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Auteur/autrice : Laure

  • Gujan-Mestras

    Gujan-Mestras

    Se rendre à Gujan-Mestras depuis Paris

    5H40

    4H20

    595 km

    Gujan-Mestras, la capitale de l’ostréiculture

    Nous vous emmenons découvrir Gujan-Mestras, un petit coin nature et authentique du Bassin d’Arcachon. Il ne faut toutefois pas s’y méprendre, cette ville portuaire s’étend sur 54 km² et accueil pas moins de 22 000 habitants. Située seulement à 15 kilomètres de la ville d’Arcachon, elle profite de toutes les commodités souhaitées. Avec des marées toutes les six heures, c’est une véritable mer intérieure ! L’eau s’engouffre et se retire dans les « passes », ces chenaux de navigations que connaissent bien les marins. Gujan-Mestras et ses sept ports sont devenus la capitale de l’ostréiculture du bassin, une activité économique majeure avec 120 entreprises, sur les 300 que compte le Bassin.

    Jetée du port de Larros

    Le sentier du littoral parcourt les 7 ports que contient Gujan-Mestras, une balade qui peut se faire facilement à pied ou à vélo. Nous découvrons celui de Larros en premier, et l’esplanade des Ostréiculteurs en est un bon point de départ. Nous longeons le port sur 520 mètres pour arriver au bout de la jetée, où se trouve un superbe point de vue sur la côte. Les cabanes de pêcheurs qui jalonnent les rues sont toutes différentes, certaines sont colorées, d’autres arborent des motifs de poissons, d’huîtres ou des coccinelles, ça vaut le coup d’œil.

    Les ports de Gujan-Mestras

    Nous parcourons une partie des ruelles du port de Larros, agréablement surpris par ce qui nous entoure. Le temps semble s’y être arrêté, c’est très dépaysant. Nous déambulons un peu au hasard, sous cette chaleur harassante du mois de juillet. On aperçoit régulièrement des coccinelles, l’emblème porte-bonheur de la ville, représenté sur plusieurs bâtiments, savez-vous pourquoi ?

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    Mairie

    Gujan-Mestras ne se résume pas qu’à ses ports, la ville possède un joli patrimoine, de nombreuses activités nautiques, des sentiers de randonnées, des pistes cyclables…

    Il est possible d’y venir en TER depuis Bordeaux en un peu moins de 45 minutes, ou en voiture. Le parking de la gare est gratuit et offre suffisamment d’emplacements.

    Coucher du soleil

    En fonction de la saison, vous pourrez déguster des moules marinières, des huîtres ou du poisson frais dans les nombreux restaurants en admirant le coucher de soleil. C’est un moment particulièrement agréable.

    Les bonnes adresses

    La Marine — Restaurant Bistro

    91 Rue du Port de Larros
    33470 Gujan-Mestras

    Situé dans le port de Larros, les plats sont bien préparés, l’endroit est charmant et le service convivial. Idéal pour passer un bon moment.

    La Maison de l’Huître

    Rue du Port de Larros
    33470 Gujan-Mestras

    Musée en bord d’océan retraçant l’histoire et la culture de mollusques marins à travers des expos et objets.

  • La Sauve

    La Sauve

    Se rendre à La Sauve depuis Paris

    5H35

    ≈ 4H00

    595 km

    Nous profitons d’un week-end à Sauveterre de Guyenne pour faire un tour à La Sauve ! Avant même de plonger dans ses monuments, il est bon de se rappeler que cette petite commune de Gironde, nichée au cœur de l’Entre-deux-Mers, tire son nom du latin « silva », signifiant forêt. C’est dire si son histoire est intrinsèquement liée à la nature environnante. Depuis des siècles, La Sauve a été un carrefour important, bénéficiant de sa position stratégique sur d’anciennes voies de communication. Sa fondation remonte à des temps immémoriaux, bien avant l’arrivée des moines qui allaient la rendre célèbre. Les premières traces d’occupation humaine remontent à l’Antiquité, et des vestiges gallo-romains ont d’ailleurs été découverts dans les environs, attestant d’une présence ancienne et continue. Au fil des siècles, La Sauve a connu les soubresauts de l’histoire, des invasions aux périodes de prospérité, mais c’est véritablement à partir du XIe siècle que son destin bascule avec la fondation d’un monastère majeur. Nous commençons notre balade par les petites ruelles forts mignonnes, pleines de charme.

    Église Saint-Pierre

    Nous arrivons ensuite sur l’église Saint-Pierre, qui, comme l’abbaye qu’on découvriras juste après, sont inscrites au patrimoine de l’UNESCO au titre des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle depuis 1998. Il y avait à l’époque à La Sauve, deux paroisses, Saint-Jean et Saint-Pierre avec chacune une église. L’église Saint-Jean occupait la place de la halle actuelle, au pied de l’abbaye mais fut détruite vers 1690.

    Nous arrivons aux pieds de l’église Saint-Pierre qui, tout comme l’abbaye que nous allons découvrir juste après, est inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1998, au titre des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle. C’est dire son importance historique ! A l’époque, La Sauve comptait en réalité deux paroisses, Saint-Jean et Saint-Pierre, chacune avec sa propre église. L’église Saint-Jean occupait la place de la halle actuelle, juste au pied de l’abbaye, mais elle fut malheureusement détruite vers 1690. L’église Saint-Pierre, elle, a eu plus de chance et trône toujours au même endroit, sur la colline à environ 500 mètres de l’abbaye, et a d’ailleurs été rénovée récemment. Fondée dès 1083, elle a été reconstruite entre le XIIe et le XIIIe siècle dans un style gothique, ce qui lui confère une élégance particulière. Une anecdote intéressante : pour s’adapter aux nombreux visiteurs et pèlerins du chemin de Compostelle, c’est la façade Est, celle que l’on voyait en arrivant, qui a été richement décorée, tandis que la façade Ouest, hors du champ de vision des voyageurs, est restée sans décors. Sur cette façade Est, on peut d’ailleurs admirer les sculptures de Saint Pierre, une Vierge, Saint Jacques le Majeur et l’archange Michel. Ses deux cloches, datant de 1878 et pesant 300 et 700 kg, sonnent encore aujourd’hui les Angélus, matin, midi et soir, rythmant la vie du village. À l’intérieur, les peintures murales datant de la fin du XVIe siècle, ajoutant une touche de mystère et de couleur. Et depuis 2020, l’église abrite un trésor musical : l’orgue de salon de Charles Gounod, le célèbre compositeur français né en 1818. C’est une pièce magnifique qui enrichit davantage le patrimoine de ce lieu. Mais maintenant, poursuivons notre chemin vers le joyau de La Sauve, à quelques pas de là.

    Nous continuons notre balade à pied par la route pour contourner l’Abbaye.

    Abbaye Notre Dame de La Sauve

    Nous voici devant la majestueuse Abbaye de La Sauve-Majeure, un véritable chef-d’œuvre de l’art roman et un site classé au patrimoine mondial de l’UNESCO ! Fondée en 1079 par Gérard de Corbie, un personnage fascinant et visionnaire, cette abbaye bénédictine a connu un rayonnement considérable, devenant l’une des plus puissantes d’Aquitaine. Fut un temps, elle a contrôlée jusqu’à une centaine de prieurés et d’églises ! Sa position stratégique sur l’une des routes de Saint-Jacques-de-Compostelle a également contribué à sa renommée, accueillant pèlerins et marchands. Les ruines que nous voyons aujourd’hui, même si elles ne sont qu’une fraction de sa splendeur passée, sont d’une beauté saisissante. Ses chapiteaux sculptés racontent des histoires bibliques, des scènes de la vie quotidienne, et même des figures fantastiques, un véritable livre de pierre. Les moines de La Sauve étaient réputés pour leur savoir, et la bibliothèque de l’abbaye était l’une des plus riches de la région.

    Malheureusement, l’histoire de l’abbaye est aussi marquée par des épreuves. En 1759, un tremblement de terre ébranle sérieusement l’église. Puis, la Révolution française porte un coup fatal : les richesses de l’abbaye sont dispersées, et les bâtiments sont même utilisés comme prison dès 1793. Le déclin se poursuit, et les voûtes de l’église finissent par s’effondrer en 1809. Pendant près de 40 ans, le site est alors exploité comme carrière, ses pierres servant à la construction de nombreux bâtiments de La Sauve. C’est une période sombre ! L’abbaye connaît ensuite une brève renaissance en 1837, transformée en collège de jésuites, mais un incendie dévastateur en 1910 détruit l’école, et le site est de nouveau abandonné.

    Entre 1914 et 1918, pendant la Première Guerre mondiale, le bâtiment sert même d’hôpital militaire de campagne. C’est finalement en 1960 que l’État récupère les lieux, et le ministre des Affaires culturelles de l’époque entreprend d’importants travaux de consolidation pour redonner vie à ce patrimoine exceptionnel et l’ouvrir enfin au public. C’est vraiment un lieu chargé d’histoire, où l’on ressent encore la présence des moines et des pèlerins. Mais après cette immersion dans le sacré, peut-être est-il temps de nous intéresser à un autre aspect majeur de la région : le vin !

    Abbaye de la Sauve Majeure

    Visite : https://www.abbaye-la-sauve-majeure.fr

    Tarif : 7 € ou gratuit le premier dimanche du mois et pour les moins de 26 ans.

    Maison des vins de l’Entre Deux Mers

    Et c’est tout naturellement, après avoir contemplé l’Abbaye, que nous nous dirigeons vers la Maison des Vins de l’Entre-Deux-Mers, installée juste à côté, dans les bâtiments de l’ancienne « Halle aux Blés » de l’Abbaye. C’est une transition parfaite, car l’histoire de la vigne et du vin est intimement liée à celle de l’Entre-deux-Mers et même des moines qui, jadis, cultivaient la vigne pour leurs propres besoins et pour les offrandes. C’est l’endroit tout à fait idéal pour découvrir toute la richesse de cette appellation, la plus grande en superficie de tout le Bordelais pour les vins blancs secs. La Maison des Vins, c’est bien plus qu’un simple lieu de dégustation ; c’est un véritable centre d’interprétation où l’on apprend l’histoire du vignoble, les spécificités des cépages, et les secrets de l’élaboration de ces vins typiques. Sais-tu que l’Entre-deux-Mers doit son nom à sa position géographique, entre la Garonne et la Dordogne, qui ressemblent à deux marées intérieures ? Une petite anecdote : on raconte que les moines de l’Abbaye étaient parmi les premiers à cultiver la vigne avec méthode dans la région, contribuant ainsi à la renommée future des vins de Bordeaux. Après avoir exploré le passé monastique et viticole, je te propose maintenant de faire un petit détour par un lieu un peu moins joyeux, mais tout aussi révélateur de l’histoire locale.

    Prison communale

    La prison de La Sauve, construite en 1859 a une histoire particulière car elle a accueillie qu’un seul prisonnier au cours de son histoire. C’est en plus, la plus petite prison de France car elle contient que deux cellule.

    Continuons notre chemin et arrêtons-nous un instant devant ce qui fut autrefois la prison communale. Cette petite bâtisse possède une histoire assez… unique ! Elle fut construite en 1859, et est connue pour être la plus petite prison de France, avec seulement deux cellules ! Et ce n’est pas tout : l’anecdote la plus surprenante, c’est qu’elle n’aurait accueilli qu’un seul prisonnier au cours de toute son histoire ! Quelle activité palpitante.

    Halle de la place Saint Jean

    Sur la place centrale, en bas de l’abbaye se trouve la halle de la place Saint Jean, qui abritait auparavant la paroisse Saint Jean. Son parking est un emplacement idéal pour se garer et découvrir La Sauve à pied.

    Nous voici maintenant au cœur battant de La Sauve, sur la Place Saint-Jean, où trône fièrement la Halle. Ce type de bâtiment est emblématique de nombreuses villes et villages du Sud-Ouest, et celle de La Sauve ne fait pas exception. Elle était, et est toujours, un lieu de rencontre, d’échanges et de commerce. Ces halles étaient des centres névralgiques de la vie économique et sociale, des lieux où l’on apprenait les nouvelles du jour, où l’on traitait des affaires, et où l’on célébrait parfois les événements importants.

    La structure de la halle, avec sa charpente imposante, est une prouesse architecturale de l’époque où elle a été construite. Elle est conçue pour être ouverte aux quatre vents, protégeant du soleil et de la pluie, tout en permettant la circulation de l’air. Les foires et marchés de La Sauve sous la Halle ont une longue histoire, remontant souvent au Moyen Âge. Elles étaient un privilège accordé par les seigneurs ou les rois, et attiraient des marchands des environs et même d’au-delà. Après cette immersion dans l’effervescence du marché, nous nous dirigeons vers un autre point important pour la ville et qui a grandement contribué à son développement au XIXe siècle.

    Gare de La Sauve

    Nous terminons notre balade dans La Sauve par sa gare SNCF. Autrefois point stratégique de la ligne Bordeaux-Sauveterre-de-Guyenne (inaugurée en 1873), a grandement contribué au développement économique local en facilitant le transport des personnes et des marchandises, notamment le vin. Aujourd’hui désaffectée pour le trafic ferroviaire, la gare a été aménagée en musée « Le train de La Sauve », inauguré le 11 mai 2023.

    L’ancienne voie ferrée entre Sauveterre-de-Guyenne et Bordeaux est désormais une piste cyclable de 47 kilomètres, plus connue sous le nom de Roger Labépie. Cette voie traverse plusieurs charmants villages, dont Sauveterre-de-Guyenne, offrant un parcours idéal pour les amateurs de vélo. Le parking de la gare sert d’ailleurs de point de départ.

    C’est dans une atmosphère pluvieuse avec vue sur l’abbaye que nous rentrons au chaud.

  • Croatie

    Croatie

    Dobro jutro !

    Nous partons 4 jours à la découverte de Zadar et Zagreb, vous venez avec nous ? La Croatie est un pays d’Europe du Sud situé sur la côte de l’Adriatique. Il est connu pour ses jolies plages, ses eaux turquoise, ses parcs naturels et ses villages pittoresques. La Croatie est également un pays riche en histoire et en culture. Elle abrite de nombreux sites archéologiques, des monuments historiques et des musées.

    Zadar 🇭🇷

    Aéroport de Zadar (ZAD)

    2H05

    Temps de vol

    1 345km

    Distance

    Hello ! Nous avons trouvé comment occuper quatre jours de repos : partir à la découverte d’un nouveau pays, la Croatie !
    Nous décollons d’Orly à 6h30. Transavia propose des vols tôt le matin, ce qui correspond pour profiter au maximum sur place.

    Nous atterrissons dans le petit aéroport de Zadar après 2h05 de vol depuis Paris. Nous retirons quelques kunas, la monnaie officielle de la Croatie pour prendre le bus assurant la liaison vers le centre-ville de Zadar. Nous déboursons vingt-cinq kunas pour trente minutes de trajet. La sécurité routière n’est pas la même qu’en France. La navette est pleine à craquer, nous sommes debout entassés les uns sur les autres et le conducteur passe son temps au téléphone…

    Lors de notre visite en mai 2022, le pays dispose encore de sa monnaie historique, le kunas. Cependant, la Croatie est passée à l’euro depuis le 1er janvier 2023.

    1

    Euro

    7,53kn

    Kunas

    Centre historique

    Nous arrivons dans le centre historique de Zadar à 9h30, la ville dort encore. Nous comprenons très vite que nous avons sous-estimé la beauté du pays ! L’eau est claire, les bâtiments sont très charmants, on a hâte de voir ça en détail !

    Nous déposons nos affaires dans notre logement d’une nuit. Il est situé à cent mètres du Pont de la ville en face du cœur historique. C’est parfait pour pleinement profiter de Zadar sans se soucier de l’heure à laquelle rentrer.

    Orgues Marin Zadar

    Morske orgulje

    Nous prenons le temps d’écouter l’Orgue des mers qui nous envoûte dans une mélodie au gré de la houle. Cette œuvre d’art de soixante-dix mètres de longueur sur le front de mer, qui lie architecture et musique a été construite en 2005 par Nikola Bašić. Trente-cinq tubes se trouvant sous les marches produisent une douce orchestration lorsque les vagues en expulsent l’air. C’est si calme et apaisant que nous y reviendrons plusieurs fois, entendre cette musique unique, en regardant les bateaux passer ou le soleil se coucher. On vous laisse assister au spectacle.

    The Greeting to the Sun – Pozdrav suncu

    Juste au-dessus de l’Orgue des mers se trouve The Greeting to the Sun ou « Salutation au Soleil » est une œuvre d’art de vingt-deux mètres de diamètre, également construite par Nikola Bašić en 2008. Elle est constituée d’un ensemble de trois cents panneaux solaires et d’une multitude de diodes assurant des jeux de lumière captivants. Cette œuvre représente le soleil et les planètes du système solaire. À noter qu’il ne se passe pas grand-chose de jour, c’est à la nuit tombé que le spectacle s’apprécie.

    Vieux port de Zadar

    Nous sommes éblouis par la beauté de l’Adriatique. La digue Kralja Petra Krešimira IV permet d’en profiter environ un kilomètre jusqu’au vieux port. Nous nous engouffrons dans la ville par l’ancienne porte de la Terre Ferme.

    Porte de la Terre Ferme – Kopnena Vrata

    La Porte de la Terre Ferme, également connue sous le nom de Porta Terraferma, a été édifiée par l’architecte italien Michele Sanmicheli en 1537. Elle est située à l’extrémité nord de la rue principale de Zadar, la Kalelarga. À l’époque, cette entrée était utilisée pour contrôler l’accès à la municipalité et pour la protéger des attaques extérieures. Aujourd’hui, la porte de la Terre Ferme est un symbole de la ville. Elle est un rappel de l’histoire médiévale, riche et mouvementée.

    Les remparts de la ville de Zadar sont inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 2017 en tant que bien culturel.

    Place des Cinq Puits – Trg Pet Bunara

    On emprunte le petit passage à droite derrière la porte pour accéder à la place des Cinq Puits. Datant du XVe siècle, ces derniers servaient à la ville pour subvenir aux besoins en eau lors des sièges menés par l’armée ottomane.

    Parc de la Reine Madijevka

    Perivoj kraljice Jelene Madijevke

    Au-dessus de la place, un gouverneur autrichien a fait aménager en étages le premier jardin public de la ville au XIXe siècle. Il est nommé ainsi en l’honneur de la reine Jelena Madijevka (Hélène de Zadar), femme de Mihajlo Krešimir II. D’en haut, nous avons une jolie vue sur les cinq puits, le vieux port et l’ancienne porte de la Terre Ferme.

    II Palače

    Il est 11h30 et la ville est encore très calme. Nous arrivons sur une place très mignonne avec des cafés, des monuments et une église. Poussés par la curiosité, nous entrons dans le musée II Palače. Ce dernier est en réalité le palais du recteur et du provéditeur, complexe culturel et historique, rénové grâce aux fonds européens. Les lieux sont aujourd’hui ouverts aux publics et disposent d’un musée, galerie, ateliers éducatifs… Nous profitons de cette journée portes ouvertes pour le visiter et l’endroit en vaut le détour !

    Nous prenons le temps d’arpenter les rues calmes. Une chose que nous remarquons depuis tout à l’heure, c’est la propreté de l’espace public. Les pavés brillent et pas grand-chose ne traîne au sol, c’est agréable !

    Place Narodni – Narodni trg

    La Place du Peuple, célèbre place ancienne avec une église datant du XIe siècle, est un coin animé de la ville avec des gens en terrasses et des petits groupes de chanteurs.

    Trattoria Mediterraneo

    Madijevaca ul. 4, 23 000, Zadar

    Pour déjeuner, nous avons trouvé place dans un petit restaurant aux accents méditerranéens (Italien ?) ou les pizzas, pâtes et tiramisu font partie intégrante de la carte. La terrasse est presque intimiste compte tenu de la faible fréquentation de la rue. Un moment très agréable.

    Église Saint-Donat

    Crkva sv. Donat

    Nous arrivons ensuite sur une place avec trois monuments principaux que nous ne pouvons pas éviter vu leur taille : l’Église Saint-Donat, le Forum Romain et la Cathédral Sainte-Anastasie.

    L’église Saint-Donat est une ancienne paroisse catholique de style préroman à plan circulaire, érigée au IXe siècle sur le modèle byzantin. Le monumental bâtiment portait d’abord le nom de la Sainte Trinité, puis fit dédier à l’évêque Donatus, le commanditaire de l’édification. Elle est aujourd’hui désacralisée et utilisée comme salle de spectacles pour différents types de concerts.

    Sur la même place se trouve le plus grand Forum Romain, bâti entre le Ier et le IIIe siècle, dédié à l’empereur Auguste. Il ne reste aujourd’hui que la partie basse des cloisons, car la majorité de ses pierres ont été utilisées pour construire les murailles et les fortifications de la ville, mais aussi les églises Saint-Donat et Sainte-Marie. À la différence de Rome, les vestiges sont ouverts et accessibles à tous toute l’année.

    Cathédral Sainte-Anastasie

    Prvostolnica sv. Stošija

    Pour prendre un peu de hauteur et avoir une vue panoramique de la ville, nous montons au clocher de la Cathédrale de Sainte-Anastasie. L’entrée coûte quinze kunas par personne.

    Ce chef-d’œuvre de l’art roman du XIIe est aussi la cathédrale la plus grande de toute la Dalmatie. L’édifice qui a été achevé après sept siècles dépasse toutes les autres constructions du quartier. On peut apercevoir différentes pierres et couleurs en fonction des niveaux qui témoignent des différentes époques de conception. Malheureusement, le bâti est endommagé en 1202 puis bombardé pendant la Seconde Guerre mondiale… il a été restauré quelques années après. Au sommet, la vue est vertigineuse !

    Marché de Zadar – Tržnica Zadar

    Nous sortons du centre historique pour visiter de nouveaux lieux moins touristiques. Nous faisons une longue promenade le long de l’Adriatique à contempler la mer, la montagne au loin, les bateaux…

    De retour dans le centre historique, nous passons par hasard sur les lieux d’un mariage où l’ambiance est très festive. Musique, chants croates, la bonne humeur est dans la place !

    Il devrait rester juste assez de temps pour aller voir le soleil se coucher depuis la Fontaine Impériale, au bout de la ville. Pour y aller, longer la plage de Kolovaré est particulièrement agréable. Nous y croisons des pêcheurs, baigneurs et autres personnes profitant comme nous de l’endroit.

    Fontaine Impériale – Císařská fontána

    Elle a été construite en 1546, sous le règne de l’empereur Charles Quint. Cette charmante fontaine de style Renaissance est composée d’un petit bassin octogonal alimenté par une source située à proximité et était autrefois utilisée pour fournir de l’eau à la ville.

    Nous reprenons le chemin dans l’autre sens pour retourner dans le centre-ville et admirer les dernières lumières de la journée sur les miroirs du Greeting to the Sun.

    The Greeting to the Sun (fin de journée)

    Trente minutes de marche rapide pour y arriver à temps, mais l’horizon quant à lui est un peu terne et le soleil ne s’y reflète pas. Mince !

    Zadar sous-marin – Zara subacquea

    Nous continuons notre promenade en passant par le Zadar sous-marin, un beau quai qui nous offre un point de vue avec un petit recul pour contempler la côte. En travaux lors de notre passage, nous pouvons y accéder tout de même le soir « Aux risques et périls des visiteurs » !

    Restoran Bruschetta

    Ul. Mihovila Pavlinovića 12, 23000, Zadar

    Ce soir, nous avons pris plaisir à dîner dans ce charmant restaurant. À la carte des plats locaux, principalement à base de poisson ou de crustacés. Un vrai bonheur !

    La nuit tombe enfin et nous découvrons la belle ville de Zadar de nuit. Ses pavés luisent sous les lumières, les badauds n’y sont pas nombreux, nous avons l’impression d’avoir la ville rien que pour nous.

    The Greeting to the Sun (nuit)

    Une fois de plus, nous revenons au « Salutation du Soleil », où nous pouvons admirer les jeux de lumière cette fois !

    Nous parcourons les rues de nuit, toujours en admiration de la beauté de la ville, un coup de cœur !

    Après une bonne journée et vingt kilomètres de marche, il est temps pour nous d’aller se reposer, il reste encore beaucoup de choses à découvrir demain !

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  • Sauveterre-de-Guyenne

    Sauveterre-de-Guyenne

    Se rendre à Sauveterre de Guyenne depuis Paris

    6H00

    4H55

    608 km

    Sauveterre est une ville pleine de charme, de patrimoines et d’histoire dont Laure est originaire 😉. Elle présente encore aujourd’hui l’aspect caractéristique des bastides avec son plan géométrique, sa place carrée bordée d’arcades et ses quatre portes rectangulaires. Lesdites portes ont traversé les années et sont classées Monuments Historiques. Fondée en 1281 par Édouard 1er, roi d’Angleterre et duc d’Aquitaine, Sauveterre resta anglaise jusqu’en 1320. Elle changea plusieurs fois de nationalité avant de devenir définitivement française en 1451. À l’angle nord-est de la place à couvert se trouve l’église Notre-Dame, bâtie à l’emplacement d’un ancien prieuré bénédictin.

  • Bordeaux

    Bordeaux

    Se rendre à Bordeaux depuis Paris

    5H20

    2H05

    580 km

    Bordeaux est une ville ou il fait bon vivre. Laure y a résidé pour ses études, elle pourra vous le confirmer !

  • Rome

    Rome

    Buongiorno !

    Quelques jours d’un chaud mois d’Août dans la capitale Italienne, pour y découvrir l’incroyable patrimoine historique de la ville

    Bordeaux 🇫🇷

    Aéroport Bordeaux Mérignac (BOD)

    La première étape du voyage est de rejoindre l’aéroport et de se garer. Sans réservation au préalable, une place nous attend sur le parking P4 de l’aéroport de Mérignac. Dix minutes plus tard, une navette nous récupère pour rejoindre l’aéroport. Nous partons à la recherche du terminal et de la porte d’embarquement pour notre vol Bordeaux – Rome Ciampino. Nous avons réservé sur Ryanair avec une valise cabine pour nos cinq jours de voyage. Une fois les contrôles et check-in passés, nous attendons gentiment notre avion. Malheureusement, nous ne sommes pas à côté pour le vol, mais une petite chance nous sourit lorsque deux sièges sont disponibles. Incognito, nous nous mettons sur la même rangée, le séjour démarre dans de bonnes conditions !

    Rome 🇮🇹

    Aéroport Rome Ciampino (CIA)

    Bus et tram Ottaviano

    285 Vatican Lodge

    Via Cola di Rienzo, Rome

    Arrivé devant une belle porte d’immeuble privé, j’appelle la dame pour obtenir les clés. Je ne comprends pas tout à l’anglais et le bruit dans la rue ne m’aide pas, mais je parviens à faire le code pour entrer et trouver malgré tout la bonne porte ! Une fois les présentations faites, nous sommes chez nous pour cinq jours ! Il s’avère que l’appartement se trouve dans un joli bâtiment, l’entrée est tapie de marbre du sol au plafond. Il y a même un gardien ! Nous ne sommes pas déçus de notre choix. Ouf !! Le plus dur est passé ! Reste plus qu’à aller manger, vingt heure approche. Après un bref tour sur La Fourchette, nous trouvons un petit restaurant à dix minutes à pieds ! Parfait, nous voici partis pour aller déguster notre premier repas italien !

    Bianco’s Vespette e Forchette

    Via Vespasiano 25-27, 00192 Rome

    Nous allons dans un petit restaurant où le serveur parle français ! Nous ne sommes pas les seuls Français en Italie, Rome est très touristique, il n’est pas rare d’entendre parler français ou anglais…

    Notre repas se compose d’un apéritif avec des olives noires, du pain et des boulettes de pâte à pizza. Par la suite, nous prenons des pâtes et des encornets de calamars puis une pana cotta au nutella.

    À peine l’assiette terminée, le serveur s’empresse de débarrasser. Un peu étonnés, nous avions l’impression que le repas devait vite se terminer. C’est apparemment une pratique courante en Italie, nous nous sommes même amusés à compter le temps en seconde entre la dernière bouchée et l’assiette partie.

    Après ce bon repas et une longue journée, les transports, ça fatigue, nous rentrons à l’appartement faire dodo !

    😴

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