La commune de Castelmoron-d’Albret est la plus petite de France de par sa superficie. Ce petit village ancien s’étend sur seulement trois hectares, mais présente un bel intérêt architectural. Il se situe dans l’Entre-deux-Mers, à une cinquantaine de kilomètres de Bordeaux et à une dizaine de kilomètres de Monségur.
Construit sur un rocher, le village de Castelmoron-d’Albret présente un très intéressant patrimoine architectural d’origine médiéval qui séduira les amateurs de vieilles pierres. Dans ce site, qui semble tout droit sorti du passé, on apprécie la douceur de vivre ainsi que la beauté des maisons et autres monuments qui jalonnent les petites ruelles.
Vieille halle aux grains
Cette jolie petite halle datant du 19e siècle servait autrefois à entreposer du blé.
Du haut des promontoires de la cité, on bénéficie également d’un point de vue imprenable sur les paysages alentours et les fameuses vignes de la Gironde. Idéalement placé, ce village de charme permet de découvrir les autres richesses de la région, qu’elles soient culturelles, historiques ou même gastronomiques.
A moins d’une heure de Bordeaux, Saint-Émilion est la destination idéale pour une balade dépaysante. Elle est réputée pour ses vignobles, sa gastronomie ainsi que pour son patrimoine historique. Le cloître de l’église collégiale est particulièrement typique. Mais surtout, ne repartez pas sans avoir goûté aux macarons et aux cannelés.
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La Juridiction de Saint-Émilion en chiffres :
• 8 communes • • 7 846 hectares • • 5500 habitants • • 67,5 % de l’aire inscrite produit du vin • • 230 000 hectolitres de vin rouge y sont produits • • 1 200 000 touristes par an •
Cloitre de l’Église collégiale
Rue du Tertre de la Tente
Soyez munis de bonne chaussures, la pente est raide et glissante !
La Tour du Roy
Le seul donjon roman encore intact en Gironde. Situé à l’intérieur des remparts de la cité, l’édifice repose sur un massif rocheux isolé de toutes parts et creusé de grottes naturelles et de carrières exploitées depuis le Moyen-Âge. Du sol de la plus basse terrasse au sommet, on note une hauteur de 32 m. Il est possible de gravir les 118 marches de cette tour afin d’accéder au toit-panorama qui offre une vue imprenable sur la cité. Les historiens divergent sur sa date de construction… En 1224, le Roi de France, Louis VIII, dit le Lion conquit une partie de l’Aquitaine dont le Bordelais. Ses troupes occupaient Saint-Emilion et il aurait confirmé son intention d’y faire construire une fortification intra-muros.
Cependant certains textes indiquent que c’est Henri III Plantagenêt, roi d’Angleterre et Duc d’Aquitaine, qui en 1237, en ordonna la construction, lorsque Saint-Emilion tombe à nouveau sous le contrôle des anglais. Enfin, certains spécialistes disent que ce n’est ni grâce au roi de France, ni grâce au roi d’Angleterre que cette tour a été réalisée mais plutôt grâce à la Jurade. En effet, la tour vise à symboliser le nouveau pouvoir de la commune en empruntant à l’architecture seigneuriale l’édifice le plus caractéristique : le donjon quadrangulaire à contreforts.
De plus, il n’y a pas d’édifice appelé Hôtel de ville, or au 13e siècle, Saint-Emilion est la seconde cité du Bordelais. Ainsi, cette tour a probablement eut la fonction d’Hôtel de ville.
Prévoir 2€ par personnes pour découvrir l’histoire de cette tour et profiter de son toit panoramique.
Angoulins-sur-Mer est un petit village côtier situé à une dizaine de kilomètres au sud de La Rochelle. Il bénéficie de jolies plages et d’une grande diversité d’activité nautiques.
Château de Buzay
Ce joli château du 18e siècle se situe à 5 km de La Rochelle, dans la petite commune de La Jarne. Son architecture riche est l’exemple parfait de ce que l’on appelle le style Louis XVI.
Prévoir environ 9 €/adultes pour la visite
(7,50 € si vous êtes munis du guide du Routard ou du Passeport découverte de l’année en cours)
Voici une route peu commune. La Passe aux Bœufs est une chaussée submersible permettant de rallier l’Île Madame au continent. Sa traversée n’est possible qu’à marée basse et peut se faire à pied ou en voiture.
L’Île Madame
Changement de décor ! Nous voici sur l’Île Madame, la plus petite et la plus sauvage de Charente. Une fois arrivé, le silence est saisissant. Ne vous y rendez pas en pensant y trouver une vie frénétique et commerciale. C’est un havre de paix qui semble avoir échappé à la civilisation.
Le puits des insurgés
Pour sa petite histoire, après l’épisode sanglant de la Commune de Paris, des communards furent envoyés sur l’Île. Pour s’approvisionner en eau douce, ils creusèrent au nord de l’île un puits, appelé depuis puits des Fédérés ou puits des Insurgés. Ce puits, foré en mer à 25 mètres du rivage, était autrefois accessible par une passerelle.
Le Fort de l’île Madame
Le fort de l’île Madame est un élément du système de fortifications destiné à la protection de l’arsenal de Rochefort. Il a été construit par Vauban au tout début du 18e siècle.
De nombreux sentiers parsèment l’île et offrent des points de vues exceptionnelles sur le côté, le golfe et l’île d’Aix. Les carrelets agrémentent régulièrement ces jolies vues.
Crazannes appartient également au réseau « Villages de pierres et d’eau » depuis 2011. Nous y venons pour les anciennes carrières de Crazannes. Elles offrent un paysage surprenant composé de pierre abruptes et de gorges étroites envahis par une végétation où se mêlent lierre et fougères. La pierre blanche extraite pendant 2000 ans de ces carrières, a servi à de nombreux monuments célèbres tels que le Fort Boyard, la cathédrale de Cologne ou la Maison Blanche.
Château de Crazannes
Comptez 9€ par adultes pour visiter le château et ses jardins
Saint-Macaire était une des places fortes les plus importantes du 14e siècle. Ses relations avec l’Angleterre lui ont valu d’être inscrite au rang de « ville royale d’Angleterre » en 1341.
C’est d’ailleurs Saint-Macaire, véritable cité marchande, qui avait le rôle de péage du vin également appelé le « privilège des vins ». Cette jolie cité du Sud-Gironde est aujourd’hui un village où il fait bon vivre et se balader ! Un conseil, n’hésitez pas à vous perdre dans le dédale de ruelles que compose la ville, sa taille humaine permet de s’y retrouver facilement.
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Côtes de Bordeaux Saint-Macaire
L’activité viticole est la principale activité agricole de la commune. Il y est produit du vin blanc moelleux d’appellation contrôlée « Côtes de Bordeaux Saint-Macaire ».
Place Mercadiou
La place centrale de Saint-Macaire est entourée de maisons à arcades, ce qui lui donne un charme certain. En admirant les façades et les maisons, il est possible de remarquer quelques détails rappelant l’époque médiévale.
Le prieuré de Saint-Macaire
Le prieuré est constitué de l’église Saint-Sauveur ainsi que des vestiges du cloître le jouxtant. L’église est aussi central qu’incontournable dans la cité. En y regardant le plan de Saint-Macaire, il est facile d’observer que la vieille ville a été édifiée en demi-cercle autour du prieuré.
L’église Saint Sauveur se trouve sur le Chemin de Saint Jacques de Compostelle et fait parti des plus importantes églises romanes en Gironde. Rebâtie au 12ème siècle sur les ruines du sanctuaire précédent, c’est en fait la 3ème version du monument qu’il est désormais possible de visiter. Si l’extérieur est magnifique avec son portail d’entrée du 13ème siècle, ce qui se cache à l’intérieur l’est tout autant.
Un passage (secret) se trouvant à droite de l’église et du prieuré vous mène sur la plaine de la Garonne, en contrebas des fortifications de la ville.
Rue de l’Amiral Courbet
N’hésitez pas à descendre la Rue de l’Amiral Courbet, elle regorge d’antiques plaques et ferronneries, de quoi changer de siècle en l’espace de quelques centaines de mètres.
Grange sur pilotis
Depuis la place Randesse, en bas de la rue de l’Amiral Courbet, il est possible d’apercevoir un peu plus loin un étonnante construction. Cette grange sur pilotis, fraichement restaurée, date du 19ème siècle. Elle servait de garde manger tout en se parant des crues de la Garonne.
Sainte-Foy-La-Grande fait partie des 8 bastides de Gironde. C’est le frère de Saint Louis qui en ordonne en 1253 l’édification, aujourd’hui l’une des mieux conservée de France. Il est agréable d’emprunter ses ruelles, de flâner sur sa place à couverts.
L’Office de tourisme abrite un musée d’archéologie locale. La ville a également consacré un musée de la batellerie, évoquant le commerce du vin transporté sur des gabarres et des couraux jusqu’à Libourne sur la Dordogne.
Située au cœur de la Saintonge, la Ville de Saintes est bien connue pour son patrimoine gallo-romain mais aussi pour être une étape importante des chemins de Saint-Jacques de Compostelle. Traversée par la Charente, celui-ci offre à la ville un lieu propice aux activités nautiques et de plaisance. Cette fois encore, nous avons parcouru Saintes à l’aide de Terra Aventura pour y découvrir tout ce beau patrimoine.
Voici l’un des plus jolis villages de Dordogne. Ses habitations sont accrochées aux falaises de la vallée de la Dordogne. Cette ancienne ville fortifiée était le lieu de repos privilégié des évêques de Sarlat. De nombreuses balades y sont possibles, une fois la voiture garée sur le grand parking (payant), nous avons suivi l’application Terra-Aventura pour découvrir les remparts et les petites ruelles escarpées du bourg.
En fin d’après-midi, le soleil éclaire la haute falaise frangée de chênes verts et ses demeures aux toits de lauzes d’une chaleureuse lumière.
Les glaces de L’Auberge des Platanes sont délicieuses et la terrasse offre un magnifique point de vue sur la Dordogne et ses Gabarres.
Château de la Malartrie
Cet imposant château est situé à Vezac, commune limitrophe de La Roque-Gageac. Fondé au 12e siècle, le site de la Malartrie était à l’origine un hôpital pour lépreux, mais il a subi de nombreux changements au gré des siècles. C’est à la fin du 19e que le Comte de Saint-Aulaire, ambassadeur de France en Angleterre, transforma le château dans le style renaissance qu’il arbore aujourd’hui. Pour anecdote, sa toiture a nécessité une colossale charpente pouvant ainsi supporter jusqu’à 500 kg au m².
En continuant un peu après le château, le petit chemin, offre un splendide panorama sur le village.
La visite des courtines est recommandée, la vue sur la vallée de la Dordogne est à couper le souffle.
Le 17 janvier 1957, un pan de la falaise s’éboule sur une partie du village, tuant trois personnes en détruisant six maisons et une grange, coupant la route et terminant sa course dans la Dordogne. En 2007, une stèle et une plaque ont été implantées au pied de la falaise à la mémoire des victimes de 1957.
Manoir de la Tarde
Le chemin de gué passe par le corps de logis en équerre, et sa tour ronde. Des fenêtres à meneaux s’ouvrent dans la façade principale à pignon triangulaire. La tour ronde est couverte en lauze. L’édification de cette maison remonte au 15e siècle.
La courtine se prolonge en un sentier menant dans la forêt. Les ruelles dorées laissent place à une verdoyante forêt à la vue toujours aussi chouette. Il ne faut pas hésiter à se retourner pour en admirer davantage.
Retour au bourg, les ruelles sont calmes et très agréables.
Le jardin exotique
Si le paradis existait sur terre, c’est surement ce décor qu’il aurait choisi, H. Miller le dit, G Dorin le fit : Gérard Dorin 1935 – 2014 — Créateur du jardin.
Depuis la route qui longe la Dordogne, il faut emprunter une petite ruelle où très vite palmiers, lauriers roses, bougainvilliers, mais aussi des cactus, des cocotiers, des bananiers… donnent le ton. Exposé plein sud, le village jouit d’un microclimat exceptionnel, la falaise renvoyant la nuit la chaleur emmagasinée le jour.
Depuis la route qui longe la Dordogne, il faut emprunter une petite ruelle où très vite palmiers, lauriers roses, bougainvilliers, mais aussi des cactus, des cocotiers, des bananiers… donnent le ton. Exposé plein sud, le village jouit d’un microclimat exceptionnel, la falaise renvoyant la nuit la chaleur emmagasinée le jour.
Un incroyable village, ressourçant, ou il fait bon s’y perdre.