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  • Orléans

    Orléans

    Orléans est la capitale de la région Centre-Val de Loire. Elle est située sur les rives de la Loire, dans le centre nord de la France. Jeanne d’Arc a délivré la ville du siège des Anglais en 1429, événement célébré par un festival annuel. Une reconstitution de la demeure dans laquelle elle a séjourné durant la bataille, la maison de Jeanne d’Arc, présente des expositions multimédias retraçant sa vie.

    Se rendre à Orléans depuis Paris

    1H45

    1H05

    130 km

    Bourgogne République

    Nous profitons d’un dimanche après-midi pour faire un tour à Orléans. Ce n’est pas très loin de Paris et nous voulions en découvrir davantage sur cette ville par laquelle nous passons plusieurs fois par an sans prendre le temps de nous y arrêter.

    Place du Martroi

    Commençons par l’une des places les plus importantes, la place du Martroi. Un haut lieu orléanais qui n’a pas toujours été occupé par les carrousels ou les terrasses des restaurants. Ici, jusqu’au 19e siècle, les condamnés étaient exécutés sur cette place, qui servait également de marché aux blés de la région naturelle de la Beauce et fut dénommée Le Martroi au Blé… Et ce marché en question était lui-même un ancien cimetière… Une histoire pas très sympathique. Quant à la statue équestre de Jeanne d’Arc trônant le centre de la place, elle fut inaugurée en 1855.

    Maison de Jeanne d’Arc

    On quitte la place du Martroi par la rue de la Hallebarde en suivant les voies du tram. Et à peine quelques centaines de mètres plus loin, se tient cette belle bâtisse à pans de bois. La Maison de Jeanne d’Arc est une reconstitution des années 60 de la demeure de Jacques Boucher, trésorier général du Duc d’Orléans, qui hébergea Jeanne d’Arc du 29 avril au 9 mai 1429 durant le siège d’Orléans. Elle est aujourd’hui le musée disposant du plus grand fonds documentaire consacré à Jeanne d’Arc et son époque, avec pas moins de 37 000 documents.

    Nous poursuivons rue du Cheval Rouge et rue Gabriel Templier en direction des quais de la Loire.

    Pont George V

    Originellement appelé pont Royal puis pont National, a été construit de 1751 à 1753. Il a été établi à l’emplacement d’anciens ponts en bois qui se sont succédé à cet emplacement. Il est rebaptisé Pont George V au début de la Première Guerre mondiale en l’honneur du roi du Royaume-Uni George V. Fernand Rabier, alors maire de la ville d’Orléans, s’exprime ainsi en séance :

    « L’Administration a pensé qu’il convenait de témoigner, d’une façon durable, les sentiments de reconnaissance de la ville d’Orléans à l’égard des nations qui combattent aux côtés de la France pour la cause du droit et de la civilisation. Elle croit répondre aux vœux unanimes des Orléanais en demandant au Conseil, sans préjudice des propositions qu’elle présentera ultérieurement de donner à la place de la Gare le nom de place Albert Ier et au nouveau pont le nom de pont George-V. »

    De la discussion qui suit sont notamment adoptés les nouveaux noms de Pont George V pour le pont Royal et Place Albert Ier pour la place de la Gare.

    Place du Châtelet

    À l’origine, le Châtelet était un ensemble de bâtiments civils et militaires qui défendaient la ville et permettaient aux rois et comtes de les loger lors de leur passage à Orléans. Toutefois, après Louis XIV, le Châtelet perdit de son importance et se convertit peu à peu en marché. Les Halles, qui existent encore de nos jours, sont ainsi créées à proximité. Aujourd’hui, le faubourg est connu pour sa vie nocturne et ses bars, mais aussi pour sa proximité avec la rue de Bourgogne, réputée pour son dynamisme. À l’horizon 2026, un considérable projet de transformation du quartier viendra moderniser et s’adapter aux nouveaux besoins des riverains et commerçants, avec le remplacement du bâtiment actuel.

    Les rues d’Orléans

    Rue de la Poterne

    Il ne faut pas hésiter à flâner hasardeusement dans les rues orléanaises, ses nombreuses maisons à pans de bois, parfois colorées et les petites échoppes aux devantures authentiques sont ravissantes. La rue de la Poterne, descendant en direction du Quai de la Loire, est l’une de nos préférées.

    Préfecture du Loiret

    On aperçoit la préfecture du Loiret au bout de la rue Pothier. Ce bel édifice se trouve à l’emplacement probable du Forum de la cité gallo-romaine. Vers 800, les ruines appartiennent au chapitre de la Sainte-Croix, et Charlemagne fait alors ériger un couvent qui reçoit une communauté de femmes : Notre-Dame des Filles. C’est après plusieurs reconstructions et remaniements que le bâtiment passe sous le contrôle de l’administration du département en 1791 qui y installe la préfecture. Le premier préfet y a emménagé le 28 février 1800.
    En 1807, l’église, en ruines, est démolie, et cède la place à la cour d’honneur.
    À partir de 1808, on élargit la rue Pothier, pour donner à la nouvelle préfecture une entrée digne de son importance.

    Cathédrale Sainte-Croix d’Orléans

    Il aura fallu pas moins de 600 ans pour construire ce véritable joyau d’architecture ! La cathédrale d’Orléans porte, au fil des siècles, l’empreinte des différentes successions royales et notamment l’élégance du classicisme qui en fait son originalité architecturale et artistique. Comptant parmi les 5 plus vastes cathédrales gothiques de France (140 m de long, 53 m de large avec une flèche culminant à 106 m), Sainte-Croix fut commencée en 1287 et officiellement inaugurée le 8 mai 1829. Elle est chargée d’une longue histoire : Jeanne d’Arc y pria, Henri IV lança sa reconstruction en 1601, Louis XIV finança les transepts qui lui rendent hommage en affichant sa devise et son soleil. Son retable sculpté en son cœur est superbe et nous rappelle celui de la Basilique Sainte-Marie de Cracovie. Et une autre curiosité à ne pas manquer, ses vitraux racontant le récit de Jeanne d’Arc sont un de ses « trésors », au même titre que les 11 chapelles du 13e richement dotées qui forment son chevet.

    Campo Santo

    En sortant de la Cathédrale Sainte-Croix, difficile de manquer ce grand cloître enherbé et entouré de galeries. Actuellement, il permet l’accueil de certains événements de la ville et de parking au niveau inférieur. Bien que l’endroit soit un peu triste, ses arcades ainsi que son imposante porte du 16e siècle sont classées aux monuments historiques.

    Hôtel Groslot

    Place de l’étape ? Toujours à quelques pas de la cathédrale Sainte-Croix, l’Hôtel Groslot en briques rouges est un magnifique édifice Renaissance construit entre 1549 et 1558 pour Jacques Groslot, bailli de la ville. Aujourd’hui, les visiteurs peuvent se promener dans le Salon d’Honneur, dans les anciennes chambres du Conseil municipal et contempler de nombreuses pièces d’exception telles que des tapisseries d’Aubusson, un coffre en bois offert par Louis XI aux chanoines de Saint-Aignan ou encore un tableau de Pierre Dupuis, « Les derniers moments de François II », qui relatant la mort du roi François II en ces lieux chargés d’histoire. Une passionnante demeure à découvrir.

    Place de la République

    Notre balade se poursuit par la place de la République où se trouve une belle statue en pierre datant des années 50, remplaçant une ancienne grande statue présente sur la place, mais alors fondue par les Allemands au cours de la Seconde Guerre. Cette place, bordée par quelques boutiques, cafés et librairie, est très paisible.

    Hôtel Cabu — Musée d’Histoire et d’Archéologie d’Orléans

    L’hôtel Cabu occupe une exceptionnelle bâtisse Renaissance du 16e siècle, situé juste derrière la place de la République d’où nous arrivons. La pièce maîtresse de ses collections est le trésor de Neuvy-en-Sullias, ensemble de bronzes gaulois et gallo-romains de réputation internationale. La statuaire médiévale, l’artisanat local et régional (faïence, porcelaine, étain, ébénisterie), l’iconographie johannique et le port d’Orléans constituent les autres temps forts de la visite.

    Frac Centre-Val de Loire

    Au croisement du boulevard Jean Jaurès et de la rue du Colombier apparait ce bâtiment bien singulier. Avec ses formes tubulaires futuristes, il est impossible de ne pas le remarquer. Cette drôle de construction, c’est le Fonds Régional d’Art contemporain du Centre-Val de Loire (FRAC c’est plus court !).

    Bien sûr que nous y sommes rentrés ! 😄 Il est à souligner que cet endroit, aussi futuriste soit-il, a une histoire qui remonte au 18e siècle. À cette époque, la place est occupée par une communauté
    religieuse, le site change plusieurs fois de fonction avant
    d’être investi à partir des années 1830 par l’armée. Et ce n’est qu’en 2013 que le fond sort des tréfonds. L’expo que nous avons pu y découvrir met en avant les relations entre art, architecture et design. Ce programme met en lien ses expositions avec d’autres disciplines artistiques (théâtre, musique, cinéma, etc.). On recommande à tout amateur d’art contemporain.

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    Entrée individuelle gratuite

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    Prévoir une bonne heure pour en faire le tour.

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    Ouvert du mercredi au dimanche
    de 14h00 à 19h00.
    Fermé le lundi et le mardi.

    Les bonnes adresses

    Le Brin de Zinc Restaurant

    62-64 Rue Sainte-Catherine
    45000 Orléans

    L’adresse idéale pour se réchauffer en terrasse couverte avec un bon chocolat chaud.
    

  • Italie

    Italie

    Buongiorno !

    On vous emmène avec nous pendant 9 jours à la découverte de paysages, de villes et de bons repas. Vivez cette balade de 2000 kilomètres dans le nord de l’Italie en notre compagnie 😀

    Paris 🇫🇷

    Paris Gare de Lyon

    Hello ! Pour les vacances, nous avons prévu de passer quelques jours dans le nord de l’Italie, à la découverte des villes et paysages qui en font sa renommée.
    Pour cela, nous rallions Turin depuis Paris en train puis sur place nous louerons une voiture, nous évitant près de 780 kilomètres de route supplémentaire.

    Turin 🇮🇹

    Torino Porta Susa

    Bienvenue dans le Piémont ! Après 6 heures passées assis dans le TGV, nous arrivons en gare de Turin Porta Susa. Et sous le soleil ! Avant de rejoindre notre hôte, on décide de déjeuner. Mais problème, aujourd’hui c’est dimanche et beaucoup d’établissements sont fermés. Et lorsqu’ils ne le sont pas, ils nécessitent d’être réservés… Fort heureusement, à proximité de la station de Porta Nuova, nous croisons une adorable petite boulangerie avec des tables sous les arcades.

    El Pan d’na Volta

    Via Sacchi, 16, 10128 Torino

    La serveuse est amusée de nous voir autant perdus devant sa vitrine. Pas de multitudes de sandwichs comme en France, mais à la place pleins de petites choses mignonnes. Nous prenons différentes gourmandises pour les découvrir. Et sans regret, le pain est moelleux et parfumé, et la garniture est généreuse. Une belle entrée en matière.

    Se promener en ville valise à la main n’est pas très pratique. On a donc convenu d’un rendez-vous en début d’après-midi avec notre hôte pour récupérer les clés de l’appartement et y déposer nos affaires.

    Le logement est charmant, sur une petite place calme à 5 minutes de la gare de Porta Nuova et du Parco del Valentino. Impeccable !

    Château du Valentino

    Forcément, le château étant le point le plus proche de l’appartement, c’est donc le premier endroit que nous visitons. Bien qu’il s’agisse maintenant d’un complexe estudiantin, cette belle construction du 17e siècle est inscrite au patrimoine de l’UNESCO.

    Le château est l’un des points d’accès de ce parc de 50 hectares qui longe le Po, le fleuve traversant Turin. On continue notre balade en direction de la petite ville médiévale, faisant partie intégrante du jardin.

    Giardino Roccioso

    Borgo Medievale

    Ce village médiéval situé sur les berges du Po est remarquablement conservé, mais pour autant, il ne s’agit pas d’un musée à ciel ouvert, on y trouve des boutiques, cafés, restaurants, etc. Un de nos coups de cœur de la ville (on vous le dit de manière tout à fait objective). Toutefois, sous ses airs moyenâgeux, se cache un petit secret. Ce hameau fut construit en 1884, par des bâtisseurs d’un autre temps ? Non pour l’exposition universelle de Turin de cette même année. Le village reprend quand même les tendances urbaines de l’époque, mais avec des édifices plus récentes.

    Lungo Po Armando Diaz

    L’endroit rappelle un peu la Promenade de la Jonction à Genève. C’est un véritable havre de paix mêlant le fleuve, la verdure et l’urbanisme donnant une ambiance très agréable au lieu.

    Piazza Vittorio Veneto

    En arrivant sur cette place, la première remarque est de se dire que nous n’en voyons pas la fin ! Elle mesure 360 mètres de long du 111 mètres de large, c’est gigantesque et cela en fait la première place la plus grande de la ville. Elle servait initialement de place d’armes au temps de Napoléon puis a pris son nom actuel à la suite de la bataille du même nom en 1918 où les troupes italiennes l’emportèrent sur leurs adversaires austro-hongrois.
    Arrivé vers le haut de la place, un superbe panorama sur l’Église Gran Madre di Dio de Turin et la colline où se cache la villa della Regina.

    Mole Antonelliana

    Cet édifice néo-classique de 167 mètres de haut est pour le moins imposant. Le Mole d’Antonelli avait pour première vocation d’être un lieu de culte juif, mais l’histoire s’est écrite différemment, il a été pendant un temps le musée du Risorgimento avant de devenir le siège du musée national du cinéma. Le bâtiment lui-même a un passé plutôt animé, puisqu’il fut renforcé et partiellement reconstruit à la suite d’un violent orage, tornade ou même tremblement de terre. Il est l’une des tours les plus hautes de la ville.

    Piazza Carlo Alberto

    Cette place est cernée de bâtiments historiques.

    Le Palais Carignan figure parmi les plus belles constructions de la ville. Il a été édifié au 17e siècle pour les princes de Carignan. C’est ici qu’est né en 1820 Victor-Emmanuel II, qui deviendra le premier roi d’Italie. Il renferme aujourd’hui le musée du Risorgimento précédemment établi dans le Mole Antonelliana. Derrière nous se dresse la bibliothèque universitaire nationale de Turin qui est l’une des plus importantes collection de livres italiennes. Elle a été entièrement reconstruite entre 1958 et 1973, car détruite pendant la Seconde Guerre mondiale.

    Au centre de la place, la statue de Carlo Alberto représenté sur son cheval est l’une des plus belles de Turin. On le connaît en France sous le nom de Charles-Albert de Sardaigne, qui fut l’un des ducs de Savoie les plus importants de l’histoire de l’Italie.

    Piazza Castello

    En entrant sur la Piazza Castello, on ne peut manquer ce joli monument, ici vu de l’arrière. Le Palazzo Madama est composé d’une magnifique façade baroque adossée à un ancien bastion médiéval de l’époque romaine. En contournant le bâtiment, on se rend compte de l’importance de cette place. Le Palais Royal de Turin apparaitra à notre gauche, entouré d’une multitude de bâtiments impériaux tels que l’armurerie, la bibliothèque, le théâtre, l’Église Saint Laurent…

    On emprunte la Via Palazzo di Città longeant le côté gauche de l’église Saint Laurent avant de suivre la Via XX. Settembre jusqu’à la Piazza San Giovanni.

    Cathédrale Saint-Jean-Baptiste de Turin

    En arrivant Piazza San Giovanni on aperçoit qu’un petit passage relie Piazza Reale ou nous nous trouvions quelques minutes auparavant et la Piazza San Giovanni.

    Nous nous rapprochons de cette belle église et de la Torre Campanaria Duomo d’assez près pour entrevoir le petit passage situé derrière la tour un peu sur la gauche. Un long corridor débouche sur une jolie cour intérieure au sol décoré de galets teintés pour former une rosace, c’est superbe, mais ça fait mal aux pieds. Mais la surprise ne s’arrête pas là, cette cour nous permet l’accès au fameux Giardino Ducale. Fameux, car c’est André Le Nôtre qui en est à l’origine, mais outre son concepteur, l’opulence de ce jardin est de renommées Européennes.

    Porte Palatine

    En ressortant du jardin royal, on peut apercevoir un vaste ensemble architectural de couleur ocre. Il s’agit du Parc archéologique Torri Palatine. Les tours et portes qui se dressent solidement devant nous datent de la même époque que le bastion du Palazzo Madama vu un peu plus tôt. Ces portes bordaient la ville à l’époque romaine, avant même que Turin s’appelle ainsi.

    Galleria Umberto I

    Juste derrière la porte Palatine, cette longue et lumineuse galerie relie la Piazza della Repubblica à la Via della Basilica. L’endroit est remarquablement calme, ce qui est plutôt agréable.

    Via Giuseppe Garibaldi

    De ruelles en passages on se retrouve Via Giuseppe Garibaldi, qui est assurément l’un des axes principaux de Turin. Cette avenue piétonne déborde de boutiques en tout genre, un endroit parfait pour faire du shopping.

    Galleria San Federico

    Nous avons réservé une table dans un restaurant non loin de la Piazza San Carlo, située à quelques minutes. Alors nous nous y dirigeons tout en prenant le temps de découvrir ce qui nous entoure. C’est ainsi que nous arrivons devant la galerie San Federico. Un endroit magnifique, doré et aux immenses lanternes. La vaste verrière qui se tient au-dessus de notre tête filtre avec douceur la lumière extérieure, mais la plus belle partie est au centre, sous ce majestueux dôme.

    Piazza San Carlo

    À deux pas de la galerie San Federico se trouve la Piazza San Carlo, l’une des plus grandes et importantes places de Turin (bien qu’elle soit plus petite que la Piazza Vittorio Veneto). De chaque côté, deux longs bâtiments aux arcades abritant une multitude d’échoppes, bars et jolies boutiques.

    Cette place ne s’est pas toujours nommée ainsi, historiquement elle s’est appelée Piazza Reale, Piazza d’Armi ou encore place Napoléon. Son nom actuel, Saint-Charles, est un hommage à Charles Borromée, un prélat italien du 16e siècle, archevêque de Milan et cardinal de l’Église catholique. L’église de droite porte également son nom (San Carlo Borromeo) aux côtés de l’église Santa Cristina, princesse royale des Deux-Siciles et reine puis régente d’Espagne. Elles font toutes deux face à la statue équestre d’Emmanuel-Philibert de Savoie.

    Au bout de la place, après avoir passé les deux églises, se dessine une longue et large rue avec en son bout la gare de Porta Nuova, que l’on aperçoit depuis un moment déjà.

    La Piola Sabauda

    Via Giovanni Giolitti, n. 10, 10123 Torino

    Bon, contrairement à ce midi, le repas se veut plus élaboré. Le restaurant dans lequel nous sommes respire l’Italie, les serveurs sont très conviviaux et prennent le temps de nous conseiller leurs spécialités. C’est le moment de (re)découvrir les cocktails italiens, à notre plus grand plaisir ! En tout cas, on recommande vraiment ce petit restaurant.

    Après diner, en sortant du restaurant, nous sommes happés par un chanteur à l’emplacement géographique encore indéterminé, mais dont la voix raisonne sur les murs de la place. La mission consiste donc à le trouver. Et c’est quelques instants plus tard, guidé par ce chant envoutant que nous y arrivons. Un ténor italien donne de la voix à l’entrée de la galerie San Federico, dont la résonance est transcendante !

    C’est après être resté de longues minutes à savourer ce moment hors du temps que nous reprenons le chemin de l’appartement. La journée a été interminable et le séjour ne fait que commencer, soyons en forme pour les jours à venir !

    😴

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  • Limoges

    Limoges

    Se rendre à Limoges depuis Paris

    4H40

    3H20

    490 km

    Centre-ville

    Bienvenu à Limoges, ville au patrimoine riche. Porcelaine, art culinaire, architecture… Il y a tant à voir ! Pour ne rien manquer, nous suivons les parcours Terra Aventura. Pour se garer, il est facile de trouver des places gratuites aux alentours du Jardin d’Orsay.

    Mairie de Limoges

    L’endroit, bien qu’en restauration lors de notre passage, est remarquablement agréable. Un potager urbain y est aménagé, ce n’est pas sans rappeler l’importance de l’art culinaire dans la ville.

    Maison du Peuple et Pavillon du Verdurier

    Église Saint Pierre du Queyroix

    Une façade de style ogival flamboyant datant de 1534, un clocher harmonieux (il servit de modèle pour ceux de Saint-Michel et de Saint-Étienne), un intérieur qui frappe par sa largeur. Quant à lui, le beau vitrail date de 1510 et a été exécuté par Jean Pénicaud.

    Place Jourdan et Place Denis Dussoubs

    Les carreaux de porcelaine de Limoge Bleu Four

    Église Saint Michel des Lions

    Deux édifices, l’un roman et l’autre gothique du 13e siècle ont précédé l’église actuelle. Le plan rectangulaire consacre son caractère d’église-halle. Deux lions de granit précèdent l’entrée ; ils servaient, dit-on, à marquer le territoire des abbés de Saint-Martial et des vicomtes de Limoges.

    La cour du Temple

  • Castelmoron-d’Albret

    Castelmoron-d’Albret

    Se rendre à Castelmoron-d’Albret depuis Paris

    6H00

    4H55

    615 km

    flag

    La commune de Castelmoron-d’Albret est la plus petite de France de par sa superficie. Ce petit village ancien s’étend sur seulement trois hectares, mais présente un bel intérêt architectural. Il se situe dans l’Entre-deux-Mers, à une cinquantaine de kilomètres de Bordeaux et à une dizaine de kilomètres de Monségur.


    Construit sur un rocher, le village de Castelmoron-d’Albret présente un très intéressant patrimoine architectural d’origine médiéval qui séduira les amateurs de vieilles pierres. Dans ce site, qui semble tout droit sorti du passé, on apprécie la douceur de vivre ainsi que la beauté des maisons et autres monuments qui jalonnent les petites ruelles.

    Vieille halle aux grains

    Cette jolie petite halle datant du 19e siècle servait autrefois à entreposer du blé.

    Du haut des promontoires de la cité, on bénéficie également d’un point de vue imprenable sur les paysages alentours et les fameuses vignes de la Gironde. Idéalement placé, ce village de charme permet de découvrir les autres richesses de la région, qu’elles soient culturelles, historiques ou même gastronomiques.

  • Saint-Émilion

    Saint-Émilion

    Se rendre à Saint-Émilion depuis Paris

    5H30

    3H30

    583 km

    A moins d’une heure de Bordeaux, Saint-Émilion est la destination idéale pour une balade dépaysante. Elle est réputée pour ses vignobles, sa gastronomie ainsi que pour son patrimoine historique. Le cloître de l’église collégiale est particulièrement typique. Mais surtout, ne repartez pas sans avoir goûté aux macarons et aux cannelés.

    Cloitre de l’Église collégiale

    Rue du Tertre de la Tente

    Soyez munis de bonne chaussures, la pente est raide et glissante !

    La Tour du Roy

    Le seul donjon roman encore intact en Gironde. Situé à l’intérieur des remparts de la cité, l’édifice repose sur un massif rocheux isolé de toutes parts et creusé de grottes naturelles et de carrières exploitées depuis le Moyen-Âge. Du sol de la plus basse terrasse au sommet, on note une hauteur de 32 m. Il est possible de gravir les 118 marches de cette tour afin d’accéder au toit-panorama qui offre une vue imprenable sur la cité. Les historiens divergent sur sa date de construction… En 1224, le Roi de France, Louis VIII, dit le Lion conquit une partie de l’Aquitaine dont le Bordelais. Ses troupes occupaient Saint-Emilion et il aurait confirmé son intention d’y faire construire une fortification intra-muros.

    Cependant certains textes indiquent que c’est Henri III Plantagenêt, roi d’Angleterre et Duc d’Aquitaine, qui en 1237, en ordonna la construction, lorsque Saint-Emilion tombe à nouveau sous le contrôle des anglais. Enfin, certains spécialistes disent que ce n’est ni grâce au roi de France, ni grâce au roi d’Angleterre que cette tour a été réalisée mais plutôt grâce à la Jurade. En effet, la tour vise à symboliser le nouveau pouvoir de la commune en empruntant à l’architecture seigneuriale l’édifice le plus caractéristique : le donjon quadrangulaire à contreforts.

    De plus, il n’y a pas d’édifice appelé Hôtel de ville, or au 13e siècle, Saint-Emilion est la seconde cité du Bordelais. Ainsi, cette tour a probablement eut la fonction d’Hôtel de ville.

    Prévoir 2€ par personnes pour découvrir l’histoire de cette tour et profiter de son toit panoramique.

  • Angoulins

    Angoulins

    Se rendre à Angoulins depuis Paris

    4H40

    4H15

    472 km

    Angoulins-sur-Mer est un petit village côtier situé à une dizaine de kilomètres au sud de La Rochelle. Il bénéficie de jolies plages et d’une grande diversité d’activité nautiques.

    Château de Buzay

    Ce joli château du 18e siècle se situe à 5 km de La Rochelle, dans la petite commune de La Jarne. Son architecture riche est l’exemple parfait de ce que l’on appelle le style Louis XVI.

    Prévoir environ 9 €/adultes pour la visite

    (7,50 € si vous êtes munis du guide du Routard ou du Passeport découverte de l’année en cours)

  • L’Île Madame — Port des Barques

    L’Île Madame — Port des Barques

    Se rendre sur l’Île Madame depuis Paris

    4H32

    4H20

    464 km

    Passe aux Bœufs

    Voici une route peu commune. La Passe aux Bœufs est une chaussée submersible permettant de rallier l’Île Madame au continent. Sa traversée n’est possible qu’à marée basse et peut se faire à pied ou en voiture.

    L’Île Madame

    Changement de décor ! Nous voici sur l’Île Madame, la plus petite et la plus sauvage de Charente. Une fois arrivé, le silence est saisissant. Ne vous y rendez pas en pensant y trouver une vie frénétique et commerciale. C’est un havre de paix qui semble avoir échappé à la civilisation.

    Le puits des insurgés

    Pour sa petite histoire, après l’épisode sanglant de la Commune de Paris, des communards furent envoyés sur l’Île. Pour s’approvisionner en eau douce, ils creusèrent au nord de l’île un puits, appelé depuis puits des Fédérés ou puits des Insurgés. Ce puits, foré en mer à 25 mètres du rivage, était autrefois accessible par une passerelle.

    Le Fort de l’île Madame

    Le fort de l’île Madame est un élément du système de fortifications destiné à la protection de l’arsenal de Rochefort. Il a été construit par Vauban au tout début du 18e siècle.

    De nombreux sentiers parsèment l’île et offrent des points de vues exceptionnelles sur le côté, le golfe et l’île d’Aix. Les carrelets agrémentent régulièrement ces jolies vues.

  • Saint Nazaire Sur Charente

    Saint Nazaire Sur Charente

    Se rendre à Saint Nazaire Sur Charente depuis Paris

    4H55

    4H34

    495 km

    Fort Lupin

    Nous suivons le chemin des bateaux jusqu’au Fort Lupin, à Saint Nazaire Sur Charente. À l’époque, les navires de l’Arsenal de Rochefort quittent le port par la Charente, en direction de l’Océan Atlantique. Sur le fleuve, les embarcations, même à vide, ne prennent le vent qu’à partir de Saint Nazaire sur Charente, à quelques kilomètres de l’embouchure de la Charente. Il faut donc que les hommes tirent les navires jusque là, c’est ce qui est appelé la cordelle.

    Le fort est une propriété privée.

    Rapprochez-vous de l’Office de Tourisme Rochefort Océan.
    Visites guidées tous les jeudis et dimanche matin de juin à septembre, comptez environ 6 € par adulte.

    Fontaine Royale de Lupin

    Pour s’approvisionner en eau, un arrêt est nécessaire à la Fontaine Royale Lupin. Elle est construite en 1671, à 3 km de l’estuaire de la Charente. Il n’existe que 3 fontaines royales en France, celle de Belle-Île-en-Mer, de Brest et celle-ci.

  • Oradour-sur-Glane

    Oradour-sur-Glane

    Se rendre à Oradour-sur-Glane depuis Paris

    3H55

    4H55

    405 km

    La route entre Niort, notre point de départ, et Limoges n’est pas des plus confortable mais a le mérite d’offre de jolis paysages mystérieux.

    Le Village Martyr

    Avant d’arriver à Limoges, une étape inévitable à titre commémoratif, le village martyr d’Oradour-sur-Glane. Il est resté tel qu’il l’était au lendemain du massacre du 10 juin 1944 ou 642 habitants périrent sous les bombardements allemands. La visite se déroule dans une discrétion sans mesure, l’ambiance est morose et des plaques ornent les murs pour vous rappeler combien cette journée a été meurtrière.

    Nouvelle ville

    Nouvelle église Saint-Martin d’Oradour-sur-Glane

    Première pierre de la reconstruction

     » Ici fut posée la première pierre de la reconstruction du bourg d’Oradour-sur-Glane par Monsieur Vincent Auriol, Président de la République Française. Le 10 juin 1947 « 

  • Bourcefranc Le Chapus

    Se rendre au Fort Louvois depuis Paris

    5H00

    494 km

    Fort Louvois

    Le Fort Louvois est une fortification maritime du 17e siècle, édifiée sur un rocher immergé à marée haute, entre l’île d’Oléron et le bassin de Marennes. Sa construction, décidée par Louvois, ministre de la guerre de Louis XIV, est menée de 1691 à 1694 d’après les plans de Vauban. L’objectif est de croiser les tirs de canons avec la Citadelle d’Oléron pour défendre l’arsenal maritime de Rochefort. Dessiné en forme de fer à cheval, avec un donjon central protégé par un pont-levis et une douve, il rappelle les châteaux du Moyen-âge.

    Comptez environ 8 € par adulte pour sa visite.

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