Catégorie : Département

  • Gujan-Mestras

    Gujan-Mestras

    Se rendre à Gujan-Mestras depuis Paris

    5H40

    4H20

    595 km

    Gujan-Mestras, la capitale de l’ostréiculture

    Nous vous emmenons découvrir Gujan-Mestras, un petit coin nature et authentique du Bassin d’Arcachon. Il ne faut toutefois pas s’y méprendre, cette ville portuaire s’étend sur 54 km² et accueil pas moins de 22 000 habitants. Située seulement à 15 kilomètres de la ville d’Arcachon, elle profite de toutes les commodités souhaitées. Avec des marées toutes les six heures, c’est une véritable mer intérieure ! L’eau s’engouffre et se retire dans les « passes », ces chenaux de navigations que connaissent bien les marins. Gujan-Mestras et ses sept ports sont devenus la capitale de l’ostréiculture du bassin, une activité économique majeure avec 120 entreprises, sur les 300 que compte le Bassin.

    Jetée du port de Larros

    Le sentier du littoral parcourt les 7 ports que contient Gujan-Mestras, une balade qui peut se faire facilement à pied ou à vélo. Nous découvrons celui de Larros en premier, et l’esplanade des Ostréiculteurs en est un bon point de départ. Nous longeons le port sur 520 mètres pour arriver au bout de la jetée, où se trouve un superbe point de vue sur la côte. Les cabanes de pêcheurs qui jalonnent les rues sont toutes différentes, certaines sont colorées, d’autres arborent des motifs de poissons, d’huîtres ou des coccinelles, ça vaut le coup d’œil.

    Les ports de Gujan-Mestras

    Nous parcourons une partie des ruelles du port de Larros, agréablement surpris par ce qui nous entoure. Le temps semble s’y être arrêté, c’est très dépaysant. Nous déambulons un peu au hasard, sous cette chaleur harassante du mois de juillet. On aperçoit régulièrement des coccinelles, l’emblème porte-bonheur de la ville, représenté sur plusieurs bâtiments, savez-vous pourquoi ?

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    Mairie

    Gujan-Mestras ne se résume pas qu’à ses ports, la ville possède un joli patrimoine, de nombreuses activités nautiques, des sentiers de randonnées, des pistes cyclables…

    Il est possible d’y venir en TER depuis Bordeaux en un peu moins de 45 minutes, ou en voiture. Le parking de la gare est gratuit et offre suffisamment d’emplacements.

    Coucher du soleil

    En fonction de la saison, vous pourrez déguster des moules marinières, des huîtres ou du poisson frais dans les nombreux restaurants en admirant le coucher de soleil. C’est un moment particulièrement agréable.

    Les bonnes adresses

    La Marine — Restaurant Bistro

    91 Rue du Port de Larros
    33470 Gujan-Mestras

    Situé dans le port de Larros, les plats sont bien préparés, l’endroit est charmant et le service convivial. Idéal pour passer un bon moment.

    La Maison de l’Huître

    Rue du Port de Larros
    33470 Gujan-Mestras

    Musée en bord d’océan retraçant l’histoire et la culture de mollusques marins à travers des expos et objets.

  • Bergerac

    Bergerac

    Se rendre à Bergerac depuis Paris

    4H20

    4H10

    595 km

    Bergerac, située dans le département de la Dordogne en Nouvelle-Aquitaine, est une ville riche en histoire et en culture. Souvent associée à Cyrano de Bergerac, cette ville est également reconnue pour son patrimoine cinématographique, ses vignobles et son musée.

    Histoire de Bergerac

    Fondée par les Romains au 1er siècle avant J.-C., Bergerac est une ville historique abritant de nombreux monuments tels que le château de Bergerac, l’église Saint-Jacques et la cathédrale Saint-Front. La ville a connu plusieurs événements marquants, notamment l’occupation par les troupes de Montluc en 1568-69, la paix de Bergerac en 1577 mettant fin à la sixième guerre de religion, et la visite de Catherine de Médicis en 1585. En 1621-22, Louis XIII est venu en personne soumettre Bergerac, rasant ses remparts et mettant fin à l’autonomie protestante de la ville. Le protestantisme bergeracois connaît un âge d’or durant un demi-siècle, de 1570 à 1622. Pendant cette période, la ville est administrée par des gouverneurs protestants, dans une autonomie quasi totale.

    1568-69

    Occupation par les troupes de Montluc, les remparts sont détruits, les portes sont brûlées.

    1577

    Paix de Bergerac qui clôt la 6ème guerre de religion.

    1585

    Catherine de Médicis est accueillie le 8 août.

    1621 – 22

    Louis XIII vient en personne soumettre Bergerac, les remparts sont rasés.

    En 1621, Louis XIII remonte la vallée de la Dordogne pour soumettre les villes protestantes beaucoup trop autonomes à son goût. Le 16 juillet 1621, il entre dans Bergerac sans qu’il y ait de combat, et signifie la fin de la « république protestante ». Il installe une garnison et nomme un gouverneur catholique. Le pays se soulève, protestants et catholiques s’affrontent partout de manière sanglante. Le château de La Force est pillé en janvier 1622. La ville protestante de Montravel est assiégée et ses 2 000 habitants exécutés en février. Saint-Foy finit par se rendre en mai 1622, pour éviter le même sort. Les guerres de religion sont terminées dans la vallée de la Dordogne, et désormais les protestants sont à la merci du bon vouloir du roi.

    Centre historique

    Le centre historique de Bergerac est un véritable écrin de charme où le passé se dévoile à chaque coin de rue. Les ruelles pavées sont bordées de maisons à colombages et de façades en pierre, rappelant l’importance commerciale de la ville à travers les siècles. L’église Saint-Jacques, les cloîtres et les anciens hôtels particuliers témoignent de ce riche passé. Le centre historique est également un lieu de vie animé par les terrasses de cafés, les boutiques d’artisans et les marchés. Bergerac est stratégiquement située entre de nombreuses régions agricoles célèbres en Dordogne, Gironde et Lot-et-Garonne. Cela signifie que vous y trouverez les meilleurs produits locaux, des noix aux produits à base de canard, en passant par les vins et les friandises, ainsi que les meilleurs fruits et légumes de la région.

    Rue des Rois de France

    La Rue des Rois de France est une ruelle pittoresque bordée de maisons à colombages et de façades en pierre. Elle évoque l’époque médiévale et les siècles qui ont suivi, avec des plaques de rue gravées des noms des rois de France. Cette rue, autrefois habitée par des artisans et des commerçants, invite aujourd’hui à une promenade paisible et à la contemplation des détails architecturaux.

    Temple de Bergerac et le cloître des Récollets

    Le Temple de Bergerac, construit en 1604, incarne la simplicité de l’architecture protestante. Après la révocation de l’Édit de Nantes, il a été utilisé comme écurie avant de redevenir un lieu de culte. Le cloître des Récollets, fondé au XVIIe siècle, était autrefois un couvent. Aujourd’hui, il abrite la Maison des Vins de Bergerac, alliant patrimoine religieux et viticole.

    Place de la Myrpe

    La Place de la Myrpe, nichée au cœur de Bergerac, est entourée de maisons à colombages et de façades en pierre. Jadis lieu de rassemblement des artisans tonneliers, la place a toujours été animée par les activités du quartier. Son charme tient autant à ses bâtiments historiques qu’à ses détails pittoresques, comme la fontaine au centre, qui apporte une touche de fraîcheur.

    Place Pelissière

    La Place Pelissière, située dans la vieille ville de Bergerac, est un véritable symbole de convivialité. Bordée de restaurants et de terrasses, elle attire autant les habitants que les visiteurs pour un moment de détente. Au centre, la statue en bronze de Cyrano de Bergerac veille sur la place, rendant hommage au célèbre personnage littéraire, bien que ce dernier n’ait jamais mis les pieds dans la ville. Les maisons à colombages et les façades en pierre témoignent du charme médiéval du lieu, tandis que les arcades ajoutent une note pittoresque.

    Dordonha – Musée Costi

    Le Musée Costi, niché dans le centre historique de Bergerac, est un véritable trésor artistique. Ce musée intime est dédié à la sculpture de Constantin Papachristopoulos, dit Costi, un sculpteur grec du XXe siècle. Les œuvres exposées, principalement en bronze, révèlent la maîtrise de l’artiste dans l’art du modelage, avec une attention particulière aux détails et à l’expressivité des visages et des corps.

    Ancien Port

    L’Ancien Port de Bergerac, situé le long de la Dordogne, évoque l’époque où la rivière était le principal moteur économique de la ville. Dès le Moyen Âge, il a joué un rôle central dans le commerce local, notamment pour le transport du vin, du bois et d’autres marchandises sur les gabarres, ces bateaux à fond plat typiques de la région. Le port était un lieu de grande effervescence, animé par les allées et venues des marchands et des marins. Les quais pavés et les maisons anciennes qui bordent la rivière témoignent encore de cette époque florissante, où Bergerac était une plaque tournante pour les échanges commerciaux. Aujourd’hui, l’Ancien Port a retrouvé une nouvelle vie avec les promenades en gabarre, permettant aux visiteurs de découvrir le charme de la Dordogne tout en évoquant son passé historique.

    Bergerac

    Le centre-ville de Bergerac est un véritable cœur historique qui allie charme médiéval et atmosphère conviviale. Ses rues pavées sont bordées de maisons à colombages typiques, créant une ambiance pittoresque qui attire les visiteurs. On y trouve de nombreux commerces, boutiques artisanales et restaurants, offrant une variété de produits locaux, notamment des vins de la région, en particulier le célèbre Bergerac. Le centre-ville est également le lieu de nombreux événements culturels, marchés et festivals, particulièrement pendant la saison estivale. Les places emblématiques, comme la Place de la Myrpe et la Place Pelissière, sont des espaces de rencontre animés, où l’on peut se détendre en terrasse ou profiter de l’animation locale. Le centre-ville est également riche en patrimoine, avec des sites historiques tels que l’église Saint-Jacques et le Musée Costi à proximité.

    Gastronomie et Vins

    Bergerac est une ville viticole qui produit des vins rouges, blancs et rosés de qualité, pleins de saveurs. Les vins de Bergerac sont principalement des assemblages de Merlot, Cabernet Sauvignon et Cabernet Franc, utilisés dans les vins en assemblages ou comme cépage unique. Les vins rouges de Bergerac se marient généralement bien avec des plats de bœuf, de porc ou de gibier (cerf, venaison) tels que des recettes de nouilles aux légumes, un bœuf bourguignon rapide ou un filet de lapin à la moutarde. Les vins de Bergerac sont également connus pour accompagner des plats de volaille, de bœuf ou de fromage mature et dur, tels que des recettes de rôti de bœuf en croûte (oignons et moutarde), des pâtes au poulet et au curry ou un burger végétarien aux lentilles.

  • Chartres

    Chartres

    Bienvenue à Chartres, ville d’art et d’histoire, capitale des vitraux à moins de 100 kilomètres de Paris. Un endroit parfait pour passer une journée ou un weekend à flâner dans les rues pavées.

    Se rendre à Chartres depuis Paris

    0h55

    1h15

    86 km

    Monument des Aviateurs

    Hello! Rien de mieux que de faire un tour par le monument des aviateurs avant d’entrer dans le centre-ville historique de Chartres. En plus de vous offrir un point de vue dégagé sur la cathédrale, ce monument commémore les pilotes de l’Armée de l’Air française morts au cours de la Première Guerre mondiale. Cet avion de bronze, construit en 1928, représente un aviateur s’élevant dans les cieux, symbole de la bravoure et de l’esprit de sacrifice de ces héros.

    Porte Guillaume

    Une fois la voiture stationnée sur le Boulevard du Maréchal Foch, nous poursuivons à pied jusqu’à la Porte Guillaume qui est un des accès fortifiés du centre historique. Elle a été construite au 12e siècle et fait partie des remparts de la ville.

    Escalier de La Reine Berthe

    En bas de la rue des Écuyers est visible ce bel escalier en bois apparent. L’Escalier de la Reine Berthe date de la fin du 10e siècle et a été construit en l’honneur de la reine Berthe, épouse du roi Robert II de France. Il servait de passage sûr pour les voyageurs et les pèlerins se rendant à la cathédrale. Cet escalier est un des symboles de l’architecture médiévale de Chartres.

    Rue des Écuyers

    Nul besoin d’aller très loin depuis notre point précédent ! Datant du Moyen Âge, la Rue des Écuyers est considérée comme l’une des plus anciennes de la ville. Son nom fait référence aux cavaliers entraînés pour les tournois et les batailles, les écuyers. Cet endroit est également un bel exemple de l’architecture médiévale, avec ses maisons à colombages, ses bâtiments en pierre et leurs fenêtres en ogive, le sol pavé… Il ne faut pas hésiter à écarquiller les yeux et admirer tout ce qui nous entoure !

    Rue aux Çois

    Cette fois encore nous n’avons fait que quelques pas depuis le précédent point 😉, mais il y a tellement de belles choses à voir et à raconte ! La Rue aux Çois est une autre artère historique à l’architecture médiévale. Elle fut nommée ainsi d’après les charpentiers, qui y travaillaient et fabriquaient les structures en bois nécessaires pour les bâtiments. Prenez ce petit passage pour rejoindre la rue aux Juifs dans le calme et la verdure.

    Église Saint-Pierre

    Les Églises ne manquent pas à Chartres. Saint-Pierre est connue pour son architecture gothique exceptionnelle, avec ses arcs en ogive ainsi que 46 de ses vitraux classés aux monuments historiques faisant partie des plus beaux de France. Sa façade et sa tour nord datent approximativement des années 930 (non, je n’ai pas oublié de chiffre !). À l’intérieur, on peut admirer la haute nef claire, les chapelles latérales et les tombeaux des rois de France.

    Rue de la Foulerie — bords de l’Eure

    Ici, le fleuve est d’huile. Pour profiter des rives de l’Eure, on passe sur le Pont Saint-Hilaire puis prenons la rue de la Foulerie pour flâner au rythme des jolies bâtisses qui se reflètent dans l’eau. Un endroit calme et tranquille, même hors saison.

    Église catholique Saint-Aignan

    On vous avait dit que les églises ne manquaient pas. Environ 300 mètres séparent l’église Saint-Pierre de celle-ci. L’église de Saint-Aignan date du 12e siècle et a été construite en style roman, aux colonnes et chapiteaux sculptés. Elle a subi plusieurs rénovations à travers le temps, mais conserve toujours son charme médiéval et son histoire riche. L’intérieur est composé de nombreuses œuvres d’art et de sculptures, de vitraux colorés et d’un magnifique orgue.

    Marché aux Légumes

    En remontant la rue des Grenets puis la rue des Changes, on arrive sur la place Billard ou se tient la belle halle du Marché aux Légumes, un des plus anciens et des plus populaires de la ville. Le marché a lieu tous les jours, où l’on retrouve une grande variété de produits locaux et artisanaux, sauf le dimanche ou les étals de fruits et légumes laissent place aux objets d’antiquaires (comme aujourd’hui). 😊

    Cathédrale Notre-Dame de Chartres

    Le voici, le joyau de la ville ! La Cathédrale Notre-Dame de Chartres est une merveille, classée au Patrimoine mondial de l’UNESCO, considérée comme l’un des exemples les plus achevés de l’architecture gothique française. Ses vitraux figurent parmi les plus importants d’Europe couvrant une superficie totale de plus de 1000 mètres carrés ! Ils racontent des histoires bibliques, des scènes de la vie quotidienne et des portraits d’anges et de saints. À l’intérieur, se trouve le dessin d’un labyrinthe à même le sol de la nef, autrefois utilisé pour des pèlerinages, il est encore visible aujourd’hui, mais partiellement recouvert par les échafaudages des travaux. Un des éléments nous ayant le plus impressionnés est la clôture de Chœur, une œuvre réalisée en pierre se dressant à plus de 6 m de hauteur sur une longueur d’environ cent mètres composés d’une myriade de statues réparties en 40 groupes représentant chacun des évènements catholiques marquants.

    Galerie de Chartres – Ancienne chapelle Sainte-Foy

    Au fil des siècles, la chapelle Sainte-Foy a connu plusieurs transformations et est devenue la Galerie de Chartres. En passant à proximité, la curiosité nous a amenées à pousser la porte et la surprise fut amusante. Nous ne nous attendions pas à y trouver une salle d’enchère ! 😅

    Chemin de la mémoire

    En descendant l’esplanade de la Résistance, on emprunte le chemin de la mémoire. Un parcours parsemé de stèles, statues, plaques… toutes accompagnées de panonceaux explicatifs honorant la mémoire et la bravoure des grands Hommes qui se sont battus pour protéger et défendre notre pays. Ainsi on peut voir le glaive brisé de Jean Moulin, la stèle en hommage aux FFI et FTP fusillés d’Eure-et-Loir ou encore le Monument de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen. En bas de l’esplanade se trouve la Place du Châtelet, elle a été construite à l’emplacement de l’ancien château fort qui protégeait la ville au Moyen Âge. Aujourd’hui, elle est entourée de restaurants et de cafés, offrant, entre autres, une vue sur la Cathédrale.

    Médiathèque L’Apostrophe

    Face à l’esplanade de la Résistance se dresse cet imposant bâtiment néo-gothique du 20e siècle. Cette ancienne Poste est aujourd’hui une médiathèque à l’accès libre permettant de bouquiner ou de profiter d’une vue dégagée sur la ville. Monument historique depuis 1994, un rameau d’olivier et le mot « pax » inscrits au-dessus de l’entrée invitent à méditer sur la paix.

    Les petites rues

    Musée des Beaux-Arts de Chartres

    Le Musée des Beaux-Arts de Chartres est un joyau culturel de la ville. Il se trouve derrière la Cathédrale Notre-Dame et abrite une collection impressionnante d’œuvres d’art de la Renaissance à l’époque contemporaine. Le musée présente des peintures, des sculptures, des dessins, des gravures et des photographies provenant d’artistes renommés tels que Degas, Monet, Sisley et Pissarro. Le Musée des Beaux-Arts de Chartres offre également un aperçu de l’art local, avec une section dédiée aux artistes de la région de Chartres et de la Normandie.

    Chartres by night

    La nuit, la ville devient un spectacle. Les principaux monuments sont animés par d’hypnotisant jeux de lumière. Vous vous doutez bien que celui de la Cathédrale est un des plus importants. Un moment à ne pas louper. Vérifiez sur le site de la ville les horaires de projection.

    A bientôt

  • Niort

    Niort

    Se rendre à Niort depuis Paris

    4h10

    2H25

    415 km

    Niort est une ville toute particulière. Point de départ de la quasi-totalité de nos visites en Nouvelle-Aquitaine, elle se situe dans les Deux-Sèvres, à mi-chemin entre Poitiers, dans la Vienne et La Rochelle, en Charente-Maritime. C’est une ville reconnue comme étant le berceau des mutuelles et assurances, mais elle n’en demeure pas moins intéressante d’un point de vue patrimonial.

    Église Saint Hilaire

    Cette remarquable église au style Romano-Byzantin date du 19e siècle. Elle tient son nom du jour ou elle ouvrit, un 14 janvier 1866, qui était donc la Sainte Hilaire.

    Les Dames de la Brèche

    Ces deux belles-dames occupant un banc du jardin de la Brèche sont une œuvre de l’artiste Niortais Franck Ayroles. Ces statues d’une demi-tonne, représentant deux femmes callipyges, ont une symbolique forte, la tolérance.Jardins de la Brèche

    Jardins de la Brèche

    Ce vaste espace de quatre hectares était à l’origine dédiée aux célèbres foires de Niort. Il y a même une expression locale y faisant référence « ça ne durera pas aussi longtemps que les foires de Niort ». Quant à la souche de l’appellation « place de la Brèche », elle tient son nom de la brèche qui aurait été ouverte dans l’enceinte fortifiée de la ville pour l’extension des foires royales.

    Dragon de Niort

    Ces sculptures sont devenues au fil des ans l’un des symboles de la ville. La légende de cette statue remonte la fin du 17e siècle.

    Une sorte d’énorme serpent ailé s’était réfugié dans un vaste souterrain, du côté de l’actuelle avenue Saint-Jean. On raconte qu’il sortait de son repaire, pour enlever des Niortais. On essaya de le tuer, en vain. Un soldat, nommé Jacques Allonneau, condamné à mort pour désertion, sollicita alors sa grâce et en échange, proposa de tuer le monstre. Ce qui lui fut accordé. Allonneau revêt une armure d’acier. Son visage est également couvert d’un épais masque de verre, pour le protéger du venin du monstre. Armé d’une lance et d’un long poignard, il s’avance vers l’antre de la bête. Il parvient à blesser mortellement le dragon en lui enfonçant son glaive dans la gorge. Croyant la bête morte, il ôte son casque de verre. Bien mal lui en prit. Dans un dernier souffle, le dragon lui crache du venin au visage. Allonneau décède en même temps que la bête. En reconnaissance de son sacrifice, un tombeau fut érigé dans le cimetière de l’hôpital général. Il fut l’objet d’une grande vénération de la part des Niortais pendant de longues années.

    Place du Temple

    Passage du Commerce

    Datant de 1820, le Passage du Commerce, dont la verrière se fait remplacer, fut l’un des premiers de ce type en province. Il s’inspire d’un concept parisien.

    Rue Victor Hugo

    Place des Halles, Hôtel de Ville et Préfecture des Deux-Sèvres

    Église Notre-Dame de Niort

    Le joyau gothique de la ville. À l’extérieur, une inscription sous le grand vitrail occidental indique la date du 26 mai 1491, sans doute le début de sa construction, qui s’achèvera en 1534. Elle remplace une ancienne église romane dont la vétusté imposait une reconstruction.

    Donjon de Niort

    Le donjon de Niort est le superbe vestige d’un château qui comprenait plusieurs bâtiments et une vaste enceinte, aujourd’hui disparus. Ce château est construit au cours de la seconde moitié du 12e siècle, par le roi d’Angleterre Henri II Plantagenêt ou par son fils Richard Cœur de Lion. Le Poitou est sous domination anglaise depuis le mariage d’Aliénor d’Aquitaine, comtesse du Poitou et duchesse d’Aquitaine, avec Henri Plantagenêt, en 1152.

    La Sèvre Niortaise

    Amphithéâtre

    Les Planches

    18 Rue Pierre Antoine Baugier, 79000 Niort

    Mi-gastro, mi-bistro, un super endroit jeune et convivial.

  • Coulon

    Coulon

    Se rendre à Coulon depuis Paris

    4H20

    3H00

    430 km

    Embarcadère Prada

    Place de la Coutume, 79510 Coulon

    Location d’une barque seule pour 2h30, la femme de l’accueil nous délivre un plan avec le parcours à suivre. On se repère grâce au nom des conches inscrites sur la carte et sur les potelets. Facile ! Toute la subtilité de la sortie est de savoir ramer en ligne droite.

    On vous avait dit qu’avancer sans zigzaguer n’est pas une mince affaire. Nous avons eux beaucoup d’accidents et de fou-rires ! La balade de 2h30 est de bonne durée, ni trop (car ça tire les bras quand même) ni pas assez !

    Comptez environ 35 € par barque pour une balade de 2h sans guide. Il est possible de trouver 30 minutes de plus au même prix grâce à des promotions en réservant par internet.

    Bonnes adresses

    Restaurant La Passerelle

    86 Quai Louis Tardy, 79510 Coulon

  • Saint Marc La Lande

    Saint Marc La Lande

    Se rendre à Saint Marc La Lande depuis Paris

    4H20

    3H00

    430 km

    La première mention historique de l’ensemble église et commanderie de Saint-Marc-la-Lande remonte à 1260, lorsque le Cardinal Ardouin offrit une chapelle dédiée à Saint Blaise à l’ordre hospitalier de Saint-Antoine de Viennois. Cet ordre, fondé à la fin du XIe siècle, était très influent dans le diocèse de Poitiers, avec quatorze commanderies sous sa dépendance. Après cette donation, des bâtiments furent probablement construits, bien que peu d’informations subsistent sur ces constructions initiales. Selon les statuts de l’ordre révisés en 1477, la commanderie devait accueillir six « cloîtrés » en plus du Commandeur, et l’ensemble était alors appelé Saint-Antoine de la Lande.

    La façade de l’église, datant du début du XVIe siècle, est l’élément le plus remarquable de l’ensemble, présentant un style gothique flamboyant avec des influences de la Renaissance. Elle est attribuée à un Cardinal de Tournon, Commandeur de l’époque, bien que des recherches supplémentaires soient nécessaires pour confirmer cette attribution. Pendant les guerres de religion, particulièrement en 1562, l’ensemble subit des dégâts considérables et resta dans cet état jusqu’en 1633, date à laquelle la Congrégation Réformée de Saint-Antoine entreprit la reconstruction du corps de l’église, laissant la façade intacte.

    En 1777, l’Ordre de Saint-Antoine céda la place à l’Ordre de Malte. Sous la Révolution, l’église subit de nouveaux dégâts et les voûtes s’écroulèrent. Les bâtiments furent vendus comme biens nationaux. En 1844, l’église fut rendue au culte et rebaptisée Saint-Mard. La commanderie fut utilisée comme école à partir du XIXe siècle.

    En 1983, des travaux de restauration de l’église et de la commanderie furent entrepris, avec la création d’un verger conservatoire et d’un jardin de plantes médicinales. En 1999, la toiture de la collégiale fut partiellement détruite par une tempête et entièrement refaite en 2001. En 2002, le « Relais de la Tour » fut rénové pour devenir un gîte d’étape.

    Collégiale Saint-Marc-la-Lande

    La Collégiale de Saint-Marc-la-Lande, située dans les Deux-Sèvres, est un édifice religieux dont l’histoire remonte au XIIIe siècle. Initialement, une chapelle dédiée à Saint Vaize fut donnée en 1260 et placée sous la dépendance de la commanderie générale de Bouthier. C’est en 1542 que le commandeur François de Tournon, alors archevêque d’Embrun et plus tard cardinal et abbé général de l’ordre antonin, entreprit la reconstruction de l’église. Cependant, les guerres de religion et les conflits ultérieurs, notamment sous Louis de Lezignac, causèrent des destructions significatives. En 1654, la décision fut prise d’établir une maison régulière, et en 1659, le supérieur de la commanderie, Antoine Caron, engagea des travaux de restauration. L’église passa sous l’ordre de Malte en 1777. Après la Révolution française, l’église ne fut rendue au culte qu’en 1844, après des travaux de restauration des voûtes.

    L’église a subi les affres des guerres de Religion et de la Révolution française, marquant son histoire par des périodes de destruction et de renaissance. La façade occidentale de l’église est marquée par des sculptures de style gothique flamboyant, restaurées à plusieurs reprises. La Collégiale de Saint-Marc-la-Lande, dont la construction peut être datée du début du XVIe siècle, est le plus important édifice de style gothique flamboyant des Deux-Sèvres. Elle est particulièrement remarquable par sa façade et son côté sud. Dans les années 1980, des chantiers de bénévoles ont rénové l’intérieur. Récemment, la toiture, endommagée lors de la tempête de 1999, a été entièrement refaite.

    Longue de quatre travées, l’ancienne chapelle devenue église paroissiale est couverte de voûtes à nervures prismatiques. Elle se termine par un chevet plat. Une galerie, une sacristie et une salle basse constituent, avec une petite chapelle latérale, des annexes de même style. La relative simplicité de l’intérieur est compensée par une extraordinaire floraison ornementale qui relève du style gothique flamboyant, rénové par les premiers indices italianisants annonciateurs de la Renaissance. Cette évolution est visible dans le dessin des remplages des grandes fenêtres, sur les contreforts à pinacles de l’élévation latérale et sur la petite porte sud. Elle s’affirme davantage sur la façade ouest, traitée avec une exceptionnelle virtuosité. Les contreforts et le dais de la niche du portail central sont tordus en spirale. Partout abondent les feuillages finement frisés, ornant crochets, fleurons et pinacles, ainsi que les écussons portés par des anges ou des chimères. L’italianisme s’accuse sur la frise et la balustrade du haut de la façade, sur les rinceaux et les angelots porteurs d’armoiries. À côté du pinacle sud-ouest est placée une jolie statuette en ronde bosse figurant un moine en prière. La Collégiale de Saint-Marc-la-Lande est classée monument historique, témoignant de son importance architecturale et historique.

  • Arçais

    Arçais

    Se rendre à Arçais depuis Paris

    3H45

    ≈ 5H30

    360 km

    Arçais, situé au cœur des Deux-Sèvres, est un village emblématique du Marais Poitevin, souvent surnommé la « Venise Verte ». Ce lieu authentique offre une immersion totale dans un paysage unique, où l’eau est reine et la nature omniprésente. C’est le point de départ idéal pour explorer le marais mouillé, que ce soit à pied, en barque ou à vélo, et découvrir un patrimoine local riche et une atmosphère paisible.

    Le Grand Port d’Arçais : Un Témoin du Passé Commerçant

    Le Grand Port d’Arçais, aujourd’hui totalement restauré, fut jadis l’un des principaux centres d’échanges entre la plaine et la vallée de la Sèvre Niortaise. Il jouait un rôle crucial dans le transport des marchandises. Pour rappeler cette activité fluviale intense, deux grues en bois se dressent fièrement, symbolisant l’époque où les lourds troncs de peupliers, acheminés par voie d’eau, étaient hissés sur la berge pour être transformés.

    En bordure de ce port fluvial historique, se dresse un logis du XIXème siècle (une propriété privée, mais visible depuis la rue). Au rez-de-chaussée, ses onze entrepôts étaient stratégiquement utilisés pour le stockage des marchandises en transit, destinées à des villes comme Niort et Marans. Dans le prolongement de ce logis, le long du chemin de la Garenne, s’alignent d’anciennes fermes maraîchines. Ces bâtisses typiques sont conçues de manière à donner à la fois sur la rue et sur le bief Minet, un canal du marais, soulignant l’ingéniosité de l’architecture locale adaptée au milieu aquatique.

    Ce port n’est pas seulement un lieu de mémoire, c’est aussi le point de départ d’innombrables balades qui vous plongeront au cœur du marais mouillé.

    Arçais incarne parfaitement l’habitat maraîchin, avec ses maisons basses aux toits de tuiles, souvent entourées de canaux. C’est un village qui invite à la flânerie et à la découverte de ses trésors cachés :

    • Maisons de la Garenne : Ces anciennes fermes le long du chemin du même nom sont caractéristiques de l’architecture traditionnelle du marais, avec leur orientation double, signe d’une vie tournée vers la terre et l’eau.
    • Écluse et ancien pont levant à câbles des Bourdettes : Ces ouvrages d’art témoignent de la maîtrise de l’eau dans le Marais Poitevin. L’écluse permet le passage des embarcations entre différents niveaux de canaux, tandis que l’ancien pont levant raconte l’histoire des liaisons routières adaptées à la navigation fluviale. C’est un excellent point d’observation pour comprendre le fonctionnement hydraulique du marais.
    • Église Saint-Cyr : Au cœur du village, cette église offre un aperçu de l’histoire religieuse et architecturale locale. Son charme simple et son clocher sont des repères dans le paysage maraîchin.
    • Bateau à chaînes : Une curiosité locale qui rappelle les méthodes de transport d’antan sur les voies d’eau. Ce type de bateau, actionné par une chaîne immergée, était utilisé pour traverser les bras d’eau sans besoin de rames ou de voile dans des zones spécifiques.

  • Airvault

    Airvault

    Se rendre à Airvault depuis Paris

    3H50

    ≈ 5H30

    360 km

    Airvault, une cité de Caractère au Bord du Thouet

    Airvault, nichée au cœur du département des Deux-Sèvres, est une charmante commune qui bénéficie du label de « Petite Cité de Caractère ». Cette distinction témoigne de son riche patrimoine architectural et de son histoire profondément ancrée dans la région. Traversée par la paisible rivière Thouet, Airvault offre un cadre de vie agréable, où la pierre blonde des bâtiments historiques se marie harmonieusement avec la verdure environnante. La ville est un point de rencontre entre l’histoire médiévale, l’architecture romane et la douceur de vivre de la campagne poitevine. Elle invite à la découverte de ses ruelles, de ses places et de ses monuments qui racontent des siècles d’existence. Airvault est une destination idéale pour les amateurs de patrimoine, de nature et de tranquillité.

    Les Halles

    Au cœur d’Airvault se trouvent les Halles, un édifice remarquable qui témoigne du passé commercial florissant de la ville. Construites à l’origine au Moyen Âge, probablement entre le XIIIe et le XIVe siècle, ces halles étaient le centre névralgique des échanges et des marchés. Leur architecture, bien que modifiée au fil des siècles, conserve l’esprit des grandes structures ouvertes destinées à abriter les marchands et leurs étals, protégeant ainsi les transactions des intempéries.

    Historiquement, les Halles étaient un lieu de vie intense, où se rencontraient paysans, artisans et commerçants. On y vendait des céréales, du bétail, des produits manufacturés et tout ce qui faisait vivre la communauté locale. Aujourd’hui, même si elles ont perdu leur fonction commerciale d’antan, les Halles d’Airvault restent un point de repère central et un espace public apprécié. Elles sont le reflet d’une époque où l’économie locale était intrinsèquement liée aux foires et marchés hebdomadaires, offrant aux visiteurs un aperçu vivant de l’activité médiévale de la cité. Leur structure robuste et leur emplacement central en font un élément incontournable de la découverte d’Airvault.

    Il est très agréable de se promener dans le ruelles d’Airvault et profiter du calme et de la beauté des vieilles pierres qui nous entourent.

    Église Saint-Pierre d’Airvault – Paroisse Saint-Théophane Vénard en Thouarsais

    L’Église Saint-Pierre d’Airvault, qui fait partie de la Paroisse Saint-Théophane Vénard en Thouarsais, est un monument religieux d’une importance capitale et un joyau de l’architecture romane dans la région. Sa construction, débutée au XIe siècle et achevée au XIIe siècle, en fait l’un des édifices romans les mieux conservés et les plus impressionnants des Deux-Sèvres.

    Ce qui frappe d’abord, c’est son imposante façade sculptée, typique de l’art roman poitevin, ornée de modillons et d’éléments décoratifs raffinés qui invitent à la contemplation. À l’intérieur, l’église révèle une nef majestueuse, des collatéraux et un chœur harmonieux, baignés par une lumière douce filtrant à travers les ouvertures. Les voûtes, les chapiteaux sculptés représentant des scènes bibliques ou des créatures fantastiques, et les détails architecturaux témoignent du savoir-faire exceptionnel des bâtisseurs de l’époque.

    L’Église Saint-Pierre a traversé les siècles, servant de lieu de culte et de rassemblement pour la communauté. Elle a subi quelques ajouts et modifications au cours des époques gothique et moderne, notamment au niveau de certaines chapelles, mais son essence romane est restée intacte. Elle est non seulement un lieu de spiritualité toujours actif, mais aussi un musée de pierre à ciel ouvert, offrant aux visiteurs une plongée fascinante dans l’histoire de l’art roman et de la foi locale. Sa visite est un moment privilégié pour apprécier la grandeur de l’héritage médiéval d’Airvault.

  • Bougon

    Bougon

    Se rendre à Bougon depuis Paris

    4H00

    383 km

    Les Tumulus de Bougon

    A Bougon, une petite commune situé à moins de 40km de Niort, se trouve l’une des plus anciennes construction du monde !

    4700 ans avant J.C.

    Ce site d’exception à été aménagé afin de nous faire voyager dans une autre aire, qu’est celle des prémices de notre civilisation.

    Un Tumulus ?

    Un tumulus est un des composants d’un dispositif funéraire complexe, architecturé à l’aide de pierres et de terre intégrant une sépulture sous dolmen ou en coffre. Ils sont construit en élévation afin d’être vu de loin.

    Quant aux mégalithes, sont les plus anciens monuments de l’Humanité. Ce sont des monuments constitués de grandes dalles de pierres dépassant parfois plusieurs dizaine de tonnes, comme celle du Tumulus A.

    Lors que nous arrivons dans l’espace ou se trouvent les tumulus, ces derniers sont classés par des lettres et disposent tous d’une plaque d’information. Les informations que nous vous partageons en sont issues. Même si la visite est fléchée n’hésitez pas à observer les bâtisses sous tous les angles, leur construction est incroyable.

    Tumulus A

    A notre grande surprise, les tumulus ne sont pas protégés du publique. Il est donc possible de les approcher ainsi que d’y entrer ! Toutefois, il faut y baisser la tête pour ne pas en prendre un bout 😁.

    Datations :

    Construit à la fin du 5ème millénaire avant J.C.
    Réutilisation au cours du 4ème millénaire avant J.C

    Description et fonctionnement :

    Le tumulus circulaire (40 mètres de diamètre, hauteur moyenne de 4 mètres) est formé de trois parements successifs dont on aperçoit, dans le couloirs, les fondations qui descendent jusqu’au sol.
    Le dolmen, (long de 7,80 mètres, large de 5 mètres et haut de 2,25 mètres) est constitué de piliers parfaitement taillés et régularisés, implantés légèrement inclinés afin de supporter le poids de la dalle de couverture. Celle-ci, d’une épaisseur moyenne d’un mètre, a été évaluée à 90 tonnes. Trois périodes d’occupations successives, séparées par des dallettes de pierre, ont été identifiées. Elles ont livré de nombreux restes osseux sans qu’il soit possible de préciser le nombre probable d’inhumés. C’est dans la couche la plus récente qu’un crâne doublement trépané a été mis au jour. Le couloir, long de 8 mètres, a été utilisé pour déposer des morts et quelques objets: un autre crâne triplement trépané et quelques ossements y ont été découverts.

    Matériel archéologique :

    Ce monument a livré un abondant matériel, parfois en excellent état de conservation: céramiques, parures (perles en calcite et en coquillages, dents perforées d’animaux). épingles en os, pointes de flèche en silex, haches polies, divers outils en os (lissoirs, poinçons) et en silex (lames, couteaux…) ainsi qu’une hache-marteau de grande qualité en diorite.

    Tumulus B

    Celui-ci est un des plus discrets, il est en partie caché par la végétation. Un arbre nu y a même élu domicile.

    Datations :

    Construction au 5e millénaire avant J.C.
    Réutilisation au 4e millénaire av. J.-C.
    Des fragments de céramique, datés du début du 5 millénaire, ont été trouvés près du tumulus.

    Description et fonctionnement :

    Long de 36 mètres, orienté selon un axe est/ouest, ce tumulus renferme :

    • Deux coffres rudimentaires ouverts sur le sommet du monument. Aucun vestige ne permet d’en préciser la fonction.
    • Deux petits dolmens
      • Le dolmen B1, rectangulaire, est formé de quatre dalles monolithes. L’une d’elle porte un « crochet» (protubérance sculptée). Une cinquième dalle assure la couverture de cette chambre funéraire. Les vestiges osseux très érodés ne permettent pas de livrer des informations suffisantes quant à l’occupation et la réutilisation potentielle de la sépulture.
      • Le dolmen B2 est constitué de dalles verticales et de murets de pierres sèches. Une dalle de couverture monolithique recouvrait probablement la sépulture. La couche inférieure a livré un véritable niveau d’ossements correspondant aux restes d’au moins vingt individus (adultes et enfants). Au cours d’utilisations vraisemblablement successives, cette sépulture a du subir plusieurs réaménagements après décomposition des corps.

    Une attention particulière semble avoir été portée aux calottes crâniennes, disposées selon des critères qui nous échappent.

    Matériel archéologique :

    Ces deux dolmens recelaient de nombreux objets : – épingles en os, haches polies, outils en silex (grattoirs, éclats, lames), fragments de vases, perles en variscite et en calcaire et différents types de pointes de flèche.

    Tumulus C et C1

    Contrairement au tumulus A, l’intérieur de ceux-là n’est pas accessible, mais sont parfaitement visible. Ne pas hésiter à longer la construction pour en découvrir davantage.

    Datations :

    Cet ensemble comporte trois phases de construction :

    • Dans une première phase, un tertre circulaire contenant une chambre funéraire (C1) est construit.
    • Puis un grand massif rectangulaire (C2) de type terrasse, confirmant la monumentalité du tumulus vient recouvrir la partie orientale du C1, on lui attribue une référence funéraire liée aux sépultures retrouvées sur son pourtour. Le muret définissant ce massif est long de 36 mètres de long, large de 19 mètres pour une hauteur de 2 mètres environ.
    • Enfin une phase finale de condamnation recouvre les structures C1 et C2 d’une énorme tertre de forme conique sans parement extérieurs.

    Le tumulus (24 mètres de diamètre, hauteur : 4 mètres) est bordé d’un seul parement circulaire. Il recouvre un dolmen trapézoïdale (Longueur ; 2 mètres, largeur : 1,50 mètres et d’une hauteur de 1,10 mètres) formé de six dalles parfairement équarries et soigneusement jointes lui donnant un aspect de coffre : quatre dalles de côtés, une dalle de couverture et une dalle de sol.
    Une des dalles portait 3 crochets (protubérances sculptés. L’entrée de la chambre funéraire est matérialisée par une ouverture étroite et irrégulière.
    Il n’est pas certain qu’il y ait eu un couloir d’accès, le passage menant au dolmen est récent. D’après les fouilles récentes, au moins deux adultes et un enfant y ont été déposés.

    Matériel archéologique :

    Fragments de céramique, fragments de pendeloque en os, outils en silex (nucleus, lames, éclats, grattoirs)

    Tumulus D

    Le tumulus D, est le seul dont nous n’avons pas fait de photos. En réalité nous n’avons pas bien compris que cette construction faisait partie du complexe nécrologique. A l’inverse des autres dômes, ce tumulus est une sorte de long muret.

    Tumulus E

    Datations :

    Construction et utilisation au 5ème millénaire avant J.C.
    Réutilisation au 4ème millénaire avant J.C.

    Description et fonctionnement :

    Le tumulus E, long de 22 mètres, contient deux dolmens à couloir (E1 et E2) érigés en pierres sèches.

    • La chambre E1 est circulaire. Une rainure creusée le long du muret intérieur de la chambre recevait la base de dalles dont la plupart a aujourd’hui disparu. Le type de couverture de ce monument n’est pas connu.

    Une seule période d’occupation a été attestée.

    • La chambre E2 est rectangulaire. Elle a vraisemblablement fait l’objet d’un remaniement : à l’origine, celle-ci devait être circulaire comme semble l’indiquer la de parement conservée dans la partie sud.

    Le mobilier mis au jour confirme l’hypothèse d’une réorganisation liée à une réoccupation.

    • les vestiges osseux, très abîmés, ont néanmoins permis d’attester la présence d’au moins quinze corps (adultes et jeunes enfants) dans chaque chambre funéraire.

    Matériel archéologique :

    Le matériel archéologique retrouvé est très fragmentaire : fragments de céramiques, outils en silex (lames, éclats, grattoirs), nucléus en silex, pointes de flèche en silex, parures (dents animales perforées et perles en calcaire et en variscite), haches polies en fibrolithe.

    Tumulus F

    C’est assurément le plus connu est le plus impressionnant. Sa taille est extraordinaire ! Il mesure pas moins de 72 mètres de long sur une dizaine de mètres de large. Cette édifice mystique dégage une atmosphère particulière. Est-ce dû à sa fonction primaire, à son âge… Le mystère demeure, mais c’est un plaisir pour les yeux ! Prenez garde en y entrant, son couloir long est bas accueille quelques araignées et leurs toiles 😅

    Datations :

    Du 5e millénaire au 3e millénaire avant J.C.

    Description et fonctionnement :

    Le tumulus F est l’ensemble le plus important de la nécropole : 72 mètres de long, 12 à 16 mètres de large et une hauteur moyenne de 3 mètres. Trois inhumations individuelles (2 enfants, un adulte) ont été retrouvées dans la masse du tumulus.
    Cette structure se compose de 3 parties chronologiquement distinctes :

    • Au sud, le tumulus F0 et sa chambre à couloir, datés du début du V millénaire av. J.-C, est le plus ancien de la nécropole. A la jonction du FO et du F1 ont été retrouvés quelques ossements appartenant à un adulte.
    • Le tumulus central F1 est constitué de plusieurs massifs quadrangulaires accolés entre eux. Chacun est formé d’un muret axial consolidé par des parements parallèles disposés en degrés. Le parement le plus externe englobe l’ensemble de ces massifs ainsi que le tumulus FO, unifiant la construction. Le corps d’un adolescent et celui d’un enfant de 2 ans avaient été déposés le long des parements occidentaux de la structure.
    • le tumulus F2 et son dolmen ont été rajoutés, au IV millénaire av. J.-C., sur l’extrémité nord, alors rectiligne, de la longue structure déjà en place.

    À voir aussi sur place

    Cette partie se visite avant les tumulus. Lorsque vous accédez à la nécropole, un parcours ludique vous est proposé, afin de découvrir la vie de l’époque à travers de jolies reconstitutions.

    Le musée

    Le musée, inauguré en 1993 par la région, sert de point d’entrée sur le site. Il abrite une large collection d’ammonites, d’outils du Paléolithique, Mésolithique et Néolithique. Des salles intègrent dans un ensemble de vitrines et de documents vidéo un large panorama de l’époque Néolithique, les outils et les pratiques, ainsi que trois types de constructions Néolithiques : une maison à structure de bois, avec son mobilier propre à la région Centre-Ouest de la France, une construction aux murs peints de Çatal Höyük, une restitution partielle de la chambre à couloir de Gavrinis et des dalles gravées du Centre Ouest (dans laquelle il est possible d’entrer pour une pleine immersion).

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    Tarifs

    En moyenne, prévoyez 6€ par adultes et 2€ par jeunes de moins de 18 ans. Il est possible de compléter l’expérience par des visites guidées et ateliers.

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    Horaires

    Le site est habituellement ouvert d’avril à novembre, du mardi au dimanche. Renseignez-vous des dates et horaires d’ouvertures sur https://tumulus-de-bougon.fr/

  • Échiré – Château du Coudray-Salbart

    Échiré – Château du Coudray-Salbart

    Se rendre à Échiré depuis Paris

    4H20

    3H00

    430 km

    Le Château du Coudray-Salbart : Un Géant de Pierre au Cœur de l’Histoire

    Imagine un instant un colosse de pierre, majestueux et silencieux, qui a traversé les siècles, témoin de luttes acharnées, de gloire éphémère et d’un long abandon avant de renaître. C’est l’histoire fascinante du Château du Coudray-Salbart, une forteresse médiévale d’exception nichée dans les Deux-Sèvres. Cet édifice, véritable livre ouvert sur l’architecture militaire du Moyen Âge, nous livre peu à peu ses secrets grâce au travail passionné d’historiens, d’archéologues et de bénévoles. Partons ensemble à la découverte de ce joyau architectural, incarnation des enjeux de pouvoir entre Plantagenêts et Capétiens.

    Une Histoire Mouvementée au Fil des Conflits Anglo-Français

    L’histoire du Coudray-Salbart est indissociable des grandes rivalités qui ont marqué le Moyen Âge. Elle débute véritablement au XIIe siècle, lorsque les puissants seigneurs de Parthenay-Larchevêque en deviennent les maîtres. Mais le destin du Poitou et, par conséquent, de ses forteresses, bascule avec les alliances royales. En 1152, le mariage d’Aliénor d’Aquitaine avec Henri Plantagenêt, qui deviendra roi d’Angleterre en 1154, fait passer toute la région sous la domination anglaise.

    ts de l’histoire de France. Sa découverte est une véritable immersion dans le passé, où chaque pierre semble murmurer les récits des chevaliers et des sièges. Es-tu prêt à continuer ton voyage à travers ces forteresses médiévales ?

    Construit dans la première moitié du XIIIe siècle, le Coudray-Salbart se retrouve alors au cœur des tensions et des affrontements incessants entre les rois Capétiens de France et les Plantagenêt d’Angleterre. Ses bâtisseurs, les seigneurs Hugues Ier et Guillaume V de Parthenay-Larchevêque, financent cette imposante construction grâce aux subsides reçus de figures royales anglaises comme Jean sans Terre (entre 1202 et 1203) et Henri III (en 1227). Ces fonds attestent de l’importance stratégique que les Anglais accordaient à cette forteresse, pensée comme un verrou défensif.

    Le château connaît ensuite une longue période de déclin et des changements de propriétaires. En 1415, sous les tourmentes de la guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons, Jean II de Parthenay est accusé de félonie. Déchu de ses droits, il perd ses baronnies, dont le Coudray-Salbart, qui est alors confié au Duc de Guyenne, puis au célèbre Arthur de Bretagne, Comte de Richemont (futur connétable de France). À la mort de ce dernier en 1458, la forteresse revient à l’illustre Jean Dunois, le « Bâtard d’Orléans », compagnon d’armes légendaire de Jeanne d’Arc.

    Malgré ces noms prestigieux, le château est pratiquement abandonné. Les siècles passent, et en 1776, il passe aux mains du Comte d’Artois, qui deviendra plus tard le roi Charles X. Ce dernier le vend finalement à l’abbé Du Fay de la Taillée. Plus récemment, un geste symbolique et fort marque un nouveau chapitre : le Comte Pierre du Dresnay de la Taillée, descendant de l’abbé, cède le château pour le franc symbolique en juin 2000 à la Communauté d’Agglomération de Niort. Ce don généreux a permis d’assurer la préservation et la mise en valeur de ce patrimoine exceptionnel pour les générations futures.

    Explorer les Trésors Architecturaux de la Forteresse

    Aujourd’hui, le Château fort du Coudray-Salbart, bien que partiellement en ruines, continue de fasciner et de livrer ses mystères. L’association des Amis du Coudray-Salbart, en étroite collaboration avec la Communauté d’Agglomération du Niortais (son propriétaire actuel) et une équipe de chercheurs, mène un travail patient et passionnant. Ils mettent au jour quotidiennement de nouveaux indices, permettant de mieux cerner les différentes étapes de construction de cet édifice. C’est un véritable défi archéologique, car, fait surprenant, il n’existe pas de documents précis sur sa fondation, hormis une « prisée » (sorte d’inventaire) datée de 1460, soit plus de deux siècles après le début présumé de sa construction. Le château se dévoile ainsi pierre par pierre, couche après couche.

    En vous approchant, la première chose qui vous frappera, c’est son impressionnant système défensif. Le château est entouré de quatre fossés secs, une ingéniosité militaire redoutable. Le premier ceinture l’ensemble, et sa profondeur et sa largeur varient considérablement, atteignant jusqu’à 20 mètres de large et 12 mètres de profondeur sur le côté est. Un pont-levis, malheureusement disparu aujourd’hui, permettait l’accès au « boulevard », une sorte de barbacane qui renforçait la première ligne de défense. Un deuxième fossé, également franchi par un pont-levis, sépare la basse-cour de la haute-cour. Un troisième, désormais intérieur, correspond aux vestiges du fossé du château primitif. Enfin, un quatrième fossé, situé à l’est au-delà du premier, était stratégiquement placé pour interdire toute avance de machines de guerre, telles que les trébuchets ou les béliers.

    L’entrée de la basse-cour était autrefois une véritable forteresse miniature, défendue par la barbacane et un portail d’entrée majestueux, flanqué de deux tours robustes. La basse-cour elle-même, bien que ses bâtiments soient aujourd’hui disparus, abritait des éléments essentiels à la vie du château : murs d’enceinte, écuries, forges, et même une chapelle – il n’en reste malheureusement que quelques monticules témoignant de leur emplacement. Les murailles qui encadrent le pont-levis sont percées de six fentes de tir cruciformes, offrant aux défenseurs une visée optimale. Deux poternes, ces petites portes discrètes, permettaient des sorties dérobées : l’une au nord, au fond du fossé, et l’autre, plus surprenante, au sud, perchée et nécessitant une échelle pour y accéder, preuve de l’ingéniosité des concepteurs.

    La Tour du Portal, qui tire son nom de l’ancien français « porte, portail », protégeait l’entrée principale avec son assommoir. À l’époque, l’escalier menant aux ponts était en pierre, avec des marches adaptées au pas des chevaux. Au rez-de-chaussée, vous accédez d’un côté à une remise et de l’autre à un escalier menant à une salle carrée couverte d’une voûte en berceau brisé. Cette salle, austère mais fonctionnelle, était meublée d’une cheminée, de latrines et présente une reconstitution plausible du treuil de levage du pont-levis, nous permettant d’imaginer la manœuvre.

    En accédant à la Haute Cour, vous remarquerez les vestiges émouvants du château primitif, tels que des tours et pans de murs, ainsi que le fossé désormais intérieur, rappelant l’évolution du site. Autour de cette cour, une nouvelle enceinte a été développée et renforcée de six tours circulaires dans la première moitié du XIIIe siècle. Cette muraille était particulièrement innovante pour l’époque grâce à sa « gaine », un couloir intérieur qui permettait aux soldats de circuler à l’abri des tirs ennemis, assurant une défense continue et efficace.

    Chacune des tours de cette forteresse possède son propre caractère et ses particularités architecturales :

    • La Tour du Moulin : Bien que les origines de son nom soient incertaines (peut-être liée à la présence de moulins à proximité), cette tour abrite deux salles carrées couvertes de voûtes sur croisée d’ogives, ornées de chapiteaux sculptés. Chacune comporte trois grandes niches d’archères, défendant stratégiquement la Sèvre Niortaise toute proche. Ses particularités résident dans le chapiteau de l’angle Sud-Ouest du rez-de-chaussée, où est sculpté un personnage tenant deux dagues croisées au-dessus de sa tête, ainsi que le 1er étage orné de quatre chapiteaux (culs de lampe) sculptés de visages humains expressifs. Le sommet, crénelé à l’époque, est une terrasse dallée en trois pans inclinés, conçue pour évacuer l’eau de pluie via trois goulottes de pierre, un détail fonctionnel souvent oublié.
    • La Grosse Tour : Cette tour massive, véritable archétype du donjon de l’époque, était le point culminant et le refuge ultime du château. Elle possédait des caractéristiques défensives essentielles, telles qu’une porte d’entrée surélevée (seul et unique point d’accès), et un profil en amande (« tour à bec »), partagé avec la tour Double, qui permettait de dévier les projectiles ennemis. Avec son diamètre impressionnant de 16 mètres au sol, elle s’élève à plus de 30 mètres au-dessus du fossé. Sa salle intérieure est d’une taille remarquable, couverte d’une voûte en croisée d’ogives liernées, dont la clé de voûte culmine à près de 12 mètres. Des têtes finement sculptées se distinguent au sommet des arcs formerets, celle au-dessus de la cheminée semblant représenter un dignitaire ecclésiastique. Éclairée par une baie géminée et dotée d’une grande cheminée, de deux coffres en pierre et de la seule latrine disposant d’une porte, elle était probablement prolongée au sommet par une salle recouverte de tuiles.
    • La Tour Saint-Michel : La légende voudrait qu’un autel dédié à Saint-Michel ait donné son nom à cette tour. Son rez-de-chaussée date du château primitif et est traversé par la gaine. Il possède une voûte en coupole percée d’une large ouverture circulaire (oculus) au sommet. Cet oculus était loin d’être un simple puits de lumière : il permettait aux défenseurs de la forteresse de lancer toutes sortes d’objets (pierres, eau bouillante, etc.) sur les assaillants se trouvant en dessous. La salle du 1er étage possède une voûte en arc de cloître et deux archères, dont l’une fut bouchée lors de l’extension du château vers le nord. Comme d’autres tours, elle était probablement surmontée d’une salle recouverte de tuiles.
    • La Tour Double : Cette tour doit son nom au fait qu’elle a été renforcée sur les deux tiers de sa hauteur par une maçonnerie supplémentaire, accentuant son profil en amande (« tour à bec »). Son diamètre initial a été agrandi, donnant cet aspect « double » caractéristique. Sa salle du rez-de-chaussée est spectaculaire, conservant sa surface initiale avec une voûte curieuse et quatre niches d’archère prolongées, offrant une défense optimale. Un escalier à vis mène à la salle supérieure, puis à la plateforme sommitale, offrant une vue imprenable sur les environs.
    • La Tour Bois-Berthier : Cette tour a été ainsi nommée car elle se positionne non loin et dans la direction du lieu-dit « Bois-Berthier », un petit hameau où résidait probablement un seigneur à l’époque. Le rez-de-chaussée est une salle carrée avec une voûte spécifique aux Plantagenêt, qui étaient alors les propriétaires du château. On y trouve une cheminée, une latrine et trois niches d’archères. En montant l’escalier, restauré avec soin, on arrive à une salle octogonale au premier étage, couverte d’une curieuse voûte à huit quartiers rayonnants, une merveille de raffinement étonnante pour une forteresse militaire. Ce premier étage possède également une baie géminée et quatre profondes niches dont l’usage reste encore mystérieux pour les chercheurs. Bien qu’on ait découvert au sommet les traces d’une salle carrée couverte ultérieurement, il semble que la tour était à l’origine ornée de créneaux entourant une terrasse, offrant une position de guet stratégique.

    Le Château du Coudray-Salbart est un site d’exception, un témoignage vivant et palpable de l’architecture militaire médiévale et des grands bouleversement

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