Catégorie : Région

  • Poitiers

    Poitiers

    Se rendre à Poitiers depuis Paris

    3H15

    1H25

    335 km

    Parc de Blossac

    Ce gigantesque parc de 9 hectares vous surprendra d’allée en allée. Il s’y trouve pas moins de six jardins différents comme ce magnifique jardin Anglais. Les espaces sont rigoureusement entretenus, les statues, animaux et espèces végétales créent cet espace exceptionnel.

    Église Saint-Hilaire-Le-Grand

    Cette magistrale église construite au 11e siècle est une étape des Chemins de Compostelle depuis le 12e siècle. Elle est inscrite à ce titre au Patrimoine Mondial de l’UNESCO. N’hésitez pas à emprunter le passage secret qui relie la rue du Doyenné et la rue Saint-Hilaire.

    Préfecture de la Vienne

    Hôtel de Ville de Poitiers

    Sur cette vaste place se dresse fièrement ce bâtiment néo-renaissance datant du 19e siècle.

    Baptistère Saint-Jean

    Le baptistère Saint-Jean situé à Poitiers est un des plus anciens monuments chrétiens dont l’origine remonte à la deuxième moitié du 4e siècle, début du 5e siècle. Fortement remanié au cours des siècles, il est le bâtiment qui illustre le mieux la dépendance de l’architecture mérovingienne avec ses assises antiques, mais aussi l’abandon des principes classiques.Cathédrale Saint-Pierre-de-Poitiers

    Cathédrale Saint-Pierre-de-Poitiers

    À quelques pas du baptistère Saint-Jean se trouve la Cathédrale Saint-Pierre. Elle est de très loin l’édifice le plus imposant de Poitiers de par ses dimensions. Sa construction fut commencée vers la fin du 12e siècle sous l’impulsion d’Aliénor d’Aquitaine. Elle est de style gothique angevin, à l’exception de la façade, qui avec sa rosace et trois portails sculptés, suit l’influence du gothique de l’Île-de-France.

    Pont Joubert enjambant le Clain

    Cet endroit contraste avec les rues d’où nous venons. En longeant les quais, les voitures se font discrètes et la nature plus présente.

    Palais de Justice de Poitiers

    En longeant le Clain et le boulevard Bajon, nous arrivons devant le palais de justice, fraîchement sorti de ses travaux de restauration.

    Chapelle du Sacré-Cœur

    Ses premières pierres de moellons ont été posées en 1818, cette jolie paroisse de 22 m de haut jouxte le palais précédent visité, en remontant par la rue du Pré l’Abbesse.

    Église Notre-Dame-la-Grande

    Ses premières pierres de moellons ont été posées en 1818, cette jolie paroisse de 22 m de haut jouxte le palais précédent visité, en remontant par la rue du Pré l’Abbesse.Église Notre-Dame-la-Grande

    Notre-Dame des Dunes

    L’immense statue de bronze surplombant les falaises des Dunes est assurément le point le plus haut de la ville. Un point stratégie puisque c’est d’ici que le l’amiral de Coligny et ses troupes se trouvaient lors du siège de la ville en 1569. La vue sur la ville y est imprenable.

  • Dordogne (24)

    Bienvenue en Dordogne

    Domme

    Se rendre à Domme depuis Paris 5H20 5H50 544 km Perchée sur une falaise surplombant la Dordogne, Domme est un véritable joyau médiéval en Nouvelle-Aquitaine.

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    La Roque Gageac

    La Roque-Gageac est une commune de Dordogne classée parmi les plus beaux villages de France. Nichée entre les falaises calcaires et la Dordogne, la ville offre des vues magnifiques sur la rivière et les alentours. Les rues étroites et pittoresques sont bordées de maisons anciennes en pierre, de jardins en terrasses et de boutiques d’artisanat. Un jardins exotiques abritant une collection de plantes rares et exotiques se cache sur les flanc de la ville.

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    Le Buisson de Cadouin

    Le Buisson-de-Cadouin est une charmante ville du Périgord Noir en Dordogne. Elle est surtout connue pour son abbaye cistercienne du 12e siècle, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO. La ville est également le point de départ de la ligne de chemin de fer historique du Périgord, qui traverse la vallée de la Dordogne.

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    Saint-Cyprien

    Saint Cyprien est une cité médiévale située sur une colline en bord de Dordogne, au cœur du triangle d’or du Périgord : Sarlat, les Eyzies, Bergerac. La traverse, la petite rue qui traverse le village dans la longueur, passe par les petites rue où les habitations en pierre ont parfaitement été préservées et donnent au village un charme incroyable.

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    Sarlat-la-Canéda

    Se rendre à Sarlat-la-Canéda depuis Paris 5H10 6H55 525 km Sarlat-la-Canéda, perle du Périgord noir, vous invite à un voyage dans le temps. Ses ruelles

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  • Nancy

    Nancy

    Se rendre à Nancy depuis Paris

    3h35

    1h40

    350 km

    Ville à taille humaine située dans l’Est de la France, chef-lieu de la Meurthe-et-Moselle et capitale de l’Art Nouveau, est renommée pour son patrimoine historique et culturel. La ville est également réputée pour ses mirabelles, ses chardons et ses célèbres macarons.

    Gare de Nancy

    Bienvenue à Nancy ! Il ne faut pas beaucoup de temps pour s’y rendre par le train depuis Paris et c’est même la meilleure solution pour profiter pleinement d’une journée dans la ville. À notre arrivée, l’impression de calme est assez marquante. Mais pour vous verrez, ça bouge à Nancy. 😉

    Hôtel particulier du Docteur Paul Jacques

    À quelques centaines de mètres de la gare, au croisement de l’avenue Foch et de la rue Jeanne D’Arc, se trouve la maison du docteur Paul Jacques. Construit au début du 20e siècle par Paul Charbonnier, architecte des Monuments historiques à Nancy, il est un des exemples architecturaux caractéristiques de la ville : ferronnerie réalisée par Louis Majorelle, décor sculpté par Léopold Wolff de Nancy et des verrières signées Jacques Gruber.

    Villa Majorelle

    Voici l’un des bâtiments les plus emblématiques de la ville de Nancy. Conçue par l’architecte français Henri Sauvage en 1902, cette villa est considérée comme l’un des exemples les plus marquants de l’Art nouveau en France. Son architecture audacieuse et ses détails, tels que ses fenêtres en verre coloré, ses ferronneries, ses éléments en cuivre et en fonte, la rendent tout à fait unique. Sa façade présente également des motifs de feuilles et de fleurs, typiques de l’Art nouveau. À l’intérieur, que nous regrettons de n’avoir pu visiter, la Villa Majorelle est tout aussi remarquable. Les pièces sont décorées avec des motifs floraux, des plafonds peints et des meubles d’époque. Ce sera l’occasion d’y retourner. 😊

    Basilique du Sacré-Cœur de Nancy

    Nous poursuivons notre balade à 250 mètres de la Villa Majorelle, où nous étions précédemment. Cette Basilique de style roman byzantin est inspirée par le Sacré-Cœur de Montmartre à Paris. Élevée au rang de basilique mineure en 1905, elle a été érigée grâce au chanoine Henri Blaise à la demande de Charles Francois Turinaz.

    Église Saint-Pierre

    Cela fait un moment que nous marchons dans les rues, à contempler les façades des habitations, les petits parcs et autre élément urbain. Et c’est précisément trois kilomètres plus loin, de l’autre côté de la gare, que nous croisons cette église du 19e. L’édifice à la particularité d’avoir une tour plus basse que sa jumelle, pour la raison toute simple que les constructeurs de l’époque n’avaient plus assez de budgets pour l’ériger à la même hauteur que la première.

    Hôtel Particulier Bergeret

    C’est ici, au 24 rue Lionnois, juste derrière l’église Saint-Pierre, que se trouve l’hôtel particulier Bergeret. Cette jolie demeure n’est pas sans rappeler celles que nous avons vues précédemment : l’hôtel particulier du Docteur Paul Jacques et la Villa Majorelle. Construite au début du 20e siècle par Lucien Weissenburger, on y retrouve des fers forgés par Louis Majorelle, des vitraux de Jacques Gruber et de Georges Janin. Classée aux monuments historiques depuis 1996 c’est un superbe symbole de l’École de Nancy.

    Place des Vosges

    La place des Vosges n’est pas vraiment une place, mais plutôt un carrefour crée par l’élargissement des rues avoisinantes. La porte Saint-Nicolas, c’est au 17e siècle la première porte de la Ville-Neuve. C’est par elle que les ducs de Lorraine entrent solennellement dans Nancy le jour de leur avènement. Ils s’arrêtent devant la porte, côté extérieur de la ville, sur la place actuelle et prêtent le serment de maintenir les privilèges des trois ordres.

    Les rues nancéiennes

    Il est vrai que j’ai tendance à le dire dans chacun de nos carnets, le meilleur moyen de s’imprégner d’une ville, c’est de se perdre dans les rues, parfois en dehors des principaux spots touristiques et de profiter du patrimoine caché.

    Quai Sainte-Catherine

    Après être passé avenue du 20e Corps, nous voici quai Sainte-Catherine, dans le quartier Rives de Meurthe, ou Stanislas-Meurthe ou Les Deux Rives… Appelez-le comme vous le souhaitez, ce quartier, même par temps maussade est très agréable. On peut se promener le long de l’affluent dans un environnement paisible.

    Porte Sainte-Catherine

    Au bout de la rue Henri Bazin, impossible de manquer l’imposante Porte Sainte-Catherine. Édifiée en 1762 par Richard Mique, la porte Sainte-Catherine fait partie, avec l’Arc de Triomphe, la Porte Stanislas et l’ensemble monumental de la Place Stanislas, du plan d’embellissement de la ville voulu par Stanislas Leszczynski. En 1770, la porte fut déplacée deux cents mètres plus loin que son emplacement originel dans la rue Sainte-Catherine afin de repousser les limites de la ville.

    Place d’Alliance

    Après être passé sous la porte Saint-Catherine, on remonte la rue éponyme, en direction de la place Stanislas, mais avant ça, petit crochet par la place d’Alliance. Elle doit son nom à l’alliance entre la Maison de Lorraine Habsbourg et la Maison de France. En son centre s’élève une fontaine remarquable, créée par Cyfflé, inspirée de la fontaine du Bernin de la place Navone de Rome. Elle fait partie d’un ensemble du 18e siècle, classé au patrimoine mondial de l’Humanité par l’UNESCO en 1983. Il est composé de 3 places : La place de l’Alliance ainsi que les Places Stanislas et Place de la Carrière avec l’Arc de Triomphe (que nous verrons dans peu de temps).

    Place Stanislas

    Cette fois, nous y sommes ! L’arrivée sur la place Stanislas, en passant sous l’une de ses majestueuses portes dorées, vous plonge dans une certaine ambiance. Voulue par le duc de Lorraine Stanislas Leszczyński, elle est construite entre 1751 et 1755 sous la direction de l’architecte Emmanuel Héré. Il se dit qu’a son inauguration, du vin coulait aux fontaines ! Rien n’est de trop pour la ville, désormais surnommée « la ville aux portes d’Or ». Comme écrit au point précédent, cette place fait partie de l’ensemble classé datant du 18e.

    Une fois au centre, on peut facilement identifier l’Hôtel de Ville qui occupe toute sa longueur au sud, puis parmi les quatre autres pavillons se trouve l’Opéra, le Grand Hôtel de la Reine et le Musée des Beaux-Arts.

    D’après le classement Lonely Planet, la place Stanislas est la 4e plus belle place du monde. 😊

    Arc Héré

    Inspiré de celui de Septime Sévère de Rome, l’Arc de Triomphe glorifie le roi de France Louis XV représenté en portrait sur un médaillon au sommet de l’édifice. Appelé aujourd’hui « Arc Héré », son nom rappelle l’architecte de Stanislas à qui l’on doit ce monument qui devait faire le lien entre la place Royale, l’actuelle place Stanislas et la place de la carrière, que l’on aperçoit en arrière plan.

    Place de la Carrière

    Troisième et dernier site de l’ensemble architectural du 18e siècle, la création de cette place remonte en réalité au 16e avant d’être remodelée au 18e. À l’origine, des joutes et des tournois s’y déroulaient, d’où son nom de « Carrière ». Au fond de la place, sur une autre place, celle du Général de Gaulle, s’élève le Palais du Gouvernement. Il est encadré par un hémicycle, orné des divinités antiques, qui hébergeait, sous Stanislas, l’intendant, représentant du roi de France.

    Parc de la Pépinière

    On profite de l’accès place du Général de Gaulle pour entrer dans le Parc de la Pépinière. Ce vaste espace arboré de 21 hectares, a également été créé par Stanislas durant le 18e siècle, faisant de lui, un des plus anciens jardins publics de France. Le parc de la Pépinière doit son nom et son plan en damier à sa fonction initiale, celle de pépinière royale, ayant pour but de fournir en arbres les routes lorraines.

    Porte de la Craffe

    En sortant du Parc par la rue Braconnot, nous prenons la direction de la Porte de la Craffe qui se trouve à deux embouchures de là. Cette porte médiévale se trouve être le plus ancien monument du centre historique de Nancy et le seul vestige des fortifications médiévales. Symbole aujourd’hui du quartier de la Vieille Ville, elle fut édifiée au 14e siècle et ses tours ont servi de prison jusqu’au 19e siècle. En empruntant son passage, on peut y découvrir sa superbe voûte de brique et de pierre, restaurée en 2013.

    Porte de la Citadelle

    À la sortie de la Porte de la Craffe, il suffit de marcher un peu moins de 100 mètres pour passer sous la porte de la Citadelle. C’est sous les directives du duc Charles III que l’ouvrage a été réalisé au 17e siècle. Elle avait pour rôle de doubler et renforcer la défense de la ville, en complément, quatre bastions l’entouraient et des fossés la séparaient de la porte de la Craffe. La porte délimite aujourd’hui le quartier de la Vieille Ville et le faubourg des Trois Maisons. Le rempart sur le côté est surmonté d’un jardin d’inspiration médiévale.

    Porte Désilles

    Encore une ! Nancy serait-elle la ville des portes ?

    La porte Désilles qui se dresse devant nous se trouve sur la place de Luxembourg, non loin de la Porte de la Craffe. La porte Neuve fut construite au 18e siècle par l’architecte Didier-Joseph-François Mélin à l’initiative du comte de Stainville, commandant en chef de la Lorraine. Elle devait fermer la perspective du cours Léopold et ouvrir sur la route de Metz. Elle fut également érigée en la mémoire des Nancéiens morts pour l’indépendance américaine, durant la bataille de Yorktown. Elle porta les noms de porte Saint-Louis, porte Stainville, et prit finalement le nom du lieutenant Désilles en mémoire de sa mort tragique lors de « l’affaire de Nancy ».

    « L’affaire de Nancy »

    À l’été 1790, durant la Révolution française, le mécontentement gronde dans la garnison militaire de Nancy, qui compte alors environ 5 000 hommes. Les soldats réclament leurs soldes, qui ne leur sont plus payées depuis des mois. Malgré l’argent versé, la situation s’envenime. Le 31 août, les troupes du marquis de Bouillé sont dépêchées de Metz pour rétablir l’ordre à Nancy. C’est alors qu’André Désilles, un jeune lieutenant aristocrate, cherche à calmer la situation en s’interposant pour éviter un combat fratricide, entre soldats insurgés et troupes venues rétablir l’ordre. En vain… Désilles se couche sur les canons, mais il ne fait que retarder la mise à feu. Grièvement blessé, il meurt quelques semaines plus tard. Cet épisode appelé « l’affaire de Nancy » fait grand bruit dans tout le pays et bientôt dans toute l’Europe : pour la première fois, les troubles révolutionnaires ont gagné les rangs de l’armée. Les insurgés sont alors considérés comme des criminels, leur répression est terrible. Le courage de Désilles est unanimement salué.

    Statue du Général Drouot — Allée Arlette Gruss

    En tournant le dos à la Porte Désilles, et en remontant l’Allée Arlette Gruss, on peut croiser Michel Drouot, enfin… sa statue. Érigée en l’honneur du général français qui a servi pendant la Révolution française et la Guerre de 1870, elle le représente en uniforme, debout et tenant une épée.

    Musée Lorrain — Palais des Ducs de Lorraine

    Nous voici de retour dans le quartier de la Vieille Ville, à proximité du Palais du Gouvernement ou se situe ce majestueux palais ducal du 16e siècle. Il fut tout d’abord la résidence des ducs de Lorraine. Délaissé au 18e siècle par Léopold qui lui préféra Lunéville, il abrite le musée lorrain depuis 1848. Il abrite une exceptionnelle collection archéologique et médiévale ainsi que les toiles de Georges de La Tour et les gravures de Jacques Callot.

    Les rues de la Vieille Ville

    Maison des Sœurs Macarons

    La Maison des Sœurs Macarons installée au 21 rue Gambetta est devenue un lieu de passage incontournable. Elle a été fondée en 1648 par deux religieuses, Sœur Marguerite et Sœur Marie-Antoinette, qui ont commencé à produire des macarons, une spécialité sucrée française. Aujourd’hui dirigée par le pâtissier Nicolas Génot, il s’agit de l’unique confiserie dépositaire de la recette si secrète et si convoitée des véritables macarons de Nancy. La maison est la première entreprise gastronomique lorraine à avoir obtenu le label d’État « EPV Entreprise du patrimoine vivant » en 2012. Bien que les macarons soient la star de la boutique, on y retrouve d’autres confiseries comme les fameuses Bergamotes de Nancy. On vous recommande fortement d’y faire une pause gourmande !

    De jolies rues et de jolis bâtiments

    Les bonnes adresses

    Brasserie L’Excelsior

    Une superbe brasserie au style Art Nouveau, typique du mouvement architectural de la ville où il fait bon de passer le temps avant de reprendre le train. Toutefois, attention à l’addition.

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