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Étiquette : Château

  • Argentonnay

    Argentonnay

    Se rendre à Argentonnay depuis Paris

    4H20

    3H00

    430 km

    Après Thouars, direction Argentonnay ! Cette commune nouvelle, née en 2016 du regroupement de six anciennes communes, dont Argenton-les-Vallées, est un exemple vivant du dynamisme du bocage bressuirais. Son histoire est riche et remonte à des temps anciens, comme en témoignent les fondations du château médiéval ou le Pont Cadoret du XIIIe siècle. Argentonnay a connu une période florissante, marquée par son rôle de carrefour commercial avec de nombreuses foires. Tout comme à Thouars, la ville a également été marquée par les Guerres de Vendée, laissant des traces indélébiles dans son patrimoine. Nous prenons donc les petites routes en quête de découvrir un de ses trésors cachés.

    Château de l’Ebaupinay

    Situé à Le Breuil-sous-Argenton, sur la commune d’Argentonnay, ce château féodal est un vestige impressionnant de la fin du Moyen Âge, classé Monument Historique depuis 1898. Son architecture, de style gothique tardif, est caractérisée par ses cinq élégantes tours flanquant un logis carré, le tout surmonté d’un chemin de ronde avec mâchicoulis. Encore aujourd’hui, les douves, situées du côté nord et est, sont remplies d’eau, ajoutant à la beauté et au caractère défensif du lieu.

    L’histoire de l’Ebaupinay est particulièrement mouvementée. Après la Révolution, il est vendu comme bien national et subit les affres du temps et des changements de propriétaires. Mais une anecdote récente le rend tout à fait singulier : en 2019, ce château a été racheté par près de 12 000 « co-châtelains » via un projet de financement participatif mené par la startup Dartagnans ! L’idée était d’y créer un « lieu culturel du Moyen Âge » et de lancer un chantier médiéval participatif pour sa restauration. Bien que le château ait été remis en vente en 2024 et acquis par un propriétaire privé en 2025, cette aventure collective a marqué un chapitre unique dans l’histoire de ce site, témoignant de l’attachement des passionnés au patrimoine. Le château de l’Ebaupinay, même en ruines, continue de fasciner et de raconter son histoire à ceux qui prennent le temps de le découvrir

  • Cherveux

    Cherveux

    Se rendre à Cherveux depuis Paris

    4H20

    3H00

    430 km

    Cherveux : Un Village de Caractère au Cœur du Poitou 🇫🇷

    Cherveux, nichée dans le département des Deux-Sèvres, en région Nouvelle-Aquitaine, est une charmante commune qui allie la tranquillité de la campagne poitevine à un riche patrimoine historique. Ce village, caractérisé par son église imposante et son château remarquable, offre une véritable immersion dans l’histoire locale. Cherveux invite à la découverte de ses pierres anciennes, de ses paysages verdoyants et de l’authenticité de la vie rurale. C’est une destination idéale pour ceux qui recherchent le calme, l’histoire et le charme des villages français.

    Église Saint-Pierre (Cherveux) : Un Témoin des Siècles 🇫🇷

    Notre visite à Cherveux commence par l’imposante Église Saint-Pierre. Cet édifice religieux, dont les origines remontent au Moyen Âge, a traversé les siècles et témoigne des différentes périodes architecturales. Sa construction initiale pourrait dater du XIIe ou XIIIe siècle, présentant alors des éléments romans, mais l’église a été significativement remaniée au fil du temps. Des ajouts gothiques et des restaurations plus récentes ont façonné son apparence actuelle, lui conférant une silhouette robuste et un charme intemporel.

    L’extérieur de l’église est caractérisé par sa pierre locale, typique de la région, et par son clocher qui s’élève au-dessus des toits du village, servant de repère. À l’intérieur, on découvre une nef et un chœur qui ont vu passer des générations de fidèles. Les vitraux, les autels et les éléments de mobilier racontent l’histoire religieuse et artistique de Cherveux. L’Église Saint-Pierre est bien plus qu’un simple lieu de culte ; c’est un véritable pilier de la communauté, un gardien de la mémoire locale et un exemple du patrimoine architectural rural des Deux-Sèvres.


    Château de Cherveux

    A côté de l’église, notre chemin nous mène vers l’emblématique Château de Cherveux, sans doute le monument le plus célèbre de la commune. Cette impressionnante forteresse médiévale est l’un des châteaux les mieux conservés et les plus représentatifs de l’architecture défensive de la région. Sa construction, telle que nous la voyons aujourd’hui, remonte principalement au XIVe siècle, dans le contexte troublé de la Guerre de Cent Ans.

    Le château de Cherveux est un bel exemple de château fort de plaine, avec ses puissantes tours rondes, ses courtines épaisses et ses créneaux. Il est caractéristique de la période où les châteaux devaient résister à l’artillerie naissante. On peut encore admirer son châtelet d’entrée fortifié, ses mâchicoulis et les traces de son ancien pont-levis. Une particularité notable est son excellente conservation, qui permet d’imaginer avec précision la vie d’une garnison médiévale. À l’intérieur, même si des aménagements résidentiels ont pu être réalisés au fil des siècles, l’esprit médiéval demeure palpable. Le château a joué un rôle stratégique important et est aujourd’hui une propriété privée qui, dans la mesure du possible, s’ouvre au public pour des visites, offrant une plongée fascinante dans l’histoire militaire et seigneuriale du Poitou. Sa présence massive domine le paysage et ancre Cherveux dans un passé glorieux.

    La Fontaine & les ruelles environnantes

    Après avoir admiré la grandeur du château, nous revenons vers le centre du village et nous attardons sur La Fontaine, située sur la Place de l’Église. Ce modeste mais charmant élément est bien plus qu’une simple structure décorative ; elle est historiquement un point vital pour la communauté.

    Autrefois, la fontaine était le lieu où les habitants venaient puiser l’eau nécessaire à leur quotidien, un véritable carrefour social où l’on échangeait les nouvelles et les commérages. Sa présence sur la place principale, à proximité de l’église, souligne son importance centrale dans la vie villageoise. Si son rôle d’approvisionnement en eau a évolué avec le temps, La Fontaine conserve son statut de lieu de rencontre et de symbole de la vie communautaire. Elle est souvent le point de départ ou d’arrivée des promenades dans le village, offrant un banc pour se reposer et observer le rythme paisible de Cherveux. C’est un rappel charmant de l’histoire rurale et des traditions qui perdurent dans cette belle commune des Deux-Sèvres.

  • Échiré – Château du Coudray-Salbart

    Échiré – Château du Coudray-Salbart

    Se rendre à Échiré depuis Paris

    4H20

    3H00

    430 km

    Le Château du Coudray-Salbart : Un Géant de Pierre au Cœur de l’Histoire

    Imagine un instant un colosse de pierre, majestueux et silencieux, qui a traversé les siècles, témoin de luttes acharnées, de gloire éphémère et d’un long abandon avant de renaître. C’est l’histoire fascinante du Château du Coudray-Salbart, une forteresse médiévale d’exception nichée dans les Deux-Sèvres. Cet édifice, véritable livre ouvert sur l’architecture militaire du Moyen Âge, nous livre peu à peu ses secrets grâce au travail passionné d’historiens, d’archéologues et de bénévoles. Partons ensemble à la découverte de ce joyau architectural, incarnation des enjeux de pouvoir entre Plantagenêts et Capétiens.

    Une Histoire Mouvementée au Fil des Conflits Anglo-Français

    L’histoire du Coudray-Salbart est indissociable des grandes rivalités qui ont marqué le Moyen Âge. Elle débute véritablement au XIIe siècle, lorsque les puissants seigneurs de Parthenay-Larchevêque en deviennent les maîtres. Mais le destin du Poitou et, par conséquent, de ses forteresses, bascule avec les alliances royales. En 1152, le mariage d’Aliénor d’Aquitaine avec Henri Plantagenêt, qui deviendra roi d’Angleterre en 1154, fait passer toute la région sous la domination anglaise.

    ts de l’histoire de France. Sa découverte est une véritable immersion dans le passé, où chaque pierre semble murmurer les récits des chevaliers et des sièges. Es-tu prêt à continuer ton voyage à travers ces forteresses médiévales ?

    Construit dans la première moitié du XIIIe siècle, le Coudray-Salbart se retrouve alors au cœur des tensions et des affrontements incessants entre les rois Capétiens de France et les Plantagenêt d’Angleterre. Ses bâtisseurs, les seigneurs Hugues Ier et Guillaume V de Parthenay-Larchevêque, financent cette imposante construction grâce aux subsides reçus de figures royales anglaises comme Jean sans Terre (entre 1202 et 1203) et Henri III (en 1227). Ces fonds attestent de l’importance stratégique que les Anglais accordaient à cette forteresse, pensée comme un verrou défensif.

    Le château connaît ensuite une longue période de déclin et des changements de propriétaires. En 1415, sous les tourmentes de la guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons, Jean II de Parthenay est accusé de félonie. Déchu de ses droits, il perd ses baronnies, dont le Coudray-Salbart, qui est alors confié au Duc de Guyenne, puis au célèbre Arthur de Bretagne, Comte de Richemont (futur connétable de France). À la mort de ce dernier en 1458, la forteresse revient à l’illustre Jean Dunois, le « Bâtard d’Orléans », compagnon d’armes légendaire de Jeanne d’Arc.

    Malgré ces noms prestigieux, le château est pratiquement abandonné. Les siècles passent, et en 1776, il passe aux mains du Comte d’Artois, qui deviendra plus tard le roi Charles X. Ce dernier le vend finalement à l’abbé Du Fay de la Taillée. Plus récemment, un geste symbolique et fort marque un nouveau chapitre : le Comte Pierre du Dresnay de la Taillée, descendant de l’abbé, cède le château pour le franc symbolique en juin 2000 à la Communauté d’Agglomération de Niort. Ce don généreux a permis d’assurer la préservation et la mise en valeur de ce patrimoine exceptionnel pour les générations futures.

    Explorer les Trésors Architecturaux de la Forteresse

    Aujourd’hui, le Château fort du Coudray-Salbart, bien que partiellement en ruines, continue de fasciner et de livrer ses mystères. L’association des Amis du Coudray-Salbart, en étroite collaboration avec la Communauté d’Agglomération du Niortais (son propriétaire actuel) et une équipe de chercheurs, mène un travail patient et passionnant. Ils mettent au jour quotidiennement de nouveaux indices, permettant de mieux cerner les différentes étapes de construction de cet édifice. C’est un véritable défi archéologique, car, fait surprenant, il n’existe pas de documents précis sur sa fondation, hormis une « prisée » (sorte d’inventaire) datée de 1460, soit plus de deux siècles après le début présumé de sa construction. Le château se dévoile ainsi pierre par pierre, couche après couche.

    En vous approchant, la première chose qui vous frappera, c’est son impressionnant système défensif. Le château est entouré de quatre fossés secs, une ingéniosité militaire redoutable. Le premier ceinture l’ensemble, et sa profondeur et sa largeur varient considérablement, atteignant jusqu’à 20 mètres de large et 12 mètres de profondeur sur le côté est. Un pont-levis, malheureusement disparu aujourd’hui, permettait l’accès au « boulevard », une sorte de barbacane qui renforçait la première ligne de défense. Un deuxième fossé, également franchi par un pont-levis, sépare la basse-cour de la haute-cour. Un troisième, désormais intérieur, correspond aux vestiges du fossé du château primitif. Enfin, un quatrième fossé, situé à l’est au-delà du premier, était stratégiquement placé pour interdire toute avance de machines de guerre, telles que les trébuchets ou les béliers.

    L’entrée de la basse-cour était autrefois une véritable forteresse miniature, défendue par la barbacane et un portail d’entrée majestueux, flanqué de deux tours robustes. La basse-cour elle-même, bien que ses bâtiments soient aujourd’hui disparus, abritait des éléments essentiels à la vie du château : murs d’enceinte, écuries, forges, et même une chapelle – il n’en reste malheureusement que quelques monticules témoignant de leur emplacement. Les murailles qui encadrent le pont-levis sont percées de six fentes de tir cruciformes, offrant aux défenseurs une visée optimale. Deux poternes, ces petites portes discrètes, permettaient des sorties dérobées : l’une au nord, au fond du fossé, et l’autre, plus surprenante, au sud, perchée et nécessitant une échelle pour y accéder, preuve de l’ingéniosité des concepteurs.

    La Tour du Portal, qui tire son nom de l’ancien français « porte, portail », protégeait l’entrée principale avec son assommoir. À l’époque, l’escalier menant aux ponts était en pierre, avec des marches adaptées au pas des chevaux. Au rez-de-chaussée, vous accédez d’un côté à une remise et de l’autre à un escalier menant à une salle carrée couverte d’une voûte en berceau brisé. Cette salle, austère mais fonctionnelle, était meublée d’une cheminée, de latrines et présente une reconstitution plausible du treuil de levage du pont-levis, nous permettant d’imaginer la manœuvre.

    En accédant à la Haute Cour, vous remarquerez les vestiges émouvants du château primitif, tels que des tours et pans de murs, ainsi que le fossé désormais intérieur, rappelant l’évolution du site. Autour de cette cour, une nouvelle enceinte a été développée et renforcée de six tours circulaires dans la première moitié du XIIIe siècle. Cette muraille était particulièrement innovante pour l’époque grâce à sa « gaine », un couloir intérieur qui permettait aux soldats de circuler à l’abri des tirs ennemis, assurant une défense continue et efficace.

    Chacune des tours de cette forteresse possède son propre caractère et ses particularités architecturales :

    • La Tour du Moulin : Bien que les origines de son nom soient incertaines (peut-être liée à la présence de moulins à proximité), cette tour abrite deux salles carrées couvertes de voûtes sur croisée d’ogives, ornées de chapiteaux sculptés. Chacune comporte trois grandes niches d’archères, défendant stratégiquement la Sèvre Niortaise toute proche. Ses particularités résident dans le chapiteau de l’angle Sud-Ouest du rez-de-chaussée, où est sculpté un personnage tenant deux dagues croisées au-dessus de sa tête, ainsi que le 1er étage orné de quatre chapiteaux (culs de lampe) sculptés de visages humains expressifs. Le sommet, crénelé à l’époque, est une terrasse dallée en trois pans inclinés, conçue pour évacuer l’eau de pluie via trois goulottes de pierre, un détail fonctionnel souvent oublié.
    • La Grosse Tour : Cette tour massive, véritable archétype du donjon de l’époque, était le point culminant et le refuge ultime du château. Elle possédait des caractéristiques défensives essentielles, telles qu’une porte d’entrée surélevée (seul et unique point d’accès), et un profil en amande (« tour à bec »), partagé avec la tour Double, qui permettait de dévier les projectiles ennemis. Avec son diamètre impressionnant de 16 mètres au sol, elle s’élève à plus de 30 mètres au-dessus du fossé. Sa salle intérieure est d’une taille remarquable, couverte d’une voûte en croisée d’ogives liernées, dont la clé de voûte culmine à près de 12 mètres. Des têtes finement sculptées se distinguent au sommet des arcs formerets, celle au-dessus de la cheminée semblant représenter un dignitaire ecclésiastique. Éclairée par une baie géminée et dotée d’une grande cheminée, de deux coffres en pierre et de la seule latrine disposant d’une porte, elle était probablement prolongée au sommet par une salle recouverte de tuiles.
    • La Tour Saint-Michel : La légende voudrait qu’un autel dédié à Saint-Michel ait donné son nom à cette tour. Son rez-de-chaussée date du château primitif et est traversé par la gaine. Il possède une voûte en coupole percée d’une large ouverture circulaire (oculus) au sommet. Cet oculus était loin d’être un simple puits de lumière : il permettait aux défenseurs de la forteresse de lancer toutes sortes d’objets (pierres, eau bouillante, etc.) sur les assaillants se trouvant en dessous. La salle du 1er étage possède une voûte en arc de cloître et deux archères, dont l’une fut bouchée lors de l’extension du château vers le nord. Comme d’autres tours, elle était probablement surmontée d’une salle recouverte de tuiles.
    • La Tour Double : Cette tour doit son nom au fait qu’elle a été renforcée sur les deux tiers de sa hauteur par une maçonnerie supplémentaire, accentuant son profil en amande (« tour à bec »). Son diamètre initial a été agrandi, donnant cet aspect « double » caractéristique. Sa salle du rez-de-chaussée est spectaculaire, conservant sa surface initiale avec une voûte curieuse et quatre niches d’archère prolongées, offrant une défense optimale. Un escalier à vis mène à la salle supérieure, puis à la plateforme sommitale, offrant une vue imprenable sur les environs.
    • La Tour Bois-Berthier : Cette tour a été ainsi nommée car elle se positionne non loin et dans la direction du lieu-dit « Bois-Berthier », un petit hameau où résidait probablement un seigneur à l’époque. Le rez-de-chaussée est une salle carrée avec une voûte spécifique aux Plantagenêt, qui étaient alors les propriétaires du château. On y trouve une cheminée, une latrine et trois niches d’archères. En montant l’escalier, restauré avec soin, on arrive à une salle octogonale au premier étage, couverte d’une curieuse voûte à huit quartiers rayonnants, une merveille de raffinement étonnante pour une forteresse militaire. Ce premier étage possède également une baie géminée et quatre profondes niches dont l’usage reste encore mystérieux pour les chercheurs. Bien qu’on ait découvert au sommet les traces d’une salle carrée couverte ultérieurement, il semble que la tour était à l’origine ornée de créneaux entourant une terrasse, offrant une position de guet stratégique.

    Le Château du Coudray-Salbart est un site d’exception, un témoignage vivant et palpable de l’architecture militaire médiévale et des grands bouleversement

  • Thouars

    Thouars

    Se rendre à Anvers depuis Paris

    4H20

    3H00

    430 km

    Bienvenue à Thouars, une cité majestueuse des Deux-Sèvres, labellisée Ville d’Art et d’Histoire ! Nichée sur un promontoire rocheux, dans un méandre du Thouet, cette ville offre un cadre naturel exceptionnel et un patrimoine architectural d’une richesse incroyable. Avec plus de 20 monuments classés ou inscrits aux Monuments Historiques, Thouars est un véritable livre d’histoire à ciel ouvert. Son passé médiéval est palpable à travers ses rues et ruelles, ses fortifications, comme la Tour du Prévôt qui fut le théâtre de la libération de la ville par Bertrand du Guesclin en 1372. Thouars a également connu des moments clés lors des guerres de Vendée et un renouveau économique au XIXe siècle avec l’arrivée du chemin de fer. C’est une ville où chaque coin de rue raconte une histoire, et où le patrimoine est valorisé avec passion. Partons à la découverte de ses joyaux !

    Château des Ducs de la Trémoille

    Nous voici devant l’imposant Château des Ducs de la Trémoille, un édifice qui témoigne de la grandeur passée de cette famille influente ! Construit à partir de 1628 sur les fondations d’un ancien château fort, ce chef-d’œuvre de l’architecture classique est l’œuvre de Jacques Lemercier, architecte de Louis XIII, également connu pour ses travaux au Louvre. Imaginez une façade de plus de 110 mètres de long, précédée d’une vaste cour d’honneur ! C’était le théâtre de fêtes somptueuses et abritait un mobilier fastueux.

    L’histoire du château est aussi mouvementée que fascinante. Après avoir été délaissé par les La Trémoille sous Louis XIV, il fut pillé à la Révolution et servit de caserne. La Ville de Thouars l’acquiert en 1833, et il connaît diverses affectations : collège privé, puis prison d’État de 1872 à 1925. En 1931, la ville y installe un collège public, qui est aujourd’hui le seul collège public de France à être classé et installé dans un château ! Après d’importants travaux de restauration dans les années 1990, le château est désormais ouvert à la visite, offrant un aperçu de son riche passé.

    Chapelle Notre-Dame

    Juste à côté du château, nous découvrons la magnifique Chapelle Notre-Dame, également appelée Collégiale Sainte-Chapelle Notre-Dame. Cet édifice, commandé par Louis II de La Trémoille et Gabrielle de Bourbon, est un exemple splendide de la transition entre le gothique flamboyant et la première Renaissance, sa construction ayant débuté en 1499. On remarquera cette alliance unique de styles, avec notamment une magnifique loggia de style Renaissance italienne.

    Érigée en collégiale en 1515, elle a eu la chance d’être épargnée durant les guerres de religion. Son mobilier fut vendu après la Révolution, mais l’édifice fut sauvé de la destruction et classé Monument Historique en 1840, notamment grâce à Prosper Mérimée. La chapelle abrite un caveau familial où reposent plusieurs membres de la famille de La Trémoille. Aujourd’hui, elle est toujours un lieu de culte et peut être visitée lors des visites guidées, permettant d’admirer ses façades et son intérieur qui témoignent de l’engagement artistique et religieux de ses bâtisseurs.

  • Domaine de la Roche Courbon

    Domaine de la Roche Courbon

    Se rendre à Saint Porchaire depuis Paris

    4H30

    5h40

    480 km

    Château de la Roche Courbon

    Autour de 1475, Jehan II de Latour fait construire une forteresse composée de deux corps de logis, avec quatre puissantes tours et un donjon massif. Ce château fort, construit en forme de triangle sur un éperon rocheux, est naturellement défendu par le marais. Au nord, en avancée, la tour de la Fuye monte la garde.

    Les extérieurs

    L’intérieur

    En 1603, Jacques de Courbon, ayant épousé Jeanne de Gombaud en 1595, libère totalement Romette d’une indivision de cent treize ans. C’est alors qu’accordant les vocables de La Roche et de Courbon, apparaît La Roche-Courbon qui sera désormais le nom du lieu. C’est au 17e siècle que le petit-fils de Jacques de Courbon transforme le château tel qu’il se trouve être actuellement.

    Les grottes de La Roche-Courbon

    Il faut s’éloigner du château en marchant quelques minutes pour accéder à un vaste réseau de grottes aux monumentales entrées. C’est là que s’installèrent, successivement, les hommes des époques moustériennes (120 000 ans), aurignaciennes ( 40 000 ans) et magdaléniennes (10 000 ans).

    Les fouilles pratiquées ont permis de retrouver, dans une couche aurignacienne des grottes, le squelette d’un homme logiquement daté de cette époque ; mais des analyses récentes l’ont considérablement rajeuni puisqu’il a pu être précisé que cet homme est mort aux environs de l’an zéro de notre ère. Lui aussi est présenté dans le musée. Il est la charnière entre la Préhistoire et l’Histoire Un important mobilier de ces populations y a été trouvé.

    Comptez environ 12,50€ par adulte pour la visite du château et des jardins

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