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  • Indre (36)

    Bienvenue dans l’Indre

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  • Brive-la-Gaillarde

    Brive-la-Gaillarde

    Se rendre à Brive-la-Gaillarde depuis Paris

    4H35

    4H40

    480 km

    Bienvenu à Brive-la-Gaillarde ! Nous sommes ici au cœur de la Corrèze, dans une charmante ville qui allie tradition et modernité. Connue pour son patrimoine historique, elle offre un cadre de vie agréable avec ses rues pavées, ses maisons en pierre et ses places animées. Brive est l’une des deux sous préfecture de Corrèze, une ville dynamique à découvrir sans plus attendre. C’est aussi un point de départ idéal pour explorer les paysages pittoresques de la région, entre vallées verdoyantes et villages typiques.

    Château d’eau de Brive

    Nous commençons notre visite de la ville par le Château d’eau de Brive, un édifice emblématique qui se visite gratuitement pendant les horaires d’ouverture de l’Office du Tourisme.

    Mais est-ce un château d’eau ou un phare ?

    Le « Phare » de Brive, malgré son apparence, n’a jamais guidé de navires. En réalité, il s’agit d’un ancien château d’eau construit en 1834 pour approvisionner la ville en eau. Conçu par l’architecte M. Limousin, il allie utilité et symbolisme, inspiré par l’histoire préhistorique de la région, autrefois recouverte par la mer. Ce bâtiment imposant servait aussi de lieu de rassemblement pour les notables et de signal pour le marché de gros.

    Aujourd’hui, inscrit aux Monuments historiques, le « Phare » est un incontournable de Brive. Situé dans un jardin méditerranéen, il abrite l’office de tourisme. Il offre une vue panoramique sur la ville depuis sa tour accessible aux visiteurs. Le bâtiment, qui mesure 22,50 m de hauteur et possède 98 marches pour accéder au sommet, est ouvert gratuitement pendant les horaires d’ouverture de l’office de tourisme. Une visite idéale lors de votre passage, notamment un samedi, pour profiter de l’ambiance du marché briviste !

    Passage du Sanglier

    A l’angle du Boulevard Général Koenig et de la Rue Toulzac, il y a plus d’un siècle, les sangliers faisaient déjà parler d’eux à Brive, en Corrèze. En 1921, un sanglier, poursuivi par des chasseurs, s’est aventuré en ville et a défoncé la vitrine d’une chemiserie, un incident qui est resté dans les mémoires. Deux plaques marquent aujourd’hui le passage de l’animal, et la boutique s’est appelée « Au sanglier » par la suite. Une histoire que les guides locaux aiment raconter lors des visites de la ville.

    Plus tard, dans les années 1930, un autre sanglier se rendait à des banquets au restaurant La Truffe noire, où il circulait entre les tables avant de finir à la rôtisserie. Aujourd’hui, son blason orne encore le restaurant, rappelant cette époque insolite où le sanglier était un invité d’honneur.

    Nous visitons Brives durant une fin de journée ensoleillée du mois de septembre, offrant une agréable et chaleureuse lumière dorée sur la ville. Son centre historique est majoritairement piéton, cela rend la visite et les flâneries très agréables.

    Place du 15 Août 1944

    Quand on l’attaque, la Gaillarde contre-attaque ! C’est à ce moment que le nom de « gaillarde » a été remis au goût du jour. Quelques siècles plus tôt, le roi d’Angleterre qualifiait déjà Brive ainsi. La raison ? Brive était ceinturée de remparts et pouvait donc se défendre toute seule.

    Quelques siècles plus tard, durant la Seconde Guerre mondiale, Brive fut la première ville de France à se libérer par ses propres moyens.

    Grand hôtel de Bordeaux

    Cette ancienne auberge a accueilli de nombreuses têtes couronnées : le pape Pie VII en 1814, le roi d’Espagne Ferdinand VII, la duchesse d’Angoulême et son mari le duc… Fondé au XIXe siècle, cet endroit témoigne de l’élégance et du raffinement de l’époque. Avec son architecture classique et ses intérieurs somptueux, il offre un cadre luxueux et accueillant pour les voyageurs.

    Cinéma Rex

    Le Cinéma Rex de Brive-la-Gaillarde est un lieu culturel emblématique, construit en 1932. Il propose une programmation variée avec des films nouveaux et classiques, ainsi que des événements culturels et des festivals. C’est un endroit incontournable pour les amateurs de cinéma et les passionnés de culture.

    Avec une architecture de luxe des Années folles, le Rex est le premier cinéma parlant de l’histoire de la ville. Le cinéma est un loisir premier des Français en cette période. L’architecte C. Villeras assume le style Art déco et le grand bâtiment « à quai » en 1958. Sous nom, le « Rex », s’inscrit dans la ligne des grands cinémas parisiens comme le « Grand Rex » ouvert à Paris en 1932. Une modernité bienvenue pour les Brivistes qui fréquentent assidûment le nouvel établissement accessible par une allée paysagère et illuminée aujourd’hui disparue. Depuis 2016, le cinéma est un service public municipal et la salle enrichit sa programmation avec des actions d’éducation à l’image et sensibilise la jeune génération aux regards singuliers du 7ème Art.

    Rue de la République

    Un clin d’œil à la préhistoire en plein centre-ville : Cette fresque gigantesque transporte les passants au cœur de la vallée de la Vézère, célèbre pour ses nombreuses grottes ornées. C’est une façon originale et ludique de (re)découvrir notre histoire.
    Une œuvre collaborative : Réalisée par les artistes Sismik et Azot, cette fresque est le fruit d’un travail minutieux et d’une véritable passion pour l’art préhistorique.
    Un hommage à la grotte de Lascaux : L’une des particularités de cette fresque est qu’elle s’inspire directement d’une photographie prise à l’entrée de la grotte de Lascaux. C’est un clin d’œil évident à cette découverte archéologique majeure.
    Une fresque qui suscite la curiosité : En plus d’être esthétiquement réussie, cette fresque a pour vocation de susciter la curiosité des passants et de les inciter à en apprendre davantage sur la préhistoire.

    Fontaine Bourzat (Saint-Martin)

    Au cœur de Brive, la fontaine Bourzat se distingue comme un hommage à Pierre-Siméon Bourzat, figure marquante du XIXe siècle et défenseur des idéaux républicains. Cet édifice néoclassique, surmonté d’un buste réaliste de Bourzat, reflète la détermination et les combats de cet homme politique pour la liberté et l’égalité.

    Bourzat, en raison de la boue, comme c’était son habitude, portait des sabots. Qui prendreait Bourzat pour un paysan se tromperait : c’est un bénédictin Bourzat. Imagination méridionale, intelligence vive, fine lettrée, ornée dans sa tête de l’Encyclopédie et des sabots à ses pieds : pourquoi pas ? Il est esxprit et peuple.

    Victor Hugo

    Autour du buste, des inscriptions gravées relatent les moments clés de sa vie, ancrant cet espace dans l’histoire de la République française. Bien plus qu’un simple élément du paysage urbain, la fontaine Bourzat est un lieu de mémoire, rappelant les luttes et les aspirations des générations passées.

    Collégiale Saint-Martin de Brive-la-Gaillarde

    La collégiale Saint-Martin de Brive est un édifice religieux emblématique construit au XIIe siècle à Brive-la-Gaillarde, place Charles-de-Gaulle, dans le Limousin. Elle est classée au titre des monuments historiques en 1862 et offre un cadre spirituel et historique unique. La collégiale Saint-Martin est un lieu de culte important pour la communauté locale et un site incontournable pour les amateurs d’art et d’histoire. Elle a été construite au haut Moyen Âge, sur une petite butte, à l’emplacement du tombeau de saint Martin l’Espagnol2, martyrisé et mort à Brive. Le premier édifice est mentionné par Grégoire de Tours. Les fouilles ont permis de trouver des vestiges de la chapelle primitive et une crypte archéologique avec des éléments de nécropole mérovingienne. La collégiale a été agrandie au XIe siècle et gérée par un collège de chanoines qui ont adopté la règle de saint Augustin. Les statuts et les biens du prieuré sont confirmés par le pape Eugène III, puis par le pape Innocent III et en 1231 par le pape Grégoire IX. Cependant, les chanoines ont abandonné la vie commune en 1574 et ont assuré le service divin jusqu’à la deuxième moitié du XVIIIe siècle. Le cloître a été détruit en 1764 et les bâtiments conventuels acquis par la ville et détruits en 1835. L’église est devenue église paroissiale et a été classée monument historique en 1862.

    Place Charles de Gaulle

    La Place Charles de Gaulle de Brive-la-Gaillarde est entourée de bâtiments historiques et de commerces, elle offre un cadre animé et convivial. On y retrouve régulièrement des événements culturels, des marchés et des manifestations, contribuant ainsi à la vie dynamique et culturelle de Brive-la-Gaillarde.

    Archives municipales

    La maison Cavaignac est un bâtiment classé monument historique depuis 1927. L’édifice a été construit au XIVe siècle et a été utilisé comme couvent de Clarisses, puis comme lieu d’enseignement pour les séminaires et le musée municipal. L’ancien parloir a été démoli en 1897 et l’escalier du XVIIe siècle a été détruit lors de la transformation de l’appartement en 1983-1984. Le bâtiment actuel est le résultat de plusieurs phases de construction et de modification au fil des siècles.

    Conservatoire de Brive

    Le Conservatoire de Brive-la-Gaillarde est une institution culturelle et éducative située Rue Dr Massenat. Fondé pour promouvoir l’enseignement des arts, il offre une large gamme de cours en musique, danse et théâtre. Le conservatoire accueille des élèves de tous âges et de tous niveaux, leur permettant de développer leurs talents artistiques dans un cadre professionnel et stimulant. Il organise également des concerts, des spectacles et des événements culturels, contribuant ainsi à la vie artistique et culturelle dynamique de Brive-la-Gaillarde.

    Musée Labenche

    Le musée Labenche, également appelé musée d’art et d’histoire de Brive-la-Gaillarde, est un musée situé dans l’hôtel Labenche, classé monument historique depuis 1886, il a été acheté par la ville en 1906. Le musée a été fondé en 1879 et a ouvert ses portes en 1883 dans l’ancien couvent des Clarisses. Et c’est en 1978 qu’il a été décidé de transférer le musée à l’hôtel Labenche après une restauration du bâtiment. Le musée abrite une collection pluridisciplinaire avec des collections archéologiques, beaux-arts, numismatiques et ethnographiques. Il possède également une collection unique en France de dix pièces de tapisserie réalisées par la manufacture royale de Mortlake.

    Palais de Justice

    Construit au XIXe siècle, ce bâtiment imposant est un exemple remarquable de l’architecture néoclassique. Le Palais de Justice abrite les principales institutions judiciaires de la ville, telles que le tribunal de grande instance et le tribunal de commerce.

    Square Germain Auboiroux et Square Charles Boudy

    Étonnant ces arbres n’est-ce pas ? Ils ont retrouvés une seconde vie grâce à trois grimpeurs élagueurs municipaux qui ont sculpté leurs troncs. Ne te fait-il pas penser à une main venue de l’espace ?

    Place du Civoire

    Sur le chemin du parking, nous passons pas cette jolie et adorable petite place. La place du Civoire et des Patriotes Martyrs, l’une des plus anciennes de Brive, est un lieu chargé d’histoire. Elle rend hommage au rôle historique de la ville qui, pour rappel, est la première de France à s’être libérée par ses propres moyens de l’occupant nazi pendant la Seconde Guerre mondiale.

    En 2005, cette place a été réhabilitée pour retrouver son charme d’antan. Jadis transformée en parking, elle a été débarrassée des voitures pour redonner vie à son caractère historique. Une fontaine a été réinstallée, rappelant l’époque où les animaux des foires, qui se tenaient à proximité de l’église, venaient y boire. Ce retour aux sources redonne à la place son authenticité et son atmosphère conviviale.

    Le site a également été embelli de chênes verts et d’un sol en granit local, un clin d’œil à la richesse naturelle de la Corrèze. Des marches, conçues comme des gradins, offrent une ouverture accueillante sur la rue Toulzac et invitent à la flânerie ou à un moment de détente. Aujourd’hui, cette place incarne un équilibre parfait entre mémoire historique et modernité conviviale, en plein cœur de la ville.

  • Corrèze

    Bienvenue en Corrèze

    Brive-la-Gaillarde

    Se rendre à Brive-la-Gaillarde depuis Paris 4H35 4H40 480 km Bienvenu à Brive-la-Gaillarde ! Nous sommes ici au cœur de la Corrèze, dans une charmante ville

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    Collonges-la-Rouge

    Collonges-la-Rouge est un village de la Corrèze, classé parmi les Plus Beaux Villages de France. Connu pour ses maisons en grès rouge et ses 25 tours, il offre un exemple remarquable d’architecture médiévale et Renaissance. Les visiteurs peuvent admirer ses ruelles pavées et ses monuments historiques.

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  • Collonges-la-Rouge

    Collonges-la-Rouge

    Se rendre à Collonges-la-Rouge depuis Paris

    4H45

    6H20

    499 km

    Collonges-la-Rouge, classé parmi les Plus Beaux Villages de France

    Nous profitons de l’été indien pour passer quelques jours en Corrèze, explorant les petits villages à la recherche de paysages pittoresques. C’est dans la vallée de la Dordogne que nous découvrons Collonges-la-Rouge, un village surnommé le rubis de la région et classé parmi les Plus Beaux Villages de France. Pour en profiter pleinement avant l’affluence touristique, nous décidons de partir de bon matin afin de découvrir ce magnifique petit village médiéval, également surnommé la « cité aux 25 tours ».

    local_parking

    Afin de préserver l’état du village, les voitures n’y sont pas autorisées. Cependant, ne vous inquiétez pas, le parking gratuit de La Veyrie se trouve à environ 450 mètres, soit à 5 minutes à pied.

    Nous tombons immédiatement sous le charme des maisons en grès rouge. Le village, encore endormi sous un soleil matinal, offre une ambiance presque idyllique. Avec seulement 480 habitants, il est facile de profiter des lieux sans se bousculer, même si la renommée de Collonges-la-Rouge attire chaque année de nombreux visiteurs. Nous apprécions flâner dans les ruelles étroites et sinueuses, découvrant au passage ses bâtiments anciens, maisons à colombages, musées, châteaux et tours fortifiées.

    Castel de Maussac

    En arrivant à Collonges-la-Rouge, nous sommes immédiatement captivés par le Castel de Maussac. Construit en 1583, ce château privé allie patrimoine historique et hébergement moderne, avec un gîte pouvant accueillir jusqu’à six personnes. Accessible par un portail orné du XVIIe siècle, le Castel de Maussac se distingue par son architecture singulière en forme de deux « L » et ses imposantes tours carrées coiffées de toits en poivrière. Le dernier propriétaire notable, l’abbé Maussac, fut au service de la famille de Napoléon, ajoutant une touche d’histoire fascinante à ce lieu.

    À proximité, nous trouvons l’ancienne gare du tramway, construite en 1912 pour relier Turenne à Beaulieu-sur-Dordogne. Surnommée « le Tacot », cette gare a fonctionné pendant vingt ans, jusqu’en 1932, avant d’être supplantée par les autobus. Restaurée en 1982, elle accueille aujourd’hui le point touristique de la ville et un musée gratuit dédié à l’histoire du tramway. Ce petit musée, ouvert du printemps à l’automne, propose des expositions temporaires et des événements culturels, offrant un aperçu intéressant de l’histoire locale.

    Rue de la Barrière

    Nous nous engageons ensuite dans la Rue de la Barrière, l’une des principales artères de Collonges-la-Rouge. Cette rue traverse le cœur historique du village avec son tracé étroit et sinueux, bordé de pavés en grès rouge et de nombreux dénivelés. Elle incarne parfaitement le charme du village. Au fil de notre promenade, nous découvrons des portes sculptées et des fenêtres à meneaux, témoins de l’architecture médiévale.

    Parmi les points d’intérêt, nous trouvons la fontaine publique datant du XVIe siècle, un lieu de rencontre historique pour les villageois. La Maison de la Sirène, une bâtisse à colombages du XVe siècle, attire également notre attention avec ses détails architecturaux bien préservés. Nous visitons également le musée du patrimoine, qui retrace l’histoire du village à travers une collection d’objets et de documents, offrant une immersion dans le passé de Collonges-la-Rouge.

    Fontaine publique

    Nous arrivons à la fontaine publique de Collonges-la-Rouge, un lieu emblématique alimenté par une source naturelle provenant de la colline surplombant le village. Son bassin octogonal en pierres est surmonté d’une colonne en pierre de taille et a été restauré à plusieurs reprises au fil des siècles, notamment en 1858 et en 1982. Plus qu’un simple point d’eau, cette fontaine était un lieu de rencontre où les villageois venaient puiser l’eau, laver leur linge et échanger des nouvelles. Aujourd’hui, elle incarne l’histoire et la vie traditionnelle de Collonges-la-Rouge, ajoutant une touche d’authenticité à notre visite.

    Le soleil qui se reflète sur les pierres donne un charme fou au village.

    La Halle Fermière

    Nous continuons notre promenade jusqu’à la Halle Fermière, un espace accueillant qui regroupe un restaurant et une épicerie fine. Cet endroit attire tant les fins gourmets que les amateurs de produits régionaux. L’atmosphère chaleureuse invite à s’attarder pour déguster une cuisine française traditionnelle, valorisant les saveurs authentiques de la Corrèze.

    Dans l’épicerie fine, le choix de produits du terroir est vaste : fromages affinés, charcuteries locales, confitures artisanales, miels parfumés et une belle sélection de vins régionaux. On peut aussi découvrir des articles uniques fabriqués par les artisans locaux, comme des poteries colorées, des bijoux faits main et des savons naturels. La Halle Fermière incarne l’authenticité tout en offrant une immersion dans l’art de vivre et les savoir-faire de la région.

    Derrière l’épicerie, nous visitons gratuitement les anciennes machines utilisées pour produire l’huile de noix, une spécialité de la région. Voici les étapes de sa fabrication : premièrement, la meule broie lentement les cerneaux pour obtenir une farine de noix très fine, qui est ensuite mise au four. Ensuite, la presse hydraulique extrait le jus de la farine chaude, et l’huile parfumée s’écoule lentement. L’huile est ensuite laissée à décanter avant d’être stockée en bouteille.

    Pour les plus curieux, un petit chemin part sur la gauche en bas de la Rue de la Raze, offrant une vue dégagée sur Collonges.

    45.05868643222366, 1.6527691304889547.

    La Halle

    Nous revenons au cœur historique de Collonges-la-Rouge, où il reste encore de nombreux trésors à découvrir. Nous commençons par la Halle Henri IV, un édifice datant de la fin du XVIe ou du début du XVIIe siècle. Construite en grès rose, elle fascine par son architecture et son fournil, impeccablement conservé, qui servait autrefois à la cuisson du pain. À l’origine, cette halle couverte accueillait un marché où commerçants et agriculteurs venaient vendre leurs grains et leur vin. Elle jouait également un rôle central dans la vie sociale du village, servant de point de rassemblement et de lieu d’échanges pour les habitants.

    Place du Lavoir et Place du Prieuré

    Nous arrivons ensuite sur la place du Lavoir, où se trouvait, au XIXe siècle, un lavoir public en pierre de taille. Juste à côté, sur la place du Prieuré, se dresse la Croix de la Passion, une grande croix en fer forgé érigée en 1808. Elle est ornée des instruments de la Passion – lance, fouet, clous et couronne d’épines – symbolisant la souffrance du Christ. Cette croix aurait été élevée en action de grâce après la signature du Concordat de 1801, un accord entre le Pape et Napoléon Bonaparte qui rétablit le catholicisme en France. Elle représente un puissant symbole de paix et de réconciliation pour le village.

    Église Saint Pierre de Collonges

    Nous nous dirigeons vers l’église Saint-Pierre, classée monument historique en 1840. Cet édifice est l’un des plus importants du village, illustrant l’architecture romane limousine. Construite en grès rouge local entre les XIe et XIIe siècles, elle se distingue par sa nef unique, son transept et son abside semi-circulaire. Son portail occidental est orné de sculptures bibliques détaillées, tandis que le clocher carré, surmonté d’une flèche en pierre, offre un point de vue remarquable sur le village et ses alentours. À l’intérieur, nous pouvons admirer plusieurs œuvres d’art, dont une Pietà du XVe siècle, qui témoignent du riche patrimoine spirituel du lieu.

    Chapelle des Pénitents Noirs

    À proximité de l’église Saint-Pierre se dresse la Chapelle des Pénitents Noirs, édifiée au XIVe ou XVe siècle et dédiée à Saint-Maximin. Autrefois utilisée par la confrérie des Pénitents Noirs, qui se dévouait aux soins des pauvres et des malades, elle perdit cette fonction à la dissolution de la confrérie à la fin du XVIIIe siècle. Sobre et élégante, la chapelle présente une façade simple, une nef unique voûtée d’ogives, et un chœur abrité par une abside semi-circulaire. Le portail, surmonté d’un arc en ogive, mène à un clocher carré coiffé d’une flèche en pierre. À l’intérieur, nous trouvons quelques œuvres d’art notables, dont un Christ en bois datant du XVIIe siècle, qui ajoute un caractère historique à ce lieu empreint de sérénité.

    Château de Vassinhac

    Pour terminer notre promenade, nous nous dirigeons vers le Château de Vassinhac, édifié au XVe siècle par la famille de Vassinhac et remanié aux XVIe et XVIIe siècles. Ce château médiéval, classé monument historique en 1948, est aujourd’hui une propriété privée qui propose des chambres d’hôtes. En été, il est possible de découvrir l’histoire de ce lieu chargé de caractère lors de visites guidées du château et de ses jardins proposées en juillet et août. Ces visites offrent une expérience immersive dans l’histoire locale, permettant de mieux comprendre la vie aristocratique d’autrefois.

    En nous promenant ainsi à travers ces lieux emblématiques, nous ressentons toute l’histoire et la culture qui imprègnent ce village, Merci Collonges

  • Domme

    Domme

    Se rendre à Domme depuis Paris

    5H20

    5H50

    544 km

    Perchée sur une falaise surplombant la Dordogne, Domme est un véritable joyau médiéval en Nouvelle-Aquitaine. Classée parmi les Plus Beaux Villages de France, cette bastide du XIIIe siècle séduit par ses ruelles pavées, ses remparts bien conservés et ses portes fortifiées comme la porte des Tours. Son panorama époustouflant sur la vallée en fait une destination prisée des amateurs de paysages pittoresques. Ne manquez pas les grottes aménagées sous la place centrale, offrant un voyage fascinant dans le passé géologique et historique de la région.

    La Porte des Tours

    La Porte des Tours de Domme est une entrée emblématique de la bastide médiévale de Domme, située dans le département de la Dordogne, en France. Cette porte fortifiée, flanquée de deux tours imposantes, témoigne de l’importance stratégique de la ville au Moyen Âge. Construite au XIIIe siècle, elle offre une vue imprenable sur la vallée de la Dordogne et les environs. Les visiteurs peuvent explorer les remparts et découvrir l’histoire riche de cette cité médiévale, classée parmi les Plus Beaux Villages de France.

    Maison d’Eugène Leroy

    Cette maison-musée rend hommage à l’artiste peintre Eugène Leroy, une figure importante de l’art contemporain. Les visiteurs peuvent y découvrir une collection exceptionnelle de ses œuvres, ainsi que des expositions temporaires mettant en lumière son travail et son influence. La maison offre également un aperçu de la vie et de l’environnement de l’artiste, permettant de mieux comprendre son processus créatif et son héritage artistique.

    Grand Rue

    Ancien Hôtel de Ville

    L’Hôtel de Ville de Domme, situé rue des Consuls, est un bâtiment important dans l’histoire de la bastide. Fondée en 1281, il reflète l’architecture traditionnelle de la région et témoigne du riche passé de cette cité fortifiée, qui a joué un rôle stratégique durant la guerre de Cent Ans.

    Le nom de la rue dans laquelle se trouve ce bâtiment n’est pas un hasard. Autrefois appelé Hôtel des Consuls, il était le siège du gouverneur élu par le roi et une demi-douzaine de consuls élus par la population dommoise. La ville jouissait alors de plusieurs privilèges, le premier d’entre eux était le droit de vote, le second celui de rendre justice.

    On peut observer des petits tonneaux sur le blason de la ville, qui font penser à une spécialité locale, mais il s’agit en réalité de pièces de monnaie : l’obsidionale. Il s’agit du troisième privilège de la Bastide de Domme, celui de battre monnaie. Le roi utilisait cette monnaie pour payer les ouvriers qui construisaient la bastide et ces derniers étaient alors obligés de rester vivre dans la ville, la monnaie n’étant valable qu’en son sein.

    Place de la Halle

    Voici la place de la Halle, située dans la partie haute de la ville, autrefois réservée aux nobles, tandis que la seconde place de la Bastide, la place de la Rode était réservée aux paysans. Cette place accueille une halle couverte, typique des marchés médiévaux, où se tiennent encore aujourd’hui des marchés locaux. Entourée de maisons à colombages et de bâtiments en pierre, la place offre un cadre pittoresque et authentique.

    Église catholique Notre-Dame-de-l’Assomption

    Perchée sur un promontoire rocheux dominant la vallée de la Dordogne, la cité médiévale de Domme abrite un trésor architectural : l’église Notre-Dame de l’Assomption. Témoin silencieux d’une histoire mouvementée, ce monument religieux du XVIIe siècle témoigne de la résilience des habitants face aux épreuves.

    Construite avec les pierres de son aïeule détruite pendant les guerres de Religion, l’église actuelle est une véritable renaissance. C’est en effet le capitaine huguenot Geoffroy de Vivans qui rase l’édifice original en 1589 lors de la prise de Domme.

    Mais lorsque le culte catholique est rétabli en 1622, les habitants décident de reconstruire leur lieu de culte sur le même emplacement. Ils confièrent cette tâche à un maître-maçon de Monpazier qui leur offrit une église simple et élégante, dotée d’une nef unique et d’un clocher-mur caractéristique.

    L’église Notre-Dame de l’Assomption est plus qu’un simple lieu de culte, elle est un symbole de la foi tenace des habitants de Domme. Elle est également un exemple poignant de la reconstruction après les conflits, rappelant que même après la destruction, la beauté et la spiritualité peuvent renaître.

    Aujourd’hui, l’église, entourée d’un cimetière déplacé au XVIIIe siècle à l’extrémité de la ville, invite à la contemplation et offre aux visiteurs un moment de recueillement dans le calme apaisant de ce lieu chargé d’histoire.

    Le Belvédère et promenade de la barre

    La vue panoramique sur la vallée de la Dordogne et ses paysages environnants est imprenable ! On peut y admirer les méandres du fleuve, les châteaux et les villages pittoresques qui parsèment la région. Ce belvédère est un lieu incontournable pour ceux qui souhaitent découvrir la beauté naturelle et le riche patrimoine de la Dordogne.

    La Promenade de la Barre s’inscrit dans le prolongement du belvédère et offre une vue panoramique et continue avec différents angles de vue sur la vallée de la Dordogne.

    Le Moulin De Domme

    Perché sur les hauteurs dominant la vallée de la Dordogne, le Moulin du Roy de Domme est bien plus qu’un simple vestige du passé. C’est un véritable voyage dans le temps qui vous attend !

    Transformé en habitation au XIXe siècle par l’intellectuel et engagé Paul Reclus, ce moulin à vent offre un aperçu fascinant de la vie rurale d’antan. Explorez ses mécanismes ingénieux : meules, engrenages et voiles, témoins silencieux d’une époque révolue.

    En suivant le chemin des Meulières, laissez-vous guider jusqu’aux carrières où étaient extraites les pierres utilisées pour moudre le grain. Comprenez ainsi toute la chaîne de production du blé, de la culture à la farine.

    La Porte Del Bos

    La Porte Del Bos est une des entrées historique de la bastide de Domme. Sa proximité avec le bois lui à donnée son nom Porte Del Bos ou « porte du bois » en français et évoque un passé chargé d’histoire et de légendes.

    Érigée au XIIIe siècle lors de la construction de la bastide, elle faisait partie du système défensif de la ville avec ses murs épais et renforcés par des contreforts. L’ouverture de la porte, surmontée d’un arc en plein cintre, est relativement étroite, ce qui permettait de la défendre plus facilement en cas d’attaque.

    Place de la Rode

    La Place de la Rode, comme la Place des Halles, était autrefois un des principaux lieux de marchés et de foires à Domme. Contrairement à sa voisine, elle accueillait davantage les paysans et les habitants modestes de la bastide.

    L’un des privilèges de cette bastide était le droit de battre sa propre monnaie, appelée obsidionale. À Domme, ces pièces frappées sur du cuir, étaient fabriquées dans la maison du batteur de monnaie, située sur cette place. Construite en 1282, cette maison est l’une des plus anciennes de la bastide, témoignant de l’histoire médiévale de la cité.

    Lavoir

    Le lavoir de Domme, datant du XIXe siècle, se trouve en contre-bas du Puits de Domme (n’y voyez aucun jeu de mot).

  • Argentonnay

    Argentonnay

    Se rendre à Argentonnay depuis Paris

    4H20

    3H00

    430 km

    Après Thouars, direction Argentonnay ! Cette commune nouvelle, née en 2016 du regroupement de six anciennes communes, dont Argenton-les-Vallées, est un exemple vivant du dynamisme du bocage bressuirais. Son histoire est riche et remonte à des temps anciens, comme en témoignent les fondations du château médiéval ou le Pont Cadoret du XIIIe siècle. Argentonnay a connu une période florissante, marquée par son rôle de carrefour commercial avec de nombreuses foires. Tout comme à Thouars, la ville a également été marquée par les Guerres de Vendée, laissant des traces indélébiles dans son patrimoine. Nous prenons donc les petites routes en quête de découvrir un de ses trésors cachés.

    Château de l’Ebaupinay

    Situé à Le Breuil-sous-Argenton, sur la commune d’Argentonnay, ce château féodal est un vestige impressionnant de la fin du Moyen Âge, classé Monument Historique depuis 1898. Son architecture, de style gothique tardif, est caractérisée par ses cinq élégantes tours flanquant un logis carré, le tout surmonté d’un chemin de ronde avec mâchicoulis. Encore aujourd’hui, les douves, situées du côté nord et est, sont remplies d’eau, ajoutant à la beauté et au caractère défensif du lieu.

    L’histoire de l’Ebaupinay est particulièrement mouvementée. Après la Révolution, il est vendu comme bien national et subit les affres du temps et des changements de propriétaires. Mais une anecdote récente le rend tout à fait singulier : en 2019, ce château a été racheté par près de 12 000 « co-châtelains » via un projet de financement participatif mené par la startup Dartagnans ! L’idée était d’y créer un « lieu culturel du Moyen Âge » et de lancer un chantier médiéval participatif pour sa restauration. Bien que le château ait été remis en vente en 2024 et acquis par un propriétaire privé en 2025, cette aventure collective a marqué un chapitre unique dans l’histoire de ce site, témoignant de l’attachement des passionnés au patrimoine. Le château de l’Ebaupinay, même en ruines, continue de fasciner et de raconter son histoire à ceux qui prennent le temps de le découvrir

  • Sarlat-la-Canéda

    Sarlat-la-Canéda

    Se rendre à Sarlat-la-Canéda depuis Paris

    5H10

    6H55

    525 km

    Sarlat-la-Canéda, perle du Périgord noir, vous invite à un voyage dans le temps. Ses ruelles pavées, ses maisons en pierre dorée et ses monuments médiévaux racontent une histoire riche et fascinante. Une ambiance authentique et conviviale se dégage de ses rues, invitant les visiteurs à s’imprégner de son charme. Bien plus qu’une simple ville, Sarlat-la-Canéda est un écrin de beauté et de tradition, un lieu où le temps semble s’être arrêté.

    Maison de la Boétie

    Pour débuter notre promenade ensoleillée, arrêtons-nous place du Peyrou. Oublions les Incas et les llamas 😉, ici nous sommes plongés dans le cœur de la Renaissance française ! La Maison de la Boétie, un véritable joyau architectural datant du XVIe siècle, se dresse fièrement devant nous.

    Construite entre 1520 et 1525 par Antoine de La Boétie, lieutenant criminel à Sarlat, la maison porte fièrement le nom de son constructeur. Cependant, c’est son fils Étienne, né au sein même de ces murs le 1er novembre 1530, qui lui conféra une véritable notoriété. Figure majeure du paysage politique et littéraire, Étienne de la Boétie est connu pour ses écrits politiques et philosophiques ainsi que pour son amitié avec Michel de Montaigne. Par ailleurs, il fut l’un des fondateurs de la démocratie moderne. Ce sont ces liens qui ont contribué à la renommée de la famille La Boétie et à l’importance historique de cette maison.

    Aujourd’hui, cet ancien hôtel particulier, dont les façades arborent le style élégant de la Renaissance italienne, est en passe de retrouver sa splendeur passée grâce à la généreuse contribution de la Mission Patrimoine de Stéphane Bern. Les travaux de rénovation, qui devraient être terminés pour l’été 2025, redonneront vie à ce lieu chargé d’histoire.

    Place de la Liberté

    La Place de la Liberté est le cœur battant de Sarlat-la-Canéda. Anciennement nommée place Royale, elle a été rebaptisée Place de la Liberté lors de la Révolution française, symbole d’un nouvel ordre.

    Entourée par l’hôtel de ville, l’ancienne église Sainte-Marie et de terrasses ombragées c’est l’endroit idéal pour savourer un café en admirant le ballet incessant des passants et profiter de l’ambiance conviviale.

    Ancienne Église Sainte-Marie – Marché couvert

    Située au cœur de Sarlat, l’église Sainte-Marie dépasse le cadre d’un simple édifice religieux. Elle incarne une histoire riche et tumultueuse, marquée par des conflits, une détermination sans faille et une reconversion audacieuse.

    En 1365, face à l’état dégradé de leur église paroissiale, les habitants de Sarlat prennent la décision de la reconstruire en plus grand. Sous la houlette de l’architecte Jacques Caviale, les travaux débutent en 1368. Cependant, le contexte politique instable de l’époque, dominé par la Guerre de Cent Ans, complique la situation. Les affrontements entre Français et Anglais, ponctués de sièges et de changements d’allégeance, perturbent régulièrement l’avancée des travaux. Malgré ces obstacles, la construction progresse lentement. Le chœur et une partie de la nef sont achevés en 1431, mais ce n’est qu’en 1479 que l’architecte Pierre Esclanche reprend les rênes du projet, finalisant la façade, le clocher et la première travée. L’église est finalement consacrée en 1507. Le destin de l’église Sainte-Marie prend un tournant radical lors de la Révolution française. Désaffectée en 1794, elle est vendue morceau par morceau. Son chœur est démonté pour récupérer les pierres, tandis que sa nef est réutilisée à diverses fins : boulangerie, magasin de bois et charbon, puis bureau de poste.

    En 2001, l’architecte Jean Nouvel redonne vie à ce monument historique en le transformant en un marché couvert moderne et lumineux. Respectueux du passé, il parvient à préserver l’essence de l’église tout en lui offrant une nouvelle fonction. Un ascenseur installé dans le clocher permet désormais d’admirer une vue panoramique sur la ville depuis son sommet.

    Le Badaud de Sarlat

    Depuis des années, le badaud captive par son air mystérieux et amusant. Ce discret passant de bronze, intégré au pavage, invite à la contemplation et à la curiosité, incarnant l’esprit d’observation des habitants de Sarlat et encourageant les visiteurs à prendre le temps de découvrir les détails cachés de la ville. Beaucoup s’amusent à le chercher et à le photographier, certains lui jetant même des pièces de monnaie, comme pour l’aider à trouver ce qui le fascine tant. Le Badaud, un personnage discret et attachant, est devenu un symbole du charme discret de Sarlat et est l’œuvre de Jean-Pierre Vrignaud.

    Manoir de Gisson

    Bienvenue au Manoir de Gisson, un trésor historique situé juste derrière le Badaud, sur la place des Oies. Classé monument historique, ce manoir unique vous plonge dans l’univers de la bourgeoisie sarladaise du XVIIe siècle. Composé de deux bâtiments distincts reliés par une tour escalier hexagonale, ses origines remontent au XIIIe siècle. Son architecture est typique de l’époque : des fenêtres à meneaux, ses toits de lauze et sa baie à colonnettes.

    La visite s’articule autour des appartements du consul, où la famille de Gisson a vécu. Des pièces richement décorées dévoilent la vie quotidienne de personnages influents, tels que notaires royaux et consuls. Puis s’ensuivent les salons d’apparat, le mobilier d’époque, les cheminées et la grande terrasse surplombant la place.

    Ensuite, direction les caves voûtées, où se trouve un fascinant cabinet de curiosités. Très en vogue à la Renaissance, ces cabinets exposaient des objets rares rapportés d’expéditions lointaines, témoignant de l’imaginaire et de la curiosité de l’époque.

    Fontaine Sainte-Marie

    Rue des consuls, en contre-bas du manoir que nous venons de visiter, se cache la Fontaine Sainte-Marie. Avec son bassin en pierre sculpté et sa statue de la Vierge Marie, elle était autrefois une source d’eau potable pour les habitants de Sarlat, et la légende raconte même que son eau avait des vertus miraculeuses, attirant de nombreux pèlerins.

    Sarlat se découvre vraiment en flânant, en se laissant porter par l’envie de se perdre dans ses ruelles étroites et pittoresques. Ce qui est vraiment captivant, c’est cette harmonie architecturale qui règne dans la ville : les maisons en pierre dorée, les toits de lauze et les façades médiévales créent un ensemble cohérent et enchanteur. Pourtant, à chaque coin de rue, une nouvelle surprise vous attend. Que ce soit une petite place ombragée, une adorable boutique ou une alléchante odeur de café, chaque détour révèle un caractère unique et une atmosphère qui lui est propre. C’est cette combinaison de singularité qui fait de Sarlat un lieu si spécial à explorer.

    Lanterne des morts

    La Lanterne des Morts, située juste derrière la Cathédrale Saint-Sacerdos, est un monument énigmatique et fascinant. Construite aux XIIe siècle, cette chapelle sépulcrale a traversé les siècles en laissant planer le mystère sur sa véritable fonction.

    D’apparence simple, elle se présente comme une tour circulaire à deux niveaux. Le niveau inférieur, accessible par un portail sous arc brisé, est couvert d’une voûte complexe ornée de nervures et de motifs sculptés. Trois fenêtres éclairent l’intérieur, laissant filtrer une lumière douce et mystérieuse. L’étage supérieur, quant à lui, est fermé par une chambre tronconique percée de quatre baies étroites.

    Au fil des siècles, la Lanterne des Morts a été surnommée « Tour des Maures » puis « Tour Saint-Bernard », alimentant les légendes et nourrissant l’imagination populaire. Certains historiens y voient une lanterne destinée à guider les âmes des défunts, tandis que d’autres pensent qu’il s’agissait d’un lieu de sépulture ou d’une chapelle.

    Aujourd’hui classée monument historique, la Lanterne des Morts est un témoignage poignant du passé et de l’architecture médiévale. Sa forme unique, son mystère persistant et sa situation au cœur du cimetière Saint-Benoît en font un lieu chargé d’histoire et de spiritualité, invitant à la contemplation et à l’émerveillement.

    By night

    Pour clore la journée, rien de tel qu’une promenade dans les rues à la tombée de la nuit. Même si le soleil s’est couché, les bâtiments conservent une lueur dorée, créant une atmosphère magique. À cette heure-ci, la ville se fait plus tranquille, offrant une ambiance intimiste qui permet de redécouvrir Sarlat sous un autre angle. Cette destination qui allie histoire, gastronomie et nature nous a réellement enchantée, c’est la destination idéale pour un week-end dépaysant et ressourçant !

    Les bonnes adresses

    L’Assiette Sarladaise

    4 Rue du Présidial, 24200 Sarlat-la-Canéda

    Des spécialités locales, rien que des spécialités locales ! En plus de pouvoir profiter d’une terrasse des plus agréables, le service était chaleureux et les plats délicieux !

  • Beynac-et-Cazenac

    Beynac-et-Cazenac

    Se rendre à Beynac-et-Cazenac depuis Paris

    5H25

    5H20

    535 km

    Beynac-et-Cazenac, perchée sur un éperon rocheux dominant la Dordogne, est un village médiéval qui semble figé dans le temps. Son imposant château, dominant fièrement la vallée, est un véritable joyau architectural, et ses ruelles étroites et sinueuses vous invitent à une promenade dans le passé. Nous nous sommes laissé charmer par les maisons en pierre dorée, les boutiques artisanales et les terrasses ombragées où l’on savoure la gastronomie locale. Beynac-et-Cazenac, un village d’exception où l’histoire se mêle au charme de la vie locale.

    Rue de la Balme

    On débute notre balade dans la Rue de la Balme, un chemin pavé pittoresque qui serpente à travers le cœur historique de Beynac. Les maisons en pierre anciennes, avec leurs fenêtres à meneaux et leurs toits de lauze, semblent nous murmurer des histoires d’un autre temps. On s’imagine les artisans qui occupaient autrefois les ateliers, les familles qui vivaient dans ces maisons, et les générations qui ont déambulé dans cette rue, empreinte de leur histoire. L’atmosphère est paisible, propice à la contemplation. Les boutiques d’artisanat, aux devantures colorées, offrent un aperçu du savoir-faire local. =

    Rue des Sarrasins

    La Rue des Sarrasins est une rue piétonne qui traverse le village de Beynac-et-Cazenac, du nord au sud. Elle est bordée de jolies maisons de ville en pierre.

    Le nom

    Comme pour beaucoup de rues portant ce nom, l’origine du nom est sujette à débat. Il y a des théories sur la présence réelle de Sarrasins à Beynac, d’autres pensent que c’est un nom symbolique qui fait référence à l’exotisme et aux voyages lointains.

    L’atmosphère

    La Rue des Sarrasins est une rue animée et pittoresque. On y trouve des boutiques d’artisanat, des restaurants et des cafés. Elle est un endroit idéal pour se promener, faire du shopping et déguster la cuisine locale.

    L’histoire

    La Rue des Sarrasins est traversée par le sentier de grande randonnée GR643, qui relie la Corrèze à la Dordogne. Elle est donc un point de passage pour de nombreux randonneurs.

    La Maison de Pierre – Beynac

    On s’arrête devant La Maison de Pierre, une des plus connues du village. Construite au XVIe siècle, cette demeure, unique en son genre dans le village, se distingue par son toit entièrement recouvert de lauzes, des pierres calcaires typiques de la région. Elle dispose d’un jardin panoramique de 3 ares offrant une vue exceptionnelle sur un méandre de la Dordogne, considérée comme l’une des plus belles du village.

    La maison se visite et permet de découvrir notamment sa terrasse semi-couverte accessible directement depuis la pièce principale. À l’intérieur, un grand espace de vie regroupe un séjour, un salon et une cuisine. Les chambres incluent une pièce avec un lit à baldaquin du XVIIIe siècle et une autre avec deux lits individuels. La salle de bain est équipée d’une cabine de douche multi-jets, et les toilettes sont séparées. Cette maison allie le charme historique et le confort moderne.

    La Tour du Couvent et la Porte Veuve

    Un peu plus haut, nous arrivons à la Tour du Couvent et la Porte Veuve, deux éléments architecturaux remarquables qui contribuent au charme unique de Beynac-et-Cazenac.

    La Tour du Couvent, située au cœur du village, est un vestige d’un ancien couvent franciscain datant du XIIIe siècle. Cette tour imposante, reconnaissable à sa forme ronde et sa hauteur, est le seul élément qui reste du couvent après sa destruction au XVIe siècle. Aujourd’hui, elle est intégrée au paysage architectural de la ville, servant de point de vue panoramique sur la vallée de la Dordogne.

    La Porte Veuve, quant à elle, est un passage voûté qui permet d’accéder au village depuis la vallée. Ce nom intrigant vient d’une légende locale qui raconte qu’une femme a été enfermée dans la tour par son mari jaloux. On dit qu’elle appelait son mari du haut de la tour, sans succès. Au fil du temps, la porte a été rebaptisée « Porte Veuve » en référence à cette triste histoire.

    Ces deux éléments architecturaux, la Tour du Couvent et la Porte Veuve, ont joué un rôle important dans la vie de Beynac-et-Cazenac. Ils témoignent de l’histoire riche et mouvementée du village, et contribuent à son charme unique.

    Le château de Beynac

    Encore un peu plus haut (la visite ne se fait qu’en grimpant dans ce sens), le château de Beynac, domine fièrement la vallée de la Dordogne. Ce château fort médiéval, construit au XIIe siècle, est l’un des plus beaux et des plus imposants châteaux du Périgord.

    Un symbole de puissance : Le château de Beynac a été construit par les seigneurs de Beynac, une famille puissante qui contrôlait la région. Il a été conçu pour être imprenable, avec des murs épais, des tours massives et un système de défense sophistiqué. Il servait de bastion stratégique et de symbole du pouvoir de la famille de Beynac.

    Un témoin de l’histoire : Le château a traversé les siècles, changeant de mains à plusieurs reprises. Il a été le théâtre de nombreuses guerres et sièges, et a joué un rôle important dans l’histoire de la région.

    Un joyau architectural : Le château de Beynac est un bel exemple d’architecture militaire médiévale. Il est constitué de plusieurs tours, de douves et de bâtiments. Son aspect imposant et sa situation dominante sur la vallée de la Dordogne en font un spectacle fascinant.

    Un lieu de visite incontournable : Le château est aujourd’hui ouvert au public et est un lieu de visite incontournable pour tous les amoureux de l’histoire et de l’architecture. On peut y découvrir les salles du château, les donjons et les coursives, et admirer les vues panoramiques sur la Dordogne.

    Le château de Beynac est un lieu chargé d’histoire et de mystère. C’est un incontournable pour tous les visiteurs qui souhaitent découvrir la richesse du patrimoine médiéval de la région.

    Église Notre-Dame-de-l’Assomption

    On entre dans l’église Notre-Dame-de-l’Assomption, un lieu de recueillement et d’admiration. Son architecture romane, avec ses arcs en plein cintre et ses voûtes en berceau, nous transporte dans une atmosphère sereine et chargée d’histoire. La lumière du soleil filtre à travers les vitraux colorés, créant une ambiance mystique et poétique. On admire les sculptures anciennes, les peintures murales, et les objets religieux qui témoignent de la foi des habitants de Beynac au fil des siècles. On prend un moment pour s’asseoir sur un banc et s’imprégner du silence qui règne dans l’église, se laissant porter par la beauté de cet édifice. L’église Notre-Dame-de-l’Assomption est un lieu de paix et de beauté, un véritable refuge pour l’âme.

    Rue Cap de Baïnac

    En se promenant dans la Rue Cap de Baïnac, une rue paisible qui offre une vue imprenable sur la Dordogne. On se laisse de nouveau charmer par les maisons anciennes et les jardins fleuris, qui parsèment la rue. C’est un lieu où le temps semble s’être arrêté, où l’on peut respirer un air frais et profiter du calme qui règne sur le village. La Rue Cap de Baïnac nous invite à la contemplation, à la découverte de la beauté simple des choses.

    Rue Costa Del Port

    On termine notre visite en redescendant la Rue Costa Del Port, un passage pittoresque qui nous conduit, comme son nom l’indique, vers le port de Beynac.

    Beynac-et-Cazenac est un village où chaque pierre, chaque rue, chaque monument raconte une histoire. C’est un lieu où le passé et le présent se mêlent harmonieusement, offrant une balade aussi dépaysante qu’agréable. Que vous soyez passionné d’histoire, amateur de nature ou simplement en quête de tranquillité, Beynac-et-Cazenac saura vous séduire et vous charmer. Alors, n’hésitez plus, venez découvrir ce joyau du Périgord et laissez-vous envoûter par sa magie intemporelle.

  • Le Menoux

    Le Menoux

    Se rendre au Menoux depuis Paris

    2H55

    2H35

    301 km

    Église Notre-Dame du Menoux

    L’église Notre-Dame du Menoux : un écrin coloré pour l’œuvre d’un artiste hors norme

    Nichée au sud de l’Indre, la commune paisible du Menoux abrite un trésor inattendu : l’église Notre-Dame. À première vue, cette construction néogothique du XIXème siècle semble banale. Mais franchissez son seuil et préparez-vous à être envoûté !

    C’est dans les années 1970 que le peintre bolivien Jorge Carrasco, inspiré par l’espace sacré, décide d’investir l’église de son art unique. Pendant huit ans, il transforme méticuleusement chaque centimètre carré des murs et voûtes en une fresque monumentale de 450m².

    Entrer dans cette église, c’est vivre une expérience sensorielle unique. Les couleurs vives, les formes sinueuses et rondes, les symboles amérindiens se mêlent pour créer une cosmogonie fascinante qui raconte la création de l’homme et de l’univers.

    Carrasco, reconnu internationalement pour son talent (on le compare parfois à Picasso ou Matisse), a laissé derrière lui un héritage artistique exceptionnel. Son œuvre, visible toute l’année dans l’église du Menoux, invite à la contemplation et à une véritable immersion dans un univers onirique et vibrant.

    L’Atelier Carrasco, situé juste en contrebas de l’église, permet de découvrir plus en profondeur l’univers créatif de l’artiste.

    Une visite incontournable pour les amateurs d’art et ceux qui souhaitent découvrir une facette étonnante du patrimoine français.


    Atelier Carrasco

    L’Atelier de Carrasco au Menoux offre une immersion complète dans l’univers créatif de cet artiste bolivien reconnu internationalement. Installé dans le village dans les années 1970, Carrasco a laissé une empreinte indélébile en transformant l’église paroissiale en un véritable chef-d’œuvre d’art sacré. Ses fresques colorées couvrant 450 m² narrent la création de l’univers selon une vision personnelle mêlant influences amérindiennes et spiritualité.

    Au-delà de cet ensemble monumental, l’atelier témoigne de la polyvalence artistique de Carrasco. Sculptures, peintures et dessins exposés révèlent la maîtrise de différentes techniques. Il est ainsi possible de saisir les rouages du processus créatif de l’artiste en observant ses esquisses, ses outils de travail et ses œuvres inachevées. L’atelier se transforme ainsi en un espace où l’on comprend non seulement l’œuvre finale, mais aussi le cheminement qui y a mené.

    Grâce à des photographies personnelles, des objets souvenirs et des témoignages recueillis auprès de ses proches, l’atelier brosse un portrait intime de Carrasco, homme engagé et passionné par son art. La gestion de l’espace est assurée par l’association « Les Amis de Carrasco », qui œuvre pour la préservation du patrimoine artistique laissé par l’artiste. La visite s’adresse à tous ceux qui souhaitent découvrir l’œuvre d’un artiste hors du commun et comprendre les multiples facettes de sa création.

  • Châteauroux

    Châteauroux

    Se rendre à Châteauroux depuis Paris

    2H35

    2H10

    265 km

    Châteauroux, une ville au charme discret qui se dévoile progressivement à ceux qui prennent le temps de la découvrir. Lovée dans le berceau verdoyant de la région Centre-Val de Loire, elle arbore un caractère authentique qui se reflète dans ses rues animées et ses maisons à colombage, vestiges d’un passé riche et mouvementé.

    Ici, l’histoire s’immisce dans chaque recoin, se laissant deviner dans les imposantes tours de son château médiéval, les murailles de la ville et les vestiges de son passé industriel. Châteauroux, c’est aussi une ville tournée vers l’avenir, un lieu où l’innovation et la créativité se mêlent à la tradition.

    La ville a marqué l’histoire de l’aviation, et cet héritage se ressent encore aujourd’hui. Ses musées, témoins de son passé industriel et aéronautique, racontent l’épopée des pionniers de l’air et révèlent les secrets de la conquête des cieux.

    Châteauroux, c’est également une ville culturelle foisonnante, riche de ses musées, théâtres, salles de concert et d’un dynamisme artistique remarquable. Ses artisans d’art, ses galeries et ses ateliers d’artistes contribuent à l’attractivité et au rayonnement de la ville.

    Mais Châteauroux, c’est avant tout une ville à taille humaine, accueillante et chaleureuse. Une ville où la vie est douce, où l’on savoure les plaisirs simples de la vie à la française : les marchés colorés, les restaurants aux saveurs authentiques, les balades dans les parcs et les jardins verdoyants.

    Venez découvrir Châteauroux, une ville qui vous surprendra par sa richesse et sa beauté, une ville qui vous laissera un souvenir impérissable.

    Musée Bertrand

    Le Musée Bertrand, inauguré en 1869, est un véritable pilier culturel et historique de Châteauroux. Il doit son nom à l’historien et archéologue local Jacques-Joseph Bertrand, qui légua ses collections à la ville. Le musée est installé dans un ancien hôtel particulier du XVIIIe siècle, l’Hôtel Bertrand, classé Monument Historique. Cette demeure, construite entre 1770 et 1774 pour le marquis de La Roche-Fontenilles, est elle-même un témoignage architectural de l’époque.

    L’architecture du bâtiment est caractéristique des hôtels particuliers du Siècle des Lumières, alliant élégance et fonctionnalité. Sa façade classique, discrète depuis la rue, s’ouvre sur une cour d’honneur et un jardin à l’arrière. L’intérieur conserve des éléments d’origine, notamment des boiseries, des cheminées et des parquets, offrant un cadre authentique aux collections.

    Le musée abrite une collection fascinante qui retrace l’histoire de la ville et de sa région, l’Indre. Ses fonds sont particulièrement riches et diversifiés, se structurant autour de trois axes majeurs :

    • Archéologie : Cette section présente des vestiges des époques gallo-romaine et médiévale, découverts lors de fouilles locales. On y trouve des céramiques, des outils, des éléments de parure et d’autres objets du quotidien qui éclairent la vie des habitants du Berry à travers les siècles.
    • Beaux-arts : La collection de beaux-arts offre un panorama de la création artistique du XVIe au XIXe siècle. On peut y admirer des peintures, des sculptures et des dessins d’artistes régionaux et nationaux. Le musée est notamment reconnu pour sa section consacrée à l’Orient et aux campagnes d’Égypte de Napoléon Bonaparte, grâce aux collections ramenées par le général Bertrand, maréchal d’Empire et figure locale majeure, dont le nom est également lié au musée bien qu’il ne soit pas l’éponyme direct. Cette partie inclut des objets égyptiens antiques, des gravures et des documents liés à l’expédition.
    • Ethnographie et arts populaires : Cette section témoigne de la vie quotidienne et des traditions du Berry à travers des costumes traditionnels, des outils agricoles, des meubles et des objets artisanaux, offrant un aperçu de l’identité rurale de la région.

    En parcourant les salles du musée, on est captivé par ces vestiges et œuvres d’art qui retracent la vie des habitants de Châteauroux et de l’Indre à travers les époques. Le Musée Bertrand est un véritable voyage dans le temps, permettant de mieux comprendre l’évolution de la ville et de son territoire, et de ressentir l’émotion face à la richesse et la diversité de son patrimoine.

    Couvent des Cordeliers

    On poursuit notre exploration en se dirigeant vers le Couvent des Cordeliers, un ancien couvent franciscain fondé au XIIIe siècle. Ce monument historique, avec ses murs imposants en pierre, ses voûtes et ses arcades, nous transporte dans le passé. On admire l’architecture du bâtiment, qui témoigne de l’influence de l’ordre franciscain dans la ville.

    Le Couvent des Cordeliers a été un lieu de prière, de contemplation et de vie spirituelle pendant des siècles. On peut imaginer les moines qui ont habité ce lieu, leurs prières, leurs chants et leurs moments de recueillement. On s’imagine la vie quotidienne dans le couvent, avec ses règles strictes et ses moments de silence.

    Aujourd’hui, le Couvent des Cordeliers a été réhabilité et abrite des expositions et des événements culturels. On peut s’y promener dans les salles, découvrir les œuvres d’art exposées et se laisser inspirer par la beauté et la sérénité du lieu. Le Couvent des Cordeliers, c’est un véritable lieu de mémoire, qui nous invite à la réflexion et à la contemplation.

    Jardins des Cordeliers

    On fait une pause détente dans les Jardins des Cordeliers, un espace vert paisible situé au cœur de la ville. On se promène au milieu des arbres centenaires, des parterres fleuris et des fontaines. On respire un air frais et parfumé, on profite du calme et de la tranquillité qui règnent dans ce lieu. On s’assoit sur un banc et on observe les passants, les enfants qui jouent, et les oiseaux qui chantent. On se laisse bercer par le doux murmure de l’eau de la fontaine et par le chant des oiseaux.

    Les Jardins des Cordeliers sont un véritable havre de paix, un lieu idéal pour se ressourcer et profiter de la nature en ville. Ils sont une invitation à la détente, à la contemplation, et à la rêverie.

    Rue des Pavillons

    On flâne dans la Rue des Pavillons, une rue piétonne animée qui traverse le centre-ville de Châteauroux. On admire les maisons anciennes, les boutiques et les restaurants qui bordent la rue. On observe les façades colorées, les devantures des magasins, les terrasses des cafés. L’ambiance est dynamique et accueillante. On s’arrête pour faire du shopping, on achète des souvenirs, on déguste des spécialités locales. On sent la vitalité de la ville qui se dégage de la rue, la joie de vivre des habitants, la convivialité des commerçants.

    La Rue des Pavillons est un lieu de rencontre et d’échange, où l’on peut s’imprégner de l’ambiance animée de la ville.

    Place Robert Monestier

    On arrive sur la Place Robert Monestier, une place piétonne située au cœur du centre-ville. On admire les bâtiments qui entourent la place, l’hôtel de ville, le théâtre, et les maisons anciennes. On observe les passants, les touristes, et les habitants qui se retrouvent ici. C’est un lieu de rendez-vous central, souvent animé par des événements ou simplement par le quotidien des Castelroussins. La place, spacieuse et ouverte, invite à la flânerie et à l’observation de la vie locale, offrant une perspective sur l’architecture civile de la ville.

    Église Notre-Dame de Châteauroux

    On visite l’Église Notre-Dame de Châteauroux, un édifice religieux imposant qui domine la ville. On admire l’architecture gothique de l’église, ses vitraux, ses sculptures, et ses ornements. On entre à l’intérieur et on est impressionnés par la hauteur des voûtes, la grandeur des colonnes et la beauté des chapelles. On ressent une atmosphère de recueillement et de sérénité. L’Église Notre-Dame de Châteauroux est un lieu de culte et de patrimoine, un symbole de la foi et de l’histoire de la ville.

    Château Raoul – Hôtel de la Préfecture

    On s’approche du Château Raoul, un ancien château fort transformé en Hôtel de la Préfecture. On admire l’architecture médiévale du bâtiment, ses tours, ses remparts, et ses douves. On imagine la vie des seigneurs qui ont habité ce lieu, les batailles, les fêtes, et les intrigues qui se sont déroulées dans ses murs. Le Château Raoul est un témoignage du passé, un symbole de la puissance et de l’histoire de Châteauroux, abritant aujourd’hui les services administratifs du département de l’Indre.

    Place Gambetta

    On termine notre balade par la Place Gambetta, une grande place piétonne qui offre une vue imprenable sur la ville. On admire les fontaines, les statues, et les espaces verts qui décorent la place. On observe les passants, les familles qui se promènent, et les jeunes qui jouent. La Place Gambetta est un lieu de détente et de loisirs, un espace convivial où l’on peut profiter de l’ambiance de la ville.

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