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Catégorie : Département

  • Le Menoux

    Le Menoux

    Se rendre au Menoux depuis Paris

    2H55

    2H35

    301 km

    Église Notre-Dame du Menoux

    L’église Notre-Dame du Menoux : un écrin coloré pour l’œuvre d’un artiste hors norme

    Nichée au sud de l’Indre, la commune paisible du Menoux abrite un trésor inattendu : l’église Notre-Dame. À première vue, cette construction néogothique du XIXème siècle semble banale. Mais franchissez son seuil et préparez-vous à être envoûté !

    C’est dans les années 1970 que le peintre bolivien Jorge Carrasco, inspiré par l’espace sacré, décide d’investir l’église de son art unique. Pendant huit ans, il transforme méticuleusement chaque centimètre carré des murs et voûtes en une fresque monumentale de 450m².

    Entrer dans cette église, c’est vivre une expérience sensorielle unique. Les couleurs vives, les formes sinueuses et rondes, les symboles amérindiens se mêlent pour créer une cosmogonie fascinante qui raconte la création de l’homme et de l’univers.

    Carrasco, reconnu internationalement pour son talent (on le compare parfois à Picasso ou Matisse), a laissé derrière lui un héritage artistique exceptionnel. Son œuvre, visible toute l’année dans l’église du Menoux, invite à la contemplation et à une véritable immersion dans un univers onirique et vibrant.

    L’Atelier Carrasco, situé juste en contrebas de l’église, permet de découvrir plus en profondeur l’univers créatif de l’artiste.

    Une visite incontournable pour les amateurs d’art et ceux qui souhaitent découvrir une facette étonnante du patrimoine français.


    Atelier Carrasco

    L’Atelier de Carrasco au Menoux offre une immersion complète dans l’univers créatif de cet artiste bolivien reconnu internationalement. Installé dans le village dans les années 1970, Carrasco a laissé une empreinte indélébile en transformant l’église paroissiale en un véritable chef-d’œuvre d’art sacré. Ses fresques colorées couvrant 450 m² narrent la création de l’univers selon une vision personnelle mêlant influences amérindiennes et spiritualité.

    Au-delà de cet ensemble monumental, l’atelier témoigne de la polyvalence artistique de Carrasco. Sculptures, peintures et dessins exposés révèlent la maîtrise de différentes techniques. Il est ainsi possible de saisir les rouages du processus créatif de l’artiste en observant ses esquisses, ses outils de travail et ses œuvres inachevées. L’atelier se transforme ainsi en un espace où l’on comprend non seulement l’œuvre finale, mais aussi le cheminement qui y a mené.

    Grâce à des photographies personnelles, des objets souvenirs et des témoignages recueillis auprès de ses proches, l’atelier brosse un portrait intime de Carrasco, homme engagé et passionné par son art. La gestion de l’espace est assurée par l’association « Les Amis de Carrasco », qui œuvre pour la préservation du patrimoine artistique laissé par l’artiste. La visite s’adresse à tous ceux qui souhaitent découvrir l’œuvre d’un artiste hors du commun et comprendre les multiples facettes de sa création.

  • Châteauroux

    Châteauroux

    Se rendre à Châteauroux depuis Paris

    2H35

    2H10

    265 km

    Châteauroux, une ville au charme discret qui se dévoile progressivement à ceux qui prennent le temps de la découvrir. Lovée dans le berceau verdoyant de la région Centre-Val de Loire, elle arbore un caractère authentique qui se reflète dans ses rues animées et ses maisons à colombage, vestiges d’un passé riche et mouvementé.

    Ici, l’histoire s’immisce dans chaque recoin, se laissant deviner dans les imposantes tours de son château médiéval, les murailles de la ville et les vestiges de son passé industriel. Châteauroux, c’est aussi une ville tournée vers l’avenir, un lieu où l’innovation et la créativité se mêlent à la tradition.

    La ville a marqué l’histoire de l’aviation, et cet héritage se ressent encore aujourd’hui. Ses musées, témoins de son passé industriel et aéronautique, racontent l’épopée des pionniers de l’air et révèlent les secrets de la conquête des cieux.

    Châteauroux, c’est également une ville culturelle foisonnante, riche de ses musées, théâtres, salles de concert et d’un dynamisme artistique remarquable. Ses artisans d’art, ses galeries et ses ateliers d’artistes contribuent à l’attractivité et au rayonnement de la ville.

    Mais Châteauroux, c’est avant tout une ville à taille humaine, accueillante et chaleureuse. Une ville où la vie est douce, où l’on savoure les plaisirs simples de la vie à la française : les marchés colorés, les restaurants aux saveurs authentiques, les balades dans les parcs et les jardins verdoyants.

    Venez découvrir Châteauroux, une ville qui vous surprendra par sa richesse et sa beauté, une ville qui vous laissera un souvenir impérissable.

    Musée Bertrand

    Le Musée Bertrand, inauguré en 1869, est un véritable pilier culturel et historique de Châteauroux. Il doit son nom à l’historien et archéologue local Jacques-Joseph Bertrand, qui légua ses collections à la ville. Le musée est installé dans un ancien hôtel particulier du XVIIIe siècle, l’Hôtel Bertrand, classé Monument Historique. Cette demeure, construite entre 1770 et 1774 pour le marquis de La Roche-Fontenilles, est elle-même un témoignage architectural de l’époque.

    L’architecture du bâtiment est caractéristique des hôtels particuliers du Siècle des Lumières, alliant élégance et fonctionnalité. Sa façade classique, discrète depuis la rue, s’ouvre sur une cour d’honneur et un jardin à l’arrière. L’intérieur conserve des éléments d’origine, notamment des boiseries, des cheminées et des parquets, offrant un cadre authentique aux collections.

    Le musée abrite une collection fascinante qui retrace l’histoire de la ville et de sa région, l’Indre. Ses fonds sont particulièrement riches et diversifiés, se structurant autour de trois axes majeurs :

    • Archéologie : Cette section présente des vestiges des époques gallo-romaine et médiévale, découverts lors de fouilles locales. On y trouve des céramiques, des outils, des éléments de parure et d’autres objets du quotidien qui éclairent la vie des habitants du Berry à travers les siècles.
    • Beaux-arts : La collection de beaux-arts offre un panorama de la création artistique du XVIe au XIXe siècle. On peut y admirer des peintures, des sculptures et des dessins d’artistes régionaux et nationaux. Le musée est notamment reconnu pour sa section consacrée à l’Orient et aux campagnes d’Égypte de Napoléon Bonaparte, grâce aux collections ramenées par le général Bertrand, maréchal d’Empire et figure locale majeure, dont le nom est également lié au musée bien qu’il ne soit pas l’éponyme direct. Cette partie inclut des objets égyptiens antiques, des gravures et des documents liés à l’expédition.
    • Ethnographie et arts populaires : Cette section témoigne de la vie quotidienne et des traditions du Berry à travers des costumes traditionnels, des outils agricoles, des meubles et des objets artisanaux, offrant un aperçu de l’identité rurale de la région.

    En parcourant les salles du musée, on est captivé par ces vestiges et œuvres d’art qui retracent la vie des habitants de Châteauroux et de l’Indre à travers les époques. Le Musée Bertrand est un véritable voyage dans le temps, permettant de mieux comprendre l’évolution de la ville et de son territoire, et de ressentir l’émotion face à la richesse et la diversité de son patrimoine.

    Couvent des Cordeliers

    On poursuit notre exploration en se dirigeant vers le Couvent des Cordeliers, un ancien couvent franciscain fondé au XIIIe siècle. Ce monument historique, avec ses murs imposants en pierre, ses voûtes et ses arcades, nous transporte dans le passé. On admire l’architecture du bâtiment, qui témoigne de l’influence de l’ordre franciscain dans la ville.

    Le Couvent des Cordeliers a été un lieu de prière, de contemplation et de vie spirituelle pendant des siècles. On peut imaginer les moines qui ont habité ce lieu, leurs prières, leurs chants et leurs moments de recueillement. On s’imagine la vie quotidienne dans le couvent, avec ses règles strictes et ses moments de silence.

    Aujourd’hui, le Couvent des Cordeliers a été réhabilité et abrite des expositions et des événements culturels. On peut s’y promener dans les salles, découvrir les œuvres d’art exposées et se laisser inspirer par la beauté et la sérénité du lieu. Le Couvent des Cordeliers, c’est un véritable lieu de mémoire, qui nous invite à la réflexion et à la contemplation.

    Jardins des Cordeliers

    On fait une pause détente dans les Jardins des Cordeliers, un espace vert paisible situé au cœur de la ville. On se promène au milieu des arbres centenaires, des parterres fleuris et des fontaines. On respire un air frais et parfumé, on profite du calme et de la tranquillité qui règnent dans ce lieu. On s’assoit sur un banc et on observe les passants, les enfants qui jouent, et les oiseaux qui chantent. On se laisse bercer par le doux murmure de l’eau de la fontaine et par le chant des oiseaux.

    Les Jardins des Cordeliers sont un véritable havre de paix, un lieu idéal pour se ressourcer et profiter de la nature en ville. Ils sont une invitation à la détente, à la contemplation, et à la rêverie.

    Rue des Pavillons

    On flâne dans la Rue des Pavillons, une rue piétonne animée qui traverse le centre-ville de Châteauroux. On admire les maisons anciennes, les boutiques et les restaurants qui bordent la rue. On observe les façades colorées, les devantures des magasins, les terrasses des cafés. L’ambiance est dynamique et accueillante. On s’arrête pour faire du shopping, on achète des souvenirs, on déguste des spécialités locales. On sent la vitalité de la ville qui se dégage de la rue, la joie de vivre des habitants, la convivialité des commerçants.

    La Rue des Pavillons est un lieu de rencontre et d’échange, où l’on peut s’imprégner de l’ambiance animée de la ville.

    Place Robert Monestier

    On arrive sur la Place Robert Monestier, une place piétonne située au cœur du centre-ville. On admire les bâtiments qui entourent la place, l’hôtel de ville, le théâtre, et les maisons anciennes. On observe les passants, les touristes, et les habitants qui se retrouvent ici. C’est un lieu de rendez-vous central, souvent animé par des événements ou simplement par le quotidien des Castelroussins. La place, spacieuse et ouverte, invite à la flânerie et à l’observation de la vie locale, offrant une perspective sur l’architecture civile de la ville.

    Église Notre-Dame de Châteauroux

    On visite l’Église Notre-Dame de Châteauroux, un édifice religieux imposant qui domine la ville. On admire l’architecture gothique de l’église, ses vitraux, ses sculptures, et ses ornements. On entre à l’intérieur et on est impressionnés par la hauteur des voûtes, la grandeur des colonnes et la beauté des chapelles. On ressent une atmosphère de recueillement et de sérénité. L’Église Notre-Dame de Châteauroux est un lieu de culte et de patrimoine, un symbole de la foi et de l’histoire de la ville.

    Château Raoul – Hôtel de la Préfecture

    On s’approche du Château Raoul, un ancien château fort transformé en Hôtel de la Préfecture. On admire l’architecture médiévale du bâtiment, ses tours, ses remparts, et ses douves. On imagine la vie des seigneurs qui ont habité ce lieu, les batailles, les fêtes, et les intrigues qui se sont déroulées dans ses murs. Le Château Raoul est un témoignage du passé, un symbole de la puissance et de l’histoire de Châteauroux, abritant aujourd’hui les services administratifs du département de l’Indre.

    Place Gambetta

    On termine notre balade par la Place Gambetta, une grande place piétonne qui offre une vue imprenable sur la ville. On admire les fontaines, les statues, et les espaces verts qui décorent la place. On observe les passants, les familles qui se promènent, et les jeunes qui jouent. La Place Gambetta est un lieu de détente et de loisirs, un espace convivial où l’on peut profiter de l’ambiance de la ville.

  • Gujan-Mestras

    Gujan-Mestras

    Se rendre à Gujan-Mestras depuis Paris

    5H40

    4H20

    595 km

    Gujan-Mestras, la capitale de l’ostréiculture

    Nous vous emmenons découvrir Gujan-Mestras, un petit coin nature et authentique du Bassin d’Arcachon. Il ne faut toutefois pas s’y méprendre, cette ville portuaire s’étend sur 54 km² et accueil pas moins de 22 000 habitants. Située seulement à 15 kilomètres de la ville d’Arcachon, elle profite de toutes les commodités souhaitées. Avec des marées toutes les six heures, c’est une véritable mer intérieure ! L’eau s’engouffre et se retire dans les « passes », ces chenaux de navigations que connaissent bien les marins. Gujan-Mestras et ses sept ports sont devenus la capitale de l’ostréiculture du bassin, une activité économique majeure avec 120 entreprises, sur les 300 que compte le Bassin.

    Jetée du port de Larros

    Le sentier du littoral parcourt les 7 ports que contient Gujan-Mestras, une balade qui peut se faire facilement à pied ou à vélo. Nous découvrons celui de Larros en premier, et l’esplanade des Ostréiculteurs en est un bon point de départ. Nous longeons le port sur 520 mètres pour arriver au bout de la jetée, où se trouve un superbe point de vue sur la côte. Les cabanes de pêcheurs qui jalonnent les rues sont toutes différentes, certaines sont colorées, d’autres arborent des motifs de poissons, d’huîtres ou des coccinelles, ça vaut le coup d’œil.

    Les ports de Gujan-Mestras

    Nous parcourons une partie des ruelles du port de Larros, agréablement surpris par ce qui nous entoure. Le temps semble s’y être arrêté, c’est très dépaysant. Nous déambulons un peu au hasard, sous cette chaleur harassante du mois de juillet. On aperçoit régulièrement des coccinelles, l’emblème porte-bonheur de la ville, représenté sur plusieurs bâtiments, savez-vous pourquoi ?

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    Mairie

    Gujan-Mestras ne se résume pas qu’à ses ports, la ville possède un joli patrimoine, de nombreuses activités nautiques, des sentiers de randonnées, des pistes cyclables…

    Il est possible d’y venir en TER depuis Bordeaux en un peu moins de 45 minutes, ou en voiture. Le parking de la gare est gratuit et offre suffisamment d’emplacements.

    Coucher du soleil

    En fonction de la saison, vous pourrez déguster des moules marinières, des huîtres ou du poisson frais dans les nombreux restaurants en admirant le coucher de soleil. C’est un moment particulièrement agréable.

    Les bonnes adresses

    La Marine — Restaurant Bistro

    91 Rue du Port de Larros
    33470 Gujan-Mestras

    Situé dans le port de Larros, les plats sont bien préparés, l’endroit est charmant et le service convivial. Idéal pour passer un bon moment.

    La Maison de l’Huître

    Rue du Port de Larros
    33470 Gujan-Mestras

    Musée en bord d’océan retraçant l’histoire et la culture de mollusques marins à travers des expos et objets.

  • Bergerac

    Bergerac

    Se rendre à Bergerac depuis Paris

    4H20

    4H10

    595 km

    Bergerac, située dans le département de la Dordogne en Nouvelle-Aquitaine, est une ville riche en histoire et en culture. Souvent associée à Cyrano de Bergerac, cette ville est également reconnue pour son patrimoine cinématographique, ses vignobles et son musée.

    Histoire de Bergerac

    Fondée par les Romains au 1er siècle avant J.-C., Bergerac est une ville historique abritant de nombreux monuments tels que le château de Bergerac, l’église Saint-Jacques et la cathédrale Saint-Front. La ville a connu plusieurs événements marquants, notamment l’occupation par les troupes de Montluc en 1568-69, la paix de Bergerac en 1577 mettant fin à la sixième guerre de religion, et la visite de Catherine de Médicis en 1585. En 1621-22, Louis XIII est venu en personne soumettre Bergerac, rasant ses remparts et mettant fin à l’autonomie protestante de la ville. Le protestantisme bergeracois connaît un âge d’or durant un demi-siècle, de 1570 à 1622. Pendant cette période, la ville est administrée par des gouverneurs protestants, dans une autonomie quasi totale.

    1568-69

    Occupation par les troupes de Montluc, les remparts sont détruits, les portes sont brûlées.

    1577

    Paix de Bergerac qui clôt la 6ème guerre de religion.

    1585

    Catherine de Médicis est accueillie le 8 août.

    1621 – 22

    Louis XIII vient en personne soumettre Bergerac, les remparts sont rasés.

    En 1621, Louis XIII remonte la vallée de la Dordogne pour soumettre les villes protestantes beaucoup trop autonomes à son goût. Le 16 juillet 1621, il entre dans Bergerac sans qu’il y ait de combat, et signifie la fin de la « république protestante ». Il installe une garnison et nomme un gouverneur catholique. Le pays se soulève, protestants et catholiques s’affrontent partout de manière sanglante. Le château de La Force est pillé en janvier 1622. La ville protestante de Montravel est assiégée et ses 2 000 habitants exécutés en février. Saint-Foy finit par se rendre en mai 1622, pour éviter le même sort. Les guerres de religion sont terminées dans la vallée de la Dordogne, et désormais les protestants sont à la merci du bon vouloir du roi.

    Centre historique

    Le centre historique de Bergerac est un véritable écrin de charme où le passé se dévoile à chaque coin de rue. Les ruelles pavées sont bordées de maisons à colombages et de façades en pierre, rappelant l’importance commerciale de la ville à travers les siècles. L’église Saint-Jacques, les cloîtres et les anciens hôtels particuliers témoignent de ce riche passé. Le centre historique est également un lieu de vie animé par les terrasses de cafés, les boutiques d’artisans et les marchés. Bergerac est stratégiquement située entre de nombreuses régions agricoles célèbres en Dordogne, Gironde et Lot-et-Garonne. Cela signifie que vous y trouverez les meilleurs produits locaux, des noix aux produits à base de canard, en passant par les vins et les friandises, ainsi que les meilleurs fruits et légumes de la région.

    Rue des Rois de France

    La Rue des Rois de France est une ruelle pittoresque bordée de maisons à colombages et de façades en pierre. Elle évoque l’époque médiévale et les siècles qui ont suivi, avec des plaques de rue gravées des noms des rois de France. Cette rue, autrefois habitée par des artisans et des commerçants, invite aujourd’hui à une promenade paisible et à la contemplation des détails architecturaux.

    Temple de Bergerac et le cloître des Récollets

    Le Temple de Bergerac, construit en 1604, incarne la simplicité de l’architecture protestante. Après la révocation de l’Édit de Nantes, il a été utilisé comme écurie avant de redevenir un lieu de culte. Le cloître des Récollets, fondé au XVIIe siècle, était autrefois un couvent. Aujourd’hui, il abrite la Maison des Vins de Bergerac, alliant patrimoine religieux et viticole.

    Place de la Myrpe

    La Place de la Myrpe, nichée au cœur de Bergerac, est entourée de maisons à colombages et de façades en pierre. Jadis lieu de rassemblement des artisans tonneliers, la place a toujours été animée par les activités du quartier. Son charme tient autant à ses bâtiments historiques qu’à ses détails pittoresques, comme la fontaine au centre, qui apporte une touche de fraîcheur.

    Place Pelissière

    La Place Pelissière, située dans la vieille ville de Bergerac, est un véritable symbole de convivialité. Bordée de restaurants et de terrasses, elle attire autant les habitants que les visiteurs pour un moment de détente. Au centre, la statue en bronze de Cyrano de Bergerac veille sur la place, rendant hommage au célèbre personnage littéraire, bien que ce dernier n’ait jamais mis les pieds dans la ville. Les maisons à colombages et les façades en pierre témoignent du charme médiéval du lieu, tandis que les arcades ajoutent une note pittoresque.

    Dordonha – Musée Costi

    Le Musée Costi, niché dans le centre historique de Bergerac, est un véritable trésor artistique. Ce musée intime est dédié à la sculpture de Constantin Papachristopoulos, dit Costi, un sculpteur grec du XXe siècle. Les œuvres exposées, principalement en bronze, révèlent la maîtrise de l’artiste dans l’art du modelage, avec une attention particulière aux détails et à l’expressivité des visages et des corps.

    Ancien Port

    L’Ancien Port de Bergerac, situé le long de la Dordogne, évoque l’époque où la rivière était le principal moteur économique de la ville. Dès le Moyen Âge, il a joué un rôle central dans le commerce local, notamment pour le transport du vin, du bois et d’autres marchandises sur les gabarres, ces bateaux à fond plat typiques de la région. Le port était un lieu de grande effervescence, animé par les allées et venues des marchands et des marins. Les quais pavés et les maisons anciennes qui bordent la rivière témoignent encore de cette époque florissante, où Bergerac était une plaque tournante pour les échanges commerciaux. Aujourd’hui, l’Ancien Port a retrouvé une nouvelle vie avec les promenades en gabarre, permettant aux visiteurs de découvrir le charme de la Dordogne tout en évoquant son passé historique.

    Bergerac

    Le centre-ville de Bergerac est un véritable cœur historique qui allie charme médiéval et atmosphère conviviale. Ses rues pavées sont bordées de maisons à colombages typiques, créant une ambiance pittoresque qui attire les visiteurs. On y trouve de nombreux commerces, boutiques artisanales et restaurants, offrant une variété de produits locaux, notamment des vins de la région, en particulier le célèbre Bergerac. Le centre-ville est également le lieu de nombreux événements culturels, marchés et festivals, particulièrement pendant la saison estivale. Les places emblématiques, comme la Place de la Myrpe et la Place Pelissière, sont des espaces de rencontre animés, où l’on peut se détendre en terrasse ou profiter de l’animation locale. Le centre-ville est également riche en patrimoine, avec des sites historiques tels que l’église Saint-Jacques et le Musée Costi à proximité.

    Gastronomie et Vins

    Bergerac est une ville viticole qui produit des vins rouges, blancs et rosés de qualité, pleins de saveurs. Les vins de Bergerac sont principalement des assemblages de Merlot, Cabernet Sauvignon et Cabernet Franc, utilisés dans les vins en assemblages ou comme cépage unique. Les vins rouges de Bergerac se marient généralement bien avec des plats de bœuf, de porc ou de gibier (cerf, venaison) tels que des recettes de nouilles aux légumes, un bœuf bourguignon rapide ou un filet de lapin à la moutarde. Les vins de Bergerac sont également connus pour accompagner des plats de volaille, de bœuf ou de fromage mature et dur, tels que des recettes de rôti de bœuf en croûte (oignons et moutarde), des pâtes au poulet et au curry ou un burger végétarien aux lentilles.

  • Chartres

    Chartres

    Bienvenue à Chartres, ville d’art et d’histoire, capitale des vitraux à moins de 100 kilomètres de Paris. Un endroit parfait pour passer une journée ou un weekend à flâner dans les rues pavées.

    Se rendre à Chartres depuis Paris

    0h55

    1h15

    86 km

    Monument des Aviateurs

    Hello! Rien de mieux que de faire un tour par le monument des aviateurs avant d’entrer dans le centre-ville historique de Chartres. En plus de vous offrir un point de vue dégagé sur la cathédrale, ce monument commémore les pilotes de l’Armée de l’Air française morts au cours de la Première Guerre mondiale. Cet avion de bronze, construit en 1928, représente un aviateur s’élevant dans les cieux, symbole de la bravoure et de l’esprit de sacrifice de ces héros.

    Porte Guillaume

    Une fois la voiture stationnée sur le Boulevard du Maréchal Foch, nous poursuivons à pied jusqu’à la Porte Guillaume qui est un des accès fortifiés du centre historique. Elle a été construite au 12e siècle et fait partie des remparts de la ville.

    Escalier de La Reine Berthe

    En bas de la rue des Écuyers est visible ce bel escalier en bois apparent. L’Escalier de la Reine Berthe date de la fin du 10e siècle et a été construit en l’honneur de la reine Berthe, épouse du roi Robert II de France. Il servait de passage sûr pour les voyageurs et les pèlerins se rendant à la cathédrale. Cet escalier est un des symboles de l’architecture médiévale de Chartres.

    Rue des Écuyers

    Nul besoin d’aller très loin depuis notre point précédent ! Datant du Moyen Âge, la Rue des Écuyers est considérée comme l’une des plus anciennes de la ville. Son nom fait référence aux cavaliers entraînés pour les tournois et les batailles, les écuyers. Cet endroit est également un bel exemple de l’architecture médiévale, avec ses maisons à colombages, ses bâtiments en pierre et leurs fenêtres en ogive, le sol pavé… Il ne faut pas hésiter à écarquiller les yeux et admirer tout ce qui nous entoure !

    Rue aux Çois

    Cette fois encore nous n’avons fait que quelques pas depuis le précédent point 😉, mais il y a tellement de belles choses à voir et à raconte ! La Rue aux Çois est une autre artère historique à l’architecture médiévale. Elle fut nommée ainsi d’après les charpentiers, qui y travaillaient et fabriquaient les structures en bois nécessaires pour les bâtiments. Prenez ce petit passage pour rejoindre la rue aux Juifs dans le calme et la verdure.

    Église Saint-Pierre

    Les Églises ne manquent pas à Chartres. Saint-Pierre est connue pour son architecture gothique exceptionnelle, avec ses arcs en ogive ainsi que 46 de ses vitraux classés aux monuments historiques faisant partie des plus beaux de France. Sa façade et sa tour nord datent approximativement des années 930 (non, je n’ai pas oublié de chiffre !). À l’intérieur, on peut admirer la haute nef claire, les chapelles latérales et les tombeaux des rois de France.

    Rue de la Foulerie — bords de l’Eure

    Ici, le fleuve est d’huile. Pour profiter des rives de l’Eure, on passe sur le Pont Saint-Hilaire puis prenons la rue de la Foulerie pour flâner au rythme des jolies bâtisses qui se reflètent dans l’eau. Un endroit calme et tranquille, même hors saison.

    Église catholique Saint-Aignan

    On vous avait dit que les églises ne manquaient pas. Environ 300 mètres séparent l’église Saint-Pierre de celle-ci. L’église de Saint-Aignan date du 12e siècle et a été construite en style roman, aux colonnes et chapiteaux sculptés. Elle a subi plusieurs rénovations à travers le temps, mais conserve toujours son charme médiéval et son histoire riche. L’intérieur est composé de nombreuses œuvres d’art et de sculptures, de vitraux colorés et d’un magnifique orgue.

    Marché aux Légumes

    En remontant la rue des Grenets puis la rue des Changes, on arrive sur la place Billard ou se tient la belle halle du Marché aux Légumes, un des plus anciens et des plus populaires de la ville. Le marché a lieu tous les jours, où l’on retrouve une grande variété de produits locaux et artisanaux, sauf le dimanche ou les étals de fruits et légumes laissent place aux objets d’antiquaires (comme aujourd’hui). 😊

    Cathédrale Notre-Dame de Chartres

    Le voici, le joyau de la ville ! La Cathédrale Notre-Dame de Chartres est une merveille, classée au Patrimoine mondial de l’UNESCO, considérée comme l’un des exemples les plus achevés de l’architecture gothique française. Ses vitraux figurent parmi les plus importants d’Europe couvrant une superficie totale de plus de 1000 mètres carrés ! Ils racontent des histoires bibliques, des scènes de la vie quotidienne et des portraits d’anges et de saints. À l’intérieur, se trouve le dessin d’un labyrinthe à même le sol de la nef, autrefois utilisé pour des pèlerinages, il est encore visible aujourd’hui, mais partiellement recouvert par les échafaudages des travaux. Un des éléments nous ayant le plus impressionnés est la clôture de Chœur, une œuvre réalisée en pierre se dressant à plus de 6 m de hauteur sur une longueur d’environ cent mètres composés d’une myriade de statues réparties en 40 groupes représentant chacun des évènements catholiques marquants.

    Galerie de Chartres – Ancienne chapelle Sainte-Foy

    Au fil des siècles, la chapelle Sainte-Foy a connu plusieurs transformations et est devenue la Galerie de Chartres. En passant à proximité, la curiosité nous a amenées à pousser la porte et la surprise fut amusante. Nous ne nous attendions pas à y trouver une salle d’enchère ! 😅

    Chemin de la mémoire

    En descendant l’esplanade de la Résistance, on emprunte le chemin de la mémoire. Un parcours parsemé de stèles, statues, plaques… toutes accompagnées de panonceaux explicatifs honorant la mémoire et la bravoure des grands Hommes qui se sont battus pour protéger et défendre notre pays. Ainsi on peut voir le glaive brisé de Jean Moulin, la stèle en hommage aux FFI et FTP fusillés d’Eure-et-Loir ou encore le Monument de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen. En bas de l’esplanade se trouve la Place du Châtelet, elle a été construite à l’emplacement de l’ancien château fort qui protégeait la ville au Moyen Âge. Aujourd’hui, elle est entourée de restaurants et de cafés, offrant, entre autres, une vue sur la Cathédrale.

    Médiathèque L’Apostrophe

    Face à l’esplanade de la Résistance se dresse cet imposant bâtiment néo-gothique du 20e siècle. Cette ancienne Poste est aujourd’hui une médiathèque à l’accès libre permettant de bouquiner ou de profiter d’une vue dégagée sur la ville. Monument historique depuis 1994, un rameau d’olivier et le mot « pax » inscrits au-dessus de l’entrée invitent à méditer sur la paix.

    Les petites rues

    Musée des Beaux-Arts de Chartres

    Le Musée des Beaux-Arts de Chartres est un joyau culturel de la ville. Il se trouve derrière la Cathédrale Notre-Dame et abrite une collection impressionnante d’œuvres d’art de la Renaissance à l’époque contemporaine. Le musée présente des peintures, des sculptures, des dessins, des gravures et des photographies provenant d’artistes renommés tels que Degas, Monet, Sisley et Pissarro. Le Musée des Beaux-Arts de Chartres offre également un aperçu de l’art local, avec une section dédiée aux artistes de la région de Chartres et de la Normandie.

    Chartres by night

    La nuit, la ville devient un spectacle. Les principaux monuments sont animés par d’hypnotisant jeux de lumière. Vous vous doutez bien que celui de la Cathédrale est un des plus importants. Un moment à ne pas louper. Vérifiez sur le site de la ville les horaires de projection.

    A bientôt

  • Niort

    Niort

    Se rendre à Niort depuis Paris

    4h10

    2H25

    415 km

    Niort est une ville toute particulière. Point de départ de la quasi-totalité de nos visites en Nouvelle-Aquitaine, elle se situe dans les Deux-Sèvres, à mi-chemin entre Poitiers, dans la Vienne et La Rochelle, en Charente-Maritime. C’est une ville reconnue comme étant le berceau des mutuelles et assurances, mais elle n’en demeure pas moins intéressante d’un point de vue patrimonial.

    Église Saint Hilaire

    Cette remarquable église au style Romano-Byzantin date du 19e siècle. Elle tient son nom du jour ou elle ouvrit, un 14 janvier 1866, qui était donc la Sainte Hilaire.

    Les Dames de la Brèche

    Ces deux belles-dames occupant un banc du jardin de la Brèche sont une œuvre de l’artiste Niortais Franck Ayroles. Ces statues d’une demi-tonne, représentant deux femmes callipyges, ont une symbolique forte, la tolérance.Jardins de la Brèche

    Jardins de la Brèche

    Ce vaste espace de quatre hectares était à l’origine dédiée aux célèbres foires de Niort. Il y a même une expression locale y faisant référence « ça ne durera pas aussi longtemps que les foires de Niort ». Quant à la souche de l’appellation « place de la Brèche », elle tient son nom de la brèche qui aurait été ouverte dans l’enceinte fortifiée de la ville pour l’extension des foires royales.

    Dragon de Niort

    Ces sculptures sont devenues au fil des ans l’un des symboles de la ville. La légende de cette statue remonte la fin du 17e siècle.

    Une sorte d’énorme serpent ailé s’était réfugié dans un vaste souterrain, du côté de l’actuelle avenue Saint-Jean. On raconte qu’il sortait de son repaire, pour enlever des Niortais. On essaya de le tuer, en vain. Un soldat, nommé Jacques Allonneau, condamné à mort pour désertion, sollicita alors sa grâce et en échange, proposa de tuer le monstre. Ce qui lui fut accordé. Allonneau revêt une armure d’acier. Son visage est également couvert d’un épais masque de verre, pour le protéger du venin du monstre. Armé d’une lance et d’un long poignard, il s’avance vers l’antre de la bête. Il parvient à blesser mortellement le dragon en lui enfonçant son glaive dans la gorge. Croyant la bête morte, il ôte son casque de verre. Bien mal lui en prit. Dans un dernier souffle, le dragon lui crache du venin au visage. Allonneau décède en même temps que la bête. En reconnaissance de son sacrifice, un tombeau fut érigé dans le cimetière de l’hôpital général. Il fut l’objet d’une grande vénération de la part des Niortais pendant de longues années.

    Place du Temple

    Passage du Commerce

    Datant de 1820, le Passage du Commerce, dont la verrière se fait remplacer, fut l’un des premiers de ce type en province. Il s’inspire d’un concept parisien.

    Rue Victor Hugo

    Place des Halles, Hôtel de Ville et Préfecture des Deux-Sèvres

    Église Notre-Dame de Niort

    Le joyau gothique de la ville. À l’extérieur, une inscription sous le grand vitrail occidental indique la date du 26 mai 1491, sans doute le début de sa construction, qui s’achèvera en 1534. Elle remplace une ancienne église romane dont la vétusté imposait une reconstruction.

    Donjon de Niort

    Le donjon de Niort est le superbe vestige d’un château qui comprenait plusieurs bâtiments et une vaste enceinte, aujourd’hui disparus. Ce château est construit au cours de la seconde moitié du 12e siècle, par le roi d’Angleterre Henri II Plantagenêt ou par son fils Richard Cœur de Lion. Le Poitou est sous domination anglaise depuis le mariage d’Aliénor d’Aquitaine, comtesse du Poitou et duchesse d’Aquitaine, avec Henri Plantagenêt, en 1152.

    La Sèvre Niortaise

    Amphithéâtre

    Les Planches

    18 Rue Pierre Antoine Baugier, 79000 Niort

    Mi-gastro, mi-bistro, un super endroit jeune et convivial.

  • Coulon

    Coulon

    Se rendre à Coulon depuis Paris

    4H20

    3H00

    430 km

    Embarcadère Prada

    Place de la Coutume, 79510 Coulon

    Location d’une barque seule pour 2h30, la femme de l’accueil nous délivre un plan avec le parcours à suivre. On se repère grâce au nom des conches inscrites sur la carte et sur les potelets. Facile ! Toute la subtilité de la sortie est de savoir ramer en ligne droite.

    On vous avait dit qu’avancer sans zigzaguer n’est pas une mince affaire. Nous avons eux beaucoup d’accidents et de fou-rires ! La balade de 2h30 est de bonne durée, ni trop (car ça tire les bras quand même) ni pas assez !

    Comptez environ 35 € par barque pour une balade de 2h sans guide. Il est possible de trouver 30 minutes de plus au même prix grâce à des promotions en réservant par internet.

    Bonnes adresses

    Restaurant La Passerelle

    86 Quai Louis Tardy, 79510 Coulon

  • Arçais

    Arçais

    Se rendre à Arçais depuis Paris

    3H45

    ≈ 5H30

    360 km

    Arçais, situé au cœur des Deux-Sèvres, est un village emblématique du Marais Poitevin, souvent surnommé la « Venise Verte ». Ce lieu authentique offre une immersion totale dans un paysage unique, où l’eau est reine et la nature omniprésente. C’est le point de départ idéal pour explorer le marais mouillé, que ce soit à pied, en barque ou à vélo, et découvrir un patrimoine local riche et une atmosphère paisible.

    Le Grand Port d’Arçais : Un Témoin du Passé Commerçant

    Le Grand Port d’Arçais, aujourd’hui totalement restauré, fut jadis l’un des principaux centres d’échanges entre la plaine et la vallée de la Sèvre Niortaise. Il jouait un rôle crucial dans le transport des marchandises. Pour rappeler cette activité fluviale intense, deux grues en bois se dressent fièrement, symbolisant l’époque où les lourds troncs de peupliers, acheminés par voie d’eau, étaient hissés sur la berge pour être transformés.

    En bordure de ce port fluvial historique, se dresse un logis du XIXème siècle (une propriété privée, mais visible depuis la rue). Au rez-de-chaussée, ses onze entrepôts étaient stratégiquement utilisés pour le stockage des marchandises en transit, destinées à des villes comme Niort et Marans. Dans le prolongement de ce logis, le long du chemin de la Garenne, s’alignent d’anciennes fermes maraîchines. Ces bâtisses typiques sont conçues de manière à donner à la fois sur la rue et sur le bief Minet, un canal du marais, soulignant l’ingéniosité de l’architecture locale adaptée au milieu aquatique.

    Ce port n’est pas seulement un lieu de mémoire, c’est aussi le point de départ d’innombrables balades qui vous plongeront au cœur du marais mouillé.

    Arçais incarne parfaitement l’habitat maraîchin, avec ses maisons basses aux toits de tuiles, souvent entourées de canaux. C’est un village qui invite à la flânerie et à la découverte de ses trésors cachés :

    • Maisons de la Garenne : Ces anciennes fermes le long du chemin du même nom sont caractéristiques de l’architecture traditionnelle du marais, avec leur orientation double, signe d’une vie tournée vers la terre et l’eau.
    • Écluse et ancien pont levant à câbles des Bourdettes : Ces ouvrages d’art témoignent de la maîtrise de l’eau dans le Marais Poitevin. L’écluse permet le passage des embarcations entre différents niveaux de canaux, tandis que l’ancien pont levant raconte l’histoire des liaisons routières adaptées à la navigation fluviale. C’est un excellent point d’observation pour comprendre le fonctionnement hydraulique du marais.
    • Église Saint-Cyr : Au cœur du village, cette église offre un aperçu de l’histoire religieuse et architecturale locale. Son charme simple et son clocher sont des repères dans le paysage maraîchin.
    • Bateau à chaînes : Une curiosité locale qui rappelle les méthodes de transport d’antan sur les voies d’eau. Ce type de bateau, actionné par une chaîne immergée, était utilisé pour traverser les bras d’eau sans besoin de rames ou de voile dans des zones spécifiques.

  • Saint Marc La Lande

    Saint Marc La Lande

    Se rendre à Saint Marc La Lande depuis Paris

    4H20

    3H00

    430 km

    La première mention historique de l’ensemble église et commanderie de Saint-Marc-la-Lande remonte à 1260, lorsque le Cardinal Ardouin offrit une chapelle dédiée à Saint Blaise à l’ordre hospitalier de Saint-Antoine de Viennois. Cet ordre, fondé à la fin du XIe siècle, était très influent dans le diocèse de Poitiers, avec quatorze commanderies sous sa dépendance. Après cette donation, des bâtiments furent probablement construits, bien que peu d’informations subsistent sur ces constructions initiales. Selon les statuts de l’ordre révisés en 1477, la commanderie devait accueillir six « cloîtrés » en plus du Commandeur, et l’ensemble était alors appelé Saint-Antoine de la Lande.

    La façade de l’église, datant du début du XVIe siècle, est l’élément le plus remarquable de l’ensemble, présentant un style gothique flamboyant avec des influences de la Renaissance. Elle est attribuée à un Cardinal de Tournon, Commandeur de l’époque, bien que des recherches supplémentaires soient nécessaires pour confirmer cette attribution. Pendant les guerres de religion, particulièrement en 1562, l’ensemble subit des dégâts considérables et resta dans cet état jusqu’en 1633, date à laquelle la Congrégation Réformée de Saint-Antoine entreprit la reconstruction du corps de l’église, laissant la façade intacte.

    En 1777, l’Ordre de Saint-Antoine céda la place à l’Ordre de Malte. Sous la Révolution, l’église subit de nouveaux dégâts et les voûtes s’écroulèrent. Les bâtiments furent vendus comme biens nationaux. En 1844, l’église fut rendue au culte et rebaptisée Saint-Mard. La commanderie fut utilisée comme école à partir du XIXe siècle.

    En 1983, des travaux de restauration de l’église et de la commanderie furent entrepris, avec la création d’un verger conservatoire et d’un jardin de plantes médicinales. En 1999, la toiture de la collégiale fut partiellement détruite par une tempête et entièrement refaite en 2001. En 2002, le « Relais de la Tour » fut rénové pour devenir un gîte d’étape.

    Collégiale Saint-Marc-la-Lande

    La Collégiale de Saint-Marc-la-Lande, située dans les Deux-Sèvres, est un édifice religieux dont l’histoire remonte au XIIIe siècle. Initialement, une chapelle dédiée à Saint Vaize fut donnée en 1260 et placée sous la dépendance de la commanderie générale de Bouthier. C’est en 1542 que le commandeur François de Tournon, alors archevêque d’Embrun et plus tard cardinal et abbé général de l’ordre antonin, entreprit la reconstruction de l’église. Cependant, les guerres de religion et les conflits ultérieurs, notamment sous Louis de Lezignac, causèrent des destructions significatives. En 1654, la décision fut prise d’établir une maison régulière, et en 1659, le supérieur de la commanderie, Antoine Caron, engagea des travaux de restauration. L’église passa sous l’ordre de Malte en 1777. Après la Révolution française, l’église ne fut rendue au culte qu’en 1844, après des travaux de restauration des voûtes.

    L’église a subi les affres des guerres de Religion et de la Révolution française, marquant son histoire par des périodes de destruction et de renaissance. La façade occidentale de l’église est marquée par des sculptures de style gothique flamboyant, restaurées à plusieurs reprises. La Collégiale de Saint-Marc-la-Lande, dont la construction peut être datée du début du XVIe siècle, est le plus important édifice de style gothique flamboyant des Deux-Sèvres. Elle est particulièrement remarquable par sa façade et son côté sud. Dans les années 1980, des chantiers de bénévoles ont rénové l’intérieur. Récemment, la toiture, endommagée lors de la tempête de 1999, a été entièrement refaite.

    Longue de quatre travées, l’ancienne chapelle devenue église paroissiale est couverte de voûtes à nervures prismatiques. Elle se termine par un chevet plat. Une galerie, une sacristie et une salle basse constituent, avec une petite chapelle latérale, des annexes de même style. La relative simplicité de l’intérieur est compensée par une extraordinaire floraison ornementale qui relève du style gothique flamboyant, rénové par les premiers indices italianisants annonciateurs de la Renaissance. Cette évolution est visible dans le dessin des remplages des grandes fenêtres, sur les contreforts à pinacles de l’élévation latérale et sur la petite porte sud. Elle s’affirme davantage sur la façade ouest, traitée avec une exceptionnelle virtuosité. Les contreforts et le dais de la niche du portail central sont tordus en spirale. Partout abondent les feuillages finement frisés, ornant crochets, fleurons et pinacles, ainsi que les écussons portés par des anges ou des chimères. L’italianisme s’accuse sur la frise et la balustrade du haut de la façade, sur les rinceaux et les angelots porteurs d’armoiries. À côté du pinacle sud-ouest est placée une jolie statuette en ronde bosse figurant un moine en prière. La Collégiale de Saint-Marc-la-Lande est classée monument historique, témoignant de son importance architecturale et historique.

  • Airvault

    Airvault

    Se rendre à Airvault depuis Paris

    3H50

    ≈ 5H30

    360 km

    Airvault, une cité de Caractère au Bord du Thouet

    Airvault, nichée au cœur du département des Deux-Sèvres, est une charmante commune qui bénéficie du label de « Petite Cité de Caractère ». Cette distinction témoigne de son riche patrimoine architectural et de son histoire profondément ancrée dans la région. Traversée par la paisible rivière Thouet, Airvault offre un cadre de vie agréable, où la pierre blonde des bâtiments historiques se marie harmonieusement avec la verdure environnante. La ville est un point de rencontre entre l’histoire médiévale, l’architecture romane et la douceur de vivre de la campagne poitevine. Elle invite à la découverte de ses ruelles, de ses places et de ses monuments qui racontent des siècles d’existence. Airvault est une destination idéale pour les amateurs de patrimoine, de nature et de tranquillité.

    Les Halles

    Au cœur d’Airvault se trouvent les Halles, un édifice remarquable qui témoigne du passé commercial florissant de la ville. Construites à l’origine au Moyen Âge, probablement entre le XIIIe et le XIVe siècle, ces halles étaient le centre névralgique des échanges et des marchés. Leur architecture, bien que modifiée au fil des siècles, conserve l’esprit des grandes structures ouvertes destinées à abriter les marchands et leurs étals, protégeant ainsi les transactions des intempéries.

    Historiquement, les Halles étaient un lieu de vie intense, où se rencontraient paysans, artisans et commerçants. On y vendait des céréales, du bétail, des produits manufacturés et tout ce qui faisait vivre la communauté locale. Aujourd’hui, même si elles ont perdu leur fonction commerciale d’antan, les Halles d’Airvault restent un point de repère central et un espace public apprécié. Elles sont le reflet d’une époque où l’économie locale était intrinsèquement liée aux foires et marchés hebdomadaires, offrant aux visiteurs un aperçu vivant de l’activité médiévale de la cité. Leur structure robuste et leur emplacement central en font un élément incontournable de la découverte d’Airvault.

    Il est très agréable de se promener dans le ruelles d’Airvault et profiter du calme et de la beauté des vieilles pierres qui nous entourent.

    Église Saint-Pierre d’Airvault – Paroisse Saint-Théophane Vénard en Thouarsais

    L’Église Saint-Pierre d’Airvault, qui fait partie de la Paroisse Saint-Théophane Vénard en Thouarsais, est un monument religieux d’une importance capitale et un joyau de l’architecture romane dans la région. Sa construction, débutée au XIe siècle et achevée au XIIe siècle, en fait l’un des édifices romans les mieux conservés et les plus impressionnants des Deux-Sèvres.

    Ce qui frappe d’abord, c’est son imposante façade sculptée, typique de l’art roman poitevin, ornée de modillons et d’éléments décoratifs raffinés qui invitent à la contemplation. À l’intérieur, l’église révèle une nef majestueuse, des collatéraux et un chœur harmonieux, baignés par une lumière douce filtrant à travers les ouvertures. Les voûtes, les chapiteaux sculptés représentant des scènes bibliques ou des créatures fantastiques, et les détails architecturaux témoignent du savoir-faire exceptionnel des bâtisseurs de l’époque.

    L’Église Saint-Pierre a traversé les siècles, servant de lieu de culte et de rassemblement pour la communauté. Elle a subi quelques ajouts et modifications au cours des époques gothique et moderne, notamment au niveau de certaines chapelles, mais son essence romane est restée intacte. Elle est non seulement un lieu de spiritualité toujours actif, mais aussi un musée de pierre à ciel ouvert, offrant aux visiteurs une plongée fascinante dans l’histoire de l’art roman et de la foi locale. Sa visite est un moment privilégié pour apprécier la grandeur de l’héritage médiéval d’Airvault.

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