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Étiquette : Nouvelle Aquitaine

  • Bressuire

    Bressuire

    Se rendre à Bressuire depuis Paris

    4H20

    3H00

    430 km

    Bressuire, située dans le nord des Deux-Sèvres est une ville au riche passé historique, connue pour ses vestiges de son imposant château. Au cœur du Bocage Bressuirais, elle offre un cadre verdoyant et vallonné, idéal pour les amoureux de nature et d’histoire. La ville, marquée par son héritage médiéval, a su préserver des témoignages de son importance stratégique au fil des siècles. Bressuire est une invitation à la découverte, entre patrimoine architectural, paysages bocagers et ambiance paisible d’une ville à taille humaine.

    Château de Bressuire

    Le Château de Bressuire, aujourd’hui en grande partie en ruines, fut l’une des forteresses les plus imposantes et significatives du Poitou. Sa construction, s’étendant sur plusieurs siècles, témoigne de l’évolution de l’architecture militaire et des enjeux stratégiques de la région.

    Enceinte extérieur

    En arrivant au Château de Bressuire, la première chose qui frappe est l’ampleur de son enceinte extérieure. Cette première ligne de défense, construite principalement aux XIIIe et XIVe siècles, englobait autrefois une vaste superficie, protégeant non seulement le château lui-même mais aussi une partie du bourg médiéval. L’enceinte était constituée d’une série de murailles épaisses ponctuées de tours circulaires et quadrangulaires, dont certaines sont encore bien visibles aujourd’hui. Ces tours, espacées régulièrement, permettaient une défense efficace avec des points de tir croisés.

    L’accès à cette enceinte se faisait par des portes fortifiées, dont les vestiges sont parfois encore discernables. Un profond fossé, souvent mis en eau, renforçait cette première barrière, rendant l’approche du château particulièrement difficile pour les assaillants. La présence de ponts-levis et de herses garantissait une sécurité maximale. Cette enceinte extérieure n’était pas seulement défensive ; elle structurait également l’espace urbain de l’époque, délimitant les différentes zones d’habitation et d’activités. Se promener autour de ces vestiges permet de mesurer l’ingéniosité des ingénieurs militaires médiévaux et l’échelle de cette forteresse.

    Enceinte intérieur

    Au-delà de la première ligne défensive, l’enceinte intérieure représentait le cœur même de la puissance et de la résidence seigneuriale. Plus dense et plus robuste encore que l’enceinte extérieure, elle était le dernier rempart en cas d’attaque. Cette enceinte, aux murs encore plus épais, abritait les éléments essentiels du château : le donjon, les logis seigneuriaux, la chapelle, les cuisines, les puits, et les souterrains.

    Les tours de l’enceinte intérieure étaient généralement plus massives et plus hautes, offrant des positions de tir dominantes et une résistance accrue aux projectiles. Le donjon, point culminant et souvent le plus ancien élément du château, servait de refuge ultime et de symbole de l’autorité seigneuriale. Aujourd’hui, les vestiges de ces murs intérieurs, avec leurs meurtrières et leurs chemins de ronde, permettent d’imaginer la vie quotidienne de la cour et de la garnison. La cour intérieure, autrefois animée par les activités des occupants, est désormais un espace ouvert où l’on peut contempler les ruines et ressentir l’histoire qui a imprégné ces pierres. L’état de conservation des deux enceintes, bien que fragmentaire, permet de comprendre la complexité et la sophistication de cette forteresse médiévale.

    Vie et Histoire du Château : De la Puissance Féodale aux Ruines Romantiques

    L’histoire du Château de Bressuire est intimement liée à celle des puissantes familles seigneuriales qui en furent les propriétaires et des conflits qui jalonnèrent le Moyen Âge. Ses origines remontent au XIe siècle, avec les premières fortifications en bois, rapidement remplacées par des structures en pierre. Les seigneurs de Bressuire, les Vouvant puis les Larchevêque de Parthenay, ont progressivement transformé la place forte en une véritable ville fortifiée.

    Le château a connu son apogée entre le XIIe et le XIVe siècle, période durant laquelle il fut constamment renforcé et agrandi. Il joua un rôle crucial pendant la Guerre de Cent Ans, changeant plusieurs fois de mains entre Français et Anglais. Ses murs ont été témoins de sièges, de trahisons et d’actes de bravoure. Au XVe siècle, après la Guerre de Cent Ans, le château fut partiellement modernisé, mais son rôle militaire déclina progressivement avec l’évolution des techniques de guerre et la centralisation du pouvoir royal.

    Au XVIIe siècle, lors des guerres de Religion et notamment sous les ordres de Richelieu, qui ordonna le démantèlement de nombreuses forteresses pour affaiblir la noblesse, le château subit d’importantes destructions. Il tomba alors en désuétude, servant de carrière de pierres pour les habitants de la ville. Au XIXe siècle, l’intérêt pour le patrimoine médiéval renaît, et des efforts de préservation commencent, mais il reste majoritairement à l’état de ruines pittoresques. Aujourd’hui, bien qu’il ne soit plus que l’ombre de sa grandeur passée, le Château de Bressuire reste un site archéologique et touristique majeur, invitant à l’imagination de sa vie passée et des événements qui s’y sont déroulés.

  • Cherveux

    Cherveux

    Se rendre à Cherveux depuis Paris

    4H20

    3H00

    430 km

    Cherveux : Un Village de Caractère au Cœur du Poitou 🇫🇷

    Cherveux, nichée dans le département des Deux-Sèvres, en région Nouvelle-Aquitaine, est une charmante commune qui allie la tranquillité de la campagne poitevine à un riche patrimoine historique. Ce village, caractérisé par son église imposante et son château remarquable, offre une véritable immersion dans l’histoire locale. Cherveux invite à la découverte de ses pierres anciennes, de ses paysages verdoyants et de l’authenticité de la vie rurale. C’est une destination idéale pour ceux qui recherchent le calme, l’histoire et le charme des villages français.

    Église Saint-Pierre (Cherveux) : Un Témoin des Siècles 🇫🇷

    Notre visite à Cherveux commence par l’imposante Église Saint-Pierre. Cet édifice religieux, dont les origines remontent au Moyen Âge, a traversé les siècles et témoigne des différentes périodes architecturales. Sa construction initiale pourrait dater du XIIe ou XIIIe siècle, présentant alors des éléments romans, mais l’église a été significativement remaniée au fil du temps. Des ajouts gothiques et des restaurations plus récentes ont façonné son apparence actuelle, lui conférant une silhouette robuste et un charme intemporel.

    L’extérieur de l’église est caractérisé par sa pierre locale, typique de la région, et par son clocher qui s’élève au-dessus des toits du village, servant de repère. À l’intérieur, on découvre une nef et un chœur qui ont vu passer des générations de fidèles. Les vitraux, les autels et les éléments de mobilier racontent l’histoire religieuse et artistique de Cherveux. L’Église Saint-Pierre est bien plus qu’un simple lieu de culte ; c’est un véritable pilier de la communauté, un gardien de la mémoire locale et un exemple du patrimoine architectural rural des Deux-Sèvres.


    Château de Cherveux

    A côté de l’église, notre chemin nous mène vers l’emblématique Château de Cherveux, sans doute le monument le plus célèbre de la commune. Cette impressionnante forteresse médiévale est l’un des châteaux les mieux conservés et les plus représentatifs de l’architecture défensive de la région. Sa construction, telle que nous la voyons aujourd’hui, remonte principalement au XIVe siècle, dans le contexte troublé de la Guerre de Cent Ans.

    Le château de Cherveux est un bel exemple de château fort de plaine, avec ses puissantes tours rondes, ses courtines épaisses et ses créneaux. Il est caractéristique de la période où les châteaux devaient résister à l’artillerie naissante. On peut encore admirer son châtelet d’entrée fortifié, ses mâchicoulis et les traces de son ancien pont-levis. Une particularité notable est son excellente conservation, qui permet d’imaginer avec précision la vie d’une garnison médiévale. À l’intérieur, même si des aménagements résidentiels ont pu être réalisés au fil des siècles, l’esprit médiéval demeure palpable. Le château a joué un rôle stratégique important et est aujourd’hui une propriété privée qui, dans la mesure du possible, s’ouvre au public pour des visites, offrant une plongée fascinante dans l’histoire militaire et seigneuriale du Poitou. Sa présence massive domine le paysage et ancre Cherveux dans un passé glorieux.

    La Fontaine & les ruelles environnantes

    Après avoir admiré la grandeur du château, nous revenons vers le centre du village et nous attardons sur La Fontaine, située sur la Place de l’Église. Ce modeste mais charmant élément est bien plus qu’une simple structure décorative ; elle est historiquement un point vital pour la communauté.

    Autrefois, la fontaine était le lieu où les habitants venaient puiser l’eau nécessaire à leur quotidien, un véritable carrefour social où l’on échangeait les nouvelles et les commérages. Sa présence sur la place principale, à proximité de l’église, souligne son importance centrale dans la vie villageoise. Si son rôle d’approvisionnement en eau a évolué avec le temps, La Fontaine conserve son statut de lieu de rencontre et de symbole de la vie communautaire. Elle est souvent le point de départ ou d’arrivée des promenades dans le village, offrant un banc pour se reposer et observer le rythme paisible de Cherveux. C’est un rappel charmant de l’histoire rurale et des traditions qui perdurent dans cette belle commune des Deux-Sèvres.

  • Échiré – Château du Coudray-Salbart

    Échiré – Château du Coudray-Salbart

    Se rendre à Échiré depuis Paris

    4H20

    3H00

    430 km

    Le Château du Coudray-Salbart : Un Géant de Pierre au Cœur de l’Histoire

    Imagine un instant un colosse de pierre, majestueux et silencieux, qui a traversé les siècles, témoin de luttes acharnées, de gloire éphémère et d’un long abandon avant de renaître. C’est l’histoire fascinante du Château du Coudray-Salbart, une forteresse médiévale d’exception nichée dans les Deux-Sèvres. Cet édifice, véritable livre ouvert sur l’architecture militaire du Moyen Âge, nous livre peu à peu ses secrets grâce au travail passionné d’historiens, d’archéologues et de bénévoles. Partons ensemble à la découverte de ce joyau architectural, incarnation des enjeux de pouvoir entre Plantagenêts et Capétiens.

    Une Histoire Mouvementée au Fil des Conflits Anglo-Français

    L’histoire du Coudray-Salbart est indissociable des grandes rivalités qui ont marqué le Moyen Âge. Elle débute véritablement au XIIe siècle, lorsque les puissants seigneurs de Parthenay-Larchevêque en deviennent les maîtres. Mais le destin du Poitou et, par conséquent, de ses forteresses, bascule avec les alliances royales. En 1152, le mariage d’Aliénor d’Aquitaine avec Henri Plantagenêt, qui deviendra roi d’Angleterre en 1154, fait passer toute la région sous la domination anglaise.

    ts de l’histoire de France. Sa découverte est une véritable immersion dans le passé, où chaque pierre semble murmurer les récits des chevaliers et des sièges. Es-tu prêt à continuer ton voyage à travers ces forteresses médiévales ?

    Construit dans la première moitié du XIIIe siècle, le Coudray-Salbart se retrouve alors au cœur des tensions et des affrontements incessants entre les rois Capétiens de France et les Plantagenêt d’Angleterre. Ses bâtisseurs, les seigneurs Hugues Ier et Guillaume V de Parthenay-Larchevêque, financent cette imposante construction grâce aux subsides reçus de figures royales anglaises comme Jean sans Terre (entre 1202 et 1203) et Henri III (en 1227). Ces fonds attestent de l’importance stratégique que les Anglais accordaient à cette forteresse, pensée comme un verrou défensif.

    Le château connaît ensuite une longue période de déclin et des changements de propriétaires. En 1415, sous les tourmentes de la guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons, Jean II de Parthenay est accusé de félonie. Déchu de ses droits, il perd ses baronnies, dont le Coudray-Salbart, qui est alors confié au Duc de Guyenne, puis au célèbre Arthur de Bretagne, Comte de Richemont (futur connétable de France). À la mort de ce dernier en 1458, la forteresse revient à l’illustre Jean Dunois, le « Bâtard d’Orléans », compagnon d’armes légendaire de Jeanne d’Arc.

    Malgré ces noms prestigieux, le château est pratiquement abandonné. Les siècles passent, et en 1776, il passe aux mains du Comte d’Artois, qui deviendra plus tard le roi Charles X. Ce dernier le vend finalement à l’abbé Du Fay de la Taillée. Plus récemment, un geste symbolique et fort marque un nouveau chapitre : le Comte Pierre du Dresnay de la Taillée, descendant de l’abbé, cède le château pour le franc symbolique en juin 2000 à la Communauté d’Agglomération de Niort. Ce don généreux a permis d’assurer la préservation et la mise en valeur de ce patrimoine exceptionnel pour les générations futures.

    Explorer les Trésors Architecturaux de la Forteresse

    Aujourd’hui, le Château fort du Coudray-Salbart, bien que partiellement en ruines, continue de fasciner et de livrer ses mystères. L’association des Amis du Coudray-Salbart, en étroite collaboration avec la Communauté d’Agglomération du Niortais (son propriétaire actuel) et une équipe de chercheurs, mène un travail patient et passionnant. Ils mettent au jour quotidiennement de nouveaux indices, permettant de mieux cerner les différentes étapes de construction de cet édifice. C’est un véritable défi archéologique, car, fait surprenant, il n’existe pas de documents précis sur sa fondation, hormis une « prisée » (sorte d’inventaire) datée de 1460, soit plus de deux siècles après le début présumé de sa construction. Le château se dévoile ainsi pierre par pierre, couche après couche.

    En vous approchant, la première chose qui vous frappera, c’est son impressionnant système défensif. Le château est entouré de quatre fossés secs, une ingéniosité militaire redoutable. Le premier ceinture l’ensemble, et sa profondeur et sa largeur varient considérablement, atteignant jusqu’à 20 mètres de large et 12 mètres de profondeur sur le côté est. Un pont-levis, malheureusement disparu aujourd’hui, permettait l’accès au « boulevard », une sorte de barbacane qui renforçait la première ligne de défense. Un deuxième fossé, également franchi par un pont-levis, sépare la basse-cour de la haute-cour. Un troisième, désormais intérieur, correspond aux vestiges du fossé du château primitif. Enfin, un quatrième fossé, situé à l’est au-delà du premier, était stratégiquement placé pour interdire toute avance de machines de guerre, telles que les trébuchets ou les béliers.

    L’entrée de la basse-cour était autrefois une véritable forteresse miniature, défendue par la barbacane et un portail d’entrée majestueux, flanqué de deux tours robustes. La basse-cour elle-même, bien que ses bâtiments soient aujourd’hui disparus, abritait des éléments essentiels à la vie du château : murs d’enceinte, écuries, forges, et même une chapelle – il n’en reste malheureusement que quelques monticules témoignant de leur emplacement. Les murailles qui encadrent le pont-levis sont percées de six fentes de tir cruciformes, offrant aux défenseurs une visée optimale. Deux poternes, ces petites portes discrètes, permettaient des sorties dérobées : l’une au nord, au fond du fossé, et l’autre, plus surprenante, au sud, perchée et nécessitant une échelle pour y accéder, preuve de l’ingéniosité des concepteurs.

    La Tour du Portal, qui tire son nom de l’ancien français « porte, portail », protégeait l’entrée principale avec son assommoir. À l’époque, l’escalier menant aux ponts était en pierre, avec des marches adaptées au pas des chevaux. Au rez-de-chaussée, vous accédez d’un côté à une remise et de l’autre à un escalier menant à une salle carrée couverte d’une voûte en berceau brisé. Cette salle, austère mais fonctionnelle, était meublée d’une cheminée, de latrines et présente une reconstitution plausible du treuil de levage du pont-levis, nous permettant d’imaginer la manœuvre.

    En accédant à la Haute Cour, vous remarquerez les vestiges émouvants du château primitif, tels que des tours et pans de murs, ainsi que le fossé désormais intérieur, rappelant l’évolution du site. Autour de cette cour, une nouvelle enceinte a été développée et renforcée de six tours circulaires dans la première moitié du XIIIe siècle. Cette muraille était particulièrement innovante pour l’époque grâce à sa « gaine », un couloir intérieur qui permettait aux soldats de circuler à l’abri des tirs ennemis, assurant une défense continue et efficace.

    Chacune des tours de cette forteresse possède son propre caractère et ses particularités architecturales :

    • La Tour du Moulin : Bien que les origines de son nom soient incertaines (peut-être liée à la présence de moulins à proximité), cette tour abrite deux salles carrées couvertes de voûtes sur croisée d’ogives, ornées de chapiteaux sculptés. Chacune comporte trois grandes niches d’archères, défendant stratégiquement la Sèvre Niortaise toute proche. Ses particularités résident dans le chapiteau de l’angle Sud-Ouest du rez-de-chaussée, où est sculpté un personnage tenant deux dagues croisées au-dessus de sa tête, ainsi que le 1er étage orné de quatre chapiteaux (culs de lampe) sculptés de visages humains expressifs. Le sommet, crénelé à l’époque, est une terrasse dallée en trois pans inclinés, conçue pour évacuer l’eau de pluie via trois goulottes de pierre, un détail fonctionnel souvent oublié.
    • La Grosse Tour : Cette tour massive, véritable archétype du donjon de l’époque, était le point culminant et le refuge ultime du château. Elle possédait des caractéristiques défensives essentielles, telles qu’une porte d’entrée surélevée (seul et unique point d’accès), et un profil en amande (« tour à bec »), partagé avec la tour Double, qui permettait de dévier les projectiles ennemis. Avec son diamètre impressionnant de 16 mètres au sol, elle s’élève à plus de 30 mètres au-dessus du fossé. Sa salle intérieure est d’une taille remarquable, couverte d’une voûte en croisée d’ogives liernées, dont la clé de voûte culmine à près de 12 mètres. Des têtes finement sculptées se distinguent au sommet des arcs formerets, celle au-dessus de la cheminée semblant représenter un dignitaire ecclésiastique. Éclairée par une baie géminée et dotée d’une grande cheminée, de deux coffres en pierre et de la seule latrine disposant d’une porte, elle était probablement prolongée au sommet par une salle recouverte de tuiles.
    • La Tour Saint-Michel : La légende voudrait qu’un autel dédié à Saint-Michel ait donné son nom à cette tour. Son rez-de-chaussée date du château primitif et est traversé par la gaine. Il possède une voûte en coupole percée d’une large ouverture circulaire (oculus) au sommet. Cet oculus était loin d’être un simple puits de lumière : il permettait aux défenseurs de la forteresse de lancer toutes sortes d’objets (pierres, eau bouillante, etc.) sur les assaillants se trouvant en dessous. La salle du 1er étage possède une voûte en arc de cloître et deux archères, dont l’une fut bouchée lors de l’extension du château vers le nord. Comme d’autres tours, elle était probablement surmontée d’une salle recouverte de tuiles.
    • La Tour Double : Cette tour doit son nom au fait qu’elle a été renforcée sur les deux tiers de sa hauteur par une maçonnerie supplémentaire, accentuant son profil en amande (« tour à bec »). Son diamètre initial a été agrandi, donnant cet aspect « double » caractéristique. Sa salle du rez-de-chaussée est spectaculaire, conservant sa surface initiale avec une voûte curieuse et quatre niches d’archère prolongées, offrant une défense optimale. Un escalier à vis mène à la salle supérieure, puis à la plateforme sommitale, offrant une vue imprenable sur les environs.
    • La Tour Bois-Berthier : Cette tour a été ainsi nommée car elle se positionne non loin et dans la direction du lieu-dit « Bois-Berthier », un petit hameau où résidait probablement un seigneur à l’époque. Le rez-de-chaussée est une salle carrée avec une voûte spécifique aux Plantagenêt, qui étaient alors les propriétaires du château. On y trouve une cheminée, une latrine et trois niches d’archères. En montant l’escalier, restauré avec soin, on arrive à une salle octogonale au premier étage, couverte d’une curieuse voûte à huit quartiers rayonnants, une merveille de raffinement étonnante pour une forteresse militaire. Ce premier étage possède également une baie géminée et quatre profondes niches dont l’usage reste encore mystérieux pour les chercheurs. Bien qu’on ait découvert au sommet les traces d’une salle carrée couverte ultérieurement, il semble que la tour était à l’origine ornée de créneaux entourant une terrasse, offrant une position de guet stratégique.

    Le Château du Coudray-Salbart est un site d’exception, un témoignage vivant et palpable de l’architecture militaire médiévale et des grands bouleversement

  • La Sauve

    La Sauve

    Se rendre à La Sauve depuis Paris

    5H35

    ≈ 4H00

    595 km

    Nous profitons d’un week-end à Sauveterre de Guyenne pour faire un tour à La Sauve ! Avant même de plonger dans ses monuments, il est bon de se rappeler que cette petite commune de Gironde, nichée au cœur de l’Entre-deux-Mers, tire son nom du latin « silva », signifiant forêt. C’est dire si son histoire est intrinsèquement liée à la nature environnante. Depuis des siècles, La Sauve a été un carrefour important, bénéficiant de sa position stratégique sur d’anciennes voies de communication. Sa fondation remonte à des temps immémoriaux, bien avant l’arrivée des moines qui allaient la rendre célèbre. Les premières traces d’occupation humaine remontent à l’Antiquité, et des vestiges gallo-romains ont d’ailleurs été découverts dans les environs, attestant d’une présence ancienne et continue. Au fil des siècles, La Sauve a connu les soubresauts de l’histoire, des invasions aux périodes de prospérité, mais c’est véritablement à partir du XIe siècle que son destin bascule avec la fondation d’un monastère majeur. Nous commençons notre balade par les petites ruelles forts mignonnes, pleines de charme.

    Église Saint-Pierre

    Nous arrivons ensuite sur l’église Saint-Pierre, qui, comme l’abbaye qu’on découvriras juste après, sont inscrites au patrimoine de l’UNESCO au titre des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle depuis 1998. Il y avait à l’époque à La Sauve, deux paroisses, Saint-Jean et Saint-Pierre avec chacune une église. L’église Saint-Jean occupait la place de la halle actuelle, au pied de l’abbaye mais fut détruite vers 1690.

    Nous arrivons aux pieds de l’église Saint-Pierre qui, tout comme l’abbaye que nous allons découvrir juste après, est inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1998, au titre des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle. C’est dire son importance historique ! A l’époque, La Sauve comptait en réalité deux paroisses, Saint-Jean et Saint-Pierre, chacune avec sa propre église. L’église Saint-Jean occupait la place de la halle actuelle, juste au pied de l’abbaye, mais elle fut malheureusement détruite vers 1690. L’église Saint-Pierre, elle, a eu plus de chance et trône toujours au même endroit, sur la colline à environ 500 mètres de l’abbaye, et a d’ailleurs été rénovée récemment. Fondée dès 1083, elle a été reconstruite entre le XIIe et le XIIIe siècle dans un style gothique, ce qui lui confère une élégance particulière. Une anecdote intéressante : pour s’adapter aux nombreux visiteurs et pèlerins du chemin de Compostelle, c’est la façade Est, celle que l’on voyait en arrivant, qui a été richement décorée, tandis que la façade Ouest, hors du champ de vision des voyageurs, est restée sans décors. Sur cette façade Est, on peut d’ailleurs admirer les sculptures de Saint Pierre, une Vierge, Saint Jacques le Majeur et l’archange Michel. Ses deux cloches, datant de 1878 et pesant 300 et 700 kg, sonnent encore aujourd’hui les Angélus, matin, midi et soir, rythmant la vie du village. À l’intérieur, les peintures murales datant de la fin du XVIe siècle, ajoutant une touche de mystère et de couleur. Et depuis 2020, l’église abrite un trésor musical : l’orgue de salon de Charles Gounod, le célèbre compositeur français né en 1818. C’est une pièce magnifique qui enrichit davantage le patrimoine de ce lieu. Mais maintenant, poursuivons notre chemin vers le joyau de La Sauve, à quelques pas de là.

    Nous continuons notre balade à pied par la route pour contourner l’Abbaye.

    Abbaye Notre Dame de La Sauve

    Nous voici devant la majestueuse Abbaye de La Sauve-Majeure, un véritable chef-d’œuvre de l’art roman et un site classé au patrimoine mondial de l’UNESCO ! Fondée en 1079 par Gérard de Corbie, un personnage fascinant et visionnaire, cette abbaye bénédictine a connu un rayonnement considérable, devenant l’une des plus puissantes d’Aquitaine. Fut un temps, elle a contrôlée jusqu’à une centaine de prieurés et d’églises ! Sa position stratégique sur l’une des routes de Saint-Jacques-de-Compostelle a également contribué à sa renommée, accueillant pèlerins et marchands. Les ruines que nous voyons aujourd’hui, même si elles ne sont qu’une fraction de sa splendeur passée, sont d’une beauté saisissante. Ses chapiteaux sculptés racontent des histoires bibliques, des scènes de la vie quotidienne, et même des figures fantastiques, un véritable livre de pierre. Les moines de La Sauve étaient réputés pour leur savoir, et la bibliothèque de l’abbaye était l’une des plus riches de la région.

    Malheureusement, l’histoire de l’abbaye est aussi marquée par des épreuves. En 1759, un tremblement de terre ébranle sérieusement l’église. Puis, la Révolution française porte un coup fatal : les richesses de l’abbaye sont dispersées, et les bâtiments sont même utilisés comme prison dès 1793. Le déclin se poursuit, et les voûtes de l’église finissent par s’effondrer en 1809. Pendant près de 40 ans, le site est alors exploité comme carrière, ses pierres servant à la construction de nombreux bâtiments de La Sauve. C’est une période sombre ! L’abbaye connaît ensuite une brève renaissance en 1837, transformée en collège de jésuites, mais un incendie dévastateur en 1910 détruit l’école, et le site est de nouveau abandonné.

    Entre 1914 et 1918, pendant la Première Guerre mondiale, le bâtiment sert même d’hôpital militaire de campagne. C’est finalement en 1960 que l’État récupère les lieux, et le ministre des Affaires culturelles de l’époque entreprend d’importants travaux de consolidation pour redonner vie à ce patrimoine exceptionnel et l’ouvrir enfin au public. C’est vraiment un lieu chargé d’histoire, où l’on ressent encore la présence des moines et des pèlerins. Mais après cette immersion dans le sacré, peut-être est-il temps de nous intéresser à un autre aspect majeur de la région : le vin !

    Abbaye de la Sauve Majeure

    Visite : https://www.abbaye-la-sauve-majeure.fr

    Tarif : 7 € ou gratuit le premier dimanche du mois et pour les moins de 26 ans.

    Maison des vins de l’Entre Deux Mers

    Et c’est tout naturellement, après avoir contemplé l’Abbaye, que nous nous dirigeons vers la Maison des Vins de l’Entre-Deux-Mers, installée juste à côté, dans les bâtiments de l’ancienne « Halle aux Blés » de l’Abbaye. C’est une transition parfaite, car l’histoire de la vigne et du vin est intimement liée à celle de l’Entre-deux-Mers et même des moines qui, jadis, cultivaient la vigne pour leurs propres besoins et pour les offrandes. C’est l’endroit tout à fait idéal pour découvrir toute la richesse de cette appellation, la plus grande en superficie de tout le Bordelais pour les vins blancs secs. La Maison des Vins, c’est bien plus qu’un simple lieu de dégustation ; c’est un véritable centre d’interprétation où l’on apprend l’histoire du vignoble, les spécificités des cépages, et les secrets de l’élaboration de ces vins typiques. Sais-tu que l’Entre-deux-Mers doit son nom à sa position géographique, entre la Garonne et la Dordogne, qui ressemblent à deux marées intérieures ? Une petite anecdote : on raconte que les moines de l’Abbaye étaient parmi les premiers à cultiver la vigne avec méthode dans la région, contribuant ainsi à la renommée future des vins de Bordeaux. Après avoir exploré le passé monastique et viticole, je te propose maintenant de faire un petit détour par un lieu un peu moins joyeux, mais tout aussi révélateur de l’histoire locale.

    Prison communale

    La prison de La Sauve, construite en 1859 a une histoire particulière car elle a accueillie qu’un seul prisonnier au cours de son histoire. C’est en plus, la plus petite prison de France car elle contient que deux cellule.

    Continuons notre chemin et arrêtons-nous un instant devant ce qui fut autrefois la prison communale. Cette petite bâtisse possède une histoire assez… unique ! Elle fut construite en 1859, et est connue pour être la plus petite prison de France, avec seulement deux cellules ! Et ce n’est pas tout : l’anecdote la plus surprenante, c’est qu’elle n’aurait accueilli qu’un seul prisonnier au cours de toute son histoire ! Quelle activité palpitante.

    Halle de la place Saint Jean

    Sur la place centrale, en bas de l’abbaye se trouve la halle de la place Saint Jean, qui abritait auparavant la paroisse Saint Jean. Son parking est un emplacement idéal pour se garer et découvrir La Sauve à pied.

    Nous voici maintenant au cœur battant de La Sauve, sur la Place Saint-Jean, où trône fièrement la Halle. Ce type de bâtiment est emblématique de nombreuses villes et villages du Sud-Ouest, et celle de La Sauve ne fait pas exception. Elle était, et est toujours, un lieu de rencontre, d’échanges et de commerce. Ces halles étaient des centres névralgiques de la vie économique et sociale, des lieux où l’on apprenait les nouvelles du jour, où l’on traitait des affaires, et où l’on célébrait parfois les événements importants.

    La structure de la halle, avec sa charpente imposante, est une prouesse architecturale de l’époque où elle a été construite. Elle est conçue pour être ouverte aux quatre vents, protégeant du soleil et de la pluie, tout en permettant la circulation de l’air. Les foires et marchés de La Sauve sous la Halle ont une longue histoire, remontant souvent au Moyen Âge. Elles étaient un privilège accordé par les seigneurs ou les rois, et attiraient des marchands des environs et même d’au-delà. Après cette immersion dans l’effervescence du marché, nous nous dirigeons vers un autre point important pour la ville et qui a grandement contribué à son développement au XIXe siècle.

    Gare de La Sauve

    Nous terminons notre balade dans La Sauve par sa gare SNCF. Autrefois point stratégique de la ligne Bordeaux-Sauveterre-de-Guyenne (inaugurée en 1873), a grandement contribué au développement économique local en facilitant le transport des personnes et des marchandises, notamment le vin. Aujourd’hui désaffectée pour le trafic ferroviaire, la gare a été aménagée en musée « Le train de La Sauve », inauguré le 11 mai 2023.

    L’ancienne voie ferrée entre Sauveterre-de-Guyenne et Bordeaux est désormais une piste cyclable de 47 kilomètres, plus connue sous le nom de Roger Labépie. Cette voie traverse plusieurs charmants villages, dont Sauveterre-de-Guyenne, offrant un parcours idéal pour les amateurs de vélo. Le parking de la gare sert d’ailleurs de point de départ.

    C’est dans une atmosphère pluvieuse avec vue sur l’abbaye que nous rentrons au chaud.

  • Castelmoron-d’Albret

    Castelmoron-d’Albret

    Se rendre à Castelmoron-d’Albret depuis Paris

    6H00

    4H55

    615 km

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    La commune de Castelmoron-d’Albret est la plus petite de France de par sa superficie. Ce petit village ancien s’étend sur seulement trois hectares, mais présente un bel intérêt architectural. Il se situe dans l’Entre-deux-Mers, à une cinquantaine de kilomètres de Bordeaux et à une dizaine de kilomètres de Monségur.


    Construit sur un rocher, le village de Castelmoron-d’Albret présente un très intéressant patrimoine architectural d’origine médiéval qui séduira les amateurs de vieilles pierres. Dans ce site, qui semble tout droit sorti du passé, on apprécie la douceur de vivre ainsi que la beauté des maisons et autres monuments qui jalonnent les petites ruelles.

    Vieille halle aux grains

    Cette jolie petite halle datant du 19e siècle servait autrefois à entreposer du blé.

    Du haut des promontoires de la cité, on bénéficie également d’un point de vue imprenable sur les paysages alentours et les fameuses vignes de la Gironde. Idéalement placé, ce village de charme permet de découvrir les autres richesses de la région, qu’elles soient culturelles, historiques ou même gastronomiques.

  • Saint-Émilion

    Saint-Émilion

    Se rendre à Saint-Émilion depuis Paris

    5H30

    3H30

    583 km

    A moins d’une heure de Bordeaux, Saint-Émilion est la destination idéale pour une balade dépaysante. Elle est réputée pour ses vignobles, sa gastronomie ainsi que pour son patrimoine historique. Le cloître de l’église collégiale est particulièrement typique. Mais surtout, ne repartez pas sans avoir goûté aux macarons et aux cannelés.

    Cloitre de l’Église collégiale

    Rue du Tertre de la Tente

    Soyez munis de bonne chaussures, la pente est raide et glissante !

    La Tour du Roy

    Le seul donjon roman encore intact en Gironde. Situé à l’intérieur des remparts de la cité, l’édifice repose sur un massif rocheux isolé de toutes parts et creusé de grottes naturelles et de carrières exploitées depuis le Moyen-Âge. Du sol de la plus basse terrasse au sommet, on note une hauteur de 32 m. Il est possible de gravir les 118 marches de cette tour afin d’accéder au toit-panorama qui offre une vue imprenable sur la cité. Les historiens divergent sur sa date de construction… En 1224, le Roi de France, Louis VIII, dit le Lion conquit une partie de l’Aquitaine dont le Bordelais. Ses troupes occupaient Saint-Emilion et il aurait confirmé son intention d’y faire construire une fortification intra-muros.

    Cependant certains textes indiquent que c’est Henri III Plantagenêt, roi d’Angleterre et Duc d’Aquitaine, qui en 1237, en ordonna la construction, lorsque Saint-Emilion tombe à nouveau sous le contrôle des anglais. Enfin, certains spécialistes disent que ce n’est ni grâce au roi de France, ni grâce au roi d’Angleterre que cette tour a été réalisée mais plutôt grâce à la Jurade. En effet, la tour vise à symboliser le nouveau pouvoir de la commune en empruntant à l’architecture seigneuriale l’édifice le plus caractéristique : le donjon quadrangulaire à contreforts.

    De plus, il n’y a pas d’édifice appelé Hôtel de ville, or au 13e siècle, Saint-Emilion est la seconde cité du Bordelais. Ainsi, cette tour a probablement eut la fonction d’Hôtel de ville.

    Prévoir 2€ par personnes pour découvrir l’histoire de cette tour et profiter de son toit panoramique.

  • Saint-Cyprien

    Saint-Cyprien

    Se rendre à Saint-Cyprien depuis Paris

    5H25

    5H15

    550 km

  • Le Buisson de Cadouin

    Le Buisson de Cadouin

    Se rendre au Buisson de Cadouin depuis Paris

    5H20

    5H45

    542 km

    Lavoir de Cadouin

    Ce joli lavoir se situe Rue des Fontaines, en face du parking.


    Place de l’Abbaye

    Certainement l’endroit le plus pittoresque de la ville. La place est jonchée de petits bars, cafés, restaurants et boutiques en tout genre. Un de nos endroits coup de cœur.

    Eglise abbatiale de Cadouin et son cloître

    À Cadouin, l’abbaye cistercienne, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO comme étape sur les chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle, a conservé l’ensemble de ses bâtiments qui témoignent de l’évolution architecture et spirituelle depuis le 12e siècle.

    En 1119, l’abbé de Pontigny envoie douze moines à Cadouin, où la construction de l’abbaye commence aussitôt. Elle sera terminée en 1154, date de sa consécration.
    Dès son origine, l’abbaye possède une étoffe précieuse qui passa longtemps pour être le Saint Suaire.


    Panorama

    Si la motivation vous en prend, n’hésitez pas à emprunter l’escalier étroit situé au 11 Rue de la Fontaine, celui-ci vous mènera aux terrasses supérieur offrant un magnifique panorama sur la ville.

    Un Air de Campagne

    18 Rue Albert de Veer, 24480 Le Buisson-de-Cadouin

    Une jolie table à la cuisine traditionnelle et généreuse.

    LALINDE

    Sur la route venant de Bergerac et à 15km de Cadoun, nous vous conseillons une pause à Lalinde, la vue sur la Dordogne et la clocher de la ville en vaut le coup.

  • Deux-Sèvres (79)

    Bienvenue dans la région des Deux-Sèvres

    Airvault

    Airvault est une commune des Deux-Sèvres, en Nouvelle-Aquitaine, connue pour son église Saint-Pierre, ses belles halles, ainsi que des vestiges de l’abbaye Saint-Jacques. La ville est également située près de la vallée du Thouet, offrant de belles promenades et un cadre naturel apaisant.

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    Arçais

    Se rendre à Arçais depuis Paris 3H45 ≈ 5H30 360 km Arçais, situé au cœur des Deux-Sèvres, est un village emblématique du Marais Poitevin, souvent

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    Argentonnay

    Argentonnay est une commune des Deux-Sèvres, née de la fusion de plusieurs villages. Elle s’étend sur un vaste territoire rural, marqué par ses paysages bocagers et son patrimoine architectural, avec notamment plusieurs châteaux et manoirs anciens.

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    Bougon

    Le site des Tumulus de Bougon abrite une exceptionnelle nécropole néolithique dont les bâtiments édifiés au 5ème millénaire avant J.C figurent parmi les plus anciennes constructions au monde.

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    Bressuire

    Bressuire, reconnue pour son imposant château féodal, son centre-ville mêle patrimoine médiéval et architecture plus moderne, offrant un cadre vivant et dynamique.

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    Cherveux

    Se rendre à Cherveux depuis Paris 4H20 3H00 430 km Cherveux : Un Village de Caractère au Cœur du Poitou 🇫🇷 Cherveux, nichée dans le

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    Coulon

    Un des embarcadères les plus pittoresques des Marais Poitevin. On vous emmène naviguer dans un dédale de conches sous le regard amusé des maraîchines.

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    Niort

    Capitale des Deux-Sèvres, Niort est connue pour être le siège des assureurs et mutualistes, mais c’est également une ville insoupçonnée et pleine d’histoire.

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    Parthenay

    Parthenay est une commune des Deux-Sèvres, classée Ville d’art et d’histoire, célèbre pour son patrimoine médiéval richement préservé. Ses ruelles pittoresques, sa vieille ville et son imposante Porte Saint-Jacques, elle fut une étape importante sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle.
    La cité, forte de son passé féodal, abrite aussi un château en partie ruiné, des remparts bien conservés et l’église romane Sainte-Croix.

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    Saint Marc La Lande

    Saint-Marc-la-Lande est une petite commune des Deux-Sèvres d’environ 370 habitants. Elle est connue pour sa collégiale Saint-Antoine et son riche patrimoine historique lié à la commanderie des Antonins.

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    Saint-Georges-de-Rex

    Le Marais poitevin est la Venise verte de Nouvelle Aquitaine. On peut naviguer en barque dans les nombreuses conches ou découvrir ce site naturel à pied ou en vélo.

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    Saint-Loup-Lamairé

    Saint-Loup-Lamairé est une charmante commune des Deux-Sèvres, réputée pour sa quiétude rurale et son patrimoine historique, notamment l’église romane Saint-Loup.

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    Thouars

    Thouars est une Ancienne place forte située dans les Deux-Sèvres. Elle est célèbre pour son château médiéval, ses remparts et son église Saint-Médard, qui témoignent de son passé glorieux. Ville d’art et d’histoire, Thouars offre également de nombreux événements culturels et un accès à la nature grâce à son cadre verdoyant.

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  • Bordeaux

    Bordeaux

    Se rendre à Bordeaux depuis Paris

    5H20

    2H05

    580 km

    Bordeaux est une ville ou il fait bon vivre. Laure y a résidé pour ses études, elle pourra vous le confirmer !

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