Étiquette : architecture

  • Bougon

    Bougon

    Se rendre à Bougon depuis Paris

    4H00

    383 km

    Les Tumulus de Bougon

    A Bougon, une petite commune situé à moins de 40km de Niort, se trouve l’une des plus anciennes construction du monde !

    4700 ans avant J.C.

    Ce site d’exception à été aménagé afin de nous faire voyager dans une autre aire, qu’est celle des prémices de notre civilisation.

    Un Tumulus ?

    Un tumulus est un des composants d’un dispositif funéraire complexe, architecturé à l’aide de pierres et de terre intégrant une sépulture sous dolmen ou en coffre. Ils sont construit en élévation afin d’être vu de loin.

    Quant aux mégalithes, sont les plus anciens monuments de l’Humanité. Ce sont des monuments constitués de grandes dalles de pierres dépassant parfois plusieurs dizaine de tonnes, comme celle du Tumulus A.

    Lors que nous arrivons dans l’espace ou se trouvent les tumulus, ces derniers sont classés par des lettres et disposent tous d’une plaque d’information. Les informations que nous vous partageons en sont issues. Même si la visite est fléchée n’hésitez pas à observer les bâtisses sous tous les angles, leur construction est incroyable.

    Tumulus A

    A notre grande surprise, les tumulus ne sont pas protégés du publique. Il est donc possible de les approcher ainsi que d’y entrer ! Toutefois, il faut y baisser la tête pour ne pas en prendre un bout 😁.

    Datations :

    Construit à la fin du 5ème millénaire avant J.C.
    Réutilisation au cours du 4ème millénaire avant J.C

    Description et fonctionnement :

    Le tumulus circulaire (40 mètres de diamètre, hauteur moyenne de 4 mètres) est formé de trois parements successifs dont on aperçoit, dans le couloirs, les fondations qui descendent jusqu’au sol.
    Le dolmen, (long de 7,80 mètres, large de 5 mètres et haut de 2,25 mètres) est constitué de piliers parfaitement taillés et régularisés, implantés légèrement inclinés afin de supporter le poids de la dalle de couverture. Celle-ci, d’une épaisseur moyenne d’un mètre, a été évaluée à 90 tonnes. Trois périodes d’occupations successives, séparées par des dallettes de pierre, ont été identifiées. Elles ont livré de nombreux restes osseux sans qu’il soit possible de préciser le nombre probable d’inhumés. C’est dans la couche la plus récente qu’un crâne doublement trépané a été mis au jour. Le couloir, long de 8 mètres, a été utilisé pour déposer des morts et quelques objets: un autre crâne triplement trépané et quelques ossements y ont été découverts.

    Matériel archéologique :

    Ce monument a livré un abondant matériel, parfois en excellent état de conservation: céramiques, parures (perles en calcite et en coquillages, dents perforées d’animaux). épingles en os, pointes de flèche en silex, haches polies, divers outils en os (lissoirs, poinçons) et en silex (lames, couteaux…) ainsi qu’une hache-marteau de grande qualité en diorite.

    Tumulus B

    Celui-ci est un des plus discrets, il est en partie caché par la végétation. Un arbre nu y a même élu domicile.

    Datations :

    Construction au 5e millénaire avant J.C.
    Réutilisation au 4e millénaire av. J.-C.
    Des fragments de céramique, datés du début du 5 millénaire, ont été trouvés près du tumulus.

    Description et fonctionnement :

    Long de 36 mètres, orienté selon un axe est/ouest, ce tumulus renferme :

    • Deux coffres rudimentaires ouverts sur le sommet du monument. Aucun vestige ne permet d’en préciser la fonction.
    • Deux petits dolmens
      • Le dolmen B1, rectangulaire, est formé de quatre dalles monolithes. L’une d’elle porte un « crochet» (protubérance sculptée). Une cinquième dalle assure la couverture de cette chambre funéraire. Les vestiges osseux très érodés ne permettent pas de livrer des informations suffisantes quant à l’occupation et la réutilisation potentielle de la sépulture.
      • Le dolmen B2 est constitué de dalles verticales et de murets de pierres sèches. Une dalle de couverture monolithique recouvrait probablement la sépulture. La couche inférieure a livré un véritable niveau d’ossements correspondant aux restes d’au moins vingt individus (adultes et enfants). Au cours d’utilisations vraisemblablement successives, cette sépulture a du subir plusieurs réaménagements après décomposition des corps.

    Une attention particulière semble avoir été portée aux calottes crâniennes, disposées selon des critères qui nous échappent.

    Matériel archéologique :

    Ces deux dolmens recelaient de nombreux objets : – épingles en os, haches polies, outils en silex (grattoirs, éclats, lames), fragments de vases, perles en variscite et en calcaire et différents types de pointes de flèche.

    Tumulus C et C1

    Contrairement au tumulus A, l’intérieur de ceux-là n’est pas accessible, mais sont parfaitement visible. Ne pas hésiter à longer la construction pour en découvrir davantage.

    Datations :

    Cet ensemble comporte trois phases de construction :

    • Dans une première phase, un tertre circulaire contenant une chambre funéraire (C1) est construit.
    • Puis un grand massif rectangulaire (C2) de type terrasse, confirmant la monumentalité du tumulus vient recouvrir la partie orientale du C1, on lui attribue une référence funéraire liée aux sépultures retrouvées sur son pourtour. Le muret définissant ce massif est long de 36 mètres de long, large de 19 mètres pour une hauteur de 2 mètres environ.
    • Enfin une phase finale de condamnation recouvre les structures C1 et C2 d’une énorme tertre de forme conique sans parement extérieurs.

    Le tumulus (24 mètres de diamètre, hauteur : 4 mètres) est bordé d’un seul parement circulaire. Il recouvre un dolmen trapézoïdale (Longueur ; 2 mètres, largeur : 1,50 mètres et d’une hauteur de 1,10 mètres) formé de six dalles parfairement équarries et soigneusement jointes lui donnant un aspect de coffre : quatre dalles de côtés, une dalle de couverture et une dalle de sol.
    Une des dalles portait 3 crochets (protubérances sculptés. L’entrée de la chambre funéraire est matérialisée par une ouverture étroite et irrégulière.
    Il n’est pas certain qu’il y ait eu un couloir d’accès, le passage menant au dolmen est récent. D’après les fouilles récentes, au moins deux adultes et un enfant y ont été déposés.

    Matériel archéologique :

    Fragments de céramique, fragments de pendeloque en os, outils en silex (nucleus, lames, éclats, grattoirs)

    Tumulus D

    Le tumulus D, est le seul dont nous n’avons pas fait de photos. En réalité nous n’avons pas bien compris que cette construction faisait partie du complexe nécrologique. A l’inverse des autres dômes, ce tumulus est une sorte de long muret.

    Tumulus E

    Datations :

    Construction et utilisation au 5ème millénaire avant J.C.
    Réutilisation au 4ème millénaire avant J.C.

    Description et fonctionnement :

    Le tumulus E, long de 22 mètres, contient deux dolmens à couloir (E1 et E2) érigés en pierres sèches.

    • La chambre E1 est circulaire. Une rainure creusée le long du muret intérieur de la chambre recevait la base de dalles dont la plupart a aujourd’hui disparu. Le type de couverture de ce monument n’est pas connu.

    Une seule période d’occupation a été attestée.

    • La chambre E2 est rectangulaire. Elle a vraisemblablement fait l’objet d’un remaniement : à l’origine, celle-ci devait être circulaire comme semble l’indiquer la de parement conservée dans la partie sud.

    Le mobilier mis au jour confirme l’hypothèse d’une réorganisation liée à une réoccupation.

    • les vestiges osseux, très abîmés, ont néanmoins permis d’attester la présence d’au moins quinze corps (adultes et jeunes enfants) dans chaque chambre funéraire.

    Matériel archéologique :

    Le matériel archéologique retrouvé est très fragmentaire : fragments de céramiques, outils en silex (lames, éclats, grattoirs), nucléus en silex, pointes de flèche en silex, parures (dents animales perforées et perles en calcaire et en variscite), haches polies en fibrolithe.

    Tumulus F

    C’est assurément le plus connu est le plus impressionnant. Sa taille est extraordinaire ! Il mesure pas moins de 72 mètres de long sur une dizaine de mètres de large. Cette édifice mystique dégage une atmosphère particulière. Est-ce dû à sa fonction primaire, à son âge… Le mystère demeure, mais c’est un plaisir pour les yeux ! Prenez garde en y entrant, son couloir long est bas accueille quelques araignées et leurs toiles 😅

    Datations :

    Du 5e millénaire au 3e millénaire avant J.C.

    Description et fonctionnement :

    Le tumulus F est l’ensemble le plus important de la nécropole : 72 mètres de long, 12 à 16 mètres de large et une hauteur moyenne de 3 mètres. Trois inhumations individuelles (2 enfants, un adulte) ont été retrouvées dans la masse du tumulus.
    Cette structure se compose de 3 parties chronologiquement distinctes :

    • Au sud, le tumulus F0 et sa chambre à couloir, datés du début du V millénaire av. J.-C, est le plus ancien de la nécropole. A la jonction du FO et du F1 ont été retrouvés quelques ossements appartenant à un adulte.
    • Le tumulus central F1 est constitué de plusieurs massifs quadrangulaires accolés entre eux. Chacun est formé d’un muret axial consolidé par des parements parallèles disposés en degrés. Le parement le plus externe englobe l’ensemble de ces massifs ainsi que le tumulus FO, unifiant la construction. Le corps d’un adolescent et celui d’un enfant de 2 ans avaient été déposés le long des parements occidentaux de la structure.
    • le tumulus F2 et son dolmen ont été rajoutés, au IV millénaire av. J.-C., sur l’extrémité nord, alors rectiligne, de la longue structure déjà en place.

    À voir aussi sur place

    Cette partie se visite avant les tumulus. Lorsque vous accédez à la nécropole, un parcours ludique vous est proposé, afin de découvrir la vie de l’époque à travers de jolies reconstitutions.

    Le musée

    Le musée, inauguré en 1993 par la région, sert de point d’entrée sur le site. Il abrite une large collection d’ammonites, d’outils du Paléolithique, Mésolithique et Néolithique. Des salles intègrent dans un ensemble de vitrines et de documents vidéo un large panorama de l’époque Néolithique, les outils et les pratiques, ainsi que trois types de constructions Néolithiques : une maison à structure de bois, avec son mobilier propre à la région Centre-Ouest de la France, une construction aux murs peints de Çatal Höyük, une restitution partielle de la chambre à couloir de Gavrinis et des dalles gravées du Centre Ouest (dans laquelle il est possible d’entrer pour une pleine immersion).

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    Tarifs

    En moyenne, prévoyez 6€ par adultes et 2€ par jeunes de moins de 18 ans. Il est possible de compléter l’expérience par des visites guidées et ateliers.

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    Horaires

    Le site est habituellement ouvert d’avril à novembre, du mardi au dimanche. Renseignez-vous des dates et horaires d’ouvertures sur https://tumulus-de-bougon.fr/

  • Croatie

    Croatie

    Dobro jutro !

    Nous partons 4 jours à la découverte de Zadar et Zagreb, vous venez avec nous ? La Croatie est un pays d’Europe du Sud situé sur la côte de l’Adriatique. Il est connu pour ses jolies plages, ses eaux turquoise, ses parcs naturels et ses villages pittoresques. La Croatie est également un pays riche en histoire et en culture. Elle abrite de nombreux sites archéologiques, des monuments historiques et des musées.

    Zadar 🇭🇷

    Aéroport de Zadar (ZAD)

    2H05

    Temps de vol

    1 345km

    Distance

    Hello ! Nous avons trouvé comment occuper quatre jours de repos : partir à la découverte d’un nouveau pays, la Croatie !
    Nous décollons d’Orly à 6h30. Transavia propose des vols tôt le matin, ce qui correspond pour profiter au maximum sur place.

    Nous atterrissons dans le petit aéroport de Zadar après 2h05 de vol depuis Paris. Nous retirons quelques kunas, la monnaie officielle de la Croatie pour prendre le bus assurant la liaison vers le centre-ville de Zadar. Nous déboursons vingt-cinq kunas pour trente minutes de trajet. La sécurité routière n’est pas la même qu’en France. La navette est pleine à craquer, nous sommes debout entassés les uns sur les autres et le conducteur passe son temps au téléphone…

    Lors de notre visite en mai 2022, le pays dispose encore de sa monnaie historique, le kunas. Cependant, la Croatie est passée à l’euro depuis le 1er janvier 2023.

    1

    Euro

    7,53kn

    Kunas

    Centre historique

    Nous arrivons dans le centre historique de Zadar à 9h30, la ville dort encore. Nous comprenons très vite que nous avons sous-estimé la beauté du pays ! L’eau est claire, les bâtiments sont très charmants, on a hâte de voir ça en détail !

    Nous déposons nos affaires dans notre logement d’une nuit. Il est situé à cent mètres du Pont de la ville en face du cœur historique. C’est parfait pour pleinement profiter de Zadar sans se soucier de l’heure à laquelle rentrer.

    Orgues Marin Zadar

    Morske orgulje

    Nous prenons le temps d’écouter l’Orgue des mers qui nous envoûte dans une mélodie au gré de la houle. Cette œuvre d’art de soixante-dix mètres de longueur sur le front de mer, qui lie architecture et musique a été construite en 2005 par Nikola Bašić. Trente-cinq tubes se trouvant sous les marches produisent une douce orchestration lorsque les vagues en expulsent l’air. C’est si calme et apaisant que nous y reviendrons plusieurs fois, entendre cette musique unique, en regardant les bateaux passer ou le soleil se coucher. On vous laisse assister au spectacle.

    The Greeting to the Sun – Pozdrav suncu

    Juste au-dessus de l’Orgue des mers se trouve The Greeting to the Sun ou « Salutation au Soleil » est une œuvre d’art de vingt-deux mètres de diamètre, également construite par Nikola Bašić en 2008. Elle est constituée d’un ensemble de trois cents panneaux solaires et d’une multitude de diodes assurant des jeux de lumière captivants. Cette œuvre représente le soleil et les planètes du système solaire. À noter qu’il ne se passe pas grand-chose de jour, c’est à la nuit tombé que le spectacle s’apprécie.

    Vieux port de Zadar

    Nous sommes éblouis par la beauté de l’Adriatique. La digue Kralja Petra Krešimira IV permet d’en profiter environ un kilomètre jusqu’au vieux port. Nous nous engouffrons dans la ville par l’ancienne porte de la Terre Ferme.

    Porte de la Terre Ferme – Kopnena Vrata

    La Porte de la Terre Ferme, également connue sous le nom de Porta Terraferma, a été édifiée par l’architecte italien Michele Sanmicheli en 1537. Elle est située à l’extrémité nord de la rue principale de Zadar, la Kalelarga. À l’époque, cette entrée était utilisée pour contrôler l’accès à la municipalité et pour la protéger des attaques extérieures. Aujourd’hui, la porte de la Terre Ferme est un symbole de la ville. Elle est un rappel de l’histoire médiévale, riche et mouvementée.

    Les remparts de la ville de Zadar sont inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 2017 en tant que bien culturel.

    Place des Cinq Puits – Trg Pet Bunara

    On emprunte le petit passage à droite derrière la porte pour accéder à la place des Cinq Puits. Datant du XVe siècle, ces derniers servaient à la ville pour subvenir aux besoins en eau lors des sièges menés par l’armée ottomane.

    Parc de la Reine Madijevka

    Perivoj kraljice Jelene Madijevke

    Au-dessus de la place, un gouverneur autrichien a fait aménager en étages le premier jardin public de la ville au XIXe siècle. Il est nommé ainsi en l’honneur de la reine Jelena Madijevka (Hélène de Zadar), femme de Mihajlo Krešimir II. D’en haut, nous avons une jolie vue sur les cinq puits, le vieux port et l’ancienne porte de la Terre Ferme.

    II Palače

    Il est 11h30 et la ville est encore très calme. Nous arrivons sur une place très mignonne avec des cafés, des monuments et une église. Poussés par la curiosité, nous entrons dans le musée II Palače. Ce dernier est en réalité le palais du recteur et du provéditeur, complexe culturel et historique, rénové grâce aux fonds européens. Les lieux sont aujourd’hui ouverts aux publics et disposent d’un musée, galerie, ateliers éducatifs… Nous profitons de cette journée portes ouvertes pour le visiter et l’endroit en vaut le détour !

    Nous prenons le temps d’arpenter les rues calmes. Une chose que nous remarquons depuis tout à l’heure, c’est la propreté de l’espace public. Les pavés brillent et pas grand-chose ne traîne au sol, c’est agréable !

    Place Narodni – Narodni trg

    La Place du Peuple, célèbre place ancienne avec une église datant du XIe siècle, est un coin animé de la ville avec des gens en terrasses et des petits groupes de chanteurs.

    Trattoria Mediterraneo

    Madijevaca ul. 4, 23 000, Zadar

    Pour déjeuner, nous avons trouvé place dans un petit restaurant aux accents méditerranéens (Italien ?) ou les pizzas, pâtes et tiramisu font partie intégrante de la carte. La terrasse est presque intimiste compte tenu de la faible fréquentation de la rue. Un moment très agréable.

    Église Saint-Donat

    Crkva sv. Donat

    Nous arrivons ensuite sur une place avec trois monuments principaux que nous ne pouvons pas éviter vu leur taille : l’Église Saint-Donat, le Forum Romain et la Cathédral Sainte-Anastasie.

    L’église Saint-Donat est une ancienne paroisse catholique de style préroman à plan circulaire, érigée au IXe siècle sur le modèle byzantin. Le monumental bâtiment portait d’abord le nom de la Sainte Trinité, puis fit dédier à l’évêque Donatus, le commanditaire de l’édification. Elle est aujourd’hui désacralisée et utilisée comme salle de spectacles pour différents types de concerts.

    Sur la même place se trouve le plus grand Forum Romain, bâti entre le Ier et le IIIe siècle, dédié à l’empereur Auguste. Il ne reste aujourd’hui que la partie basse des cloisons, car la majorité de ses pierres ont été utilisées pour construire les murailles et les fortifications de la ville, mais aussi les églises Saint-Donat et Sainte-Marie. À la différence de Rome, les vestiges sont ouverts et accessibles à tous toute l’année.

    Cathédral Sainte-Anastasie

    Prvostolnica sv. Stošija

    Pour prendre un peu de hauteur et avoir une vue panoramique de la ville, nous montons au clocher de la Cathédrale de Sainte-Anastasie. L’entrée coûte quinze kunas par personne.

    Ce chef-d’œuvre de l’art roman du XIIe est aussi la cathédrale la plus grande de toute la Dalmatie. L’édifice qui a été achevé après sept siècles dépasse toutes les autres constructions du quartier. On peut apercevoir différentes pierres et couleurs en fonction des niveaux qui témoignent des différentes époques de conception. Malheureusement, le bâti est endommagé en 1202 puis bombardé pendant la Seconde Guerre mondiale… il a été restauré quelques années après. Au sommet, la vue est vertigineuse !

    Marché de Zadar – Tržnica Zadar

    Nous sortons du centre historique pour visiter de nouveaux lieux moins touristiques. Nous faisons une longue promenade le long de l’Adriatique à contempler la mer, la montagne au loin, les bateaux…

    De retour dans le centre historique, nous passons par hasard sur les lieux d’un mariage où l’ambiance est très festive. Musique, chants croates, la bonne humeur est dans la place !

    Il devrait rester juste assez de temps pour aller voir le soleil se coucher depuis la Fontaine Impériale, au bout de la ville. Pour y aller, longer la plage de Kolovaré est particulièrement agréable. Nous y croisons des pêcheurs, baigneurs et autres personnes profitant comme nous de l’endroit.

    Fontaine Impériale – Císařská fontána

    Elle a été construite en 1546, sous le règne de l’empereur Charles Quint. Cette charmante fontaine de style Renaissance est composée d’un petit bassin octogonal alimenté par une source située à proximité et était autrefois utilisée pour fournir de l’eau à la ville.

    Nous reprenons le chemin dans l’autre sens pour retourner dans le centre-ville et admirer les dernières lumières de la journée sur les miroirs du Greeting to the Sun.

    The Greeting to the Sun (fin de journée)

    Trente minutes de marche rapide pour y arriver à temps, mais l’horizon quant à lui est un peu terne et le soleil ne s’y reflète pas. Mince !

    Zadar sous-marin – Zara subacquea

    Nous continuons notre promenade en passant par le Zadar sous-marin, un beau quai qui nous offre un point de vue avec un petit recul pour contempler la côte. En travaux lors de notre passage, nous pouvons y accéder tout de même le soir « Aux risques et périls des visiteurs » !

    Restoran Bruschetta

    Ul. Mihovila Pavlinovića 12, 23000, Zadar

    Ce soir, nous avons pris plaisir à dîner dans ce charmant restaurant. À la carte des plats locaux, principalement à base de poisson ou de crustacés. Un vrai bonheur !

    La nuit tombe enfin et nous découvrons la belle ville de Zadar de nuit. Ses pavés luisent sous les lumières, les badauds n’y sont pas nombreux, nous avons l’impression d’avoir la ville rien que pour nous.

    The Greeting to the Sun (nuit)

    Une fois de plus, nous revenons au « Salutation du Soleil », où nous pouvons admirer les jeux de lumière cette fois !

    Nous parcourons les rues de nuit, toujours en admiration de la beauté de la ville, un coup de cœur !

    Après une bonne journée et vingt kilomètres de marche, il est temps pour nous d’aller se reposer, il reste encore beaucoup de choses à découvrir demain !

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  • Le Mans

    Se rendre au Mans depuis Paris

    2H30

    0H55

    210 km

    Le Mans

    Le Mans est une ville de l’ouest de la France, située dans le département de la Sarthe. C’est une ville riche en histoire, avec de nombreux bâtiments historiques et monuments qui attirent chaque année de nombreux visiteurs. La ville est également connue pour son célèbre circuit de course automobile, qui accueille chaque année la célèbre course de 24 Heures du Mans.

    La vieille ville

    En arrivant au Mans, il n’est pas trop difficile de trouver une place de stationnement, de grands parkings se trouvent à proximité du centre historique. Bien que Le Mans soit une grande ville, nous avons pris le temps de ne visiter que son centre, bien évidemment, beaucoup de jolies choses sont à découvrir en s’éloignant un peu. 😊

    Les remparts

    Côté Nord, les fortifications construites au cours des siècles pour protéger la ville sont les mieux conservées. Elles ont été érigées à différentes époques et ont été améliorées et renforcées au fil du temps. Aujourd’hui, ils sont une promenade calme et verdoyante le long de la Sarthe.

    Escalier des Pans-de-Goron

    Après avoir longé les remparts, on s’engouffre dans la rue des Pans de Goron qui permet de rejoindre la ville haute et sa Cité Plantagrenêt… Mais pas à n’importe quel prix. Pour cela, il faudra gravir les nombreuses marches de l’Escalier des Pans-de-Goron.

    L’escalier a été construit au 19e siècle, bien après les remparts et est constitué de plusieurs volées de marches en granit qui mènent au sommet de la colline sur laquelle se trouve, entre autres, la cathédrale. Il est connu pour ses larges marches et sa forme sinueuse, qui lui donnent un aspect original et distinctif.

    Cathédrale Saint-Julien

    On reprend notre souffle en haut de l’escalier tout en contemplant la belle Cathédrale Saint-Julien. Depuis le 12e siècle, représente le cœur de la ville du Mans. Elle est classée aux Monuments Historiques ainsi qu’au patrimoine mondial de l’UNESCO en raison de son architecture gothique remarquable et de ses trésors artistiques. Pour la visiter, rien de plus simple, elle est ouverte au public tous les jours et il ne faut pas hésiter à y entrer pour admirer son architecture et en même temps, pour découvrir la richesse de son histoire et celle de la ville.

    Palais du Grabatoire

    À quelques pas derrière la cathédrale, ce bel hôtel du 17e siècle devait à l’origine abriter l’hôpital de la ville. Il a été transformé au cours des siècles en un palais de style classique, avec de nombreux détails architecturaux et décoratifs remarquables, tels que des colonnes, des arcs et des frises en stuc.

    Aujourd’hui, le Palais du Grabatoire abrite la préfecture de la Sarthe et est également utilisé pour accueillir des événements culturels et artistiques.

    La Cité Plantagenêt et ses jolies rues

    Nous prenons la Rue de la Reine Bérengère pour continuer de découvrir la Cité Plantagenêt. La construction de ce quartier historique remonte au Moyen Âge et à en voir l’architecture des bâtiments, tout a été merveilleusement bien conservé. Quant à son nom, il lui a été donné en l’honneur de la dynastie des Plantagenêt, qui a régné sur la ville au 12e siècle.

    Aujourd’hui, ce quartier pittoresque est animé avec de nombreuses rues piétonnes bordées de maisons à pans de bois colorés et de commerces. Il est également plébiscité pour ses nombreux bâtiments historiques et monuments ainsi que pour ses nombreux restaurants, bars et cafés.

    Comme c’est le cas dans de nombreuses villes où les rues sont toutes plus belles les unes que les autres, n’hésitez pas à vous perdre, en remontant la Grande Rue, en trouvant le passage du Cour d’Assé, ou rue de la Verrerie, qui vous mènera jusqu’au Jardin du Bicentenaire.

    Tunnel Wilbur-Wright

    Que vous passiez en haut ou en bas, vous ne pourrez pas manquer Le Tunnel. Sa particularité est de couper la Cité Plantagenêt en deux ! Entre 1873 et 1877, la colline naturelle a été percée de part en part dans le but de relier la place des Jacobins au Pont Yssoir. Contrairement à ce qu’on pourrait croire, il n’est pas fermé et n’a pas de toit. Il est ouvert sur le ciel, mais ses parois sont si hautes qu’on lui attribue cette appellation de tunnel. Il fait maintenant partie intégrante de la vieille ville et est relié aux quartiers est et ouest par les trois ponts qui le traversent.

    Tour Vineuse

    La Tour Vineuse est une tour carrée en pierre datant de l’édification de la Cité au 12e siècle et faisait partie des fortifications de la ville. Elle se trouve près de la Cathédrale Saint-Julien et de la Cité Plantagenêt, elle offre une vue panoramique sur la ville et permet également de regagner le bas de la colline, par la Rue des Fossés Saint-Pierre.

    Fontaine du Jet d’Eau — Place des Jacobins

    Après être passés devant la Mairie, nous avons emprunté l’escalier des Ponts-eufs puis la place du Hallai pour passer rue du Doyenné, pas très optimisé comme itinéraire. Mais nous voici maintenant en contrebas de la cathédrale que nous découvrons sous un autre angle. Sur cette vaste place des Jacobins se tient le marché, chaque semaine les mercredi, vendredi et dimanche.

    En bas des escaliers se trouvent cette charmante fontaine du 19e siècle restaurée il y a quelques années.

    Esplanade du Bicentenaire

    Retour de l’autre côté de la Cité (essayez de vous organiser un peu mieux que nous le somme aujourd’hui 😅) L’Esplanade du Bicentenaire est une petite place créée à l’occasion du bicentenaire de la Révolution française, en 1989. Elle est entourée de bâtiments historiques et de jardins publics (avec des sculptures amusantes). Faites-y un tour si en plus du panorama vous êtes à la recherche d’un endroit agréable pour vous balader et profiter de l’atmosphère de la ville.

    Circuit des 24 Heures du Mans

    Nous en parlions au début, Le Mans c’est aussi un mythique circuit de course automobile situé un peu au sud de la ville, à côté de l’aéroport. Il est connu pour accueillir l’une des courses de voitures de sport les plus prestigieuses au monde, les 24 Heures du Mans. Mais saviez-vous que cette discipline se pratique également à moto ? L’occasion de passer un weekend dans une ambiance tout à fait unique, au son des moteurs et à l’odeur de pneus chaud.

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    1923

    Inauguration

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    13,629

    Kilomètres

    Le circuit a été construit en 1923 et mesure 13,629 km. Il est divisé en deux parties : une partie urbaine et une partie située en périphérie de la ville. La course de 24 heures consiste en une compétition de relais où les équipes de pilotes doivent conduire leurs voitures sur le circuit pendant 24 heures consécutives, sans interruption. Le vainqueur est l’équipe qui parcourt la distance la plus importante en 24 heures. Le Circuit des 24 Heures du Mans est considéré comme l’un des plus grands défis de l’automobile en raison de sa longueur et de sa difficulté.

    Les bonnes adresses

    O’ Comptoir des Cocottes

    10 Place Saint-Pierre
    72000 Le Mans

    Un bistro très charmant. Si possible déjeuner en terrasse, la vue sur la place est charmante. Les plats y sont délicieux et pleins de saveurs.

  • Strasbourg

    Strasbourg

    Se rendre à Strasbourg depuis Paris

    4H25

    1H46

    485 km

    Strasbourg

    Hello ! Bienvenue à Strasbourg, la capitale Alsacienne 😊 Située dans l’Est, à proximité immédiate de la frontière Allemande, elle est l’une des vingt et une métropoles françaises. Sa position internationale lui confère l’honneur d’accueillir le siège du Conseil de l’Europe et de la Cour Européenne des Droits de l’Homme. Strasbourg est une ville très cosmopolite, avec une forte influence germanique et une longue tradition de tolérance et de dialogue entre les cultures. La ville est connue pour son centre-ville historique, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, avec de nombreux bâtiments médiévaux et Renaissance. Elle est également réputée pour sa gastronomie, avec des spécialités comme la choucroute, le pain d’épices et les bretzels ! Vous l’avez compris, il s’agit d’un endroit idéal pour changer d’air durant un weekend (ou plus !)

    🧑‍✈️

    *Pour nous y rendre, nous avons choisi le train. Je vous passe les discours écologiques autour de ce moyen de transport, mais nous avons toujours privilégié ce mode de déplacement quand les conditions les permettent. D’une part, cela occasionne bien moins de fatigue et de stress, mais surtout les distances sont parcourues plus rapidement. Toutefois, il nous arrive parfois de voyager en voiture ou en avion lorsque les contraintes du séjour ne correspondent pas à celle du train.

    Pour cette fois, nous avons eu la chance de pouvoir relier Colmar (ou nous étions précédemment) à Strasbourg en wagon compartimenté, petit côté Hogwarts Express.

    Ponts Couverts de Strasbourg

    En sortant de la gare, nous prenons la direction du quartier de la Petite France et des Ponts Couverts. C’est un ensemble de trois ponts construits sur le bras de l’Ill, le fleuve qui traverse la cité. Les Ponts Couverts comptent parmi les symboles les plus connus de Strasbourg, avec leur architecture médiévale et leurs tourelles qui les font ressembler à des châteaux. C’est un lieu de passage important de la ville, avec de nombreuses boutiques et restaurants.

    Barrage Vauban

    Juste en face des Ponts Couverts siège un ouvrage d’art remarquable, le Barrage Vauban. Sa structure en maçonnerie et ses cinq écluses enjambent, elle aussi le bras de l’Ill. Cet agréable espace de promenade sert avant tout à protéger la ville des inondations. Il ne faut pas hésiter à y entrer librement et emprunter les escaliers se trouvant à l’intérieur, ils donnent accès au toit-terrasse qui dispose d’une des plus belles vues sur la ville et sur le fleuve.

    La Petite France

    La Petite France c’est le quartier historique de Strasbourg, situé au bord de l’Ill, non loin des Ponts Couverts et Barrages Vauban. C’est assurément le coin le plus charmant et pittoresque, avec ses nombreuses maisons à colombages et petits canaux sinueux. C’est sur l’un deux que se trouve l’écluse A, l’une des plus utilisées de France, érigée en 1765. Sa particularité ? Ne pouvoir être franchie que dans le sens aval. À la fin du 19e siècle, l’écluse s’est dotée d’une passerelle de 31 m pour permettre l’accès des piétons entre l’écluse et la rive gauche, ce que nous allons essayer de ce pas !

    La Passerelle des Anciennes-Glacières

    On se croirait à la montagne, sur les rives d’une descente d’eau vive ! La passerelle des Anciennes-Glacières passe au-dessus des remous de l’Ill et relie les quartiers de l’Étoile et de la Petite France. Cet lieu atypique offre une belle vue sur la ville et sur le fleuve, avec de nombreux endroits pour s’asseoir et profiter du paysage.

    Place Gutenberg

    Après être passé par la rue de la Monnaie et la rue des Serruriers, on arrive sur la Place Gutenberg. Elle est bordée de plusieurs bâtiments historiques et architecturaux intéressants, dont l’Hôtel de Ville « Neue Bau ». La statue de Johannes Gutenberg, au centre de la place, rend hommage à cet homme né en Allemagne, mais installé à Strasbourg qui a révolutionné l’Europe au 15e siècle en inventant l’imprimerie. On croise régulièrement la route de ce bon monsieur comme à Francfort.

    Cathédrale Notre-Dame de Strasbourg

    Avec sa flèche culminant à 142 mètres, la cathédrale est un incontournable lorsqu’on visite Strasbourg jusqu’aux confins de la plaine d’Alsace. Ce chef-d’œuvre gothique, érigé durant 3 siècles, est l’un des plus emblématiques monuments de la ville. Sa façade ornée de sculptures et ses deux hautes tours qui dominent le centre-ville en imposent véritablement.

    Maison Kammerzell

    Il ne faut pas hésiter à faire le tour de la Place de la Cathédrale, il s’y trouve de chouettes bâtiments comme la Maison Kammerzell, qui est un incontournable. Le colombage de cette maison, construite en 1427, est le plus brillant de la ville.

    Palais Rohan

    Toujours sur le parvis de Notre-Dame de Strasbourg, le Palais Rohan, un superbe édifice baroque à été construit au 18e siècle pour les évêques de Strasbourg. Il abrite aujourd’hui plusieurs musées comme les musées archéologique, des arts décoratifs et des beaux-arts. Le Palais Rohan est un bâtiment architectural remarquable, avec ses façades ornées de sculptures et de motifs décoratifs.

    Les jolies rues

    La richesse du patrimoine strasbourgeois s’apprécie surtout et avant tout en se perdant dans les ruelles. On vous le recommande à chaque fois, car c’est certainement la meilleure façon de tomber sur des endroits inconnus ou moins valorisés. Bonne balade !

    Bord de l’Ill

    À quelques pas de la Cathédrale, on retrouve les rives de l’Ill. C’est un endroit calme et agréable pour se promener, profiter du grand air et découvrir la ville avec un peu plus de recul.

    Opéra National du Rhin

    Nous voici Place Broglie, devant l’ancien Opéra de Strasbourg. Il a été fusionné en 1972 à ceux de Colmar et Mulhouse pour former l’Opéra National du Rhin. Dans ce joli bâtiment du début 19e, se déroule une grande variété d’opéra (forcément), de ballet, de théâtre, etc.

    Jardin de la Place de la République

    Non loin de l’Opéra National du Rhin, après avoir franchi le Canal des Faux-Remparts via le Pont du Théâtre, on arrive directement sur cette vaste place généreusement arborée. Il faut aller au centre pour admirer le Palais du Rhin (compte tenu de sa taille, cela demande un peu de recul). La bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg, le Théâtre national de Strasbourg et la préfecture de la région Grand-Est et du Bas-Rhin en font aussi partie. Oui, ça en fait ! Petit tour dans la bibliothèque pour contempler l’immense hall cathédral qui nous a un peu rappelé celui de la bibliothèque de Copenhague.

    Église réformée Saint-Paul

    L’Église Saint-Paul est une église protestante réformée, construite au 18e siècle dans un style néoclassique, qui tranche avec celui de la Cathédrale.

    Paroisse protestante Saint-Guillaume

    En empruntant le Quai des Pêcheurs, on passe devant la Paroisse protestante Saint-Guillaume. Elle surprend par sa remarquable blancheur. Son clocher se fondrait presque dans le ciel nuageux ! Son édification a commencé en 1298 et c’est terminé en 1307, ce qui est remarquablement rapide pour l’époque.

    Place Kléber

    Après un long moment d’égarement, nous voici Place Kléber. Bordée de boutiques et de cafés, un endroit parfait pour une après-midi shopping dans un cadre agréable.

    Strasbourg by Night

    En attendant de reprendre le train en direction de Paris, nous profitons de la nuit tombée pour découvrir la ville dans un autre apparat. Et c’est pour le moins appréciable.

    Marché de Noël de Strasbourg

    Le Christkindelsmärik, ou « marché de l’enfant Jésus », est le nom donné en alsacien au traditionnel marché de Noël de Strasbourg. Né en 1570, il est l’un des plus anciens d’Europe et a longtemps été le seul en France. C’est en 1871 que cet incontournable marché de Noël s’installe sur la place Broglie et depuis n’a cessé d’être le cœur et l’âme du marché de Noël.

    Au Moyen Âge, le marché de Saint-Nicolas se tient autour du 6 décembre mais sera interdit suite à la Reforme qui bannit le culte des Saints. Ainsi, dès 1570 et sous un autre nom, le Christkindelsmärik évoluera tant en terme de lieux que de dates rajoutant dans ses allées au fur et à mesure des commerces de plus en plus variés. Le Christkindelsmärik aussi appelé marché de l’enfant Jésus se confondra dans la deuxième moitié du 19ème siècle avec une foire de Noël s’ouvrant le 26 décembre à la Saint Etienne. Par conséquent le marché de Noël de Strasbourg s’étend dans la durée de la période de l’Avent jusqu’au mois de janvier pour tendre dès 1991 vers Strasbourg Capitale de Noël telle que nous la connaissons aujourd’hui.

    L’ambiance

    À Strasbourg, Noël est une expérience magique qui mêle tradition et modernité. Les rues pavées, illuminées de mille feux, offrent un cadre féérique pour découvrir les marchés de Noël. Les effluves de vin chaud et de pain d’épices emplissent l’air, tandis que les chants de Noël résonnent dans les ruelles. Chaque recoin de la ville semble enchanté, invitant à une promenade féerique à la rencontre de personnages hauts en couleur et de délices gourmands. C’est l’occasion de plonger au cœur des traditions alsaciennes et de vivre un Noël inoubliable.

    Le sapin

    Le sapin est une attraction à lui seul. Il a sa parade lumineuse et musicale à intervalles réguliers, mais la dernière de la journée est un véritable spectacle ! Le sapin scintille de différentes façon, de différentes couleurs, au rythme des chants de Noël ou de musiques plus contemporaines, une parade !

    Les bonnes adresses

    La Table de la Cathédrale

    6 Place de la Grande Boucherie
    67000 Strasbourg

    Un petit restaurant à proximité immédiate de la cathédrale idéal pour déjeuner en toute simplicité dans un esprit convivial.

    Brasserie WOW

    32-34 Rue du Jeu-des-Enfants, 67000 Strasbourg

    Une charmante brasserie qui sert de bons burgers dans un cadre industriel très agréable.

    Pique-nique

    TGV Grand Est
    Table de choix ! Les weekends découverte ne sont pas toujours synonymes de grande gastronomie. Le casse-croute dans le train c’est pas si mal. 😊

  • Colmar

    Colmar

    Se rendre à Colmar depuis Paris

    5H10

    2H20

    530 km

    Colmar

    Salut ! Une envie de balade à Colmar ? C’est par ici 😊. Nous voici dans cette charmante ville de l’est de la France. Elle regorge de nombreux bâtiments médiévaux et Renaissance. Elle est connue pour son architecture colorée et ses canaux, lui valant le surnom de « Petite Venise ». Colmar est également réputée pour ses vins d’Alsace et pour être un important centre de production de bière.

    Place de l’Ancienne Douane

    C’est par le quartier des Tanneurs que nous commençons à découvrir Colmar. La place est bordée de nombreux bâtiments de style médiéval et Renaissance, notamment l’Ancienne Douane. Le « Koïfhus » a été construit au Moyen Âge et jouait un rôle stratégique à l’échelle de la région. Il était le siège administratif et économique de la ville à l’époque ou Colmar fabriquait sa propre monnaie. Il abrite maintenant le Musée d’Histoire de Colmar et est ouvert au public pour des visites guidées.

    Grande Rue — Rue de l’église

    La grande rue est, comme son nom l’indique, l’axe le plus important du centre-ville. On y retrouve de nombreux commerces en tout genre, le tout dans un cadre chaleureusement coloré. En prenant à gauche, nous suivons le petit canal de la rue de l’église, qui offre une belle vue sur le Collégiale St-Martin, une église du 13e siècle, ornée de sculptures médiévales.

    Petites rues

    C’est un véritable plaisir d’arpenter les ruelles colmariennes. Les façades les jonchant sont toutes uniques, ce qui donne cette ambiance magique à la ville.

    Place des Unterlinden

    La place des Unterlinden se situe au nord-ouest du centre-ville. C’est ici que se trouve le musée d’Unterlinden, l’un des plus important du coin. Il est réputé pour être une vitrine de l’art rhénan en France avec ses remarquables collections de peintures et de sculptures représentatives de l’art des 15e et 16e siècles, une période durant laquelle le Rhin supérieur a connu un véritable âge d’or.

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    La ville de Bartholdi

    Vous avez remarqué le petit triangle au sol avec la tête de la statue de la Liberté ? Non, ce n’est pas la direction de New York ! On peut retrouver pas moins de 500 flèches disséminées un peu partout dans la ville. Elles ont été mises en place par la municipalité afin de flécher le parcours piétonnier « histoire et patrimoine » proposé par l’office de tourisme.

    Maison des Têtes, rues des têtes

    Cette demeure bourgeoise, construite au début du 17e siècle, est assez particulière et à tout point de vue immanquable ! Sa façade est composée de 106 petites têtes en pierre (d’où elle tire son nom, tout comme la rue). C’est très curieux. Elle est aujourd’hui occupée par une brasserie traditionnelle, un restaurant étoilé et un hôtel.

    Le Village Hansi & son Musée

    Faisant face à la Maison des Têtes, le Village Hansi est un endroit tout aussi surprenant. À l’intérieur, vous enterez dans l’univers dédié à l’illustrateur et écrivain alsacien Jean-Jacques Waltz, plus connu sous le nom de « Hansi ». Dans le musée, on peut apprécier les maquettes de bâtiments et de paysages inspirés de ses œuvres. Un espace consacré à la vie de l’artiste expose ses dessins et ses livres. C’est à la fois amusant et intéressant. Une activité qui ravira tous les âges.

    Place Rapp

    Ce n’est pas l’espace qui manque sur cette place ! En son centre, la statue consacrée au général d’Empire Jean Rapp semble presque petite ! C’est le premier monument public d’Auguste Bartholdi qui n’avait que vingt ans lorsqu’il la réalisa en 1854. À l’origine, elle fut exposée sur les Champs-Élysées à Paris et présentée à l’exposition universelle de 1855, avant d’être transférée à Colmar en 1856.

    De l’autre côté du parc du Champ-de-Mars se trouve la préfecture du Haut-Rhin. Édifié en 1866, le bâtiment a connu des débuts mouvementés. À la suite de la guerre franco-allemande de 1870, il abrite le siège du District de Haute-Alsace. En 1938, il est ravagé par un violent incident puis bombardé en 1940 et à nouveau endommagé par les combats de 1944-45, il fut reconstruit après la Seconde Guerre mondiale.

    Parc du Château d’eau

    Un peu plus loin, en continuant rue Camille Schlumberger, c’est un autre parc que nous arpentons, celui du Château d’Eau. Cette belle colonne en brique rouge fut en service jusqu’au début des années 80. Partageant le même écrin de verdure, cette majestueuse Cour d’appel.

    Cercle Catholique Saint-Martin

    Créé en 1880 et relancé en 1890 par le curé Etienne Frey, le cercle Saint-Martin avait pour vocation d’offrir des loisirs culturels aux hommes, de promouvoir les exercices physiques et d’assurer l’encadrement de la jeunesse. En 1895, l’architecte François-Xavier Kreyer achève la nouvelle maison de l’association. Cet imposant édifice de 72 mètres de long allie les styles néo-roman et néo-gothique. On remonte le boulevard du Général Leclerc en direction du centre historique.

    Chapelle Saint-Pierre et square Adolphe Hirn

    Le prieuré de Saint-Pierre fut construit de 1742 à 1750 par l’architecte strasbourgeois Jean-Paul Sarger qui réutilisa les pierres des fortifications de la ville démantelées en 1673. La sobriété de l’édifice est agrémentée d’un décor en stuc. Dans le petit square juste devant, on peut à nouveau observer une œuvre d’Auguste Bartholdi qui représente cette fois-ci Gustave Adolphe Hirn (1815-1890).

    Place des 6 Montagnes Noires

    La place des 6 Montagnes Noires est un des points d’entrée du célèbre quartier de la Petite Venise. Cette belle esplanade pavée est aussi un endroit idéal pour déjeuner Vous retrouverez le Bistrot des Lavandières en bas de page 😉. La Fontaine Roesselmann, au centre de la place, rendant hommage à Jean Roesselmann qui perdit la vie en défendant Colmar à la porte de Bâle, est sans surprise une œuvre de Bartholdi.

    La Petite Venise

    Nous y voici ! C’est probablement un des quartiers qui participe à la renommée de Colmar. La « Petite Venise » est le nom donné au cours de la Lauch, sans doute dû à l’alignement original des maisons de part et d’autre de la rivière. Ce quartier commence derrière le Koïffhus, passe par le quai de la poissonnerie, pour aller jusqu’aux ponts Turenne et Saint-Pierre.

    Passer par la rue de la Poissonnerie afin de regagner le quai du même nom. C’est un endroit pittoresque ou les maisons à colombage sont d’une beauté remarquable. C’est très chouette pour marcher en papotant calmement et profiter du coucher de soleil se reflétant sur la Lauch.

    Marché Couvert Colmar

    Cette halle, inaugurée en 1865, est l’endroit parfait pour trouver une grande variété de produits frais et locaux, comme des fruits et légumes, de la viande, du poisson, du fromage, etc. Le marché est ouvert tous les jours, à des horaires qui diffèrent en fonction des saisons, nous y sommes malheureusement passés trop tard pour en profiter.

    Les rues

    On ne sait plus où donner de la tête. Il y a tellement de détails, de couleurs, d’œuvres… Plus nous y passons du temps, plus nous sommes conquis par cette ville et son incroyable patrimoine.

    Pôle Média Culture Edmond Gerrer

    Le Pôle Média Culture Edmond Gerrer, place de la Montagne Verte, est un centre culturel de plus de 5000 m² construit dans un ancien hôpital du 18e siècle.

    Colmar de nuit

    Théâtre Municipal

    Nous sommes de retour aux abords de la place des Unterlinden pour admirer la belle façade du Théâtre Municipal, dite « à la française » avec ses cinq baies. S’y déroulent environ cent-vingt représentations par an.

    Maison Zum Roten Isen

    Entre 1392 et 1455, l’édifice est connu sous le nom « zum Kubler » (au baquetier). Durant les 16e et 17e siècles, tout le pâté de maisons servira de dépôt de sel avant de devenir une auberge à partir de 1895. Par la suite, la maison prend successivement les noms de « Café de la victoire » après la Première Guerre mondiale, « Zum Roten Isen » (au fer rouge) et « Zum Grünen Wald » (à la forêt verte) après la Seconde Guerre mondiale.

    On continue de se balader avant de regagner notre logement d’une nuit. Demain nous partons à la découverte de Strasbourg.

    Les bonnes adresses

    Pâtisserie Lorber

    44 Grand-Rue
    68000 Colmar

    La devanture est à la hauteur de ce que l’on peut y déguster. On y trouve de nombreuses spécialités locales. Parfait pour un petit en-cas découvert.

    Bistrot des Lavandières

    12 rue Saint-Jean
    68000 Colmar

    Dans ce bistrot aux allures de chalet, tout y est pour passer un bon moment. Leurs plats traditionnels sont délicieux et la choucroute est de la partie.

    La Soï

    17 rue des Marchands
    68000 Colmar

    Un restaurant intimiste et chaleureux où on mange de délicieuse Flammekueche.

  • Orléans

    Orléans

    Orléans est la capitale de la région Centre-Val de Loire. Elle est située sur les rives de la Loire, dans le centre nord de la France. Jeanne d’Arc a délivré la ville du siège des Anglais en 1429, événement célébré par un festival annuel. Une reconstitution de la demeure dans laquelle elle a séjourné durant la bataille, la maison de Jeanne d’Arc, présente des expositions multimédias retraçant sa vie.

    Se rendre à Orléans depuis Paris

    1H45

    1H05

    130 km

    Bourgogne République

    Nous profitons d’un dimanche après-midi pour faire un tour à Orléans. Ce n’est pas très loin de Paris et nous voulions en découvrir davantage sur cette ville par laquelle nous passons plusieurs fois par an sans prendre le temps de nous y arrêter.

    Place du Martroi

    Commençons par l’une des places les plus importantes, la place du Martroi. Un haut lieu orléanais qui n’a pas toujours été occupé par les carrousels ou les terrasses des restaurants. Ici, jusqu’au 19e siècle, les condamnés étaient exécutés sur cette place, qui servait également de marché aux blés de la région naturelle de la Beauce et fut dénommée Le Martroi au Blé… Et ce marché en question était lui-même un ancien cimetière… Une histoire pas très sympathique. Quant à la statue équestre de Jeanne d’Arc trônant le centre de la place, elle fut inaugurée en 1855.

    Maison de Jeanne d’Arc

    On quitte la place du Martroi par la rue de la Hallebarde en suivant les voies du tram. Et à peine quelques centaines de mètres plus loin, se tient cette belle bâtisse à pans de bois. La Maison de Jeanne d’Arc est une reconstitution des années 60 de la demeure de Jacques Boucher, trésorier général du Duc d’Orléans, qui hébergea Jeanne d’Arc du 29 avril au 9 mai 1429 durant le siège d’Orléans. Elle est aujourd’hui le musée disposant du plus grand fonds documentaire consacré à Jeanne d’Arc et son époque, avec pas moins de 37 000 documents.

    Nous poursuivons rue du Cheval Rouge et rue Gabriel Templier en direction des quais de la Loire.

    Pont George V

    Originellement appelé pont Royal puis pont National, a été construit de 1751 à 1753. Il a été établi à l’emplacement d’anciens ponts en bois qui se sont succédé à cet emplacement. Il est rebaptisé Pont George V au début de la Première Guerre mondiale en l’honneur du roi du Royaume-Uni George V. Fernand Rabier, alors maire de la ville d’Orléans, s’exprime ainsi en séance :

    « L’Administration a pensé qu’il convenait de témoigner, d’une façon durable, les sentiments de reconnaissance de la ville d’Orléans à l’égard des nations qui combattent aux côtés de la France pour la cause du droit et de la civilisation. Elle croit répondre aux vœux unanimes des Orléanais en demandant au Conseil, sans préjudice des propositions qu’elle présentera ultérieurement de donner à la place de la Gare le nom de place Albert Ier et au nouveau pont le nom de pont George-V. »

    De la discussion qui suit sont notamment adoptés les nouveaux noms de Pont George V pour le pont Royal et Place Albert Ier pour la place de la Gare.

    Place du Châtelet

    À l’origine, le Châtelet était un ensemble de bâtiments civils et militaires qui défendaient la ville et permettaient aux rois et comtes de les loger lors de leur passage à Orléans. Toutefois, après Louis XIV, le Châtelet perdit de son importance et se convertit peu à peu en marché. Les Halles, qui existent encore de nos jours, sont ainsi créées à proximité. Aujourd’hui, le faubourg est connu pour sa vie nocturne et ses bars, mais aussi pour sa proximité avec la rue de Bourgogne, réputée pour son dynamisme. À l’horizon 2026, un considérable projet de transformation du quartier viendra moderniser et s’adapter aux nouveaux besoins des riverains et commerçants, avec le remplacement du bâtiment actuel.

    Les rues d’Orléans

    Rue de la Poterne

    Il ne faut pas hésiter à flâner hasardeusement dans les rues orléanaises, ses nombreuses maisons à pans de bois, parfois colorées et les petites échoppes aux devantures authentiques sont ravissantes. La rue de la Poterne, descendant en direction du Quai de la Loire, est l’une de nos préférées.

    Préfecture du Loiret

    On aperçoit la préfecture du Loiret au bout de la rue Pothier. Ce bel édifice se trouve à l’emplacement probable du Forum de la cité gallo-romaine. Vers 800, les ruines appartiennent au chapitre de la Sainte-Croix, et Charlemagne fait alors ériger un couvent qui reçoit une communauté de femmes : Notre-Dame des Filles. C’est après plusieurs reconstructions et remaniements que le bâtiment passe sous le contrôle de l’administration du département en 1791 qui y installe la préfecture. Le premier préfet y a emménagé le 28 février 1800.
    En 1807, l’église, en ruines, est démolie, et cède la place à la cour d’honneur.
    À partir de 1808, on élargit la rue Pothier, pour donner à la nouvelle préfecture une entrée digne de son importance.

    Cathédrale Sainte-Croix d’Orléans

    Il aura fallu pas moins de 600 ans pour construire ce véritable joyau d’architecture ! La cathédrale d’Orléans porte, au fil des siècles, l’empreinte des différentes successions royales et notamment l’élégance du classicisme qui en fait son originalité architecturale et artistique. Comptant parmi les 5 plus vastes cathédrales gothiques de France (140 m de long, 53 m de large avec une flèche culminant à 106 m), Sainte-Croix fut commencée en 1287 et officiellement inaugurée le 8 mai 1829. Elle est chargée d’une longue histoire : Jeanne d’Arc y pria, Henri IV lança sa reconstruction en 1601, Louis XIV finança les transepts qui lui rendent hommage en affichant sa devise et son soleil. Son retable sculpté en son cœur est superbe et nous rappelle celui de la Basilique Sainte-Marie de Cracovie. Et une autre curiosité à ne pas manquer, ses vitraux racontant le récit de Jeanne d’Arc sont un de ses « trésors », au même titre que les 11 chapelles du 13e richement dotées qui forment son chevet.

    Campo Santo

    En sortant de la Cathédrale Sainte-Croix, difficile de manquer ce grand cloître enherbé et entouré de galeries. Actuellement, il permet l’accueil de certains événements de la ville et de parking au niveau inférieur. Bien que l’endroit soit un peu triste, ses arcades ainsi que son imposante porte du 16e siècle sont classées aux monuments historiques.

    Hôtel Groslot

    Place de l’étape ? Toujours à quelques pas de la cathédrale Sainte-Croix, l’Hôtel Groslot en briques rouges est un magnifique édifice Renaissance construit entre 1549 et 1558 pour Jacques Groslot, bailli de la ville. Aujourd’hui, les visiteurs peuvent se promener dans le Salon d’Honneur, dans les anciennes chambres du Conseil municipal et contempler de nombreuses pièces d’exception telles que des tapisseries d’Aubusson, un coffre en bois offert par Louis XI aux chanoines de Saint-Aignan ou encore un tableau de Pierre Dupuis, « Les derniers moments de François II », qui relatant la mort du roi François II en ces lieux chargés d’histoire. Une passionnante demeure à découvrir.

    Place de la République

    Notre balade se poursuit par la place de la République où se trouve une belle statue en pierre datant des années 50, remplaçant une ancienne grande statue présente sur la place, mais alors fondue par les Allemands au cours de la Seconde Guerre. Cette place, bordée par quelques boutiques, cafés et librairie, est très paisible.

    Hôtel Cabu — Musée d’Histoire et d’Archéologie d’Orléans

    L’hôtel Cabu occupe une exceptionnelle bâtisse Renaissance du 16e siècle, situé juste derrière la place de la République d’où nous arrivons. La pièce maîtresse de ses collections est le trésor de Neuvy-en-Sullias, ensemble de bronzes gaulois et gallo-romains de réputation internationale. La statuaire médiévale, l’artisanat local et régional (faïence, porcelaine, étain, ébénisterie), l’iconographie johannique et le port d’Orléans constituent les autres temps forts de la visite.

    Frac Centre-Val de Loire

    Au croisement du boulevard Jean Jaurès et de la rue du Colombier apparait ce bâtiment bien singulier. Avec ses formes tubulaires futuristes, il est impossible de ne pas le remarquer. Cette drôle de construction, c’est le Fonds Régional d’Art contemporain du Centre-Val de Loire (FRAC c’est plus court !).

    Bien sûr que nous y sommes rentrés ! 😄 Il est à souligner que cet endroit, aussi futuriste soit-il, a une histoire qui remonte au 18e siècle. À cette époque, la place est occupée par une communauté
    religieuse, le site change plusieurs fois de fonction avant
    d’être investi à partir des années 1830 par l’armée. Et ce n’est qu’en 2013 que le fond sort des tréfonds. L’expo que nous avons pu y découvrir met en avant les relations entre art, architecture et design. Ce programme met en lien ses expositions avec d’autres disciplines artistiques (théâtre, musique, cinéma, etc.). On recommande à tout amateur d’art contemporain.

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    Entrée individuelle gratuite

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    Prévoir une bonne heure pour en faire le tour.

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    Ouvert du mercredi au dimanche
    de 14h00 à 19h00.
    Fermé le lundi et le mardi.

    Les bonnes adresses

    Le Brin de Zinc Restaurant

    62-64 Rue Sainte-Catherine
    45000 Orléans

    L’adresse idéale pour se réchauffer en terrasse couverte avec un bon chocolat chaud.
    

  • Lille

    Lille

    Se rendre à Lille depuis Paris

    2H40

    1H05

    230 km

    Lille

    Lille est la capitale des Hauts-de-France, une région du nord de la France. Elle se trouve à proximité de la frontière belge. Aujourd’hui centre culturel et ville universitaire animée, elle fut autrefois une importante plateforme marchande des Flandres françaises, et de nombreuses influences flamandes demeurent encore. Le centre historique, le Vieux Lille, se caractérise par ses maisons de ville du XVIIe siècle en briques rouges, ses ruelles piétonnes pavées et sa Grand’Place centrale.

    Le Vieux Lille

    La Grand’Place

    En arrivant de la gare de Lille et après avoir remonté la rue Faidherbe, nous parvenons sur l’un des lieux les plus emblématiques de la ville, la Grand’Place, également appelée place du Général de Gaulle.

    La place est dominée par quatre femmes : la Déesse en son centre et surement la plus visible, qui commémore le siège de Lille par les Autrichiens en 1792 et les trois femmes qui couronnent le bâtiment de la Voix du Nord. Ces trois dernières représentent les trois provinces de la région : l’Artois, la Flandre et le Hainaut.
    La Grand’Place, née au Moyen Âge, au carrefour des grandes foires entre le Nord et le Sud, est vouée au commerce, dont la Vieille Bourse reste le symbole fastueux.
    Face à la Vieille Bourse, la Grand Garde, construite en 1717, est le parfait exemple d’une architecture classique. On reconnaît dans le fronton triangulaire le soleil de Louis XIV et, de part et d’autres, les armoiries de France et de Lille.
    S’y trouvent aussi de nombreux restaurants, snacks, glaciers ou boutiques en tout genre. Les Furets du Nord en sont l’un des plus connus !

    La vieille Bourse

    Toujours sur la Grand’Place, l’ancienne bourse fut inaugurée en 1653 et c’est incontestablement le plus beau monument de la ville. Elle se compose de vingt-quatre maisons identiques qui entourent un cloître, dans lequel de superbes cariatides ornent les pilastres. Les fenêtres et frontons sont ornés de cartouches, de guirlandes et de fruits charnus, à la manière de la Renaissance Flamande. Les lions de Flandre sculptés sur les portails rappellent l’appartenance de Lille aux Pays-Bas. Par ailleurs, sur les quatre côtés, au-dessus des fenêtres du deuxième étage, sont peints dans des cartouches aux couleurs vives les sigles d’entreprises contemporaines. C’est grâce à leur mécénat, que des travaux de restauration ont redonné tout son éclat à la Vieille Bourse. Actuellement, elle accueille dans sa cour des bouquinistes

    Opéra de Lille

    En ressortant de la vieille Bourse par la porte opposée de celle donnant sur la Grand’Place, nous faisons face à l’Opéra de Lille. Un bâtiment d’inspiration néo-classique qui n’est pas si ancien qu’il n’y parait : construit de 1907 à 1913, il est inauguré officiellement en 1923. Il a été érigé suite à l’incendie qui détruisit l’ancien Opéra en 1903. A ses débuts, ce nouveau bâtiment, alors pas encore achevé, fut occupé par les Allemands, dispensant ainsi des spectacles et des concerts y ont été présentés en faisant la part belle à Wagner, Mozart, Strauss, Beethoven.

    Rue du Petit Paon

    L’une des plus petites et plus anciennes rue de Lille ! Elle ne fait que 20 mètres de long et date de l’édification de la bourse au 17e siècle.

    Cathédrale Notre-Dame-de-la-Treille

    On la nomme « la Treille » c’est la cathédrale de l’archevêque de Lille. Eglise-Mère du diocèse, elle est le lieu des grands rassemblements lors des temps forts de la vie de l’Eglise. Des temps de prière et célébration, des expositions et diverses manifestations culturelles et musicales en font un haut lieu de vie du Vieux Lille.

    La cathédrale s’élève à l’emplacement de l’ancienne motte féodale. Le premier donjon des comtes de Flandre, suppose-t-on, a été bâti ici. En 1854 est posée la première pierre pour la future cathédrale de Lille. La chapelle absidiale est achevée en 1897, le chœur et le transept peu après. En 1913, Lille devient le siège d’un évêché tandis que le chantier de l’église se poursuit lentement jusqu’en 1947. L’ensemble néo-gothique finalement ne sera pas achevé selon les plans primitifs. La belle façade digne de l’édifice date seulement de 1999. Ce projet audacieux de terminer la façade a été confié aux architectes Pierre-Louis Carlier et Peter Rice, la rosace est de l’artiste Ladislas Kijno et le portail exceptionnel du sculpteur Georges Jeanclos.

    Adossée à la Cathédrale un petit passage haut en couleurs permet de rejoindre rapidement les Hospices Comtesse

    Musée de l’Hospice Comtesse

    Au cœur du Vieux-Lille, le musée prend place dans l’hôpital fondé en 1237 par la comtesse Jeanne de Flandre, et dont l’activité ne cessa qu’en 1939. Les bâtiments actuels datent des 15ème, 17ème et 18ème siècles. Ils se composent d’une salle des malades, d’une chapelle décorée des armoiries des principaux bienfaiteurs de l’hôpital, et des bâtiments de la communauté des sœurs augustines. Depuis 1962, ils servent d’écrin à la présentation de tableaux, tapisseries, bois sculptés, meubles et faïences de la région, pour évoquer l’intérieur d’une maison religieuse flamande du 17ème siècle.

    Maison natale Charles de Gaulle

    Chaque fois que j’y revenais, je me sentais redevenir lillois.

    Charles de Gaulle

    C’est ici, au 9 rue Princesse, dans la demeure de ses grands-parents maternels que Charles de Gaulle a vu le jour le 22 novembre 1890. Cette maison fut le lieu de retrouvailles familiales pendant toute son enfance et sa jeunesse. C’est dans une famille unie autour de valeurs communes et dans un contexte géopolitique en plein bouleversement, que s’est forgé le caractère du futur Président de la Ve République.

    Passage des Trois Anguilles

    En reprenant la direction du centre ville, après la maison natale de Charles de Gaulle, se trouve un passage (secret) si étroit qu’il est facile de le louper. C’est encore plus vrai côté rue Voltaire car l’entrée du passage semble faire partie de la maison.  Son indication est d’ailleurs beaucoup plus discrète. Alors que le passage est clairement indiqué rue Négrier par un panneau en bois au dessus d’une porte ouverte, seules trois anguilles gravées dans la pierre indiquent cette ruelle rue Voltaire.

    unfold_more

    100 m

    Longueur

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    1.20 m

    Largeur

    Les rues de Lille

    Mais parce que Lille ne se résume pas qu’a de jolis monuments, il est important de flâner dans la ville pour profiter pleinement de son architecture. Tantôt gris, tantôt ensoleillé, le ciel change radicalement le paysage, mais quoi qu’il en soit, la chaleur demeure.

    Lille-centre

    L’Hôtel de Ville et son Beffroi

    L’hôtel de ville fut construit entre 1924 et 1932 par l’architecte Emile Dubuisson qui s’est inspiré de la tradition flamande avec ses maisons à pignons triangulaires, tout en utilisant un matériau résolument moderne : le béton armé.
    L’intérieur présente un grand hall de 107 mètres de long, rythmé par deux rangées de piliers aux motifs floraux. Une exceptionnelle collection d’œuvres d’art contemporain orne les montées d’escaliers, les couloirs et les salles municipales. La fresque la plus spectaculaire est celle de l’Islandais Erro qui raconte sous forme de bandes dessinées l’histoire de la ville.

    Porte de Paris

    A quelques mètres en contrebas de l’Hôtel de Ville, se trouve la porte de Paris ou porte des malades. Elle est l’une des portes les plus importantes de la ville de Lille. Construite pour partie à la fin du 17e siècle en arc de triomphe pour célébrer les victoires de Louis XIV.

    Parc Jean-Baptiste Lebas

    Après la Porte de Paris, en continuant sur le Boulevard Papin, on fait face au long parc Jean-Baptiste Lebas. Un bel écrin de verdure aménagé pour petits et grands.

    Maison Coilliot

    Cette surprenante maison de style Art nouveau à été réalisée par Hector Guimard (l’architecte des iconiques édicules ornant les bouches de métro à Paris). On peut la retrouver au 14 rue de Fleurus.

    Construite en pierre de taille, brique, lave, fer forgé et céramique, la maison Coilliot comporte une boutique au rez-de-chaussée et un logement d’habitation sur trois niveaux, au-dessus. Édifiée sur une parcelle biaise, elle présente une double façade asymétrique. Entre la façade urbaine à l’alignement de la rue et la façade domestique perpendiculaire aux murs mitoyens se place une superposition de balcons à la loggia du bel étage. La façade est encadrée de plaques de lave émaillée de couleur verte et surmontée d’un fronton et d’une toiture-pignon en bois.

    Le Palais Rameau

    Palais Rihour

    Commencé en 1453 par Philippe Le Bon, duc de Bourgogne, c’est un des rares vestiges lillois de l’architecture gothique flamboyant.

    En 1450, Philippe le Bon engage des négociations avec la ville pour obtenir des subventions pour la construction d’un nouveau palais. Il obtiendra 6 000 livres sur quatre ans octroyés par le Magistrat. En 1453, le terrain de l’ancienne manse de Rihout (ou Rioult ou Rihoult), îlot marécageux enserré par les bras de la Deûle, est acquis et les travaux de construction sur les plans de l’architecte Evrard de Mazières sont engagés. Ils s’achèveront vingt ans plus tard sous Charles le Téméraire.

    Gare de Lille Flandres

    Principale gare de Lille depuis 1848, la gare de Lille-Flandres n’a pris ce nom qu’en 1993 à l’ouverture de la gare de Lille-Europe, située à 500 mètres. Sa façade néo-classique est à l’origine de celle de la gare du Nord à Paris, démontée puis remontée à Lille ! Desservant la région Nord-Pas-de-Calais, elle accueille quotidiennement 460 TER de la SNCF. En provenance de Paris, il ne faut qu’à peine plus d’une heure pour se retrouver sur les quais de la gare. Le TGV vous y mène rapidement, ce qui est idéal pour changer d’air le temps d’une journée.

    Euralille

    Inauguré en 1994, ce quartier aux tours futuristes s’organise autour de la gare TGV Lille Europe, de Lille Grand Palais (centre de congrès, hall d’exposition et salle de spectacle) et du centre commercial Euralille.
    L’extension du quartier se poursuit avec Euralille 2 où sont implantés le casino, l’hôtel de région et le Bois Habité (nouveau quartier associant des logements, des commerces et des bureaux, le tout agrémenté d’allées vertes et d’arbres ; d’où le nom du quartier). Euralille 3 fera la jonction entre la Porte de Valenciennes (qui accueille déjà la nouvelle auberge de jeunesse Stéphane Hessel) et la friche ferroviaire Saint Sauveur.

    Citadelle

    Citadelle

    Elle est l’œuvre de Sébastien Leprestre, Marquis de Vauban. Edifiée sur ordre de Louis XIV qui venait de conquérir la ville, sa construction se déroula sur trois ans de 1667 à 1670. À l’origine, c’est une petite ville entourée de cinq bastions, formant une étoile. Pour la construire, il a fallut cuire soixante millions de briques, extraire des carrières trois millions de blocs de pierre et soixante dix mille pieds de grès. La porte royale de l’entrée arbore une inscription en latin, véritable louange à la gloire du Roi Soleil. Cette « Reine des Citadelles », établie sur la frontière de la Flandre, faisant partie d’une double ligne de places fortes entre Gravelines, Dunkerque et Maubeuge/Rocroi. C’était le fameux « Pré Carré », conçu par Vauban comportant 28 villes fortifiées.

    Pont Napoléon

    Le pont Napoléon est un ouvrage d’art situé sur l’esplanade de la Citadelle. Il est nommé en l’honneur de Napoléon Ier traversant la Moyenne-Deûle. Le pont, érigé en 1812, comporte le nom de plusieurs victoires napoléoniennes. Son histoire n’est pas des plus ennuyeuses : détruit en 1918 par l’armée allemande lors de sa fuite durant la Première Guerre mondiale. Il est reconstruit partiellement en 1920 et à nouveau détruit par les Allemands en 1944. Un projet de reconstruction est planifié en 1939 ; le pont n’a été reconstruit à l’identique qu’en 2014.

    Jardin Vauban

    A quelques pas de la citadelle, se trouve ce magnifique jardin, créé en 1863 par l’architecte paysagiste et jardinier en chef de la ville de Paris Jean-Pierre Barillet-Deschamps. Ce jardin est désormais classé monument historique. Tout le charme de cet ensemble opère en arpentant ses allées sinueuses, en traversant des massifs, des bassins, théâtre de marionnettes… Et au milieu de cette beauté typiquement anglaise, une magnifique grotte artificielle rend la promenade à la fois magique et irréelle. En passant sous une cascade, vous pourrez vous y réfugier et profiter de ce tableau champêtre qui vous fait oublier que vous vous trouver en plein centre ville.

    Les bonnes adresses

    Les Compagnons de la Grappe

    26 Rue Lepelletier
    59000 Lille

    Ce restaurant nous a beaucoup plus, de part son cadre, et la qualité des plats et la possibilité de découvrir différentes spécialités autour d’une assiette.

    Brasserie La Chicorée

    15 Place Rihour
    59000 Lille

    Idéalement placé à proximité de la Grand’Place et du Palais Rihour, cette brasserie est un endroit agréable ou passer le temps.

    Babe

    48 Rue de l’Hôpital Militaire
    59800 Lille

    Assurément notre coup de coeur ! Ce restaurant au décors industriel est à la fois conviviale et intimiste. Les plats servis sont délicieux

  • Limoges

    Limoges

    Se rendre à Limoges depuis Paris

    4H40

    3H20

    490 km

    Centre-ville

    Bienvenu à Limoges, ville au patrimoine riche. Porcelaine, art culinaire, architecture… Il y a tant à voir ! Pour ne rien manquer, nous suivons les parcours Terra Aventura. Pour se garer, il est facile de trouver des places gratuites aux alentours du Jardin d’Orsay.

    Mairie de Limoges

    L’endroit, bien qu’en restauration lors de notre passage, est remarquablement agréable. Un potager urbain y est aménagé, ce n’est pas sans rappeler l’importance de l’art culinaire dans la ville.

    Maison du Peuple et Pavillon du Verdurier

    Église Saint Pierre du Queyroix

    Une façade de style ogival flamboyant datant de 1534, un clocher harmonieux (il servit de modèle pour ceux de Saint-Michel et de Saint-Étienne), un intérieur qui frappe par sa largeur. Quant à lui, le beau vitrail date de 1510 et a été exécuté par Jean Pénicaud.

    Place Jourdan et Place Denis Dussoubs

    Les carreaux de porcelaine de Limoge Bleu Four

    Église Saint Michel des Lions

    Deux édifices, l’un roman et l’autre gothique du 13e siècle ont précédé l’église actuelle. Le plan rectangulaire consacre son caractère d’église-halle. Deux lions de granit précèdent l’entrée ; ils servaient, dit-on, à marquer le territoire des abbés de Saint-Martial et des vicomtes de Limoges.

    La cour du Temple

  • Castelmoron-d’Albret

    Castelmoron-d’Albret

    Se rendre à Castelmoron-d’Albret depuis Paris

    6H00

    4H55

    615 km

    flag

    La commune de Castelmoron-d’Albret est la plus petite de France de par sa superficie. Ce petit village ancien s’étend sur seulement trois hectares, mais présente un bel intérêt architectural. Il se situe dans l’Entre-deux-Mers, à une cinquantaine de kilomètres de Bordeaux et à une dizaine de kilomètres de Monségur.


    Construit sur un rocher, le village de Castelmoron-d’Albret présente un très intéressant patrimoine architectural d’origine médiéval qui séduira les amateurs de vieilles pierres. Dans ce site, qui semble tout droit sorti du passé, on apprécie la douceur de vivre ainsi que la beauté des maisons et autres monuments qui jalonnent les petites ruelles.

    Vieille halle aux grains

    Cette jolie petite halle datant du 19e siècle servait autrefois à entreposer du blé.

    Du haut des promontoires de la cité, on bénéficie également d’un point de vue imprenable sur les paysages alentours et les fameuses vignes de la Gironde. Idéalement placé, ce village de charme permet de découvrir les autres richesses de la région, qu’elles soient culturelles, historiques ou même gastronomiques.

  • Saint-Émilion

    Saint-Émilion

    Se rendre à Saint-Émilion depuis Paris

    5H30

    3H30

    583 km

    A moins d’une heure de Bordeaux, Saint-Émilion est la destination idéale pour une balade dépaysante. Elle est réputée pour ses vignobles, sa gastronomie ainsi que pour son patrimoine historique. Le cloître de l’église collégiale est particulièrement typique. Mais surtout, ne repartez pas sans avoir goûté aux macarons et aux cannelés.

    Cloitre de l’Église collégiale

    Rue du Tertre de la Tente

    Soyez munis de bonne chaussures, la pente est raide et glissante !

    La Tour du Roy

    Le seul donjon roman encore intact en Gironde. Situé à l’intérieur des remparts de la cité, l’édifice repose sur un massif rocheux isolé de toutes parts et creusé de grottes naturelles et de carrières exploitées depuis le Moyen-Âge. Du sol de la plus basse terrasse au sommet, on note une hauteur de 32 m. Il est possible de gravir les 118 marches de cette tour afin d’accéder au toit-panorama qui offre une vue imprenable sur la cité. Les historiens divergent sur sa date de construction… En 1224, le Roi de France, Louis VIII, dit le Lion conquit une partie de l’Aquitaine dont le Bordelais. Ses troupes occupaient Saint-Emilion et il aurait confirmé son intention d’y faire construire une fortification intra-muros.

    Cependant certains textes indiquent que c’est Henri III Plantagenêt, roi d’Angleterre et Duc d’Aquitaine, qui en 1237, en ordonna la construction, lorsque Saint-Emilion tombe à nouveau sous le contrôle des anglais. Enfin, certains spécialistes disent que ce n’est ni grâce au roi de France, ni grâce au roi d’Angleterre que cette tour a été réalisée mais plutôt grâce à la Jurade. En effet, la tour vise à symboliser le nouveau pouvoir de la commune en empruntant à l’architecture seigneuriale l’édifice le plus caractéristique : le donjon quadrangulaire à contreforts.

    De plus, il n’y a pas d’édifice appelé Hôtel de ville, or au 13e siècle, Saint-Emilion est la seconde cité du Bordelais. Ainsi, cette tour a probablement eut la fonction d’Hôtel de ville.

    Prévoir 2€ par personnes pour découvrir l’histoire de cette tour et profiter de son toit panoramique.

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