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  • Échiré – Château du Coudray-Salbart

    Échiré – Château du Coudray-Salbart

    Se rendre à Échiré depuis Paris

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    Le Château du Coudray-Salbart : Un Géant de Pierre au Cœur de l’Histoire

    Imagine un instant un colosse de pierre, majestueux et silencieux, qui a traversé les siècles, témoin de luttes acharnées, de gloire éphémère et d’un long abandon avant de renaître. C’est l’histoire fascinante du Château du Coudray-Salbart, une forteresse médiévale d’exception nichée dans les Deux-Sèvres. Cet édifice, véritable livre ouvert sur l’architecture militaire du Moyen Âge, nous livre peu à peu ses secrets grâce au travail passionné d’historiens, d’archéologues et de bénévoles. Partons ensemble à la découverte de ce joyau architectural, incarnation des enjeux de pouvoir entre Plantagenêts et Capétiens.

    Une Histoire Mouvementée au Fil des Conflits Anglo-Français

    L’histoire du Coudray-Salbart est indissociable des grandes rivalités qui ont marqué le Moyen Âge. Elle débute véritablement au XIIe siècle, lorsque les puissants seigneurs de Parthenay-Larchevêque en deviennent les maîtres. Mais le destin du Poitou et, par conséquent, de ses forteresses, bascule avec les alliances royales. En 1152, le mariage d’Aliénor d’Aquitaine avec Henri Plantagenêt, qui deviendra roi d’Angleterre en 1154, fait passer toute la région sous la domination anglaise.

    ts de l’histoire de France. Sa découverte est une véritable immersion dans le passé, où chaque pierre semble murmurer les récits des chevaliers et des sièges. Es-tu prêt à continuer ton voyage à travers ces forteresses médiévales ?

    Construit dans la première moitié du XIIIe siècle, le Coudray-Salbart se retrouve alors au cœur des tensions et des affrontements incessants entre les rois Capétiens de France et les Plantagenêt d’Angleterre. Ses bâtisseurs, les seigneurs Hugues Ier et Guillaume V de Parthenay-Larchevêque, financent cette imposante construction grâce aux subsides reçus de figures royales anglaises comme Jean sans Terre (entre 1202 et 1203) et Henri III (en 1227). Ces fonds attestent de l’importance stratégique que les Anglais accordaient à cette forteresse, pensée comme un verrou défensif.

    Le château connaît ensuite une longue période de déclin et des changements de propriétaires. En 1415, sous les tourmentes de la guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons, Jean II de Parthenay est accusé de félonie. Déchu de ses droits, il perd ses baronnies, dont le Coudray-Salbart, qui est alors confié au Duc de Guyenne, puis au célèbre Arthur de Bretagne, Comte de Richemont (futur connétable de France). À la mort de ce dernier en 1458, la forteresse revient à l’illustre Jean Dunois, le « Bâtard d’Orléans », compagnon d’armes légendaire de Jeanne d’Arc.

    Malgré ces noms prestigieux, le château est pratiquement abandonné. Les siècles passent, et en 1776, il passe aux mains du Comte d’Artois, qui deviendra plus tard le roi Charles X. Ce dernier le vend finalement à l’abbé Du Fay de la Taillée. Plus récemment, un geste symbolique et fort marque un nouveau chapitre : le Comte Pierre du Dresnay de la Taillée, descendant de l’abbé, cède le château pour le franc symbolique en juin 2000 à la Communauté d’Agglomération de Niort. Ce don généreux a permis d’assurer la préservation et la mise en valeur de ce patrimoine exceptionnel pour les générations futures.

    Explorer les Trésors Architecturaux de la Forteresse

    Aujourd’hui, le Château fort du Coudray-Salbart, bien que partiellement en ruines, continue de fasciner et de livrer ses mystères. L’association des Amis du Coudray-Salbart, en étroite collaboration avec la Communauté d’Agglomération du Niortais (son propriétaire actuel) et une équipe de chercheurs, mène un travail patient et passionnant. Ils mettent au jour quotidiennement de nouveaux indices, permettant de mieux cerner les différentes étapes de construction de cet édifice. C’est un véritable défi archéologique, car, fait surprenant, il n’existe pas de documents précis sur sa fondation, hormis une « prisée » (sorte d’inventaire) datée de 1460, soit plus de deux siècles après le début présumé de sa construction. Le château se dévoile ainsi pierre par pierre, couche après couche.

    En vous approchant, la première chose qui vous frappera, c’est son impressionnant système défensif. Le château est entouré de quatre fossés secs, une ingéniosité militaire redoutable. Le premier ceinture l’ensemble, et sa profondeur et sa largeur varient considérablement, atteignant jusqu’à 20 mètres de large et 12 mètres de profondeur sur le côté est. Un pont-levis, malheureusement disparu aujourd’hui, permettait l’accès au « boulevard », une sorte de barbacane qui renforçait la première ligne de défense. Un deuxième fossé, également franchi par un pont-levis, sépare la basse-cour de la haute-cour. Un troisième, désormais intérieur, correspond aux vestiges du fossé du château primitif. Enfin, un quatrième fossé, situé à l’est au-delà du premier, était stratégiquement placé pour interdire toute avance de machines de guerre, telles que les trébuchets ou les béliers.

    L’entrée de la basse-cour était autrefois une véritable forteresse miniature, défendue par la barbacane et un portail d’entrée majestueux, flanqué de deux tours robustes. La basse-cour elle-même, bien que ses bâtiments soient aujourd’hui disparus, abritait des éléments essentiels à la vie du château : murs d’enceinte, écuries, forges, et même une chapelle – il n’en reste malheureusement que quelques monticules témoignant de leur emplacement. Les murailles qui encadrent le pont-levis sont percées de six fentes de tir cruciformes, offrant aux défenseurs une visée optimale. Deux poternes, ces petites portes discrètes, permettaient des sorties dérobées : l’une au nord, au fond du fossé, et l’autre, plus surprenante, au sud, perchée et nécessitant une échelle pour y accéder, preuve de l’ingéniosité des concepteurs.

    La Tour du Portal, qui tire son nom de l’ancien français « porte, portail », protégeait l’entrée principale avec son assommoir. À l’époque, l’escalier menant aux ponts était en pierre, avec des marches adaptées au pas des chevaux. Au rez-de-chaussée, vous accédez d’un côté à une remise et de l’autre à un escalier menant à une salle carrée couverte d’une voûte en berceau brisé. Cette salle, austère mais fonctionnelle, était meublée d’une cheminée, de latrines et présente une reconstitution plausible du treuil de levage du pont-levis, nous permettant d’imaginer la manœuvre.

    En accédant à la Haute Cour, vous remarquerez les vestiges émouvants du château primitif, tels que des tours et pans de murs, ainsi que le fossé désormais intérieur, rappelant l’évolution du site. Autour de cette cour, une nouvelle enceinte a été développée et renforcée de six tours circulaires dans la première moitié du XIIIe siècle. Cette muraille était particulièrement innovante pour l’époque grâce à sa « gaine », un couloir intérieur qui permettait aux soldats de circuler à l’abri des tirs ennemis, assurant une défense continue et efficace.

    Chacune des tours de cette forteresse possède son propre caractère et ses particularités architecturales :

    • La Tour du Moulin : Bien que les origines de son nom soient incertaines (peut-être liée à la présence de moulins à proximité), cette tour abrite deux salles carrées couvertes de voûtes sur croisée d’ogives, ornées de chapiteaux sculptés. Chacune comporte trois grandes niches d’archères, défendant stratégiquement la Sèvre Niortaise toute proche. Ses particularités résident dans le chapiteau de l’angle Sud-Ouest du rez-de-chaussée, où est sculpté un personnage tenant deux dagues croisées au-dessus de sa tête, ainsi que le 1er étage orné de quatre chapiteaux (culs de lampe) sculptés de visages humains expressifs. Le sommet, crénelé à l’époque, est une terrasse dallée en trois pans inclinés, conçue pour évacuer l’eau de pluie via trois goulottes de pierre, un détail fonctionnel souvent oublié.
    • La Grosse Tour : Cette tour massive, véritable archétype du donjon de l’époque, était le point culminant et le refuge ultime du château. Elle possédait des caractéristiques défensives essentielles, telles qu’une porte d’entrée surélevée (seul et unique point d’accès), et un profil en amande (« tour à bec »), partagé avec la tour Double, qui permettait de dévier les projectiles ennemis. Avec son diamètre impressionnant de 16 mètres au sol, elle s’élève à plus de 30 mètres au-dessus du fossé. Sa salle intérieure est d’une taille remarquable, couverte d’une voûte en croisée d’ogives liernées, dont la clé de voûte culmine à près de 12 mètres. Des têtes finement sculptées se distinguent au sommet des arcs formerets, celle au-dessus de la cheminée semblant représenter un dignitaire ecclésiastique. Éclairée par une baie géminée et dotée d’une grande cheminée, de deux coffres en pierre et de la seule latrine disposant d’une porte, elle était probablement prolongée au sommet par une salle recouverte de tuiles.
    • La Tour Saint-Michel : La légende voudrait qu’un autel dédié à Saint-Michel ait donné son nom à cette tour. Son rez-de-chaussée date du château primitif et est traversé par la gaine. Il possède une voûte en coupole percée d’une large ouverture circulaire (oculus) au sommet. Cet oculus était loin d’être un simple puits de lumière : il permettait aux défenseurs de la forteresse de lancer toutes sortes d’objets (pierres, eau bouillante, etc.) sur les assaillants se trouvant en dessous. La salle du 1er étage possède une voûte en arc de cloître et deux archères, dont l’une fut bouchée lors de l’extension du château vers le nord. Comme d’autres tours, elle était probablement surmontée d’une salle recouverte de tuiles.
    • La Tour Double : Cette tour doit son nom au fait qu’elle a été renforcée sur les deux tiers de sa hauteur par une maçonnerie supplémentaire, accentuant son profil en amande (« tour à bec »). Son diamètre initial a été agrandi, donnant cet aspect « double » caractéristique. Sa salle du rez-de-chaussée est spectaculaire, conservant sa surface initiale avec une voûte curieuse et quatre niches d’archère prolongées, offrant une défense optimale. Un escalier à vis mène à la salle supérieure, puis à la plateforme sommitale, offrant une vue imprenable sur les environs.
    • La Tour Bois-Berthier : Cette tour a été ainsi nommée car elle se positionne non loin et dans la direction du lieu-dit « Bois-Berthier », un petit hameau où résidait probablement un seigneur à l’époque. Le rez-de-chaussée est une salle carrée avec une voûte spécifique aux Plantagenêt, qui étaient alors les propriétaires du château. On y trouve une cheminée, une latrine et trois niches d’archères. En montant l’escalier, restauré avec soin, on arrive à une salle octogonale au premier étage, couverte d’une curieuse voûte à huit quartiers rayonnants, une merveille de raffinement étonnante pour une forteresse militaire. Ce premier étage possède également une baie géminée et quatre profondes niches dont l’usage reste encore mystérieux pour les chercheurs. Bien qu’on ait découvert au sommet les traces d’une salle carrée couverte ultérieurement, il semble que la tour était à l’origine ornée de créneaux entourant une terrasse, offrant une position de guet stratégique.

    Le Château du Coudray-Salbart est un site d’exception, un témoignage vivant et palpable de l’architecture militaire médiévale et des grands bouleversement

  • Parthenay

    Parthenay

    Se rendre à Parthenay depuis Paris

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    Parthenay, Au Cœur de la Gâtine, une Cité Médiévale Remarquable 🇫🇷

    Parthenay, nichée dans les Deux-Sèvres en région Nouvelle-Aquitaine, est une ville d’Art et d’Histoire au charme médiéval incontestable. Perchée sur un éperon rocheux, elle est célèbre pour son patrimoine architectural exceptionnel, ses ruelles tortueuses et ses fortifications impressionnantes qui témoignent de son rôle stratégique au fil des siècles. Traversée par le Thouet, Parthenay invite à un véritable voyage dans le temps, offrant un cadre pittoresque où l’histoire se lit à chaque coin de rue. C’est une escale parfaite pour les passionnés de patrimoine, les randonneurs et ceux qui cherchent la quiétude d’une ville à taille humaine.

    Notre exploration de Parthenay nous mène d’abord vers ses édifices religieux, avant de plonger au cœur de ses défenses médiévales, pour finir par une vue enchanteresse de la ville illuminée.

    Église Saint Laurent & Paroisse Saint-Jacques-en-Gâtine

    Nous voici aux pieds de l’Église Saint-Laurent, faisant partie de la Paroisse Saint-Jacques-en-Gâtine. Cet édifice, qui a traversé les âges, est un bel exemple d’architecture religieuse locale, marquant la transition entre le roman et le gothique. En entrant, on y découvre une atmosphère de recueillement, des vitraux racontant des histoires séculaires et une structure qui témoigne de l’évolution des styles architecturaux. L’église, avec son clocher qui s’élève au-dessus des toits, nous offre une première immersion dans le passé riche de Parthenay.

    Chapelle des Cordeliers

    À quelques pas de l’Église Saint-Laurent, nous nous dirigeons vers la Chapelle des Cordeliers. Vestige d’un ancien couvent franciscain fondé au XIIIe siècle, cette chapelle se distingue par son élégance et sa simplicité architecturale. Souvent restaurée, elle a conservé son caractère ancien avec des murs en pierre et des ouvertures discrètes. L’intérieur, baigné d’une lumière douce, invite à la contemplation et au calme. Aujourd’hui, elle accueille parfois des expositions ou des événements culturels, faisant le lien entre son passé spirituel et sa vocation contemporaine. C’est un lieu qui respire la sérénité au cœur de la ville.

    Château de Parthenay

    En quittant la Chapelle des Cordeliers, nous suivons les chemins qui nous mènent inévitablement au Château de Parthenay, véritable emblème de la ville. Posté sur son éperon rocheux, dominant la vallée du Thouet, cet ancien château fort médiéval impressionne par l’étendue de ses vestiges. On peut imaginer la vie des seigneurs et des garnisons entre ses murs, les sièges qu’il a endurés, et son rôle crucial dans la défense de la région. On déambule parmi les ruines des tours, des courtines et des logis, ressentant le poids de l’histoire. Le panorama offert depuis le château est à couper le souffle, embrassant la ville basse et le paysage environnant.

    Porte de la Citadelle ou à l’horloge

    En redescendant du château, nous atteignons la majestueuse Porte de la Citadelle, également connue sous le nom de Porte à l’Horloge. C’est l’une des portes fortifiées les plus remarquables de Parthenay, marquant l’entrée historique vers la ville haute ou la citadelle. Flanquée de deux tours imposantes et surmontée de son horloge, cette porte était un point de contrôle vital et un symbole de la puissance de la cité. Passer sous son arche, c’est comme franchir une frontière temporelle, se transportant directement au cœur du Moyen Âge. On peut encore y observer les fentes de l’ancien pont-levis et les dispositifs de défense.

    La ville de nuit

    À la tombée du jour, après avoir exploré les vestiges diurnes, Parthenay se transforme. Les éclairages publics mettent en valeur l’architecture des bâtiments historiques, des fortifications et des ruelles. Observer la ville de nuit, que ce soit depuis les hauteurs ou en se promenant dans ses quartiers illuminés, offre une perspective différente, presque magique. Les pierres prennent des teintes chaudes, les ombres s’allongent, et le Thouet reflète les lumières, créant une ambiance paisible et intemporelle. C’est le moment idéal pour apprécier le charme discret de Parthenay.

    Porte Saint-Jacques

    Notre balade à travers le temps s’achève à la Porte Saint-Jacques, l’autre porte emblématique de Parthenay, située plus bas dans la ville. Vue l’heure, vous comprendrez qu’il est l’heure de rentrer. Connue pour être l’une des plus belles portes médiévales de France, elle est magnifiquement préservée avec ses deux tours jumelles et son pont enjambant le Thouet. C’était le point de passage des pèlerins se rendant à Saint-Jacques-de-Compostelle, d’où son nom.

  • Saint-Loup-Lamairé

    Saint-Loup-Lamairé

    Se rendre à Saint-Loup-Lamairé depuis Paris

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    Saint-Loup-sur-Thouet : Un Joyau Médiéval au Cœur du Poitou 🇫🇷

    Saint-Loup-sur-Thouet, située dans les Deux-Sèvres, est une charmante commune labellisée « Petite Cité de Caractère », nichée dans la vallée verdoyante du Thouet. Cette petite ville offre un cadre pittoresque où l’histoire se mêle harmonieusement à la nature. Son riche patrimoine architectural, ses rues anciennes et l’omniprésence de la rivière en font une destination privilégiée pour ceux qui cherchent à découvrir l’authenticité du Poitou. Saint-Loup-sur-Thouet est une invitation à la flânerie, à la découverte de son passé glorieux et à la contemplation de ses paysages bucoliques. C’est une escale idéale pour les amateurs de vieilles pierres, de légendes et de tranquillité.

    Une Balade Enchantée à Travers Saint-Loup-sur-Thouet

    Notre exploration de Saint-Loup-sur-Thouet nous mènera de son imposant château à son église emblématique, pour finir par une place pleine de vie, en nous laissant porter par le fil de l’histoire locale.

    Château de Saint-Loup-sur-Thouet

    Notre découverte de Saint-Loup-sur-Thouet débute naturellement par son majestueux Château de Saint-Loup-sur-Thouet. Ce château, tel qu’il se présente aujourd’hui, est principalement une œuvre de la Renaissance, bien que ses origines remontent à une forteresse médiévale du XIIe siècle. Les seigneurs de Saint-Loup ont progressivement transformé cette place forte en une demeure d’agrément, reflétant les évolutions architecturales et les aspirations de l’époque.

    Le château est reconnaissable à sa silhouette élégante, flanquée de quatre tours rondes massives couronnées de toits en poivrière, qui rappellent son passé défensif tout en apportant une touche de raffinement. Ses façades sont percées de grandes fenêtres, témoignage de son passage d’une fonction purement militaire à celle de résidence. L’une de ses caractéristiques les plus remarquables est sa galerie Renaissance, qui relie deux des corps de logis et offre une vue imprenable sur les jardins et la rivière. À l’intérieur, des éléments d’époque subsistent, comme des cheminées monumentales et des plafonds à la française. Le château est entouré de fossés en eau et d’un vaste parc arboré, contribuant à son aspect majestueux et romantique. Il est aujourd’hui une propriété privée, mais il est parfois possible de visiter ses extérieurs ou ses jardins lors d’événements spéciaux. C’est un point de départ visuel impressionnant pour apprécier l’héritage de Saint-Loup.

    Église Notre-Dame de l’Assomption (St Loup sur Thouet) – Paroisse Saint-Théophane Vénard en Thouarsais

    En quittant l’imposant château, nous nous dirigeons vers l’Église Notre-Dame de l’Assomption, qui relève de la Paroisse Saint-Théophane Vénard en Thouarsais. Cette église paroissiale, située au cœur du bourg, est un édifice roman remanié au cours des siècles, notamment au XVIe siècle après les destructions des guerres de Religion, et au XIXe siècle.

    Sa façade sobre abrite un intérieur qui dévoile des éléments architecturaux intéressants, mélangeant les périodes. On peut y observer des vestiges de l’époque romane, notamment dans certaines parties de la nef, ainsi que des ajouts gothiques et des rénovations plus tardives. Le clocher, souvent un repère visuel dans le paysage local, est caractéristique de l’architecture religieuse de la région. L’église est un lieu de culte actif, mais aussi un témoin de la foi et de la vie quotidienne des habitants de Saint-Loup-sur-Thouet à travers les âges. Ses murs racontent les histoires de la communauté, les joies et les peines qui ont marqué ce village. C’est un lieu de sérénité qui complète harmonieusement la grandeur du château.

    Place des Poulies

    Notre balade s’achève sur la Place des Poulies, un endroit plein de fraîcheur. Cette place, autrefois animée par les marchés et les rassemblements, tire son nom des activités liées au Thouet qui traverse le village. Historiquement, des mécanismes à poulies (levages) pouvaient être utilisés pour les activités liées à l’eau ou au commerce fluvial.

    Aujourd’hui, la Place des Poulies conserve son rôle de lieu de rencontre. Elle est entourée de maisons anciennes, certaines avec des éléments architecturaux traditionnels du Poitou. C’est l’endroit idéal pour s’arrêter, observer la vie locale, et ressentir l’âme du village. La présence de bancs invite à la pause, permettant d’apprécier la tranquillité et le charme de Saint-Loup-sur-Thouet, tout en se remémorant l’histoire que ses pierres ont à raconter. La Place des Poulies est le point d’orgue de notre découverte, offrant une vision de la vie locale dans ce cadre historique enchanteur.

  • Thouars

    Thouars

    Se rendre à Anvers depuis Paris

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    Bienvenue à Thouars, une cité majestueuse des Deux-Sèvres, labellisée Ville d’Art et d’Histoire ! Nichée sur un promontoire rocheux, dans un méandre du Thouet, cette ville offre un cadre naturel exceptionnel et un patrimoine architectural d’une richesse incroyable. Avec plus de 20 monuments classés ou inscrits aux Monuments Historiques, Thouars est un véritable livre d’histoire à ciel ouvert. Son passé médiéval est palpable à travers ses rues et ruelles, ses fortifications, comme la Tour du Prévôt qui fut le théâtre de la libération de la ville par Bertrand du Guesclin en 1372. Thouars a également connu des moments clés lors des guerres de Vendée et un renouveau économique au XIXe siècle avec l’arrivée du chemin de fer. C’est une ville où chaque coin de rue raconte une histoire, et où le patrimoine est valorisé avec passion. Partons à la découverte de ses joyaux !

    Château des Ducs de la Trémoille

    Nous voici devant l’imposant Château des Ducs de la Trémoille, un édifice qui témoigne de la grandeur passée de cette famille influente ! Construit à partir de 1628 sur les fondations d’un ancien château fort, ce chef-d’œuvre de l’architecture classique est l’œuvre de Jacques Lemercier, architecte de Louis XIII, également connu pour ses travaux au Louvre. Imaginez une façade de plus de 110 mètres de long, précédée d’une vaste cour d’honneur ! C’était le théâtre de fêtes somptueuses et abritait un mobilier fastueux.

    L’histoire du château est aussi mouvementée que fascinante. Après avoir été délaissé par les La Trémoille sous Louis XIV, il fut pillé à la Révolution et servit de caserne. La Ville de Thouars l’acquiert en 1833, et il connaît diverses affectations : collège privé, puis prison d’État de 1872 à 1925. En 1931, la ville y installe un collège public, qui est aujourd’hui le seul collège public de France à être classé et installé dans un château ! Après d’importants travaux de restauration dans les années 1990, le château est désormais ouvert à la visite, offrant un aperçu de son riche passé.

    Chapelle Notre-Dame

    Juste à côté du château, nous découvrons la magnifique Chapelle Notre-Dame, également appelée Collégiale Sainte-Chapelle Notre-Dame. Cet édifice, commandé par Louis II de La Trémoille et Gabrielle de Bourbon, est un exemple splendide de la transition entre le gothique flamboyant et la première Renaissance, sa construction ayant débuté en 1499. On remarquera cette alliance unique de styles, avec notamment une magnifique loggia de style Renaissance italienne.

    Érigée en collégiale en 1515, elle a eu la chance d’être épargnée durant les guerres de religion. Son mobilier fut vendu après la Révolution, mais l’édifice fut sauvé de la destruction et classé Monument Historique en 1840, notamment grâce à Prosper Mérimée. La chapelle abrite un caveau familial où reposent plusieurs membres de la famille de La Trémoille. Aujourd’hui, elle est toujours un lieu de culte et peut être visitée lors des visites guidées, permettant d’admirer ses façades et son intérieur qui témoignent de l’engagement artistique et religieux de ses bâtisseurs.

  • Bourcefranc le Chapus

    Bourcefranc le Chapus

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    L’histoire de Bourcefranc-Le Chapus

    Bourcefranc-Le Chapus est un petit village de pêcheurs et d’ostréiculteurs, dont l’histoire remonte au XVe siècle avec deux villages distincts : « Bourse-Franc » et « Le Chapus ». Le nom « Bourse-Franc » signifie « le bourg libre », et « Le Chapus » vient du latin « Caput », signifiant « la pointe ». Fondé au fond de la baie du Chapus, probablement par le prieuré de Marennes, le village a bénéficié d’une position stratégique qui a attiré l’attention du pouvoir royal au XVIIe siècle. Cette période a vu la construction de trois monuments restaurés : le Fort Louvois, le Moulin de la Plataine et l’Église. Vers 1687, sous Louis XIV, une église a été édifiée à Bourcefranc, ouverte aux fidèles en 1694. Le noyau du vieux village, composé des rues actuelles, date vraisemblablement du XVe siècle.

    La naissance officielle de la commune date d’une loi du 23 mars 1908, sous les signatures d’Armand Fallières, Président de la République, et de Georges Clemenceau, Président du Conseil et Ministre de l’Intérieur. Bourcefranc s’est détaché de Marennes le 28 mars 1908 pour devenir une commune autonome, regroupant plusieurs villages et hameaux. La commune est jumelée depuis 1965 à la ville allemande de Rheinbrohl, étant la première ville de Poitou-Charentes à être jumelée. En 1970, la commune a officiellement pris le nom de « Bourcefranc-Le Chapus ».

    Le Fort Louvois

    Le Fort Louvois est un bastion historique situé sur la côte charentaise, en France. Il s’agit du dernier fort construit à l’initiative de Louis XIV pour la défense du littoral charentais. Le fort est relié au port du Chapus par une chaussée pavée de 400 mètres, qui est accessible à pied à marée basse. Sa construction, décidée par Louvois, ministre de la Guerre sous Louis XIV, fut menée de 1691 à 1694 selon les plans de Vauban, célèbre ingénieur militaire français connu pour ses fortifications.

    Classé Monument Historique, le Fort Louvois offre une visite insolite et surprenante. Les visiteurs peuvent explorer le fort en visite libre ou guidée. Parmi les points d’intérêt, on trouve des expositions, des maquettes détaillées, un musée de l’huître qui met en lumière l’importance de l’ostréiculture dans la région, ainsi qu’une vue panoramique sur les environs, offrant un spectacle unique sur le bassin de Marennes-Oléron.

    Le fort est un exemple remarquable de l’architecture militaire du XVIIe siècle et témoigne des efforts de Louis XIV pour sécuriser les côtes françaises contre les invasions. Aujourd’hui, il attire de nombreux visiteurs grâce à son histoire riche et son emplacement pittoresque, offrant une expérience immersive dans l’histoire maritime et militaire de la France.

    Son passé économique

    L’activité économique de Bourcefranc-Le Chapus a toujours été tournée vers la mer. Autrefois, les habitants étaient des sauniers et des pêcheurs, aujourd’hui, ils sont marins et ostréiculteurs. La pointe du Chapus possède un port utilisé par les ostréiculteurs et une petite flotte de chalutiers. L’ancienne gare SNCF, restaurée en 2004, témoigne de l’importance du trafic ostréicole et touristique qu’elle a connu jusqu’en 1970. Aujourd’hui, les camions remplacent le train via la plateforme de transit des produits de la mer inaugurée en 2003. Bourcefranc-Le Chapus est le premier port ostréicole du bassin Marennes-Oléron, par le nombre d’ostréiculteurs inscrits maritime. La commune est dotée d’un établissement réputé, le Lycée Aquacole de la Mer et du Littoral, où les élèves peuvent préparer des baccalauréats traditionnels mais surtout des brevets de techniciens liés aux activités maritimes.

    Bourcefranc-Le Chapus est un lieu de séjour idéal avec ses marais de claires, ses alignements de cabanes sur pilotis, et son Fort dressé au milieu des parcs à huîtres. La plage de Bourcefranc-Le Chapus est située au calme, sur la mer des pertuis, face à la pointe sud de l’île d’Oléron et la Presqu’île d’Arvert. À marée basse, on peut y pratiquer la pêche à pied. La commune compte aujourd’hui 3 544 habitants et est située au pied du pont de l’Île d’Oléron, faisant face à l’Île lumineuse. Le Fort Louvois, édifié par Vauban, est un site de visite incontournable. Avec ses cabanes sur pilotis, ses marais de claires et sa plage dotée d’une école de voile, Bourcefranc-Le Chapus est un lieu de séjour agréable, en plein cœur du pays Marennes-Oléron.

    Le Conseil Général de la Charente-Maritime a récompensé la commune de Bourcefranc-Le Chapus pour la qualité de son fleurissement, lui attribuant en 2010 le premier prix du concours des villages fleuris départementaux dans la catégorie des villes de 2500 à 5000 habitants. Cette distinction reconnaît les efforts de la municipalité et des agents communaux pour l’embellissement de Bourcefranc-Le Chapus. La collectivité a poursuivi son programme d’amélioration du fleurissement et a obtenu en 2011 sa première fleur. La municipalité ambitionne ainsi d’offrir à ses habitants et ses visiteurs l’image d’une ville accueillante.

  • Croatie

    Croatie

    Dobro jutro !

    Nous partons 4 jours à la découverte de Zadar et Zagreb, vous venez avec nous ? La Croatie est un pays d’Europe du Sud situé sur la côte de l’Adriatique. Il est connu pour ses jolies plages, ses eaux turquoise, ses parcs naturels et ses villages pittoresques. La Croatie est également un pays riche en histoire et en culture. Elle abrite de nombreux sites archéologiques, des monuments historiques et des musées.

    Zadar 🇭🇷

    Aéroport de Zadar (ZAD)

    2H05

    Temps de vol

    1 345km

    Distance

    Hello ! Nous avons trouvé comment occuper quatre jours de repos : partir à la découverte d’un nouveau pays, la Croatie !
    Nous décollons d’Orly à 6h30. Transavia propose des vols tôt le matin, ce qui correspond pour profiter au maximum sur place.

    Nous atterrissons dans le petit aéroport de Zadar après 2h05 de vol depuis Paris. Nous retirons quelques kunas, la monnaie officielle de la Croatie pour prendre le bus assurant la liaison vers le centre-ville de Zadar. Nous déboursons vingt-cinq kunas pour trente minutes de trajet. La sécurité routière n’est pas la même qu’en France. La navette est pleine à craquer, nous sommes debout entassés les uns sur les autres et le conducteur passe son temps au téléphone…

    Lors de notre visite en mai 2022, le pays dispose encore de sa monnaie historique, le kunas. Cependant, la Croatie est passée à l’euro depuis le 1er janvier 2023.

    1

    Euro

    7,53kn

    Kunas

    Centre historique

    Nous arrivons dans le centre historique de Zadar à 9h30, la ville dort encore. Nous comprenons très vite que nous avons sous-estimé la beauté du pays ! L’eau est claire, les bâtiments sont très charmants, on a hâte de voir ça en détail !

    Nous déposons nos affaires dans notre logement d’une nuit. Il est situé à cent mètres du Pont de la ville en face du cœur historique. C’est parfait pour pleinement profiter de Zadar sans se soucier de l’heure à laquelle rentrer.

    Orgues Marin Zadar

    Morske orgulje

    Nous prenons le temps d’écouter l’Orgue des mers qui nous envoûte dans une mélodie au gré de la houle. Cette œuvre d’art de soixante-dix mètres de longueur sur le front de mer, qui lie architecture et musique a été construite en 2005 par Nikola Bašić. Trente-cinq tubes se trouvant sous les marches produisent une douce orchestration lorsque les vagues en expulsent l’air. C’est si calme et apaisant que nous y reviendrons plusieurs fois, entendre cette musique unique, en regardant les bateaux passer ou le soleil se coucher. On vous laisse assister au spectacle.

    The Greeting to the Sun – Pozdrav suncu

    Juste au-dessus de l’Orgue des mers se trouve The Greeting to the Sun ou « Salutation au Soleil » est une œuvre d’art de vingt-deux mètres de diamètre, également construite par Nikola Bašić en 2008. Elle est constituée d’un ensemble de trois cents panneaux solaires et d’une multitude de diodes assurant des jeux de lumière captivants. Cette œuvre représente le soleil et les planètes du système solaire. À noter qu’il ne se passe pas grand-chose de jour, c’est à la nuit tombé que le spectacle s’apprécie.

    Vieux port de Zadar

    Nous sommes éblouis par la beauté de l’Adriatique. La digue Kralja Petra Krešimira IV permet d’en profiter environ un kilomètre jusqu’au vieux port. Nous nous engouffrons dans la ville par l’ancienne porte de la Terre Ferme.

    Porte de la Terre Ferme – Kopnena Vrata

    La Porte de la Terre Ferme, également connue sous le nom de Porta Terraferma, a été édifiée par l’architecte italien Michele Sanmicheli en 1537. Elle est située à l’extrémité nord de la rue principale de Zadar, la Kalelarga. À l’époque, cette entrée était utilisée pour contrôler l’accès à la municipalité et pour la protéger des attaques extérieures. Aujourd’hui, la porte de la Terre Ferme est un symbole de la ville. Elle est un rappel de l’histoire médiévale, riche et mouvementée.

    Les remparts de la ville de Zadar sont inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 2017 en tant que bien culturel.

    Place des Cinq Puits – Trg Pet Bunara

    On emprunte le petit passage à droite derrière la porte pour accéder à la place des Cinq Puits. Datant du XVe siècle, ces derniers servaient à la ville pour subvenir aux besoins en eau lors des sièges menés par l’armée ottomane.

    Parc de la Reine Madijevka

    Perivoj kraljice Jelene Madijevke

    Au-dessus de la place, un gouverneur autrichien a fait aménager en étages le premier jardin public de la ville au XIXe siècle. Il est nommé ainsi en l’honneur de la reine Jelena Madijevka (Hélène de Zadar), femme de Mihajlo Krešimir II. D’en haut, nous avons une jolie vue sur les cinq puits, le vieux port et l’ancienne porte de la Terre Ferme.

    II Palače

    Il est 11h30 et la ville est encore très calme. Nous arrivons sur une place très mignonne avec des cafés, des monuments et une église. Poussés par la curiosité, nous entrons dans le musée II Palače. Ce dernier est en réalité le palais du recteur et du provéditeur, complexe culturel et historique, rénové grâce aux fonds européens. Les lieux sont aujourd’hui ouverts aux publics et disposent d’un musée, galerie, ateliers éducatifs… Nous profitons de cette journée portes ouvertes pour le visiter et l’endroit en vaut le détour !

    Nous prenons le temps d’arpenter les rues calmes. Une chose que nous remarquons depuis tout à l’heure, c’est la propreté de l’espace public. Les pavés brillent et pas grand-chose ne traîne au sol, c’est agréable !

    Place Narodni – Narodni trg

    La Place du Peuple, célèbre place ancienne avec une église datant du XIe siècle, est un coin animé de la ville avec des gens en terrasses et des petits groupes de chanteurs.

    Trattoria Mediterraneo

    Madijevaca ul. 4, 23 000, Zadar

    Pour déjeuner, nous avons trouvé place dans un petit restaurant aux accents méditerranéens (Italien ?) ou les pizzas, pâtes et tiramisu font partie intégrante de la carte. La terrasse est presque intimiste compte tenu de la faible fréquentation de la rue. Un moment très agréable.

    Église Saint-Donat

    Crkva sv. Donat

    Nous arrivons ensuite sur une place avec trois monuments principaux que nous ne pouvons pas éviter vu leur taille : l’Église Saint-Donat, le Forum Romain et la Cathédral Sainte-Anastasie.

    L’église Saint-Donat est une ancienne paroisse catholique de style préroman à plan circulaire, érigée au IXe siècle sur le modèle byzantin. Le monumental bâtiment portait d’abord le nom de la Sainte Trinité, puis fit dédier à l’évêque Donatus, le commanditaire de l’édification. Elle est aujourd’hui désacralisée et utilisée comme salle de spectacles pour différents types de concerts.

    Sur la même place se trouve le plus grand Forum Romain, bâti entre le Ier et le IIIe siècle, dédié à l’empereur Auguste. Il ne reste aujourd’hui que la partie basse des cloisons, car la majorité de ses pierres ont été utilisées pour construire les murailles et les fortifications de la ville, mais aussi les églises Saint-Donat et Sainte-Marie. À la différence de Rome, les vestiges sont ouverts et accessibles à tous toute l’année.

    Cathédral Sainte-Anastasie

    Prvostolnica sv. Stošija

    Pour prendre un peu de hauteur et avoir une vue panoramique de la ville, nous montons au clocher de la Cathédrale de Sainte-Anastasie. L’entrée coûte quinze kunas par personne.

    Ce chef-d’œuvre de l’art roman du XIIe est aussi la cathédrale la plus grande de toute la Dalmatie. L’édifice qui a été achevé après sept siècles dépasse toutes les autres constructions du quartier. On peut apercevoir différentes pierres et couleurs en fonction des niveaux qui témoignent des différentes époques de conception. Malheureusement, le bâti est endommagé en 1202 puis bombardé pendant la Seconde Guerre mondiale… il a été restauré quelques années après. Au sommet, la vue est vertigineuse !

    Marché de Zadar – Tržnica Zadar

    Nous sortons du centre historique pour visiter de nouveaux lieux moins touristiques. Nous faisons une longue promenade le long de l’Adriatique à contempler la mer, la montagne au loin, les bateaux…

    De retour dans le centre historique, nous passons par hasard sur les lieux d’un mariage où l’ambiance est très festive. Musique, chants croates, la bonne humeur est dans la place !

    Il devrait rester juste assez de temps pour aller voir le soleil se coucher depuis la Fontaine Impériale, au bout de la ville. Pour y aller, longer la plage de Kolovaré est particulièrement agréable. Nous y croisons des pêcheurs, baigneurs et autres personnes profitant comme nous de l’endroit.

    Fontaine Impériale – Císařská fontána

    Elle a été construite en 1546, sous le règne de l’empereur Charles Quint. Cette charmante fontaine de style Renaissance est composée d’un petit bassin octogonal alimenté par une source située à proximité et était autrefois utilisée pour fournir de l’eau à la ville.

    Nous reprenons le chemin dans l’autre sens pour retourner dans le centre-ville et admirer les dernières lumières de la journée sur les miroirs du Greeting to the Sun.

    The Greeting to the Sun (fin de journée)

    Trente minutes de marche rapide pour y arriver à temps, mais l’horizon quant à lui est un peu terne et le soleil ne s’y reflète pas. Mince !

    Zadar sous-marin – Zara subacquea

    Nous continuons notre promenade en passant par le Zadar sous-marin, un beau quai qui nous offre un point de vue avec un petit recul pour contempler la côte. En travaux lors de notre passage, nous pouvons y accéder tout de même le soir « Aux risques et périls des visiteurs » !

    Restoran Bruschetta

    Ul. Mihovila Pavlinovića 12, 23000, Zadar

    Ce soir, nous avons pris plaisir à dîner dans ce charmant restaurant. À la carte des plats locaux, principalement à base de poisson ou de crustacés. Un vrai bonheur !

    La nuit tombe enfin et nous découvrons la belle ville de Zadar de nuit. Ses pavés luisent sous les lumières, les badauds n’y sont pas nombreux, nous avons l’impression d’avoir la ville rien que pour nous.

    The Greeting to the Sun (nuit)

    Une fois de plus, nous revenons au « Salutation du Soleil », où nous pouvons admirer les jeux de lumière cette fois !

    Nous parcourons les rues de nuit, toujours en admiration de la beauté de la ville, un coup de cœur !

    Après une bonne journée et vingt kilomètres de marche, il est temps pour nous d’aller se reposer, il reste encore beaucoup de choses à découvrir demain !

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  • Auvergne

    Auvergne

    Se rendre en Auvergne depuis Paris

    4H

    4H15

    440 km

    Hello!

    Nous avons profité d’un weekend de fin aout pour partir prendre l’air en Auvergne ! Au programme, nous avions pour but d’arpenter les sentiers de la chaîne des Puys, découvrir les spécialités culinaires locales, profiter du beau temps et surtout, prendre un grand bol d’air avant la rentrée !

    Pour gagner du temps, nous avons pris la route le vendredi soir afin de profiter pleinement de la journée du samedi et rentrons le dimanche soir… tard.

    Il y a de ça quelque semaines, lorsque nous prospections la destination de ce weekend, nous nous étions fixé une limite maximum de 3h de route, mais bon, nous ne sommes pas à une heure près, surtout quand il s’agit de (re)découvrir une telle région.

    Col de la Croix Saint-Robert

    Forcément, malgré que nous ayons pris la route tout de suite après la sortie du travail, nous n’arrivons pas avant 1h du matin au Col de la Croix Saint-Robert. Mais pourquoi ici ? Haaa bonne question ! Tout d’abord, nous savions qu’en partant le vendredi en fin de journée de Paris, nous n’arriverons pas à une heure convenable pour passer la nuit à l’hôtel, puis nous nous sommes dit que dormir dans la voiture serait amusant et moins contraignant quant à la localité. Alors c’est ainsi que nous avons trouvé, à l’aide de Google Maps un petit coin ou mettre la voiture pour y passer la nuit en toute sécurité et être proche du point de départ de la randonnée du lendemain. Mais… Tout ne s’est pas passé comme prévu. Lors de notre arrivée sur le parking, nous étions loin d’être les seuls sur place. Plusieurs voitures et camping cars y étaient présent. Nous avons donc décidé de faire demi-tour et de garer la voiture à quelques centaines de mètres de là, dans un petit chemin à l’orée d’un champs. L’endroit est tranquille, nous prenons le temps d’admirer le ciel étoilé et décidons d’y passer la nuit.
    Pour cela, nous rangeons nos affaires dans les parties basses de la voiture, rabattons les sièges arrière et gonflons les matelas de sol. Il commence à faire rudement froid mais c’était prévu. La nuit dans la voiture ne fut pas des plus confortable, le vent nous a secoué une partie de la nuit, mais le plus anecdotique reste à venir…

    *TOC TOC TOC*
    – S’il vous plait, décalez la voiture, je dois passer le tracteur !

    il est 6h30 et ça… Nous ne l’avions pas prévu. Pas le temps de réfléchir, je me rhabille, sors de la voiture et prend place au volant pour retourner sur le parking initialement repéré. Mais en regardant à travers le parebrise tout est opaque, le passage des essuis glace n’ont rien changés. Une épaisse couche de condensation s’est formée à l’intérieur de l’habitacle. Et à cela, s’ajoute un brouillard tellement dense qu’il en est difficile d’y voir au-delà de quelques mètres. La journée commence bien 😂. Sur le parking, Laure parvient à se rendormir quelques heures, tandis que je somnole sur le siège avant de la voiture.

    C’est vers 10h30 que nous décidons de partir en randonnée. Un coup de brosse, un brin de toilette rapide et essuyons un maximum l’humidité dans la voiture. Par chance, le brouillard s’est levé, laissant place à un magnifique paysage verdoyant. Que l’aventure commence !

    Roc Cuzeau

    Mont-Dore

    Lors de notre départ de la voiture, nous prenons dans nos sac à dos nos gourdes et des gâteaux, sans trop savoir jusqu’ou nous irons dans les sentiers. La météo de la journée est bonne, et la randonnée du Roc ne semble pas trop difficile. En chemin nous croisons plusieurs groupes de randonneurs avec qui l’échange d’un cordial bonjour se fait systématiquement. Après quelques passes à moutons, le sentier se transforme, la terre devient meuble, la pente s’accentue et les paysages prennent de la hauteur.

    Arrivé à la première terrasse, la vallée du Mont-Dore se dévoile, avec ses pics acérés, le panorama est grandiose ! Deux directions se posent à nous : La première est la cascade, ça nous tente bien, mais parait-il que la meilleure manière de l’apprécier n’est pas de s’y rendre par cet accès. La seconde direction est le sommet du Roc Cuzeau. A peine visible dans les nuages, l’idée nous effraie un peu, mais finalement c’est dans cette direction que nous nous élançons. Nous faisons la connaissance de deux randonneuses venues d’Alsace avec qui nous échangeons quelques minutes à propos des directions à privilégier puis de la beauté des panoramas et de la météo clémente avant de partir grimper les pentes ardues du Roc.


    Le sommet ! Après 2h et 410 mètres de dénivelé positif, nous voici à 1737m, tout en haut du Roc avec une vue extraordinaire à 360° autour de nous ! Un vrai bonheur ! On reprend notre souffle et fait quelques photos. Un autre randonneur vient d’arriver et nous dit qu’on a beaucoup de chance, la vue s’est dégagée il y a quelques minutes et que le vent est très raisonnable comparé au sommet du Sancy d’où il vient. Ici seules nos oreilles en sont victime, de l’autre côté de la vallée du Mont-Dore, il semble difficile et dangereux d’y évoluer.


    Après une demi-heure passée en haut, il est temps de redescendre de notre petit nuage 😉. Inutile de préciser que la descente est bien plus rapide que la montée. Et finalement c’est à ce moment que nous profitons le plus de ces gigantesque étendues de nature.

    Nous retrouvons la voiture tout juste une heure après avoir quitté le sommet. Encore un peu étourdi par le grand air et les paysages époustouflants, nous prenons quelques minutes avant de repartir.

    La prochaine étape se fera à Chambon-sur-Lac afin d’y déjeuner. Nous n’avons pas particulièrement anticipé le repas et avons la mauvaise surprise de constater que la majorité des restaurants sont fermés, un samedi, à 14h, dommage ! Une brasserie semble servir en continue, alors nous décidons d’y aller voir.

    Chambon sur Lac

    Comptez 15 minutes de voiture pour parcourir les 10 kilomètres qui séparent le parking du Roc Cuzeau au centre ville de Chambon-sur-Lac. A notre arrivée, la ville est animée, les habitants et touristes profitent du soleil dans les espaces aménagés, sur les terrasses des restaurants, mais peu d’entre-eux déjeunent. La brasserie que nous avions repéré ne fait plus que le service de boisson ou propose quelques snacks plutôt cher et qui ne nous emballent pas spécialement. Plus loin, plusieurs restaurants nous informent que les cuisines sont fermées, sauf un ! Miracle ! A la carte, seule de la restauration rapide est proposée, c’est pas ce que nous souhaitions, mais qu’importe, ça fera l’affaire.

    Murol

    Murol est une petite ville d’un peu plus de 580 habitants, mais elle est essentiellement connue grâce à son imposant château éponyme, datant du 12e siècle. Une place forte dressé à 1050 mètres d’altitude, lui donnant une visibilité unique sur les environs. L’ayant déjà visité à deux reprises, nous avons fait le choix de ne pas nous y attarder, mais il fait parti des incontournables de la région. Des animations autour des métiers d’époques et même des joutes de chevalier ont lieux durant la visite, c’est assez chouette à découvrir.

    Ferme Bellonte

    63710 Saint-Nectaire

    Cette ferme c’est le haut-lieu du Saint-Nectaire. Le savoir-faire se transmet depuis huit générations au sein de la ferme, ce qui offre une qualité unique au fromage. Il est possible de visiter gratuitement les étables, d’assister à la traite des vaches, d’observer les différentes étapes de la fabrication du fromage et même de visionner un film d’une dizaine de minutes présentant la vie de la ferme. Nous sommes venu ici pour acheter une tomme de Saint-Nectaire, mais à notre plus grande tristesse, la boutique avait tout vendu ! Ils nous ont redirigés vers la Ferme de Lambres, non loin de là qui pourrait peut-être encore en avoir.

    Ferme de Lambres

    Lieu dit Lambres, D643, 63710 Saint-Nectaire

    Après avoir eu confirmation au téléphone qu’ils leur restaient bien du fromage, nous nous sommes rendu dans cette ferme, qu’il est également possible de visiter. Nous prenons le temps de lire les panneaux d’information accrochés aux murs afin de mieux comprendre le fonctionnement de la ferme, du rendement des vaches, des différents processus de fabrication du fromage, etc. C’est très intéressant, mais passons aux choses sérieuses ! Dans la boutiques il n’y a pas que du fromage, on peut aussi y retrouver pleins de produits artisanaux comme des bières, du sirop, du miel… Un vrai bonheur.

    La fin de journée approche et Laure tient toujours l’endroit ou nous dormirons secret. Cependant, pour s’y rendre, il est nécessaire de passer par le Col de la Croix-Morand, et avec le soleil déclinant, les paysages sont époustouflants !

    Une aire aménagée permet de prendre le temps d’admirer la vallée que se tient devant nous.

    Refuge De La Banne

    Montagne de la banne d’Ordanche, 63150 Murat-le-Quaire

    Nous y sommes ! Juste un peu avant le coucher du soleil, nous arrivons au refuge de la Banne d’Ordanche. Le gîte est isolé à 1325 mètres l’altitude, la nature nous entour et aucuns bruits de la ville nous parvient. On fait connaissance avec les saisonnières très accueillante et chaleureuse, qui nous expliquent le fonctionnement du refuge, l’endroit ou nous dormirons ce soir ainsi que les horaires pour le dîner et le petit déjeuner du lendemain.
    Plusieurs formules sont proposées pour y dormir : en dortoir collectif, chambre double, dans votre tente personnelle et dans une tente aménagé (lounge). C’est cette dernière que Laure a réservée, et je ne pense pas qu’il y ait mieux ! La tente est confortable, aménagée avec goût et vous offre une vue exceptionnelle sur la vallée. L’endroit parfait pour profiter d’une nuit insolite en pleine nature.

    Mais avant de nous extasier sur le soleil couchant et les paysages rougeoyant, nous devons nous rendre au refuge pour dîner.

    Le repas est servi à 19h30, nous nous retrouvons donc tous dans une ambiance de chalet de montagne, aux odeurs de fromage et de vin ! Le repas est donc le même pour tout le monde, une carbonade. C’est local, copieux et très bon ! De quoi bien se revigorer en cette fin de journée ! Vous en aurez pour moins de 20€ avec un verre de vin.

    Le soleil se couche et tout le monde sort pour en profiter, un instant magique .

    Nous prenons le temps de charger nos téléphones et autres appareils le nécessitant, de reposer nos pieds et de poster quelques photos sur les réseaux sociaux pour que nos familles et amis puissent découvrir à leur tours ces jolis moments qui ont jalonnés notre journée.

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  • Les jardins de Monet

    Les jardins de Monet

    Il n’y a rien de mieux que de profiter d’une belle journée ensoleillée pour se perdre dans l’univers de Claude Monet. Les jardins regorgent d’odeurs fleuries vous procurant un bol d’air doux et poétique. On vous laisse apprécier cet incroyable endroit.

    favorite

    L’histoire de Claude Monet

    Visiter la maison

    Appelée « maison du Pressoir » à ses débuts, en référence au pressoir à pommes situé sur la place voisine, la maison est de dimension plus réduite. Monet l’agrandit. Côté gauche, il installe son espace de travail et de repos : la grange accolée à la maison devient son premier atelier et il fait ajouter un étage juste au-dessus pour s’aménager une grande chambre à coucher et un cabinet de toilette. On peut repérer ces agrandissements à la taille des fenêtres, plus larges que dans la partie d’origine.

    Au rez-de-chaussée

    La visite commence par le salon-atelier, premier atelier de l’artiste où il a travaillé jusqu’en 1899. La soixantaine de tableaux qui y sont présentés sont des répliques mais l’accrochage et le mobilier original permettent de retrouver l’atmosphère de l’époque. Le salon est confortable mais l’atelier est peu commode en raison du manque de lumière. Plus tard, lorsque Monet construira son deuxième atelier à l’ouest de la maison, le salon conservera ses toiles préférées. La visite continue en montant les quelques marches menant à l’épicerie.

    Cette pièce n’est pas très grande, mais permet, entre autres, d’accéder au salon de lecture ou « petit salon bleu », qui communique avec « l’épicerie ». Monet en a choisi les couleurs, comme pour l’ensemble des pièces de la maison. Tout y est bleu, les meubles ainsi que les murs créant une harmonie avec les œuvres d’Hiroshige, exposées sur les murs de la maison. Au sol, des carreaux de ciments selon la mode de l’époque. C’est à cet endroit qu’il faut emprunter l’escalier afin de gagner l’étage supérieur de la bâtisse.

    À l’étage

    La chambre de Monet où le bureau et la commode Louis XV sont toujours à leur place. Monet y exposait sa collection de tableaux peints par ses amis tels Cézanne, Renoir, Morisot, Caillebotte, Manet ou Boudin. Par la fenêtre, on peut admirer l’incroyable étendue du clos normand. Quant à la chambre d’Alice, l’usage voulait à l’époque que les couples mariés de famille bourgeoise fassent chambre à part. Mais elles communiquent par les cabinets de toilette. C’est une chambre simple, décorée des estampes d’Hokusai, d’Hirohige et d’Utamaro.

    Rez-de-chaussée

    Il faut emprunter l’escalier pour redescendre en direction de la salle à manger. Reconstituée à l’identique, elle montre à nouveau la modernité dont fait preuve Monet en choisissant des couleurs claires, à l’opposé des tendances de l’époque. Les meubles et les murs sont peints en deux tons de jaunes. La grande table se trouvant au centre de la pièce accueille jusqu’à seize convives. Sur les murs nous retrouvons toujours les estampes japonaises que Monet a collectionnées pendant cinquante ans ! La porte opposée de par laquelle nous arrivons donne accès à la cuisine. C’est dans cette direction que nous poursuivons.

    Nous avons l’impression d’entrer dans un autre univers. Les murs sont recouverts de carreaux en faïence de Rouen bleu cobalt tandis que les couleurs chaudes sont amenées par l’impressionnante batterie de casseroles en cuivre, l’énorme fourneau à bois et à charbon, ses deux fours en briques réfractaires. La cuisine donne sur la terrasse longeant la maison, donnant une impression de continuité naturelle avec le jardin.

    Jardin du Clos Normand

    À Giverny, Monet devient jardinier. Un jardinier qui cultive son jardin comme un peintre, créant sa palette végétale. Dès son arrivée, en 1883, il entreprend des travaux d’irrigation et de terrassement et commence à transformer le jardin adossé à la maison, baptisé le « Clos normand ». Il transforme cette prairie ordinaire en un jardin fleuri pour ne jamais manquer de motifs à peindre. Il possède une immense bibliothèque botanique dont une collection de 26 volumes consacrés aux fleurs et aux jardins d’Europe. Sa passion des fleurs et de la couleur est comblée : parterres de fleurs, rosiers, glycines, plantes grimpantes, etc. Rien n’est planté au hasard : le jardin est organisé en plates-bandes. Monet travaille les perspectives, les symétries les couleurs et les volumes avec des massifs de fleurs de différentes tailles. Il mêle fleurs simples et variétés rares. Les arceaux de l’allée centrale sont couverts de rosiers grimpants, les capucines couvrent le sol de l’allée centrale à la fin de chaque été. Sur la partie gauche du jardin, il crée des massifs rectangulaires de couleurs unies.

    C’est en 1893, que Monet achète le terrain situé au fond du Clos Normand, de l’autre côté de la voie ferrée, maintenant devenu le chemin du Roy (la départementale D5). Malgré l’hostilité des habitants de Giverny qui craignent l’empoisonnement de leur bétail par les plantes exotiques ou le manque d’eau, il obtient l’autorisation de détourner le petit bras de l’Epte, le Ru, pour créer un étang qu’il couvrira de nénuphars. Il crée ainsi un « jardin d’eau ». Pour y accéder, nous empruntons le passage aménagé sous la route, se trouvant au fond du clos Normand.

    Jardin d’eau

    Le contraste est une fois de plus marquant. Ce jardin est totalement différent du précédent. Aux abords, il plante saules pleureurs, bambous, aulnes, iris, roseaux, pivoines arbustives du Japon renforçant ainsi l’atmosphère orientale. Le célèbre pont de bois qui enjambe l’étang est construit la même année, mais le vert est préféré au rouge traditionnel. L’eau et ses reflets, sans cesse changeants, fascinent Monet lui offrant une source inépuisable d’inspiration. Pendant plus de vingt-cinq ans, il ne cessera de les représenter cherchant à les fixer sur une toile. En 1914, il fait même spécialement construire un troisième atelier géant pour travailler aux Grandes décorations, consacrées aux ‘Nymphéas’ (panneaux qui s’étendent sur 91 mètres de long sur deux mètres de haut !). Il est presque aveugle, une double cataracte affecte sa vision des couleurs, mais continue de peindre. Il donne cet ensemble à l’État en 1922, qui, grâce à son ami Georges Clemenceau, l’installera en 1926 au musée de l’Orangerie, à Paris, où l’on peut toujours l’admirer.

    Temps nécessaire

    Ne sous-estimez pas cette visite, si vous souhaitez divaguer tranquillement dans les allées des jardins, visiter la maison, le musée des Impressionnismes et passer par la boutiques, prévoyez une journée complète.

    ≈ 5H

    Budget

    Voici les prix indicatifs permettant l’accès à la maison de Monet et ses jardins.

    Billet +17 ans : 13.00€
    Billet -17 ans : 8.50€
    Billet étudiant : 8.50€

    Le parking est gratuit

    A faire dans les environs

    Le musée des Impressionnismes

    Le bâtiment moderne, construit par les architectes Reichen et Robert pour être le ‘musée d’Art américain’ de Giverny (géré par la Terra Foundation for American Art, du grand collectionneur et mécène Daniel Terra), est devenu en 2009 un musée qui, parce qu’il met le mot ‘impressionnisme’ au pluriel, expose des artistes du monde entier, et pas uniquement américain.
    Les collectivités locales qui en assurent désormais le fonctionnement ont permis qu’y soit constitué, grâce à des dons et des dépôts, le noyau d’une collection permanente impressionniste autour de Claude Monet. L’auditorium accueille de nombreux colloques et rencontres artistiques.

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    Musée de mécanique naturelle

    L’origine du Museum est une collection de moteurs à vapeur ou combustion interne
    commencée en 1955 par la famille Guillemard. Adolphe Guillemard entrepreneur de battages et mécanicien agricole à transmis à ses enfants son savoir-faire et sa passion pour les vieilles mécaniques. Au cours des ans, les achats, donations de moteurs, se sont accumulés, attendant les pièces de rechange ou le temps nécessaire à leur restauration.
    En 1990 la collection est rassemblée dans le local actuel en exposition permanente. L’installation du moteur Diesel CARELS 1908 pesant 28 tonnes a mobilisé l’équipe pendant des mois pour son démontage et transport.
    Il est devenu en 2003 le plus gros et le plus vieux moteur diesel tournant au monde.

  • Saint-Émilion

    Saint-Émilion

    Se rendre à Saint-Émilion depuis Paris

    5H30

    3H30

    583 km

    A moins d’une heure de Bordeaux, Saint-Émilion est la destination idéale pour une balade dépaysante. Elle est réputée pour ses vignobles, sa gastronomie ainsi que pour son patrimoine historique. Le cloître de l’église collégiale est particulièrement typique. Mais surtout, ne repartez pas sans avoir goûté aux macarons et aux cannelés.

    Cloitre de l’Église collégiale

    Rue du Tertre de la Tente

    Soyez munis de bonne chaussures, la pente est raide et glissante !

    La Tour du Roy

    Le seul donjon roman encore intact en Gironde. Situé à l’intérieur des remparts de la cité, l’édifice repose sur un massif rocheux isolé de toutes parts et creusé de grottes naturelles et de carrières exploitées depuis le Moyen-Âge. Du sol de la plus basse terrasse au sommet, on note une hauteur de 32 m. Il est possible de gravir les 118 marches de cette tour afin d’accéder au toit-panorama qui offre une vue imprenable sur la cité. Les historiens divergent sur sa date de construction… En 1224, le Roi de France, Louis VIII, dit le Lion conquit une partie de l’Aquitaine dont le Bordelais. Ses troupes occupaient Saint-Emilion et il aurait confirmé son intention d’y faire construire une fortification intra-muros.

    Cependant certains textes indiquent que c’est Henri III Plantagenêt, roi d’Angleterre et Duc d’Aquitaine, qui en 1237, en ordonna la construction, lorsque Saint-Emilion tombe à nouveau sous le contrôle des anglais. Enfin, certains spécialistes disent que ce n’est ni grâce au roi de France, ni grâce au roi d’Angleterre que cette tour a été réalisée mais plutôt grâce à la Jurade. En effet, la tour vise à symboliser le nouveau pouvoir de la commune en empruntant à l’architecture seigneuriale l’édifice le plus caractéristique : le donjon quadrangulaire à contreforts.

    De plus, il n’y a pas d’édifice appelé Hôtel de ville, or au 13e siècle, Saint-Emilion est la seconde cité du Bordelais. Ainsi, cette tour a probablement eut la fonction d’Hôtel de ville.

    Prévoir 2€ par personnes pour découvrir l’histoire de cette tour et profiter de son toit panoramique.

  • Angoulins

    Angoulins

    Se rendre à Angoulins depuis Paris

    4H40

    4H15

    472 km

    Angoulins-sur-Mer est un petit village côtier situé à une dizaine de kilomètres au sud de La Rochelle. Il bénéficie de jolies plages et d’une grande diversité d’activité nautiques.

    Château de Buzay

    Ce joli château du 18e siècle se situe à 5 km de La Rochelle, dans la petite commune de La Jarne. Son architecture riche est l’exemple parfait de ce que l’on appelle le style Louis XVI.

    Prévoir environ 9 €/adultes pour la visite

    (7,50 € si vous êtes munis du guide du Routard ou du Passeport découverte de l’année en cours)

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