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  • L’Algarve

    L’Algarve

    Bom dia !

    L’Algarve, région la plus méridionale du Portugal, est réputée pour ses superbes plages dorées, ses falaises spectaculaires et son riche patrimoine historique. Entre les villages de pêcheurs pittoresques, tels que Tavira et Olhão, et les stations balnéaires animées comme Albufeira, la région offre un mélange parfait de nature et de culture. Nous vous emmenons à la découverte des vestiges mauresques, des réserves naturelles et de la cuisine méditerranéenne raffinée, le tout en profitant d’une arrière-saison.

    Faro 🇵🇹

    Aéroport international de Faro

    Olá !

    Nous voici arrivés à Faro. Ce matin, notre avion a décollé à 6h30 de Bordeaux, c’était un peu tôt, mais il est 8h30 et nous pouvons dès à présent partir à la découverte de la ville !

    Rejoindre le centre-ville se fait facilement et rapidement grâce aux bus présents à la sortie du terminal.

    Vous le savez peut-être déjà, nous ne partons jamais sans repérer un maximum de points à voir et à découvrir, et nous construisons nos balades en reliant ces points entre eux. Mais pour ce premier tour dans la ville, nous y allons un peu au hasard, le temps de nous réveiller un peu. 😅 Et cette première impression nous réjouit, la ville semble magnifique !

    Cathédrale de Faro sur Largo da Sé

    Nous voici au cœur de la vieille ville, ce quartier est principalement piéton, rendant la balade agréable. En arrivant sur Largo da Sé, on est immédiatement frappé par la silhouette imposante de la Cathédrale de Faro, dont les origines remontent au XIIIe siècle. Construite sur les vestiges d’une ancienne mosquée, elle a subi plusieurs transformations, notamment après le séisme de 1755. Ses portes sont closes lors de notre passage, mais il est possible d’y découvrir une surprenante alliance de styles gothique, renaissance et baroque, où chaque détail raconte un pan de l’histoire locale.

    Cidade Velha – Vieille ville

    En arpentant les ruelles pavées de la Cidade Velha à Faro, on est transporté dans un voyage à travers le temps. Ce quartier, ceinturé par une muraille de forme ovale datant de l’époque romaine (près de 2000 ans), entoure le plus vieux quartier de Faro. C’est au prince Ben Bekr, au IXe siècle, qu’on attribue l’initiative de protéger la colonie par ces remparts. Malgré différents dommages causés au fil des siècles (séismes au XVIe siècle, assauts de corsaires anglais, grand tremblement de terre de 1755, etc.), la muraille a survécu jusqu’à aujourd’hui. Les murs ont été progressivement intégrés dans de nouveaux bâtiments et il ne reste actuellement que quelques éléments défensifs, comme les deux tours qui servaient à protéger l’entrée de l’Arco do Repouso.

    Monumento aos Combatentes do Ultramar sur Largo de São Francisco

    Après avoir passé la porte, la Largo de São Francisco nous fait face. Un peu plus loin, nous y trouvons le Monumento aos Combatentes do Ultramar, dédié aux soldats portugais ayant participé aux guerres coloniales. Ce monument aux lignes sobres et géométriques marque un hommage discret aux vies perdues durant ces conflits.

    A noter que cette place offre un vaste parking gratuit.

    Algarve School of Hospitality and Tourism

    En remontant Largo de São Francisco, nous apercevons cette belle porte, ouverte. Après un bref coup d’œil, nous décidons d’y entrer. Pour commencer, je ne suis pas certain que ce bâtiment se visite… puis l’intérêt en est assez limité. Toutefois, à l’intérieur, on y trouve de jolis couloirs à la lumière filtrée, c’est agréable et il y fait frais ! Il s’agit là d’une école qui forme les futurs professionnels de l’hôtellerie et du tourisme de la région.

    Petit room tour : Notre hôte, venant de nous prévenir de la disponibilité de notre logement, nous décidons d’aller y déposer le surplus de nos sacs à dos avant de reprendre notre balade. Le logement que nous avions réservé est canon : nous partageons une grande maison de ville, avec un autre couple (de Français !), qui dispose de jolis espaces de vie et d’une grande terrasse, super !

    Jardim da Alameda João de Deus

    Nous prenons la direction du Jardim da Alameda João de Deus, l’endroit idéal pour une pause nature. Ce parc ombragé, avec ses sentiers sinueux et ses fontaines, est l’un des plus grands (et des plus beaux) espaces verts de Faro. Nous flânons dans les allées, parmi les arbres centenaires et les parterres de fleurs. C’est un véritable havre de paix en pleine ville, où même les paons semblent se plaire.

    Timing parfait, un petit kiosque à l’intérieur du parc sert des cafés et des Pastéis, alors que le manque de petit-déjeuner commence à se faire sentir.

    Nous avions gardé un tel souvenir des Pastéis de Belém que notre journée ne pouvait pas mieux commencer qu’avec ces petites pâtisseries dans un cadre aussi agréable.

    Maintenant que nous sommes d’attaque, nous nous éloignons un peu du côté de la Rua Dra. Mariana Amélia Machado Santos pour profiter d’un joli point de vue sur la lagune de Ria Formosa. S’y rendre exprès pour le panorama n’en vaudrait pas le détour, mais en y passant, autant en profiter.

    Au-dessus du rond-point se trouve un parking offrant une vue encore plus dégagée.

    Ermida de Santo António do Alto

    Nous doutons un peu du détour que nous avons fait, mais qu’importe, nous avons le temps. Arrivés à l’Ermida de Santo António do Alto, le point le plus à l’est que nous avons à voir, perchée sur une colline, nous avons gravi une sacrée pente pour atteindre cette petite chapelle historique. Nous en profitons pour faire une petite pause à l’ombre. L’intérieur, simple mais charmant, témoigne de la dévotion locale à Saint Antoine. Un lieu chargé de sérénité et d’histoire.

    De retour vers le centre-ville, la vaste esplanade de la Rua de Santo António est d’une luminosité telle que les lunettes de soleil sont d’une grande utilité.

    Tertúlia Algarvia

    Praça Dom Afonso III 15, 8000-167 Faro

    C’est déjà l’heure de la pause déjeuner ! Nous ne découvrons pas la cuisine portugaise, et aussi bien à Lisbonne qu’à Porto, nous nous sommes toujours régalés des plats et spécialités du pays. Laure opte pour un chorizo flambé et pour moi, ce sera du poulpe grillé.

    Bien que nous soyons fin septembre, le soleil est encore très (trop ?) présent. Heureusement, de grandes toiles jalonnent les rues, les préservant de l’étouffante chaleur qui s’accumule habituellement dans les villes. La différence avec d’autres rues, qui n’en sont pas pourvues, se ressent rapidement.

    Au centre de Largo do Dr. Silva Nobre, une stèle rend hommage à ce médecin et chercheur renommé, spécialisé en médecine interne et en cardiologie. Il est connu pour ses travaux sur les maladies cardiovasculaires et ses contributions significatives à la recherche clinique et à l’enseignement médical.

    Igreja Matriz de São Pedro

    Nous arrivons à l’église Saint-Pierre de Faro, un lieu à la fois discret et imposant. Construite au XVIIIe siècle, elle se distingue par son architecture baroque sobre. Malheureusement, ses portes n’étaient pas ouvertes lors de notre passage, mais l’intérieur avait l’air assez intéressant à voir, avec notamment de grands ornements en azulejos.

    Voici quelques heures que nous déambulons dans les rues de la capitale de l’Algarve, et les rues, avec leurs variantes locales, ressemblent beaucoup à celles des autres villes portugaises que nous avons visitées auparavant. C’est assez agréable de voir toutes ces couleurs et ces motifs cohabiter, donnant à l’atmosphère une touche joyeuse et chaleureuse.

    Igreja da Ordem Terceira de Nossa Senhora do Monte do Carmo

    L’église des Carmes de Faro est un peu différente des autres édifices religieux du coin. Bien que sa façade simple et élégante paraisse presque familière, c’est à l’intérieur que demeure la surprise. Une chapelle aux murs tapissés de crânes et de grands os rappelle aux passants que la vie est éphémère, n’est-ce pas étonnant ? À l’entrée se trouve également une inscription pas des moins déroutante : “Arrête-toi et pense au destin qui sera le tien”. Bonne ambiance garantie !

    Doca de Faro

    En suivant le dédale de ruelles, nous arrivons finalement sur les quais du port de plaisance. C’est assez intéressant d’en faire le tour, d’une part pour le grand air et la belle vue d’un côté, mais aussi pour les sculptures disséminées çà et là.

    Il faut traverser la voie ferrée pour accéder à la digue. Bien que le panneau d’avertissement ne soit plus très lisible, il faut rester prudent en traversant, car des trains y circulent !

    Arco da Vila

    Situé à l’entrée des vieux remparts de Faro, l’Arco da Vila est une porte monumentale qui reflète le mélange d’influences architecturales de la région. En la traversant, nous avons l’impression de remonter le temps, avec ses détails de style néoclassique et son intégration dans la muraille d’origine. Au sommet, une statue de Saint Thomas d’Aquin veille sur les visiteurs. Cette porte est une des principales entrées vers la vieille ville de Faro et nous invite à explorer ses ruelles pavées et ses édifices historiques.

    Rua Domingos Guieiro

    Arco do Repouso

    L’Arco do Repouso, sous lequel nous passons, fait partie intégrante des anciennes fortifications médiévales. L’entrée orientale, servant à ceux venant de la terre, se faisait par une porte en coude, nommée Arco do Repouso (parce qu’Afonso III y aurait trouvé du repos). Cette entrée a été renforcée au XIIIe siècle par deux tours albarranes d’origine almohade, destinées à protéger l’une des entrées les plus vulnérables de la ville.

    Son innovation défensive réside dans l’apparition de la notion de contre-attaque passive : quiconque s’approchait du mur d’enceinte ou de la porte se faisait attaquer par derrière. Cette situation était due à l’avancée des tours par rapport à la muraille. Cette porte est associée à la Conquête de Faro par les Chrétiens, commandés par Afonso III, le 29 mars 1249. Une légende raconte que la prise de Faro s’est faite pacifiquement, sans combats sanglants.

    Palácio Belmarço

    Juste derrière le mur d’enceinte se dresse le mystérieux Palácio Belmarço. Construit au XVIIe siècle, ce palais baroque, aux façades ornées de sculptures complexes, cache bien des secrets. On raconte que ses salons ont vibré aux sons de musiques envoûtantes et que ses jardins ont abrité des amours passionnées. Aujourd’hui, le temps semble s’être arrêté dans ce lieu chargé d’histoire, invitant les visiteurs à imaginer les fêtes somptueuses qui s’y sont déroulées.

    Banco de Portugal

    Là aussi, un petit ponton accessible offre une belle vue sur le Parque Natural da Ria Formosa et son front de mer.

    S.R.A.F. – Artists

    Ce bâtiment ne faisait pas partie des lieux que nous avions prévu de visiter, mais une fois de plus, le portail d’accès est ouvert, entrons ! Dans la cour, l’endroit regorge de fresques et de jolis graffitis artistiques. Nous poussons notre exploration jusqu’à l’une des arcades du fond où nous apercevons un escalier. Allons voir ce qui se passe plus haut alors.

    Une multitude d’œuvres d’art contemporain, parfois militantes, sont installées dans les salles des deux étages que nous parcourons avec curiosité. L’endroit est à la fois mystérieux et intéressant.

    Wow ! Nous ne nous y attendions pas ! Au troisième et dernier étage se trouve une immense terrasse surplombant les toits de Faro, incroyable ! Il est possible de grimper en haut de la tour, mais gare au vertige ! D’en haut, la vue est absolument imprenable et, par chance, nous y arrivons au meilleur moment de la journée, pour contempler le soleil doré se coucher dans la lagune, c’est d’une beauté sans nom !

    Restaurante Cinderela

    R. 1º de Dezembro 19, 8000-410 Faro

    Nous avons un peu trop tardé à nous préoccuper du dîner, donc le choix n’est pas très large. Toutefois, nous avons trouvé une petite table en dehors de la vieille ville qui sert des plats simples et généreux (c’est habituel au Portugal, vous me direz). Chose qui s’apprécie grandement, les prix ne sont pas prohibitifs, ce qui nous permet de profiter pleinement sans avoir à trop regarder l’enveloppe.

    Faro by night

    Pour finir cette longue journée, nous nous baladons un peu au hasard dans les rues de la ville. Faro est une toute petite ville qui se fait rapidement et facilement à pied. Nous sommes contents d’avoir prévu un itinéraire dense pour les prochains jours. L’aventure commence demain !

    😴

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  • Beynac-et-Cazenac

    Beynac-et-Cazenac

    Se rendre à Beynac-et-Cazenac depuis Paris

    5H25

    5H20

    535 km

    Beynac-et-Cazenac, perchée sur un éperon rocheux dominant la Dordogne, est un village médiéval qui semble figé dans le temps. Son imposant château, dominant fièrement la vallée, est un véritable joyau architectural, et ses ruelles étroites et sinueuses vous invitent à une promenade dans le passé. Nous nous sommes laissé charmer par les maisons en pierre dorée, les boutiques artisanales et les terrasses ombragées où l’on savoure la gastronomie locale. Beynac-et-Cazenac, un village d’exception où l’histoire se mêle au charme de la vie locale.

    Rue de la Balme

    On débute notre balade dans la Rue de la Balme, un chemin pavé pittoresque qui serpente à travers le cœur historique de Beynac. Les maisons en pierre anciennes, avec leurs fenêtres à meneaux et leurs toits de lauze, semblent nous murmurer des histoires d’un autre temps. On s’imagine les artisans qui occupaient autrefois les ateliers, les familles qui vivaient dans ces maisons, et les générations qui ont déambulé dans cette rue, empreinte de leur histoire. L’atmosphère est paisible, propice à la contemplation. Les boutiques d’artisanat, aux devantures colorées, offrent un aperçu du savoir-faire local. =

    Rue des Sarrasins

    La Rue des Sarrasins est une rue piétonne qui traverse le village de Beynac-et-Cazenac, du nord au sud. Elle est bordée de jolies maisons de ville en pierre.

    Le nom

    Comme pour beaucoup de rues portant ce nom, l’origine du nom est sujette à débat. Il y a des théories sur la présence réelle de Sarrasins à Beynac, d’autres pensent que c’est un nom symbolique qui fait référence à l’exotisme et aux voyages lointains.

    L’atmosphère

    La Rue des Sarrasins est une rue animée et pittoresque. On y trouve des boutiques d’artisanat, des restaurants et des cafés. Elle est un endroit idéal pour se promener, faire du shopping et déguster la cuisine locale.

    L’histoire

    La Rue des Sarrasins est traversée par le sentier de grande randonnée GR643, qui relie la Corrèze à la Dordogne. Elle est donc un point de passage pour de nombreux randonneurs.

    La Maison de Pierre – Beynac

    On s’arrête devant La Maison de Pierre, une des plus connues du village. Construite au XVIe siècle, cette demeure, unique en son genre dans le village, se distingue par son toit entièrement recouvert de lauzes, des pierres calcaires typiques de la région. Elle dispose d’un jardin panoramique de 3 ares offrant une vue exceptionnelle sur un méandre de la Dordogne, considérée comme l’une des plus belles du village.

    La maison se visite et permet de découvrir notamment sa terrasse semi-couverte accessible directement depuis la pièce principale. À l’intérieur, un grand espace de vie regroupe un séjour, un salon et une cuisine. Les chambres incluent une pièce avec un lit à baldaquin du XVIIIe siècle et une autre avec deux lits individuels. La salle de bain est équipée d’une cabine de douche multi-jets, et les toilettes sont séparées. Cette maison allie le charme historique et le confort moderne.

    La Tour du Couvent et la Porte Veuve

    Un peu plus haut, nous arrivons à la Tour du Couvent et la Porte Veuve, deux éléments architecturaux remarquables qui contribuent au charme unique de Beynac-et-Cazenac.

    La Tour du Couvent, située au cœur du village, est un vestige d’un ancien couvent franciscain datant du XIIIe siècle. Cette tour imposante, reconnaissable à sa forme ronde et sa hauteur, est le seul élément qui reste du couvent après sa destruction au XVIe siècle. Aujourd’hui, elle est intégrée au paysage architectural de la ville, servant de point de vue panoramique sur la vallée de la Dordogne.

    La Porte Veuve, quant à elle, est un passage voûté qui permet d’accéder au village depuis la vallée. Ce nom intrigant vient d’une légende locale qui raconte qu’une femme a été enfermée dans la tour par son mari jaloux. On dit qu’elle appelait son mari du haut de la tour, sans succès. Au fil du temps, la porte a été rebaptisée « Porte Veuve » en référence à cette triste histoire.

    Ces deux éléments architecturaux, la Tour du Couvent et la Porte Veuve, ont joué un rôle important dans la vie de Beynac-et-Cazenac. Ils témoignent de l’histoire riche et mouvementée du village, et contribuent à son charme unique.

    Le château de Beynac

    Encore un peu plus haut (la visite ne se fait qu’en grimpant dans ce sens), le château de Beynac, domine fièrement la vallée de la Dordogne. Ce château fort médiéval, construit au XIIe siècle, est l’un des plus beaux et des plus imposants châteaux du Périgord.

    Un symbole de puissance : Le château de Beynac a été construit par les seigneurs de Beynac, une famille puissante qui contrôlait la région. Il a été conçu pour être imprenable, avec des murs épais, des tours massives et un système de défense sophistiqué. Il servait de bastion stratégique et de symbole du pouvoir de la famille de Beynac.

    Un témoin de l’histoire : Le château a traversé les siècles, changeant de mains à plusieurs reprises. Il a été le théâtre de nombreuses guerres et sièges, et a joué un rôle important dans l’histoire de la région.

    Un joyau architectural : Le château de Beynac est un bel exemple d’architecture militaire médiévale. Il est constitué de plusieurs tours, de douves et de bâtiments. Son aspect imposant et sa situation dominante sur la vallée de la Dordogne en font un spectacle fascinant.

    Un lieu de visite incontournable : Le château est aujourd’hui ouvert au public et est un lieu de visite incontournable pour tous les amoureux de l’histoire et de l’architecture. On peut y découvrir les salles du château, les donjons et les coursives, et admirer les vues panoramiques sur la Dordogne.

    Le château de Beynac est un lieu chargé d’histoire et de mystère. C’est un incontournable pour tous les visiteurs qui souhaitent découvrir la richesse du patrimoine médiéval de la région.

    Église Notre-Dame-de-l’Assomption

    On entre dans l’église Notre-Dame-de-l’Assomption, un lieu de recueillement et d’admiration. Son architecture romane, avec ses arcs en plein cintre et ses voûtes en berceau, nous transporte dans une atmosphère sereine et chargée d’histoire. La lumière du soleil filtre à travers les vitraux colorés, créant une ambiance mystique et poétique. On admire les sculptures anciennes, les peintures murales, et les objets religieux qui témoignent de la foi des habitants de Beynac au fil des siècles. On prend un moment pour s’asseoir sur un banc et s’imprégner du silence qui règne dans l’église, se laissant porter par la beauté de cet édifice. L’église Notre-Dame-de-l’Assomption est un lieu de paix et de beauté, un véritable refuge pour l’âme.

    Rue Cap de Baïnac

    En se promenant dans la Rue Cap de Baïnac, une rue paisible qui offre une vue imprenable sur la Dordogne. On se laisse de nouveau charmer par les maisons anciennes et les jardins fleuris, qui parsèment la rue. C’est un lieu où le temps semble s’être arrêté, où l’on peut respirer un air frais et profiter du calme qui règne sur le village. La Rue Cap de Baïnac nous invite à la contemplation, à la découverte de la beauté simple des choses.

    Rue Costa Del Port

    On termine notre visite en redescendant la Rue Costa Del Port, un passage pittoresque qui nous conduit, comme son nom l’indique, vers le port de Beynac.

    Beynac-et-Cazenac est un village où chaque pierre, chaque rue, chaque monument raconte une histoire. C’est un lieu où le passé et le présent se mêlent harmonieusement, offrant une balade aussi dépaysante qu’agréable. Que vous soyez passionné d’histoire, amateur de nature ou simplement en quête de tranquillité, Beynac-et-Cazenac saura vous séduire et vous charmer. Alors, n’hésitez plus, venez découvrir ce joyau du Périgord et laissez-vous envoûter par sa magie intemporelle.

  • Saint Marc La Lande

    Saint Marc La Lande

    Se rendre à Saint Marc La Lande depuis Paris

    4H20

    3H00

    430 km

    La première mention historique de l’ensemble église et commanderie de Saint-Marc-la-Lande remonte à 1260, lorsque le Cardinal Ardouin offrit une chapelle dédiée à Saint Blaise à l’ordre hospitalier de Saint-Antoine de Viennois. Cet ordre, fondé à la fin du XIe siècle, était très influent dans le diocèse de Poitiers, avec quatorze commanderies sous sa dépendance. Après cette donation, des bâtiments furent probablement construits, bien que peu d’informations subsistent sur ces constructions initiales. Selon les statuts de l’ordre révisés en 1477, la commanderie devait accueillir six « cloîtrés » en plus du Commandeur, et l’ensemble était alors appelé Saint-Antoine de la Lande.

    La façade de l’église, datant du début du XVIe siècle, est l’élément le plus remarquable de l’ensemble, présentant un style gothique flamboyant avec des influences de la Renaissance. Elle est attribuée à un Cardinal de Tournon, Commandeur de l’époque, bien que des recherches supplémentaires soient nécessaires pour confirmer cette attribution. Pendant les guerres de religion, particulièrement en 1562, l’ensemble subit des dégâts considérables et resta dans cet état jusqu’en 1633, date à laquelle la Congrégation Réformée de Saint-Antoine entreprit la reconstruction du corps de l’église, laissant la façade intacte.

    En 1777, l’Ordre de Saint-Antoine céda la place à l’Ordre de Malte. Sous la Révolution, l’église subit de nouveaux dégâts et les voûtes s’écroulèrent. Les bâtiments furent vendus comme biens nationaux. En 1844, l’église fut rendue au culte et rebaptisée Saint-Mard. La commanderie fut utilisée comme école à partir du XIXe siècle.

    En 1983, des travaux de restauration de l’église et de la commanderie furent entrepris, avec la création d’un verger conservatoire et d’un jardin de plantes médicinales. En 1999, la toiture de la collégiale fut partiellement détruite par une tempête et entièrement refaite en 2001. En 2002, le « Relais de la Tour » fut rénové pour devenir un gîte d’étape.

    Collégiale Saint-Marc-la-Lande

    La Collégiale de Saint-Marc-la-Lande, située dans les Deux-Sèvres, est un édifice religieux dont l’histoire remonte au XIIIe siècle. Initialement, une chapelle dédiée à Saint Vaize fut donnée en 1260 et placée sous la dépendance de la commanderie générale de Bouthier. C’est en 1542 que le commandeur François de Tournon, alors archevêque d’Embrun et plus tard cardinal et abbé général de l’ordre antonin, entreprit la reconstruction de l’église. Cependant, les guerres de religion et les conflits ultérieurs, notamment sous Louis de Lezignac, causèrent des destructions significatives. En 1654, la décision fut prise d’établir une maison régulière, et en 1659, le supérieur de la commanderie, Antoine Caron, engagea des travaux de restauration. L’église passa sous l’ordre de Malte en 1777. Après la Révolution française, l’église ne fut rendue au culte qu’en 1844, après des travaux de restauration des voûtes.

    L’église a subi les affres des guerres de Religion et de la Révolution française, marquant son histoire par des périodes de destruction et de renaissance. La façade occidentale de l’église est marquée par des sculptures de style gothique flamboyant, restaurées à plusieurs reprises. La Collégiale de Saint-Marc-la-Lande, dont la construction peut être datée du début du XVIe siècle, est le plus important édifice de style gothique flamboyant des Deux-Sèvres. Elle est particulièrement remarquable par sa façade et son côté sud. Dans les années 1980, des chantiers de bénévoles ont rénové l’intérieur. Récemment, la toiture, endommagée lors de la tempête de 1999, a été entièrement refaite.

    Longue de quatre travées, l’ancienne chapelle devenue église paroissiale est couverte de voûtes à nervures prismatiques. Elle se termine par un chevet plat. Une galerie, une sacristie et une salle basse constituent, avec une petite chapelle latérale, des annexes de même style. La relative simplicité de l’intérieur est compensée par une extraordinaire floraison ornementale qui relève du style gothique flamboyant, rénové par les premiers indices italianisants annonciateurs de la Renaissance. Cette évolution est visible dans le dessin des remplages des grandes fenêtres, sur les contreforts à pinacles de l’élévation latérale et sur la petite porte sud. Elle s’affirme davantage sur la façade ouest, traitée avec une exceptionnelle virtuosité. Les contreforts et le dais de la niche du portail central sont tordus en spirale. Partout abondent les feuillages finement frisés, ornant crochets, fleurons et pinacles, ainsi que les écussons portés par des anges ou des chimères. L’italianisme s’accuse sur la frise et la balustrade du haut de la façade, sur les rinceaux et les angelots porteurs d’armoiries. À côté du pinacle sud-ouest est placée une jolie statuette en ronde bosse figurant un moine en prière. La Collégiale de Saint-Marc-la-Lande est classée monument historique, témoignant de son importance architecturale et historique.

  • Airvault

    Airvault

    Se rendre à Airvault depuis Paris

    3H50

    ≈ 5H30

    360 km

    Airvault, une cité de Caractère au Bord du Thouet

    Airvault, nichée au cœur du département des Deux-Sèvres, est une charmante commune qui bénéficie du label de « Petite Cité de Caractère ». Cette distinction témoigne de son riche patrimoine architectural et de son histoire profondément ancrée dans la région. Traversée par la paisible rivière Thouet, Airvault offre un cadre de vie agréable, où la pierre blonde des bâtiments historiques se marie harmonieusement avec la verdure environnante. La ville est un point de rencontre entre l’histoire médiévale, l’architecture romane et la douceur de vivre de la campagne poitevine. Elle invite à la découverte de ses ruelles, de ses places et de ses monuments qui racontent des siècles d’existence. Airvault est une destination idéale pour les amateurs de patrimoine, de nature et de tranquillité.

    Les Halles

    Au cœur d’Airvault se trouvent les Halles, un édifice remarquable qui témoigne du passé commercial florissant de la ville. Construites à l’origine au Moyen Âge, probablement entre le XIIIe et le XIVe siècle, ces halles étaient le centre névralgique des échanges et des marchés. Leur architecture, bien que modifiée au fil des siècles, conserve l’esprit des grandes structures ouvertes destinées à abriter les marchands et leurs étals, protégeant ainsi les transactions des intempéries.

    Historiquement, les Halles étaient un lieu de vie intense, où se rencontraient paysans, artisans et commerçants. On y vendait des céréales, du bétail, des produits manufacturés et tout ce qui faisait vivre la communauté locale. Aujourd’hui, même si elles ont perdu leur fonction commerciale d’antan, les Halles d’Airvault restent un point de repère central et un espace public apprécié. Elles sont le reflet d’une époque où l’économie locale était intrinsèquement liée aux foires et marchés hebdomadaires, offrant aux visiteurs un aperçu vivant de l’activité médiévale de la cité. Leur structure robuste et leur emplacement central en font un élément incontournable de la découverte d’Airvault.

    Il est très agréable de se promener dans le ruelles d’Airvault et profiter du calme et de la beauté des vieilles pierres qui nous entourent.

    Église Saint-Pierre d’Airvault – Paroisse Saint-Théophane Vénard en Thouarsais

    L’Église Saint-Pierre d’Airvault, qui fait partie de la Paroisse Saint-Théophane Vénard en Thouarsais, est un monument religieux d’une importance capitale et un joyau de l’architecture romane dans la région. Sa construction, débutée au XIe siècle et achevée au XIIe siècle, en fait l’un des édifices romans les mieux conservés et les plus impressionnants des Deux-Sèvres.

    Ce qui frappe d’abord, c’est son imposante façade sculptée, typique de l’art roman poitevin, ornée de modillons et d’éléments décoratifs raffinés qui invitent à la contemplation. À l’intérieur, l’église révèle une nef majestueuse, des collatéraux et un chœur harmonieux, baignés par une lumière douce filtrant à travers les ouvertures. Les voûtes, les chapiteaux sculptés représentant des scènes bibliques ou des créatures fantastiques, et les détails architecturaux témoignent du savoir-faire exceptionnel des bâtisseurs de l’époque.

    L’Église Saint-Pierre a traversé les siècles, servant de lieu de culte et de rassemblement pour la communauté. Elle a subi quelques ajouts et modifications au cours des époques gothique et moderne, notamment au niveau de certaines chapelles, mais son essence romane est restée intacte. Elle est non seulement un lieu de spiritualité toujours actif, mais aussi un musée de pierre à ciel ouvert, offrant aux visiteurs une plongée fascinante dans l’histoire de l’art roman et de la foi locale. Sa visite est un moment privilégié pour apprécier la grandeur de l’héritage médiéval d’Airvault.

  • Cherveux

    Cherveux

    Se rendre à Cherveux depuis Paris

    4H20

    3H00

    430 km

    Cherveux : Un Village de Caractère au Cœur du Poitou 🇫🇷

    Cherveux, nichée dans le département des Deux-Sèvres, en région Nouvelle-Aquitaine, est une charmante commune qui allie la tranquillité de la campagne poitevine à un riche patrimoine historique. Ce village, caractérisé par son église imposante et son château remarquable, offre une véritable immersion dans l’histoire locale. Cherveux invite à la découverte de ses pierres anciennes, de ses paysages verdoyants et de l’authenticité de la vie rurale. C’est une destination idéale pour ceux qui recherchent le calme, l’histoire et le charme des villages français.

    Église Saint-Pierre (Cherveux) : Un Témoin des Siècles 🇫🇷

    Notre visite à Cherveux commence par l’imposante Église Saint-Pierre. Cet édifice religieux, dont les origines remontent au Moyen Âge, a traversé les siècles et témoigne des différentes périodes architecturales. Sa construction initiale pourrait dater du XIIe ou XIIIe siècle, présentant alors des éléments romans, mais l’église a été significativement remaniée au fil du temps. Des ajouts gothiques et des restaurations plus récentes ont façonné son apparence actuelle, lui conférant une silhouette robuste et un charme intemporel.

    L’extérieur de l’église est caractérisé par sa pierre locale, typique de la région, et par son clocher qui s’élève au-dessus des toits du village, servant de repère. À l’intérieur, on découvre une nef et un chœur qui ont vu passer des générations de fidèles. Les vitraux, les autels et les éléments de mobilier racontent l’histoire religieuse et artistique de Cherveux. L’Église Saint-Pierre est bien plus qu’un simple lieu de culte ; c’est un véritable pilier de la communauté, un gardien de la mémoire locale et un exemple du patrimoine architectural rural des Deux-Sèvres.


    Château de Cherveux

    A côté de l’église, notre chemin nous mène vers l’emblématique Château de Cherveux, sans doute le monument le plus célèbre de la commune. Cette impressionnante forteresse médiévale est l’un des châteaux les mieux conservés et les plus représentatifs de l’architecture défensive de la région. Sa construction, telle que nous la voyons aujourd’hui, remonte principalement au XIVe siècle, dans le contexte troublé de la Guerre de Cent Ans.

    Le château de Cherveux est un bel exemple de château fort de plaine, avec ses puissantes tours rondes, ses courtines épaisses et ses créneaux. Il est caractéristique de la période où les châteaux devaient résister à l’artillerie naissante. On peut encore admirer son châtelet d’entrée fortifié, ses mâchicoulis et les traces de son ancien pont-levis. Une particularité notable est son excellente conservation, qui permet d’imaginer avec précision la vie d’une garnison médiévale. À l’intérieur, même si des aménagements résidentiels ont pu être réalisés au fil des siècles, l’esprit médiéval demeure palpable. Le château a joué un rôle stratégique important et est aujourd’hui une propriété privée qui, dans la mesure du possible, s’ouvre au public pour des visites, offrant une plongée fascinante dans l’histoire militaire et seigneuriale du Poitou. Sa présence massive domine le paysage et ancre Cherveux dans un passé glorieux.

    La Fontaine & les ruelles environnantes

    Après avoir admiré la grandeur du château, nous revenons vers le centre du village et nous attardons sur La Fontaine, située sur la Place de l’Église. Ce modeste mais charmant élément est bien plus qu’une simple structure décorative ; elle est historiquement un point vital pour la communauté.

    Autrefois, la fontaine était le lieu où les habitants venaient puiser l’eau nécessaire à leur quotidien, un véritable carrefour social où l’on échangeait les nouvelles et les commérages. Sa présence sur la place principale, à proximité de l’église, souligne son importance centrale dans la vie villageoise. Si son rôle d’approvisionnement en eau a évolué avec le temps, La Fontaine conserve son statut de lieu de rencontre et de symbole de la vie communautaire. Elle est souvent le point de départ ou d’arrivée des promenades dans le village, offrant un banc pour se reposer et observer le rythme paisible de Cherveux. C’est un rappel charmant de l’histoire rurale et des traditions qui perdurent dans cette belle commune des Deux-Sèvres.

  • Parthenay

    Parthenay

    Se rendre à Parthenay depuis Paris

    4H20

    3H00

    430 km

    Parthenay, Au Cœur de la Gâtine, une Cité Médiévale Remarquable 🇫🇷

    Parthenay, nichée dans les Deux-Sèvres en région Nouvelle-Aquitaine, est une ville d’Art et d’Histoire au charme médiéval incontestable. Perchée sur un éperon rocheux, elle est célèbre pour son patrimoine architectural exceptionnel, ses ruelles tortueuses et ses fortifications impressionnantes qui témoignent de son rôle stratégique au fil des siècles. Traversée par le Thouet, Parthenay invite à un véritable voyage dans le temps, offrant un cadre pittoresque où l’histoire se lit à chaque coin de rue. C’est une escale parfaite pour les passionnés de patrimoine, les randonneurs et ceux qui cherchent la quiétude d’une ville à taille humaine.

    Notre exploration de Parthenay nous mène d’abord vers ses édifices religieux, avant de plonger au cœur de ses défenses médiévales, pour finir par une vue enchanteresse de la ville illuminée.

    Église Saint Laurent & Paroisse Saint-Jacques-en-Gâtine

    Nous voici aux pieds de l’Église Saint-Laurent, faisant partie de la Paroisse Saint-Jacques-en-Gâtine. Cet édifice, qui a traversé les âges, est un bel exemple d’architecture religieuse locale, marquant la transition entre le roman et le gothique. En entrant, on y découvre une atmosphère de recueillement, des vitraux racontant des histoires séculaires et une structure qui témoigne de l’évolution des styles architecturaux. L’église, avec son clocher qui s’élève au-dessus des toits, nous offre une première immersion dans le passé riche de Parthenay.

    Chapelle des Cordeliers

    À quelques pas de l’Église Saint-Laurent, nous nous dirigeons vers la Chapelle des Cordeliers. Vestige d’un ancien couvent franciscain fondé au XIIIe siècle, cette chapelle se distingue par son élégance et sa simplicité architecturale. Souvent restaurée, elle a conservé son caractère ancien avec des murs en pierre et des ouvertures discrètes. L’intérieur, baigné d’une lumière douce, invite à la contemplation et au calme. Aujourd’hui, elle accueille parfois des expositions ou des événements culturels, faisant le lien entre son passé spirituel et sa vocation contemporaine. C’est un lieu qui respire la sérénité au cœur de la ville.

    Château de Parthenay

    En quittant la Chapelle des Cordeliers, nous suivons les chemins qui nous mènent inévitablement au Château de Parthenay, véritable emblème de la ville. Posté sur son éperon rocheux, dominant la vallée du Thouet, cet ancien château fort médiéval impressionne par l’étendue de ses vestiges. On peut imaginer la vie des seigneurs et des garnisons entre ses murs, les sièges qu’il a endurés, et son rôle crucial dans la défense de la région. On déambule parmi les ruines des tours, des courtines et des logis, ressentant le poids de l’histoire. Le panorama offert depuis le château est à couper le souffle, embrassant la ville basse et le paysage environnant.

    Porte de la Citadelle ou à l’horloge

    En redescendant du château, nous atteignons la majestueuse Porte de la Citadelle, également connue sous le nom de Porte à l’Horloge. C’est l’une des portes fortifiées les plus remarquables de Parthenay, marquant l’entrée historique vers la ville haute ou la citadelle. Flanquée de deux tours imposantes et surmontée de son horloge, cette porte était un point de contrôle vital et un symbole de la puissance de la cité. Passer sous son arche, c’est comme franchir une frontière temporelle, se transportant directement au cœur du Moyen Âge. On peut encore y observer les fentes de l’ancien pont-levis et les dispositifs de défense.

    La ville de nuit

    À la tombée du jour, après avoir exploré les vestiges diurnes, Parthenay se transforme. Les éclairages publics mettent en valeur l’architecture des bâtiments historiques, des fortifications et des ruelles. Observer la ville de nuit, que ce soit depuis les hauteurs ou en se promenant dans ses quartiers illuminés, offre une perspective différente, presque magique. Les pierres prennent des teintes chaudes, les ombres s’allongent, et le Thouet reflète les lumières, créant une ambiance paisible et intemporelle. C’est le moment idéal pour apprécier le charme discret de Parthenay.

    Porte Saint-Jacques

    Notre balade à travers le temps s’achève à la Porte Saint-Jacques, l’autre porte emblématique de Parthenay, située plus bas dans la ville. Vue l’heure, vous comprendrez qu’il est l’heure de rentrer. Connue pour être l’une des plus belles portes médiévales de France, elle est magnifiquement préservée avec ses deux tours jumelles et son pont enjambant le Thouet. C’était le point de passage des pèlerins se rendant à Saint-Jacques-de-Compostelle, d’où son nom.

  • Saint-Loup-Lamairé

    Saint-Loup-Lamairé

    Se rendre à Saint-Loup-Lamairé depuis Paris

    4H20

    3H00

    430 km

    Saint-Loup-sur-Thouet : Un Joyau Médiéval au Cœur du Poitou 🇫🇷

    Saint-Loup-sur-Thouet, située dans les Deux-Sèvres, est une charmante commune labellisée « Petite Cité de Caractère », nichée dans la vallée verdoyante du Thouet. Cette petite ville offre un cadre pittoresque où l’histoire se mêle harmonieusement à la nature. Son riche patrimoine architectural, ses rues anciennes et l’omniprésence de la rivière en font une destination privilégiée pour ceux qui cherchent à découvrir l’authenticité du Poitou. Saint-Loup-sur-Thouet est une invitation à la flânerie, à la découverte de son passé glorieux et à la contemplation de ses paysages bucoliques. C’est une escale idéale pour les amateurs de vieilles pierres, de légendes et de tranquillité.

    Une Balade Enchantée à Travers Saint-Loup-sur-Thouet

    Notre exploration de Saint-Loup-sur-Thouet nous mènera de son imposant château à son église emblématique, pour finir par une place pleine de vie, en nous laissant porter par le fil de l’histoire locale.

    Château de Saint-Loup-sur-Thouet

    Notre découverte de Saint-Loup-sur-Thouet débute naturellement par son majestueux Château de Saint-Loup-sur-Thouet. Ce château, tel qu’il se présente aujourd’hui, est principalement une œuvre de la Renaissance, bien que ses origines remontent à une forteresse médiévale du XIIe siècle. Les seigneurs de Saint-Loup ont progressivement transformé cette place forte en une demeure d’agrément, reflétant les évolutions architecturales et les aspirations de l’époque.

    Le château est reconnaissable à sa silhouette élégante, flanquée de quatre tours rondes massives couronnées de toits en poivrière, qui rappellent son passé défensif tout en apportant une touche de raffinement. Ses façades sont percées de grandes fenêtres, témoignage de son passage d’une fonction purement militaire à celle de résidence. L’une de ses caractéristiques les plus remarquables est sa galerie Renaissance, qui relie deux des corps de logis et offre une vue imprenable sur les jardins et la rivière. À l’intérieur, des éléments d’époque subsistent, comme des cheminées monumentales et des plafonds à la française. Le château est entouré de fossés en eau et d’un vaste parc arboré, contribuant à son aspect majestueux et romantique. Il est aujourd’hui une propriété privée, mais il est parfois possible de visiter ses extérieurs ou ses jardins lors d’événements spéciaux. C’est un point de départ visuel impressionnant pour apprécier l’héritage de Saint-Loup.

    Église Notre-Dame de l’Assomption (St Loup sur Thouet) – Paroisse Saint-Théophane Vénard en Thouarsais

    En quittant l’imposant château, nous nous dirigeons vers l’Église Notre-Dame de l’Assomption, qui relève de la Paroisse Saint-Théophane Vénard en Thouarsais. Cette église paroissiale, située au cœur du bourg, est un édifice roman remanié au cours des siècles, notamment au XVIe siècle après les destructions des guerres de Religion, et au XIXe siècle.

    Sa façade sobre abrite un intérieur qui dévoile des éléments architecturaux intéressants, mélangeant les périodes. On peut y observer des vestiges de l’époque romane, notamment dans certaines parties de la nef, ainsi que des ajouts gothiques et des rénovations plus tardives. Le clocher, souvent un repère visuel dans le paysage local, est caractéristique de l’architecture religieuse de la région. L’église est un lieu de culte actif, mais aussi un témoin de la foi et de la vie quotidienne des habitants de Saint-Loup-sur-Thouet à travers les âges. Ses murs racontent les histoires de la communauté, les joies et les peines qui ont marqué ce village. C’est un lieu de sérénité qui complète harmonieusement la grandeur du château.

    Place des Poulies

    Notre balade s’achève sur la Place des Poulies, un endroit plein de fraîcheur. Cette place, autrefois animée par les marchés et les rassemblements, tire son nom des activités liées au Thouet qui traverse le village. Historiquement, des mécanismes à poulies (levages) pouvaient être utilisés pour les activités liées à l’eau ou au commerce fluvial.

    Aujourd’hui, la Place des Poulies conserve son rôle de lieu de rencontre. Elle est entourée de maisons anciennes, certaines avec des éléments architecturaux traditionnels du Poitou. C’est l’endroit idéal pour s’arrêter, observer la vie locale, et ressentir l’âme du village. La présence de bancs invite à la pause, permettant d’apprécier la tranquillité et le charme de Saint-Loup-sur-Thouet, tout en se remémorant l’histoire que ses pierres ont à raconter. La Place des Poulies est le point d’orgue de notre découverte, offrant une vision de la vie locale dans ce cadre historique enchanteur.

  • La Sauve

    La Sauve

    Se rendre à La Sauve depuis Paris

    5H35

    ≈ 4H00

    595 km

    Nous profitons d’un week-end à Sauveterre de Guyenne pour faire un tour à La Sauve ! Avant même de plonger dans ses monuments, il est bon de se rappeler que cette petite commune de Gironde, nichée au cœur de l’Entre-deux-Mers, tire son nom du latin « silva », signifiant forêt. C’est dire si son histoire est intrinsèquement liée à la nature environnante. Depuis des siècles, La Sauve a été un carrefour important, bénéficiant de sa position stratégique sur d’anciennes voies de communication. Sa fondation remonte à des temps immémoriaux, bien avant l’arrivée des moines qui allaient la rendre célèbre. Les premières traces d’occupation humaine remontent à l’Antiquité, et des vestiges gallo-romains ont d’ailleurs été découverts dans les environs, attestant d’une présence ancienne et continue. Au fil des siècles, La Sauve a connu les soubresauts de l’histoire, des invasions aux périodes de prospérité, mais c’est véritablement à partir du XIe siècle que son destin bascule avec la fondation d’un monastère majeur. Nous commençons notre balade par les petites ruelles forts mignonnes, pleines de charme.

    Église Saint-Pierre

    Nous arrivons ensuite sur l’église Saint-Pierre, qui, comme l’abbaye qu’on découvriras juste après, sont inscrites au patrimoine de l’UNESCO au titre des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle depuis 1998. Il y avait à l’époque à La Sauve, deux paroisses, Saint-Jean et Saint-Pierre avec chacune une église. L’église Saint-Jean occupait la place de la halle actuelle, au pied de l’abbaye mais fut détruite vers 1690.

    Nous arrivons aux pieds de l’église Saint-Pierre qui, tout comme l’abbaye que nous allons découvrir juste après, est inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1998, au titre des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle. C’est dire son importance historique ! A l’époque, La Sauve comptait en réalité deux paroisses, Saint-Jean et Saint-Pierre, chacune avec sa propre église. L’église Saint-Jean occupait la place de la halle actuelle, juste au pied de l’abbaye, mais elle fut malheureusement détruite vers 1690. L’église Saint-Pierre, elle, a eu plus de chance et trône toujours au même endroit, sur la colline à environ 500 mètres de l’abbaye, et a d’ailleurs été rénovée récemment. Fondée dès 1083, elle a été reconstruite entre le XIIe et le XIIIe siècle dans un style gothique, ce qui lui confère une élégance particulière. Une anecdote intéressante : pour s’adapter aux nombreux visiteurs et pèlerins du chemin de Compostelle, c’est la façade Est, celle que l’on voyait en arrivant, qui a été richement décorée, tandis que la façade Ouest, hors du champ de vision des voyageurs, est restée sans décors. Sur cette façade Est, on peut d’ailleurs admirer les sculptures de Saint Pierre, une Vierge, Saint Jacques le Majeur et l’archange Michel. Ses deux cloches, datant de 1878 et pesant 300 et 700 kg, sonnent encore aujourd’hui les Angélus, matin, midi et soir, rythmant la vie du village. À l’intérieur, les peintures murales datant de la fin du XVIe siècle, ajoutant une touche de mystère et de couleur. Et depuis 2020, l’église abrite un trésor musical : l’orgue de salon de Charles Gounod, le célèbre compositeur français né en 1818. C’est une pièce magnifique qui enrichit davantage le patrimoine de ce lieu. Mais maintenant, poursuivons notre chemin vers le joyau de La Sauve, à quelques pas de là.

    Nous continuons notre balade à pied par la route pour contourner l’Abbaye.

    Abbaye Notre Dame de La Sauve

    Nous voici devant la majestueuse Abbaye de La Sauve-Majeure, un véritable chef-d’œuvre de l’art roman et un site classé au patrimoine mondial de l’UNESCO ! Fondée en 1079 par Gérard de Corbie, un personnage fascinant et visionnaire, cette abbaye bénédictine a connu un rayonnement considérable, devenant l’une des plus puissantes d’Aquitaine. Fut un temps, elle a contrôlée jusqu’à une centaine de prieurés et d’églises ! Sa position stratégique sur l’une des routes de Saint-Jacques-de-Compostelle a également contribué à sa renommée, accueillant pèlerins et marchands. Les ruines que nous voyons aujourd’hui, même si elles ne sont qu’une fraction de sa splendeur passée, sont d’une beauté saisissante. Ses chapiteaux sculptés racontent des histoires bibliques, des scènes de la vie quotidienne, et même des figures fantastiques, un véritable livre de pierre. Les moines de La Sauve étaient réputés pour leur savoir, et la bibliothèque de l’abbaye était l’une des plus riches de la région.

    Malheureusement, l’histoire de l’abbaye est aussi marquée par des épreuves. En 1759, un tremblement de terre ébranle sérieusement l’église. Puis, la Révolution française porte un coup fatal : les richesses de l’abbaye sont dispersées, et les bâtiments sont même utilisés comme prison dès 1793. Le déclin se poursuit, et les voûtes de l’église finissent par s’effondrer en 1809. Pendant près de 40 ans, le site est alors exploité comme carrière, ses pierres servant à la construction de nombreux bâtiments de La Sauve. C’est une période sombre ! L’abbaye connaît ensuite une brève renaissance en 1837, transformée en collège de jésuites, mais un incendie dévastateur en 1910 détruit l’école, et le site est de nouveau abandonné.

    Entre 1914 et 1918, pendant la Première Guerre mondiale, le bâtiment sert même d’hôpital militaire de campagne. C’est finalement en 1960 que l’État récupère les lieux, et le ministre des Affaires culturelles de l’époque entreprend d’importants travaux de consolidation pour redonner vie à ce patrimoine exceptionnel et l’ouvrir enfin au public. C’est vraiment un lieu chargé d’histoire, où l’on ressent encore la présence des moines et des pèlerins. Mais après cette immersion dans le sacré, peut-être est-il temps de nous intéresser à un autre aspect majeur de la région : le vin !

    Abbaye de la Sauve Majeure

    Visite : https://www.abbaye-la-sauve-majeure.fr

    Tarif : 7 € ou gratuit le premier dimanche du mois et pour les moins de 26 ans.

    Maison des vins de l’Entre Deux Mers

    Et c’est tout naturellement, après avoir contemplé l’Abbaye, que nous nous dirigeons vers la Maison des Vins de l’Entre-Deux-Mers, installée juste à côté, dans les bâtiments de l’ancienne « Halle aux Blés » de l’Abbaye. C’est une transition parfaite, car l’histoire de la vigne et du vin est intimement liée à celle de l’Entre-deux-Mers et même des moines qui, jadis, cultivaient la vigne pour leurs propres besoins et pour les offrandes. C’est l’endroit tout à fait idéal pour découvrir toute la richesse de cette appellation, la plus grande en superficie de tout le Bordelais pour les vins blancs secs. La Maison des Vins, c’est bien plus qu’un simple lieu de dégustation ; c’est un véritable centre d’interprétation où l’on apprend l’histoire du vignoble, les spécificités des cépages, et les secrets de l’élaboration de ces vins typiques. Sais-tu que l’Entre-deux-Mers doit son nom à sa position géographique, entre la Garonne et la Dordogne, qui ressemblent à deux marées intérieures ? Une petite anecdote : on raconte que les moines de l’Abbaye étaient parmi les premiers à cultiver la vigne avec méthode dans la région, contribuant ainsi à la renommée future des vins de Bordeaux. Après avoir exploré le passé monastique et viticole, je te propose maintenant de faire un petit détour par un lieu un peu moins joyeux, mais tout aussi révélateur de l’histoire locale.

    Prison communale

    La prison de La Sauve, construite en 1859 a une histoire particulière car elle a accueillie qu’un seul prisonnier au cours de son histoire. C’est en plus, la plus petite prison de France car elle contient que deux cellule.

    Continuons notre chemin et arrêtons-nous un instant devant ce qui fut autrefois la prison communale. Cette petite bâtisse possède une histoire assez… unique ! Elle fut construite en 1859, et est connue pour être la plus petite prison de France, avec seulement deux cellules ! Et ce n’est pas tout : l’anecdote la plus surprenante, c’est qu’elle n’aurait accueilli qu’un seul prisonnier au cours de toute son histoire ! Quelle activité palpitante.

    Halle de la place Saint Jean

    Sur la place centrale, en bas de l’abbaye se trouve la halle de la place Saint Jean, qui abritait auparavant la paroisse Saint Jean. Son parking est un emplacement idéal pour se garer et découvrir La Sauve à pied.

    Nous voici maintenant au cœur battant de La Sauve, sur la Place Saint-Jean, où trône fièrement la Halle. Ce type de bâtiment est emblématique de nombreuses villes et villages du Sud-Ouest, et celle de La Sauve ne fait pas exception. Elle était, et est toujours, un lieu de rencontre, d’échanges et de commerce. Ces halles étaient des centres névralgiques de la vie économique et sociale, des lieux où l’on apprenait les nouvelles du jour, où l’on traitait des affaires, et où l’on célébrait parfois les événements importants.

    La structure de la halle, avec sa charpente imposante, est une prouesse architecturale de l’époque où elle a été construite. Elle est conçue pour être ouverte aux quatre vents, protégeant du soleil et de la pluie, tout en permettant la circulation de l’air. Les foires et marchés de La Sauve sous la Halle ont une longue histoire, remontant souvent au Moyen Âge. Elles étaient un privilège accordé par les seigneurs ou les rois, et attiraient des marchands des environs et même d’au-delà. Après cette immersion dans l’effervescence du marché, nous nous dirigeons vers un autre point important pour la ville et qui a grandement contribué à son développement au XIXe siècle.

    Gare de La Sauve

    Nous terminons notre balade dans La Sauve par sa gare SNCF. Autrefois point stratégique de la ligne Bordeaux-Sauveterre-de-Guyenne (inaugurée en 1873), a grandement contribué au développement économique local en facilitant le transport des personnes et des marchandises, notamment le vin. Aujourd’hui désaffectée pour le trafic ferroviaire, la gare a été aménagée en musée « Le train de La Sauve », inauguré le 11 mai 2023.

    L’ancienne voie ferrée entre Sauveterre-de-Guyenne et Bordeaux est désormais une piste cyclable de 47 kilomètres, plus connue sous le nom de Roger Labépie. Cette voie traverse plusieurs charmants villages, dont Sauveterre-de-Guyenne, offrant un parcours idéal pour les amateurs de vélo. Le parking de la gare sert d’ailleurs de point de départ.

    C’est dans une atmosphère pluvieuse avec vue sur l’abbaye que nous rentrons au chaud.

  • Castelmoron-d’Albret

    Castelmoron-d’Albret

    Se rendre à Castelmoron-d’Albret depuis Paris

    6H00

    4H55

    615 km

    flag

    La commune de Castelmoron-d’Albret est la plus petite de France de par sa superficie. Ce petit village ancien s’étend sur seulement trois hectares, mais présente un bel intérêt architectural. Il se situe dans l’Entre-deux-Mers, à une cinquantaine de kilomètres de Bordeaux et à une dizaine de kilomètres de Monségur.


    Construit sur un rocher, le village de Castelmoron-d’Albret présente un très intéressant patrimoine architectural d’origine médiéval qui séduira les amateurs de vieilles pierres. Dans ce site, qui semble tout droit sorti du passé, on apprécie la douceur de vivre ainsi que la beauté des maisons et autres monuments qui jalonnent les petites ruelles.

    Vieille halle aux grains

    Cette jolie petite halle datant du 19e siècle servait autrefois à entreposer du blé.

    Du haut des promontoires de la cité, on bénéficie également d’un point de vue imprenable sur les paysages alentours et les fameuses vignes de la Gironde. Idéalement placé, ce village de charme permet de découvrir les autres richesses de la région, qu’elles soient culturelles, historiques ou même gastronomiques.

  • Landes (40)

    explore

    Biscarrosse-Plage

    Tout juste après avoir passé la démarcation de la Gironde se trouve Biscarrosse. Ses interminables plages de sable fin et ses forêts typiques des Landes sont des lieux idéaux pour marcher au grand air et pratiquer les sports nautique.

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