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  • Parthenay

    Parthenay

    Se rendre à Parthenay depuis Paris

    4H20

    3H00

    430 km

    Parthenay, Au Cœur de la Gâtine, une Cité Médiévale Remarquable 🇫🇷

    Parthenay, nichée dans les Deux-Sèvres en région Nouvelle-Aquitaine, est une ville d’Art et d’Histoire au charme médiéval incontestable. Perchée sur un éperon rocheux, elle est célèbre pour son patrimoine architectural exceptionnel, ses ruelles tortueuses et ses fortifications impressionnantes qui témoignent de son rôle stratégique au fil des siècles. Traversée par le Thouet, Parthenay invite à un véritable voyage dans le temps, offrant un cadre pittoresque où l’histoire se lit à chaque coin de rue. C’est une escale parfaite pour les passionnés de patrimoine, les randonneurs et ceux qui cherchent la quiétude d’une ville à taille humaine.

    Notre exploration de Parthenay nous mène d’abord vers ses édifices religieux, avant de plonger au cœur de ses défenses médiévales, pour finir par une vue enchanteresse de la ville illuminée.

    Église Saint Laurent & Paroisse Saint-Jacques-en-Gâtine

    Nous voici aux pieds de l’Église Saint-Laurent, faisant partie de la Paroisse Saint-Jacques-en-Gâtine. Cet édifice, qui a traversé les âges, est un bel exemple d’architecture religieuse locale, marquant la transition entre le roman et le gothique. En entrant, on y découvre une atmosphère de recueillement, des vitraux racontant des histoires séculaires et une structure qui témoigne de l’évolution des styles architecturaux. L’église, avec son clocher qui s’élève au-dessus des toits, nous offre une première immersion dans le passé riche de Parthenay.

    Chapelle des Cordeliers

    À quelques pas de l’Église Saint-Laurent, nous nous dirigeons vers la Chapelle des Cordeliers. Vestige d’un ancien couvent franciscain fondé au XIIIe siècle, cette chapelle se distingue par son élégance et sa simplicité architecturale. Souvent restaurée, elle a conservé son caractère ancien avec des murs en pierre et des ouvertures discrètes. L’intérieur, baigné d’une lumière douce, invite à la contemplation et au calme. Aujourd’hui, elle accueille parfois des expositions ou des événements culturels, faisant le lien entre son passé spirituel et sa vocation contemporaine. C’est un lieu qui respire la sérénité au cœur de la ville.

    Château de Parthenay

    En quittant la Chapelle des Cordeliers, nous suivons les chemins qui nous mènent inévitablement au Château de Parthenay, véritable emblème de la ville. Posté sur son éperon rocheux, dominant la vallée du Thouet, cet ancien château fort médiéval impressionne par l’étendue de ses vestiges. On peut imaginer la vie des seigneurs et des garnisons entre ses murs, les sièges qu’il a endurés, et son rôle crucial dans la défense de la région. On déambule parmi les ruines des tours, des courtines et des logis, ressentant le poids de l’histoire. Le panorama offert depuis le château est à couper le souffle, embrassant la ville basse et le paysage environnant.

    Porte de la Citadelle ou à l’horloge

    En redescendant du château, nous atteignons la majestueuse Porte de la Citadelle, également connue sous le nom de Porte à l’Horloge. C’est l’une des portes fortifiées les plus remarquables de Parthenay, marquant l’entrée historique vers la ville haute ou la citadelle. Flanquée de deux tours imposantes et surmontée de son horloge, cette porte était un point de contrôle vital et un symbole de la puissance de la cité. Passer sous son arche, c’est comme franchir une frontière temporelle, se transportant directement au cœur du Moyen Âge. On peut encore y observer les fentes de l’ancien pont-levis et les dispositifs de défense.

    La ville de nuit

    À la tombée du jour, après avoir exploré les vestiges diurnes, Parthenay se transforme. Les éclairages publics mettent en valeur l’architecture des bâtiments historiques, des fortifications et des ruelles. Observer la ville de nuit, que ce soit depuis les hauteurs ou en se promenant dans ses quartiers illuminés, offre une perspective différente, presque magique. Les pierres prennent des teintes chaudes, les ombres s’allongent, et le Thouet reflète les lumières, créant une ambiance paisible et intemporelle. C’est le moment idéal pour apprécier le charme discret de Parthenay.

    Porte Saint-Jacques

    Notre balade à travers le temps s’achève à la Porte Saint-Jacques, l’autre porte emblématique de Parthenay, située plus bas dans la ville. Vue l’heure, vous comprendrez qu’il est l’heure de rentrer. Connue pour être l’une des plus belles portes médiévales de France, elle est magnifiquement préservée avec ses deux tours jumelles et son pont enjambant le Thouet. C’était le point de passage des pèlerins se rendant à Saint-Jacques-de-Compostelle, d’où son nom.

  • Saint-Loup-Lamairé

    Saint-Loup-Lamairé

    Se rendre à Saint-Loup-Lamairé depuis Paris

    4H20

    3H00

    430 km

    Saint-Loup-sur-Thouet : Un Joyau Médiéval au Cœur du Poitou 🇫🇷

    Saint-Loup-sur-Thouet, située dans les Deux-Sèvres, est une charmante commune labellisée « Petite Cité de Caractère », nichée dans la vallée verdoyante du Thouet. Cette petite ville offre un cadre pittoresque où l’histoire se mêle harmonieusement à la nature. Son riche patrimoine architectural, ses rues anciennes et l’omniprésence de la rivière en font une destination privilégiée pour ceux qui cherchent à découvrir l’authenticité du Poitou. Saint-Loup-sur-Thouet est une invitation à la flânerie, à la découverte de son passé glorieux et à la contemplation de ses paysages bucoliques. C’est une escale idéale pour les amateurs de vieilles pierres, de légendes et de tranquillité.

    Une Balade Enchantée à Travers Saint-Loup-sur-Thouet

    Notre exploration de Saint-Loup-sur-Thouet nous mènera de son imposant château à son église emblématique, pour finir par une place pleine de vie, en nous laissant porter par le fil de l’histoire locale.

    Château de Saint-Loup-sur-Thouet

    Notre découverte de Saint-Loup-sur-Thouet débute naturellement par son majestueux Château de Saint-Loup-sur-Thouet. Ce château, tel qu’il se présente aujourd’hui, est principalement une œuvre de la Renaissance, bien que ses origines remontent à une forteresse médiévale du XIIe siècle. Les seigneurs de Saint-Loup ont progressivement transformé cette place forte en une demeure d’agrément, reflétant les évolutions architecturales et les aspirations de l’époque.

    Le château est reconnaissable à sa silhouette élégante, flanquée de quatre tours rondes massives couronnées de toits en poivrière, qui rappellent son passé défensif tout en apportant une touche de raffinement. Ses façades sont percées de grandes fenêtres, témoignage de son passage d’une fonction purement militaire à celle de résidence. L’une de ses caractéristiques les plus remarquables est sa galerie Renaissance, qui relie deux des corps de logis et offre une vue imprenable sur les jardins et la rivière. À l’intérieur, des éléments d’époque subsistent, comme des cheminées monumentales et des plafonds à la française. Le château est entouré de fossés en eau et d’un vaste parc arboré, contribuant à son aspect majestueux et romantique. Il est aujourd’hui une propriété privée, mais il est parfois possible de visiter ses extérieurs ou ses jardins lors d’événements spéciaux. C’est un point de départ visuel impressionnant pour apprécier l’héritage de Saint-Loup.

    Église Notre-Dame de l’Assomption (St Loup sur Thouet) – Paroisse Saint-Théophane Vénard en Thouarsais

    En quittant l’imposant château, nous nous dirigeons vers l’Église Notre-Dame de l’Assomption, qui relève de la Paroisse Saint-Théophane Vénard en Thouarsais. Cette église paroissiale, située au cœur du bourg, est un édifice roman remanié au cours des siècles, notamment au XVIe siècle après les destructions des guerres de Religion, et au XIXe siècle.

    Sa façade sobre abrite un intérieur qui dévoile des éléments architecturaux intéressants, mélangeant les périodes. On peut y observer des vestiges de l’époque romane, notamment dans certaines parties de la nef, ainsi que des ajouts gothiques et des rénovations plus tardives. Le clocher, souvent un repère visuel dans le paysage local, est caractéristique de l’architecture religieuse de la région. L’église est un lieu de culte actif, mais aussi un témoin de la foi et de la vie quotidienne des habitants de Saint-Loup-sur-Thouet à travers les âges. Ses murs racontent les histoires de la communauté, les joies et les peines qui ont marqué ce village. C’est un lieu de sérénité qui complète harmonieusement la grandeur du château.

    Place des Poulies

    Notre balade s’achève sur la Place des Poulies, un endroit plein de fraîcheur. Cette place, autrefois animée par les marchés et les rassemblements, tire son nom des activités liées au Thouet qui traverse le village. Historiquement, des mécanismes à poulies (levages) pouvaient être utilisés pour les activités liées à l’eau ou au commerce fluvial.

    Aujourd’hui, la Place des Poulies conserve son rôle de lieu de rencontre. Elle est entourée de maisons anciennes, certaines avec des éléments architecturaux traditionnels du Poitou. C’est l’endroit idéal pour s’arrêter, observer la vie locale, et ressentir l’âme du village. La présence de bancs invite à la pause, permettant d’apprécier la tranquillité et le charme de Saint-Loup-sur-Thouet, tout en se remémorant l’histoire que ses pierres ont à raconter. La Place des Poulies est le point d’orgue de notre découverte, offrant une vision de la vie locale dans ce cadre historique enchanteur.

  • Thouars

    Thouars

    Se rendre à Anvers depuis Paris

    4H20

    3H00

    430 km

    Bienvenue à Thouars, une cité majestueuse des Deux-Sèvres, labellisée Ville d’Art et d’Histoire ! Nichée sur un promontoire rocheux, dans un méandre du Thouet, cette ville offre un cadre naturel exceptionnel et un patrimoine architectural d’une richesse incroyable. Avec plus de 20 monuments classés ou inscrits aux Monuments Historiques, Thouars est un véritable livre d’histoire à ciel ouvert. Son passé médiéval est palpable à travers ses rues et ruelles, ses fortifications, comme la Tour du Prévôt qui fut le théâtre de la libération de la ville par Bertrand du Guesclin en 1372. Thouars a également connu des moments clés lors des guerres de Vendée et un renouveau économique au XIXe siècle avec l’arrivée du chemin de fer. C’est une ville où chaque coin de rue raconte une histoire, et où le patrimoine est valorisé avec passion. Partons à la découverte de ses joyaux !

    Château des Ducs de la Trémoille

    Nous voici devant l’imposant Château des Ducs de la Trémoille, un édifice qui témoigne de la grandeur passée de cette famille influente ! Construit à partir de 1628 sur les fondations d’un ancien château fort, ce chef-d’œuvre de l’architecture classique est l’œuvre de Jacques Lemercier, architecte de Louis XIII, également connu pour ses travaux au Louvre. Imaginez une façade de plus de 110 mètres de long, précédée d’une vaste cour d’honneur ! C’était le théâtre de fêtes somptueuses et abritait un mobilier fastueux.

    L’histoire du château est aussi mouvementée que fascinante. Après avoir été délaissé par les La Trémoille sous Louis XIV, il fut pillé à la Révolution et servit de caserne. La Ville de Thouars l’acquiert en 1833, et il connaît diverses affectations : collège privé, puis prison d’État de 1872 à 1925. En 1931, la ville y installe un collège public, qui est aujourd’hui le seul collège public de France à être classé et installé dans un château ! Après d’importants travaux de restauration dans les années 1990, le château est désormais ouvert à la visite, offrant un aperçu de son riche passé.

    Chapelle Notre-Dame

    Juste à côté du château, nous découvrons la magnifique Chapelle Notre-Dame, également appelée Collégiale Sainte-Chapelle Notre-Dame. Cet édifice, commandé par Louis II de La Trémoille et Gabrielle de Bourbon, est un exemple splendide de la transition entre le gothique flamboyant et la première Renaissance, sa construction ayant débuté en 1499. On remarquera cette alliance unique de styles, avec notamment une magnifique loggia de style Renaissance italienne.

    Érigée en collégiale en 1515, elle a eu la chance d’être épargnée durant les guerres de religion. Son mobilier fut vendu après la Révolution, mais l’édifice fut sauvé de la destruction et classé Monument Historique en 1840, notamment grâce à Prosper Mérimée. La chapelle abrite un caveau familial où reposent plusieurs membres de la famille de La Trémoille. Aujourd’hui, elle est toujours un lieu de culte et peut être visitée lors des visites guidées, permettant d’admirer ses façades et son intérieur qui témoignent de l’engagement artistique et religieux de ses bâtisseurs.

  • Bourcefranc le Chapus

    Bourcefranc le Chapus

    Se rendre à Bourcefranc le Chapus depuis Paris

    4H20

    3H00

    430 km

    L’histoire de Bourcefranc-Le Chapus

    Bourcefranc-Le Chapus est un petit village de pêcheurs et d’ostréiculteurs, dont l’histoire remonte au XVe siècle avec deux villages distincts : « Bourse-Franc » et « Le Chapus ». Le nom « Bourse-Franc » signifie « le bourg libre », et « Le Chapus » vient du latin « Caput », signifiant « la pointe ». Fondé au fond de la baie du Chapus, probablement par le prieuré de Marennes, le village a bénéficié d’une position stratégique qui a attiré l’attention du pouvoir royal au XVIIe siècle. Cette période a vu la construction de trois monuments restaurés : le Fort Louvois, le Moulin de la Plataine et l’Église. Vers 1687, sous Louis XIV, une église a été édifiée à Bourcefranc, ouverte aux fidèles en 1694. Le noyau du vieux village, composé des rues actuelles, date vraisemblablement du XVe siècle.

    La naissance officielle de la commune date d’une loi du 23 mars 1908, sous les signatures d’Armand Fallières, Président de la République, et de Georges Clemenceau, Président du Conseil et Ministre de l’Intérieur. Bourcefranc s’est détaché de Marennes le 28 mars 1908 pour devenir une commune autonome, regroupant plusieurs villages et hameaux. La commune est jumelée depuis 1965 à la ville allemande de Rheinbrohl, étant la première ville de Poitou-Charentes à être jumelée. En 1970, la commune a officiellement pris le nom de « Bourcefranc-Le Chapus ».

    Le Fort Louvois

    Le Fort Louvois est un bastion historique situé sur la côte charentaise, en France. Il s’agit du dernier fort construit à l’initiative de Louis XIV pour la défense du littoral charentais. Le fort est relié au port du Chapus par une chaussée pavée de 400 mètres, qui est accessible à pied à marée basse. Sa construction, décidée par Louvois, ministre de la Guerre sous Louis XIV, fut menée de 1691 à 1694 selon les plans de Vauban, célèbre ingénieur militaire français connu pour ses fortifications.

    Classé Monument Historique, le Fort Louvois offre une visite insolite et surprenante. Les visiteurs peuvent explorer le fort en visite libre ou guidée. Parmi les points d’intérêt, on trouve des expositions, des maquettes détaillées, un musée de l’huître qui met en lumière l’importance de l’ostréiculture dans la région, ainsi qu’une vue panoramique sur les environs, offrant un spectacle unique sur le bassin de Marennes-Oléron.

    Le fort est un exemple remarquable de l’architecture militaire du XVIIe siècle et témoigne des efforts de Louis XIV pour sécuriser les côtes françaises contre les invasions. Aujourd’hui, il attire de nombreux visiteurs grâce à son histoire riche et son emplacement pittoresque, offrant une expérience immersive dans l’histoire maritime et militaire de la France.

    Son passé économique

    L’activité économique de Bourcefranc-Le Chapus a toujours été tournée vers la mer. Autrefois, les habitants étaient des sauniers et des pêcheurs, aujourd’hui, ils sont marins et ostréiculteurs. La pointe du Chapus possède un port utilisé par les ostréiculteurs et une petite flotte de chalutiers. L’ancienne gare SNCF, restaurée en 2004, témoigne de l’importance du trafic ostréicole et touristique qu’elle a connu jusqu’en 1970. Aujourd’hui, les camions remplacent le train via la plateforme de transit des produits de la mer inaugurée en 2003. Bourcefranc-Le Chapus est le premier port ostréicole du bassin Marennes-Oléron, par le nombre d’ostréiculteurs inscrits maritime. La commune est dotée d’un établissement réputé, le Lycée Aquacole de la Mer et du Littoral, où les élèves peuvent préparer des baccalauréats traditionnels mais surtout des brevets de techniciens liés aux activités maritimes.

    Bourcefranc-Le Chapus est un lieu de séjour idéal avec ses marais de claires, ses alignements de cabanes sur pilotis, et son Fort dressé au milieu des parcs à huîtres. La plage de Bourcefranc-Le Chapus est située au calme, sur la mer des pertuis, face à la pointe sud de l’île d’Oléron et la Presqu’île d’Arvert. À marée basse, on peut y pratiquer la pêche à pied. La commune compte aujourd’hui 3 544 habitants et est située au pied du pont de l’Île d’Oléron, faisant face à l’Île lumineuse. Le Fort Louvois, édifié par Vauban, est un site de visite incontournable. Avec ses cabanes sur pilotis, ses marais de claires et sa plage dotée d’une école de voile, Bourcefranc-Le Chapus est un lieu de séjour agréable, en plein cœur du pays Marennes-Oléron.

    Le Conseil Général de la Charente-Maritime a récompensé la commune de Bourcefranc-Le Chapus pour la qualité de son fleurissement, lui attribuant en 2010 le premier prix du concours des villages fleuris départementaux dans la catégorie des villes de 2500 à 5000 habitants. Cette distinction reconnaît les efforts de la municipalité et des agents communaux pour l’embellissement de Bourcefranc-Le Chapus. La collectivité a poursuivi son programme d’amélioration du fleurissement et a obtenu en 2011 sa première fleur. La municipalité ambitionne ainsi d’offrir à ses habitants et ses visiteurs l’image d’une ville accueillante.

  • Saint-Georges-de-Rex

    Saint-Georges-de-Rex

    Se rendre à Saint-Georges-de-Rex depuis Paris

    5H35

    ≈ 4H00

    595 km

    Nous n’avons pas trouvé ce village par hasard, c’est grâce à la présence d’un parcours Terra Aventura que nous vous faisons, à notre tour, découvrir ce village. Située à 4 km de la Vendée et 5 de la Charente-Maritime, elle est un carrefour géographique à elle seule. Mais c’est également un point d’entrée pour de belles balades dans les Marais Poitevins. À pied ou à vélo, les petits sentiers verdoyants sont très agréables à arpenter.

    Le Marais de Saint Georges de Rex est un endroit idéal pour s’immerger dans une nature préservée. Ce marais mouillé, est l’habitat, d’environ 350 espèces de mammifères et oiseaux, dont les Maraîchines, une espèce bovine de couleur fauve, et du cuivré des marais, un papillon en voie de disparition. Mais la flore n’est pas en reste avec 750 espèces.

  • Bressuire

    Bressuire

    Se rendre à Bressuire depuis Paris

    4H20

    3H00

    430 km

    Bressuire, située dans le nord des Deux-Sèvres est une ville au riche passé historique, connue pour ses vestiges de son imposant château. Au cœur du Bocage Bressuirais, elle offre un cadre verdoyant et vallonné, idéal pour les amoureux de nature et d’histoire. La ville, marquée par son héritage médiéval, a su préserver des témoignages de son importance stratégique au fil des siècles. Bressuire est une invitation à la découverte, entre patrimoine architectural, paysages bocagers et ambiance paisible d’une ville à taille humaine.

    Château de Bressuire

    Le Château de Bressuire, aujourd’hui en grande partie en ruines, fut l’une des forteresses les plus imposantes et significatives du Poitou. Sa construction, s’étendant sur plusieurs siècles, témoigne de l’évolution de l’architecture militaire et des enjeux stratégiques de la région.

    Enceinte extérieur

    En arrivant au Château de Bressuire, la première chose qui frappe est l’ampleur de son enceinte extérieure. Cette première ligne de défense, construite principalement aux XIIIe et XIVe siècles, englobait autrefois une vaste superficie, protégeant non seulement le château lui-même mais aussi une partie du bourg médiéval. L’enceinte était constituée d’une série de murailles épaisses ponctuées de tours circulaires et quadrangulaires, dont certaines sont encore bien visibles aujourd’hui. Ces tours, espacées régulièrement, permettaient une défense efficace avec des points de tir croisés.

    L’accès à cette enceinte se faisait par des portes fortifiées, dont les vestiges sont parfois encore discernables. Un profond fossé, souvent mis en eau, renforçait cette première barrière, rendant l’approche du château particulièrement difficile pour les assaillants. La présence de ponts-levis et de herses garantissait une sécurité maximale. Cette enceinte extérieure n’était pas seulement défensive ; elle structurait également l’espace urbain de l’époque, délimitant les différentes zones d’habitation et d’activités. Se promener autour de ces vestiges permet de mesurer l’ingéniosité des ingénieurs militaires médiévaux et l’échelle de cette forteresse.

    Enceinte intérieur

    Au-delà de la première ligne défensive, l’enceinte intérieure représentait le cœur même de la puissance et de la résidence seigneuriale. Plus dense et plus robuste encore que l’enceinte extérieure, elle était le dernier rempart en cas d’attaque. Cette enceinte, aux murs encore plus épais, abritait les éléments essentiels du château : le donjon, les logis seigneuriaux, la chapelle, les cuisines, les puits, et les souterrains.

    Les tours de l’enceinte intérieure étaient généralement plus massives et plus hautes, offrant des positions de tir dominantes et une résistance accrue aux projectiles. Le donjon, point culminant et souvent le plus ancien élément du château, servait de refuge ultime et de symbole de l’autorité seigneuriale. Aujourd’hui, les vestiges de ces murs intérieurs, avec leurs meurtrières et leurs chemins de ronde, permettent d’imaginer la vie quotidienne de la cour et de la garnison. La cour intérieure, autrefois animée par les activités des occupants, est désormais un espace ouvert où l’on peut contempler les ruines et ressentir l’histoire qui a imprégné ces pierres. L’état de conservation des deux enceintes, bien que fragmentaire, permet de comprendre la complexité et la sophistication de cette forteresse médiévale.

    Vie et Histoire du Château : De la Puissance Féodale aux Ruines Romantiques

    L’histoire du Château de Bressuire est intimement liée à celle des puissantes familles seigneuriales qui en furent les propriétaires et des conflits qui jalonnèrent le Moyen Âge. Ses origines remontent au XIe siècle, avec les premières fortifications en bois, rapidement remplacées par des structures en pierre. Les seigneurs de Bressuire, les Vouvant puis les Larchevêque de Parthenay, ont progressivement transformé la place forte en une véritable ville fortifiée.

    Le château a connu son apogée entre le XIIe et le XIVe siècle, période durant laquelle il fut constamment renforcé et agrandi. Il joua un rôle crucial pendant la Guerre de Cent Ans, changeant plusieurs fois de mains entre Français et Anglais. Ses murs ont été témoins de sièges, de trahisons et d’actes de bravoure. Au XVe siècle, après la Guerre de Cent Ans, le château fut partiellement modernisé, mais son rôle militaire déclina progressivement avec l’évolution des techniques de guerre et la centralisation du pouvoir royal.

    Au XVIIe siècle, lors des guerres de Religion et notamment sous les ordres de Richelieu, qui ordonna le démantèlement de nombreuses forteresses pour affaiblir la noblesse, le château subit d’importantes destructions. Il tomba alors en désuétude, servant de carrière de pierres pour les habitants de la ville. Au XIXe siècle, l’intérêt pour le patrimoine médiéval renaît, et des efforts de préservation commencent, mais il reste majoritairement à l’état de ruines pittoresques. Aujourd’hui, bien qu’il ne soit plus que l’ombre de sa grandeur passée, le Château de Bressuire reste un site archéologique et touristique majeur, invitant à l’imagination de sa vie passée et des événements qui s’y sont déroulés.

  • Cherveux

    Cherveux

    Se rendre à Cherveux depuis Paris

    4H20

    3H00

    430 km

    Cherveux : Un Village de Caractère au Cœur du Poitou 🇫🇷

    Cherveux, nichée dans le département des Deux-Sèvres, en région Nouvelle-Aquitaine, est une charmante commune qui allie la tranquillité de la campagne poitevine à un riche patrimoine historique. Ce village, caractérisé par son église imposante et son château remarquable, offre une véritable immersion dans l’histoire locale. Cherveux invite à la découverte de ses pierres anciennes, de ses paysages verdoyants et de l’authenticité de la vie rurale. C’est une destination idéale pour ceux qui recherchent le calme, l’histoire et le charme des villages français.

    Église Saint-Pierre (Cherveux) : Un Témoin des Siècles 🇫🇷

    Notre visite à Cherveux commence par l’imposante Église Saint-Pierre. Cet édifice religieux, dont les origines remontent au Moyen Âge, a traversé les siècles et témoigne des différentes périodes architecturales. Sa construction initiale pourrait dater du XIIe ou XIIIe siècle, présentant alors des éléments romans, mais l’église a été significativement remaniée au fil du temps. Des ajouts gothiques et des restaurations plus récentes ont façonné son apparence actuelle, lui conférant une silhouette robuste et un charme intemporel.

    L’extérieur de l’église est caractérisé par sa pierre locale, typique de la région, et par son clocher qui s’élève au-dessus des toits du village, servant de repère. À l’intérieur, on découvre une nef et un chœur qui ont vu passer des générations de fidèles. Les vitraux, les autels et les éléments de mobilier racontent l’histoire religieuse et artistique de Cherveux. L’Église Saint-Pierre est bien plus qu’un simple lieu de culte ; c’est un véritable pilier de la communauté, un gardien de la mémoire locale et un exemple du patrimoine architectural rural des Deux-Sèvres.


    Château de Cherveux

    A côté de l’église, notre chemin nous mène vers l’emblématique Château de Cherveux, sans doute le monument le plus célèbre de la commune. Cette impressionnante forteresse médiévale est l’un des châteaux les mieux conservés et les plus représentatifs de l’architecture défensive de la région. Sa construction, telle que nous la voyons aujourd’hui, remonte principalement au XIVe siècle, dans le contexte troublé de la Guerre de Cent Ans.

    Le château de Cherveux est un bel exemple de château fort de plaine, avec ses puissantes tours rondes, ses courtines épaisses et ses créneaux. Il est caractéristique de la période où les châteaux devaient résister à l’artillerie naissante. On peut encore admirer son châtelet d’entrée fortifié, ses mâchicoulis et les traces de son ancien pont-levis. Une particularité notable est son excellente conservation, qui permet d’imaginer avec précision la vie d’une garnison médiévale. À l’intérieur, même si des aménagements résidentiels ont pu être réalisés au fil des siècles, l’esprit médiéval demeure palpable. Le château a joué un rôle stratégique important et est aujourd’hui une propriété privée qui, dans la mesure du possible, s’ouvre au public pour des visites, offrant une plongée fascinante dans l’histoire militaire et seigneuriale du Poitou. Sa présence massive domine le paysage et ancre Cherveux dans un passé glorieux.

    La Fontaine & les ruelles environnantes

    Après avoir admiré la grandeur du château, nous revenons vers le centre du village et nous attardons sur La Fontaine, située sur la Place de l’Église. Ce modeste mais charmant élément est bien plus qu’une simple structure décorative ; elle est historiquement un point vital pour la communauté.

    Autrefois, la fontaine était le lieu où les habitants venaient puiser l’eau nécessaire à leur quotidien, un véritable carrefour social où l’on échangeait les nouvelles et les commérages. Sa présence sur la place principale, à proximité de l’église, souligne son importance centrale dans la vie villageoise. Si son rôle d’approvisionnement en eau a évolué avec le temps, La Fontaine conserve son statut de lieu de rencontre et de symbole de la vie communautaire. Elle est souvent le point de départ ou d’arrivée des promenades dans le village, offrant un banc pour se reposer et observer le rythme paisible de Cherveux. C’est un rappel charmant de l’histoire rurale et des traditions qui perdurent dans cette belle commune des Deux-Sèvres.

  • La Sauve

    La Sauve

    Se rendre à La Sauve depuis Paris

    5H35

    ≈ 4H00

    595 km

    Nous profitons d’un week-end à Sauveterre de Guyenne pour faire un tour à La Sauve ! Avant même de plonger dans ses monuments, il est bon de se rappeler que cette petite commune de Gironde, nichée au cœur de l’Entre-deux-Mers, tire son nom du latin « silva », signifiant forêt. C’est dire si son histoire est intrinsèquement liée à la nature environnante. Depuis des siècles, La Sauve a été un carrefour important, bénéficiant de sa position stratégique sur d’anciennes voies de communication. Sa fondation remonte à des temps immémoriaux, bien avant l’arrivée des moines qui allaient la rendre célèbre. Les premières traces d’occupation humaine remontent à l’Antiquité, et des vestiges gallo-romains ont d’ailleurs été découverts dans les environs, attestant d’une présence ancienne et continue. Au fil des siècles, La Sauve a connu les soubresauts de l’histoire, des invasions aux périodes de prospérité, mais c’est véritablement à partir du XIe siècle que son destin bascule avec la fondation d’un monastère majeur. Nous commençons notre balade par les petites ruelles forts mignonnes, pleines de charme.

    Église Saint-Pierre

    Nous arrivons ensuite sur l’église Saint-Pierre, qui, comme l’abbaye qu’on découvriras juste après, sont inscrites au patrimoine de l’UNESCO au titre des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle depuis 1998. Il y avait à l’époque à La Sauve, deux paroisses, Saint-Jean et Saint-Pierre avec chacune une église. L’église Saint-Jean occupait la place de la halle actuelle, au pied de l’abbaye mais fut détruite vers 1690.

    Nous arrivons aux pieds de l’église Saint-Pierre qui, tout comme l’abbaye que nous allons découvrir juste après, est inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1998, au titre des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle. C’est dire son importance historique ! A l’époque, La Sauve comptait en réalité deux paroisses, Saint-Jean et Saint-Pierre, chacune avec sa propre église. L’église Saint-Jean occupait la place de la halle actuelle, juste au pied de l’abbaye, mais elle fut malheureusement détruite vers 1690. L’église Saint-Pierre, elle, a eu plus de chance et trône toujours au même endroit, sur la colline à environ 500 mètres de l’abbaye, et a d’ailleurs été rénovée récemment. Fondée dès 1083, elle a été reconstruite entre le XIIe et le XIIIe siècle dans un style gothique, ce qui lui confère une élégance particulière. Une anecdote intéressante : pour s’adapter aux nombreux visiteurs et pèlerins du chemin de Compostelle, c’est la façade Est, celle que l’on voyait en arrivant, qui a été richement décorée, tandis que la façade Ouest, hors du champ de vision des voyageurs, est restée sans décors. Sur cette façade Est, on peut d’ailleurs admirer les sculptures de Saint Pierre, une Vierge, Saint Jacques le Majeur et l’archange Michel. Ses deux cloches, datant de 1878 et pesant 300 et 700 kg, sonnent encore aujourd’hui les Angélus, matin, midi et soir, rythmant la vie du village. À l’intérieur, les peintures murales datant de la fin du XVIe siècle, ajoutant une touche de mystère et de couleur. Et depuis 2020, l’église abrite un trésor musical : l’orgue de salon de Charles Gounod, le célèbre compositeur français né en 1818. C’est une pièce magnifique qui enrichit davantage le patrimoine de ce lieu. Mais maintenant, poursuivons notre chemin vers le joyau de La Sauve, à quelques pas de là.

    Nous continuons notre balade à pied par la route pour contourner l’Abbaye.

    Abbaye Notre Dame de La Sauve

    Nous voici devant la majestueuse Abbaye de La Sauve-Majeure, un véritable chef-d’œuvre de l’art roman et un site classé au patrimoine mondial de l’UNESCO ! Fondée en 1079 par Gérard de Corbie, un personnage fascinant et visionnaire, cette abbaye bénédictine a connu un rayonnement considérable, devenant l’une des plus puissantes d’Aquitaine. Fut un temps, elle a contrôlée jusqu’à une centaine de prieurés et d’églises ! Sa position stratégique sur l’une des routes de Saint-Jacques-de-Compostelle a également contribué à sa renommée, accueillant pèlerins et marchands. Les ruines que nous voyons aujourd’hui, même si elles ne sont qu’une fraction de sa splendeur passée, sont d’une beauté saisissante. Ses chapiteaux sculptés racontent des histoires bibliques, des scènes de la vie quotidienne, et même des figures fantastiques, un véritable livre de pierre. Les moines de La Sauve étaient réputés pour leur savoir, et la bibliothèque de l’abbaye était l’une des plus riches de la région.

    Malheureusement, l’histoire de l’abbaye est aussi marquée par des épreuves. En 1759, un tremblement de terre ébranle sérieusement l’église. Puis, la Révolution française porte un coup fatal : les richesses de l’abbaye sont dispersées, et les bâtiments sont même utilisés comme prison dès 1793. Le déclin se poursuit, et les voûtes de l’église finissent par s’effondrer en 1809. Pendant près de 40 ans, le site est alors exploité comme carrière, ses pierres servant à la construction de nombreux bâtiments de La Sauve. C’est une période sombre ! L’abbaye connaît ensuite une brève renaissance en 1837, transformée en collège de jésuites, mais un incendie dévastateur en 1910 détruit l’école, et le site est de nouveau abandonné.

    Entre 1914 et 1918, pendant la Première Guerre mondiale, le bâtiment sert même d’hôpital militaire de campagne. C’est finalement en 1960 que l’État récupère les lieux, et le ministre des Affaires culturelles de l’époque entreprend d’importants travaux de consolidation pour redonner vie à ce patrimoine exceptionnel et l’ouvrir enfin au public. C’est vraiment un lieu chargé d’histoire, où l’on ressent encore la présence des moines et des pèlerins. Mais après cette immersion dans le sacré, peut-être est-il temps de nous intéresser à un autre aspect majeur de la région : le vin !

    Abbaye de la Sauve Majeure

    Visite : https://www.abbaye-la-sauve-majeure.fr

    Tarif : 7 € ou gratuit le premier dimanche du mois et pour les moins de 26 ans.

    Maison des vins de l’Entre Deux Mers

    Et c’est tout naturellement, après avoir contemplé l’Abbaye, que nous nous dirigeons vers la Maison des Vins de l’Entre-Deux-Mers, installée juste à côté, dans les bâtiments de l’ancienne « Halle aux Blés » de l’Abbaye. C’est une transition parfaite, car l’histoire de la vigne et du vin est intimement liée à celle de l’Entre-deux-Mers et même des moines qui, jadis, cultivaient la vigne pour leurs propres besoins et pour les offrandes. C’est l’endroit tout à fait idéal pour découvrir toute la richesse de cette appellation, la plus grande en superficie de tout le Bordelais pour les vins blancs secs. La Maison des Vins, c’est bien plus qu’un simple lieu de dégustation ; c’est un véritable centre d’interprétation où l’on apprend l’histoire du vignoble, les spécificités des cépages, et les secrets de l’élaboration de ces vins typiques. Sais-tu que l’Entre-deux-Mers doit son nom à sa position géographique, entre la Garonne et la Dordogne, qui ressemblent à deux marées intérieures ? Une petite anecdote : on raconte que les moines de l’Abbaye étaient parmi les premiers à cultiver la vigne avec méthode dans la région, contribuant ainsi à la renommée future des vins de Bordeaux. Après avoir exploré le passé monastique et viticole, je te propose maintenant de faire un petit détour par un lieu un peu moins joyeux, mais tout aussi révélateur de l’histoire locale.

    Prison communale

    La prison de La Sauve, construite en 1859 a une histoire particulière car elle a accueillie qu’un seul prisonnier au cours de son histoire. C’est en plus, la plus petite prison de France car elle contient que deux cellule.

    Continuons notre chemin et arrêtons-nous un instant devant ce qui fut autrefois la prison communale. Cette petite bâtisse possède une histoire assez… unique ! Elle fut construite en 1859, et est connue pour être la plus petite prison de France, avec seulement deux cellules ! Et ce n’est pas tout : l’anecdote la plus surprenante, c’est qu’elle n’aurait accueilli qu’un seul prisonnier au cours de toute son histoire ! Quelle activité palpitante.

    Halle de la place Saint Jean

    Sur la place centrale, en bas de l’abbaye se trouve la halle de la place Saint Jean, qui abritait auparavant la paroisse Saint Jean. Son parking est un emplacement idéal pour se garer et découvrir La Sauve à pied.

    Nous voici maintenant au cœur battant de La Sauve, sur la Place Saint-Jean, où trône fièrement la Halle. Ce type de bâtiment est emblématique de nombreuses villes et villages du Sud-Ouest, et celle de La Sauve ne fait pas exception. Elle était, et est toujours, un lieu de rencontre, d’échanges et de commerce. Ces halles étaient des centres névralgiques de la vie économique et sociale, des lieux où l’on apprenait les nouvelles du jour, où l’on traitait des affaires, et où l’on célébrait parfois les événements importants.

    La structure de la halle, avec sa charpente imposante, est une prouesse architecturale de l’époque où elle a été construite. Elle est conçue pour être ouverte aux quatre vents, protégeant du soleil et de la pluie, tout en permettant la circulation de l’air. Les foires et marchés de La Sauve sous la Halle ont une longue histoire, remontant souvent au Moyen Âge. Elles étaient un privilège accordé par les seigneurs ou les rois, et attiraient des marchands des environs et même d’au-delà. Après cette immersion dans l’effervescence du marché, nous nous dirigeons vers un autre point important pour la ville et qui a grandement contribué à son développement au XIXe siècle.

    Gare de La Sauve

    Nous terminons notre balade dans La Sauve par sa gare SNCF. Autrefois point stratégique de la ligne Bordeaux-Sauveterre-de-Guyenne (inaugurée en 1873), a grandement contribué au développement économique local en facilitant le transport des personnes et des marchandises, notamment le vin. Aujourd’hui désaffectée pour le trafic ferroviaire, la gare a été aménagée en musée « Le train de La Sauve », inauguré le 11 mai 2023.

    L’ancienne voie ferrée entre Sauveterre-de-Guyenne et Bordeaux est désormais une piste cyclable de 47 kilomètres, plus connue sous le nom de Roger Labépie. Cette voie traverse plusieurs charmants villages, dont Sauveterre-de-Guyenne, offrant un parcours idéal pour les amateurs de vélo. Le parking de la gare sert d’ailleurs de point de départ.

    C’est dans une atmosphère pluvieuse avec vue sur l’abbaye que nous rentrons au chaud.

  • Le Mans

    Se rendre au Mans depuis Paris

    2H30

    0H55

    210 km

    Le Mans

    Le Mans est une ville de l’ouest de la France, située dans le département de la Sarthe. C’est une ville riche en histoire, avec de nombreux bâtiments historiques et monuments qui attirent chaque année de nombreux visiteurs. La ville est également connue pour son célèbre circuit de course automobile, qui accueille chaque année la célèbre course de 24 Heures du Mans.

    La vieille ville

    En arrivant au Mans, il n’est pas trop difficile de trouver une place de stationnement, de grands parkings se trouvent à proximité du centre historique. Bien que Le Mans soit une grande ville, nous avons pris le temps de ne visiter que son centre, bien évidemment, beaucoup de jolies choses sont à découvrir en s’éloignant un peu. 😊

    Les remparts

    Côté Nord, les fortifications construites au cours des siècles pour protéger la ville sont les mieux conservées. Elles ont été érigées à différentes époques et ont été améliorées et renforcées au fil du temps. Aujourd’hui, ils sont une promenade calme et verdoyante le long de la Sarthe.

    Escalier des Pans-de-Goron

    Après avoir longé les remparts, on s’engouffre dans la rue des Pans de Goron qui permet de rejoindre la ville haute et sa Cité Plantagrenêt… Mais pas à n’importe quel prix. Pour cela, il faudra gravir les nombreuses marches de l’Escalier des Pans-de-Goron.

    L’escalier a été construit au 19e siècle, bien après les remparts et est constitué de plusieurs volées de marches en granit qui mènent au sommet de la colline sur laquelle se trouve, entre autres, la cathédrale. Il est connu pour ses larges marches et sa forme sinueuse, qui lui donnent un aspect original et distinctif.

    Cathédrale Saint-Julien

    On reprend notre souffle en haut de l’escalier tout en contemplant la belle Cathédrale Saint-Julien. Depuis le 12e siècle, représente le cœur de la ville du Mans. Elle est classée aux Monuments Historiques ainsi qu’au patrimoine mondial de l’UNESCO en raison de son architecture gothique remarquable et de ses trésors artistiques. Pour la visiter, rien de plus simple, elle est ouverte au public tous les jours et il ne faut pas hésiter à y entrer pour admirer son architecture et en même temps, pour découvrir la richesse de son histoire et celle de la ville.

    Palais du Grabatoire

    À quelques pas derrière la cathédrale, ce bel hôtel du 17e siècle devait à l’origine abriter l’hôpital de la ville. Il a été transformé au cours des siècles en un palais de style classique, avec de nombreux détails architecturaux et décoratifs remarquables, tels que des colonnes, des arcs et des frises en stuc.

    Aujourd’hui, le Palais du Grabatoire abrite la préfecture de la Sarthe et est également utilisé pour accueillir des événements culturels et artistiques.

    La Cité Plantagenêt et ses jolies rues

    Nous prenons la Rue de la Reine Bérengère pour continuer de découvrir la Cité Plantagenêt. La construction de ce quartier historique remonte au Moyen Âge et à en voir l’architecture des bâtiments, tout a été merveilleusement bien conservé. Quant à son nom, il lui a été donné en l’honneur de la dynastie des Plantagenêt, qui a régné sur la ville au 12e siècle.

    Aujourd’hui, ce quartier pittoresque est animé avec de nombreuses rues piétonnes bordées de maisons à pans de bois colorés et de commerces. Il est également plébiscité pour ses nombreux bâtiments historiques et monuments ainsi que pour ses nombreux restaurants, bars et cafés.

    Comme c’est le cas dans de nombreuses villes où les rues sont toutes plus belles les unes que les autres, n’hésitez pas à vous perdre, en remontant la Grande Rue, en trouvant le passage du Cour d’Assé, ou rue de la Verrerie, qui vous mènera jusqu’au Jardin du Bicentenaire.

    Tunnel Wilbur-Wright

    Que vous passiez en haut ou en bas, vous ne pourrez pas manquer Le Tunnel. Sa particularité est de couper la Cité Plantagenêt en deux ! Entre 1873 et 1877, la colline naturelle a été percée de part en part dans le but de relier la place des Jacobins au Pont Yssoir. Contrairement à ce qu’on pourrait croire, il n’est pas fermé et n’a pas de toit. Il est ouvert sur le ciel, mais ses parois sont si hautes qu’on lui attribue cette appellation de tunnel. Il fait maintenant partie intégrante de la vieille ville et est relié aux quartiers est et ouest par les trois ponts qui le traversent.

    Tour Vineuse

    La Tour Vineuse est une tour carrée en pierre datant de l’édification de la Cité au 12e siècle et faisait partie des fortifications de la ville. Elle se trouve près de la Cathédrale Saint-Julien et de la Cité Plantagenêt, elle offre une vue panoramique sur la ville et permet également de regagner le bas de la colline, par la Rue des Fossés Saint-Pierre.

    Fontaine du Jet d’Eau — Place des Jacobins

    Après être passés devant la Mairie, nous avons emprunté l’escalier des Ponts-eufs puis la place du Hallai pour passer rue du Doyenné, pas très optimisé comme itinéraire. Mais nous voici maintenant en contrebas de la cathédrale que nous découvrons sous un autre angle. Sur cette vaste place des Jacobins se tient le marché, chaque semaine les mercredi, vendredi et dimanche.

    En bas des escaliers se trouvent cette charmante fontaine du 19e siècle restaurée il y a quelques années.

    Esplanade du Bicentenaire

    Retour de l’autre côté de la Cité (essayez de vous organiser un peu mieux que nous le somme aujourd’hui 😅) L’Esplanade du Bicentenaire est une petite place créée à l’occasion du bicentenaire de la Révolution française, en 1989. Elle est entourée de bâtiments historiques et de jardins publics (avec des sculptures amusantes). Faites-y un tour si en plus du panorama vous êtes à la recherche d’un endroit agréable pour vous balader et profiter de l’atmosphère de la ville.

    Circuit des 24 Heures du Mans

    Nous en parlions au début, Le Mans c’est aussi un mythique circuit de course automobile situé un peu au sud de la ville, à côté de l’aéroport. Il est connu pour accueillir l’une des courses de voitures de sport les plus prestigieuses au monde, les 24 Heures du Mans. Mais saviez-vous que cette discipline se pratique également à moto ? L’occasion de passer un weekend dans une ambiance tout à fait unique, au son des moteurs et à l’odeur de pneus chaud.

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    1923

    Inauguration

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    13,629

    Kilomètres

    Le circuit a été construit en 1923 et mesure 13,629 km. Il est divisé en deux parties : une partie urbaine et une partie située en périphérie de la ville. La course de 24 heures consiste en une compétition de relais où les équipes de pilotes doivent conduire leurs voitures sur le circuit pendant 24 heures consécutives, sans interruption. Le vainqueur est l’équipe qui parcourt la distance la plus importante en 24 heures. Le Circuit des 24 Heures du Mans est considéré comme l’un des plus grands défis de l’automobile en raison de sa longueur et de sa difficulté.

    Les bonnes adresses

    O’ Comptoir des Cocottes

    10 Place Saint-Pierre
    72000 Le Mans

    Un bistro très charmant. Si possible déjeuner en terrasse, la vue sur la place est charmante. Les plats y sont délicieux et pleins de saveurs.

  • Strasbourg

    Strasbourg

    Se rendre à Strasbourg depuis Paris

    4H25

    1H46

    485 km

    Strasbourg

    Hello ! Bienvenue à Strasbourg, la capitale Alsacienne 😊 Située dans l’Est, à proximité immédiate de la frontière Allemande, elle est l’une des vingt et une métropoles françaises. Sa position internationale lui confère l’honneur d’accueillir le siège du Conseil de l’Europe et de la Cour Européenne des Droits de l’Homme. Strasbourg est une ville très cosmopolite, avec une forte influence germanique et une longue tradition de tolérance et de dialogue entre les cultures. La ville est connue pour son centre-ville historique, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, avec de nombreux bâtiments médiévaux et Renaissance. Elle est également réputée pour sa gastronomie, avec des spécialités comme la choucroute, le pain d’épices et les bretzels ! Vous l’avez compris, il s’agit d’un endroit idéal pour changer d’air durant un weekend (ou plus !)

    🧑‍✈️

    *Pour nous y rendre, nous avons choisi le train. Je vous passe les discours écologiques autour de ce moyen de transport, mais nous avons toujours privilégié ce mode de déplacement quand les conditions les permettent. D’une part, cela occasionne bien moins de fatigue et de stress, mais surtout les distances sont parcourues plus rapidement. Toutefois, il nous arrive parfois de voyager en voiture ou en avion lorsque les contraintes du séjour ne correspondent pas à celle du train.

    Pour cette fois, nous avons eu la chance de pouvoir relier Colmar (ou nous étions précédemment) à Strasbourg en wagon compartimenté, petit côté Hogwarts Express.

    Ponts Couverts de Strasbourg

    En sortant de la gare, nous prenons la direction du quartier de la Petite France et des Ponts Couverts. C’est un ensemble de trois ponts construits sur le bras de l’Ill, le fleuve qui traverse la cité. Les Ponts Couverts comptent parmi les symboles les plus connus de Strasbourg, avec leur architecture médiévale et leurs tourelles qui les font ressembler à des châteaux. C’est un lieu de passage important de la ville, avec de nombreuses boutiques et restaurants.

    Barrage Vauban

    Juste en face des Ponts Couverts siège un ouvrage d’art remarquable, le Barrage Vauban. Sa structure en maçonnerie et ses cinq écluses enjambent, elle aussi le bras de l’Ill. Cet agréable espace de promenade sert avant tout à protéger la ville des inondations. Il ne faut pas hésiter à y entrer librement et emprunter les escaliers se trouvant à l’intérieur, ils donnent accès au toit-terrasse qui dispose d’une des plus belles vues sur la ville et sur le fleuve.

    La Petite France

    La Petite France c’est le quartier historique de Strasbourg, situé au bord de l’Ill, non loin des Ponts Couverts et Barrages Vauban. C’est assurément le coin le plus charmant et pittoresque, avec ses nombreuses maisons à colombages et petits canaux sinueux. C’est sur l’un deux que se trouve l’écluse A, l’une des plus utilisées de France, érigée en 1765. Sa particularité ? Ne pouvoir être franchie que dans le sens aval. À la fin du 19e siècle, l’écluse s’est dotée d’une passerelle de 31 m pour permettre l’accès des piétons entre l’écluse et la rive gauche, ce que nous allons essayer de ce pas !

    La Passerelle des Anciennes-Glacières

    On se croirait à la montagne, sur les rives d’une descente d’eau vive ! La passerelle des Anciennes-Glacières passe au-dessus des remous de l’Ill et relie les quartiers de l’Étoile et de la Petite France. Cet lieu atypique offre une belle vue sur la ville et sur le fleuve, avec de nombreux endroits pour s’asseoir et profiter du paysage.

    Place Gutenberg

    Après être passé par la rue de la Monnaie et la rue des Serruriers, on arrive sur la Place Gutenberg. Elle est bordée de plusieurs bâtiments historiques et architecturaux intéressants, dont l’Hôtel de Ville « Neue Bau ». La statue de Johannes Gutenberg, au centre de la place, rend hommage à cet homme né en Allemagne, mais installé à Strasbourg qui a révolutionné l’Europe au 15e siècle en inventant l’imprimerie. On croise régulièrement la route de ce bon monsieur comme à Francfort.

    Cathédrale Notre-Dame de Strasbourg

    Avec sa flèche culminant à 142 mètres, la cathédrale est un incontournable lorsqu’on visite Strasbourg jusqu’aux confins de la plaine d’Alsace. Ce chef-d’œuvre gothique, érigé durant 3 siècles, est l’un des plus emblématiques monuments de la ville. Sa façade ornée de sculptures et ses deux hautes tours qui dominent le centre-ville en imposent véritablement.

    Maison Kammerzell

    Il ne faut pas hésiter à faire le tour de la Place de la Cathédrale, il s’y trouve de chouettes bâtiments comme la Maison Kammerzell, qui est un incontournable. Le colombage de cette maison, construite en 1427, est le plus brillant de la ville.

    Palais Rohan

    Toujours sur le parvis de Notre-Dame de Strasbourg, le Palais Rohan, un superbe édifice baroque à été construit au 18e siècle pour les évêques de Strasbourg. Il abrite aujourd’hui plusieurs musées comme les musées archéologique, des arts décoratifs et des beaux-arts. Le Palais Rohan est un bâtiment architectural remarquable, avec ses façades ornées de sculptures et de motifs décoratifs.

    Les jolies rues

    La richesse du patrimoine strasbourgeois s’apprécie surtout et avant tout en se perdant dans les ruelles. On vous le recommande à chaque fois, car c’est certainement la meilleure façon de tomber sur des endroits inconnus ou moins valorisés. Bonne balade !

    Bord de l’Ill

    À quelques pas de la Cathédrale, on retrouve les rives de l’Ill. C’est un endroit calme et agréable pour se promener, profiter du grand air et découvrir la ville avec un peu plus de recul.

    Opéra National du Rhin

    Nous voici Place Broglie, devant l’ancien Opéra de Strasbourg. Il a été fusionné en 1972 à ceux de Colmar et Mulhouse pour former l’Opéra National du Rhin. Dans ce joli bâtiment du début 19e, se déroule une grande variété d’opéra (forcément), de ballet, de théâtre, etc.

    Jardin de la Place de la République

    Non loin de l’Opéra National du Rhin, après avoir franchi le Canal des Faux-Remparts via le Pont du Théâtre, on arrive directement sur cette vaste place généreusement arborée. Il faut aller au centre pour admirer le Palais du Rhin (compte tenu de sa taille, cela demande un peu de recul). La bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg, le Théâtre national de Strasbourg et la préfecture de la région Grand-Est et du Bas-Rhin en font aussi partie. Oui, ça en fait ! Petit tour dans la bibliothèque pour contempler l’immense hall cathédral qui nous a un peu rappelé celui de la bibliothèque de Copenhague.

    Église réformée Saint-Paul

    L’Église Saint-Paul est une église protestante réformée, construite au 18e siècle dans un style néoclassique, qui tranche avec celui de la Cathédrale.

    Paroisse protestante Saint-Guillaume

    En empruntant le Quai des Pêcheurs, on passe devant la Paroisse protestante Saint-Guillaume. Elle surprend par sa remarquable blancheur. Son clocher se fondrait presque dans le ciel nuageux ! Son édification a commencé en 1298 et c’est terminé en 1307, ce qui est remarquablement rapide pour l’époque.

    Place Kléber

    Après un long moment d’égarement, nous voici Place Kléber. Bordée de boutiques et de cafés, un endroit parfait pour une après-midi shopping dans un cadre agréable.

    Strasbourg by Night

    En attendant de reprendre le train en direction de Paris, nous profitons de la nuit tombée pour découvrir la ville dans un autre apparat. Et c’est pour le moins appréciable.

    Marché de Noël de Strasbourg

    Le Christkindelsmärik, ou « marché de l’enfant Jésus », est le nom donné en alsacien au traditionnel marché de Noël de Strasbourg. Né en 1570, il est l’un des plus anciens d’Europe et a longtemps été le seul en France. C’est en 1871 que cet incontournable marché de Noël s’installe sur la place Broglie et depuis n’a cessé d’être le cœur et l’âme du marché de Noël.

    Au Moyen Âge, le marché de Saint-Nicolas se tient autour du 6 décembre mais sera interdit suite à la Reforme qui bannit le culte des Saints. Ainsi, dès 1570 et sous un autre nom, le Christkindelsmärik évoluera tant en terme de lieux que de dates rajoutant dans ses allées au fur et à mesure des commerces de plus en plus variés. Le Christkindelsmärik aussi appelé marché de l’enfant Jésus se confondra dans la deuxième moitié du 19ème siècle avec une foire de Noël s’ouvrant le 26 décembre à la Saint Etienne. Par conséquent le marché de Noël de Strasbourg s’étend dans la durée de la période de l’Avent jusqu’au mois de janvier pour tendre dès 1991 vers Strasbourg Capitale de Noël telle que nous la connaissons aujourd’hui.

    L’ambiance

    À Strasbourg, Noël est une expérience magique qui mêle tradition et modernité. Les rues pavées, illuminées de mille feux, offrent un cadre féérique pour découvrir les marchés de Noël. Les effluves de vin chaud et de pain d’épices emplissent l’air, tandis que les chants de Noël résonnent dans les ruelles. Chaque recoin de la ville semble enchanté, invitant à une promenade féerique à la rencontre de personnages hauts en couleur et de délices gourmands. C’est l’occasion de plonger au cœur des traditions alsaciennes et de vivre un Noël inoubliable.

    Le sapin

    Le sapin est une attraction à lui seul. Il a sa parade lumineuse et musicale à intervalles réguliers, mais la dernière de la journée est un véritable spectacle ! Le sapin scintille de différentes façon, de différentes couleurs, au rythme des chants de Noël ou de musiques plus contemporaines, une parade !

    Les bonnes adresses

    La Table de la Cathédrale

    6 Place de la Grande Boucherie
    67000 Strasbourg

    Un petit restaurant à proximité immédiate de la cathédrale idéal pour déjeuner en toute simplicité dans un esprit convivial.

    Brasserie WOW

    32-34 Rue du Jeu-des-Enfants, 67000 Strasbourg

    Une charmante brasserie qui sert de bons burgers dans un cadre industriel très agréable.

    Pique-nique

    TGV Grand Est
    Table de choix ! Les weekends découverte ne sont pas toujours synonymes de grande gastronomie. Le casse-croute dans le train c’est pas si mal. 😊

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