuisstraat

    Jardin Botanique d’Anvers

    Plantentuin (Den Botaniek)

    Nous sommes mi-avril, il manque encore quelques feuilles aux arbres, mais les branches sont bourgeonnantes. Au Jardin Botanique d’Anvers, on retrouve une collection de plus de 10 000 espèces de plantes, dont des variétés tropicales, ou médicinales ainsi que des plantes menacées d’extinction. Et on peut facilement les identifier grâce à la présence de panonceaux à proximité. Cet écrin de verdure a été fondé en 1825 par la Société Royale d’Horticulture d’Anvers faisant de lui l’un des plus anciens jardins botaniques de Belgique.

    Place Leopoldplaats

    Dans le prolongement de la rue Leopoldstraat, dans laquelle se trouve le Jardin Botanique, nous retrouvons la place éponyme. Ici aussi se dressent de superbes bâtiments historiques dont l’architecture vaut le coup d’œil, dont le palais de la Banque Nationale. La place est également connue pour sa statue de Léopold Ier, le premier roi des Belges.

    Parc de la Ville
    Stadspark

    On traverse le boulevard Britselei, qui est l’axe sur lequel se trouve l’Opéra Flamand que nous avons vu plus tôt, pour faire un petit crochet par le Parc de la Ville.
    La saison n’est pas idéale pour apprécier ce vaste parc à sa juste valeur, mais cela ne nous empêche pas pour autant de découvrir ce qui s’y cache. 😊

    En chemin pour rejoindre notre prochain point, une demeure de style Art nouveau, nous empruntons la rue Justitiestraat, une parallèle beaucoup plus calme de Britselei. Dans cette petite il est impossible de passer à côté du Tribunal de Justice sans le remarquer, son architecture forte tranche avec les maisons de ville l’entourant.

    Het Bootje (le petit bateau)

    On traverse de nouveau le grand boulevard, qui se nomme maintenant Amerikalei pour rejoindre Schildersstraat, rue dans laquelle se trouve la magnifique maison Het Bootje. Bâtie par l’architecte Frans Smet-Verhas pour le constructeur naval Petrus Franciscus Roeis en 1901 dans un style typiquement Art nouveau, elle n’est pas sans rappeler les belles villas de Nancy. Puis Roeis dévoile « Les cinq continents » un ensemble de quatre bâtiments connexes, aussi commandés à Frans Smet-Verhas et demande également la modification des plans originaux afin d’incorporer une proue de bateau dans l’angle de l’immeuble, une allusion pas trop subtile à son commerce. Cet ensemble est riche en symbolisme, sa loggia possède cinq fenêtres, chacune représentant un des cinq continents, tandis qu’une petite terrasse entourée d’un balcon en fer pourvu des coups de foudre évoquant les tempêtes en mer.

    Peu de temps après sa construction, le bâtiment a été nommé officieusement « Hiet Bootje » (« Le petit bateau ») par les habitants d’Anvers.

    Musée Royal des Beaux-Arts d’Anvers

    Koninklijk Museum voor Schone Kunsten Antwerpen

    Nous n’avons pas loin à aller pour trouver le Musée royal des beaux-arts d’Anvers puisqu’il se situe aussi sur Schildersstraat. Fondé en 1810 , il est connu pour abriter une importante collection de peintures, sculptures, dessins, estampes, photographies et objets d’art décoratif. Parmi ses 20 000 œuvres d’art, on retrouve notamment des Rubens, Van Dyck, Bruegel l’Ancien, Bruegel le Jeune, Jordaens, Memling, Van Eyck et bien d’autres !

    Monument et statue de Lambermont
    Monument en Standbeeld Lambermont

    On emprunte la rue Leopold de Wael qui passe devant le Musée des Beaux-Arts jusqu’à la place Lambermont. La fontaine se trouvant en son centre est un monument de 1912 honorant la mémoire du baron Léopold de Lambermont, un diplomate belge qui a joué un rôle important dans la création du traité de Londres de 1864 et qui a libéré le cours inférieur de l’Escaut des droits de péage, participant ainsi au développement économique de la ville.

    Waterpoort

    Anvers est une ville portuaire et cela se ressent particulièrement dans son patrimoine. À 150 mètres de Lambermontplaats, nous arrivons au pied de la Porte d’Eau. Plus connu sous le nom de Waterpoort, ce bel arc a été façonné par Hubert Van den Eynde et Hans Van Mildert sur ordre du roi Philippe IV d’Espagne en 1624. La porte est constituée de deux tours reliées par un pont. Elle est décorée de sculptures représentant les armoiries de la ville d’Anvers et du roi Philippe IV. Elle était autrefois utilisée pour contrôler le trafic fluvial sur l’Escaut, elle fonctionnait comme un passage vers la rivière depuis l’enceinte fortifiée qui protégeait la ville d’Anvers. Les bateaux pouvaient accéder au Vlasmarkt par ce passage.

    De Gerlachekaai

    Un peu plus bas la vue sur l’Escaut offre un grand bol d’air frais et légèrement iodé, surprenant puisque nous sommes à presque 100 kilomètres de la Mer du Nord.

    Statue de Peter De Grote

    Nous voici rendus sur Kloosterstraat, où se trouve une belle statue de Peter De Grote sur une petite place arborée. Pierre Ier, plus connu sous le nom de Pierre le Grand (ou Peter De Grote en néerlandais), né le 30 mai 1672 à Moscou et mort le 28 janvier 1725 à Saint-Pétersbourg, devient tsar de Russie en 1682 et reçoit le titre d’empereur de toutes les Russies en 1721. En politique extérieure, Pierre se lance dans la longue Grande Guerre du Nord durant laquelle il est opposé à l’Empire suédois de Charles XII. Pierre se fait alors proclamer « grand », « père de la patrie » et « imperator ». Pierre joua ainsi un important rôle dans la construction d’un État russe moderne en déplaçant sa capitale de Moscou à Saint-Pétersbourg, ville qu’il fonda en 1703.

    Sur Oude Koornmarkt, plus précisément au numéro 58, nous découvrons par hasard cet antre d’artiste, la galerie Tentacoli, un univers fourni et original à explorer.

    Groenplaats

    En coupant par Zwaluwstraat, nous arrivons sur la « Place Verte » même si à vrai dire, en cette saison la place n’est pas très verte. Avant d’être le chaleureux lieu de vie que nous apprécions aujourd’hui, elle servit de cimetière du moyen-âge jusqu’au début du 19e ou elle fut transformée et inaugurée en 1805 en tant que Place Bonaparte (Bonaparteplein). Une dénomination qu’elle ne garda que 10 ans avant de prendre le nom que l’on connaît maintenant. Au centre se dresse une grande statue du célèbre peintre baroque Pierre Paul Rubens. Cette statue est idéalement située pour admirer les bâtiments nous entourant. Parmi eux se trouvent la cathédrale Notre-Dame et le Tribunal de Première Instance. Tant qu’à contempler cette place, nous en profitons pour le faire autour d’un verre. 😊

    Fritkot Max

    On est bien d’accord sur le fait qu’il commence à faire faim. Et ça tombe bien, le Fritkot Maxcse trouve à quelque pas de là ? C’est une des plus anciennes friteries de la ville qui sert et réchauffe l’estomac des badauds depuis 1842 ! Par chance il restait une table en extérieur (il n’y en a pas à l’intérieur) qui nous a permis de grignoter avec une vue sur la place et ce qui l’entoure.

    Anvers by night

    De nuit la ville se pare d’une belle lumière dorée, mettant davantage en perspective son remarquable patrimoine architectural. C’est un bonheur de s’y perdre, passant d’une petite rue cachée à une grande place, en croisant des fresques ou des bâtiments emblématiques, un moment très agréable. C’est en profitant de ce décor soyeux que nous rejoignons l’hôtel afin d’être en forme pour demain ! 😴

    Pages : 1 2 3

  • Grand Est

    Grand Est

    Bienvenue dans le Grand Est !

    Une magnifique région frontalière au Nord-Est de la France.

    Meurthe-et-Moselle

    Suivez nos balades dans le département de la Meurthe-et-Moselle

    Département 54

    La Meurthe-et-Moselle est un département français. Il fait partie de la région historique et culturelle de la Lorraine et appartient à la région administrative Grand Est. La préfecture du département est Nancy.
    LIRE LA SUITE

    Bas-Rhin

    Suivez nos balades dans le département du Bas-Rhin

    Département 67

    Le Bas-Rhin est un département français. C’est une circonscription administrative, territoire de compétence de services de l’État, dont la préfecture est située à Strasbourg.
    LIRE LA SUITE

    Haut-Rhin

    Suivez nos balades dans le département du Haut-Rhin

    Département 68

    Le Haut-Rhin est un département français. C’est une circonscription administrative, territoire de compétence de services de l’État, dont la préfecture est située à Colmar.
    LIRE LA SUITE

Notre site utilise les cookies

Ce site utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous acceptez cette politique tant que vous utilisez ce site Web