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Étiquette : balade

  • Bayonne

    Se rendre à Bayonne depuis Paris

    7H50

    4H30

    770 km

    Prêt pour une immersion dans la cité la plus gasconne du Pays Basque ? On quitte Paris pour Bayonne, une ville d’art et d’histoire qui ne se contente pas de sa réputation festive. Entre ses remparts romains, ses flèches gothiques et ses arômes de cacao, préparez-vous : ici, chaque pierre a un accent et chaque quai raconte une épopée maritime.

    Remparts de Bayonne

    On commence fort avec les Remparts. En marchant sur ces murailles, on remonte 16 siècles d’histoire. Tout commence au IVe siècle avec le Castrum de Lapurdum romain. Mais le visage actuel, on le doit au génie de Vauban au XVIIe siècle. Imaginez le chantier : il a fusionné les murs antiques avec des bastions angulaires et des fossés profonds pour en faire une place forte imprenable. C’est une superposition fascinante de styles, du médiéval au classique, qui dessine encore aujourd’hui cette silhouette de ville-forteresse, protectrice mais toujours ouverte sur ses fleuves.

    La Poterne et Château Vieux – Gaztelu Zaharra

    Juste à côté, on découvre la Poterne, cette porte dérobée autrefois utilisée pour les sorties secrètes des soldats. C’est un vestige du « Réduit » qui protégeait le confluent. Juste au-dessus veille le Château-Vieux. Construit sur les fondations romaines, il a accueilli des rois comme Louis XI ou François Ier. Vauban, encore lui, a raboté le donjon pour l’adapter aux canons. Aujourd’hui, avec ses murs de 3 mètres d’épaisseur, il appartient toujours à l’Armée (le 1er RPIMa). C’est un sanctuaire militaire fermé au public, mais sa simple présence nous rappelle que Bayonne est un pivot stratégique depuis 1700 ans.

    Halles de Bayonne

    On change d’ambiance en rejoignant les Halles. Le cœur de Bayonne bat ici, entre la Nive et l’Adour. Après l’effondrement des halles type « Baltard » en 1945 sous la neige, et un bâtiment bétonné peu gracieux dans les années 60, nous profitons aujourd’hui d’une structure lumineuse en brique et verre depuis 1994. C’est l’institution suprême : on y vient pour le jambon de Bayonne, les fromages d’Ossau-Iraty et, surtout, pour les chants basques qui éclatent spontanément aux balcons le samedi matin. Une véritable thérapie par la gastronomie et la culture !

    Les quais

    Musée Basque et de l’histoire de Bayonne

    Pour comprendre où nous sommes, direction la Maison Dagourette, une demeure de négociant du XVIIe siècle qui abrite le Musée Basque. Dès l’entrée, la devise nous accueille : « Hemen sartzen dena bere etxean da » (Celui qui entre ici est chez lui). On y découvre 90 000 objets, des intérieurs ruraux reconstitués aux secrets de la pelote basque. Le musée nous raconte comment Bayonne a toujours été un carrefour de cultures basque, gasconne et juive, forgé par le commerce atlantique. C’est le passage obligé pour saisir l’âme du territoire.

    Cathédrale Sainte-Marie de Bayonne

    On lève les yeux vers la Cathédrale Sainte-Marie. C’est une merveille du gothique rayonnant, style plutôt rare dans un Sud-Ouest habitué au roman. Son chantier a duré des siècles, de 1258 jusqu’au XIXe siècle quand l’architecte Boeswillwald (un élève de Viollet-le-Duc) a ajouté les deux flèches de 85 mètres. Classée à l’UNESCO au titre du chemin de Saint-Jacques, elle impose le respect par sa dentelle de pierre calcaire et ses vitraux qui colorent la nef d’une lumière mystique. On s’y sent tout petits, mais étrangement apaisés.

    Le Cloître de Bayonne

    Attenant à la cathédrale, on entre dans le Cloître. C’est l’un des plus grands de France (XIVe siècle). Ici, le silence remplace le brouhaha des rues. Sous les arcades gothiques, on imagine les processions, mais aussi les réunions de notables, car ce lieu était le véritable « forum » de la ville. C’est un espace hybride, à la fois religieux, politique et funéraire. Aujourd’hui, c’est notre bulle de sérénité préférée pour échapper à l’agitation du Grand Bayonne.

    Place Montaut

    Un peu plus loin, la Place Montaut nous offre un havre de paix. Elle doit son nom à un palais disparu en 1908 qui hébergea une reine d’Espagne en exil ! Aujourd’hui, c’est une place multigénérationnelle, fruit d’un budget participatif où les Bayonnais ont choisi de « désimperméabiliser » le sol pour y planter de la verdure. Entre les écoles alentour et la chapelle des Filles de la Croix, on y respire la vie de quartier.

    Collège privé Notre-Dame

    Les corporations

    En déambulant dans la vieille ville, il nous suffit de lever les yeux pour retrouver l’histoire sociale de Bayonne gravée dans la pierre et les noms des rues. Les enseignes, sculptées ou peintes, racontaient déjà au Moyen Âge la spécialité de chaque échoppe : bouchers, forgerons — qu’on appelait ici “faures” — ou encore doualiers, faiseurs de tonneaux.
    Dès la période médiévale, ces métiers se sont organisés en corporations, réunissant les acteurs de chaque secteur pour se défendre, transmettre leur savoir, et garantir la qualité du travail. Leurs traces persistent non seulement dans la toponymie mais aussi dans la mémoire vivante de la ville, où la cohésion professionnelle se mêle à l’identité de quartier

    Tour Vieille-Boucherie

    Porte d’Espagne

    En suivant les remparts, nous arrivons à la Porte d’Espagne, point de passage historique vers le sud, vers la frontière et plus loin encore, jusqu’à la péninsule Ibérique.
    Cette porte a longtemps joué le rôle de seuil stratégique. Depuis les temps anciens, elle contrôle la sortie sud de la ville et se voit renforcée au fil des siècles : d’abord protégée par une barbacane médiévale puis, au XVIIe siècle, repensée par Vauban qui la transforme en ouvrage monumental selon les principes de l’architecture bastionnée.
    Large arche de pierre, flanquée de bastions, et à l’origine surmontée d’un pont-levis enjambant le fossé, la Porte d’Espagne allie pureté militaire et élégance sobre.
    Aujourd’hui piétonne, elle demeure un témoin de la puissance défensive de Bayonne, comme un rappel que franchir ce seuil revenait autrefois à quitter la France pour s’élancer vers l’Espagne, l’aventure ou, parfois, le danger.

    Stade Christian Belascain

    La Tour de Sault

    Sur les bords de la Nive, la Tour de Sault se dresse, massive, discrète mais essentielle dans le dispositif défensif de Bayonne. Construite au XIVe siècle, elle assurait, avec la Tour des Menons sur la rive opposée, le contrôle du trafic fluvial et la sécurité du port.
    Un ingénieux système de barrage flottant, l’estacade, reliait alors les deux tours et bloquait l’accès aux navires indésirables.
    Au fil du temps, la tour a souffert : affaissement après une crue au XVIIIe siècle, écrêtement partiel en 1832 lors du remodelage des remparts. Pourtant, la base robuste, vestige du Moyen Âge, subsiste encore aujourd’hui, témoignant de l’épaisseur des murs médiévaux et de l’importance stratégique du site.
    La Tour de Sault, désormais voisine d’un parking moderne, porte la mémoire d’une ville qui a toujours protégé, surveillé, et parfois verrouillé son accès fluvial.

    De retour sur les quais

    On revient vers l’eau. Les quais de la Nive et de l’Adour sont l’ADN de Bayonne. Au Moyen Âge, sous domination anglaise, les chantiers navals tournaient à plein régime. On adore observer les maisons hautes sur arcade : c’est là que les marchands hissaient autrefois les ballots de morue, d’épices ou de sel venus de Terre-Neuve ou des Antilles. Colbert y a même installé l’Arsenal du Roi au XVIIe siècle. Aujourd’hui, les terrasses ont remplacé les entrepôts, mais l’esprit marchand demeure.

    Port-Neuf, rue gourmande

    Si Bayonne prend aux yeux des gourmands l’allure d’une capitale officieuse du chocolat, c’est autour du Port-Neuf que s’écrivent les premières pages de cette histoire douce-amère.
    À la fin du XVIe siècle, des familles juives espagnoles et portugaises, fuyant l’Inquisition, s’installent quartier Saint-Esprit et apportent avec elles le secret d’un cacao médicinal, tonifiant.​
    Le chocolat “à boire” se répand dans la haute société locale, alors que des artisans maîtrisent son travail à la pierre chaude, sur le fameux métate. Bayonne devient la première ville française à produire du chocolat, et sa tradition gastronomique se consolide au fil des siècles : le goût se fait plus cacao que sucré, les procédés évoluent, mais l’esprit demeure.
    Aujourd’hui, de la rue Port-Neuf à la collégiale Saint-Esprit, les façades abritent chocolatiers centenaires et ateliers plus jeunes, gardant vivante la mémoire des “Faiseurs de chocolat”.
    Le patrimoine du cacao, entre archives, sculptures commémoratives et vitrines garnies, s’est fondu dans la culture bayonnaise : la dégustation y est rituelle, presque sacrée.

    Théâtre Michel Portal (Scène nationale du Sud-Aquitain)

    Au confluent de l’Adour et de la Nive, sur la vaste place de la Liberté, l’Hôtel de Ville et le Théâtre Michel-Portal forment un ensemble architectural rare.​
    Construit de 1837 à 1842, l’édifice néo-classique, signé Nicolas Vionnois, impressionne par sa monumentalité, inspirée des aménagements parisiens de la même époque. Il fallait alors une Mairie à la hauteur des ambitions de la ville, mais aussi une vraie salle de spectacle : le théâtre à l’italienne est donc intégré au bâtiment municipal, choix original et audacieux pour l’époque.​
    Trois ailes sont donc prévues : une dédiée à la douane, une à la mairie et une au théâtre lui-même. À l’intérieur, la salle — aujourd’hui réduite à 592 places pour plus de confort — accueille depuis 1842 tout le spectre du spectacle vivant.
    Au fil des décennies, incendies, restaurations, réaménagements et modernisations se succèdent, sans jamais altérer l’esprit du lieu. Depuis 1990, le théâtre est géré par la Scène nationale du Sud-Aquitain, rayonnant sur tout le pays basque.
    Le bâtiment, rebaptisé en hommage à Michel Portal, musicien de jazz et de classique natif de Bayonne, reste un phare pour la culture locale, conjuguant tradition architecturale et vitalité créative.​

    L’adour & Pont Saint-Esprit

    Traverser l’Adour par le Pont Saint-Esprit, c’est franchir bien plus qu’un simple ouvrage d’art : c’est relier deux mondes, deux quartiers, deux histoires intimes de Bayonne.
    Le premier pont, bâti vers 1150 et appelé “Pount de la gran mar”, était déjà un défi lancé aux courants et aux tempêtes. En bois, puis reconstruit maintes fois sous les assauts de l’Adour ou des guerres, il évolue jusqu’à prendre sa forme définitive en 1849 : un élégant tablier de pierre, composé de sept arches, dont la structure robuste permit, dès 1910, le passage du tramway.​
    Ce pont fut crucial : unique voie pour relier la France à l’Espagne, il marque le passage de la cité fortifiée vers le quartier Saint-Esprit, l’ancien faubourg des pèlerins, artisans et “étrangers” venus de toutes parts. Aujourd’hui, l’ouvrage, souvent embelli par les reflets des marées, reste un symbole de la vitalité bayonnaise et de sa capacité à franchir l’eau et les âges.

    Bayonne Street-Art

    Peña Taurine Bayonnaise

    Impossible de saisir la vitalité de Bayonne sans s’arrêter aux Peñas, ces associations festives et culturelles qui rythment la vie locale. Parmi elles, la Peña Taurine Bayonnaise s’affirme comme une institution incontournable : son histoire est celle de la passion partagée pour la tauromachie, mais aussi de l’amitié, de la convivialité et du goût de la fête.​
    Née dans le sillage des grandes ferias du sud-ouest, la Peña a su s’approprier d’anciens locaux — cases voûtées dans les remparts, échoppes, vieilles casemates — pour en faire des lieux d’accueil, tout en conservant l’épaisseur des murs, les arcades et l’humilité du décor.
    Au-delà de la tauromachie, les Peñas sont le cœur battant des Fêtes de Bayonne, organisant apéritifs, chants et animations dans un esprit de camaraderie fusionnelle. Leur architecture, modeste mais riche d’histoires, témoigne de l’art d’habiter la ville en la transformant, le temps d’une saison ou d’une soirée, en un vaste espace de partage et de joie populaire.

    Rue Sainte-Catherine

    Flâner dans la rue Sainte-Catherine, c’est s’immerger dans l’effervescence quotidienne de Bayonne. Cette artère commerçante, cœur vivant de la ville, associe boutiques traditionnelles et enseignes modernes.
    Entre vitrines attrayantes et façades colorées, la rue raconte la diversité et la vitalité commerciale de la cité basque, où le mélange entre l’ancien et le contemporain se fait naturel.
    S’y mêlent artisans, épiceries fines, et cafés typiques, offrant autant de moments d’échange et de convivialité. Ce poumon urbain incarne à lui seul l’esprit bayonnais, vibrant et ouvert.

    Gare de Bayonne

    À deux pas du fleuve, la gare de Bayonne s’impose avec élégance depuis le début du XXe siècle : long bâtiment rythmé d’arcades, tour-horloge, hall accueillant.​
    Ici, le premier train siffle dès 1854, inaugurant l’ère de la modernité et soudant la ville à tout le réseau du Sud-Ouest et de l’Espagne. La gare, installée initialement dans des bâtiments provisoires, sera reconstruite, agrandie, modernisée pour devenir pôle d’échanges régional : TGV vers Paris, Intercités, TER vers Saint-Jean-Pied-de-Port, Dax, Hendaye… Sur le parvis, bus locaux et taxis complètent le ballet incessant des voyageurs.
    Symbole de mobilité et d’ouverture, la gare de Bayonne n’est pas seulement une porte : c’est la promesse d’un ailleurs et d’un retour, le point de départ ou d’attache de tant de récits de la ville.

    DIDAM & Ongi Etorri

    Le long du quai, dans le quartier Saint-Esprit, se dresse le DIDAM — Direction Interdépartementale des Affaires Maritimes jadis, aujourd’hui espace d’art contemporain.
    Construit en 1933 par les frères Gomez, architectes prolifiques du Pays basque, le bâtiment se remarque d’emblée : façade d’une grande sobriété, inspirée du courant Art déco, porche monumental, colonnes cannelées, fronton orné des armoiries de Bayonne, cordages, rames et monstres marins en subtil écho aux activités portuaires.​
    Tout, ici, rappelle la vocation maritime et ouvrière du quartier. Dans les années 2010, la Ville réhabilite le bâtiment pour en faire, sous le nom de DIDAM, un haut-lieu de l’art visuel et de la photographie.
    Le résultat ? Un espace lumineux, ouvert à tous, fidèle à l’esprit d’hospitalité bayonnais, où patrimoine du XXe siècle et création contemporaine dialoguent au fil des expositions et des rencontres.

    Bayonne by night

    Pour conclure, il faut évoquer cette expression basque que l’on retrouve gravée sur bien des façades, panneaux et commerces de la ville : Ongi Etorri.
    Signifiant simplement “Bienvenue”, ce mot porte toute la générosité, l’accueil et la chaleur dont Bayonne fait preuve depuis des siècles.
    Dans une ville où se croisent cultures basque, gasconne et juive, où se mêlent pèlerins, négociants, artisans et visiteurs, Ongi Etorri rappelle l’essentiel : ici, chacun peut se sentir chez soi.
    Cette hospitalité est incarnée aussi par des lieux comme le DIDAM, qui ouvrent leurs portes à tous, dans un esprit de partage culturel et d’amitié.
    Bayonne, par cette invitation perpétuelle, insuffle une voix chaleureuse à son riche patrimoine et à son futur, toujours à découvrir.

  • Argentonnay

    Argentonnay

    Se rendre à Argentonnay depuis Paris

    4H20

    3H00

    430 km

    Après Thouars, direction Argentonnay ! Cette commune nouvelle, née en 2016 du regroupement de six anciennes communes, dont Argenton-les-Vallées, est un exemple vivant du dynamisme du bocage bressuirais. Son histoire est riche et remonte à des temps anciens, comme en témoignent les fondations du château médiéval ou le Pont Cadoret du XIIIe siècle. Argentonnay a connu une période florissante, marquée par son rôle de carrefour commercial avec de nombreuses foires. Tout comme à Thouars, la ville a également été marquée par les Guerres de Vendée, laissant des traces indélébiles dans son patrimoine. Nous prenons donc les petites routes en quête de découvrir un de ses trésors cachés.

    Château de l’Ebaupinay

    Situé à Le Breuil-sous-Argenton, sur la commune d’Argentonnay, ce château féodal est un vestige impressionnant de la fin du Moyen Âge, classé Monument Historique depuis 1898. Son architecture, de style gothique tardif, est caractérisée par ses cinq élégantes tours flanquant un logis carré, le tout surmonté d’un chemin de ronde avec mâchicoulis. Encore aujourd’hui, les douves, situées du côté nord et est, sont remplies d’eau, ajoutant à la beauté et au caractère défensif du lieu.

    L’histoire de l’Ebaupinay est particulièrement mouvementée. Après la Révolution, il est vendu comme bien national et subit les affres du temps et des changements de propriétaires. Mais une anecdote récente le rend tout à fait singulier : en 2019, ce château a été racheté par près de 12 000 « co-châtelains » via un projet de financement participatif mené par la startup Dartagnans ! L’idée était d’y créer un « lieu culturel du Moyen Âge » et de lancer un chantier médiéval participatif pour sa restauration. Bien que le château ait été remis en vente en 2024 et acquis par un propriétaire privé en 2025, cette aventure collective a marqué un chapitre unique dans l’histoire de ce site, témoignant de l’attachement des passionnés au patrimoine. Le château de l’Ebaupinay, même en ruines, continue de fasciner et de raconter son histoire à ceux qui prennent le temps de le découvrir

  • Coulon

    Coulon

    Se rendre à Coulon depuis Paris

    4H20

    3H00

    430 km

    Embarcadère Prada

    Place de la Coutume, 79510 Coulon

    Location d’une barque seule pour 2h30, la femme de l’accueil nous délivre un plan avec le parcours à suivre. On se repère grâce au nom des conches inscrites sur la carte et sur les potelets. Facile ! Toute la subtilité de la sortie est de savoir ramer en ligne droite.

    On vous avait dit qu’avancer sans zigzaguer n’est pas une mince affaire. Nous avons eux beaucoup d’accidents et de fou-rires ! La balade de 2h30 est de bonne durée, ni trop (car ça tire les bras quand même) ni pas assez !

    Comptez environ 35 € par barque pour une balade de 2h sans guide. Il est possible de trouver 30 minutes de plus au même prix grâce à des promotions en réservant par internet.

    Bonnes adresses

    Restaurant La Passerelle

    86 Quai Louis Tardy, 79510 Coulon

  • Arçais

    Arçais

    Se rendre à Arçais depuis Paris

    3H45

    ≈ 5H30

    360 km

    Arçais, situé au cœur des Deux-Sèvres, est un village emblématique du Marais Poitevin, souvent surnommé la « Venise Verte ». Ce lieu authentique offre une immersion totale dans un paysage unique, où l’eau est reine et la nature omniprésente. C’est le point de départ idéal pour explorer le marais mouillé, que ce soit à pied, en barque ou à vélo, et découvrir un patrimoine local riche et une atmosphère paisible.

    Le Grand Port d’Arçais : Un Témoin du Passé Commerçant

    Le Grand Port d’Arçais, aujourd’hui totalement restauré, fut jadis l’un des principaux centres d’échanges entre la plaine et la vallée de la Sèvre Niortaise. Il jouait un rôle crucial dans le transport des marchandises. Pour rappeler cette activité fluviale intense, deux grues en bois se dressent fièrement, symbolisant l’époque où les lourds troncs de peupliers, acheminés par voie d’eau, étaient hissés sur la berge pour être transformés.

    En bordure de ce port fluvial historique, se dresse un logis du XIXème siècle (une propriété privée, mais visible depuis la rue). Au rez-de-chaussée, ses onze entrepôts étaient stratégiquement utilisés pour le stockage des marchandises en transit, destinées à des villes comme Niort et Marans. Dans le prolongement de ce logis, le long du chemin de la Garenne, s’alignent d’anciennes fermes maraîchines. Ces bâtisses typiques sont conçues de manière à donner à la fois sur la rue et sur le bief Minet, un canal du marais, soulignant l’ingéniosité de l’architecture locale adaptée au milieu aquatique.

    Ce port n’est pas seulement un lieu de mémoire, c’est aussi le point de départ d’innombrables balades qui vous plongeront au cœur du marais mouillé.

    Arçais incarne parfaitement l’habitat maraîchin, avec ses maisons basses aux toits de tuiles, souvent entourées de canaux. C’est un village qui invite à la flânerie et à la découverte de ses trésors cachés :

    • Maisons de la Garenne : Ces anciennes fermes le long du chemin du même nom sont caractéristiques de l’architecture traditionnelle du marais, avec leur orientation double, signe d’une vie tournée vers la terre et l’eau.
    • Écluse et ancien pont levant à câbles des Bourdettes : Ces ouvrages d’art témoignent de la maîtrise de l’eau dans le Marais Poitevin. L’écluse permet le passage des embarcations entre différents niveaux de canaux, tandis que l’ancien pont levant raconte l’histoire des liaisons routières adaptées à la navigation fluviale. C’est un excellent point d’observation pour comprendre le fonctionnement hydraulique du marais.
    • Église Saint-Cyr : Au cœur du village, cette église offre un aperçu de l’histoire religieuse et architecturale locale. Son charme simple et son clocher sont des repères dans le paysage maraîchin.
    • Bateau à chaînes : Une curiosité locale qui rappelle les méthodes de transport d’antan sur les voies d’eau. Ce type de bateau, actionné par une chaîne immergée, était utilisé pour traverser les bras d’eau sans besoin de rames ou de voile dans des zones spécifiques.

  • Saint-Georges-de-Rex

    Saint-Georges-de-Rex

    Se rendre à Saint-Georges-de-Rex depuis Paris

    5H35

    ≈ 4H00

    595 km

    Nous n’avons pas trouvé ce village par hasard, c’est grâce à la présence d’un parcours Terra Aventura que nous vous faisons, à notre tour, découvrir ce village. Située à 4 km de la Vendée et 5 de la Charente-Maritime, elle est un carrefour géographique à elle seule. Mais c’est également un point d’entrée pour de belles balades dans les Marais Poitevins. À pied ou à vélo, les petits sentiers verdoyants sont très agréables à arpenter.

    Le Marais de Saint Georges de Rex est un endroit idéal pour s’immerger dans une nature préservée. Ce marais mouillé, est l’habitat, d’environ 350 espèces de mammifères et oiseaux, dont les Maraîchines, une espèce bovine de couleur fauve, et du cuivré des marais, un papillon en voie de disparition. Mais la flore n’est pas en reste avec 750 espèces.

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