La station balnéaire d’Arcachon est une destination côtière très populaire. Elle se trouve être la ville la plus importante du bassin éponyme. Se promener le long de la côté, est agréable et n’est pas sans rappeler celle des grandes villes Normandes.
Crazannes appartient également au réseau « Villages de pierres et d’eau » depuis 2011. Nous y venons pour les anciennes carrières de Crazannes. Elles offrent un paysage surprenant composé de pierre abruptes et de gorges étroites envahis par une végétation où se mêlent lierre et fougères. La pierre blanche extraite pendant 2000 ans de ces carrières, a servi à de nombreux monuments célèbres tels que le Fort Boyard, la cathédrale de Cologne ou la Maison Blanche.
Château de Crazannes
Comptez 9€ par adultes pour visiter le château et ses jardins
Saint-Macaire était une des places fortes les plus importantes du 14e siècle. Ses relations avec l’Angleterre lui ont valu d’être inscrite au rang de « ville royale d’Angleterre » en 1341.
C’est d’ailleurs Saint-Macaire, véritable cité marchande, qui avait le rôle de péage du vin également appelé le « privilège des vins ». Cette jolie cité du Sud-Gironde est aujourd’hui un village où il fait bon vivre et se balader ! Un conseil, n’hésitez pas à vous perdre dans le dédale de ruelles que compose la ville, sa taille humaine permet de s’y retrouver facilement.
local_bar
Côtes de Bordeaux Saint-Macaire
L’activité viticole est la principale activité agricole de la commune. Il y est produit du vin blanc moelleux d’appellation contrôlée « Côtes de Bordeaux Saint-Macaire ».
Place Mercadiou
La place centrale de Saint-Macaire est entourée de maisons à arcades, ce qui lui donne un charme certain. En admirant les façades et les maisons, il est possible de remarquer quelques détails rappelant l’époque médiévale.
Le prieuré de Saint-Macaire
Le prieuré est constitué de l’église Saint-Sauveur ainsi que des vestiges du cloître le jouxtant. L’église est aussi central qu’incontournable dans la cité. En y regardant le plan de Saint-Macaire, il est facile d’observer que la vieille ville a été édifiée en demi-cercle autour du prieuré.
L’église Saint Sauveur se trouve sur le Chemin de Saint Jacques de Compostelle et fait parti des plus importantes églises romanes en Gironde. Rebâtie au 12ème siècle sur les ruines du sanctuaire précédent, c’est en fait la 3ème version du monument qu’il est désormais possible de visiter. Si l’extérieur est magnifique avec son portail d’entrée du 13ème siècle, ce qui se cache à l’intérieur l’est tout autant.
Un passage (secret) se trouvant à droite de l’église et du prieuré vous mène sur la plaine de la Garonne, en contrebas des fortifications de la ville.
Rue de l’Amiral Courbet
N’hésitez pas à descendre la Rue de l’Amiral Courbet, elle regorge d’antiques plaques et ferronneries, de quoi changer de siècle en l’espace de quelques centaines de mètres.
Grange sur pilotis
Depuis la place Randesse, en bas de la rue de l’Amiral Courbet, il est possible d’apercevoir un peu plus loin un étonnante construction. Cette grange sur pilotis, fraichement restaurée, date du 19ème siècle. Elle servait de garde manger tout en se parant des crues de la Garonne.
Sainte-Foy-La-Grande fait partie des 8 bastides de Gironde. C’est le frère de Saint Louis qui en ordonne en 1253 l’édification, aujourd’hui l’une des mieux conservée de France. Il est agréable d’emprunter ses ruelles, de flâner sur sa place à couverts.
L’Office de tourisme abrite un musée d’archéologie locale. La ville a également consacré un musée de la batellerie, évoquant le commerce du vin transporté sur des gabarres et des couraux jusqu’à Libourne sur la Dordogne.
Située au cœur de la Saintonge, la Ville de Saintes est bien connue pour son patrimoine gallo-romain mais aussi pour être une étape importante des chemins de Saint-Jacques de Compostelle. Traversée par la Charente, celui-ci offre à la ville un lieu propice aux activités nautiques et de plaisance. Cette fois encore, nous avons parcouru Saintes à l’aide de Terra Aventura pour y découvrir tout ce beau patrimoine.
Voici l’un des plus jolis villages de Dordogne. Ses habitations sont accrochées aux falaises de la vallée de la Dordogne. Cette ancienne ville fortifiée était le lieu de repos privilégié des évêques de Sarlat. De nombreuses balades y sont possibles, une fois la voiture garée sur le grand parking (payant), nous avons suivi l’application Terra-Aventura pour découvrir les remparts et les petites ruelles escarpées du bourg.
En fin d’après-midi, le soleil éclaire la haute falaise frangée de chênes verts et ses demeures aux toits de lauzes d’une chaleureuse lumière.
Les glaces de L’Auberge des Platanes sont délicieuses et la terrasse offre un magnifique point de vue sur la Dordogne et ses Gabarres.
Château de la Malartrie
Cet imposant château est situé à Vezac, commune limitrophe de La Roque-Gageac. Fondé au 12e siècle, le site de la Malartrie était à l’origine un hôpital pour lépreux, mais il a subi de nombreux changements au gré des siècles. C’est à la fin du 19e que le Comte de Saint-Aulaire, ambassadeur de France en Angleterre, transforma le château dans le style renaissance qu’il arbore aujourd’hui. Pour anecdote, sa toiture a nécessité une colossale charpente pouvant ainsi supporter jusqu’à 500 kg au m².
En continuant un peu après le château, le petit chemin, offre un splendide panorama sur le village.
La visite des courtines est recommandée, la vue sur la vallée de la Dordogne est à couper le souffle.
Le 17 janvier 1957, un pan de la falaise s’éboule sur une partie du village, tuant trois personnes en détruisant six maisons et une grange, coupant la route et terminant sa course dans la Dordogne. En 2007, une stèle et une plaque ont été implantées au pied de la falaise à la mémoire des victimes de 1957.
Manoir de la Tarde
Le chemin de gué passe par le corps de logis en équerre, et sa tour ronde. Des fenêtres à meneaux s’ouvrent dans la façade principale à pignon triangulaire. La tour ronde est couverte en lauze. L’édification de cette maison remonte au 15e siècle.
La courtine se prolonge en un sentier menant dans la forêt. Les ruelles dorées laissent place à une verdoyante forêt à la vue toujours aussi chouette. Il ne faut pas hésiter à se retourner pour en admirer davantage.
Retour au bourg, les ruelles sont calmes et très agréables.
Le jardin exotique
Si le paradis existait sur terre, c’est surement ce décor qu’il aurait choisi, H. Miller le dit, G Dorin le fit : Gérard Dorin 1935 – 2014 — Créateur du jardin.
Depuis la route qui longe la Dordogne, il faut emprunter une petite ruelle où très vite palmiers, lauriers roses, bougainvilliers, mais aussi des cactus, des cocotiers, des bananiers… donnent le ton. Exposé plein sud, le village jouit d’un microclimat exceptionnel, la falaise renvoyant la nuit la chaleur emmagasinée le jour.
Depuis la route qui longe la Dordogne, il faut emprunter une petite ruelle où très vite palmiers, lauriers roses, bougainvilliers, mais aussi des cactus, des cocotiers, des bananiers… donnent le ton. Exposé plein sud, le village jouit d’un microclimat exceptionnel, la falaise renvoyant la nuit la chaleur emmagasinée le jour.
Un incroyable village, ressourçant, ou il fait bon s’y perdre.
Célèbre grâce à la muse de Pierre de Ronsard, Hélène de Surgères, la commune de Surgères a connu un essor économique grâce à son industrie agroalimentaire. Considérée comme la « capitale laitière » du Centre-Ouest de la France, elle demeure dominée par les importantes écoles nationales d’industrie laitière et de meunerie. La cité fortifiée présente un intérêt tout particulier de par la conservation de ses différents édifices.
Aujourd’hui encore, la ville est connue et reconnue pour son beurre, au petit goût de noisette.
Enceinte médiévale
La ceinture fortifiée, longue de 600 mètres, date de la fin du 16e siècle. Cette enceinte murale, entourée de douves à l’origine, est flanquée de vingt tours dissemblables et est inscrite comme monument historique depuis 1925. Avec la tour isolée dans les jardins de la mairie et la porte Renaissance, les remparts constituent les restes de l’ancien château.
Le Château
Isolée au milieu du parc, la Tour Hélène fait face au château et à la porte Renaissance. Elle est nommée ainsi en hommage à Hélène de Fonsèque, dame de Surgères et muse de Ronsard. Cette tour ronde est en fait un vestige de l’important château de pierre qui avait été édifié au cours du 12e siècle. Quant à la porte Renaissance, il s’agit d’une belle construction du 17e dont la décoration est empruntée au siècle précédent, celui de la Renaissance. Cette porte était destinée à marquer l’entrée du domaine privé du château.
L’ancien presbytère et la roseraie
Cet édifice de l’époque classique, postérieur à la construction de l’Intendance, est l’ancien presbytère occupé dès 1801 par la municipalité, puis acheté en 1861.
L’église Notre-Dame de Surgères
Ce remarquable édifice religieux est situé à l’intérieur de l’enceinte médiévale et offre une spectaculaire façade de 23 mètres de longueur ornée du pur style saintongeais roman.
Alors que cette magnifique façade menaçait ruine, elle a été sauvée d’une destruction certaine grâce à l’intervention énergique de Prosper Mérimée en 1841. Elle est depuis lors classée monument historique au même titre que les différents bâtiments civils situés à l’intérieur de l’enceinte fortifiée du château de Surgères.
Ville à taille humaine située dans l’Est de la France, chef-lieu de la Meurthe-et-Moselle et capitale de l’Art Nouveau, est renommée pour son patrimoine historique et culturel. La ville est également réputée pour ses mirabelles, ses chardons et ses célèbres macarons.
Gare de Nancy
Bienvenue à Nancy ! Il ne faut pas beaucoup de temps pour s’y rendre par le train depuis Paris et c’est même la meilleure solution pour profiter pleinement d’une journée dans la ville. À notre arrivée, l’impression de calme est assez marquante. Mais pour vous verrez, ça bouge à Nancy. 😉
Hôtel particulier du Docteur Paul Jacques
À quelques centaines de mètres de la gare, au croisement de l’avenue Foch et de la rue Jeanne D’Arc, se trouve la maison du docteur Paul Jacques. Construit au début du 20e siècle par Paul Charbonnier, architecte des Monuments historiques à Nancy, il est un des exemples architecturaux caractéristiques de la ville : ferronnerie réalisée par Louis Majorelle, décor sculpté par Léopold Wolff de Nancy et des verrières signées Jacques Gruber.
Villa Majorelle
Voici l’un des bâtiments les plus emblématiques de la ville de Nancy. Conçue par l’architecte français Henri Sauvage en 1902, cette villa est considérée comme l’un des exemples les plus marquants de l’Art nouveau en France. Son architecture audacieuse et ses détails, tels que ses fenêtres en verre coloré, ses ferronneries, ses éléments en cuivre et en fonte, la rendent tout à fait unique. Sa façade présente également des motifs de feuilles et de fleurs, typiques de l’Art nouveau. À l’intérieur, que nous regrettons de n’avoir pu visiter, la Villa Majorelle est tout aussi remarquable. Les pièces sont décorées avec des motifs floraux, des plafonds peints et des meubles d’époque. Ce sera l’occasion d’y retourner. 😊
Basilique du Sacré-Cœur de Nancy
Nous poursuivons notre balade à 250 mètres de la Villa Majorelle, où nous étions précédemment. Cette Basilique de style roman byzantin est inspirée par le Sacré-Cœur de Montmartre à Paris. Élevée au rang de basilique mineure en 1905, elle a été érigée grâce au chanoine Henri Blaise à la demande de Charles Francois Turinaz.
Église Saint-Pierre
Cela fait un moment que nous marchons dans les rues, à contempler les façades des habitations, les petits parcs et autre élément urbain. Et c’est précisément trois kilomètres plus loin, de l’autre côté de la gare, que nous croisons cette église du 19e. L’édifice à la particularité d’avoir une tour plus basse que sa jumelle, pour la raison toute simple que les constructeurs de l’époque n’avaient plus assez de budgets pour l’ériger à la même hauteur que la première.
Hôtel Particulier Bergeret
C’est ici, au 24 rue Lionnois, juste derrière l’église Saint-Pierre, que se trouve l’hôtel particulier Bergeret. Cette jolie demeure n’est pas sans rappeler celles que nous avons vues précédemment : l’hôtel particulier du Docteur Paul Jacques et la Villa Majorelle. Construite au début du 20e siècle par Lucien Weissenburger, on y retrouve des fers forgés par Louis Majorelle, des vitraux de Jacques Gruber et de Georges Janin. Classée aux monuments historiques depuis 1996 c’est un superbe symbole de l’École de Nancy.
Place des Vosges
La place des Vosges n’est pas vraiment une place, mais plutôt un carrefour crée par l’élargissement des rues avoisinantes. La porte Saint-Nicolas, c’est au 17e siècle la première porte de la Ville-Neuve. C’est par elle que les ducs de Lorraine entrent solennellement dans Nancy le jour de leur avènement. Ils s’arrêtent devant la porte, côté extérieur de la ville, sur la place actuelle et prêtent le serment de maintenir les privilèges des trois ordres.
Les rues nancéiennes
Il est vrai que j’ai tendance à le dire dans chacun de nos carnets, le meilleur moyen de s’imprégner d’une ville, c’est de se perdre dans les rues, parfois en dehors des principaux spots touristiques et de profiter du patrimoine caché.
Quai Sainte-Catherine
Après être passé avenue du 20e Corps, nous voici quai Sainte-Catherine, dans le quartier Rives de Meurthe, ou Stanislas-Meurthe ou Les Deux Rives… Appelez-le comme vous le souhaitez, ce quartier, même par temps maussade est très agréable. On peut se promener le long de l’affluent dans un environnement paisible.
Porte Sainte-Catherine
Au bout de la rue Henri Bazin, impossible de manquer l’imposante Porte Sainte-Catherine. Édifiée en 1762 par Richard Mique, la porte Sainte-Catherine fait partie, avec l’Arc de Triomphe, la Porte Stanislas et l’ensemble monumental de la Place Stanislas, du plan d’embellissement de la ville voulu par Stanislas Leszczynski. En 1770, la porte fut déplacée deux cents mètres plus loin que son emplacement originel dans la rue Sainte-Catherine afin de repousser les limites de la ville.
Place d’Alliance
Après être passé sous la porte Saint-Catherine, on remonte la rue éponyme, en direction de la place Stanislas, mais avant ça, petit crochet par la place d’Alliance. Elle doit son nom à l’alliance entre la Maison de Lorraine Habsbourg et la Maison de France. En son centre s’élève une fontaine remarquable, créée par Cyfflé, inspirée de la fontaine du Bernin de la place Navone de Rome. Elle fait partie d’un ensemble du 18e siècle, classé au patrimoine mondial de l’Humanité par l’UNESCO en 1983. Il est composé de 3 places : La place de l’Alliance ainsi que les Places Stanislas et Place de la Carrière avec l’Arc de Triomphe (que nous verrons dans peu de temps).
Place Stanislas
Cette fois, nous y sommes ! L’arrivée sur la place Stanislas, en passant sous l’une de ses majestueuses portes dorées, vous plonge dans une certaine ambiance. Voulue par le duc de Lorraine Stanislas Leszczyński, elle est construite entre 1751 et 1755 sous la direction de l’architecte Emmanuel Héré. Il se dit qu’a son inauguration, du vin coulait aux fontaines ! Rien n’est de trop pour la ville, désormais surnommée « la ville aux portes d’Or ». Comme écrit au point précédent, cette place fait partie de l’ensemble classé datant du 18e.
Une fois au centre, on peut facilement identifier l’Hôtel de Ville qui occupe toute sa longueur au sud, puis parmi les quatre autres pavillons se trouve l’Opéra, le Grand Hôtel de la Reine et le Musée des Beaux-Arts.
D’après le classement Lonely Planet, la place Stanislas est la 4e plus belle place du monde. 😊
Arc Héré
Inspiré de celui de Septime Sévère de Rome, l’Arc de Triomphe glorifie le roi de France Louis XV représenté en portrait sur un médaillon au sommet de l’édifice. Appelé aujourd’hui « Arc Héré », son nom rappelle l’architecte de Stanislas à qui l’on doit ce monument qui devait faire le lien entre la place Royale, l’actuelle place Stanislas et la place de la carrière, que l’on aperçoit en arrière plan.
Place de la Carrière
Troisième et dernier site de l’ensemble architectural du 18e siècle, la création de cette place remonte en réalité au 16e avant d’être remodelée au 18e. À l’origine, des joutes et des tournois s’y déroulaient, d’où son nom de « Carrière ». Au fond de la place, sur une autre place, celle du Général de Gaulle, s’élève le Palais du Gouvernement. Il est encadré par un hémicycle, orné des divinités antiques, qui hébergeait, sous Stanislas, l’intendant, représentant du roi de France.
Parc de la Pépinière
On profite de l’accès place du Général de Gaulle pour entrer dans le Parc de la Pépinière. Ce vaste espace arboré de 21 hectares, a également été créé par Stanislas durant le 18e siècle, faisant de lui, un des plus anciens jardins publics de France. Le parc de la Pépinière doit son nom et son plan en damier à sa fonction initiale, celle de pépinière royale, ayant pour but de fournir en arbres les routes lorraines.
Porte de la Craffe
En sortant du Parc par la rue Braconnot, nous prenons la direction de la Porte de la Craffe qui se trouve à deux embouchures de là. Cette porte médiévale se trouve être le plus ancien monument du centre historique de Nancy et le seul vestige des fortifications médiévales. Symbole aujourd’hui du quartier de la Vieille Ville, elle fut édifiée au 14e siècle et ses tours ont servi de prison jusqu’au 19e siècle. En empruntant son passage, on peut y découvrir sa superbe voûte de brique et de pierre, restaurée en 2013.
Porte de la Citadelle
À la sortie de la Porte de la Craffe, il suffit de marcher un peu moins de 100 mètres pour passer sous la porte de la Citadelle. C’est sous les directives du duc Charles III que l’ouvrage a été réalisé au 17e siècle. Elle avait pour rôle de doubler et renforcer la défense de la ville, en complément, quatre bastions l’entouraient et des fossés la séparaient de la porte de la Craffe. La porte délimite aujourd’hui le quartier de la Vieille Ville et le faubourg des Trois Maisons. Le rempart sur le côté est surmonté d’un jardin d’inspiration médiévale.
Porte Désilles
Encore une ! Nancy serait-elle la ville des portes ?
La porte Désilles qui se dresse devant nous se trouve sur la place de Luxembourg, non loin de la Porte de la Craffe. La porte Neuve fut construite au 18e siècle par l’architecte Didier-Joseph-François Mélin à l’initiative du comte de Stainville, commandant en chef de la Lorraine. Elle devait fermer la perspective du cours Léopold et ouvrir sur la route de Metz. Elle fut également érigée en la mémoire des Nancéiens morts pour l’indépendance américaine, durant la bataille de Yorktown. Elle porta les noms de porte Saint-Louis, porte Stainville, et prit finalement le nom du lieutenant Désilles en mémoire de sa mort tragique lors de « l’affaire de Nancy ».
« L’affaire de Nancy »
À l’été 1790, durant la Révolution française, le mécontentement gronde dans la garnison militaire de Nancy, qui compte alors environ 5 000 hommes. Les soldats réclament leurs soldes, qui ne leur sont plus payées depuis des mois. Malgré l’argent versé, la situation s’envenime. Le 31 août, les troupes du marquis de Bouillé sont dépêchées de Metz pour rétablir l’ordre à Nancy. C’est alors qu’André Désilles, un jeune lieutenant aristocrate, cherche à calmer la situation en s’interposant pour éviter un combat fratricide, entre soldats insurgés et troupes venues rétablir l’ordre. En vain… Désilles se couche sur les canons, mais il ne fait que retarder la mise à feu. Grièvement blessé, il meurt quelques semaines plus tard. Cet épisode appelé « l’affaire de Nancy » fait grand bruit dans tout le pays et bientôt dans toute l’Europe : pour la première fois, les troubles révolutionnaires ont gagné les rangs de l’armée. Les insurgés sont alors considérés comme des criminels, leur répression est terrible. Le courage de Désilles est unanimement salué.
Statue du Général Drouot — Allée Arlette Gruss
En tournant le dos à la Porte Désilles, et en remontant l’Allée Arlette Gruss, on peut croiser Michel Drouot, enfin… sa statue. Érigée en l’honneur du général français qui a servi pendant la Révolution française et la Guerre de 1870, elle le représente en uniforme, debout et tenant une épée.
Musée Lorrain — Palais des Ducs de Lorraine
Nous voici de retour dans le quartier de la Vieille Ville, à proximité du Palais du Gouvernement ou se situe ce majestueux palais ducal du 16e siècle. Il fut tout d’abord la résidence des ducs de Lorraine. Délaissé au 18e siècle par Léopold qui lui préféra Lunéville, il abrite le musée lorrain depuis 1848. Il abrite une exceptionnelle collection archéologique et médiévale ainsi que les toiles de Georges de La Tour et les gravures de Jacques Callot.
Les rues de la Vieille Ville
Maison des Sœurs Macarons
La Maison des Sœurs Macarons installée au 21 rue Gambetta est devenue un lieu de passage incontournable. Elle a été fondée en 1648 par deux religieuses, Sœur Marguerite et Sœur Marie-Antoinette, qui ont commencé à produire des macarons, une spécialité sucrée française. Aujourd’hui dirigée par le pâtissier Nicolas Génot, il s’agit de l’unique confiserie dépositaire de la recette si secrète et si convoitée des véritables macarons de Nancy. La maison est la première entreprise gastronomique lorraine à avoir obtenu le label d’État « EPV Entreprise du patrimoine vivant » en 2012. Bien que les macarons soient la star de la boutique, on y retrouve d’autres confiseries comme les fameuses Bergamotes de Nancy. On vous recommande fortement d’y faire une pause gourmande !
De jolies rues et de jolis bâtiments
Les bonnes adresses
Brasserie L’Excelsior
50 rue Henri-Poincaré 54000 Nancy
Une superbe brasserie au style Art Nouveau, typique du mouvement architectural de la ville où il fait bon de passer le temps avant de reprendre le train. Toutefois, attention à l’addition.