Saint-Macaire était une des places fortes les plus importantes du 14e siècle. Ses relations avec l’Angleterre lui ont valu d’être inscrite au rang de « ville royale d’Angleterre » en 1341.
C’est d’ailleurs Saint-Macaire, véritable cité marchande, qui avait le rôle de péage du vin également appelé le « privilège des vins ». Cette jolie cité du Sud-Gironde est aujourd’hui un village où il fait bon vivre et se balader ! Un conseil, n’hésitez pas à vous perdre dans le dédale de ruelles que compose la ville, sa taille humaine permet de s’y retrouver facilement.
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Côtes de Bordeaux Saint-Macaire
L’activité viticole est la principale activité agricole de la commune. Il y est produit du vin blanc moelleux d’appellation contrôlée « Côtes de Bordeaux Saint-Macaire ».
Place Mercadiou
La place centrale de Saint-Macaire est entourée de maisons à arcades, ce qui lui donne un charme certain. En admirant les façades et les maisons, il est possible de remarquer quelques détails rappelant l’époque médiévale.
Le prieuré de Saint-Macaire
Le prieuré est constitué de l’église Saint-Sauveur ainsi que des vestiges du cloître le jouxtant. L’église est aussi central qu’incontournable dans la cité. En y regardant le plan de Saint-Macaire, il est facile d’observer que la vieille ville a été édifiée en demi-cercle autour du prieuré.
L’église Saint Sauveur se trouve sur le Chemin de Saint Jacques de Compostelle et fait parti des plus importantes églises romanes en Gironde. Rebâtie au 12ème siècle sur les ruines du sanctuaire précédent, c’est en fait la 3ème version du monument qu’il est désormais possible de visiter. Si l’extérieur est magnifique avec son portail d’entrée du 13ème siècle, ce qui se cache à l’intérieur l’est tout autant.
Un passage (secret) se trouvant à droite de l’église et du prieuré vous mène sur la plaine de la Garonne, en contrebas des fortifications de la ville.
Rue de l’Amiral Courbet
N’hésitez pas à descendre la Rue de l’Amiral Courbet, elle regorge d’antiques plaques et ferronneries, de quoi changer de siècle en l’espace de quelques centaines de mètres.
Grange sur pilotis
Depuis la place Randesse, en bas de la rue de l’Amiral Courbet, il est possible d’apercevoir un peu plus loin un étonnante construction. Cette grange sur pilotis, fraichement restaurée, date du 19ème siècle. Elle servait de garde manger tout en se parant des crues de la Garonne.
Située au cœur de la Saintonge, la Ville de Saintes est bien connue pour son patrimoine gallo-romain mais aussi pour être une étape importante des chemins de Saint-Jacques de Compostelle. Traversée par la Charente, celui-ci offre à la ville un lieu propice aux activités nautiques et de plaisance. Cette fois encore, nous avons parcouru Saintes à l’aide de Terra Aventura pour y découvrir tout ce beau patrimoine.
Sainte-Foy-La-Grande fait partie des 8 bastides de Gironde. C’est le frère de Saint Louis qui en ordonne en 1253 l’édification, aujourd’hui l’une des mieux conservée de France. Il est agréable d’emprunter ses ruelles, de flâner sur sa place à couverts.
L’Office de tourisme abrite un musée d’archéologie locale. La ville a également consacré un musée de la batellerie, évoquant le commerce du vin transporté sur des gabarres et des couraux jusqu’à Libourne sur la Dordogne.
Airvault est une commune des Deux-Sèvres, en Nouvelle-Aquitaine, connue pour son église Saint-Pierre, ses belles halles, ainsi que des vestiges de l’abbaye Saint-Jacques. La ville est également située près de la vallée du Thouet, offrant de belles promenades et un cadre naturel apaisant.
Argentonnay est une commune des Deux-Sèvres, née de la fusion de plusieurs villages. Elle s’étend sur un vaste territoire rural, marqué par ses paysages bocagers et son patrimoine architectural, avec notamment plusieurs châteaux et manoirs anciens.
Le site des Tumulus de Bougon abrite une exceptionnelle nécropole néolithique dont les bâtiments édifiés au 5ème millénaire avant J.C figurent parmi les plus anciennes constructions au monde.
Bressuire, reconnue pour son imposant château féodal, son centre-ville mêle patrimoine médiéval et architecture plus moderne, offrant un cadre vivant et dynamique.
Capitale des Deux-Sèvres, Niort est connue pour être le siège des assureurs et mutualistes, mais c’est également une ville insoupçonnée et pleine d’histoire.
Parthenay est une commune des Deux-Sèvres, classée Ville d’art et d’histoire, célèbre pour son patrimoine médiéval richement préservé. Ses ruelles pittoresques, sa vieille ville et son imposante Porte Saint-Jacques, elle fut une étape importante sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle.
La cité, forte de son passé féodal, abrite aussi un château en partie ruiné, des remparts bien conservés et l’église romane Sainte-Croix.
Saint-Marc-la-Lande est une petite commune des Deux-Sèvres d’environ 370 habitants. Elle est connue pour sa collégiale Saint-Antoine et son riche patrimoine historique lié à la commanderie des Antonins.
Le Marais poitevin est la Venise verte de Nouvelle Aquitaine. On peut naviguer en barque dans les nombreuses conches ou découvrir ce site naturel à pied ou en vélo.
Saint-Loup-Lamairé est une charmante commune des Deux-Sèvres, réputée pour sa quiétude rurale et son patrimoine historique, notamment l’église romane Saint-Loup.
Thouars est une Ancienne place forte située dans les Deux-Sèvres. Elle est célèbre pour son château médiéval, ses remparts et son église Saint-Médard, qui témoignent de son passé glorieux. Ville d’art et d’histoire, Thouars offre également de nombreux événements culturels et un accès à la nature grâce à son cadre verdoyant.
Célèbre grâce à la muse de Pierre de Ronsard, Hélène de Surgères, la commune de Surgères a connu un essor économique grâce à son industrie agroalimentaire. Considérée comme la « capitale laitière » du Centre-Ouest de la France, elle demeure dominée par les importantes écoles nationales d’industrie laitière et de meunerie. La cité fortifiée présente un intérêt tout particulier de par la conservation de ses différents édifices.
Aujourd’hui encore, la ville est connue et reconnue pour son beurre, au petit goût de noisette.
Enceinte médiévale
La ceinture fortifiée, longue de 600 mètres, date de la fin du 16e siècle. Cette enceinte murale, entourée de douves à l’origine, est flanquée de vingt tours dissemblables et est inscrite comme monument historique depuis 1925. Avec la tour isolée dans les jardins de la mairie et la porte Renaissance, les remparts constituent les restes de l’ancien château.
Le Château
Isolée au milieu du parc, la Tour Hélène fait face au château et à la porte Renaissance. Elle est nommée ainsi en hommage à Hélène de Fonsèque, dame de Surgères et muse de Ronsard. Cette tour ronde est en fait un vestige de l’important château de pierre qui avait été édifié au cours du 12e siècle. Quant à la porte Renaissance, il s’agit d’une belle construction du 17e dont la décoration est empruntée au siècle précédent, celui de la Renaissance. Cette porte était destinée à marquer l’entrée du domaine privé du château.
L’ancien presbytère et la roseraie
Cet édifice de l’époque classique, postérieur à la construction de l’Intendance, est l’ancien presbytère occupé dès 1801 par la municipalité, puis acheté en 1861.
L’église Notre-Dame de Surgères
Ce remarquable édifice religieux est situé à l’intérieur de l’enceinte médiévale et offre une spectaculaire façade de 23 mètres de longueur ornée du pur style saintongeais roman.
Alors que cette magnifique façade menaçait ruine, elle a été sauvée d’une destruction certaine grâce à l’intervention énergique de Prosper Mérimée en 1841. Elle est depuis lors classée monument historique au même titre que les différents bâtiments civils situés à l’intérieur de l’enceinte fortifiée du château de Surgères.
Voici l’un des plus jolis villages de Dordogne. Ses habitations sont accrochées aux falaises de la vallée de la Dordogne. Cette ancienne ville fortifiée était le lieu de repos privilégié des évêques de Sarlat. De nombreuses balades y sont possibles, une fois la voiture garée sur le grand parking (payant), nous avons suivi l’application Terra-Aventura pour découvrir les remparts et les petites ruelles escarpées du bourg.
En fin d’après-midi, le soleil éclaire la haute falaise frangée de chênes verts et ses demeures aux toits de lauzes d’une chaleureuse lumière.
Les glaces de L’Auberge des Platanes sont délicieuses et la terrasse offre un magnifique point de vue sur la Dordogne et ses Gabarres.
Château de la Malartrie
Cet imposant château est situé à Vezac, commune limitrophe de La Roque-Gageac. Fondé au 12e siècle, le site de la Malartrie était à l’origine un hôpital pour lépreux, mais il a subi de nombreux changements au gré des siècles. C’est à la fin du 19e que le Comte de Saint-Aulaire, ambassadeur de France en Angleterre, transforma le château dans le style renaissance qu’il arbore aujourd’hui. Pour anecdote, sa toiture a nécessité une colossale charpente pouvant ainsi supporter jusqu’à 500 kg au m².
En continuant un peu après le château, le petit chemin, offre un splendide panorama sur le village.
La visite des courtines est recommandée, la vue sur la vallée de la Dordogne est à couper le souffle.
Le 17 janvier 1957, un pan de la falaise s’éboule sur une partie du village, tuant trois personnes en détruisant six maisons et une grange, coupant la route et terminant sa course dans la Dordogne. En 2007, une stèle et une plaque ont été implantées au pied de la falaise à la mémoire des victimes de 1957.
Manoir de la Tarde
Le chemin de gué passe par le corps de logis en équerre, et sa tour ronde. Des fenêtres à meneaux s’ouvrent dans la façade principale à pignon triangulaire. La tour ronde est couverte en lauze. L’édification de cette maison remonte au 15e siècle.
La courtine se prolonge en un sentier menant dans la forêt. Les ruelles dorées laissent place à une verdoyante forêt à la vue toujours aussi chouette. Il ne faut pas hésiter à se retourner pour en admirer davantage.
Retour au bourg, les ruelles sont calmes et très agréables.
Le jardin exotique
Si le paradis existait sur terre, c’est surement ce décor qu’il aurait choisi, H. Miller le dit, G Dorin le fit : Gérard Dorin 1935 – 2014 — Créateur du jardin.
Depuis la route qui longe la Dordogne, il faut emprunter une petite ruelle où très vite palmiers, lauriers roses, bougainvilliers, mais aussi des cactus, des cocotiers, des bananiers… donnent le ton. Exposé plein sud, le village jouit d’un microclimat exceptionnel, la falaise renvoyant la nuit la chaleur emmagasinée le jour.
Depuis la route qui longe la Dordogne, il faut emprunter une petite ruelle où très vite palmiers, lauriers roses, bougainvilliers, mais aussi des cactus, des cocotiers, des bananiers… donnent le ton. Exposé plein sud, le village jouit d’un microclimat exceptionnel, la falaise renvoyant la nuit la chaleur emmagasinée le jour.
Un incroyable village, ressourçant, ou il fait bon s’y perdre.
Ville à taille humaine située dans l’Est de la France, chef-lieu de la Meurthe-et-Moselle et capitale de l’Art Nouveau, est renommée pour son patrimoine historique et culturel. La ville est également réputée pour ses mirabelles, ses chardons et ses célèbres macarons.
Gare de Nancy
Bienvenue à Nancy ! Il ne faut pas beaucoup de temps pour s’y rendre par le train depuis Paris et c’est même la meilleure solution pour profiter pleinement d’une journée dans la ville. À notre arrivée, l’impression de calme est assez marquante. Mais pour vous verrez, ça bouge à Nancy. 😉
Hôtel particulier du Docteur Paul Jacques
À quelques centaines de mètres de la gare, au croisement de l’avenue Foch et de la rue Jeanne D’Arc, se trouve la maison du docteur Paul Jacques. Construit au début du 20e siècle par Paul Charbonnier, architecte des Monuments historiques à Nancy, il est un des exemples architecturaux caractéristiques de la ville : ferronnerie réalisée par Louis Majorelle, décor sculpté par Léopold Wolff de Nancy et des verrières signées Jacques Gruber.
Villa Majorelle
Voici l’un des bâtiments les plus emblématiques de la ville de Nancy. Conçue par l’architecte français Henri Sauvage en 1902, cette villa est considérée comme l’un des exemples les plus marquants de l’Art nouveau en France. Son architecture audacieuse et ses détails, tels que ses fenêtres en verre coloré, ses ferronneries, ses éléments en cuivre et en fonte, la rendent tout à fait unique. Sa façade présente également des motifs de feuilles et de fleurs, typiques de l’Art nouveau. À l’intérieur, que nous regrettons de n’avoir pu visiter, la Villa Majorelle est tout aussi remarquable. Les pièces sont décorées avec des motifs floraux, des plafonds peints et des meubles d’époque. Ce sera l’occasion d’y retourner. 😊
Basilique du Sacré-Cœur de Nancy
Nous poursuivons notre balade à 250 mètres de la Villa Majorelle, où nous étions précédemment. Cette Basilique de style roman byzantin est inspirée par le Sacré-Cœur de Montmartre à Paris. Élevée au rang de basilique mineure en 1905, elle a été érigée grâce au chanoine Henri Blaise à la demande de Charles Francois Turinaz.
Église Saint-Pierre
Cela fait un moment que nous marchons dans les rues, à contempler les façades des habitations, les petits parcs et autre élément urbain. Et c’est précisément trois kilomètres plus loin, de l’autre côté de la gare, que nous croisons cette église du 19e. L’édifice à la particularité d’avoir une tour plus basse que sa jumelle, pour la raison toute simple que les constructeurs de l’époque n’avaient plus assez de budgets pour l’ériger à la même hauteur que la première.
Hôtel Particulier Bergeret
C’est ici, au 24 rue Lionnois, juste derrière l’église Saint-Pierre, que se trouve l’hôtel particulier Bergeret. Cette jolie demeure n’est pas sans rappeler celles que nous avons vues précédemment : l’hôtel particulier du Docteur Paul Jacques et la Villa Majorelle. Construite au début du 20e siècle par Lucien Weissenburger, on y retrouve des fers forgés par Louis Majorelle, des vitraux de Jacques Gruber et de Georges Janin. Classée aux monuments historiques depuis 1996 c’est un superbe symbole de l’École de Nancy.
Place des Vosges
La place des Vosges n’est pas vraiment une place, mais plutôt un carrefour crée par l’élargissement des rues avoisinantes. La porte Saint-Nicolas, c’est au 17e siècle la première porte de la Ville-Neuve. C’est par elle que les ducs de Lorraine entrent solennellement dans Nancy le jour de leur avènement. Ils s’arrêtent devant la porte, côté extérieur de la ville, sur la place actuelle et prêtent le serment de maintenir les privilèges des trois ordres.
Les rues nancéiennes
Il est vrai que j’ai tendance à le dire dans chacun de nos carnets, le meilleur moyen de s’imprégner d’une ville, c’est de se perdre dans les rues, parfois en dehors des principaux spots touristiques et de profiter du patrimoine caché.
Quai Sainte-Catherine
Après être passé avenue du 20e Corps, nous voici quai Sainte-Catherine, dans le quartier Rives de Meurthe, ou Stanislas-Meurthe ou Les Deux Rives… Appelez-le comme vous le souhaitez, ce quartier, même par temps maussade est très agréable. On peut se promener le long de l’affluent dans un environnement paisible.
Porte Sainte-Catherine
Au bout de la rue Henri Bazin, impossible de manquer l’imposante Porte Sainte-Catherine. Édifiée en 1762 par Richard Mique, la porte Sainte-Catherine fait partie, avec l’Arc de Triomphe, la Porte Stanislas et l’ensemble monumental de la Place Stanislas, du plan d’embellissement de la ville voulu par Stanislas Leszczynski. En 1770, la porte fut déplacée deux cents mètres plus loin que son emplacement originel dans la rue Sainte-Catherine afin de repousser les limites de la ville.
Place d’Alliance
Après être passé sous la porte Saint-Catherine, on remonte la rue éponyme, en direction de la place Stanislas, mais avant ça, petit crochet par la place d’Alliance. Elle doit son nom à l’alliance entre la Maison de Lorraine Habsbourg et la Maison de France. En son centre s’élève une fontaine remarquable, créée par Cyfflé, inspirée de la fontaine du Bernin de la place Navone de Rome. Elle fait partie d’un ensemble du 18e siècle, classé au patrimoine mondial de l’Humanité par l’UNESCO en 1983. Il est composé de 3 places : La place de l’Alliance ainsi que les Places Stanislas et Place de la Carrière avec l’Arc de Triomphe (que nous verrons dans peu de temps).
Place Stanislas
Cette fois, nous y sommes ! L’arrivée sur la place Stanislas, en passant sous l’une de ses majestueuses portes dorées, vous plonge dans une certaine ambiance. Voulue par le duc de Lorraine Stanislas Leszczyński, elle est construite entre 1751 et 1755 sous la direction de l’architecte Emmanuel Héré. Il se dit qu’a son inauguration, du vin coulait aux fontaines ! Rien n’est de trop pour la ville, désormais surnommée « la ville aux portes d’Or ». Comme écrit au point précédent, cette place fait partie de l’ensemble classé datant du 18e.
Une fois au centre, on peut facilement identifier l’Hôtel de Ville qui occupe toute sa longueur au sud, puis parmi les quatre autres pavillons se trouve l’Opéra, le Grand Hôtel de la Reine et le Musée des Beaux-Arts.
D’après le classement Lonely Planet, la place Stanislas est la 4e plus belle place du monde. 😊
Arc Héré
Inspiré de celui de Septime Sévère de Rome, l’Arc de Triomphe glorifie le roi de France Louis XV représenté en portrait sur un médaillon au sommet de l’édifice. Appelé aujourd’hui « Arc Héré », son nom rappelle l’architecte de Stanislas à qui l’on doit ce monument qui devait faire le lien entre la place Royale, l’actuelle place Stanislas et la place de la carrière, que l’on aperçoit en arrière plan.
Place de la Carrière
Troisième et dernier site de l’ensemble architectural du 18e siècle, la création de cette place remonte en réalité au 16e avant d’être remodelée au 18e. À l’origine, des joutes et des tournois s’y déroulaient, d’où son nom de « Carrière ». Au fond de la place, sur une autre place, celle du Général de Gaulle, s’élève le Palais du Gouvernement. Il est encadré par un hémicycle, orné des divinités antiques, qui hébergeait, sous Stanislas, l’intendant, représentant du roi de France.
Parc de la Pépinière
On profite de l’accès place du Général de Gaulle pour entrer dans le Parc de la Pépinière. Ce vaste espace arboré de 21 hectares, a également été créé par Stanislas durant le 18e siècle, faisant de lui, un des plus anciens jardins publics de France. Le parc de la Pépinière doit son nom et son plan en damier à sa fonction initiale, celle de pépinière royale, ayant pour but de fournir en arbres les routes lorraines.
Porte de la Craffe
En sortant du Parc par la rue Braconnot, nous prenons la direction de la Porte de la Craffe qui se trouve à deux embouchures de là. Cette porte médiévale se trouve être le plus ancien monument du centre historique de Nancy et le seul vestige des fortifications médiévales. Symbole aujourd’hui du quartier de la Vieille Ville, elle fut édifiée au 14e siècle et ses tours ont servi de prison jusqu’au 19e siècle. En empruntant son passage, on peut y découvrir sa superbe voûte de brique et de pierre, restaurée en 2013.
Porte de la Citadelle
À la sortie de la Porte de la Craffe, il suffit de marcher un peu moins de 100 mètres pour passer sous la porte de la Citadelle. C’est sous les directives du duc Charles III que l’ouvrage a été réalisé au 17e siècle. Elle avait pour rôle de doubler et renforcer la défense de la ville, en complément, quatre bastions l’entouraient et des fossés la séparaient de la porte de la Craffe. La porte délimite aujourd’hui le quartier de la Vieille Ville et le faubourg des Trois Maisons. Le rempart sur le côté est surmonté d’un jardin d’inspiration médiévale.
Porte Désilles
Encore une ! Nancy serait-elle la ville des portes ?
La porte Désilles qui se dresse devant nous se trouve sur la place de Luxembourg, non loin de la Porte de la Craffe. La porte Neuve fut construite au 18e siècle par l’architecte Didier-Joseph-François Mélin à l’initiative du comte de Stainville, commandant en chef de la Lorraine. Elle devait fermer la perspective du cours Léopold et ouvrir sur la route de Metz. Elle fut également érigée en la mémoire des Nancéiens morts pour l’indépendance américaine, durant la bataille de Yorktown. Elle porta les noms de porte Saint-Louis, porte Stainville, et prit finalement le nom du lieutenant Désilles en mémoire de sa mort tragique lors de « l’affaire de Nancy ».
« L’affaire de Nancy »
À l’été 1790, durant la Révolution française, le mécontentement gronde dans la garnison militaire de Nancy, qui compte alors environ 5 000 hommes. Les soldats réclament leurs soldes, qui ne leur sont plus payées depuis des mois. Malgré l’argent versé, la situation s’envenime. Le 31 août, les troupes du marquis de Bouillé sont dépêchées de Metz pour rétablir l’ordre à Nancy. C’est alors qu’André Désilles, un jeune lieutenant aristocrate, cherche à calmer la situation en s’interposant pour éviter un combat fratricide, entre soldats insurgés et troupes venues rétablir l’ordre. En vain… Désilles se couche sur les canons, mais il ne fait que retarder la mise à feu. Grièvement blessé, il meurt quelques semaines plus tard. Cet épisode appelé « l’affaire de Nancy » fait grand bruit dans tout le pays et bientôt dans toute l’Europe : pour la première fois, les troubles révolutionnaires ont gagné les rangs de l’armée. Les insurgés sont alors considérés comme des criminels, leur répression est terrible. Le courage de Désilles est unanimement salué.
Statue du Général Drouot — Allée Arlette Gruss
En tournant le dos à la Porte Désilles, et en remontant l’Allée Arlette Gruss, on peut croiser Michel Drouot, enfin… sa statue. Érigée en l’honneur du général français qui a servi pendant la Révolution française et la Guerre de 1870, elle le représente en uniforme, debout et tenant une épée.
Musée Lorrain — Palais des Ducs de Lorraine
Nous voici de retour dans le quartier de la Vieille Ville, à proximité du Palais du Gouvernement ou se situe ce majestueux palais ducal du 16e siècle. Il fut tout d’abord la résidence des ducs de Lorraine. Délaissé au 18e siècle par Léopold qui lui préféra Lunéville, il abrite le musée lorrain depuis 1848. Il abrite une exceptionnelle collection archéologique et médiévale ainsi que les toiles de Georges de La Tour et les gravures de Jacques Callot.
Les rues de la Vieille Ville
Maison des Sœurs Macarons
La Maison des Sœurs Macarons installée au 21 rue Gambetta est devenue un lieu de passage incontournable. Elle a été fondée en 1648 par deux religieuses, Sœur Marguerite et Sœur Marie-Antoinette, qui ont commencé à produire des macarons, une spécialité sucrée française. Aujourd’hui dirigée par le pâtissier Nicolas Génot, il s’agit de l’unique confiserie dépositaire de la recette si secrète et si convoitée des véritables macarons de Nancy. La maison est la première entreprise gastronomique lorraine à avoir obtenu le label d’État « EPV Entreprise du patrimoine vivant » en 2012. Bien que les macarons soient la star de la boutique, on y retrouve d’autres confiseries comme les fameuses Bergamotes de Nancy. On vous recommande fortement d’y faire une pause gourmande !
De jolies rues et de jolis bâtiments
Les bonnes adresses
Brasserie L’Excelsior
50 rue Henri-Poincaré 54000 Nancy
Une superbe brasserie au style Art Nouveau, typique du mouvement architectural de la ville où il fait bon de passer le temps avant de reprendre le train. Toutefois, attention à l’addition.
Hello ! Nous voici partis à l’aventure dans les pays d’Europe de l’Est. Nous voulons visiter Budapest et son Danube ainsi que Cracovie et ses alentours, c’est l’occasion de faire une pause à Bratislava.
Paris 🇫🇷
Aéroport Roissy Charles de Gaulle (CDG)
Le temps est maussade mais l’embarquement se passe bien, nous sommes pressés d’arriver ! 😀
Budapest 🇭🇺
Aéroport de Budapest-Ferenc Liszt (BUD)
L’aéroport de Budapest est un peu surprenant, de longs corridors extérieurs nous mènent aux tapis des bagages. Une fois sortis, nous croisons un groupe de touristes françaises avec qui nous partageons les difficultés pour la prise de tickets du bus-navette rejoignant le centre-ville. 😂
Flatiron Budapest Boutique Apartments
Budapest, Bajcsy-Zsilinszky út 25, 1065 Hongrie
À la sortie du bus, il nous faut marcher quelques centaines de mètres avant de rejoindre notre logement. Nous récupérons les clés au comptoir comme s’il s’agissait d’un hôtel. Voici notre appartement pour ces deux prochains jours. Grand, haut de plafond, lumineux, chouette ! Et en plus il est parfaitement situé !
1 €
Euro
367 HUF
Forint Hongrois
La monnaie locale, 1 forint hongrois, au moment de notre séjour, est égal à 0,002€, ne voyez donc aucune extravagance à brandir 15 000 ft du porte-monnaie.
À peine avons-nous le temps d’ouvrir les affaires que la ville plonge dans la nuit, alors nous nous dépêchons de partir profiter de la fin de journée.
Szent István Bazilika
Budapest, Szent István tér 1, 1051 Hongrie
La Basilique Saint-Étienne de Pest, datant de 1851, est la plus grande église catholique de la ville. Elle semble presque démesurée comparé aux immeubles environnants. En y entrant, nous sommes surpris, des chants de Noël retentissent et des sapins décorés jonchent les travées, incroyable !
En remontant Zrínyi u. en direction du Danube, la basilique montre toujours de sa superbe. Sa flèche domine à 96 mètres, tout comme le Parlement Hongrois, ce qui en fait les bâtiments les plus hauts de Budapest.
Széchenyi Lánchíd
Budapest, Széchenyi Lánchíd, 1051 Hongrie
C’est dans un épais brouillard que nous découvrons le fameux Pont de Chaîne reliant Buda et Pest. L’édifice semble vous emmener au début du 20e siècle.
Ce soir nous ne souhaitons pas nous éloigner de trop de l’appartement afin de ne pas rentrer trop tard. Alors après s’être baladé de l’autre côté du Danube, nous retrouvons de nouveau la rive de Pest. De ce côté-ci se trouve le Parlement Hongrois, les Chaussures au bord du Danube, un grand parc et de jolies statues. Nous verrons tout ça demain lorsqu’il fera jour. 🙂
Pizza Hut
Budapest, Arany János u. 31, 1051 Hongrie
À l’extérieur il fait vraiment froid, nous sommes dimanche soir, beaucoup de restaurants sont fermés alors c’est Pizza ! Néanmoins il faut faire attention à la taille choisie. Ici la pizza peut se révéler très grande ! Les restes serviront de repas le lendemain (et même le surlendemain 😀). Laure a été plus raisonnable que moi dans le choix de sa pizza en prenant la taille intermédiaire.
Ötkert
Budapest, Zrínyi u. 4/A, 1051 Hongrie
Parce que dehors il fait vraiment froid et qu’il n’est pas encore l’heure de rentrer, nous trouvons ce bar-restaurant-discothèque d’ouvert dans la rue menant à la basilique. Parfait, nous allons y boire un verre. Une fois encore, il faut être vigilant sur la taille. Le « bigger one » n’est pas le même qu’en France.
Il est 22h30, nous bravons l’air glacé durant quelques centaines de mètres jusqu’à l’appartement avant de faire un gros dodo.
Hello Porto! Nouvelle destination européenne, la ville nous plaît et nous a été largement conseillée. Nous avons la chance d’y partir après la saison touristique et surtout avec la douceur climatique de fin septembre. Ce séjour n’a pas nécessité de longue préparation, néanmoins nous savons quoi faire. 😛
Nantes 🇫🇷
Aéroport Nantes Atlantique (NTE)
Nous y voici ! Il s’agit de la première fois que nous voyageons depuis Nantes. Tout petit et paisible, cela contraste avec la frénésie des aéroports parisiens.
Pourtant l’embarquement ne se déroule pas dans le plus grand calme. Vol surbooké, une grande vitre qui explose à proximité, une attente interminable, mais nous parvenons à décoller ! Ouf !
Porto 🇵🇹
Aéroport de Porto-Francisco Sá-Carneiro (OPO)
Landed ! il fait chaud, aucun nuage n’est présent dans le ciel, ça sent les vacances ! 😀 Je presse Laure à la sortie de l’aéroport, car le bus que nous avions repéré avant notre arrivée devrait partir d’une minute à l’autre… mais restera un mystère haha. Heureusement, plusieurs autres compagnies effectuent cette liaison avec des dessertes plus ou moins similaires.
Gare 24 de Agosto
Campo 24 de Agosto 125, 4300-096 Porto
L’arrivée dans Porto se fait dans une importante gare routière. Le trajet s’effectue en 40 minutes, pour un prix de 2 €/personnes. Notre appartement se situe à quelques encablures à pieds d’ici, du sur-mesure😛.
Domus 21 Apartments Entreparedes
Rua de Entreparedes 62, 4000-198 Porto
Notre logement se trouve dans le quartier de Batalha, idéalement situé, à la fois des gares et du centre historique. L’appartement lui-même est grand, lumineux et propre, c’est un vrai plaisir ! Le check-in se fait finalement par SMS avec les instructions d’entrée. La personne que nous avons par WhatsApp est adorable.
Porto á Prova
Rua de Santo Ildefonso 190, 4000-507 Porto
En dépit de l’heure, nous nous empressons de trouver une table qui nous plaît pour ce premier repas. Et pour une première rencontre avec la gastronomie locale, elle n’est pas si mal ! Vins portugais, planche de charcuterie et fromage, et en dessert une sorte de yaourt blanc vanillé ainsi que des Pastéis de nata.
Rassasiés, les valises posées, nous partons arpenter les rues de Porto.
Les façades donnent un charme unique à la ville, recouverte d’azulejos ou en matériaux bruts, c’est très joli à voir !
Praça de Batalha
Voici la place de Batalha et la statue du Roi Pedro V commémorant une bataille du 10e siècle.
Igreja de Santo Ildfefonso
R. de Santo Ildefonso 11, 4000-542 Porto
Jouxtant la place de Batalha se trouve cette belle église. Il s’agit de la première d’une longue série haha ce n’est pas ce qu’il manque à Porto et nous ne nous privons pas d’admirer les différences architecturales entre ces édifices.
Les étroites ruelles de la ville sont très agréables à arpenter, elles fourmillent de détails, de couleurs, un régal visuel !
Nous approchons de la cathédrale de Porto, la vue surplombant les toits de la Cidade Invicta est plaisante, il y a là encore de la couleur, du relief et du soleil.
Sé do Porto
Terreiro da Sé, 4050-573 Porto
Lorsque nous arrivons à la Cathédrale de Porto, une foule compacte attend la sortie des jeunes mariés, nous en faisons discrètement de même par curiosité !
La place se vide à mesure que le joli couple uni s’éloigne, nous continuons donc notre balade.
Nous descendons toujours en direction du Douro et nous cessons de nous dire qu’il faudra bien remonter tout ce dénivelé sur le chemin du retour ! Il est chouette de profiter des nombreux belvédères offrant des vues panoramiques sur la ville.
Praça Ribeira
Cais da Ribeira 47, 4050-511 Porto
Le Douro ! Le Douro ! L’effort en vaut la peine, les rues sont superbes, comme perdues dans le temps, et l’ambiance y est très chaleureuse. Mais cette fois, elles laissent place à l’agitation des quais. Il y a beaucoup de monde, de la musique, beaucoup de gens en terrasse, c’est plaisant de voir autant de bonne humeur !
Ponte Dom Luis I
Pte. Luiz I, Porto
Nous avions hâte de le voir ! Et bien qu’il soit impressionnant en photo, la réalité l’est davantage ! Pris d’un sentiment de vertige, nous l’empruntons pour rejoindre la rive d’en face.
Vila Nova de Gaia 🇵🇹
Que c’est bon de revenir sur la terre ferme ! Le pont est bien pratique et ne laisse paraître aucune faiblesse, néanmoins le passage des voitures sur la partie basse et du balai de tram sur le tablier supérieur fait trembler la structure.
Vue d’ici Porto semble plus petit, mais la dénivellation de la ville se remarque d’autant plus. Sur ce quai, l’ambiance change. Des terrasses de bars, caves plus imposantes, mais toujours autant de musique ! 😀 En traînant sous les tonnelles du marché, nous comprenons que le liège est une spécialité locale, c’est étonnant tout ce qu’il est possible de faire avec ce matériau !
Même si Vila Nova de Gaia semble faire partie de Porto, la différence entre les deux est notable. On nous a expliqué qu’à l’époque Porto était une ville fermée avec de nombreuses règles comme celle de ne pas consommer d’alcool. C’est alors que des caves ouvrirent sur la rive opposée. Cela a permis aux habitants de n’avoir qu’à traverser le fleuve pour se divertir.
Beira Rio
Av. de Diogo Leite n 64, 4400-111 Vila Nova de Gaia
Le choix est cornélien, d’innombrables restaurants tous plus appétissants les uns que les autres se trouvent sur les quais. Nous remontons la jetée jusqu’à tomber sur celui-ci. La carte nous plaît, l’endroit aussi alors c’est parti ! Réjouis de voir tout un tas de spécialités, nous ne savons où donner de la tête. Nous faisons connaissance avec notre serveur qui parle parfaitement français puisqu’il a fait ses études dans l’université voisine de celle de Laure, drôle de coïncidence. 😀
On commence par un délicieux chorizo grillé avec un verre de Porto (obligatoire haha). Puis en plat, nous choisissons tous les deux le fameux Francesinha. MAIS POURQUOI !? Pourquoi ce plat est-il autant plébiscité ? Pour être honnête avec vous, c’est un croque-monsieur baignant dans une sauce très très salée le tout recouvert de fromage fondu. Wôw ! Les frites nous sauvent la mise haha. Nous nous étions fait une autre idée à son propos.
Le Douro de nuit, c’est magnifique ! Les lumières de la ville se reflétant dans le fleuve donnent des airs de village enchanté. De quoi y rester de nombreuses minutes.
Nous nous dirigeons vers le pont afin de retrouver Porto et aussi notre dodo. Mais c’était sans compter sur cette petite boulangerie de rue. Il y a foule, une famille de Français nous confirme que c’est délicieux… Plus le choix, nous voici pris en otage par les Pastéis de nata… Humm. Et pour apprécier davantage le moment, nous nous asseyons sur un muret aux abords du fleuve pour manger tout en profitant de cette superbe vue. La dolce vita.
Fini de repousser l’épisode fatidique de la remontée… Plusieurs options sont proposées par Google Maps, les escaliers de droite, de gauches ou d’attendre le funiculaire du lendemain. Heureusement que nous sommes encore jeunes !
Nous arrivons au sommet 210 marchés plus tard (oui, nous les avons comptées deux soirs de suite pour entre certains😂). Il faut régulièrement se retourner pour avoir le souffle coupé par la vue (bien que la montée elle-même se chargera de vous le couper).
Il serait mentir de dire que la soirée fut longue une fois de retour à l’appartement. La fatigue l’emporte.
Nous voici repartis pour un weekend à Francfort. Nous avions 4 jours de libres et la destination la plus intéressante et économique sur ces dates était cette ville, ce qui nous ravit puisque nous n’y sommes encore jamais allés et de nombreuses choses sont à découvrir !
Après un réveil de bonne heure et une heure de transport, nous nous empressons de rejoindre la gare à pied, le soleil à peine levé, nous courrons avec nos valises. Dix minutes plus tard, nous arrivons à…
Départ un peu serré, nous avons failli rater le train à 5 minutes près ! Ce n’est pourtant pas faute de toujours être prévoyant, mais ce matin nous avons couru. Les enregistrements se sont terminés juste derrière nous. 😉
Francfort-Am-Main 🇩🇪
Frankfurt (Main) Hauptbahnhof
7 h 20, nous sommes prêts pour l’aventure ! Le trajet aller s’est effectué en TGV et non en ICE, et c’est après 3 h 30 de voyage et un bref passage par Strasbourg que nous parvenons à la gare Centrale de Francfort.
Nous commençons par laisser nos valises à la réception de l’hôtel. Située à seulement 5 minutes à pied de la gare, nous aurions tord de nous encombrer.
Maintenant débute vraiment notre découverte de Francfort, le temps n’est pas de la partie, il pleut, mais qu’importe, il en faudra plus pour nous faire rentrer à l’hôtel. Nous avons repéré au préalable les lieux incontournables de la ville. Nous les démarrons sur le chemin pour nous rendre au centre-ville.
Parc Gallusanlange
Gallusanlage 7, 60329 Frankfurt-am-Main
Bien pratique pour s’abriter sous les arbres, ce jardin recèle également de superbes statues. L’endroit n’est pas sans rappeler Central Parc. C’est assez amusant.
Kaiserplatz
Nous poursuivons sur la Kaiserstraße et c’est un peu par hasard que nous découvrons, entouré d’immenses buildings, cette jolie place impériale. Dans cet environnement, elle semble avoir résisté au temps.
Eurotower
Kaiserstraße 29, 60311 Frankfurt-am-Main
Voici 5 minutes que nous sommes sortis du parc de Gallusanlange et nous y sommes déjà de retour !
Ici, sûrement l’un des symboles les plus connus de la ville, au pied de cette tour de 148 m de hauteur, siège l’emblème de notre monnaie unique et enseigne de la BCE.
Frankfurter Märchenbrunnen
Willy-Brandt-Platz, 60311 Frankfurt-am-Main
En diagonale de la BCE se trouve cette jolie fontaine au style art nouveau. Comme déjà vu en Allemagne, elle a été érigée dans l’esprit des contes de fées. On raconte que la sirène aurait été inspirée de la fille du boulanger francfortois !
12 h 30, bien qu’il ne soit pas tard, le réveil est déjà lointain. Pour le premier repas, pas d’aventures culinaires, nous mangeons burger/frites accompagné d’une bière. Le serveur était très sympathique et les plats, bons et copieux.
Mainkai
Nous poursuivons la découverte de Francfort en longeant le Main. Le fleuve offre de vastes quais aménagés et généreusement arborés. Un vrai plaisir d’y déambuler après le repas.
St. Leonhardskirche
Am Leonhardstor 25, 60311 Frankfurt-am-Main
Malheureusement, cette belle église de quartier n’est pas accessible lors de notre passage. Nous continuons donc notre promenade le long du Main.
Saalhof mit Renten
Saalgasse 19, 60311 Frankfurt-am-Main
Au gré de notre avancée sur les quais, les gens se font de plus en plus nombreux et l’animation du quartier devient palpable. Cela s’explique par notre proximité avec l’Iron bridge et le quartier de Römer, que nous ne tarderons pas à visiter !
Quartier de Römer
Römerberg 23, 60311 Frankfurt-am-Main
C’est sûrement l’un des deux quartiers les plus connus de Francfort. Les nombreuses maisons à colombages lui donnent des airs de village alsacien.
Römerberg
Römerberg 26, 60311 Frankfurt-am-Main
Et bien évidemment, la place Römer est superbe. On se retrouve entouré de bâtiments aux couleurs chaleureuses, de petits bars-restaurants, l’Église Luthérienne Saint-Nicolas surplombe fièrement le quartier, nous pourrions (et nous allons) y passer un long moment.
Schirn Kunsthalle
Römerberg, 60311 Frankfurt am Main
Après de longues contemplations sur la place Römer, nous apercevons un petit passage menant à cette belle galerie d’art. Sa traversée permet de rejoindre directement la cathédrale Saint-Barthélemy.
Goldene Waage
Markt 5, 60311 Frankfurt-am-Main
Il s’agit là d’un coup de chance, cette magnifique maison date du Moyen-Âge ! Les premières traces historiques remontent à 1323, le bâtiment fut détruit lors de la Seconde Guerre mondiale. Longtemps laissé à l’abandon, le bâtiment est reconstruit à l’identique et inauguré juste quelques mois auparavant. Sur sa gauche se trouve l’entrée des ruines romaines, nous y reviendrons un peu plus tard.
Kaiserdom St. Batholomäus
Domplatz 1, 60311 Frankfurt-am-Main
Assurément la cathédrale la plus impressionnante de la ville, ses voutes rouges ocre sont élancées et semblent ne jamais se terminer. Leurs couleurs et les nombreux lustres offrent une ambiance chaleureuse à l’édifice.
Museum für Moderne Kunst
Domstraße 10, 60311 Frankfurt-am-Main
Eh bien nous voici décidés à visiter un musée, mais bien que nous ne soyons pas réfractaires à l’histoire, l’art moderne est toujours très sympathique et divertissant. D’autant que la galerie offre de nombreux points de vue intéressants.
Kaiserpfalz franconofurd
Bendergasse 3, 60311 Frankfurt-am-Main
Comme je vous le disais quelques lignes au-dessus, nous voici de retour aux abords du Goldene Waage. Nous y découvrons l’entrée des ruines romaines de la ville. C’est un site chargé d’histoire que nous vous conseillons vivement.
Bauernmarkt Konstablerwache
Konstablerwache, 60313 Frankfurt-am-Main
La culture c’est bien, mais cela passe aussi par la découverte des plats et boissons locales😜. Nous arrivons sur la fin du marché, l’apfelwein est artisanal, délicieux et pas cher ! Curieusement, il est servi dans de vrais verres et non dans des gobelets en plastique. Ceux-là doivent, bien évidement être ramenés au bon stand. Mais pour être tout à fait honnête avec vous, lors de la restitution de notre verre, l’exposant avait plié bagage, nous sommes donc tous les deux repartis avec nos verres… Puis premier hot-dog à la saucisse de Francfort, un déliiiiiice !!
MyZeil
Zeil 106, 60313 Frankfurt-am-Main
À quelques pas du marché se trouve cet immense mall très connu de la ville. Son architecture attire l’œil invitant le passant à y découvrir l’intérieur, bien joué ! Et sans surprise, tout est beau, propre, la ressemblance avec les galeries Lafayette est frappante. À notre plus grand bonheur, nous y retrouvons la vodka noisette et nougat que nous avions goûté lors de notre précédente balade à Amsterdam ! Et restée depuis introuvable en France.
Hotel The Niu Charly
Niddastraße 60-62, 60329 Frankfurt-am-Main
Nous récupérons nos valises à la réception puis découvrons notre jolie chambre avec vue sur la rue.
Le quartier de la gare est souvent décrié et peu recommandé sur internet. Mais bien que ce ne soit pas le plus paisible de la ville, il n’est pas non plus horrible. Et situé à 5 minutes de la gare centrale, c’est réellement un avantage lors des déplacements.
C’est assez exceptionnel, mais ce soir nous n’avons ni appétit ni l’énergie de sortir, alors pour mieux profiter des jours à venir, nous nous couchons tôt.