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Étiquette : histoire

  • Collonges-la-Rouge

    Collonges-la-Rouge

    Se rendre à Collonges-la-Rouge depuis Paris

    4H45

    6H20

    499 km

    Collonges-la-Rouge, classé parmi les Plus Beaux Villages de France

    Nous profitons de l’été indien pour passer quelques jours en Corrèze, explorant les petits villages à la recherche de paysages pittoresques. C’est dans la vallée de la Dordogne que nous découvrons Collonges-la-Rouge, un village surnommé le rubis de la région et classé parmi les Plus Beaux Villages de France. Pour en profiter pleinement avant l’affluence touristique, nous décidons de partir de bon matin afin de découvrir ce magnifique petit village médiéval, également surnommé la « cité aux 25 tours ».

    local_parking

    Afin de préserver l’état du village, les voitures n’y sont pas autorisées. Cependant, ne vous inquiétez pas, le parking gratuit de La Veyrie se trouve à environ 450 mètres, soit à 5 minutes à pied.

    Nous tombons immédiatement sous le charme des maisons en grès rouge. Le village, encore endormi sous un soleil matinal, offre une ambiance presque idyllique. Avec seulement 480 habitants, il est facile de profiter des lieux sans se bousculer, même si la renommée de Collonges-la-Rouge attire chaque année de nombreux visiteurs. Nous apprécions flâner dans les ruelles étroites et sinueuses, découvrant au passage ses bâtiments anciens, maisons à colombages, musées, châteaux et tours fortifiées.

    Castel de Maussac

    En arrivant à Collonges-la-Rouge, nous sommes immédiatement captivés par le Castel de Maussac. Construit en 1583, ce château privé allie patrimoine historique et hébergement moderne, avec un gîte pouvant accueillir jusqu’à six personnes. Accessible par un portail orné du XVIIe siècle, le Castel de Maussac se distingue par son architecture singulière en forme de deux « L » et ses imposantes tours carrées coiffées de toits en poivrière. Le dernier propriétaire notable, l’abbé Maussac, fut au service de la famille de Napoléon, ajoutant une touche d’histoire fascinante à ce lieu.

    À proximité, nous trouvons l’ancienne gare du tramway, construite en 1912 pour relier Turenne à Beaulieu-sur-Dordogne. Surnommée « le Tacot », cette gare a fonctionné pendant vingt ans, jusqu’en 1932, avant d’être supplantée par les autobus. Restaurée en 1982, elle accueille aujourd’hui le point touristique de la ville et un musée gratuit dédié à l’histoire du tramway. Ce petit musée, ouvert du printemps à l’automne, propose des expositions temporaires et des événements culturels, offrant un aperçu intéressant de l’histoire locale.

    Rue de la Barrière

    Nous nous engageons ensuite dans la Rue de la Barrière, l’une des principales artères de Collonges-la-Rouge. Cette rue traverse le cœur historique du village avec son tracé étroit et sinueux, bordé de pavés en grès rouge et de nombreux dénivelés. Elle incarne parfaitement le charme du village. Au fil de notre promenade, nous découvrons des portes sculptées et des fenêtres à meneaux, témoins de l’architecture médiévale.

    Parmi les points d’intérêt, nous trouvons la fontaine publique datant du XVIe siècle, un lieu de rencontre historique pour les villageois. La Maison de la Sirène, une bâtisse à colombages du XVe siècle, attire également notre attention avec ses détails architecturaux bien préservés. Nous visitons également le musée du patrimoine, qui retrace l’histoire du village à travers une collection d’objets et de documents, offrant une immersion dans le passé de Collonges-la-Rouge.

    Fontaine publique

    Nous arrivons à la fontaine publique de Collonges-la-Rouge, un lieu emblématique alimenté par une source naturelle provenant de la colline surplombant le village. Son bassin octogonal en pierres est surmonté d’une colonne en pierre de taille et a été restauré à plusieurs reprises au fil des siècles, notamment en 1858 et en 1982. Plus qu’un simple point d’eau, cette fontaine était un lieu de rencontre où les villageois venaient puiser l’eau, laver leur linge et échanger des nouvelles. Aujourd’hui, elle incarne l’histoire et la vie traditionnelle de Collonges-la-Rouge, ajoutant une touche d’authenticité à notre visite.

    Le soleil qui se reflète sur les pierres donne un charme fou au village.

    La Halle Fermière

    Nous continuons notre promenade jusqu’à la Halle Fermière, un espace accueillant qui regroupe un restaurant et une épicerie fine. Cet endroit attire tant les fins gourmets que les amateurs de produits régionaux. L’atmosphère chaleureuse invite à s’attarder pour déguster une cuisine française traditionnelle, valorisant les saveurs authentiques de la Corrèze.

    Dans l’épicerie fine, le choix de produits du terroir est vaste : fromages affinés, charcuteries locales, confitures artisanales, miels parfumés et une belle sélection de vins régionaux. On peut aussi découvrir des articles uniques fabriqués par les artisans locaux, comme des poteries colorées, des bijoux faits main et des savons naturels. La Halle Fermière incarne l’authenticité tout en offrant une immersion dans l’art de vivre et les savoir-faire de la région.

    Derrière l’épicerie, nous visitons gratuitement les anciennes machines utilisées pour produire l’huile de noix, une spécialité de la région. Voici les étapes de sa fabrication : premièrement, la meule broie lentement les cerneaux pour obtenir une farine de noix très fine, qui est ensuite mise au four. Ensuite, la presse hydraulique extrait le jus de la farine chaude, et l’huile parfumée s’écoule lentement. L’huile est ensuite laissée à décanter avant d’être stockée en bouteille.

    Pour les plus curieux, un petit chemin part sur la gauche en bas de la Rue de la Raze, offrant une vue dégagée sur Collonges.

    45.05868643222366, 1.6527691304889547.

    La Halle

    Nous revenons au cœur historique de Collonges-la-Rouge, où il reste encore de nombreux trésors à découvrir. Nous commençons par la Halle Henri IV, un édifice datant de la fin du XVIe ou du début du XVIIe siècle. Construite en grès rose, elle fascine par son architecture et son fournil, impeccablement conservé, qui servait autrefois à la cuisson du pain. À l’origine, cette halle couverte accueillait un marché où commerçants et agriculteurs venaient vendre leurs grains et leur vin. Elle jouait également un rôle central dans la vie sociale du village, servant de point de rassemblement et de lieu d’échanges pour les habitants.

    Place du Lavoir et Place du Prieuré

    Nous arrivons ensuite sur la place du Lavoir, où se trouvait, au XIXe siècle, un lavoir public en pierre de taille. Juste à côté, sur la place du Prieuré, se dresse la Croix de la Passion, une grande croix en fer forgé érigée en 1808. Elle est ornée des instruments de la Passion – lance, fouet, clous et couronne d’épines – symbolisant la souffrance du Christ. Cette croix aurait été élevée en action de grâce après la signature du Concordat de 1801, un accord entre le Pape et Napoléon Bonaparte qui rétablit le catholicisme en France. Elle représente un puissant symbole de paix et de réconciliation pour le village.

    Église Saint Pierre de Collonges

    Nous nous dirigeons vers l’église Saint-Pierre, classée monument historique en 1840. Cet édifice est l’un des plus importants du village, illustrant l’architecture romane limousine. Construite en grès rouge local entre les XIe et XIIe siècles, elle se distingue par sa nef unique, son transept et son abside semi-circulaire. Son portail occidental est orné de sculptures bibliques détaillées, tandis que le clocher carré, surmonté d’une flèche en pierre, offre un point de vue remarquable sur le village et ses alentours. À l’intérieur, nous pouvons admirer plusieurs œuvres d’art, dont une Pietà du XVe siècle, qui témoignent du riche patrimoine spirituel du lieu.

    Chapelle des Pénitents Noirs

    À proximité de l’église Saint-Pierre se dresse la Chapelle des Pénitents Noirs, édifiée au XIVe ou XVe siècle et dédiée à Saint-Maximin. Autrefois utilisée par la confrérie des Pénitents Noirs, qui se dévouait aux soins des pauvres et des malades, elle perdit cette fonction à la dissolution de la confrérie à la fin du XVIIIe siècle. Sobre et élégante, la chapelle présente une façade simple, une nef unique voûtée d’ogives, et un chœur abrité par une abside semi-circulaire. Le portail, surmonté d’un arc en ogive, mène à un clocher carré coiffé d’une flèche en pierre. À l’intérieur, nous trouvons quelques œuvres d’art notables, dont un Christ en bois datant du XVIIe siècle, qui ajoute un caractère historique à ce lieu empreint de sérénité.

    Château de Vassinhac

    Pour terminer notre promenade, nous nous dirigeons vers le Château de Vassinhac, édifié au XVe siècle par la famille de Vassinhac et remanié aux XVIe et XVIIe siècles. Ce château médiéval, classé monument historique en 1948, est aujourd’hui une propriété privée qui propose des chambres d’hôtes. En été, il est possible de découvrir l’histoire de ce lieu chargé de caractère lors de visites guidées du château et de ses jardins proposées en juillet et août. Ces visites offrent une expérience immersive dans l’histoire locale, permettant de mieux comprendre la vie aristocratique d’autrefois.

    En nous promenant ainsi à travers ces lieux emblématiques, nous ressentons toute l’histoire et la culture qui imprègnent ce village, Merci Collonges

  • Domme

    Domme

    Se rendre à Domme depuis Paris

    5H20

    5H50

    544 km

    Perchée sur une falaise surplombant la Dordogne, Domme est un véritable joyau médiéval en Nouvelle-Aquitaine. Classée parmi les Plus Beaux Villages de France, cette bastide du XIIIe siècle séduit par ses ruelles pavées, ses remparts bien conservés et ses portes fortifiées comme la porte des Tours. Son panorama époustouflant sur la vallée en fait une destination prisée des amateurs de paysages pittoresques. Ne manquez pas les grottes aménagées sous la place centrale, offrant un voyage fascinant dans le passé géologique et historique de la région.

    La Porte des Tours

    La Porte des Tours de Domme est une entrée emblématique de la bastide médiévale de Domme, située dans le département de la Dordogne, en France. Cette porte fortifiée, flanquée de deux tours imposantes, témoigne de l’importance stratégique de la ville au Moyen Âge. Construite au XIIIe siècle, elle offre une vue imprenable sur la vallée de la Dordogne et les environs. Les visiteurs peuvent explorer les remparts et découvrir l’histoire riche de cette cité médiévale, classée parmi les Plus Beaux Villages de France.

    Maison d’Eugène Leroy

    Cette maison-musée rend hommage à l’artiste peintre Eugène Leroy, une figure importante de l’art contemporain. Les visiteurs peuvent y découvrir une collection exceptionnelle de ses œuvres, ainsi que des expositions temporaires mettant en lumière son travail et son influence. La maison offre également un aperçu de la vie et de l’environnement de l’artiste, permettant de mieux comprendre son processus créatif et son héritage artistique.

    Grand Rue

    Ancien Hôtel de Ville

    L’Hôtel de Ville de Domme, situé rue des Consuls, est un bâtiment important dans l’histoire de la bastide. Fondée en 1281, il reflète l’architecture traditionnelle de la région et témoigne du riche passé de cette cité fortifiée, qui a joué un rôle stratégique durant la guerre de Cent Ans.

    Le nom de la rue dans laquelle se trouve ce bâtiment n’est pas un hasard. Autrefois appelé Hôtel des Consuls, il était le siège du gouverneur élu par le roi et une demi-douzaine de consuls élus par la population dommoise. La ville jouissait alors de plusieurs privilèges, le premier d’entre eux était le droit de vote, le second celui de rendre justice.

    On peut observer des petits tonneaux sur le blason de la ville, qui font penser à une spécialité locale, mais il s’agit en réalité de pièces de monnaie : l’obsidionale. Il s’agit du troisième privilège de la Bastide de Domme, celui de battre monnaie. Le roi utilisait cette monnaie pour payer les ouvriers qui construisaient la bastide et ces derniers étaient alors obligés de rester vivre dans la ville, la monnaie n’étant valable qu’en son sein.

    Place de la Halle

    Voici la place de la Halle, située dans la partie haute de la ville, autrefois réservée aux nobles, tandis que la seconde place de la Bastide, la place de la Rode était réservée aux paysans. Cette place accueille une halle couverte, typique des marchés médiévaux, où se tiennent encore aujourd’hui des marchés locaux. Entourée de maisons à colombages et de bâtiments en pierre, la place offre un cadre pittoresque et authentique.

    Église catholique Notre-Dame-de-l’Assomption

    Perchée sur un promontoire rocheux dominant la vallée de la Dordogne, la cité médiévale de Domme abrite un trésor architectural : l’église Notre-Dame de l’Assomption. Témoin silencieux d’une histoire mouvementée, ce monument religieux du XVIIe siècle témoigne de la résilience des habitants face aux épreuves.

    Construite avec les pierres de son aïeule détruite pendant les guerres de Religion, l’église actuelle est une véritable renaissance. C’est en effet le capitaine huguenot Geoffroy de Vivans qui rase l’édifice original en 1589 lors de la prise de Domme.

    Mais lorsque le culte catholique est rétabli en 1622, les habitants décident de reconstruire leur lieu de culte sur le même emplacement. Ils confièrent cette tâche à un maître-maçon de Monpazier qui leur offrit une église simple et élégante, dotée d’une nef unique et d’un clocher-mur caractéristique.

    L’église Notre-Dame de l’Assomption est plus qu’un simple lieu de culte, elle est un symbole de la foi tenace des habitants de Domme. Elle est également un exemple poignant de la reconstruction après les conflits, rappelant que même après la destruction, la beauté et la spiritualité peuvent renaître.

    Aujourd’hui, l’église, entourée d’un cimetière déplacé au XVIIIe siècle à l’extrémité de la ville, invite à la contemplation et offre aux visiteurs un moment de recueillement dans le calme apaisant de ce lieu chargé d’histoire.

    Le Belvédère et promenade de la barre

    La vue panoramique sur la vallée de la Dordogne et ses paysages environnants est imprenable ! On peut y admirer les méandres du fleuve, les châteaux et les villages pittoresques qui parsèment la région. Ce belvédère est un lieu incontournable pour ceux qui souhaitent découvrir la beauté naturelle et le riche patrimoine de la Dordogne.

    La Promenade de la Barre s’inscrit dans le prolongement du belvédère et offre une vue panoramique et continue avec différents angles de vue sur la vallée de la Dordogne.

    Le Moulin De Domme

    Perché sur les hauteurs dominant la vallée de la Dordogne, le Moulin du Roy de Domme est bien plus qu’un simple vestige du passé. C’est un véritable voyage dans le temps qui vous attend !

    Transformé en habitation au XIXe siècle par l’intellectuel et engagé Paul Reclus, ce moulin à vent offre un aperçu fascinant de la vie rurale d’antan. Explorez ses mécanismes ingénieux : meules, engrenages et voiles, témoins silencieux d’une époque révolue.

    En suivant le chemin des Meulières, laissez-vous guider jusqu’aux carrières où étaient extraites les pierres utilisées pour moudre le grain. Comprenez ainsi toute la chaîne de production du blé, de la culture à la farine.

    La Porte Del Bos

    La Porte Del Bos est une des entrées historique de la bastide de Domme. Sa proximité avec le bois lui à donnée son nom Porte Del Bos ou « porte du bois » en français et évoque un passé chargé d’histoire et de légendes.

    Érigée au XIIIe siècle lors de la construction de la bastide, elle faisait partie du système défensif de la ville avec ses murs épais et renforcés par des contreforts. L’ouverture de la porte, surmontée d’un arc en plein cintre, est relativement étroite, ce qui permettait de la défendre plus facilement en cas d’attaque.

    Place de la Rode

    La Place de la Rode, comme la Place des Halles, était autrefois un des principaux lieux de marchés et de foires à Domme. Contrairement à sa voisine, elle accueillait davantage les paysans et les habitants modestes de la bastide.

    L’un des privilèges de cette bastide était le droit de battre sa propre monnaie, appelée obsidionale. À Domme, ces pièces frappées sur du cuir, étaient fabriquées dans la maison du batteur de monnaie, située sur cette place. Construite en 1282, cette maison est l’une des plus anciennes de la bastide, témoignant de l’histoire médiévale de la cité.

    Lavoir

    Le lavoir de Domme, datant du XIXe siècle, se trouve en contre-bas du Puits de Domme (n’y voyez aucun jeu de mot).

  • L’Algarve

    L’Algarve

    Bom dia !

    L’Algarve, région la plus méridionale du Portugal, est réputée pour ses superbes plages dorées, ses falaises spectaculaires et son riche patrimoine historique. Entre les villages de pêcheurs pittoresques, tels que Tavira et Olhão, et les stations balnéaires animées comme Albufeira, la région offre un mélange parfait de nature et de culture. Nous vous emmenons à la découverte des vestiges mauresques, des réserves naturelles et de la cuisine méditerranéenne raffinée, le tout en profitant d’une arrière-saison.

    Faro 🇵🇹

    Aéroport international de Faro

    Olá !

    Nous voici arrivés à Faro. Ce matin, notre avion a décollé à 6h30 de Bordeaux, c’était un peu tôt, mais il est 8h30 et nous pouvons dès à présent partir à la découverte de la ville !

    Rejoindre le centre-ville se fait facilement et rapidement grâce aux bus présents à la sortie du terminal.

    Vous le savez peut-être déjà, nous ne partons jamais sans repérer un maximum de points à voir et à découvrir, et nous construisons nos balades en reliant ces points entre eux. Mais pour ce premier tour dans la ville, nous y allons un peu au hasard, le temps de nous réveiller un peu. 😅 Et cette première impression nous réjouit, la ville semble magnifique !

    Cathédrale de Faro sur Largo da Sé

    Nous voici au cœur de la vieille ville, ce quartier est principalement piéton, rendant la balade agréable. En arrivant sur Largo da Sé, on est immédiatement frappé par la silhouette imposante de la Cathédrale de Faro, dont les origines remontent au XIIIe siècle. Construite sur les vestiges d’une ancienne mosquée, elle a subi plusieurs transformations, notamment après le séisme de 1755. Ses portes sont closes lors de notre passage, mais il est possible d’y découvrir une surprenante alliance de styles gothique, renaissance et baroque, où chaque détail raconte un pan de l’histoire locale.

    Cidade Velha – Vieille ville

    En arpentant les ruelles pavées de la Cidade Velha à Faro, on est transporté dans un voyage à travers le temps. Ce quartier, ceinturé par une muraille de forme ovale datant de l’époque romaine (près de 2000 ans), entoure le plus vieux quartier de Faro. C’est au prince Ben Bekr, au IXe siècle, qu’on attribue l’initiative de protéger la colonie par ces remparts. Malgré différents dommages causés au fil des siècles (séismes au XVIe siècle, assauts de corsaires anglais, grand tremblement de terre de 1755, etc.), la muraille a survécu jusqu’à aujourd’hui. Les murs ont été progressivement intégrés dans de nouveaux bâtiments et il ne reste actuellement que quelques éléments défensifs, comme les deux tours qui servaient à protéger l’entrée de l’Arco do Repouso.

    Monumento aos Combatentes do Ultramar sur Largo de São Francisco

    Après avoir passé la porte, la Largo de São Francisco nous fait face. Un peu plus loin, nous y trouvons le Monumento aos Combatentes do Ultramar, dédié aux soldats portugais ayant participé aux guerres coloniales. Ce monument aux lignes sobres et géométriques marque un hommage discret aux vies perdues durant ces conflits.

    A noter que cette place offre un vaste parking gratuit.

    Algarve School of Hospitality and Tourism

    En remontant Largo de São Francisco, nous apercevons cette belle porte, ouverte. Après un bref coup d’œil, nous décidons d’y entrer. Pour commencer, je ne suis pas certain que ce bâtiment se visite… puis l’intérêt en est assez limité. Toutefois, à l’intérieur, on y trouve de jolis couloirs à la lumière filtrée, c’est agréable et il y fait frais ! Il s’agit là d’une école qui forme les futurs professionnels de l’hôtellerie et du tourisme de la région.

    Petit room tour : Notre hôte, venant de nous prévenir de la disponibilité de notre logement, nous décidons d’aller y déposer le surplus de nos sacs à dos avant de reprendre notre balade. Le logement que nous avions réservé est canon : nous partageons une grande maison de ville, avec un autre couple (de Français !), qui dispose de jolis espaces de vie et d’une grande terrasse, super !

    Jardim da Alameda João de Deus

    Nous prenons la direction du Jardim da Alameda João de Deus, l’endroit idéal pour une pause nature. Ce parc ombragé, avec ses sentiers sinueux et ses fontaines, est l’un des plus grands (et des plus beaux) espaces verts de Faro. Nous flânons dans les allées, parmi les arbres centenaires et les parterres de fleurs. C’est un véritable havre de paix en pleine ville, où même les paons semblent se plaire.

    Timing parfait, un petit kiosque à l’intérieur du parc sert des cafés et des Pastéis, alors que le manque de petit-déjeuner commence à se faire sentir.

    Nous avions gardé un tel souvenir des Pastéis de Belém que notre journée ne pouvait pas mieux commencer qu’avec ces petites pâtisseries dans un cadre aussi agréable.

    Maintenant que nous sommes d’attaque, nous nous éloignons un peu du côté de la Rua Dra. Mariana Amélia Machado Santos pour profiter d’un joli point de vue sur la lagune de Ria Formosa. S’y rendre exprès pour le panorama n’en vaudrait pas le détour, mais en y passant, autant en profiter.

    Au-dessus du rond-point se trouve un parking offrant une vue encore plus dégagée.

    Ermida de Santo António do Alto

    Nous doutons un peu du détour que nous avons fait, mais qu’importe, nous avons le temps. Arrivés à l’Ermida de Santo António do Alto, le point le plus à l’est que nous avons à voir, perchée sur une colline, nous avons gravi une sacrée pente pour atteindre cette petite chapelle historique. Nous en profitons pour faire une petite pause à l’ombre. L’intérieur, simple mais charmant, témoigne de la dévotion locale à Saint Antoine. Un lieu chargé de sérénité et d’histoire.

    De retour vers le centre-ville, la vaste esplanade de la Rua de Santo António est d’une luminosité telle que les lunettes de soleil sont d’une grande utilité.

    Tertúlia Algarvia

    Praça Dom Afonso III 15, 8000-167 Faro

    C’est déjà l’heure de la pause déjeuner ! Nous ne découvrons pas la cuisine portugaise, et aussi bien à Lisbonne qu’à Porto, nous nous sommes toujours régalés des plats et spécialités du pays. Laure opte pour un chorizo flambé et pour moi, ce sera du poulpe grillé.

    Bien que nous soyons fin septembre, le soleil est encore très (trop ?) présent. Heureusement, de grandes toiles jalonnent les rues, les préservant de l’étouffante chaleur qui s’accumule habituellement dans les villes. La différence avec d’autres rues, qui n’en sont pas pourvues, se ressent rapidement.

    Au centre de Largo do Dr. Silva Nobre, une stèle rend hommage à ce médecin et chercheur renommé, spécialisé en médecine interne et en cardiologie. Il est connu pour ses travaux sur les maladies cardiovasculaires et ses contributions significatives à la recherche clinique et à l’enseignement médical.

    Igreja Matriz de São Pedro

    Nous arrivons à l’église Saint-Pierre de Faro, un lieu à la fois discret et imposant. Construite au XVIIIe siècle, elle se distingue par son architecture baroque sobre. Malheureusement, ses portes n’étaient pas ouvertes lors de notre passage, mais l’intérieur avait l’air assez intéressant à voir, avec notamment de grands ornements en azulejos.

    Voici quelques heures que nous déambulons dans les rues de la capitale de l’Algarve, et les rues, avec leurs variantes locales, ressemblent beaucoup à celles des autres villes portugaises que nous avons visitées auparavant. C’est assez agréable de voir toutes ces couleurs et ces motifs cohabiter, donnant à l’atmosphère une touche joyeuse et chaleureuse.

    Igreja da Ordem Terceira de Nossa Senhora do Monte do Carmo

    L’église des Carmes de Faro est un peu différente des autres édifices religieux du coin. Bien que sa façade simple et élégante paraisse presque familière, c’est à l’intérieur que demeure la surprise. Une chapelle aux murs tapissés de crânes et de grands os rappelle aux passants que la vie est éphémère, n’est-ce pas étonnant ? À l’entrée se trouve également une inscription pas des moins déroutante : “Arrête-toi et pense au destin qui sera le tien”. Bonne ambiance garantie !

    Doca de Faro

    En suivant le dédale de ruelles, nous arrivons finalement sur les quais du port de plaisance. C’est assez intéressant d’en faire le tour, d’une part pour le grand air et la belle vue d’un côté, mais aussi pour les sculptures disséminées çà et là.

    Il faut traverser la voie ferrée pour accéder à la digue. Bien que le panneau d’avertissement ne soit plus très lisible, il faut rester prudent en traversant, car des trains y circulent !

    Arco da Vila

    Situé à l’entrée des vieux remparts de Faro, l’Arco da Vila est une porte monumentale qui reflète le mélange d’influences architecturales de la région. En la traversant, nous avons l’impression de remonter le temps, avec ses détails de style néoclassique et son intégration dans la muraille d’origine. Au sommet, une statue de Saint Thomas d’Aquin veille sur les visiteurs. Cette porte est une des principales entrées vers la vieille ville de Faro et nous invite à explorer ses ruelles pavées et ses édifices historiques.

    Rua Domingos Guieiro

    Arco do Repouso

    L’Arco do Repouso, sous lequel nous passons, fait partie intégrante des anciennes fortifications médiévales. L’entrée orientale, servant à ceux venant de la terre, se faisait par une porte en coude, nommée Arco do Repouso (parce qu’Afonso III y aurait trouvé du repos). Cette entrée a été renforcée au XIIIe siècle par deux tours albarranes d’origine almohade, destinées à protéger l’une des entrées les plus vulnérables de la ville.

    Son innovation défensive réside dans l’apparition de la notion de contre-attaque passive : quiconque s’approchait du mur d’enceinte ou de la porte se faisait attaquer par derrière. Cette situation était due à l’avancée des tours par rapport à la muraille. Cette porte est associée à la Conquête de Faro par les Chrétiens, commandés par Afonso III, le 29 mars 1249. Une légende raconte que la prise de Faro s’est faite pacifiquement, sans combats sanglants.

    Palácio Belmarço

    Juste derrière le mur d’enceinte se dresse le mystérieux Palácio Belmarço. Construit au XVIIe siècle, ce palais baroque, aux façades ornées de sculptures complexes, cache bien des secrets. On raconte que ses salons ont vibré aux sons de musiques envoûtantes et que ses jardins ont abrité des amours passionnées. Aujourd’hui, le temps semble s’être arrêté dans ce lieu chargé d’histoire, invitant les visiteurs à imaginer les fêtes somptueuses qui s’y sont déroulées.

    Banco de Portugal

    Là aussi, un petit ponton accessible offre une belle vue sur le Parque Natural da Ria Formosa et son front de mer.

    S.R.A.F. – Artists

    Ce bâtiment ne faisait pas partie des lieux que nous avions prévu de visiter, mais une fois de plus, le portail d’accès est ouvert, entrons ! Dans la cour, l’endroit regorge de fresques et de jolis graffitis artistiques. Nous poussons notre exploration jusqu’à l’une des arcades du fond où nous apercevons un escalier. Allons voir ce qui se passe plus haut alors.

    Une multitude d’œuvres d’art contemporain, parfois militantes, sont installées dans les salles des deux étages que nous parcourons avec curiosité. L’endroit est à la fois mystérieux et intéressant.

    Wow ! Nous ne nous y attendions pas ! Au troisième et dernier étage se trouve une immense terrasse surplombant les toits de Faro, incroyable ! Il est possible de grimper en haut de la tour, mais gare au vertige ! D’en haut, la vue est absolument imprenable et, par chance, nous y arrivons au meilleur moment de la journée, pour contempler le soleil doré se coucher dans la lagune, c’est d’une beauté sans nom !

    Restaurante Cinderela

    R. 1º de Dezembro 19, 8000-410 Faro

    Nous avons un peu trop tardé à nous préoccuper du dîner, donc le choix n’est pas très large. Toutefois, nous avons trouvé une petite table en dehors de la vieille ville qui sert des plats simples et généreux (c’est habituel au Portugal, vous me direz). Chose qui s’apprécie grandement, les prix ne sont pas prohibitifs, ce qui nous permet de profiter pleinement sans avoir à trop regarder l’enveloppe.

    Faro by night

    Pour finir cette longue journée, nous nous baladons un peu au hasard dans les rues de la ville. Faro est une toute petite ville qui se fait rapidement et facilement à pied. Nous sommes contents d’avoir prévu un itinéraire dense pour les prochains jours. L’aventure commence demain !

    😴

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  • Argentonnay

    Argentonnay

    Se rendre à Argentonnay depuis Paris

    4H20

    3H00

    430 km

    Après Thouars, direction Argentonnay ! Cette commune nouvelle, née en 2016 du regroupement de six anciennes communes, dont Argenton-les-Vallées, est un exemple vivant du dynamisme du bocage bressuirais. Son histoire est riche et remonte à des temps anciens, comme en témoignent les fondations du château médiéval ou le Pont Cadoret du XIIIe siècle. Argentonnay a connu une période florissante, marquée par son rôle de carrefour commercial avec de nombreuses foires. Tout comme à Thouars, la ville a également été marquée par les Guerres de Vendée, laissant des traces indélébiles dans son patrimoine. Nous prenons donc les petites routes en quête de découvrir un de ses trésors cachés.

    Château de l’Ebaupinay

    Situé à Le Breuil-sous-Argenton, sur la commune d’Argentonnay, ce château féodal est un vestige impressionnant de la fin du Moyen Âge, classé Monument Historique depuis 1898. Son architecture, de style gothique tardif, est caractérisée par ses cinq élégantes tours flanquant un logis carré, le tout surmonté d’un chemin de ronde avec mâchicoulis. Encore aujourd’hui, les douves, situées du côté nord et est, sont remplies d’eau, ajoutant à la beauté et au caractère défensif du lieu.

    L’histoire de l’Ebaupinay est particulièrement mouvementée. Après la Révolution, il est vendu comme bien national et subit les affres du temps et des changements de propriétaires. Mais une anecdote récente le rend tout à fait singulier : en 2019, ce château a été racheté par près de 12 000 « co-châtelains » via un projet de financement participatif mené par la startup Dartagnans ! L’idée était d’y créer un « lieu culturel du Moyen Âge » et de lancer un chantier médiéval participatif pour sa restauration. Bien que le château ait été remis en vente en 2024 et acquis par un propriétaire privé en 2025, cette aventure collective a marqué un chapitre unique dans l’histoire de ce site, témoignant de l’attachement des passionnés au patrimoine. Le château de l’Ebaupinay, même en ruines, continue de fasciner et de raconter son histoire à ceux qui prennent le temps de le découvrir

  • Sarlat-la-Canéda

    Sarlat-la-Canéda

    Se rendre à Sarlat-la-Canéda depuis Paris

    5H10

    6H55

    525 km

    Sarlat-la-Canéda, perle du Périgord noir, vous invite à un voyage dans le temps. Ses ruelles pavées, ses maisons en pierre dorée et ses monuments médiévaux racontent une histoire riche et fascinante. Une ambiance authentique et conviviale se dégage de ses rues, invitant les visiteurs à s’imprégner de son charme. Bien plus qu’une simple ville, Sarlat-la-Canéda est un écrin de beauté et de tradition, un lieu où le temps semble s’être arrêté.

    Maison de la Boétie

    Pour débuter notre promenade ensoleillée, arrêtons-nous place du Peyrou. Oublions les Incas et les llamas 😉, ici nous sommes plongés dans le cœur de la Renaissance française ! La Maison de la Boétie, un véritable joyau architectural datant du XVIe siècle, se dresse fièrement devant nous.

    Construite entre 1520 et 1525 par Antoine de La Boétie, lieutenant criminel à Sarlat, la maison porte fièrement le nom de son constructeur. Cependant, c’est son fils Étienne, né au sein même de ces murs le 1er novembre 1530, qui lui conféra une véritable notoriété. Figure majeure du paysage politique et littéraire, Étienne de la Boétie est connu pour ses écrits politiques et philosophiques ainsi que pour son amitié avec Michel de Montaigne. Par ailleurs, il fut l’un des fondateurs de la démocratie moderne. Ce sont ces liens qui ont contribué à la renommée de la famille La Boétie et à l’importance historique de cette maison.

    Aujourd’hui, cet ancien hôtel particulier, dont les façades arborent le style élégant de la Renaissance italienne, est en passe de retrouver sa splendeur passée grâce à la généreuse contribution de la Mission Patrimoine de Stéphane Bern. Les travaux de rénovation, qui devraient être terminés pour l’été 2025, redonneront vie à ce lieu chargé d’histoire.

    Place de la Liberté

    La Place de la Liberté est le cœur battant de Sarlat-la-Canéda. Anciennement nommée place Royale, elle a été rebaptisée Place de la Liberté lors de la Révolution française, symbole d’un nouvel ordre.

    Entourée par l’hôtel de ville, l’ancienne église Sainte-Marie et de terrasses ombragées c’est l’endroit idéal pour savourer un café en admirant le ballet incessant des passants et profiter de l’ambiance conviviale.

    Ancienne Église Sainte-Marie – Marché couvert

    Située au cœur de Sarlat, l’église Sainte-Marie dépasse le cadre d’un simple édifice religieux. Elle incarne une histoire riche et tumultueuse, marquée par des conflits, une détermination sans faille et une reconversion audacieuse.

    En 1365, face à l’état dégradé de leur église paroissiale, les habitants de Sarlat prennent la décision de la reconstruire en plus grand. Sous la houlette de l’architecte Jacques Caviale, les travaux débutent en 1368. Cependant, le contexte politique instable de l’époque, dominé par la Guerre de Cent Ans, complique la situation. Les affrontements entre Français et Anglais, ponctués de sièges et de changements d’allégeance, perturbent régulièrement l’avancée des travaux. Malgré ces obstacles, la construction progresse lentement. Le chœur et une partie de la nef sont achevés en 1431, mais ce n’est qu’en 1479 que l’architecte Pierre Esclanche reprend les rênes du projet, finalisant la façade, le clocher et la première travée. L’église est finalement consacrée en 1507. Le destin de l’église Sainte-Marie prend un tournant radical lors de la Révolution française. Désaffectée en 1794, elle est vendue morceau par morceau. Son chœur est démonté pour récupérer les pierres, tandis que sa nef est réutilisée à diverses fins : boulangerie, magasin de bois et charbon, puis bureau de poste.

    En 2001, l’architecte Jean Nouvel redonne vie à ce monument historique en le transformant en un marché couvert moderne et lumineux. Respectueux du passé, il parvient à préserver l’essence de l’église tout en lui offrant une nouvelle fonction. Un ascenseur installé dans le clocher permet désormais d’admirer une vue panoramique sur la ville depuis son sommet.

    Le Badaud de Sarlat

    Depuis des années, le badaud captive par son air mystérieux et amusant. Ce discret passant de bronze, intégré au pavage, invite à la contemplation et à la curiosité, incarnant l’esprit d’observation des habitants de Sarlat et encourageant les visiteurs à prendre le temps de découvrir les détails cachés de la ville. Beaucoup s’amusent à le chercher et à le photographier, certains lui jetant même des pièces de monnaie, comme pour l’aider à trouver ce qui le fascine tant. Le Badaud, un personnage discret et attachant, est devenu un symbole du charme discret de Sarlat et est l’œuvre de Jean-Pierre Vrignaud.

    Manoir de Gisson

    Bienvenue au Manoir de Gisson, un trésor historique situé juste derrière le Badaud, sur la place des Oies. Classé monument historique, ce manoir unique vous plonge dans l’univers de la bourgeoisie sarladaise du XVIIe siècle. Composé de deux bâtiments distincts reliés par une tour escalier hexagonale, ses origines remontent au XIIIe siècle. Son architecture est typique de l’époque : des fenêtres à meneaux, ses toits de lauze et sa baie à colonnettes.

    La visite s’articule autour des appartements du consul, où la famille de Gisson a vécu. Des pièces richement décorées dévoilent la vie quotidienne de personnages influents, tels que notaires royaux et consuls. Puis s’ensuivent les salons d’apparat, le mobilier d’époque, les cheminées et la grande terrasse surplombant la place.

    Ensuite, direction les caves voûtées, où se trouve un fascinant cabinet de curiosités. Très en vogue à la Renaissance, ces cabinets exposaient des objets rares rapportés d’expéditions lointaines, témoignant de l’imaginaire et de la curiosité de l’époque.

    Fontaine Sainte-Marie

    Rue des consuls, en contre-bas du manoir que nous venons de visiter, se cache la Fontaine Sainte-Marie. Avec son bassin en pierre sculpté et sa statue de la Vierge Marie, elle était autrefois une source d’eau potable pour les habitants de Sarlat, et la légende raconte même que son eau avait des vertus miraculeuses, attirant de nombreux pèlerins.

    Sarlat se découvre vraiment en flânant, en se laissant porter par l’envie de se perdre dans ses ruelles étroites et pittoresques. Ce qui est vraiment captivant, c’est cette harmonie architecturale qui règne dans la ville : les maisons en pierre dorée, les toits de lauze et les façades médiévales créent un ensemble cohérent et enchanteur. Pourtant, à chaque coin de rue, une nouvelle surprise vous attend. Que ce soit une petite place ombragée, une adorable boutique ou une alléchante odeur de café, chaque détour révèle un caractère unique et une atmosphère qui lui est propre. C’est cette combinaison de singularité qui fait de Sarlat un lieu si spécial à explorer.

    Lanterne des morts

    La Lanterne des Morts, située juste derrière la Cathédrale Saint-Sacerdos, est un monument énigmatique et fascinant. Construite aux XIIe siècle, cette chapelle sépulcrale a traversé les siècles en laissant planer le mystère sur sa véritable fonction.

    D’apparence simple, elle se présente comme une tour circulaire à deux niveaux. Le niveau inférieur, accessible par un portail sous arc brisé, est couvert d’une voûte complexe ornée de nervures et de motifs sculptés. Trois fenêtres éclairent l’intérieur, laissant filtrer une lumière douce et mystérieuse. L’étage supérieur, quant à lui, est fermé par une chambre tronconique percée de quatre baies étroites.

    Au fil des siècles, la Lanterne des Morts a été surnommée « Tour des Maures » puis « Tour Saint-Bernard », alimentant les légendes et nourrissant l’imagination populaire. Certains historiens y voient une lanterne destinée à guider les âmes des défunts, tandis que d’autres pensent qu’il s’agissait d’un lieu de sépulture ou d’une chapelle.

    Aujourd’hui classée monument historique, la Lanterne des Morts est un témoignage poignant du passé et de l’architecture médiévale. Sa forme unique, son mystère persistant et sa situation au cœur du cimetière Saint-Benoît en font un lieu chargé d’histoire et de spiritualité, invitant à la contemplation et à l’émerveillement.

    By night

    Pour clore la journée, rien de tel qu’une promenade dans les rues à la tombée de la nuit. Même si le soleil s’est couché, les bâtiments conservent une lueur dorée, créant une atmosphère magique. À cette heure-ci, la ville se fait plus tranquille, offrant une ambiance intimiste qui permet de redécouvrir Sarlat sous un autre angle. Cette destination qui allie histoire, gastronomie et nature nous a réellement enchantée, c’est la destination idéale pour un week-end dépaysant et ressourçant !

    Les bonnes adresses

    L’Assiette Sarladaise

    4 Rue du Présidial, 24200 Sarlat-la-Canéda

    Des spécialités locales, rien que des spécialités locales ! En plus de pouvoir profiter d’une terrasse des plus agréables, le service était chaleureux et les plats délicieux !

  • Beynac-et-Cazenac

    Beynac-et-Cazenac

    Se rendre à Beynac-et-Cazenac depuis Paris

    5H25

    5H20

    535 km

    Beynac-et-Cazenac, perchée sur un éperon rocheux dominant la Dordogne, est un village médiéval qui semble figé dans le temps. Son imposant château, dominant fièrement la vallée, est un véritable joyau architectural, et ses ruelles étroites et sinueuses vous invitent à une promenade dans le passé. Nous nous sommes laissé charmer par les maisons en pierre dorée, les boutiques artisanales et les terrasses ombragées où l’on savoure la gastronomie locale. Beynac-et-Cazenac, un village d’exception où l’histoire se mêle au charme de la vie locale.

    Rue de la Balme

    On débute notre balade dans la Rue de la Balme, un chemin pavé pittoresque qui serpente à travers le cœur historique de Beynac. Les maisons en pierre anciennes, avec leurs fenêtres à meneaux et leurs toits de lauze, semblent nous murmurer des histoires d’un autre temps. On s’imagine les artisans qui occupaient autrefois les ateliers, les familles qui vivaient dans ces maisons, et les générations qui ont déambulé dans cette rue, empreinte de leur histoire. L’atmosphère est paisible, propice à la contemplation. Les boutiques d’artisanat, aux devantures colorées, offrent un aperçu du savoir-faire local. =

    Rue des Sarrasins

    La Rue des Sarrasins est une rue piétonne qui traverse le village de Beynac-et-Cazenac, du nord au sud. Elle est bordée de jolies maisons de ville en pierre.

    Le nom

    Comme pour beaucoup de rues portant ce nom, l’origine du nom est sujette à débat. Il y a des théories sur la présence réelle de Sarrasins à Beynac, d’autres pensent que c’est un nom symbolique qui fait référence à l’exotisme et aux voyages lointains.

    L’atmosphère

    La Rue des Sarrasins est une rue animée et pittoresque. On y trouve des boutiques d’artisanat, des restaurants et des cafés. Elle est un endroit idéal pour se promener, faire du shopping et déguster la cuisine locale.

    L’histoire

    La Rue des Sarrasins est traversée par le sentier de grande randonnée GR643, qui relie la Corrèze à la Dordogne. Elle est donc un point de passage pour de nombreux randonneurs.

    La Maison de Pierre – Beynac

    On s’arrête devant La Maison de Pierre, une des plus connues du village. Construite au XVIe siècle, cette demeure, unique en son genre dans le village, se distingue par son toit entièrement recouvert de lauzes, des pierres calcaires typiques de la région. Elle dispose d’un jardin panoramique de 3 ares offrant une vue exceptionnelle sur un méandre de la Dordogne, considérée comme l’une des plus belles du village.

    La maison se visite et permet de découvrir notamment sa terrasse semi-couverte accessible directement depuis la pièce principale. À l’intérieur, un grand espace de vie regroupe un séjour, un salon et une cuisine. Les chambres incluent une pièce avec un lit à baldaquin du XVIIIe siècle et une autre avec deux lits individuels. La salle de bain est équipée d’une cabine de douche multi-jets, et les toilettes sont séparées. Cette maison allie le charme historique et le confort moderne.

    La Tour du Couvent et la Porte Veuve

    Un peu plus haut, nous arrivons à la Tour du Couvent et la Porte Veuve, deux éléments architecturaux remarquables qui contribuent au charme unique de Beynac-et-Cazenac.

    La Tour du Couvent, située au cœur du village, est un vestige d’un ancien couvent franciscain datant du XIIIe siècle. Cette tour imposante, reconnaissable à sa forme ronde et sa hauteur, est le seul élément qui reste du couvent après sa destruction au XVIe siècle. Aujourd’hui, elle est intégrée au paysage architectural de la ville, servant de point de vue panoramique sur la vallée de la Dordogne.

    La Porte Veuve, quant à elle, est un passage voûté qui permet d’accéder au village depuis la vallée. Ce nom intrigant vient d’une légende locale qui raconte qu’une femme a été enfermée dans la tour par son mari jaloux. On dit qu’elle appelait son mari du haut de la tour, sans succès. Au fil du temps, la porte a été rebaptisée « Porte Veuve » en référence à cette triste histoire.

    Ces deux éléments architecturaux, la Tour du Couvent et la Porte Veuve, ont joué un rôle important dans la vie de Beynac-et-Cazenac. Ils témoignent de l’histoire riche et mouvementée du village, et contribuent à son charme unique.

    Le château de Beynac

    Encore un peu plus haut (la visite ne se fait qu’en grimpant dans ce sens), le château de Beynac, domine fièrement la vallée de la Dordogne. Ce château fort médiéval, construit au XIIe siècle, est l’un des plus beaux et des plus imposants châteaux du Périgord.

    Un symbole de puissance : Le château de Beynac a été construit par les seigneurs de Beynac, une famille puissante qui contrôlait la région. Il a été conçu pour être imprenable, avec des murs épais, des tours massives et un système de défense sophistiqué. Il servait de bastion stratégique et de symbole du pouvoir de la famille de Beynac.

    Un témoin de l’histoire : Le château a traversé les siècles, changeant de mains à plusieurs reprises. Il a été le théâtre de nombreuses guerres et sièges, et a joué un rôle important dans l’histoire de la région.

    Un joyau architectural : Le château de Beynac est un bel exemple d’architecture militaire médiévale. Il est constitué de plusieurs tours, de douves et de bâtiments. Son aspect imposant et sa situation dominante sur la vallée de la Dordogne en font un spectacle fascinant.

    Un lieu de visite incontournable : Le château est aujourd’hui ouvert au public et est un lieu de visite incontournable pour tous les amoureux de l’histoire et de l’architecture. On peut y découvrir les salles du château, les donjons et les coursives, et admirer les vues panoramiques sur la Dordogne.

    Le château de Beynac est un lieu chargé d’histoire et de mystère. C’est un incontournable pour tous les visiteurs qui souhaitent découvrir la richesse du patrimoine médiéval de la région.

    Église Notre-Dame-de-l’Assomption

    On entre dans l’église Notre-Dame-de-l’Assomption, un lieu de recueillement et d’admiration. Son architecture romane, avec ses arcs en plein cintre et ses voûtes en berceau, nous transporte dans une atmosphère sereine et chargée d’histoire. La lumière du soleil filtre à travers les vitraux colorés, créant une ambiance mystique et poétique. On admire les sculptures anciennes, les peintures murales, et les objets religieux qui témoignent de la foi des habitants de Beynac au fil des siècles. On prend un moment pour s’asseoir sur un banc et s’imprégner du silence qui règne dans l’église, se laissant porter par la beauté de cet édifice. L’église Notre-Dame-de-l’Assomption est un lieu de paix et de beauté, un véritable refuge pour l’âme.

    Rue Cap de Baïnac

    En se promenant dans la Rue Cap de Baïnac, une rue paisible qui offre une vue imprenable sur la Dordogne. On se laisse de nouveau charmer par les maisons anciennes et les jardins fleuris, qui parsèment la rue. C’est un lieu où le temps semble s’être arrêté, où l’on peut respirer un air frais et profiter du calme qui règne sur le village. La Rue Cap de Baïnac nous invite à la contemplation, à la découverte de la beauté simple des choses.

    Rue Costa Del Port

    On termine notre visite en redescendant la Rue Costa Del Port, un passage pittoresque qui nous conduit, comme son nom l’indique, vers le port de Beynac.

    Beynac-et-Cazenac est un village où chaque pierre, chaque rue, chaque monument raconte une histoire. C’est un lieu où le passé et le présent se mêlent harmonieusement, offrant une balade aussi dépaysante qu’agréable. Que vous soyez passionné d’histoire, amateur de nature ou simplement en quête de tranquillité, Beynac-et-Cazenac saura vous séduire et vous charmer. Alors, n’hésitez plus, venez découvrir ce joyau du Périgord et laissez-vous envoûter par sa magie intemporelle.

  • Le Menoux

    Le Menoux

    Se rendre au Menoux depuis Paris

    2H55

    2H35

    301 km

    Église Notre-Dame du Menoux

    L’église Notre-Dame du Menoux : un écrin coloré pour l’œuvre d’un artiste hors norme

    Nichée au sud de l’Indre, la commune paisible du Menoux abrite un trésor inattendu : l’église Notre-Dame. À première vue, cette construction néogothique du XIXème siècle semble banale. Mais franchissez son seuil et préparez-vous à être envoûté !

    C’est dans les années 1970 que le peintre bolivien Jorge Carrasco, inspiré par l’espace sacré, décide d’investir l’église de son art unique. Pendant huit ans, il transforme méticuleusement chaque centimètre carré des murs et voûtes en une fresque monumentale de 450m².

    Entrer dans cette église, c’est vivre une expérience sensorielle unique. Les couleurs vives, les formes sinueuses et rondes, les symboles amérindiens se mêlent pour créer une cosmogonie fascinante qui raconte la création de l’homme et de l’univers.

    Carrasco, reconnu internationalement pour son talent (on le compare parfois à Picasso ou Matisse), a laissé derrière lui un héritage artistique exceptionnel. Son œuvre, visible toute l’année dans l’église du Menoux, invite à la contemplation et à une véritable immersion dans un univers onirique et vibrant.

    L’Atelier Carrasco, situé juste en contrebas de l’église, permet de découvrir plus en profondeur l’univers créatif de l’artiste.

    Une visite incontournable pour les amateurs d’art et ceux qui souhaitent découvrir une facette étonnante du patrimoine français.


    Atelier Carrasco

    L’Atelier de Carrasco au Menoux offre une immersion complète dans l’univers créatif de cet artiste bolivien reconnu internationalement. Installé dans le village dans les années 1970, Carrasco a laissé une empreinte indélébile en transformant l’église paroissiale en un véritable chef-d’œuvre d’art sacré. Ses fresques colorées couvrant 450 m² narrent la création de l’univers selon une vision personnelle mêlant influences amérindiennes et spiritualité.

    Au-delà de cet ensemble monumental, l’atelier témoigne de la polyvalence artistique de Carrasco. Sculptures, peintures et dessins exposés révèlent la maîtrise de différentes techniques. Il est ainsi possible de saisir les rouages du processus créatif de l’artiste en observant ses esquisses, ses outils de travail et ses œuvres inachevées. L’atelier se transforme ainsi en un espace où l’on comprend non seulement l’œuvre finale, mais aussi le cheminement qui y a mené.

    Grâce à des photographies personnelles, des objets souvenirs et des témoignages recueillis auprès de ses proches, l’atelier brosse un portrait intime de Carrasco, homme engagé et passionné par son art. La gestion de l’espace est assurée par l’association « Les Amis de Carrasco », qui œuvre pour la préservation du patrimoine artistique laissé par l’artiste. La visite s’adresse à tous ceux qui souhaitent découvrir l’œuvre d’un artiste hors du commun et comprendre les multiples facettes de sa création.

  • Châteauroux

    Châteauroux

    Se rendre à Châteauroux depuis Paris

    2H35

    2H10

    265 km

    Châteauroux, une ville au charme discret qui se dévoile progressivement à ceux qui prennent le temps de la découvrir. Lovée dans le berceau verdoyant de la région Centre-Val de Loire, elle arbore un caractère authentique qui se reflète dans ses rues animées et ses maisons à colombage, vestiges d’un passé riche et mouvementé.

    Ici, l’histoire s’immisce dans chaque recoin, se laissant deviner dans les imposantes tours de son château médiéval, les murailles de la ville et les vestiges de son passé industriel. Châteauroux, c’est aussi une ville tournée vers l’avenir, un lieu où l’innovation et la créativité se mêlent à la tradition.

    La ville a marqué l’histoire de l’aviation, et cet héritage se ressent encore aujourd’hui. Ses musées, témoins de son passé industriel et aéronautique, racontent l’épopée des pionniers de l’air et révèlent les secrets de la conquête des cieux.

    Châteauroux, c’est également une ville culturelle foisonnante, riche de ses musées, théâtres, salles de concert et d’un dynamisme artistique remarquable. Ses artisans d’art, ses galeries et ses ateliers d’artistes contribuent à l’attractivité et au rayonnement de la ville.

    Mais Châteauroux, c’est avant tout une ville à taille humaine, accueillante et chaleureuse. Une ville où la vie est douce, où l’on savoure les plaisirs simples de la vie à la française : les marchés colorés, les restaurants aux saveurs authentiques, les balades dans les parcs et les jardins verdoyants.

    Venez découvrir Châteauroux, une ville qui vous surprendra par sa richesse et sa beauté, une ville qui vous laissera un souvenir impérissable.

    Musée Bertrand

    Le Musée Bertrand, inauguré en 1869, est un véritable pilier culturel et historique de Châteauroux. Il doit son nom à l’historien et archéologue local Jacques-Joseph Bertrand, qui légua ses collections à la ville. Le musée est installé dans un ancien hôtel particulier du XVIIIe siècle, l’Hôtel Bertrand, classé Monument Historique. Cette demeure, construite entre 1770 et 1774 pour le marquis de La Roche-Fontenilles, est elle-même un témoignage architectural de l’époque.

    L’architecture du bâtiment est caractéristique des hôtels particuliers du Siècle des Lumières, alliant élégance et fonctionnalité. Sa façade classique, discrète depuis la rue, s’ouvre sur une cour d’honneur et un jardin à l’arrière. L’intérieur conserve des éléments d’origine, notamment des boiseries, des cheminées et des parquets, offrant un cadre authentique aux collections.

    Le musée abrite une collection fascinante qui retrace l’histoire de la ville et de sa région, l’Indre. Ses fonds sont particulièrement riches et diversifiés, se structurant autour de trois axes majeurs :

    • Archéologie : Cette section présente des vestiges des époques gallo-romaine et médiévale, découverts lors de fouilles locales. On y trouve des céramiques, des outils, des éléments de parure et d’autres objets du quotidien qui éclairent la vie des habitants du Berry à travers les siècles.
    • Beaux-arts : La collection de beaux-arts offre un panorama de la création artistique du XVIe au XIXe siècle. On peut y admirer des peintures, des sculptures et des dessins d’artistes régionaux et nationaux. Le musée est notamment reconnu pour sa section consacrée à l’Orient et aux campagnes d’Égypte de Napoléon Bonaparte, grâce aux collections ramenées par le général Bertrand, maréchal d’Empire et figure locale majeure, dont le nom est également lié au musée bien qu’il ne soit pas l’éponyme direct. Cette partie inclut des objets égyptiens antiques, des gravures et des documents liés à l’expédition.
    • Ethnographie et arts populaires : Cette section témoigne de la vie quotidienne et des traditions du Berry à travers des costumes traditionnels, des outils agricoles, des meubles et des objets artisanaux, offrant un aperçu de l’identité rurale de la région.

    En parcourant les salles du musée, on est captivé par ces vestiges et œuvres d’art qui retracent la vie des habitants de Châteauroux et de l’Indre à travers les époques. Le Musée Bertrand est un véritable voyage dans le temps, permettant de mieux comprendre l’évolution de la ville et de son territoire, et de ressentir l’émotion face à la richesse et la diversité de son patrimoine.

    Couvent des Cordeliers

    On poursuit notre exploration en se dirigeant vers le Couvent des Cordeliers, un ancien couvent franciscain fondé au XIIIe siècle. Ce monument historique, avec ses murs imposants en pierre, ses voûtes et ses arcades, nous transporte dans le passé. On admire l’architecture du bâtiment, qui témoigne de l’influence de l’ordre franciscain dans la ville.

    Le Couvent des Cordeliers a été un lieu de prière, de contemplation et de vie spirituelle pendant des siècles. On peut imaginer les moines qui ont habité ce lieu, leurs prières, leurs chants et leurs moments de recueillement. On s’imagine la vie quotidienne dans le couvent, avec ses règles strictes et ses moments de silence.

    Aujourd’hui, le Couvent des Cordeliers a été réhabilité et abrite des expositions et des événements culturels. On peut s’y promener dans les salles, découvrir les œuvres d’art exposées et se laisser inspirer par la beauté et la sérénité du lieu. Le Couvent des Cordeliers, c’est un véritable lieu de mémoire, qui nous invite à la réflexion et à la contemplation.

    Jardins des Cordeliers

    On fait une pause détente dans les Jardins des Cordeliers, un espace vert paisible situé au cœur de la ville. On se promène au milieu des arbres centenaires, des parterres fleuris et des fontaines. On respire un air frais et parfumé, on profite du calme et de la tranquillité qui règnent dans ce lieu. On s’assoit sur un banc et on observe les passants, les enfants qui jouent, et les oiseaux qui chantent. On se laisse bercer par le doux murmure de l’eau de la fontaine et par le chant des oiseaux.

    Les Jardins des Cordeliers sont un véritable havre de paix, un lieu idéal pour se ressourcer et profiter de la nature en ville. Ils sont une invitation à la détente, à la contemplation, et à la rêverie.

    Rue des Pavillons

    On flâne dans la Rue des Pavillons, une rue piétonne animée qui traverse le centre-ville de Châteauroux. On admire les maisons anciennes, les boutiques et les restaurants qui bordent la rue. On observe les façades colorées, les devantures des magasins, les terrasses des cafés. L’ambiance est dynamique et accueillante. On s’arrête pour faire du shopping, on achète des souvenirs, on déguste des spécialités locales. On sent la vitalité de la ville qui se dégage de la rue, la joie de vivre des habitants, la convivialité des commerçants.

    La Rue des Pavillons est un lieu de rencontre et d’échange, où l’on peut s’imprégner de l’ambiance animée de la ville.

    Place Robert Monestier

    On arrive sur la Place Robert Monestier, une place piétonne située au cœur du centre-ville. On admire les bâtiments qui entourent la place, l’hôtel de ville, le théâtre, et les maisons anciennes. On observe les passants, les touristes, et les habitants qui se retrouvent ici. C’est un lieu de rendez-vous central, souvent animé par des événements ou simplement par le quotidien des Castelroussins. La place, spacieuse et ouverte, invite à la flânerie et à l’observation de la vie locale, offrant une perspective sur l’architecture civile de la ville.

    Église Notre-Dame de Châteauroux

    On visite l’Église Notre-Dame de Châteauroux, un édifice religieux imposant qui domine la ville. On admire l’architecture gothique de l’église, ses vitraux, ses sculptures, et ses ornements. On entre à l’intérieur et on est impressionnés par la hauteur des voûtes, la grandeur des colonnes et la beauté des chapelles. On ressent une atmosphère de recueillement et de sérénité. L’Église Notre-Dame de Châteauroux est un lieu de culte et de patrimoine, un symbole de la foi et de l’histoire de la ville.

    Château Raoul – Hôtel de la Préfecture

    On s’approche du Château Raoul, un ancien château fort transformé en Hôtel de la Préfecture. On admire l’architecture médiévale du bâtiment, ses tours, ses remparts, et ses douves. On imagine la vie des seigneurs qui ont habité ce lieu, les batailles, les fêtes, et les intrigues qui se sont déroulées dans ses murs. Le Château Raoul est un témoignage du passé, un symbole de la puissance et de l’histoire de Châteauroux, abritant aujourd’hui les services administratifs du département de l’Indre.

    Place Gambetta

    On termine notre balade par la Place Gambetta, une grande place piétonne qui offre une vue imprenable sur la ville. On admire les fontaines, les statues, et les espaces verts qui décorent la place. On observe les passants, les familles qui se promènent, et les jeunes qui jouent. La Place Gambetta est un lieu de détente et de loisirs, un espace convivial où l’on peut profiter de l’ambiance de la ville.

  • Bergerac

    Bergerac

    Se rendre à Bergerac depuis Paris

    4H20

    4H10

    595 km

    Bergerac, située dans le département de la Dordogne en Nouvelle-Aquitaine, est une ville riche en histoire et en culture. Souvent associée à Cyrano de Bergerac, cette ville est également reconnue pour son patrimoine cinématographique, ses vignobles et son musée.

    Histoire de Bergerac

    Fondée par les Romains au 1er siècle avant J.-C., Bergerac est une ville historique abritant de nombreux monuments tels que le château de Bergerac, l’église Saint-Jacques et la cathédrale Saint-Front. La ville a connu plusieurs événements marquants, notamment l’occupation par les troupes de Montluc en 1568-69, la paix de Bergerac en 1577 mettant fin à la sixième guerre de religion, et la visite de Catherine de Médicis en 1585. En 1621-22, Louis XIII est venu en personne soumettre Bergerac, rasant ses remparts et mettant fin à l’autonomie protestante de la ville. Le protestantisme bergeracois connaît un âge d’or durant un demi-siècle, de 1570 à 1622. Pendant cette période, la ville est administrée par des gouverneurs protestants, dans une autonomie quasi totale.

    1568-69

    Occupation par les troupes de Montluc, les remparts sont détruits, les portes sont brûlées.

    1577

    Paix de Bergerac qui clôt la 6ème guerre de religion.

    1585

    Catherine de Médicis est accueillie le 8 août.

    1621 – 22

    Louis XIII vient en personne soumettre Bergerac, les remparts sont rasés.

    En 1621, Louis XIII remonte la vallée de la Dordogne pour soumettre les villes protestantes beaucoup trop autonomes à son goût. Le 16 juillet 1621, il entre dans Bergerac sans qu’il y ait de combat, et signifie la fin de la « république protestante ». Il installe une garnison et nomme un gouverneur catholique. Le pays se soulève, protestants et catholiques s’affrontent partout de manière sanglante. Le château de La Force est pillé en janvier 1622. La ville protestante de Montravel est assiégée et ses 2 000 habitants exécutés en février. Saint-Foy finit par se rendre en mai 1622, pour éviter le même sort. Les guerres de religion sont terminées dans la vallée de la Dordogne, et désormais les protestants sont à la merci du bon vouloir du roi.

    Centre historique

    Le centre historique de Bergerac est un véritable écrin de charme où le passé se dévoile à chaque coin de rue. Les ruelles pavées sont bordées de maisons à colombages et de façades en pierre, rappelant l’importance commerciale de la ville à travers les siècles. L’église Saint-Jacques, les cloîtres et les anciens hôtels particuliers témoignent de ce riche passé. Le centre historique est également un lieu de vie animé par les terrasses de cafés, les boutiques d’artisans et les marchés. Bergerac est stratégiquement située entre de nombreuses régions agricoles célèbres en Dordogne, Gironde et Lot-et-Garonne. Cela signifie que vous y trouverez les meilleurs produits locaux, des noix aux produits à base de canard, en passant par les vins et les friandises, ainsi que les meilleurs fruits et légumes de la région.

    Rue des Rois de France

    La Rue des Rois de France est une ruelle pittoresque bordée de maisons à colombages et de façades en pierre. Elle évoque l’époque médiévale et les siècles qui ont suivi, avec des plaques de rue gravées des noms des rois de France. Cette rue, autrefois habitée par des artisans et des commerçants, invite aujourd’hui à une promenade paisible et à la contemplation des détails architecturaux.

    Temple de Bergerac et le cloître des Récollets

    Le Temple de Bergerac, construit en 1604, incarne la simplicité de l’architecture protestante. Après la révocation de l’Édit de Nantes, il a été utilisé comme écurie avant de redevenir un lieu de culte. Le cloître des Récollets, fondé au XVIIe siècle, était autrefois un couvent. Aujourd’hui, il abrite la Maison des Vins de Bergerac, alliant patrimoine religieux et viticole.

    Place de la Myrpe

    La Place de la Myrpe, nichée au cœur de Bergerac, est entourée de maisons à colombages et de façades en pierre. Jadis lieu de rassemblement des artisans tonneliers, la place a toujours été animée par les activités du quartier. Son charme tient autant à ses bâtiments historiques qu’à ses détails pittoresques, comme la fontaine au centre, qui apporte une touche de fraîcheur.

    Place Pelissière

    La Place Pelissière, située dans la vieille ville de Bergerac, est un véritable symbole de convivialité. Bordée de restaurants et de terrasses, elle attire autant les habitants que les visiteurs pour un moment de détente. Au centre, la statue en bronze de Cyrano de Bergerac veille sur la place, rendant hommage au célèbre personnage littéraire, bien que ce dernier n’ait jamais mis les pieds dans la ville. Les maisons à colombages et les façades en pierre témoignent du charme médiéval du lieu, tandis que les arcades ajoutent une note pittoresque.

    Dordonha – Musée Costi

    Le Musée Costi, niché dans le centre historique de Bergerac, est un véritable trésor artistique. Ce musée intime est dédié à la sculpture de Constantin Papachristopoulos, dit Costi, un sculpteur grec du XXe siècle. Les œuvres exposées, principalement en bronze, révèlent la maîtrise de l’artiste dans l’art du modelage, avec une attention particulière aux détails et à l’expressivité des visages et des corps.

    Ancien Port

    L’Ancien Port de Bergerac, situé le long de la Dordogne, évoque l’époque où la rivière était le principal moteur économique de la ville. Dès le Moyen Âge, il a joué un rôle central dans le commerce local, notamment pour le transport du vin, du bois et d’autres marchandises sur les gabarres, ces bateaux à fond plat typiques de la région. Le port était un lieu de grande effervescence, animé par les allées et venues des marchands et des marins. Les quais pavés et les maisons anciennes qui bordent la rivière témoignent encore de cette époque florissante, où Bergerac était une plaque tournante pour les échanges commerciaux. Aujourd’hui, l’Ancien Port a retrouvé une nouvelle vie avec les promenades en gabarre, permettant aux visiteurs de découvrir le charme de la Dordogne tout en évoquant son passé historique.

    Bergerac

    Le centre-ville de Bergerac est un véritable cœur historique qui allie charme médiéval et atmosphère conviviale. Ses rues pavées sont bordées de maisons à colombages typiques, créant une ambiance pittoresque qui attire les visiteurs. On y trouve de nombreux commerces, boutiques artisanales et restaurants, offrant une variété de produits locaux, notamment des vins de la région, en particulier le célèbre Bergerac. Le centre-ville est également le lieu de nombreux événements culturels, marchés et festivals, particulièrement pendant la saison estivale. Les places emblématiques, comme la Place de la Myrpe et la Place Pelissière, sont des espaces de rencontre animés, où l’on peut se détendre en terrasse ou profiter de l’animation locale. Le centre-ville est également riche en patrimoine, avec des sites historiques tels que l’église Saint-Jacques et le Musée Costi à proximité.

    Gastronomie et Vins

    Bergerac est une ville viticole qui produit des vins rouges, blancs et rosés de qualité, pleins de saveurs. Les vins de Bergerac sont principalement des assemblages de Merlot, Cabernet Sauvignon et Cabernet Franc, utilisés dans les vins en assemblages ou comme cépage unique. Les vins rouges de Bergerac se marient généralement bien avec des plats de bœuf, de porc ou de gibier (cerf, venaison) tels que des recettes de nouilles aux légumes, un bœuf bourguignon rapide ou un filet de lapin à la moutarde. Les vins de Bergerac sont également connus pour accompagner des plats de volaille, de bœuf ou de fromage mature et dur, tels que des recettes de rôti de bœuf en croûte (oignons et moutarde), des pâtes au poulet et au curry ou un burger végétarien aux lentilles.

  • Anvers

    Anvers

    Hallo !

    Nous partons un weekend dans la capitale du diamant, à manger des frites et profiter du superbe patrimoine dont regorge la ville. Un régal pour les yeux et pour les papilles !

    A mon papa, en souvenir d’un superbe weekend.

    Hello! Ce weekend je pars avec mon père à la découverte de la ville d’Anvers, faire le plein de frites et de bières. 😁 C’est une ville magnifique, à l’histoire riche et fascinante. Il y a tellement de choses à voir et à faire qu’il est difficile de savoir par où commencer.

    C’est après 3 h 30 de route que nous posons les valises à l’hôtel Prizeotel. C’est un établissement agréable, mais c’est son emplacement qui nous a décidés. À mi-chemin entre le centre-ville historique et le port d’Anvers, c’est un excellent point de départ pour découvrir la ville à pieds tout en pouvant laisser la voiture à proximité.

    Béguinage d’Anvers
    Begijnhof

    On commence notre balade par le Béguinage d’Anvers. C’est un ensemble de maisons et de jardins moyenâgeux, fondé au XIIIe siècle par un groupe de femmes célibataires qui souhaitaient vivre une vie religieuse sans faire vœu. Cette communauté autonome, disposait de ses propres règles et ses propres institutions ou les béguines se consacraient à la prière, à la charité et au travail manuel. L’endroit atteint son apogée au cours du XVIIe et comptait pas moins de 1 000 béguines, faisant d’elle une des plus importantes communauté d’Europe. Bien que le Béguinage a progressivement été dépeuplé durant les XVIIIe et XIXe siècles, puis partiellement endommagé lors de la Seconde Guerre mondiale, il reste aujourd’hui un coin calme et agréable, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO.

    Opéra flamand

    Opera Antwerpen

    Un peu plus loin nous arrivons devant cette imposante façade néo-baroque entourée de bâtiments modernes. L’opéra royal flamand d’Anvers, devenu l’Opéra Flamand par la suite, a été construit en 1907 par l’architecte Joseph Van Campen. Aujourd’hui encore, une grande variété d’opéras, de ballets et de concerts y sont représentés. Bien qu’il joue un rôle central pour la formation des jeunes artistes, l’opéra a accueilli de nombreux artistes de renom au cours de son histoire, dont Maria Callas, Luciano Pavarotti et Plácido Domingo. Il a également été le lieu de premières mondiales importantes, comme Lulu d’Alban Berg en 1937.

    À deux pas de l’opéra, au croisement de Leysstraat (qui devient Meir), De Keyserlei (qui en est la continuité) et Frankrijklei, on se retrouve au centre d’une multitude de jolis bâtiments à l’architecture caractéristique, dont la gare et son immense portail.

    Meir

    On passe par Leysstraat ou les magasins commencent à se faire nombreux. Dans sa continuité, le Meir est la rue commerçante d’Anvers la plus réputée. C’est aussi la seconde plus importante du pays ! L’envie n’est pas au shopping, toutefois le cadre est très agréable, les enseignes s’y trouvant occupent d’anciens bâtiments donnant un charme certain à l’allée.

    En s’enfonçant un peu dans la rue, on découvre qu’il est possible d’entrer dans la cour d’un palais. Ce n’est pas n’importe lequel puisqu’il a été autrefois la propriété d’importants dirigeants tels que Napoléon Bonaparte, Guillaume 1er des Pays-Bas et la famille royale belge. Son histoire est riche et plutôt bien documentée. Il d’abord commandé en 1745 par Johan Alexander Van Susteren, un marchand fortuné, il a été conçu par l’architecte Jan-Peter Van Baurscheit II dans le style rococo. Puis le palais a été vendu à Napoléon Bonaparte en 1811 c’est ce dernier qui le fit rénover et meubler dans le style Empire. Guillaume Ier, roi des Pays-Bas l’a racheté après la défaite de Napoléon et s’en servit comme résidence pour sa famille et ses invités. En 1830, après que la Belgique soit devenue indépendante des Pays-Bas, l’édifice était occasionnellement utilisé par la famille royale belge et était en grande partie vide. Puis en 1969, le palais a été vendu au gouvernement belge qui s’est chargé de sa restauration et l’a ouvert au public. Le palais accueille désormais une grande variété d’évènements, notamment des concerts, des expositions et des conférences.

    Rubenshuis

    En passant devant l’ancienne demeure et atelier de Peter Paul Rubens, on peut apercevoir cette jolie façade édifiée en 1610. Il y vécut avec son épouse Isabella Brant jusqu’à sa mort en 1640. Aujourd’hui transformé en musée, il abrite une importante collection d’œuvres de Rubens, considéré comme l’un des plus grands peintres baroques d’Europe, ainsi que d’autres artistes du même mouvement. Toutefois, la bâtisse est actuellement en travaux et ne rouvrira qu’en 2027, pour les festivités du 450e anniversaire de Rubens.

    Mitraillette

    L’heure du déjeuner (ou du dîner en Belge) est l’occasion de partager une bonne mitraillette. Ce plat typique du pays au drôle de nom, est des plus réconfortant : dans une demi-baguette ouverte on retrouve de la viande chaude (parfois froide), des frites (en quantité généreuse) et une des nombreuses sauces. Une fois tout ça terminé, vous aurez assez de force pour… faire la sieste ! Mais ce n’est pas le programme, alors en route.

    Graanmarkt

    Non loin de l’effervescence de Meir se trouve cette charmante petite place, bordée de bistrots très fréquentés. Au centre, la statue de Victor Driessens rend hommage à un homme qui a beaucoup contribué à la vie culturelle d’Anvers. Cet acteur belge, né le 6 mai 1820 et mort le 4 avril 1885 à Anvers est considéré comme l’un des pères du théâtre flamand. Driessens a commencé sa carrière en 1845 au Théâtre Royal d’Anvers. Il a rapidement acquis une grande popularité auprès du public flamand, grâce à son talent de comédien et à son sens de l’humour. Il a joué dans de nombreux rôles, notamment dans des pièces de Molière, Shakespeare et Schiller. En 1860, il a fondé le Théâtre National flamand et l’a dirigé jusqu’à sa mort, expliquant la présence de sa statue ici même.

    Théâtre Bourla

    Bourlaschouwburg

    Il est davantage reconnaissable de ce côté. Le Théâtre, construit en 1834 par l’architecte Pierre Bruno Bourla, est le plus ancien théâtre d’opéra de Belgique. Avec une capacité de 1006 places, il a accueilli (et accueille toujours) de nombreuses productions.

    Lange Gasthuisstraat

    Jardin Botanique d’Anvers

    Plantentuin (Den Botaniek)

    Nous sommes mi-avril, il manque encore quelques feuilles aux arbres, mais les branches sont bourgeonnantes. Au Jardin Botanique d’Anvers, on retrouve une collection de plus de 10 000 espèces de plantes, dont des variétés tropicales, ou médicinales ainsi que des plantes menacées d’extinction. Et on peut facilement les identifier grâce à la présence de panonceaux à proximité. Cet écrin de verdure a été fondé en 1825 par la Société Royale d’Horticulture d’Anvers faisant de lui l’un des plus anciens jardins botaniques de Belgique.

    Place Leopoldplaats

    Dans le prolongement de la rue Leopoldstraat, dans laquelle se trouve le Jardin Botanique, nous retrouvons la place éponyme. Ici aussi se dressent de superbes bâtiments historiques dont l’architecture vaut le coup d’œil, dont le palais de la Banque Nationale. La place est également connue pour sa statue de Léopold Ier, le premier roi des Belges.

    Parc de la Ville
    Stadspark

    On traverse le boulevard Britselei, qui est l’axe sur lequel se trouve l’Opéra Flamand que nous avons vu plus tôt, pour faire un petit crochet par le Parc de la Ville.
    La saison n’est pas idéale pour apprécier ce vaste parc à sa juste valeur, mais cela ne nous empêche pas pour autant de découvrir ce qui s’y cache. 😊

    En chemin pour rejoindre notre prochain point, une demeure de style Art nouveau, nous empruntons la rue Justitiestraat, une parallèle beaucoup plus calme de Britselei. Dans cette petite il est impossible de passer à côté du Tribunal de Justice sans le remarquer, son architecture forte tranche avec les maisons de ville l’entourant.

    Het Bootje (le petit bateau)

    On traverse de nouveau le grand boulevard, qui se nomme maintenant Amerikalei pour rejoindre Schildersstraat, rue dans laquelle se trouve la magnifique maison Het Bootje. Bâtie par l’architecte Frans Smet-Verhas pour le constructeur naval Petrus Franciscus Roeis en 1901 dans un style typiquement Art nouveau, elle n’est pas sans rappeler les belles villas de Nancy. Puis Roeis dévoile « Les cinq continents » un ensemble de quatre bâtiments connexes, aussi commandés à Frans Smet-Verhas et demande également la modification des plans originaux afin d’incorporer une proue de bateau dans l’angle de l’immeuble, une allusion pas trop subtile à son commerce. Cet ensemble est riche en symbolisme, sa loggia possède cinq fenêtres, chacune représentant un des cinq continents, tandis qu’une petite terrasse entourée d’un balcon en fer pourvu des coups de foudre évoquant les tempêtes en mer.

    Peu de temps après sa construction, le bâtiment a été nommé officieusement « Hiet Bootje » (« Le petit bateau ») par les habitants d’Anvers.

    Musée Royal des Beaux-Arts d’Anvers

    Koninklijk Museum voor Schone Kunsten Antwerpen

    Nous n’avons pas loin à aller pour trouver le Musée royal des beaux-arts d’Anvers puisqu’il se situe aussi sur Schildersstraat. Fondé en 1810 , il est connu pour abriter une importante collection de peintures, sculptures, dessins, estampes, photographies et objets d’art décoratif. Parmi ses 20 000 œuvres d’art, on retrouve notamment des Rubens, Van Dyck, Bruegel l’Ancien, Bruegel le Jeune, Jordaens, Memling, Van Eyck et bien d’autres !

    Monument et statue de Lambermont
    Monument en Standbeeld Lambermont

    On emprunte la rue Leopold de Wael qui passe devant le Musée des Beaux-Arts jusqu’à la place Lambermont. La fontaine se trouvant en son centre est un monument de 1912 honorant la mémoire du baron Léopold de Lambermont, un diplomate belge qui a joué un rôle important dans la création du traité de Londres de 1864 et qui a libéré le cours inférieur de l’Escaut des droits de péage, participant ainsi au développement économique de la ville.

    Waterpoort

    Anvers est une ville portuaire et cela se ressent particulièrement dans son patrimoine. À 150 mètres de Lambermontplaats, nous arrivons au pied de la Porte d’Eau. Plus connu sous le nom de Waterpoort, ce bel arc a été façonné par Hubert Van den Eynde et Hans Van Mildert sur ordre du roi Philippe IV d’Espagne en 1624. La porte est constituée de deux tours reliées par un pont. Elle est décorée de sculptures représentant les armoiries de la ville d’Anvers et du roi Philippe IV. Elle était autrefois utilisée pour contrôler le trafic fluvial sur l’Escaut, elle fonctionnait comme un passage vers la rivière depuis l’enceinte fortifiée qui protégeait la ville d’Anvers. Les bateaux pouvaient accéder au Vlasmarkt par ce passage.

    De Gerlachekaai

    Un peu plus bas la vue sur l’Escaut offre un grand bol d’air frais et légèrement iodé, surprenant puisque nous sommes à presque 100 kilomètres de la Mer du Nord.

    Statue de Peter De Grote

    Nous voici rendus sur Kloosterstraat, où se trouve une belle statue de Peter De Grote sur une petite place arborée. Pierre Ier, plus connu sous le nom de Pierre le Grand (ou Peter De Grote en néerlandais), né le 30 mai 1672 à Moscou et mort le 28 janvier 1725 à Saint-Pétersbourg, devient tsar de Russie en 1682 et reçoit le titre d’empereur de toutes les Russies en 1721. En politique extérieure, Pierre se lance dans la longue Grande Guerre du Nord durant laquelle il est opposé à l’Empire suédois de Charles XII. Pierre se fait alors proclamer « grand », « père de la patrie » et « imperator ». Pierre joua ainsi un important rôle dans la construction d’un État russe moderne en déplaçant sa capitale de Moscou à Saint-Pétersbourg, ville qu’il fonda en 1703.

    Sur Oude Koornmarkt, plus précisément au numéro 58, nous découvrons par hasard cet antre d’artiste, la galerie Tentacoli, un univers fourni et original à explorer.

    Groenplaats

    En coupant par Zwaluwstraat, nous arrivons sur la « Place Verte » même si à vrai dire, en cette saison la place n’est pas très verte. Avant d’être le chaleureux lieu de vie que nous apprécions aujourd’hui, elle servit de cimetière du moyen-âge jusqu’au début du 19e ou elle fut transformée et inaugurée en 1805 en tant que Place Bonaparte (Bonaparteplein). Une dénomination qu’elle ne garda que 10 ans avant de prendre le nom que l’on connaît maintenant. Au centre se dresse une grande statue du célèbre peintre baroque Pierre Paul Rubens. Cette statue est idéalement située pour admirer les bâtiments nous entourant. Parmi eux se trouvent la cathédrale Notre-Dame et le Tribunal de Première Instance. Tant qu’à contempler cette place, nous en profitons pour le faire autour d’un verre. 😊

    Fritkot Max

    On est bien d’accord sur le fait qu’il commence à faire faim. Et ça tombe bien, le Fritkot Maxcse trouve à quelque pas de là ? C’est une des plus anciennes friteries de la ville qui sert et réchauffe l’estomac des badauds depuis 1842 ! Par chance il restait une table en extérieur (il n’y en a pas à l’intérieur) qui nous a permis de grignoter avec une vue sur la place et ce qui l’entoure.

    Anvers by night

    De nuit la ville se pare d’une belle lumière dorée, mettant davantage en perspective son remarquable patrimoine architectural. C’est un bonheur de s’y perdre, passant d’une petite rue cachée à une grande place, en croisant des fresques ou des bâtiments emblématiques, un moment très agréable. C’est en profitant de ce décor soyeux que nous rejoignons l’hôtel afin d’être en forme pour demain ! 😴

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