Étiquette : histoire

  • Meilhan sur Garonne

    Meilhan sur Garonne

    Se rendre à Meilhan sur Garonne depuis Paris

    6H05

    5H00

    650 km

    Meilhan-sur-Garonne est la commune limitrophe avec la Gironde. Du haut de son éperon rocheux, il est possible d’admirer une partie de la vallée de la Garonne ainsi que le canal latéral de Garonne. Ce canal, qui relie Castets-en-Dorthe à Toulouse en passant par Meilhan, fait parti du canal des Deux-mers. Il est donc possible de relier l’Atlantique, depuis Bordeaux jusqu’à Sète ou Narbonne en mer Méditerranée en seulement 434 km de navigation.

    Au 19e siècle, le contre-amiral Baron de Lacrosse, natif de Meilhan, fit creuser dans la roche du village une alcôve ajourée de deux ouvertures dont il souhaitait faire son tombeau. Si dans un premier temps son vœu fut exaucé, ses restes furent ensuite déposés au cimetière du village. Les vestiges du « caveau de l’Amiral » sont toujours visibles, juste au-dessous de la mairie.

  • Vienne (86)

    Bienvenue en Gironde

    Futuroscope

    Le Futuroscope est un parc d’attractions situé près de Poitiers, qui propose des expériences immersives et des attractions à la pointe de la technologie. Ouvert en 1987, il attire des millions de visiteurs chaque année avec ses spectacles en 3D/4D, ses cinémas dynamiques, ses simulateurs de vol et bien plus encore. Le parc est également connu pour son architecture futuriste et ses jardins paysagers.

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    Poitiers

    Poitiers est une ville historique connue pour son architecture romane, sa grande université et son riche patrimoine culturel. Le Futuroscope participe également à la renommée de la ville.

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  • Meschers-Sur-Gironde

    Meschers-Sur-Gironde

    Se rendre à Meschers-Sur-Gironde depuis Paris

    4H50

    6H10

    507 km

    Les Grottes de Régulus

    Lors de notre passage, les grottes étaient fermées par cause de vents importants. Néanmoins, cela reste un bel endroit à visiter.

    Les Grottes de Matata

    Juste à côté des grottes précédentes se trouvent celles-ci, accessibles, nous prenons le temps de les parcourir. La visite se fait avec un audioguide détaillant le mobilier, les outils, les us et coutumes de l’époque et cela dans un environnement troglodyte unique.

  • Couthures sur Garonne

    Couthures sur Garonne

    Se rendre à Couthures sur Garonne depuis Paris

    6H15

    4H50

    655 km

    Couthures est une adorable petite ville, bien que son histoire ne soit pas très détaillée, il est certain que dans le passé, cette ville avait pour vocation la culture des terres. Cette ville est a découvrir via l’application Terra Aventura, c’est ainsi qu’il sera plaisant d’en comprendre tous les aspects.

    Lorsque vous suivez l’imposant fil conducteur orange de la ville, celui-ci vous mène jusqu’à des échelles indiquant la hauteur des crues qu’à connue la ville. Couthures-sur-Garonne se situe sur la rive gauche de la Garonne, dans un grand méandre convexe, la classant par conséquences en zone inondable.

    Les crues que connaissent la ville depuis toujours, participent activement à la fertilité des sols de la région, d’où son activité agricole reconnue.

    La Garonne n’est jamais bien loin des chemins. C’est ce qui donne tout le charme à la commune. Une belle balade détente et nature.

  • L’Île de Ré

    L’Île de Ré

    Se rendre sur l’Île de Ré depuis Paris

    4H40

    4H10

    485 km

    Rivedoux-Plage

    Pont de l’île de Ré

    La traversée du pont dure un peu moins de 3km et se fait à La Rochelle. Le prix en basse saison est de 8 € contre 16 € en haute saison. Le passage n’est payant qu’à l’aller.

    Les Portes en Ré

    Banc du Bûcheron

    La plage de Trousse chemise se situe au sud des Portes en Ré au niveau de la forêt du même nom. Cette plage donne directement sur le banc du Bûcheron qui ne se découvre qu’à marée basse. L’endroit idéal pour se promener ou pique-niquer.

    Réserve naturelle nationale de Lilleau des Niges

    La réserve naturelle de Lilleau des Niges, située non loin du Banc du Bûcheron, se trouve à l’intérieur d’une grande baie presque fermée, le Fier d’Ars. Elle est donc relativement bien abritée de la houle et des vents du large. Plusieurs balades débutent à la Maison du Fier, ou il est possible d’y prendre conseil.

    Saint-Clément-des-Baleines

    Phare des Baleines

    Le phare des Baleines, situé à la pointe ouest de l’île de Ré, doit son nom au fait qu’un bon nombre de baleines venaient s’échouer à cet endroit de l’île par le passé. Il succède au vieux phare des Baleines qui se trouve être la tour adjacente. S’y rendre en vélo depuis Saint Martin est très agréable !

    La Cabane

    9 allée du Phare, 17590 Saint-Clément-des-Baleines

    Manger de bons plats au pied du phare

    Loix

    C’est grâce à l’application de géocaching Terra Aventura que nous découvrons la jolie ville de Loix. Il s’agit de la plus petite ville de l’Île, autrefois Loix était un îlot séparé de Ré. La mer s’est retirée, dégageant une vaste zone de marais exploitée pour le sel, favorisant ainsi le rattachement artificiel des deux îles. Elle fut également le théâtre d’affrontements dont quelques vestiges sont encore visibles.

    Ars-en-Ré

    L’église Saint-Étienne est l’une des plus anciennes de Ré. Les couleurs de sa flèche n’ont pas pour but d’être esthétique, mais servait d’amer aux navigateurs en mer. Ses deux couleurs lui permettaient de se détacher de l’horizon à plus de 20 km. Le port en vaut le coup d’œil, l’accès, depuis la place de l’église, s’y fait par des rues aux couleurs chaleureuses.

    Le Fournil d’Ars-En-Ré

    28 Place Carnot, 17590 Ars-en-Ré

    Déguster une bonne glace

    La Couarde-sur-Mer

    Église catholique Notre-Dame-de-l’Annonciation

    Digue du Boutillon

    L’ancienne digue ayant été détruite par la tempête Xynthia, c’en est une nouvelle, plus haute, plus forte et mieux aménagée qui s’y trouve. Le grand parking permet de s’y garer gratuitement afin de profiter du front de mer.

    Sainte-Marie-de-Ré

    Plage de La Salée

    Saint Martin de Ré

    Capitale historique de l’Île de Ré, Saint-Martin-de-Ré est un village au charme maritime inscrit au patrimoine de l’UNESCO. Cette charmante cité aux rues pavées étroites a gardé ses fortifications du début du 17e. Le bassin enserre l’ancien quartier de marins, aujourd’hui bordé de commerces, qui forme presque un îlot au centre du port. Louer des vélos pour y rejoindre le Phare des Baleines par les nombreuses pistes cyclables de l’île est très agréable.

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    Location de vélos — Beach Bikes

    63 quai de la Poithevinière, 17410 Saint-Martin-de-Ré

    Au Lever Du Soleil

    2 quai de Bernonville, 17410 Saint-Martin-de-Ré

  • Talmont sur Gironde

    Talmont sur Gironde

    Se rendre à Talmont sur Gironde depuis Paris

    4H55

    6H10

    506 km

    Ce village pittoresque est littéralement un petit coin de paradis. Les roses trémières et autres plantes grimpantes jonchent les rues, l’architecture typique ne manque pas de romantisme et les ruelles étroites font le bonheur de tous.

    Église Sainte-Radegonde

    Cette merveilleuse église du 14e brave tempête et marrée tout au long de l’année. Du bout de son rocher, elle offre un des meilleurs points de vue sur l’estuaire dans une sérénité incomparable.

    Bonne adresse

    Restaurant La brise Talmont

    Rue de la Porte de la ville, 17120 Talmont-sur-Gironde

  • Poitiers

    Poitiers

    Se rendre à Poitiers depuis Paris

    3H15

    1H25

    335 km

    Parc de Blossac

    Ce gigantesque parc de 9 hectares vous surprendra d’allée en allée. Il s’y trouve pas moins de six jardins différents comme ce magnifique jardin Anglais. Les espaces sont rigoureusement entretenus, les statues, animaux et espèces végétales créent cet espace exceptionnel.

    Église Saint-Hilaire-Le-Grand

    Cette magistrale église construite au 11e siècle est une étape des Chemins de Compostelle depuis le 12e siècle. Elle est inscrite à ce titre au Patrimoine Mondial de l’UNESCO. N’hésitez pas à emprunter le passage secret qui relie la rue du Doyenné et la rue Saint-Hilaire.

    Préfecture de la Vienne

    Hôtel de Ville de Poitiers

    Sur cette vaste place se dresse fièrement ce bâtiment néo-renaissance datant du 19e siècle.

    Baptistère Saint-Jean

    Le baptistère Saint-Jean situé à Poitiers est un des plus anciens monuments chrétiens dont l’origine remonte à la deuxième moitié du 4e siècle, début du 5e siècle. Fortement remanié au cours des siècles, il est le bâtiment qui illustre le mieux la dépendance de l’architecture mérovingienne avec ses assises antiques, mais aussi l’abandon des principes classiques.Cathédrale Saint-Pierre-de-Poitiers

    Cathédrale Saint-Pierre-de-Poitiers

    À quelques pas du baptistère Saint-Jean se trouve la Cathédrale Saint-Pierre. Elle est de très loin l’édifice le plus imposant de Poitiers de par ses dimensions. Sa construction fut commencée vers la fin du 12e siècle sous l’impulsion d’Aliénor d’Aquitaine. Elle est de style gothique angevin, à l’exception de la façade, qui avec sa rosace et trois portails sculptés, suit l’influence du gothique de l’Île-de-France.

    Pont Joubert enjambant le Clain

    Cet endroit contraste avec les rues d’où nous venons. En longeant les quais, les voitures se font discrètes et la nature plus présente.

    Palais de Justice de Poitiers

    En longeant le Clain et le boulevard Bajon, nous arrivons devant le palais de justice, fraîchement sorti de ses travaux de restauration.

    Chapelle du Sacré-Cœur

    Ses premières pierres de moellons ont été posées en 1818, cette jolie paroisse de 22 m de haut jouxte le palais précédent visité, en remontant par la rue du Pré l’Abbesse.

    Église Notre-Dame-la-Grande

    Ses premières pierres de moellons ont été posées en 1818, cette jolie paroisse de 22 m de haut jouxte le palais précédent visité, en remontant par la rue du Pré l’Abbesse.Église Notre-Dame-la-Grande

    Notre-Dame des Dunes

    L’immense statue de bronze surplombant les falaises des Dunes est assurément le point le plus haut de la ville. Un point stratégie puisque c’est d’ici que le l’amiral de Coligny et ses troupes se trouvaient lors du siège de la ville en 1569. La vue sur la ville y est imprenable.

  • L’Île d’Oléron

    L’Île d’Oléron

    Se rendre sur l’Île d’Oléron depuis Paris

    5H30

    525 km

    Le Château d’Oléron

    Citadelle du Château-d’Oléron

    Le Château-d’Oléron est devenu l’un des hauts lieux touristiques de l’île d’Oléron, il doit son attrait à l’importante restauration de la Citadelle et son port. La forteresse du 17e siècle assurait alors la protection stratégique de l’Île.

    Saint-Trojan-les-Bains

    Village classé station balnéaire depuis 1898, Saint-Trojan est une des destinations les plus pittoresques de l’île. Son front de mer nous rappelle son charme d’antan avec ses villas Belle Époque témoignant encore du début des villégiatures et des premiers bains de mer. Saint-Trojan-les-Bains, c’est aussi un cadre où la faune et la flore sont bien présentes.

    Église Saint-Trojan

    Moellon de calcaire et pierre de taille, l’église actuelle date de la seconde moitié du 18e siècle, remplaçant un précédent Édifice recouvert par les sables. Les pierres de l’ancienne église ont servi à la reconstruction du nouveau lieu de culte, à l’exception du clocher.

    Le Port

    Mi-port, mi-marais, se balader sur les quais fait parti des musts have à Saint-Trojan. Les petites cabanes colorées « des artistes » accueillent de nombreux artisans locaux.

    Un de nos coups de cœur, Les Paniers d’Oléron, une fabrique de paniers en mailles ostréicoles et cordages marins. Esthétique, créatif et robuste. 🙂

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    Les Paniers d’Oléron

    Les bonnes adresses

    Hôtel Mer et Forêt

    16 Boulevard Pierre Wiehn
    17370 Saint-Trojan-les-Bains

    Un hôtel propre et agréable avec une vue imprenable sur le Pertuis d’Antioche.

    Hôtel le Coureau

    88 Rue de la République
    17370 Saint-Trojan-les-Bains

    Un hôtel idéalement situé pour découvrir la ville à pied

    Le Grand-Village-Plage

    Le Port des Salines

    À quelques kilomètres de Saint-Trojan, le petit port coloré du Grand Village Plage offre un endroit calme qui semble presque hors du temps.

    Chapelle Saint-Joseph

    La première pierre de cette petite chapelle au style néo-gothique remonte au 14e siècle. Elle a été restaurée au 19e siècle et ce n’est qu’en 1990 que l’intérieur est décoré de fresques représentant le village. Sa visite, gratuite, se fait uniquement sur demande auprès de l’Office de tourisme.

    Plage de la Giraudière

    Son immense étendue de sable fin en fait une des plus belles plages de l’île. Un endroit à la fois animé et sauvage. Idéal pour voir le soleil se coucher.

    Dolus-d’Oléron

    Bienvenue chez les Dolusiens et Dolusiennes. C’est un village typique de l’île, avec sa grande rue, sa belle église et ses petits commerces.

    Église Saint-André

    Située au cœur du bourg, cette église de style à la fois classique et roman est construite en moellons calcaires et pierres de taille. Son clocher remarquable est, lui, de style saintongeais. À l’intérieur fresque et vitraux confèrent une atmosphère chaleureuse à l’édifice.

    Cet endroit calme et ombragé est idéal pour un pique-nique. Le chemin se trouve derrière un lac au croisement de la pièce du grand chemin et de la D734.

    Saint Pierre d’Oléron

    Voici un autre village typique, néanmoins il ne faut pas s’y méprendre, cette petite cité est le chef-lieu du canton de l’île d’Oléron. Elle conserve un centre historique en partie piétonnier, structuré autour de quelques monuments emblématiques.

    Église Saint-Pierre

    Le clocher des cette église est pour le moins atypique. Il est surmonté d’une plateforme d’observation offrant une vue sur les îles d’Oléron, de Ré, d’Aix, mais aussi sur l’estuaire de la Charente. Lors de son édification au 12e siècle, elle ne disposait pas encore de bas-côtés, qui lui ont été rajoutés lors de sa reconstruction au 19e.

    Lanterne des morts

    Son histoire n’est pas certaine. Elle semblait servir de fanaux au culte des défunts. Quoi qu’il en soit, cette colonne octogonale de près de 25 m est une caractéristique marquante dans le paysage de Saint-Pierre d’Oléron.

    Saint-George-D’Oléron

    Place de Verdun

    Église Saint-Georges

    Le bourg de Saint-Georges a le privilège de posséder l’édifice le plus ancien de l’île d’Oléron. Une très belle église romane, construite aux 11e et 12e siècles. Elle est classée monument historique depuis 1931.

    Fort de la Galissonière

    Ou Fort des Saumonards (anciennement Fort Napoléon) est situé dans la forêt des Saumonards. Conçu pour protéger l’embouchure de la Charente et l’arsenal de Rochefort, ses bâtiments sont cachés dans la forêt à seulement 120 m du rivage.

    Pointe des Saumonards

    C’est sur cette plage de sable fin et blanc, aux allures sauvages que l’île offre la meilleure vue sur le Fort Boyard. Le paysage n’est pas sans rappeler les plages landaises.

    Boyardville

    Le nom de Boyardville dérive du célèbre Fort Boyard, situé à quelques kilomètres au large. C’est en effet à Boyardville qu’étaient entreposés les matériaux destinés à la construction du fort, et qu’étaient implantés les baraquements des ouvriers qui travaillaient sur ce chantier.

    La Brée les Bains

    Saint Denis d’Oléron

    Église Saint-Denis

    L’église de Saint-Denis d’Oléron a été donnée en 1047 à l’abbaye bénédictine Notre-Dame de Saintes. Réédifiée au milieu du 12e siècle, elle a subi beaucoup de dégâts, notamment semble -t-il durant les guerres de Religion. Tout au long du 19e siècle, elle fut l’objet de travaux considérables.

    Phare de Chassiron

    Gravir les 224 marches pour gagner le haut de ce phare en vaut le coup. Vous pourrez profiter d’une superbe vue sur l’île d’Oléron, l’île de Ré, la côte continentale ainsi que sur l’océan. D’abord peins en blanc, ce n’est qu’en 1926 que les 3 bandes noires d’une hauteur de 6 mètres lui sont rajoutées afin de le rendre plus visible de jour dans la brume et le différencier de son voisin de l’île de Ré, le phare des Baleines.

  • Domaine de la Roche Courbon

    Domaine de la Roche Courbon

    Se rendre à Saint Porchaire depuis Paris

    4H30

    5h40

    480 km

    Château de la Roche Courbon

    Autour de 1475, Jehan II de Latour fait construire une forteresse composée de deux corps de logis, avec quatre puissantes tours et un donjon massif. Ce château fort, construit en forme de triangle sur un éperon rocheux, est naturellement défendu par le marais. Au nord, en avancée, la tour de la Fuye monte la garde.

    Les extérieurs

    L’intérieur

    En 1603, Jacques de Courbon, ayant épousé Jeanne de Gombaud en 1595, libère totalement Romette d’une indivision de cent treize ans. C’est alors qu’accordant les vocables de La Roche et de Courbon, apparaît La Roche-Courbon qui sera désormais le nom du lieu. C’est au 17e siècle que le petit-fils de Jacques de Courbon transforme le château tel qu’il se trouve être actuellement.

    Les grottes de La Roche-Courbon

    Il faut s’éloigner du château en marchant quelques minutes pour accéder à un vaste réseau de grottes aux monumentales entrées. C’est là que s’installèrent, successivement, les hommes des époques moustériennes (120 000 ans), aurignaciennes ( 40 000 ans) et magdaléniennes (10 000 ans).

    Les fouilles pratiquées ont permis de retrouver, dans une couche aurignacienne des grottes, le squelette d’un homme logiquement daté de cette époque ; mais des analyses récentes l’ont considérablement rajeuni puisqu’il a pu être précisé que cet homme est mort aux environs de l’an zéro de notre ère. Lui aussi est présenté dans le musée. Il est la charnière entre la Préhistoire et l’Histoire Un important mobilier de ces populations y a été trouvé.

    Comptez environ 12,50€ par adulte pour la visite du château et des jardins

  • Nancy

    Nancy

    Se rendre à Nancy depuis Paris

    3h35

    1h40

    350 km

    Ville à taille humaine située dans l’Est de la France, chef-lieu de la Meurthe-et-Moselle et capitale de l’Art Nouveau, est renommée pour son patrimoine historique et culturel. La ville est également réputée pour ses mirabelles, ses chardons et ses célèbres macarons.

    Gare de Nancy

    Bienvenue à Nancy ! Il ne faut pas beaucoup de temps pour s’y rendre par le train depuis Paris et c’est même la meilleure solution pour profiter pleinement d’une journée dans la ville. À notre arrivée, l’impression de calme est assez marquante. Mais pour vous verrez, ça bouge à Nancy. 😉

    Hôtel particulier du Docteur Paul Jacques

    À quelques centaines de mètres de la gare, au croisement de l’avenue Foch et de la rue Jeanne D’Arc, se trouve la maison du docteur Paul Jacques. Construit au début du 20e siècle par Paul Charbonnier, architecte des Monuments historiques à Nancy, il est un des exemples architecturaux caractéristiques de la ville : ferronnerie réalisée par Louis Majorelle, décor sculpté par Léopold Wolff de Nancy et des verrières signées Jacques Gruber.

    Villa Majorelle

    Voici l’un des bâtiments les plus emblématiques de la ville de Nancy. Conçue par l’architecte français Henri Sauvage en 1902, cette villa est considérée comme l’un des exemples les plus marquants de l’Art nouveau en France. Son architecture audacieuse et ses détails, tels que ses fenêtres en verre coloré, ses ferronneries, ses éléments en cuivre et en fonte, la rendent tout à fait unique. Sa façade présente également des motifs de feuilles et de fleurs, typiques de l’Art nouveau. À l’intérieur, que nous regrettons de n’avoir pu visiter, la Villa Majorelle est tout aussi remarquable. Les pièces sont décorées avec des motifs floraux, des plafonds peints et des meubles d’époque. Ce sera l’occasion d’y retourner. 😊

    Basilique du Sacré-Cœur de Nancy

    Nous poursuivons notre balade à 250 mètres de la Villa Majorelle, où nous étions précédemment. Cette Basilique de style roman byzantin est inspirée par le Sacré-Cœur de Montmartre à Paris. Élevée au rang de basilique mineure en 1905, elle a été érigée grâce au chanoine Henri Blaise à la demande de Charles Francois Turinaz.

    Église Saint-Pierre

    Cela fait un moment que nous marchons dans les rues, à contempler les façades des habitations, les petits parcs et autre élément urbain. Et c’est précisément trois kilomètres plus loin, de l’autre côté de la gare, que nous croisons cette église du 19e. L’édifice à la particularité d’avoir une tour plus basse que sa jumelle, pour la raison toute simple que les constructeurs de l’époque n’avaient plus assez de budgets pour l’ériger à la même hauteur que la première.

    Hôtel Particulier Bergeret

    C’est ici, au 24 rue Lionnois, juste derrière l’église Saint-Pierre, que se trouve l’hôtel particulier Bergeret. Cette jolie demeure n’est pas sans rappeler celles que nous avons vues précédemment : l’hôtel particulier du Docteur Paul Jacques et la Villa Majorelle. Construite au début du 20e siècle par Lucien Weissenburger, on y retrouve des fers forgés par Louis Majorelle, des vitraux de Jacques Gruber et de Georges Janin. Classée aux monuments historiques depuis 1996 c’est un superbe symbole de l’École de Nancy.

    Place des Vosges

    La place des Vosges n’est pas vraiment une place, mais plutôt un carrefour crée par l’élargissement des rues avoisinantes. La porte Saint-Nicolas, c’est au 17e siècle la première porte de la Ville-Neuve. C’est par elle que les ducs de Lorraine entrent solennellement dans Nancy le jour de leur avènement. Ils s’arrêtent devant la porte, côté extérieur de la ville, sur la place actuelle et prêtent le serment de maintenir les privilèges des trois ordres.

    Les rues nancéiennes

    Il est vrai que j’ai tendance à le dire dans chacun de nos carnets, le meilleur moyen de s’imprégner d’une ville, c’est de se perdre dans les rues, parfois en dehors des principaux spots touristiques et de profiter du patrimoine caché.

    Quai Sainte-Catherine

    Après être passé avenue du 20e Corps, nous voici quai Sainte-Catherine, dans le quartier Rives de Meurthe, ou Stanislas-Meurthe ou Les Deux Rives… Appelez-le comme vous le souhaitez, ce quartier, même par temps maussade est très agréable. On peut se promener le long de l’affluent dans un environnement paisible.

    Porte Sainte-Catherine

    Au bout de la rue Henri Bazin, impossible de manquer l’imposante Porte Sainte-Catherine. Édifiée en 1762 par Richard Mique, la porte Sainte-Catherine fait partie, avec l’Arc de Triomphe, la Porte Stanislas et l’ensemble monumental de la Place Stanislas, du plan d’embellissement de la ville voulu par Stanislas Leszczynski. En 1770, la porte fut déplacée deux cents mètres plus loin que son emplacement originel dans la rue Sainte-Catherine afin de repousser les limites de la ville.

    Place d’Alliance

    Après être passé sous la porte Saint-Catherine, on remonte la rue éponyme, en direction de la place Stanislas, mais avant ça, petit crochet par la place d’Alliance. Elle doit son nom à l’alliance entre la Maison de Lorraine Habsbourg et la Maison de France. En son centre s’élève une fontaine remarquable, créée par Cyfflé, inspirée de la fontaine du Bernin de la place Navone de Rome. Elle fait partie d’un ensemble du 18e siècle, classé au patrimoine mondial de l’Humanité par l’UNESCO en 1983. Il est composé de 3 places : La place de l’Alliance ainsi que les Places Stanislas et Place de la Carrière avec l’Arc de Triomphe (que nous verrons dans peu de temps).

    Place Stanislas

    Cette fois, nous y sommes ! L’arrivée sur la place Stanislas, en passant sous l’une de ses majestueuses portes dorées, vous plonge dans une certaine ambiance. Voulue par le duc de Lorraine Stanislas Leszczyński, elle est construite entre 1751 et 1755 sous la direction de l’architecte Emmanuel Héré. Il se dit qu’a son inauguration, du vin coulait aux fontaines ! Rien n’est de trop pour la ville, désormais surnommée « la ville aux portes d’Or ». Comme écrit au point précédent, cette place fait partie de l’ensemble classé datant du 18e.

    Une fois au centre, on peut facilement identifier l’Hôtel de Ville qui occupe toute sa longueur au sud, puis parmi les quatre autres pavillons se trouve l’Opéra, le Grand Hôtel de la Reine et le Musée des Beaux-Arts.

    D’après le classement Lonely Planet, la place Stanislas est la 4e plus belle place du monde. 😊

    Arc Héré

    Inspiré de celui de Septime Sévère de Rome, l’Arc de Triomphe glorifie le roi de France Louis XV représenté en portrait sur un médaillon au sommet de l’édifice. Appelé aujourd’hui « Arc Héré », son nom rappelle l’architecte de Stanislas à qui l’on doit ce monument qui devait faire le lien entre la place Royale, l’actuelle place Stanislas et la place de la carrière, que l’on aperçoit en arrière plan.

    Place de la Carrière

    Troisième et dernier site de l’ensemble architectural du 18e siècle, la création de cette place remonte en réalité au 16e avant d’être remodelée au 18e. À l’origine, des joutes et des tournois s’y déroulaient, d’où son nom de « Carrière ». Au fond de la place, sur une autre place, celle du Général de Gaulle, s’élève le Palais du Gouvernement. Il est encadré par un hémicycle, orné des divinités antiques, qui hébergeait, sous Stanislas, l’intendant, représentant du roi de France.

    Parc de la Pépinière

    On profite de l’accès place du Général de Gaulle pour entrer dans le Parc de la Pépinière. Ce vaste espace arboré de 21 hectares, a également été créé par Stanislas durant le 18e siècle, faisant de lui, un des plus anciens jardins publics de France. Le parc de la Pépinière doit son nom et son plan en damier à sa fonction initiale, celle de pépinière royale, ayant pour but de fournir en arbres les routes lorraines.

    Porte de la Craffe

    En sortant du Parc par la rue Braconnot, nous prenons la direction de la Porte de la Craffe qui se trouve à deux embouchures de là. Cette porte médiévale se trouve être le plus ancien monument du centre historique de Nancy et le seul vestige des fortifications médiévales. Symbole aujourd’hui du quartier de la Vieille Ville, elle fut édifiée au 14e siècle et ses tours ont servi de prison jusqu’au 19e siècle. En empruntant son passage, on peut y découvrir sa superbe voûte de brique et de pierre, restaurée en 2013.

    Porte de la Citadelle

    À la sortie de la Porte de la Craffe, il suffit de marcher un peu moins de 100 mètres pour passer sous la porte de la Citadelle. C’est sous les directives du duc Charles III que l’ouvrage a été réalisé au 17e siècle. Elle avait pour rôle de doubler et renforcer la défense de la ville, en complément, quatre bastions l’entouraient et des fossés la séparaient de la porte de la Craffe. La porte délimite aujourd’hui le quartier de la Vieille Ville et le faubourg des Trois Maisons. Le rempart sur le côté est surmonté d’un jardin d’inspiration médiévale.

    Porte Désilles

    Encore une ! Nancy serait-elle la ville des portes ?

    La porte Désilles qui se dresse devant nous se trouve sur la place de Luxembourg, non loin de la Porte de la Craffe. La porte Neuve fut construite au 18e siècle par l’architecte Didier-Joseph-François Mélin à l’initiative du comte de Stainville, commandant en chef de la Lorraine. Elle devait fermer la perspective du cours Léopold et ouvrir sur la route de Metz. Elle fut également érigée en la mémoire des Nancéiens morts pour l’indépendance américaine, durant la bataille de Yorktown. Elle porta les noms de porte Saint-Louis, porte Stainville, et prit finalement le nom du lieutenant Désilles en mémoire de sa mort tragique lors de « l’affaire de Nancy ».

    « L’affaire de Nancy »

    À l’été 1790, durant la Révolution française, le mécontentement gronde dans la garnison militaire de Nancy, qui compte alors environ 5 000 hommes. Les soldats réclament leurs soldes, qui ne leur sont plus payées depuis des mois. Malgré l’argent versé, la situation s’envenime. Le 31 août, les troupes du marquis de Bouillé sont dépêchées de Metz pour rétablir l’ordre à Nancy. C’est alors qu’André Désilles, un jeune lieutenant aristocrate, cherche à calmer la situation en s’interposant pour éviter un combat fratricide, entre soldats insurgés et troupes venues rétablir l’ordre. En vain… Désilles se couche sur les canons, mais il ne fait que retarder la mise à feu. Grièvement blessé, il meurt quelques semaines plus tard. Cet épisode appelé « l’affaire de Nancy » fait grand bruit dans tout le pays et bientôt dans toute l’Europe : pour la première fois, les troubles révolutionnaires ont gagné les rangs de l’armée. Les insurgés sont alors considérés comme des criminels, leur répression est terrible. Le courage de Désilles est unanimement salué.

    Statue du Général Drouot — Allée Arlette Gruss

    En tournant le dos à la Porte Désilles, et en remontant l’Allée Arlette Gruss, on peut croiser Michel Drouot, enfin… sa statue. Érigée en l’honneur du général français qui a servi pendant la Révolution française et la Guerre de 1870, elle le représente en uniforme, debout et tenant une épée.

    Musée Lorrain — Palais des Ducs de Lorraine

    Nous voici de retour dans le quartier de la Vieille Ville, à proximité du Palais du Gouvernement ou se situe ce majestueux palais ducal du 16e siècle. Il fut tout d’abord la résidence des ducs de Lorraine. Délaissé au 18e siècle par Léopold qui lui préféra Lunéville, il abrite le musée lorrain depuis 1848. Il abrite une exceptionnelle collection archéologique et médiévale ainsi que les toiles de Georges de La Tour et les gravures de Jacques Callot.

    Les rues de la Vieille Ville

    Maison des Sœurs Macarons

    La Maison des Sœurs Macarons installée au 21 rue Gambetta est devenue un lieu de passage incontournable. Elle a été fondée en 1648 par deux religieuses, Sœur Marguerite et Sœur Marie-Antoinette, qui ont commencé à produire des macarons, une spécialité sucrée française. Aujourd’hui dirigée par le pâtissier Nicolas Génot, il s’agit de l’unique confiserie dépositaire de la recette si secrète et si convoitée des véritables macarons de Nancy. La maison est la première entreprise gastronomique lorraine à avoir obtenu le label d’État « EPV Entreprise du patrimoine vivant » en 2012. Bien que les macarons soient la star de la boutique, on y retrouve d’autres confiseries comme les fameuses Bergamotes de Nancy. On vous recommande fortement d’y faire une pause gourmande !

    De jolies rues et de jolis bâtiments

    Les bonnes adresses

    Brasserie L’Excelsior

    Une superbe brasserie au style Art Nouveau, typique du mouvement architectural de la ville où il fait bon de passer le temps avant de reprendre le train. Toutefois, attention à l’addition.

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