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  • Échiré – Château du Coudray-Salbart

    Échiré – Château du Coudray-Salbart

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    Le Château du Coudray-Salbart : Un Géant de Pierre au Cœur de l’Histoire

    Imagine un instant un colosse de pierre, majestueux et silencieux, qui a traversé les siècles, témoin de luttes acharnées, de gloire éphémère et d’un long abandon avant de renaître. C’est l’histoire fascinante du Château du Coudray-Salbart, une forteresse médiévale d’exception nichée dans les Deux-Sèvres. Cet édifice, véritable livre ouvert sur l’architecture militaire du Moyen Âge, nous livre peu à peu ses secrets grâce au travail passionné d’historiens, d’archéologues et de bénévoles. Partons ensemble à la découverte de ce joyau architectural, incarnation des enjeux de pouvoir entre Plantagenêts et Capétiens.

    Une Histoire Mouvementée au Fil des Conflits Anglo-Français

    L’histoire du Coudray-Salbart est indissociable des grandes rivalités qui ont marqué le Moyen Âge. Elle débute véritablement au XIIe siècle, lorsque les puissants seigneurs de Parthenay-Larchevêque en deviennent les maîtres. Mais le destin du Poitou et, par conséquent, de ses forteresses, bascule avec les alliances royales. En 1152, le mariage d’Aliénor d’Aquitaine avec Henri Plantagenêt, qui deviendra roi d’Angleterre en 1154, fait passer toute la région sous la domination anglaise.

    ts de l’histoire de France. Sa découverte est une véritable immersion dans le passé, où chaque pierre semble murmurer les récits des chevaliers et des sièges. Es-tu prêt à continuer ton voyage à travers ces forteresses médiévales ?

    Construit dans la première moitié du XIIIe siècle, le Coudray-Salbart se retrouve alors au cœur des tensions et des affrontements incessants entre les rois Capétiens de France et les Plantagenêt d’Angleterre. Ses bâtisseurs, les seigneurs Hugues Ier et Guillaume V de Parthenay-Larchevêque, financent cette imposante construction grâce aux subsides reçus de figures royales anglaises comme Jean sans Terre (entre 1202 et 1203) et Henri III (en 1227). Ces fonds attestent de l’importance stratégique que les Anglais accordaient à cette forteresse, pensée comme un verrou défensif.

    Le château connaît ensuite une longue période de déclin et des changements de propriétaires. En 1415, sous les tourmentes de la guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons, Jean II de Parthenay est accusé de félonie. Déchu de ses droits, il perd ses baronnies, dont le Coudray-Salbart, qui est alors confié au Duc de Guyenne, puis au célèbre Arthur de Bretagne, Comte de Richemont (futur connétable de France). À la mort de ce dernier en 1458, la forteresse revient à l’illustre Jean Dunois, le « Bâtard d’Orléans », compagnon d’armes légendaire de Jeanne d’Arc.

    Malgré ces noms prestigieux, le château est pratiquement abandonné. Les siècles passent, et en 1776, il passe aux mains du Comte d’Artois, qui deviendra plus tard le roi Charles X. Ce dernier le vend finalement à l’abbé Du Fay de la Taillée. Plus récemment, un geste symbolique et fort marque un nouveau chapitre : le Comte Pierre du Dresnay de la Taillée, descendant de l’abbé, cède le château pour le franc symbolique en juin 2000 à la Communauté d’Agglomération de Niort. Ce don généreux a permis d’assurer la préservation et la mise en valeur de ce patrimoine exceptionnel pour les générations futures.

    Explorer les Trésors Architecturaux de la Forteresse

    Aujourd’hui, le Château fort du Coudray-Salbart, bien que partiellement en ruines, continue de fasciner et de livrer ses mystères. L’association des Amis du Coudray-Salbart, en étroite collaboration avec la Communauté d’Agglomération du Niortais (son propriétaire actuel) et une équipe de chercheurs, mène un travail patient et passionnant. Ils mettent au jour quotidiennement de nouveaux indices, permettant de mieux cerner les différentes étapes de construction de cet édifice. C’est un véritable défi archéologique, car, fait surprenant, il n’existe pas de documents précis sur sa fondation, hormis une « prisée » (sorte d’inventaire) datée de 1460, soit plus de deux siècles après le début présumé de sa construction. Le château se dévoile ainsi pierre par pierre, couche après couche.

    En vous approchant, la première chose qui vous frappera, c’est son impressionnant système défensif. Le château est entouré de quatre fossés secs, une ingéniosité militaire redoutable. Le premier ceinture l’ensemble, et sa profondeur et sa largeur varient considérablement, atteignant jusqu’à 20 mètres de large et 12 mètres de profondeur sur le côté est. Un pont-levis, malheureusement disparu aujourd’hui, permettait l’accès au « boulevard », une sorte de barbacane qui renforçait la première ligne de défense. Un deuxième fossé, également franchi par un pont-levis, sépare la basse-cour de la haute-cour. Un troisième, désormais intérieur, correspond aux vestiges du fossé du château primitif. Enfin, un quatrième fossé, situé à l’est au-delà du premier, était stratégiquement placé pour interdire toute avance de machines de guerre, telles que les trébuchets ou les béliers.

    L’entrée de la basse-cour était autrefois une véritable forteresse miniature, défendue par la barbacane et un portail d’entrée majestueux, flanqué de deux tours robustes. La basse-cour elle-même, bien que ses bâtiments soient aujourd’hui disparus, abritait des éléments essentiels à la vie du château : murs d’enceinte, écuries, forges, et même une chapelle – il n’en reste malheureusement que quelques monticules témoignant de leur emplacement. Les murailles qui encadrent le pont-levis sont percées de six fentes de tir cruciformes, offrant aux défenseurs une visée optimale. Deux poternes, ces petites portes discrètes, permettaient des sorties dérobées : l’une au nord, au fond du fossé, et l’autre, plus surprenante, au sud, perchée et nécessitant une échelle pour y accéder, preuve de l’ingéniosité des concepteurs.

    La Tour du Portal, qui tire son nom de l’ancien français « porte, portail », protégeait l’entrée principale avec son assommoir. À l’époque, l’escalier menant aux ponts était en pierre, avec des marches adaptées au pas des chevaux. Au rez-de-chaussée, vous accédez d’un côté à une remise et de l’autre à un escalier menant à une salle carrée couverte d’une voûte en berceau brisé. Cette salle, austère mais fonctionnelle, était meublée d’une cheminée, de latrines et présente une reconstitution plausible du treuil de levage du pont-levis, nous permettant d’imaginer la manœuvre.

    En accédant à la Haute Cour, vous remarquerez les vestiges émouvants du château primitif, tels que des tours et pans de murs, ainsi que le fossé désormais intérieur, rappelant l’évolution du site. Autour de cette cour, une nouvelle enceinte a été développée et renforcée de six tours circulaires dans la première moitié du XIIIe siècle. Cette muraille était particulièrement innovante pour l’époque grâce à sa « gaine », un couloir intérieur qui permettait aux soldats de circuler à l’abri des tirs ennemis, assurant une défense continue et efficace.

    Chacune des tours de cette forteresse possède son propre caractère et ses particularités architecturales :

    • La Tour du Moulin : Bien que les origines de son nom soient incertaines (peut-être liée à la présence de moulins à proximité), cette tour abrite deux salles carrées couvertes de voûtes sur croisée d’ogives, ornées de chapiteaux sculptés. Chacune comporte trois grandes niches d’archères, défendant stratégiquement la Sèvre Niortaise toute proche. Ses particularités résident dans le chapiteau de l’angle Sud-Ouest du rez-de-chaussée, où est sculpté un personnage tenant deux dagues croisées au-dessus de sa tête, ainsi que le 1er étage orné de quatre chapiteaux (culs de lampe) sculptés de visages humains expressifs. Le sommet, crénelé à l’époque, est une terrasse dallée en trois pans inclinés, conçue pour évacuer l’eau de pluie via trois goulottes de pierre, un détail fonctionnel souvent oublié.
    • La Grosse Tour : Cette tour massive, véritable archétype du donjon de l’époque, était le point culminant et le refuge ultime du château. Elle possédait des caractéristiques défensives essentielles, telles qu’une porte d’entrée surélevée (seul et unique point d’accès), et un profil en amande (« tour à bec »), partagé avec la tour Double, qui permettait de dévier les projectiles ennemis. Avec son diamètre impressionnant de 16 mètres au sol, elle s’élève à plus de 30 mètres au-dessus du fossé. Sa salle intérieure est d’une taille remarquable, couverte d’une voûte en croisée d’ogives liernées, dont la clé de voûte culmine à près de 12 mètres. Des têtes finement sculptées se distinguent au sommet des arcs formerets, celle au-dessus de la cheminée semblant représenter un dignitaire ecclésiastique. Éclairée par une baie géminée et dotée d’une grande cheminée, de deux coffres en pierre et de la seule latrine disposant d’une porte, elle était probablement prolongée au sommet par une salle recouverte de tuiles.
    • La Tour Saint-Michel : La légende voudrait qu’un autel dédié à Saint-Michel ait donné son nom à cette tour. Son rez-de-chaussée date du château primitif et est traversé par la gaine. Il possède une voûte en coupole percée d’une large ouverture circulaire (oculus) au sommet. Cet oculus était loin d’être un simple puits de lumière : il permettait aux défenseurs de la forteresse de lancer toutes sortes d’objets (pierres, eau bouillante, etc.) sur les assaillants se trouvant en dessous. La salle du 1er étage possède une voûte en arc de cloître et deux archères, dont l’une fut bouchée lors de l’extension du château vers le nord. Comme d’autres tours, elle était probablement surmontée d’une salle recouverte de tuiles.
    • La Tour Double : Cette tour doit son nom au fait qu’elle a été renforcée sur les deux tiers de sa hauteur par une maçonnerie supplémentaire, accentuant son profil en amande (« tour à bec »). Son diamètre initial a été agrandi, donnant cet aspect « double » caractéristique. Sa salle du rez-de-chaussée est spectaculaire, conservant sa surface initiale avec une voûte curieuse et quatre niches d’archère prolongées, offrant une défense optimale. Un escalier à vis mène à la salle supérieure, puis à la plateforme sommitale, offrant une vue imprenable sur les environs.
    • La Tour Bois-Berthier : Cette tour a été ainsi nommée car elle se positionne non loin et dans la direction du lieu-dit « Bois-Berthier », un petit hameau où résidait probablement un seigneur à l’époque. Le rez-de-chaussée est une salle carrée avec une voûte spécifique aux Plantagenêt, qui étaient alors les propriétaires du château. On y trouve une cheminée, une latrine et trois niches d’archères. En montant l’escalier, restauré avec soin, on arrive à une salle octogonale au premier étage, couverte d’une curieuse voûte à huit quartiers rayonnants, une merveille de raffinement étonnante pour une forteresse militaire. Ce premier étage possède également une baie géminée et quatre profondes niches dont l’usage reste encore mystérieux pour les chercheurs. Bien qu’on ait découvert au sommet les traces d’une salle carrée couverte ultérieurement, il semble que la tour était à l’origine ornée de créneaux entourant une terrasse, offrant une position de guet stratégique.

    Le Château du Coudray-Salbart est un site d’exception, un témoignage vivant et palpable de l’architecture militaire médiévale et des grands bouleversement

  • Parthenay

    Parthenay

    Se rendre à Parthenay depuis Paris

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    Parthenay, Au Cœur de la Gâtine, une Cité Médiévale Remarquable 🇫🇷

    Parthenay, nichée dans les Deux-Sèvres en région Nouvelle-Aquitaine, est une ville d’Art et d’Histoire au charme médiéval incontestable. Perchée sur un éperon rocheux, elle est célèbre pour son patrimoine architectural exceptionnel, ses ruelles tortueuses et ses fortifications impressionnantes qui témoignent de son rôle stratégique au fil des siècles. Traversée par le Thouet, Parthenay invite à un véritable voyage dans le temps, offrant un cadre pittoresque où l’histoire se lit à chaque coin de rue. C’est une escale parfaite pour les passionnés de patrimoine, les randonneurs et ceux qui cherchent la quiétude d’une ville à taille humaine.

    Notre exploration de Parthenay nous mène d’abord vers ses édifices religieux, avant de plonger au cœur de ses défenses médiévales, pour finir par une vue enchanteresse de la ville illuminée.

    Église Saint Laurent & Paroisse Saint-Jacques-en-Gâtine

    Nous voici aux pieds de l’Église Saint-Laurent, faisant partie de la Paroisse Saint-Jacques-en-Gâtine. Cet édifice, qui a traversé les âges, est un bel exemple d’architecture religieuse locale, marquant la transition entre le roman et le gothique. En entrant, on y découvre une atmosphère de recueillement, des vitraux racontant des histoires séculaires et une structure qui témoigne de l’évolution des styles architecturaux. L’église, avec son clocher qui s’élève au-dessus des toits, nous offre une première immersion dans le passé riche de Parthenay.

    Chapelle des Cordeliers

    À quelques pas de l’Église Saint-Laurent, nous nous dirigeons vers la Chapelle des Cordeliers. Vestige d’un ancien couvent franciscain fondé au XIIIe siècle, cette chapelle se distingue par son élégance et sa simplicité architecturale. Souvent restaurée, elle a conservé son caractère ancien avec des murs en pierre et des ouvertures discrètes. L’intérieur, baigné d’une lumière douce, invite à la contemplation et au calme. Aujourd’hui, elle accueille parfois des expositions ou des événements culturels, faisant le lien entre son passé spirituel et sa vocation contemporaine. C’est un lieu qui respire la sérénité au cœur de la ville.

    Château de Parthenay

    En quittant la Chapelle des Cordeliers, nous suivons les chemins qui nous mènent inévitablement au Château de Parthenay, véritable emblème de la ville. Posté sur son éperon rocheux, dominant la vallée du Thouet, cet ancien château fort médiéval impressionne par l’étendue de ses vestiges. On peut imaginer la vie des seigneurs et des garnisons entre ses murs, les sièges qu’il a endurés, et son rôle crucial dans la défense de la région. On déambule parmi les ruines des tours, des courtines et des logis, ressentant le poids de l’histoire. Le panorama offert depuis le château est à couper le souffle, embrassant la ville basse et le paysage environnant.

    Porte de la Citadelle ou à l’horloge

    En redescendant du château, nous atteignons la majestueuse Porte de la Citadelle, également connue sous le nom de Porte à l’Horloge. C’est l’une des portes fortifiées les plus remarquables de Parthenay, marquant l’entrée historique vers la ville haute ou la citadelle. Flanquée de deux tours imposantes et surmontée de son horloge, cette porte était un point de contrôle vital et un symbole de la puissance de la cité. Passer sous son arche, c’est comme franchir une frontière temporelle, se transportant directement au cœur du Moyen Âge. On peut encore y observer les fentes de l’ancien pont-levis et les dispositifs de défense.

    La ville de nuit

    À la tombée du jour, après avoir exploré les vestiges diurnes, Parthenay se transforme. Les éclairages publics mettent en valeur l’architecture des bâtiments historiques, des fortifications et des ruelles. Observer la ville de nuit, que ce soit depuis les hauteurs ou en se promenant dans ses quartiers illuminés, offre une perspective différente, presque magique. Les pierres prennent des teintes chaudes, les ombres s’allongent, et le Thouet reflète les lumières, créant une ambiance paisible et intemporelle. C’est le moment idéal pour apprécier le charme discret de Parthenay.

    Porte Saint-Jacques

    Notre balade à travers le temps s’achève à la Porte Saint-Jacques, l’autre porte emblématique de Parthenay, située plus bas dans la ville. Vue l’heure, vous comprendrez qu’il est l’heure de rentrer. Connue pour être l’une des plus belles portes médiévales de France, elle est magnifiquement préservée avec ses deux tours jumelles et son pont enjambant le Thouet. C’était le point de passage des pèlerins se rendant à Saint-Jacques-de-Compostelle, d’où son nom.

  • Saint-Loup-Lamairé

    Saint-Loup-Lamairé

    Se rendre à Saint-Loup-Lamairé depuis Paris

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    430 km

    Saint-Loup-sur-Thouet : Un Joyau Médiéval au Cœur du Poitou 🇫🇷

    Saint-Loup-sur-Thouet, située dans les Deux-Sèvres, est une charmante commune labellisée « Petite Cité de Caractère », nichée dans la vallée verdoyante du Thouet. Cette petite ville offre un cadre pittoresque où l’histoire se mêle harmonieusement à la nature. Son riche patrimoine architectural, ses rues anciennes et l’omniprésence de la rivière en font une destination privilégiée pour ceux qui cherchent à découvrir l’authenticité du Poitou. Saint-Loup-sur-Thouet est une invitation à la flânerie, à la découverte de son passé glorieux et à la contemplation de ses paysages bucoliques. C’est une escale idéale pour les amateurs de vieilles pierres, de légendes et de tranquillité.

    Une Balade Enchantée à Travers Saint-Loup-sur-Thouet

    Notre exploration de Saint-Loup-sur-Thouet nous mènera de son imposant château à son église emblématique, pour finir par une place pleine de vie, en nous laissant porter par le fil de l’histoire locale.

    Château de Saint-Loup-sur-Thouet

    Notre découverte de Saint-Loup-sur-Thouet débute naturellement par son majestueux Château de Saint-Loup-sur-Thouet. Ce château, tel qu’il se présente aujourd’hui, est principalement une œuvre de la Renaissance, bien que ses origines remontent à une forteresse médiévale du XIIe siècle. Les seigneurs de Saint-Loup ont progressivement transformé cette place forte en une demeure d’agrément, reflétant les évolutions architecturales et les aspirations de l’époque.

    Le château est reconnaissable à sa silhouette élégante, flanquée de quatre tours rondes massives couronnées de toits en poivrière, qui rappellent son passé défensif tout en apportant une touche de raffinement. Ses façades sont percées de grandes fenêtres, témoignage de son passage d’une fonction purement militaire à celle de résidence. L’une de ses caractéristiques les plus remarquables est sa galerie Renaissance, qui relie deux des corps de logis et offre une vue imprenable sur les jardins et la rivière. À l’intérieur, des éléments d’époque subsistent, comme des cheminées monumentales et des plafonds à la française. Le château est entouré de fossés en eau et d’un vaste parc arboré, contribuant à son aspect majestueux et romantique. Il est aujourd’hui une propriété privée, mais il est parfois possible de visiter ses extérieurs ou ses jardins lors d’événements spéciaux. C’est un point de départ visuel impressionnant pour apprécier l’héritage de Saint-Loup.

    Église Notre-Dame de l’Assomption (St Loup sur Thouet) – Paroisse Saint-Théophane Vénard en Thouarsais

    En quittant l’imposant château, nous nous dirigeons vers l’Église Notre-Dame de l’Assomption, qui relève de la Paroisse Saint-Théophane Vénard en Thouarsais. Cette église paroissiale, située au cœur du bourg, est un édifice roman remanié au cours des siècles, notamment au XVIe siècle après les destructions des guerres de Religion, et au XIXe siècle.

    Sa façade sobre abrite un intérieur qui dévoile des éléments architecturaux intéressants, mélangeant les périodes. On peut y observer des vestiges de l’époque romane, notamment dans certaines parties de la nef, ainsi que des ajouts gothiques et des rénovations plus tardives. Le clocher, souvent un repère visuel dans le paysage local, est caractéristique de l’architecture religieuse de la région. L’église est un lieu de culte actif, mais aussi un témoin de la foi et de la vie quotidienne des habitants de Saint-Loup-sur-Thouet à travers les âges. Ses murs racontent les histoires de la communauté, les joies et les peines qui ont marqué ce village. C’est un lieu de sérénité qui complète harmonieusement la grandeur du château.

    Place des Poulies

    Notre balade s’achève sur la Place des Poulies, un endroit plein de fraîcheur. Cette place, autrefois animée par les marchés et les rassemblements, tire son nom des activités liées au Thouet qui traverse le village. Historiquement, des mécanismes à poulies (levages) pouvaient être utilisés pour les activités liées à l’eau ou au commerce fluvial.

    Aujourd’hui, la Place des Poulies conserve son rôle de lieu de rencontre. Elle est entourée de maisons anciennes, certaines avec des éléments architecturaux traditionnels du Poitou. C’est l’endroit idéal pour s’arrêter, observer la vie locale, et ressentir l’âme du village. La présence de bancs invite à la pause, permettant d’apprécier la tranquillité et le charme de Saint-Loup-sur-Thouet, tout en se remémorant l’histoire que ses pierres ont à raconter. La Place des Poulies est le point d’orgue de notre découverte, offrant une vision de la vie locale dans ce cadre historique enchanteur.

  • Thouars

    Thouars

    Se rendre à Anvers depuis Paris

    4H20

    3H00

    430 km

    Bienvenue à Thouars, une cité majestueuse des Deux-Sèvres, labellisée Ville d’Art et d’Histoire ! Nichée sur un promontoire rocheux, dans un méandre du Thouet, cette ville offre un cadre naturel exceptionnel et un patrimoine architectural d’une richesse incroyable. Avec plus de 20 monuments classés ou inscrits aux Monuments Historiques, Thouars est un véritable livre d’histoire à ciel ouvert. Son passé médiéval est palpable à travers ses rues et ruelles, ses fortifications, comme la Tour du Prévôt qui fut le théâtre de la libération de la ville par Bertrand du Guesclin en 1372. Thouars a également connu des moments clés lors des guerres de Vendée et un renouveau économique au XIXe siècle avec l’arrivée du chemin de fer. C’est une ville où chaque coin de rue raconte une histoire, et où le patrimoine est valorisé avec passion. Partons à la découverte de ses joyaux !

    Château des Ducs de la Trémoille

    Nous voici devant l’imposant Château des Ducs de la Trémoille, un édifice qui témoigne de la grandeur passée de cette famille influente ! Construit à partir de 1628 sur les fondations d’un ancien château fort, ce chef-d’œuvre de l’architecture classique est l’œuvre de Jacques Lemercier, architecte de Louis XIII, également connu pour ses travaux au Louvre. Imaginez une façade de plus de 110 mètres de long, précédée d’une vaste cour d’honneur ! C’était le théâtre de fêtes somptueuses et abritait un mobilier fastueux.

    L’histoire du château est aussi mouvementée que fascinante. Après avoir été délaissé par les La Trémoille sous Louis XIV, il fut pillé à la Révolution et servit de caserne. La Ville de Thouars l’acquiert en 1833, et il connaît diverses affectations : collège privé, puis prison d’État de 1872 à 1925. En 1931, la ville y installe un collège public, qui est aujourd’hui le seul collège public de France à être classé et installé dans un château ! Après d’importants travaux de restauration dans les années 1990, le château est désormais ouvert à la visite, offrant un aperçu de son riche passé.

    Chapelle Notre-Dame

    Juste à côté du château, nous découvrons la magnifique Chapelle Notre-Dame, également appelée Collégiale Sainte-Chapelle Notre-Dame. Cet édifice, commandé par Louis II de La Trémoille et Gabrielle de Bourbon, est un exemple splendide de la transition entre le gothique flamboyant et la première Renaissance, sa construction ayant débuté en 1499. On remarquera cette alliance unique de styles, avec notamment une magnifique loggia de style Renaissance italienne.

    Érigée en collégiale en 1515, elle a eu la chance d’être épargnée durant les guerres de religion. Son mobilier fut vendu après la Révolution, mais l’édifice fut sauvé de la destruction et classé Monument Historique en 1840, notamment grâce à Prosper Mérimée. La chapelle abrite un caveau familial où reposent plusieurs membres de la famille de La Trémoille. Aujourd’hui, elle est toujours un lieu de culte et peut être visitée lors des visites guidées, permettant d’admirer ses façades et son intérieur qui témoignent de l’engagement artistique et religieux de ses bâtisseurs.

  • Saint-Georges-de-Rex

    Saint-Georges-de-Rex

    Se rendre à Saint-Georges-de-Rex depuis Paris

    5H35

    ≈ 4H00

    595 km

    Nous n’avons pas trouvé ce village par hasard, c’est grâce à la présence d’un parcours Terra Aventura que nous vous faisons, à notre tour, découvrir ce village. Située à 4 km de la Vendée et 5 de la Charente-Maritime, elle est un carrefour géographique à elle seule. Mais c’est également un point d’entrée pour de belles balades dans les Marais Poitevins. À pied ou à vélo, les petits sentiers verdoyants sont très agréables à arpenter.

    Le Marais de Saint Georges de Rex est un endroit idéal pour s’immerger dans une nature préservée. Ce marais mouillé, est l’habitat, d’environ 350 espèces de mammifères et oiseaux, dont les Maraîchines, une espèce bovine de couleur fauve, et du cuivré des marais, un papillon en voie de disparition. Mais la flore n’est pas en reste avec 750 espèces.

  • Deux-Sèvres (79)

    Bienvenue dans la région des Deux-Sèvres

    Airvault

    Airvault est une commune des Deux-Sèvres, en Nouvelle-Aquitaine, connue pour son église Saint-Pierre, ses belles halles, ainsi que des vestiges de l’abbaye Saint-Jacques. La ville est également située près de la vallée du Thouet, offrant de belles promenades et un cadre naturel apaisant.

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    Arçais

    Se rendre à Arçais depuis Paris 3H45 ≈ 5H30 360 km Arçais, situé au cœur des Deux-Sèvres, est un village emblématique du Marais Poitevin, souvent

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    Argentonnay

    Argentonnay est une commune des Deux-Sèvres, née de la fusion de plusieurs villages. Elle s’étend sur un vaste territoire rural, marqué par ses paysages bocagers et son patrimoine architectural, avec notamment plusieurs châteaux et manoirs anciens.

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    Bougon

    Le site des Tumulus de Bougon abrite une exceptionnelle nécropole néolithique dont les bâtiments édifiés au 5ème millénaire avant J.C figurent parmi les plus anciennes constructions au monde.

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    Bressuire

    Bressuire, reconnue pour son imposant château féodal, son centre-ville mêle patrimoine médiéval et architecture plus moderne, offrant un cadre vivant et dynamique.

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    Cherveux

    Se rendre à Cherveux depuis Paris 4H20 3H00 430 km Cherveux : Un Village de Caractère au Cœur du Poitou 🇫🇷 Cherveux, nichée dans le

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    Coulon

    Un des embarcadères les plus pittoresques des Marais Poitevin. On vous emmène naviguer dans un dédale de conches sous le regard amusé des maraîchines.

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    Niort

    Capitale des Deux-Sèvres, Niort est connue pour être le siège des assureurs et mutualistes, mais c’est également une ville insoupçonnée et pleine d’histoire.

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    Parthenay

    Parthenay est une commune des Deux-Sèvres, classée Ville d’art et d’histoire, célèbre pour son patrimoine médiéval richement préservé. Ses ruelles pittoresques, sa vieille ville et son imposante Porte Saint-Jacques, elle fut une étape importante sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle.
    La cité, forte de son passé féodal, abrite aussi un château en partie ruiné, des remparts bien conservés et l’église romane Sainte-Croix.

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    Saint Marc La Lande

    Saint-Marc-la-Lande est une petite commune des Deux-Sèvres d’environ 370 habitants. Elle est connue pour sa collégiale Saint-Antoine et son riche patrimoine historique lié à la commanderie des Antonins.

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    Saint-Georges-de-Rex

    Le Marais poitevin est la Venise verte de Nouvelle Aquitaine. On peut naviguer en barque dans les nombreuses conches ou découvrir ce site naturel à pied ou en vélo.

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    Saint-Loup-Lamairé

    Saint-Loup-Lamairé est une charmante commune des Deux-Sèvres, réputée pour sa quiétude rurale et son patrimoine historique, notamment l’église romane Saint-Loup.

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    Thouars

    Thouars est une Ancienne place forte située dans les Deux-Sèvres. Elle est célèbre pour son château médiéval, ses remparts et son église Saint-Médard, qui témoignent de son passé glorieux. Ville d’art et d’histoire, Thouars offre également de nombreux événements culturels et un accès à la nature grâce à son cadre verdoyant.

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