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  • Brive-la-Gaillarde

    Brive-la-Gaillarde

    Se rendre à Brive-la-Gaillarde depuis Paris

    4H35

    4H40

    480 km

    Bienvenu à Brive-la-Gaillarde ! Nous sommes ici au cœur de la Corrèze, dans une charmante ville qui allie tradition et modernité. Connue pour son patrimoine historique, elle offre un cadre de vie agréable avec ses rues pavées, ses maisons en pierre et ses places animées. Brive est l’une des deux sous préfecture de Corrèze, une ville dynamique à découvrir sans plus attendre. C’est aussi un point de départ idéal pour explorer les paysages pittoresques de la région, entre vallées verdoyantes et villages typiques.

    Château d’eau de Brive

    Nous commençons notre visite de la ville par le Château d’eau de Brive, un édifice emblématique qui se visite gratuitement pendant les horaires d’ouverture de l’Office du Tourisme.

    Mais est-ce un château d’eau ou un phare ?

    Le « Phare » de Brive, malgré son apparence, n’a jamais guidé de navires. En réalité, il s’agit d’un ancien château d’eau construit en 1834 pour approvisionner la ville en eau. Conçu par l’architecte M. Limousin, il allie utilité et symbolisme, inspiré par l’histoire préhistorique de la région, autrefois recouverte par la mer. Ce bâtiment imposant servait aussi de lieu de rassemblement pour les notables et de signal pour le marché de gros.

    Aujourd’hui, inscrit aux Monuments historiques, le « Phare » est un incontournable de Brive. Situé dans un jardin méditerranéen, il abrite l’office de tourisme. Il offre une vue panoramique sur la ville depuis sa tour accessible aux visiteurs. Le bâtiment, qui mesure 22,50 m de hauteur et possède 98 marches pour accéder au sommet, est ouvert gratuitement pendant les horaires d’ouverture de l’office de tourisme. Une visite idéale lors de votre passage, notamment un samedi, pour profiter de l’ambiance du marché briviste !

    Passage du Sanglier

    A l’angle du Boulevard Général Koenig et de la Rue Toulzac, il y a plus d’un siècle, les sangliers faisaient déjà parler d’eux à Brive, en Corrèze. En 1921, un sanglier, poursuivi par des chasseurs, s’est aventuré en ville et a défoncé la vitrine d’une chemiserie, un incident qui est resté dans les mémoires. Deux plaques marquent aujourd’hui le passage de l’animal, et la boutique s’est appelée « Au sanglier » par la suite. Une histoire que les guides locaux aiment raconter lors des visites de la ville.

    Plus tard, dans les années 1930, un autre sanglier se rendait à des banquets au restaurant La Truffe noire, où il circulait entre les tables avant de finir à la rôtisserie. Aujourd’hui, son blason orne encore le restaurant, rappelant cette époque insolite où le sanglier était un invité d’honneur.

    Nous visitons Brives durant une fin de journée ensoleillée du mois de septembre, offrant une agréable et chaleureuse lumière dorée sur la ville. Son centre historique est majoritairement piéton, cela rend la visite et les flâneries très agréables.

    Place du 15 Août 1944

    Quand on l’attaque, la Gaillarde contre-attaque ! C’est à ce moment que le nom de « gaillarde » a été remis au goût du jour. Quelques siècles plus tôt, le roi d’Angleterre qualifiait déjà Brive ainsi. La raison ? Brive était ceinturée de remparts et pouvait donc se défendre toute seule.

    Quelques siècles plus tard, durant la Seconde Guerre mondiale, Brive fut la première ville de France à se libérer par ses propres moyens.

    Grand hôtel de Bordeaux

    Cette ancienne auberge a accueilli de nombreuses têtes couronnées : le pape Pie VII en 1814, le roi d’Espagne Ferdinand VII, la duchesse d’Angoulême et son mari le duc… Fondé au XIXe siècle, cet endroit témoigne de l’élégance et du raffinement de l’époque. Avec son architecture classique et ses intérieurs somptueux, il offre un cadre luxueux et accueillant pour les voyageurs.

    Cinéma Rex

    Le Cinéma Rex de Brive-la-Gaillarde est un lieu culturel emblématique, construit en 1932. Il propose une programmation variée avec des films nouveaux et classiques, ainsi que des événements culturels et des festivals. C’est un endroit incontournable pour les amateurs de cinéma et les passionnés de culture.

    Avec une architecture de luxe des Années folles, le Rex est le premier cinéma parlant de l’histoire de la ville. Le cinéma est un loisir premier des Français en cette période. L’architecte C. Villeras assume le style Art déco et le grand bâtiment « à quai » en 1958. Sous nom, le « Rex », s’inscrit dans la ligne des grands cinémas parisiens comme le « Grand Rex » ouvert à Paris en 1932. Une modernité bienvenue pour les Brivistes qui fréquentent assidûment le nouvel établissement accessible par une allée paysagère et illuminée aujourd’hui disparue. Depuis 2016, le cinéma est un service public municipal et la salle enrichit sa programmation avec des actions d’éducation à l’image et sensibilise la jeune génération aux regards singuliers du 7ème Art.

    Rue de la République

    Un clin d’œil à la préhistoire en plein centre-ville : Cette fresque gigantesque transporte les passants au cœur de la vallée de la Vézère, célèbre pour ses nombreuses grottes ornées. C’est une façon originale et ludique de (re)découvrir notre histoire.
    Une œuvre collaborative : Réalisée par les artistes Sismik et Azot, cette fresque est le fruit d’un travail minutieux et d’une véritable passion pour l’art préhistorique.
    Un hommage à la grotte de Lascaux : L’une des particularités de cette fresque est qu’elle s’inspire directement d’une photographie prise à l’entrée de la grotte de Lascaux. C’est un clin d’œil évident à cette découverte archéologique majeure.
    Une fresque qui suscite la curiosité : En plus d’être esthétiquement réussie, cette fresque a pour vocation de susciter la curiosité des passants et de les inciter à en apprendre davantage sur la préhistoire.

    Fontaine Bourzat (Saint-Martin)

    Au cœur de Brive, la fontaine Bourzat se distingue comme un hommage à Pierre-Siméon Bourzat, figure marquante du XIXe siècle et défenseur des idéaux républicains. Cet édifice néoclassique, surmonté d’un buste réaliste de Bourzat, reflète la détermination et les combats de cet homme politique pour la liberté et l’égalité.

    Bourzat, en raison de la boue, comme c’était son habitude, portait des sabots. Qui prendreait Bourzat pour un paysan se tromperait : c’est un bénédictin Bourzat. Imagination méridionale, intelligence vive, fine lettrée, ornée dans sa tête de l’Encyclopédie et des sabots à ses pieds : pourquoi pas ? Il est esxprit et peuple.

    Victor Hugo

    Autour du buste, des inscriptions gravées relatent les moments clés de sa vie, ancrant cet espace dans l’histoire de la République française. Bien plus qu’un simple élément du paysage urbain, la fontaine Bourzat est un lieu de mémoire, rappelant les luttes et les aspirations des générations passées.

    Collégiale Saint-Martin de Brive-la-Gaillarde

    La collégiale Saint-Martin de Brive est un édifice religieux emblématique construit au XIIe siècle à Brive-la-Gaillarde, place Charles-de-Gaulle, dans le Limousin. Elle est classée au titre des monuments historiques en 1862 et offre un cadre spirituel et historique unique. La collégiale Saint-Martin est un lieu de culte important pour la communauté locale et un site incontournable pour les amateurs d’art et d’histoire. Elle a été construite au haut Moyen Âge, sur une petite butte, à l’emplacement du tombeau de saint Martin l’Espagnol2, martyrisé et mort à Brive. Le premier édifice est mentionné par Grégoire de Tours. Les fouilles ont permis de trouver des vestiges de la chapelle primitive et une crypte archéologique avec des éléments de nécropole mérovingienne. La collégiale a été agrandie au XIe siècle et gérée par un collège de chanoines qui ont adopté la règle de saint Augustin. Les statuts et les biens du prieuré sont confirmés par le pape Eugène III, puis par le pape Innocent III et en 1231 par le pape Grégoire IX. Cependant, les chanoines ont abandonné la vie commune en 1574 et ont assuré le service divin jusqu’à la deuxième moitié du XVIIIe siècle. Le cloître a été détruit en 1764 et les bâtiments conventuels acquis par la ville et détruits en 1835. L’église est devenue église paroissiale et a été classée monument historique en 1862.

    Place Charles de Gaulle

    La Place Charles de Gaulle de Brive-la-Gaillarde est entourée de bâtiments historiques et de commerces, elle offre un cadre animé et convivial. On y retrouve régulièrement des événements culturels, des marchés et des manifestations, contribuant ainsi à la vie dynamique et culturelle de Brive-la-Gaillarde.

    Archives municipales

    La maison Cavaignac est un bâtiment classé monument historique depuis 1927. L’édifice a été construit au XIVe siècle et a été utilisé comme couvent de Clarisses, puis comme lieu d’enseignement pour les séminaires et le musée municipal. L’ancien parloir a été démoli en 1897 et l’escalier du XVIIe siècle a été détruit lors de la transformation de l’appartement en 1983-1984. Le bâtiment actuel est le résultat de plusieurs phases de construction et de modification au fil des siècles.

    Conservatoire de Brive

    Le Conservatoire de Brive-la-Gaillarde est une institution culturelle et éducative située Rue Dr Massenat. Fondé pour promouvoir l’enseignement des arts, il offre une large gamme de cours en musique, danse et théâtre. Le conservatoire accueille des élèves de tous âges et de tous niveaux, leur permettant de développer leurs talents artistiques dans un cadre professionnel et stimulant. Il organise également des concerts, des spectacles et des événements culturels, contribuant ainsi à la vie artistique et culturelle dynamique de Brive-la-Gaillarde.

    Musée Labenche

    Le musée Labenche, également appelé musée d’art et d’histoire de Brive-la-Gaillarde, est un musée situé dans l’hôtel Labenche, classé monument historique depuis 1886, il a été acheté par la ville en 1906. Le musée a été fondé en 1879 et a ouvert ses portes en 1883 dans l’ancien couvent des Clarisses. Et c’est en 1978 qu’il a été décidé de transférer le musée à l’hôtel Labenche après une restauration du bâtiment. Le musée abrite une collection pluridisciplinaire avec des collections archéologiques, beaux-arts, numismatiques et ethnographiques. Il possède également une collection unique en France de dix pièces de tapisserie réalisées par la manufacture royale de Mortlake.

    Palais de Justice

    Construit au XIXe siècle, ce bâtiment imposant est un exemple remarquable de l’architecture néoclassique. Le Palais de Justice abrite les principales institutions judiciaires de la ville, telles que le tribunal de grande instance et le tribunal de commerce.

    Square Germain Auboiroux et Square Charles Boudy

    Étonnant ces arbres n’est-ce pas ? Ils ont retrouvés une seconde vie grâce à trois grimpeurs élagueurs municipaux qui ont sculpté leurs troncs. Ne te fait-il pas penser à une main venue de l’espace ?

    Place du Civoire

    Sur le chemin du parking, nous passons pas cette jolie et adorable petite place. La place du Civoire et des Patriotes Martyrs, l’une des plus anciennes de Brive, est un lieu chargé d’histoire. Elle rend hommage au rôle historique de la ville qui, pour rappel, est la première de France à s’être libérée par ses propres moyens de l’occupant nazi pendant la Seconde Guerre mondiale.

    En 2005, cette place a été réhabilitée pour retrouver son charme d’antan. Jadis transformée en parking, elle a été débarrassée des voitures pour redonner vie à son caractère historique. Une fontaine a été réinstallée, rappelant l’époque où les animaux des foires, qui se tenaient à proximité de l’église, venaient y boire. Ce retour aux sources redonne à la place son authenticité et son atmosphère conviviale.

    Le site a également été embelli de chênes verts et d’un sol en granit local, un clin d’œil à la richesse naturelle de la Corrèze. Des marches, conçues comme des gradins, offrent une ouverture accueillante sur la rue Toulzac et invitent à la flânerie ou à un moment de détente. Aujourd’hui, cette place incarne un équilibre parfait entre mémoire historique et modernité conviviale, en plein cœur de la ville.

  • Collonges-la-Rouge

    Collonges-la-Rouge

    Se rendre à Collonges-la-Rouge depuis Paris

    4H45

    6H20

    499 km

    Collonges-la-Rouge, classé parmi les Plus Beaux Villages de France

    Bonjour ! Nous profitons de l’été indien pour passer quelques jours en Corrèze. Nous explorons les petits villages, en quête de jolis paysages et c’est dans la vallée de la Dordogne que nous trouvons Collonges-la-Rouge. Surnommé le rubis de la région, ce village se classe parmi les Plus Beaux Villages de France. Afin d’en profiter pleinement avant l’affluence, nous partons de bon matin pour découvrir ce magnifique petit village médiéval, surnommé la « cité aux 25 tours ».

    Allons découvrir ce village pittoresque et authentique !

    local_parking

    Afin de préserver l’état du village, les voitures n’y sont pas autorisées. Cependant, ne vous inquiétez pas, le parking gratuit de La Veyrie se trouve à environ 450 mètres, soit à 5 minutes à pied.

    Nous tombons immédiatement sous le charme des maisons en grès rouge. Le village, encore endormi sous un soleil matinal, offre une ambiance presque idyllique. Avec seulement 480 habitants, il est facile de profiter des lieux sans se bousculer, même si la renommée de Collonges-la-Rouge attire chaque année de nombreux visiteurs. Nous apprécions flâner dans les ruelles étroites et sinueuses, découvrant au passage ses bâtiments anciens, maisons à colombages, musées, châteaux et tours fortifiées.

    Castel de Maussac

    Le Castel de Maussac, construit en 1583, est un lieu privé qui allie patrimoine historique et hébergement, avec un gîte accueillant jusqu’à six personnes. Accessible par un portail orné du XVIIe siècle, il se distingue par son architecture singulière en forme de deux « L » et ses imposantes tours carrées coiffées de toits en poivrière. Le dernier propriétaire notable, l’abbé Maussac, fut au service de la famille de Napoléon.

    L’ancienne gare du tramway, située en haut du village sur la D38, a été construite en 1912 pour relier Turenne à Beaulieu-sur-Dordogne. Surnommée « le Tacot, » elle a fonctionné pendant vingt ans, jusqu’en 1932, avant d’être supplantée par les autobus. Restaurée en 1982, elle accueille aujourd’hui le point touristique de la ville (ouvert du printemps à l’automne) et un musée gratuit dédié à l’histoire du tramway. La gare sert également de lieu pour des expositions temporaires et des événements culturels.

    Rue de la Barrière

    La Rue de la Barrière, l’une des principales artères de Collonges-la-Rouge, traverse le cœur historique du village avec son tracé étroit et sinueux. Bordée de pavés en grès rouge et de nombreux dénivelés, elle incarne parfaitement le charme du village. Au fil de la promenade, on découvre des portes sculptées et des fenêtres à meneaux. Parmi les points d’intérêt, se trouvent la fontaine publique datant du XVIe siècle, la Maison de la Sirène, une bâtisse à colombages du XVe siècle, le musée du patrimoine retraçant l’histoire du village, et une boutique artisanale proposant des produits locaux.

    Fontaine publique

    La fontaine publique de Collonges-la-Rouge, alimentée par une source naturelle provenant de la colline surplombant le village, servait autrefois à approvisionner les habitants en eau potable. Son bassin octogonal en pierres est surmonté d’une colonne en pierre de taille et fut restauré à plusieurs reprises au fil des siècles, notamment en 1858 et en 1982. Plus qu’un simple point d’eau, la fontaine était un lieu de rencontre où les villageois venaient puiser l’eau, laver leur linge, et échanger des nouvelles. Elle incarne aujourd’hui l’histoire et la vie traditionnelle de Collonges-la-Rouge.

    Le soleil qui se reflète sur les pierres donne un charme fou au village.

    La Halle Fermière

    Nous continuons notre promenade jusqu’à la Halle Fermière, un espace accueillant qui regroupe un restaurant et une épicerie fine. Cet endroit attire tant les fins gourmets que les amateurs de produits régionaux. L’atmosphère chaleureuse invite à s’attarder pour déguster une cuisine française traditionnelle, valorisant les saveurs authentiques de la Corrèze.

    Dans l’épicerie fine, le choix de produits du terroir est vaste : fromages affinés, charcuteries locales, confitures artisanales, miels parfumés et une belle sélection de vins régionaux. On peut aussi découvrir des articles uniques fabriqués par les artisans locaux, comme des poteries colorées, des bijoux faits main, et des savons naturels. La Halle Fermière incarne l’authenticité tout en offrant une immersion dans l’art de vivre et les savoir-faire de la région.

    Derrière l’épicerie, vous pouvez visiter gratuitement les anciennes machines utilisées pour produire l’huile de noix, une spécialité de la région. Voici les étapes de sa fabrication :

    Première étape : La meule broie lentement les cerneaux, ce qui permet d’obtenir une farine de noix très fine. Cette farine est ensuite mise au four.

    Deuxième étape : La presse. La farine chaude est placée dans des “scourtins” (filtres). La pression exercée par la presse hydraulique extrait le jus de la farine chaude, et l’huile parfumée s’écoule lentement. L’huile est ensuite laissée à décanter avant d’être stockée en bouteille.

    Pour les plus curieux, un petit chemin part sur la gauche en bas de la Rue de la Raze, offrant une vue dégagée sur Collonges. Vous pouvez y accéder avec les coordonnées GPS suivantes : 45.05868643222366, 1.6527691304889547.

    La Halle

    Revenons au cœur historique de Collonges-la-Rouge, où il reste encore de nombreux trésors à découvrir.

    Commençons par la Halle Henri IV, un édifice datant de la fin du XVIe ou du début du XVIIe siècle. Construite en grès rose, elle fascine par son architecture et son fournil, impeccablement conservé, qui servait autrefois à la cuisson du pain. À l’origine, cette halle couverte accueillait un marché où commerçants et agriculteurs venaient vendre leurs grains et leur vin. Elle jouait également un rôle central dans la vie sociale du village, servant de point de rassemblement et de lieu d’échanges pour les habitants.

    Place du Lavoir et Place du Prieuré

    Nous arrivons ensuite sur la place du Lavoir, où se trouvait, au XIXᵉ siècle, un lavoir public en pierre de taille.

    Juste à côté, sur la place du Prieuré, se dresse la Croix de la Passion, une grande croix en fer forgé érigée en 1808. Elle est ornée des instruments de la Passion – lance, fouet, clous et couronne d’épines – symbolisant la souffrance du Christ. Cette croix aurait été élevée en action de grâce après la signature du Concordat de 1801, un accord entre le Pape et Napoléon Bonaparte qui rétablit le catholicisme en France. Elle représente un puissant symbole de paix et de réconciliation pour le village.

    Église Saint Pierre de Collonges

    L’église Saint-Pierre, classée monument historique en 1840, est l’un des édifices majeurs du village, illustrant l’architecture romane limousine. Construite en grès rouge local entre les XIᵉ et XIIᵉ siècles, elle se distingue par sa nef unique, son transept et son abside semi-circulaire. Son portail occidental est orné de sculptures bibliques détaillées, tandis que le clocher carré, surmonté d’une flèche en pierre, offre un point de vue remarquable sur le village et ses alentours. À l’intérieur, on peut admirer plusieurs œuvres d’art, dont une Pietà du XVe siècle, qui témoignent du riche patrimoine spirituel du lieu.

    Chapelle des Pénitents Noirs

    À proximité de l’église Saint-Pierre se dresse la Chapelle des Pénitents Noirs, édifiée au XIVᵉ ou XVᵉ siècle et dédiée à Saint-Maximin. Autrefois utilisée par la confrérie des Pénitents Noirs, qui se dévouait aux soins des pauvres et des malades, elle perdit cette fonction à la dissolution de la confrérie à la fin du XVIIIᵉ siècle.

    Sobre et élégante, la chapelle présente une façade simple, une nef unique voûtée d’ogives, et un chœur abrité par une abside semi-circulaire. Le portail, surmonté d’un arc en ogive, mène à un clocher carré coiffé d’une flèche en pierre. À l’intérieur, on trouve quelques œuvres d’art notables, dont un Christ en bois datant du XVIIᵉ siècle, qui ajoute un caractère historique à ce lieu empreint de sérénité.

    Château de Vassinhac

    En retrait des rues principales, nous terminons notre promenade au Château de Vassinhac, édifié au XVᵉ siècle par la famille de Vassinhac et remanié aux XVIᵉ et XVIIᵉ siècles. Ce château médiéval, classé monument historique en 1948, est aujourd’hui une propriété privée qui propose des chambres d’hôtes.

    En été, il est possible de découvrir l’histoire de ce lieu chargé de caractère lors de visites guidées du château et de ses jardins (payantes) proposées en juillet et août.

  • L’Algarve

    L’Algarve

    Bom dia !

    L’Algarve, région la plus méridionale du Portugal, est réputée pour ses superbes plages dorées, ses falaises spectaculaires et son riche patrimoine historique. Entre les villages de pêcheurs pittoresques, tels que Tavira et Olhão, et les stations balnéaires animées comme Albufeira, la région offre un mélange parfait de nature et de culture. Nous vous emmenons à la découverte des vestiges mauresques, des réserves naturelles et de la cuisine méditerranéenne raffinée, le tout en profitant d’une arrière-saison.

    Faro 🇵🇹

    Aéroport international de Faro

    Olá !

    Nous voici arrivés à Faro. Ce matin, notre avion a décollé à 6h30 de Bordeaux, c’était un peu tôt, mais il est 8h30 et nous pouvons dès à présent partir à la découverte de la ville !

    Rejoindre le centre-ville se fait facilement et rapidement grâce aux bus présents à la sortie du terminal.

    Vous le savez peut-être déjà, nous ne partons jamais sans repérer un maximum de points à voir et à découvrir, et nous construisons nos balades en reliant ces points entre eux. Mais pour ce premier tour dans la ville, nous y allons un peu au hasard, le temps de nous réveiller un peu. 😅 Et cette première impression nous réjouit, la ville semble magnifique !

    Cathédrale de Faro sur Largo da Sé

    Nous voici au cœur de la vieille ville, ce quartier est principalement piéton, rendant la balade agréable. En arrivant sur Largo da Sé, on est immédiatement frappé par la silhouette imposante de la Cathédrale de Faro, dont les origines remontent au XIIIe siècle. Construite sur les vestiges d’une ancienne mosquée, elle a subi plusieurs transformations, notamment après le séisme de 1755. Ses portes sont closes lors de notre passage, mais il est possible d’y découvrir une surprenante alliance de styles gothique, renaissance et baroque, où chaque détail raconte un pan de l’histoire locale.

    Cidade Velha – Vieille ville

    En arpentant les ruelles pavées de la Cidade Velha à Faro, on est transporté dans un voyage à travers le temps. Ce quartier, ceinturé par une muraille de forme ovale datant de l’époque romaine (près de 2000 ans), entoure le plus vieux quartier de Faro. C’est au prince Ben Bekr, au IXe siècle, qu’on attribue l’initiative de protéger la colonie par ces remparts. Malgré différents dommages causés au fil des siècles (séismes au XVIe siècle, assauts de corsaires anglais, grand tremblement de terre de 1755, etc.), la muraille a survécu jusqu’à aujourd’hui. Les murs ont été progressivement intégrés dans de nouveaux bâtiments et il ne reste actuellement que quelques éléments défensifs, comme les deux tours qui servaient à protéger l’entrée de l’Arco do Repouso.

    Monumento aos Combatentes do Ultramar sur Largo de São Francisco

    Après avoir passé la porte, la Largo de São Francisco nous fait face. Un peu plus loin, nous y trouvons le Monumento aos Combatentes do Ultramar, dédié aux soldats portugais ayant participé aux guerres coloniales. Ce monument aux lignes sobres et géométriques marque un hommage discret aux vies perdues durant ces conflits.

    A noter que cette place offre un vaste parking gratuit.

    Algarve School of Hospitality and Tourism

    En remontant Largo de São Francisco, nous apercevons cette belle porte, ouverte. Après un bref coup d’œil, nous décidons d’y entrer. Pour commencer, je ne suis pas certain que ce bâtiment se visite… puis l’intérêt en est assez limité. Toutefois, à l’intérieur, on y trouve de jolis couloirs à la lumière filtrée, c’est agréable et il y fait frais ! Il s’agit là d’une école qui forme les futurs professionnels de l’hôtellerie et du tourisme de la région.

    Petit room tour : Notre hôte, venant de nous prévenir de la disponibilité de notre logement, nous décidons d’aller y déposer le surplus de nos sacs à dos avant de reprendre notre balade. Le logement que nous avions réservé est canon : nous partageons une grande maison de ville, avec un autre couple (de Français !), qui dispose de jolis espaces de vie et d’une grande terrasse, super !

    Jardim da Alameda João de Deus

    Nous prenons la direction du Jardim da Alameda João de Deus, l’endroit idéal pour une pause nature. Ce parc ombragé, avec ses sentiers sinueux et ses fontaines, est l’un des plus grands (et des plus beaux) espaces verts de Faro. Nous flânons dans les allées, parmi les arbres centenaires et les parterres de fleurs. C’est un véritable havre de paix en pleine ville, où même les paons semblent se plaire.

    Timing parfait, un petit kiosque à l’intérieur du parc sert des cafés et des Pastéis, alors que le manque de petit-déjeuner commence à se faire sentir.

    Nous avions gardé un tel souvenir des Pastéis de Belém que notre journée ne pouvait pas mieux commencer qu’avec ces petites pâtisseries dans un cadre aussi agréable.

    Maintenant que nous sommes d’attaque, nous nous éloignons un peu du côté de la Rua Dra. Mariana Amélia Machado Santos pour profiter d’un joli point de vue sur la lagune de Ria Formosa. S’y rendre exprès pour le panorama n’en vaudrait pas le détour, mais en y passant, autant en profiter.

    Au-dessus du rond-point se trouve un parking offrant une vue encore plus dégagée.

    Ermida de Santo António do Alto

    Nous doutons un peu du détour que nous avons fait, mais qu’importe, nous avons le temps. Arrivés à l’Ermida de Santo António do Alto, le point le plus à l’est que nous avons à voir, perchée sur une colline, nous avons gravi une sacrée pente pour atteindre cette petite chapelle historique. Nous en profitons pour faire une petite pause à l’ombre. L’intérieur, simple mais charmant, témoigne de la dévotion locale à Saint Antoine. Un lieu chargé de sérénité et d’histoire.

    De retour vers le centre-ville, la vaste esplanade de la Rua de Santo António est d’une luminosité telle que les lunettes de soleil sont d’une grande utilité.

    Tertúlia Algarvia

    Praça Dom Afonso III 15, 8000-167 Faro

    C’est déjà l’heure de la pause déjeuner ! Nous ne découvrons pas la cuisine portugaise, et aussi bien à Lisbonne qu’à Porto, nous nous sommes toujours régalés des plats et spécialités du pays. Laure opte pour un chorizo flambé et pour moi, ce sera du poulpe grillé.

    Bien que nous soyons fin septembre, le soleil est encore très (trop ?) présent. Heureusement, de grandes toiles jalonnent les rues, les préservant de l’étouffante chaleur qui s’accumule habituellement dans les villes. La différence avec d’autres rues, qui n’en sont pas pourvues, se ressent rapidement.

    Au centre de Largo do Dr. Silva Nobre, une stèle rend hommage à ce médecin et chercheur renommé, spécialisé en médecine interne et en cardiologie. Il est connu pour ses travaux sur les maladies cardiovasculaires et ses contributions significatives à la recherche clinique et à l’enseignement médical.

    Igreja Matriz de São Pedro

    Nous arrivons à l’église Saint-Pierre de Faro, un lieu à la fois discret et imposant. Construite au XVIIIe siècle, elle se distingue par son architecture baroque sobre. Malheureusement, ses portes n’étaient pas ouvertes lors de notre passage, mais l’intérieur avait l’air assez intéressant à voir, avec notamment de grands ornements en azulejos.

    Voici quelques heures que nous déambulons dans les rues de la capitale de l’Algarve, et les rues, avec leurs variantes locales, ressemblent beaucoup à celles des autres villes portugaises que nous avons visitées auparavant. C’est assez agréable de voir toutes ces couleurs et ces motifs cohabiter, donnant à l’atmosphère une touche joyeuse et chaleureuse.

    Igreja da Ordem Terceira de Nossa Senhora do Monte do Carmo

    L’église des Carmes de Faro est un peu différente des autres édifices religieux du coin. Bien que sa façade simple et élégante paraisse presque familière, c’est à l’intérieur que demeure la surprise. Une chapelle aux murs tapissés de crânes et de grands os rappelle aux passants que la vie est éphémère, n’est-ce pas étonnant ? À l’entrée se trouve également une inscription pas des moins déroutante : “Arrête-toi et pense au destin qui sera le tien”. Bonne ambiance garantie !

    Doca de Faro

    En suivant le dédale de ruelles, nous arrivons finalement sur les quais du port de plaisance. C’est assez intéressant d’en faire le tour, d’une part pour le grand air et la belle vue d’un côté, mais aussi pour les sculptures disséminées çà et là.

    Il faut traverser la voie ferrée pour accéder à la digue. Bien que le panneau d’avertissement ne soit plus très lisible, il faut rester prudent en traversant, car des trains y circulent !

    Arco da Vila

    Situé à l’entrée des vieux remparts de Faro, l’Arco da Vila est une porte monumentale qui reflète le mélange d’influences architecturales de la région. En la traversant, nous avons l’impression de remonter le temps, avec ses détails de style néoclassique et son intégration dans la muraille d’origine. Au sommet, une statue de Saint Thomas d’Aquin veille sur les visiteurs. Cette porte est une des principales entrées vers la vieille ville de Faro et nous invite à explorer ses ruelles pavées et ses édifices historiques.

    Rua Domingos Guieiro

    Arco do Repouso

    L’Arco do Repouso, sous lequel nous passons, fait partie intégrante des anciennes fortifications médiévales. L’entrée orientale, servant à ceux venant de la terre, se faisait par une porte en coude, nommée Arco do Repouso (parce qu’Afonso III y aurait trouvé du repos). Cette entrée a été renforcée au XIIIe siècle par deux tours albarranes d’origine almohade, destinées à protéger l’une des entrées les plus vulnérables de la ville.

    Son innovation défensive réside dans l’apparition de la notion de contre-attaque passive : quiconque s’approchait du mur d’enceinte ou de la porte se faisait attaquer par derrière. Cette situation était due à l’avancée des tours par rapport à la muraille. Cette porte est associée à la Conquête de Faro par les Chrétiens, commandés par Afonso III, le 29 mars 1249. Une légende raconte que la prise de Faro s’est faite pacifiquement, sans combats sanglants.

    Palácio Belmarço

    Juste derrière le mur d’enceinte se dresse le mystérieux Palácio Belmarço. Construit au XVIIe siècle, ce palais baroque, aux façades ornées de sculptures complexes, cache bien des secrets. On raconte que ses salons ont vibré aux sons de musiques envoûtantes et que ses jardins ont abrité des amours passionnées. Aujourd’hui, le temps semble s’être arrêté dans ce lieu chargé d’histoire, invitant les visiteurs à imaginer les fêtes somptueuses qui s’y sont déroulées.

    Banco de Portugal

    Là aussi, un petit ponton accessible offre une belle vue sur le Parque Natural da Ria Formosa et son front de mer.

    S.R.A.F. – Artists

    Ce bâtiment ne faisait pas partie des lieux que nous avions prévu de visiter, mais une fois de plus, le portail d’accès est ouvert, entrons ! Dans la cour, l’endroit regorge de fresques et de jolis graffitis artistiques. Nous poussons notre exploration jusqu’à l’une des arcades du fond où nous apercevons un escalier. Allons voir ce qui se passe plus haut alors.

    Une multitude d’œuvres d’art contemporain, parfois militantes, sont installées dans les salles des deux étages que nous parcourons avec curiosité. L’endroit est à la fois mystérieux et intéressant.

    Wow ! Nous ne nous y attendions pas ! Au troisième et dernier étage se trouve une immense terrasse surplombant les toits de Faro, incroyable ! Il est possible de grimper en haut de la tour, mais gare au vertige ! D’en haut, la vue est absolument imprenable et, par chance, nous y arrivons au meilleur moment de la journée, pour contempler le soleil doré se coucher dans la lagune, c’est d’une beauté sans nom !

    Restaurante Cinderela

    R. 1º de Dezembro 19, 8000-410 Faro

    Nous avons un peu trop tardé à nous préoccuper du dîner, donc le choix n’est pas très large. Toutefois, nous avons trouvé une petite table en dehors de la vieille ville qui sert des plats simples et généreux (c’est habituel au Portugal, vous me direz). Chose qui s’apprécie grandement, les prix ne sont pas prohibitifs, ce qui nous permet de profiter pleinement sans avoir à trop regarder l’enveloppe.

    Faro by night

    Pour finir cette longue journée, nous nous baladons un peu au hasard dans les rues de la ville. Faro est une toute petite ville qui se fait rapidement et facilement à pied. Nous sommes contents d’avoir prévu un itinéraire dense pour les prochains jours. L’aventure commence demain !

    😴

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  • Sarlat-la-Canéda

    Sarlat-la-Canéda

    Se rendre à Sarlat-la-Canéda depuis Paris

    5H10

    6H55

    525 km

    Sarlat-la-Canéda, perle du Périgord noir, vous invite à un voyage dans le temps. Ses ruelles pavées, ses maisons en pierre dorée et ses monuments médiévaux racontent une histoire riche et fascinante. Une ambiance authentique et conviviale se dégage de ses rues, invitant les visiteurs à s’imprégner de son charme. Bien plus qu’une simple ville, Sarlat-la-Canéda est un écrin de beauté et de tradition, un lieu où le temps semble s’être arrêté.

    Maison de la Boétie

    Pour débuter notre promenade ensoleillée, arrêtons-nous place du Peyrou. Oublions les Incas et les llamas 😉, ici nous sommes plongés dans le cœur de la Renaissance française ! La Maison de la Boétie, un véritable joyau architectural datant du XVIe siècle, se dresse fièrement devant nous.

    Construite entre 1520 et 1525 par Antoine de La Boétie, lieutenant criminel à Sarlat, la maison porte fièrement le nom de son constructeur. Cependant, c’est son fils Étienne, né au sein même de ces murs le 1er novembre 1530, qui lui conféra une véritable notoriété. Figure majeure du paysage politique et littéraire, Étienne de la Boétie est connu pour ses écrits politiques et philosophiques ainsi que pour son amitié avec Michel de Montaigne. Par ailleurs, il fut l’un des fondateurs de la démocratie moderne. Ce sont ces liens qui ont contribué à la renommée de la famille La Boétie et à l’importance historique de cette maison.

    Aujourd’hui, cet ancien hôtel particulier, dont les façades arborent le style élégant de la Renaissance italienne, est en passe de retrouver sa splendeur passée grâce à la généreuse contribution de la Mission Patrimoine de Stéphane Bern. Les travaux de rénovation, qui devraient être terminés pour l’été 2025, redonneront vie à ce lieu chargé d’histoire.

    Place de la Liberté

    La Place de la Liberté est le cœur battant de Sarlat-la-Canéda. Anciennement nommée place Royale, elle a été rebaptisée Place de la Liberté lors de la Révolution française, symbole d’un nouvel ordre.

    Entourée par l’hôtel de ville, l’ancienne église Sainte-Marie et de terrasses ombragées c’est l’endroit idéal pour savourer un café en admirant le ballet incessant des passants et profiter de l’ambiance conviviale.

    Ancienne Église Sainte-Marie – Marché couvert

    Située au cœur de Sarlat, l’église Sainte-Marie dépasse le cadre d’un simple édifice religieux. Elle incarne une histoire riche et tumultueuse, marquée par des conflits, une détermination sans faille et une reconversion audacieuse.

    En 1365, face à l’état dégradé de leur église paroissiale, les habitants de Sarlat prennent la décision de la reconstruire en plus grand. Sous la houlette de l’architecte Jacques Caviale, les travaux débutent en 1368. Cependant, le contexte politique instable de l’époque, dominé par la Guerre de Cent Ans, complique la situation. Les affrontements entre Français et Anglais, ponctués de sièges et de changements d’allégeance, perturbent régulièrement l’avancée des travaux. Malgré ces obstacles, la construction progresse lentement. Le chœur et une partie de la nef sont achevés en 1431, mais ce n’est qu’en 1479 que l’architecte Pierre Esclanche reprend les rênes du projet, finalisant la façade, le clocher et la première travée. L’église est finalement consacrée en 1507. Le destin de l’église Sainte-Marie prend un tournant radical lors de la Révolution française. Désaffectée en 1794, elle est vendue morceau par morceau. Son chœur est démonté pour récupérer les pierres, tandis que sa nef est réutilisée à diverses fins : boulangerie, magasin de bois et charbon, puis bureau de poste.

    En 2001, l’architecte Jean Nouvel redonne vie à ce monument historique en le transformant en un marché couvert moderne et lumineux. Respectueux du passé, il parvient à préserver l’essence de l’église tout en lui offrant une nouvelle fonction. Un ascenseur installé dans le clocher permet désormais d’admirer une vue panoramique sur la ville depuis son sommet.

    Le Badaud de Sarlat

    Depuis des années, le badaud captive par son air mystérieux et amusant. Ce discret passant de bronze, intégré au pavage, invite à la contemplation et à la curiosité, incarnant l’esprit d’observation des habitants de Sarlat et encourageant les visiteurs à prendre le temps de découvrir les détails cachés de la ville. Beaucoup s’amusent à le chercher et à le photographier, certains lui jetant même des pièces de monnaie, comme pour l’aider à trouver ce qui le fascine tant. Le Badaud, un personnage discret et attachant, est devenu un symbole du charme discret de Sarlat et est l’œuvre de Jean-Pierre Vrignaud.

    Manoir de Gisson

    Bienvenue au Manoir de Gisson, un trésor historique situé juste derrière le Badaud, sur la place des Oies. Classé monument historique, ce manoir unique vous plonge dans l’univers de la bourgeoisie sarladaise du XVIIe siècle. Composé de deux bâtiments distincts reliés par une tour escalier hexagonale, ses origines remontent au XIIIe siècle. Son architecture est typique de l’époque : des fenêtres à meneaux, ses toits de lauze et sa baie à colonnettes.

    La visite s’articule autour des appartements du consul, où la famille de Gisson a vécu. Des pièces richement décorées dévoilent la vie quotidienne de personnages influents, tels que notaires royaux et consuls. Puis s’ensuivent les salons d’apparat, le mobilier d’époque, les cheminées et la grande terrasse surplombant la place.

    Ensuite, direction les caves voûtées, où se trouve un fascinant cabinet de curiosités. Très en vogue à la Renaissance, ces cabinets exposaient des objets rares rapportés d’expéditions lointaines, témoignant de l’imaginaire et de la curiosité de l’époque.

    Fontaine Sainte-Marie

    Rue des consuls, en contre-bas du manoir que nous venons de visiter, se cache la Fontaine Sainte-Marie. Avec son bassin en pierre sculpté et sa statue de la Vierge Marie, elle était autrefois une source d’eau potable pour les habitants de Sarlat, et la légende raconte même que son eau avait des vertus miraculeuses, attirant de nombreux pèlerins.

    Sarlat se découvre vraiment en flânant, en se laissant porter par l’envie de se perdre dans ses ruelles étroites et pittoresques. Ce qui est vraiment captivant, c’est cette harmonie architecturale qui règne dans la ville : les maisons en pierre dorée, les toits de lauze et les façades médiévales créent un ensemble cohérent et enchanteur. Pourtant, à chaque coin de rue, une nouvelle surprise vous attend. Que ce soit une petite place ombragée, une adorable boutique ou une alléchante odeur de café, chaque détour révèle un caractère unique et une atmosphère qui lui est propre. C’est cette combinaison de singularité qui fait de Sarlat un lieu si spécial à explorer.

    Lanterne des morts

    La Lanterne des Morts, située juste derrière la Cathédrale Saint-Sacerdos, est un monument énigmatique et fascinant. Construite aux XIIe siècle, cette chapelle sépulcrale a traversé les siècles en laissant planer le mystère sur sa véritable fonction.

    D’apparence simple, elle se présente comme une tour circulaire à deux niveaux. Le niveau inférieur, accessible par un portail sous arc brisé, est couvert d’une voûte complexe ornée de nervures et de motifs sculptés. Trois fenêtres éclairent l’intérieur, laissant filtrer une lumière douce et mystérieuse. L’étage supérieur, quant à lui, est fermé par une chambre tronconique percée de quatre baies étroites.

    Au fil des siècles, la Lanterne des Morts a été surnommée « Tour des Maures » puis « Tour Saint-Bernard », alimentant les légendes et nourrissant l’imagination populaire. Certains historiens y voient une lanterne destinée à guider les âmes des défunts, tandis que d’autres pensent qu’il s’agissait d’un lieu de sépulture ou d’une chapelle.

    Aujourd’hui classée monument historique, la Lanterne des Morts est un témoignage poignant du passé et de l’architecture médiévale. Sa forme unique, son mystère persistant et sa situation au cœur du cimetière Saint-Benoît en font un lieu chargé d’histoire et de spiritualité, invitant à la contemplation et à l’émerveillement.

    By night

    Pour clore la journée, rien de tel qu’une promenade dans les rues à la tombée de la nuit. Même si le soleil s’est couché, les bâtiments conservent une lueur dorée, créant une atmosphère magique. À cette heure-ci, la ville se fait plus tranquille, offrant une ambiance intimiste qui permet de redécouvrir Sarlat sous un autre angle. Cette destination qui allie histoire, gastronomie et nature nous a réellement enchantée, c’est la destination idéale pour un week-end dépaysant et ressourçant !

    Les bonnes adresses

    L’Assiette Sarladaise

    4 Rue du Présidial, 24200 Sarlat-la-Canéda

    Des spécialités locales, rien que des spécialités locales ! En plus de pouvoir profiter d’une terrasse des plus agréables, le service était chaleureux et les plats délicieux !

  • Saint-Macaire

    Saint-Macaire

    Se rendre à Saint-Macaire depuis Paris

    5H45

    3H00

    625 km

    Cité médiévale

    Saint-Macaire était une des places fortes les plus importantes du 14e siècle. Ses relations avec l’Angleterre lui ont valu d’être inscrite au rang de « ville royale d’Angleterre » en 1341.

    C’est d’ailleurs Saint-Macaire, véritable cité marchande, qui avait le rôle de péage du vin également appelé le « privilège des vins ». Cette jolie cité du Sud-Gironde est aujourd’hui un village où il fait bon vivre et se balader ! Un conseil, n’hésitez pas à vous perdre dans le dédale de ruelles que compose la ville, sa taille humaine permet de s’y retrouver facilement.

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    Côtes de Bordeaux Saint-Macaire

    L’activité viticole est la principale activité agricole de la commune. Il y est produit du vin blanc moelleux d’appellation contrôlée « Côtes de Bordeaux Saint-Macaire ».

    Place Mercadiou

    La place centrale de Saint-Macaire est entourée de maisons à arcades, ce qui lui donne un charme certain. En admirant les façades et les maisons, il est possible de remarquer quelques détails rappelant l’époque médiévale.

    Le prieuré de Saint-Macaire

    Le prieuré est constitué de l’église Saint-Sauveur ainsi que des vestiges du cloître le jouxtant. L’église est aussi central qu’incontournable dans la cité. En y regardant le plan de Saint-Macaire, il est facile d’observer que la vieille ville a été édifiée en demi-cercle autour du prieuré.

    L’église Saint Sauveur se trouve sur le Chemin de Saint Jacques de Compostelle et fait parti des plus importantes églises romanes en Gironde. Rebâtie au 12ème siècle sur les ruines du sanctuaire précédent, c’est en fait la 3ème version du monument qu’il est désormais possible de visiter. Si l’extérieur est magnifique avec son portail d’entrée du 13ème siècle, ce qui se cache à l’intérieur l’est tout autant.

    Un passage (secret) se trouvant à droite de l’église et du prieuré vous mène sur la plaine de la Garonne, en contrebas des fortifications de la ville.

    Rue de l’Amiral Courbet

    N’hésitez pas à descendre la Rue de l’Amiral Courbet, elle regorge d’antiques plaques et ferronneries, de quoi changer de siècle en l’espace de quelques centaines de mètres.

    Grange sur pilotis

    Depuis la place Randesse, en bas de la rue de l’Amiral Courbet, il est possible d’apercevoir un peu plus loin un étonnante construction. Cette grange sur pilotis, fraichement restaurée, date du 19ème siècle. Elle servait de garde manger tout en se parant des crues de la Garonne.

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