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  • Brive-la-Gaillarde

    Brive-la-Gaillarde

    Se rendre à Brive-la-Gaillarde depuis Paris

    4H35

    4H40

    480 km

    Bienvenu à Brive-la-Gaillarde ! Nous sommes ici au cœur de la Corrèze, dans une charmante ville qui allie tradition et modernité. Connue pour son patrimoine historique, elle offre un cadre de vie agréable avec ses rues pavées, ses maisons en pierre et ses places animées. Brive est l’une des deux sous préfecture de Corrèze, une ville dynamique à découvrir sans plus attendre. C’est aussi un point de départ idéal pour explorer les paysages pittoresques de la région, entre vallées verdoyantes et villages typiques.

    Château d’eau de Brive

    Nous commençons notre visite de la ville par le Château d’eau de Brive, un édifice emblématique qui se visite gratuitement pendant les horaires d’ouverture de l’Office du Tourisme.

    Mais est-ce un château d’eau ou un phare ?

    Le « Phare » de Brive, malgré son apparence, n’a jamais guidé de navires. En réalité, il s’agit d’un ancien château d’eau construit en 1834 pour approvisionner la ville en eau. Conçu par l’architecte M. Limousin, il allie utilité et symbolisme, inspiré par l’histoire préhistorique de la région, autrefois recouverte par la mer. Ce bâtiment imposant servait aussi de lieu de rassemblement pour les notables et de signal pour le marché de gros.

    Aujourd’hui, inscrit aux Monuments historiques, le « Phare » est un incontournable de Brive. Situé dans un jardin méditerranéen, il abrite l’office de tourisme. Il offre une vue panoramique sur la ville depuis sa tour accessible aux visiteurs. Le bâtiment, qui mesure 22,50 m de hauteur et possède 98 marches pour accéder au sommet, est ouvert gratuitement pendant les horaires d’ouverture de l’office de tourisme. Une visite idéale lors de votre passage, notamment un samedi, pour profiter de l’ambiance du marché briviste !

    Passage du Sanglier

    A l’angle du Boulevard Général Koenig et de la Rue Toulzac, il y a plus d’un siècle, les sangliers faisaient déjà parler d’eux à Brive, en Corrèze. En 1921, un sanglier, poursuivi par des chasseurs, s’est aventuré en ville et a défoncé la vitrine d’une chemiserie, un incident qui est resté dans les mémoires. Deux plaques marquent aujourd’hui le passage de l’animal, et la boutique s’est appelée « Au sanglier » par la suite. Une histoire que les guides locaux aiment raconter lors des visites de la ville.

    Plus tard, dans les années 1930, un autre sanglier se rendait à des banquets au restaurant La Truffe noire, où il circulait entre les tables avant de finir à la rôtisserie. Aujourd’hui, son blason orne encore le restaurant, rappelant cette époque insolite où le sanglier était un invité d’honneur.

    Nous visitons Brives durant une fin de journée ensoleillée du mois de septembre, offrant une agréable et chaleureuse lumière dorée sur la ville. Son centre historique est majoritairement piéton, cela rend la visite et les flâneries très agréables.

    Place du 15 Août 1944

    Quand on l’attaque, la Gaillarde contre-attaque ! C’est à ce moment que le nom de « gaillarde » a été remis au goût du jour. Quelques siècles plus tôt, le roi d’Angleterre qualifiait déjà Brive ainsi. La raison ? Brive était ceinturée de remparts et pouvait donc se défendre toute seule.

    Quelques siècles plus tard, durant la Seconde Guerre mondiale, Brive fut la première ville de France à se libérer par ses propres moyens.

    Grand hôtel de Bordeaux

    Cette ancienne auberge a accueilli de nombreuses têtes couronnées : le pape Pie VII en 1814, le roi d’Espagne Ferdinand VII, la duchesse d’Angoulême et son mari le duc… Fondé au XIXe siècle, cet endroit témoigne de l’élégance et du raffinement de l’époque. Avec son architecture classique et ses intérieurs somptueux, il offre un cadre luxueux et accueillant pour les voyageurs.

    Cinéma Rex

    Le Cinéma Rex de Brive-la-Gaillarde est un lieu culturel emblématique, construit en 1932. Il propose une programmation variée avec des films nouveaux et classiques, ainsi que des événements culturels et des festivals. C’est un endroit incontournable pour les amateurs de cinéma et les passionnés de culture.

    Avec une architecture de luxe des Années folles, le Rex est le premier cinéma parlant de l’histoire de la ville. Le cinéma est un loisir premier des Français en cette période. L’architecte C. Villeras assume le style Art déco et le grand bâtiment « à quai » en 1958. Sous nom, le « Rex », s’inscrit dans la ligne des grands cinémas parisiens comme le « Grand Rex » ouvert à Paris en 1932. Une modernité bienvenue pour les Brivistes qui fréquentent assidûment le nouvel établissement accessible par une allée paysagère et illuminée aujourd’hui disparue. Depuis 2016, le cinéma est un service public municipal et la salle enrichit sa programmation avec des actions d’éducation à l’image et sensibilise la jeune génération aux regards singuliers du 7ème Art.

    Rue de la République

    Un clin d’œil à la préhistoire en plein centre-ville : Cette fresque gigantesque transporte les passants au cœur de la vallée de la Vézère, célèbre pour ses nombreuses grottes ornées. C’est une façon originale et ludique de (re)découvrir notre histoire.
    Une œuvre collaborative : Réalisée par les artistes Sismik et Azot, cette fresque est le fruit d’un travail minutieux et d’une véritable passion pour l’art préhistorique.
    Un hommage à la grotte de Lascaux : L’une des particularités de cette fresque est qu’elle s’inspire directement d’une photographie prise à l’entrée de la grotte de Lascaux. C’est un clin d’œil évident à cette découverte archéologique majeure.
    Une fresque qui suscite la curiosité : En plus d’être esthétiquement réussie, cette fresque a pour vocation de susciter la curiosité des passants et de les inciter à en apprendre davantage sur la préhistoire.

    Fontaine Bourzat (Saint-Martin)

    Au cœur de Brive, la fontaine Bourzat se distingue comme un hommage à Pierre-Siméon Bourzat, figure marquante du XIXe siècle et défenseur des idéaux républicains. Cet édifice néoclassique, surmonté d’un buste réaliste de Bourzat, reflète la détermination et les combats de cet homme politique pour la liberté et l’égalité.

    Bourzat, en raison de la boue, comme c’était son habitude, portait des sabots. Qui prendreait Bourzat pour un paysan se tromperait : c’est un bénédictin Bourzat. Imagination méridionale, intelligence vive, fine lettrée, ornée dans sa tête de l’Encyclopédie et des sabots à ses pieds : pourquoi pas ? Il est esxprit et peuple.

    Victor Hugo

    Autour du buste, des inscriptions gravées relatent les moments clés de sa vie, ancrant cet espace dans l’histoire de la République française. Bien plus qu’un simple élément du paysage urbain, la fontaine Bourzat est un lieu de mémoire, rappelant les luttes et les aspirations des générations passées.

    Collégiale Saint-Martin de Brive-la-Gaillarde

    La collégiale Saint-Martin de Brive est un édifice religieux emblématique construit au XIIe siècle à Brive-la-Gaillarde, place Charles-de-Gaulle, dans le Limousin. Elle est classée au titre des monuments historiques en 1862 et offre un cadre spirituel et historique unique. La collégiale Saint-Martin est un lieu de culte important pour la communauté locale et un site incontournable pour les amateurs d’art et d’histoire. Elle a été construite au haut Moyen Âge, sur une petite butte, à l’emplacement du tombeau de saint Martin l’Espagnol2, martyrisé et mort à Brive. Le premier édifice est mentionné par Grégoire de Tours. Les fouilles ont permis de trouver des vestiges de la chapelle primitive et une crypte archéologique avec des éléments de nécropole mérovingienne. La collégiale a été agrandie au XIe siècle et gérée par un collège de chanoines qui ont adopté la règle de saint Augustin. Les statuts et les biens du prieuré sont confirmés par le pape Eugène III, puis par le pape Innocent III et en 1231 par le pape Grégoire IX. Cependant, les chanoines ont abandonné la vie commune en 1574 et ont assuré le service divin jusqu’à la deuxième moitié du XVIIIe siècle. Le cloître a été détruit en 1764 et les bâtiments conventuels acquis par la ville et détruits en 1835. L’église est devenue église paroissiale et a été classée monument historique en 1862.

    Place Charles de Gaulle

    La Place Charles de Gaulle de Brive-la-Gaillarde est entourée de bâtiments historiques et de commerces, elle offre un cadre animé et convivial. On y retrouve régulièrement des événements culturels, des marchés et des manifestations, contribuant ainsi à la vie dynamique et culturelle de Brive-la-Gaillarde.

    Archives municipales

    La maison Cavaignac est un bâtiment classé monument historique depuis 1927. L’édifice a été construit au XIVe siècle et a été utilisé comme couvent de Clarisses, puis comme lieu d’enseignement pour les séminaires et le musée municipal. L’ancien parloir a été démoli en 1897 et l’escalier du XVIIe siècle a été détruit lors de la transformation de l’appartement en 1983-1984. Le bâtiment actuel est le résultat de plusieurs phases de construction et de modification au fil des siècles.

    Conservatoire de Brive

    Le Conservatoire de Brive-la-Gaillarde est une institution culturelle et éducative située Rue Dr Massenat. Fondé pour promouvoir l’enseignement des arts, il offre une large gamme de cours en musique, danse et théâtre. Le conservatoire accueille des élèves de tous âges et de tous niveaux, leur permettant de développer leurs talents artistiques dans un cadre professionnel et stimulant. Il organise également des concerts, des spectacles et des événements culturels, contribuant ainsi à la vie artistique et culturelle dynamique de Brive-la-Gaillarde.

    Musée Labenche

    Le musée Labenche, également appelé musée d’art et d’histoire de Brive-la-Gaillarde, est un musée situé dans l’hôtel Labenche, classé monument historique depuis 1886, il a été acheté par la ville en 1906. Le musée a été fondé en 1879 et a ouvert ses portes en 1883 dans l’ancien couvent des Clarisses. Et c’est en 1978 qu’il a été décidé de transférer le musée à l’hôtel Labenche après une restauration du bâtiment. Le musée abrite une collection pluridisciplinaire avec des collections archéologiques, beaux-arts, numismatiques et ethnographiques. Il possède également une collection unique en France de dix pièces de tapisserie réalisées par la manufacture royale de Mortlake.

    Palais de Justice

    Construit au XIXe siècle, ce bâtiment imposant est un exemple remarquable de l’architecture néoclassique. Le Palais de Justice abrite les principales institutions judiciaires de la ville, telles que le tribunal de grande instance et le tribunal de commerce.

    Square Germain Auboiroux et Square Charles Boudy

    Étonnant ces arbres n’est-ce pas ? Ils ont retrouvés une seconde vie grâce à trois grimpeurs élagueurs municipaux qui ont sculpté leurs troncs. Ne te fait-il pas penser à une main venue de l’espace ?

    Place du Civoire

    Sur le chemin du parking, nous passons pas cette jolie et adorable petite place. La place du Civoire et des Patriotes Martyrs, l’une des plus anciennes de Brive, est un lieu chargé d’histoire. Elle rend hommage au rôle historique de la ville qui, pour rappel, est la première de France à s’être libérée par ses propres moyens de l’occupant nazi pendant la Seconde Guerre mondiale.

    En 2005, cette place a été réhabilitée pour retrouver son charme d’antan. Jadis transformée en parking, elle a été débarrassée des voitures pour redonner vie à son caractère historique. Une fontaine a été réinstallée, rappelant l’époque où les animaux des foires, qui se tenaient à proximité de l’église, venaient y boire. Ce retour aux sources redonne à la place son authenticité et son atmosphère conviviale.

    Le site a également été embelli de chênes verts et d’un sol en granit local, un clin d’œil à la richesse naturelle de la Corrèze. Des marches, conçues comme des gradins, offrent une ouverture accueillante sur la rue Toulzac et invitent à la flânerie ou à un moment de détente. Aujourd’hui, cette place incarne un équilibre parfait entre mémoire historique et modernité conviviale, en plein cœur de la ville.

  • Sarlat-la-Canéda

    Sarlat-la-Canéda

    Se rendre à Sarlat-la-Canéda depuis Paris

    5H10

    6H55

    525 km

    Sarlat-la-Canéda, perle du Périgord noir, vous invite à un voyage dans le temps. Ses ruelles pavées, ses maisons en pierre dorée et ses monuments médiévaux racontent une histoire riche et fascinante. Une ambiance authentique et conviviale se dégage de ses rues, invitant les visiteurs à s’imprégner de son charme. Bien plus qu’une simple ville, Sarlat-la-Canéda est un écrin de beauté et de tradition, un lieu où le temps semble s’être arrêté.

    Maison de la Boétie

    Pour débuter notre promenade ensoleillée, arrêtons-nous place du Peyrou. Oublions les Incas et les llamas 😉, ici nous sommes plongés dans le cœur de la Renaissance française ! La Maison de la Boétie, un véritable joyau architectural datant du XVIe siècle, se dresse fièrement devant nous.

    Construite entre 1520 et 1525 par Antoine de La Boétie, lieutenant criminel à Sarlat, la maison porte fièrement le nom de son constructeur. Cependant, c’est son fils Étienne, né au sein même de ces murs le 1er novembre 1530, qui lui conféra une véritable notoriété. Figure majeure du paysage politique et littéraire, Étienne de la Boétie est connu pour ses écrits politiques et philosophiques ainsi que pour son amitié avec Michel de Montaigne. Par ailleurs, il fut l’un des fondateurs de la démocratie moderne. Ce sont ces liens qui ont contribué à la renommée de la famille La Boétie et à l’importance historique de cette maison.

    Aujourd’hui, cet ancien hôtel particulier, dont les façades arborent le style élégant de la Renaissance italienne, est en passe de retrouver sa splendeur passée grâce à la généreuse contribution de la Mission Patrimoine de Stéphane Bern. Les travaux de rénovation, qui devraient être terminés pour l’été 2025, redonneront vie à ce lieu chargé d’histoire.

    Place de la Liberté

    La Place de la Liberté est le cœur battant de Sarlat-la-Canéda. Anciennement nommée place Royale, elle a été rebaptisée Place de la Liberté lors de la Révolution française, symbole d’un nouvel ordre.

    Entourée par l’hôtel de ville, l’ancienne église Sainte-Marie et de terrasses ombragées c’est l’endroit idéal pour savourer un café en admirant le ballet incessant des passants et profiter de l’ambiance conviviale.

    Ancienne Église Sainte-Marie – Marché couvert

    Située au cœur de Sarlat, l’église Sainte-Marie dépasse le cadre d’un simple édifice religieux. Elle incarne une histoire riche et tumultueuse, marquée par des conflits, une détermination sans faille et une reconversion audacieuse.

    En 1365, face à l’état dégradé de leur église paroissiale, les habitants de Sarlat prennent la décision de la reconstruire en plus grand. Sous la houlette de l’architecte Jacques Caviale, les travaux débutent en 1368. Cependant, le contexte politique instable de l’époque, dominé par la Guerre de Cent Ans, complique la situation. Les affrontements entre Français et Anglais, ponctués de sièges et de changements d’allégeance, perturbent régulièrement l’avancée des travaux. Malgré ces obstacles, la construction progresse lentement. Le chœur et une partie de la nef sont achevés en 1431, mais ce n’est qu’en 1479 que l’architecte Pierre Esclanche reprend les rênes du projet, finalisant la façade, le clocher et la première travée. L’église est finalement consacrée en 1507. Le destin de l’église Sainte-Marie prend un tournant radical lors de la Révolution française. Désaffectée en 1794, elle est vendue morceau par morceau. Son chœur est démonté pour récupérer les pierres, tandis que sa nef est réutilisée à diverses fins : boulangerie, magasin de bois et charbon, puis bureau de poste.

    En 2001, l’architecte Jean Nouvel redonne vie à ce monument historique en le transformant en un marché couvert moderne et lumineux. Respectueux du passé, il parvient à préserver l’essence de l’église tout en lui offrant une nouvelle fonction. Un ascenseur installé dans le clocher permet désormais d’admirer une vue panoramique sur la ville depuis son sommet.

    Le Badaud de Sarlat

    Depuis des années, le badaud captive par son air mystérieux et amusant. Ce discret passant de bronze, intégré au pavage, invite à la contemplation et à la curiosité, incarnant l’esprit d’observation des habitants de Sarlat et encourageant les visiteurs à prendre le temps de découvrir les détails cachés de la ville. Beaucoup s’amusent à le chercher et à le photographier, certains lui jetant même des pièces de monnaie, comme pour l’aider à trouver ce qui le fascine tant. Le Badaud, un personnage discret et attachant, est devenu un symbole du charme discret de Sarlat et est l’œuvre de Jean-Pierre Vrignaud.

    Manoir de Gisson

    Bienvenue au Manoir de Gisson, un trésor historique situé juste derrière le Badaud, sur la place des Oies. Classé monument historique, ce manoir unique vous plonge dans l’univers de la bourgeoisie sarladaise du XVIIe siècle. Composé de deux bâtiments distincts reliés par une tour escalier hexagonale, ses origines remontent au XIIIe siècle. Son architecture est typique de l’époque : des fenêtres à meneaux, ses toits de lauze et sa baie à colonnettes.

    La visite s’articule autour des appartements du consul, où la famille de Gisson a vécu. Des pièces richement décorées dévoilent la vie quotidienne de personnages influents, tels que notaires royaux et consuls. Puis s’ensuivent les salons d’apparat, le mobilier d’époque, les cheminées et la grande terrasse surplombant la place.

    Ensuite, direction les caves voûtées, où se trouve un fascinant cabinet de curiosités. Très en vogue à la Renaissance, ces cabinets exposaient des objets rares rapportés d’expéditions lointaines, témoignant de l’imaginaire et de la curiosité de l’époque.

    Fontaine Sainte-Marie

    Rue des consuls, en contre-bas du manoir que nous venons de visiter, se cache la Fontaine Sainte-Marie. Avec son bassin en pierre sculpté et sa statue de la Vierge Marie, elle était autrefois une source d’eau potable pour les habitants de Sarlat, et la légende raconte même que son eau avait des vertus miraculeuses, attirant de nombreux pèlerins.

    Sarlat se découvre vraiment en flânant, en se laissant porter par l’envie de se perdre dans ses ruelles étroites et pittoresques. Ce qui est vraiment captivant, c’est cette harmonie architecturale qui règne dans la ville : les maisons en pierre dorée, les toits de lauze et les façades médiévales créent un ensemble cohérent et enchanteur. Pourtant, à chaque coin de rue, une nouvelle surprise vous attend. Que ce soit une petite place ombragée, une adorable boutique ou une alléchante odeur de café, chaque détour révèle un caractère unique et une atmosphère qui lui est propre. C’est cette combinaison de singularité qui fait de Sarlat un lieu si spécial à explorer.

    Lanterne des morts

    La Lanterne des Morts, située juste derrière la Cathédrale Saint-Sacerdos, est un monument énigmatique et fascinant. Construite aux XIIe siècle, cette chapelle sépulcrale a traversé les siècles en laissant planer le mystère sur sa véritable fonction.

    D’apparence simple, elle se présente comme une tour circulaire à deux niveaux. Le niveau inférieur, accessible par un portail sous arc brisé, est couvert d’une voûte complexe ornée de nervures et de motifs sculptés. Trois fenêtres éclairent l’intérieur, laissant filtrer une lumière douce et mystérieuse. L’étage supérieur, quant à lui, est fermé par une chambre tronconique percée de quatre baies étroites.

    Au fil des siècles, la Lanterne des Morts a été surnommée « Tour des Maures » puis « Tour Saint-Bernard », alimentant les légendes et nourrissant l’imagination populaire. Certains historiens y voient une lanterne destinée à guider les âmes des défunts, tandis que d’autres pensent qu’il s’agissait d’un lieu de sépulture ou d’une chapelle.

    Aujourd’hui classée monument historique, la Lanterne des Morts est un témoignage poignant du passé et de l’architecture médiévale. Sa forme unique, son mystère persistant et sa situation au cœur du cimetière Saint-Benoît en font un lieu chargé d’histoire et de spiritualité, invitant à la contemplation et à l’émerveillement.

    By night

    Pour clore la journée, rien de tel qu’une promenade dans les rues à la tombée de la nuit. Même si le soleil s’est couché, les bâtiments conservent une lueur dorée, créant une atmosphère magique. À cette heure-ci, la ville se fait plus tranquille, offrant une ambiance intimiste qui permet de redécouvrir Sarlat sous un autre angle. Cette destination qui allie histoire, gastronomie et nature nous a réellement enchantée, c’est la destination idéale pour un week-end dépaysant et ressourçant !

    Les bonnes adresses

    L’Assiette Sarladaise

    4 Rue du Présidial, 24200 Sarlat-la-Canéda

    Des spécialités locales, rien que des spécialités locales ! En plus de pouvoir profiter d’une terrasse des plus agréables, le service était chaleureux et les plats délicieux !

  • Gujan-Mestras

    Gujan-Mestras

    Se rendre à Gujan-Mestras depuis Paris

    5H40

    4H20

    595 km

    Gujan-Mestras, la capitale de l’ostréiculture

    Nous vous emmenons découvrir Gujan-Mestras, un petit coin nature et authentique du Bassin d’Arcachon. Il ne faut toutefois pas s’y méprendre, cette ville portuaire s’étend sur 54 km² et accueil pas moins de 22 000 habitants. Située seulement à 15 kilomètres de la ville d’Arcachon, elle profite de toutes les commodités souhaitées. Avec des marées toutes les six heures, c’est une véritable mer intérieure ! L’eau s’engouffre et se retire dans les « passes », ces chenaux de navigations que connaissent bien les marins. Gujan-Mestras et ses sept ports sont devenus la capitale de l’ostréiculture du bassin, une activité économique majeure avec 120 entreprises, sur les 300 que compte le Bassin.

    Jetée du port de Larros

    Le sentier du littoral parcourt les 7 ports que contient Gujan-Mestras, une balade qui peut se faire facilement à pied ou à vélo. Nous découvrons celui de Larros en premier, et l’esplanade des Ostréiculteurs en est un bon point de départ. Nous longeons le port sur 520 mètres pour arriver au bout de la jetée, où se trouve un superbe point de vue sur la côte. Les cabanes de pêcheurs qui jalonnent les rues sont toutes différentes, certaines sont colorées, d’autres arborent des motifs de poissons, d’huîtres ou des coccinelles, ça vaut le coup d’œil.

    Les ports de Gujan-Mestras

    Nous parcourons une partie des ruelles du port de Larros, agréablement surpris par ce qui nous entoure. Le temps semble s’y être arrêté, c’est très dépaysant. Nous déambulons un peu au hasard, sous cette chaleur harassante du mois de juillet. On aperçoit régulièrement des coccinelles, l’emblème porte-bonheur de la ville, représenté sur plusieurs bâtiments, savez-vous pourquoi ?

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    Mairie

    Gujan-Mestras ne se résume pas qu’à ses ports, la ville possède un joli patrimoine, de nombreuses activités nautiques, des sentiers de randonnées, des pistes cyclables…

    Il est possible d’y venir en TER depuis Bordeaux en un peu moins de 45 minutes, ou en voiture. Le parking de la gare est gratuit et offre suffisamment d’emplacements.

    Coucher du soleil

    En fonction de la saison, vous pourrez déguster des moules marinières, des huîtres ou du poisson frais dans les nombreux restaurants en admirant le coucher de soleil. C’est un moment particulièrement agréable.

    Les bonnes adresses

    La Marine — Restaurant Bistro

    91 Rue du Port de Larros
    33470 Gujan-Mestras

    Situé dans le port de Larros, les plats sont bien préparés, l’endroit est charmant et le service convivial. Idéal pour passer un bon moment.

    La Maison de l’Huître

    Rue du Port de Larros
    33470 Gujan-Mestras

    Musée en bord d’océan retraçant l’histoire et la culture de mollusques marins à travers des expos et objets.

  • Anvers

    Anvers

    Hallo !

    Nous partons un weekend dans la capitale du diamant, à manger des frites et profiter du superbe patrimoine dont regorge la ville. Un régal pour les yeux et pour les papilles !

    A mon papa, en souvenir d’un superbe weekend.

    Hello! Ce weekend je pars avec mon père à la découverte de la ville d’Anvers, faire le plein de frites et de bières. 😁 C’est une ville magnifique, à l’histoire riche et fascinante. Il y a tellement de choses à voir et à faire qu’il est difficile de savoir par où commencer.

    C’est après 3 h 30 de route que nous posons les valises à l’hôtel Prizeotel. C’est un établissement agréable, mais c’est son emplacement qui nous a décidés. À mi-chemin entre le centre-ville historique et le port d’Anvers, c’est un excellent point de départ pour découvrir la ville à pieds tout en pouvant laisser la voiture à proximité.

    Béguinage d’Anvers
    Begijnhof

    On commence notre balade par le Béguinage d’Anvers. C’est un ensemble de maisons et de jardins moyenâgeux, fondé au XIIIe siècle par un groupe de femmes célibataires qui souhaitaient vivre une vie religieuse sans faire vœu. Cette communauté autonome, disposait de ses propres règles et ses propres institutions ou les béguines se consacraient à la prière, à la charité et au travail manuel. L’endroit atteint son apogée au cours du XVIIe et comptait pas moins de 1 000 béguines, faisant d’elle une des plus importantes communauté d’Europe. Bien que le Béguinage a progressivement été dépeuplé durant les XVIIIe et XIXe siècles, puis partiellement endommagé lors de la Seconde Guerre mondiale, il reste aujourd’hui un coin calme et agréable, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO.

    Opéra flamand

    Opera Antwerpen

    Un peu plus loin nous arrivons devant cette imposante façade néo-baroque entourée de bâtiments modernes. L’opéra royal flamand d’Anvers, devenu l’Opéra Flamand par la suite, a été construit en 1907 par l’architecte Joseph Van Campen. Aujourd’hui encore, une grande variété d’opéras, de ballets et de concerts y sont représentés. Bien qu’il joue un rôle central pour la formation des jeunes artistes, l’opéra a accueilli de nombreux artistes de renom au cours de son histoire, dont Maria Callas, Luciano Pavarotti et Plácido Domingo. Il a également été le lieu de premières mondiales importantes, comme Lulu d’Alban Berg en 1937.

    À deux pas de l’opéra, au croisement de Leysstraat (qui devient Meir), De Keyserlei (qui en est la continuité) et Frankrijklei, on se retrouve au centre d’une multitude de jolis bâtiments à l’architecture caractéristique, dont la gare et son immense portail.

    Meir

    On passe par Leysstraat ou les magasins commencent à se faire nombreux. Dans sa continuité, le Meir est la rue commerçante d’Anvers la plus réputée. C’est aussi la seconde plus importante du pays ! L’envie n’est pas au shopping, toutefois le cadre est très agréable, les enseignes s’y trouvant occupent d’anciens bâtiments donnant un charme certain à l’allée.

    En s’enfonçant un peu dans la rue, on découvre qu’il est possible d’entrer dans la cour d’un palais. Ce n’est pas n’importe lequel puisqu’il a été autrefois la propriété d’importants dirigeants tels que Napoléon Bonaparte, Guillaume 1er des Pays-Bas et la famille royale belge. Son histoire est riche et plutôt bien documentée. Il d’abord commandé en 1745 par Johan Alexander Van Susteren, un marchand fortuné, il a été conçu par l’architecte Jan-Peter Van Baurscheit II dans le style rococo. Puis le palais a été vendu à Napoléon Bonaparte en 1811 c’est ce dernier qui le fit rénover et meubler dans le style Empire. Guillaume Ier, roi des Pays-Bas l’a racheté après la défaite de Napoléon et s’en servit comme résidence pour sa famille et ses invités. En 1830, après que la Belgique soit devenue indépendante des Pays-Bas, l’édifice était occasionnellement utilisé par la famille royale belge et était en grande partie vide. Puis en 1969, le palais a été vendu au gouvernement belge qui s’est chargé de sa restauration et l’a ouvert au public. Le palais accueille désormais une grande variété d’évènements, notamment des concerts, des expositions et des conférences.

    Rubenshuis

    En passant devant l’ancienne demeure et atelier de Peter Paul Rubens, on peut apercevoir cette jolie façade édifiée en 1610. Il y vécut avec son épouse Isabella Brant jusqu’à sa mort en 1640. Aujourd’hui transformé en musée, il abrite une importante collection d’œuvres de Rubens, considéré comme l’un des plus grands peintres baroques d’Europe, ainsi que d’autres artistes du même mouvement. Toutefois, la bâtisse est actuellement en travaux et ne rouvrira qu’en 2027, pour les festivités du 450e anniversaire de Rubens.

    Mitraillette

    L’heure du déjeuner (ou du dîner en Belge) est l’occasion de partager une bonne mitraillette. Ce plat typique du pays au drôle de nom, est des plus réconfortant : dans une demi-baguette ouverte on retrouve de la viande chaude (parfois froide), des frites (en quantité généreuse) et une des nombreuses sauces. Une fois tout ça terminé, vous aurez assez de force pour… faire la sieste ! Mais ce n’est pas le programme, alors en route.

    Graanmarkt

    Non loin de l’effervescence de Meir se trouve cette charmante petite place, bordée de bistrots très fréquentés. Au centre, la statue de Victor Driessens rend hommage à un homme qui a beaucoup contribué à la vie culturelle d’Anvers. Cet acteur belge, né le 6 mai 1820 et mort le 4 avril 1885 à Anvers est considéré comme l’un des pères du théâtre flamand. Driessens a commencé sa carrière en 1845 au Théâtre Royal d’Anvers. Il a rapidement acquis une grande popularité auprès du public flamand, grâce à son talent de comédien et à son sens de l’humour. Il a joué dans de nombreux rôles, notamment dans des pièces de Molière, Shakespeare et Schiller. En 1860, il a fondé le Théâtre National flamand et l’a dirigé jusqu’à sa mort, expliquant la présence de sa statue ici même.

    Théâtre Bourla

    Bourlaschouwburg

    Il est davantage reconnaissable de ce côté. Le Théâtre, construit en 1834 par l’architecte Pierre Bruno Bourla, est le plus ancien théâtre d’opéra de Belgique. Avec une capacité de 1006 places, il a accueilli (et accueille toujours) de nombreuses productions.

    Lange Gasthuisstraat

    Jardin Botanique d’Anvers

    Plantentuin (Den Botaniek)

    Nous sommes mi-avril, il manque encore quelques feuilles aux arbres, mais les branches sont bourgeonnantes. Au Jardin Botanique d’Anvers, on retrouve une collection de plus de 10 000 espèces de plantes, dont des variétés tropicales, ou médicinales ainsi que des plantes menacées d’extinction. Et on peut facilement les identifier grâce à la présence de panonceaux à proximité. Cet écrin de verdure a été fondé en 1825 par la Société Royale d’Horticulture d’Anvers faisant de lui l’un des plus anciens jardins botaniques de Belgique.

    Place Leopoldplaats

    Dans le prolongement de la rue Leopoldstraat, dans laquelle se trouve le Jardin Botanique, nous retrouvons la place éponyme. Ici aussi se dressent de superbes bâtiments historiques dont l’architecture vaut le coup d’œil, dont le palais de la Banque Nationale. La place est également connue pour sa statue de Léopold Ier, le premier roi des Belges.

    Parc de la Ville
    Stadspark

    On traverse le boulevard Britselei, qui est l’axe sur lequel se trouve l’Opéra Flamand que nous avons vu plus tôt, pour faire un petit crochet par le Parc de la Ville.
    La saison n’est pas idéale pour apprécier ce vaste parc à sa juste valeur, mais cela ne nous empêche pas pour autant de découvrir ce qui s’y cache. 😊

    En chemin pour rejoindre notre prochain point, une demeure de style Art nouveau, nous empruntons la rue Justitiestraat, une parallèle beaucoup plus calme de Britselei. Dans cette petite il est impossible de passer à côté du Tribunal de Justice sans le remarquer, son architecture forte tranche avec les maisons de ville l’entourant.

    Het Bootje (le petit bateau)

    On traverse de nouveau le grand boulevard, qui se nomme maintenant Amerikalei pour rejoindre Schildersstraat, rue dans laquelle se trouve la magnifique maison Het Bootje. Bâtie par l’architecte Frans Smet-Verhas pour le constructeur naval Petrus Franciscus Roeis en 1901 dans un style typiquement Art nouveau, elle n’est pas sans rappeler les belles villas de Nancy. Puis Roeis dévoile « Les cinq continents » un ensemble de quatre bâtiments connexes, aussi commandés à Frans Smet-Verhas et demande également la modification des plans originaux afin d’incorporer une proue de bateau dans l’angle de l’immeuble, une allusion pas trop subtile à son commerce. Cet ensemble est riche en symbolisme, sa loggia possède cinq fenêtres, chacune représentant un des cinq continents, tandis qu’une petite terrasse entourée d’un balcon en fer pourvu des coups de foudre évoquant les tempêtes en mer.

    Peu de temps après sa construction, le bâtiment a été nommé officieusement « Hiet Bootje » (« Le petit bateau ») par les habitants d’Anvers.

    Musée Royal des Beaux-Arts d’Anvers

    Koninklijk Museum voor Schone Kunsten Antwerpen

    Nous n’avons pas loin à aller pour trouver le Musée royal des beaux-arts d’Anvers puisqu’il se situe aussi sur Schildersstraat. Fondé en 1810 , il est connu pour abriter une importante collection de peintures, sculptures, dessins, estampes, photographies et objets d’art décoratif. Parmi ses 20 000 œuvres d’art, on retrouve notamment des Rubens, Van Dyck, Bruegel l’Ancien, Bruegel le Jeune, Jordaens, Memling, Van Eyck et bien d’autres !

    Monument et statue de Lambermont
    Monument en Standbeeld Lambermont

    On emprunte la rue Leopold de Wael qui passe devant le Musée des Beaux-Arts jusqu’à la place Lambermont. La fontaine se trouvant en son centre est un monument de 1912 honorant la mémoire du baron Léopold de Lambermont, un diplomate belge qui a joué un rôle important dans la création du traité de Londres de 1864 et qui a libéré le cours inférieur de l’Escaut des droits de péage, participant ainsi au développement économique de la ville.

    Waterpoort

    Anvers est une ville portuaire et cela se ressent particulièrement dans son patrimoine. À 150 mètres de Lambermontplaats, nous arrivons au pied de la Porte d’Eau. Plus connu sous le nom de Waterpoort, ce bel arc a été façonné par Hubert Van den Eynde et Hans Van Mildert sur ordre du roi Philippe IV d’Espagne en 1624. La porte est constituée de deux tours reliées par un pont. Elle est décorée de sculptures représentant les armoiries de la ville d’Anvers et du roi Philippe IV. Elle était autrefois utilisée pour contrôler le trafic fluvial sur l’Escaut, elle fonctionnait comme un passage vers la rivière depuis l’enceinte fortifiée qui protégeait la ville d’Anvers. Les bateaux pouvaient accéder au Vlasmarkt par ce passage.

    De Gerlachekaai

    Un peu plus bas la vue sur l’Escaut offre un grand bol d’air frais et légèrement iodé, surprenant puisque nous sommes à presque 100 kilomètres de la Mer du Nord.

    Statue de Peter De Grote

    Nous voici rendus sur Kloosterstraat, où se trouve une belle statue de Peter De Grote sur une petite place arborée. Pierre Ier, plus connu sous le nom de Pierre le Grand (ou Peter De Grote en néerlandais), né le 30 mai 1672 à Moscou et mort le 28 janvier 1725 à Saint-Pétersbourg, devient tsar de Russie en 1682 et reçoit le titre d’empereur de toutes les Russies en 1721. En politique extérieure, Pierre se lance dans la longue Grande Guerre du Nord durant laquelle il est opposé à l’Empire suédois de Charles XII. Pierre se fait alors proclamer « grand », « père de la patrie » et « imperator ». Pierre joua ainsi un important rôle dans la construction d’un État russe moderne en déplaçant sa capitale de Moscou à Saint-Pétersbourg, ville qu’il fonda en 1703.

    Sur Oude Koornmarkt, plus précisément au numéro 58, nous découvrons par hasard cet antre d’artiste, la galerie Tentacoli, un univers fourni et original à explorer.

    Groenplaats

    En coupant par Zwaluwstraat, nous arrivons sur la « Place Verte » même si à vrai dire, en cette saison la place n’est pas très verte. Avant d’être le chaleureux lieu de vie que nous apprécions aujourd’hui, elle servit de cimetière du moyen-âge jusqu’au début du 19e ou elle fut transformée et inaugurée en 1805 en tant que Place Bonaparte (Bonaparteplein). Une dénomination qu’elle ne garda que 10 ans avant de prendre le nom que l’on connaît maintenant. Au centre se dresse une grande statue du célèbre peintre baroque Pierre Paul Rubens. Cette statue est idéalement située pour admirer les bâtiments nous entourant. Parmi eux se trouvent la cathédrale Notre-Dame et le Tribunal de Première Instance. Tant qu’à contempler cette place, nous en profitons pour le faire autour d’un verre. 😊

    Fritkot Max

    On est bien d’accord sur le fait qu’il commence à faire faim. Et ça tombe bien, le Fritkot Maxcse trouve à quelque pas de là ? C’est une des plus anciennes friteries de la ville qui sert et réchauffe l’estomac des badauds depuis 1842 ! Par chance il restait une table en extérieur (il n’y en a pas à l’intérieur) qui nous a permis de grignoter avec une vue sur la place et ce qui l’entoure.

    Anvers by night

    De nuit la ville se pare d’une belle lumière dorée, mettant davantage en perspective son remarquable patrimoine architectural. C’est un bonheur de s’y perdre, passant d’une petite rue cachée à une grande place, en croisant des fresques ou des bâtiments emblématiques, un moment très agréable. C’est en profitant de ce décor soyeux que nous rejoignons l’hôtel afin d’être en forme pour demain ! 😴

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  • Croatie

    Croatie

    Dobro jutro !

    Nous partons 4 jours à la découverte de Zadar et Zagreb, vous venez avec nous ? La Croatie est un pays d’Europe du Sud situé sur la côte de l’Adriatique. Il est connu pour ses jolies plages, ses eaux turquoise, ses parcs naturels et ses villages pittoresques. La Croatie est également un pays riche en histoire et en culture. Elle abrite de nombreux sites archéologiques, des monuments historiques et des musées.

    Zadar 🇭🇷

    Aéroport de Zadar (ZAD)

    2H05

    Temps de vol

    1 345km

    Distance

    Hello ! Nous avons trouvé comment occuper quatre jours de repos : partir à la découverte d’un nouveau pays, la Croatie !
    Nous décollons d’Orly à 6h30. Transavia propose des vols tôt le matin, ce qui correspond pour profiter au maximum sur place.

    Nous atterrissons dans le petit aéroport de Zadar après 2h05 de vol depuis Paris. Nous retirons quelques kunas, la monnaie officielle de la Croatie pour prendre le bus assurant la liaison vers le centre-ville de Zadar. Nous déboursons vingt-cinq kunas pour trente minutes de trajet. La sécurité routière n’est pas la même qu’en France. La navette est pleine à craquer, nous sommes debout entassés les uns sur les autres et le conducteur passe son temps au téléphone…

    Lors de notre visite en mai 2022, le pays dispose encore de sa monnaie historique, le kunas. Cependant, la Croatie est passée à l’euro depuis le 1er janvier 2023.

    1

    Euro

    7,53kn

    Kunas

    Centre historique

    Nous arrivons dans le centre historique de Zadar à 9h30, la ville dort encore. Nous comprenons très vite que nous avons sous-estimé la beauté du pays ! L’eau est claire, les bâtiments sont très charmants, on a hâte de voir ça en détail !

    Nous déposons nos affaires dans notre logement d’une nuit. Il est situé à cent mètres du Pont de la ville en face du cœur historique. C’est parfait pour pleinement profiter de Zadar sans se soucier de l’heure à laquelle rentrer.

    Orgues Marin Zadar

    Morske orgulje

    Nous prenons le temps d’écouter l’Orgue des mers qui nous envoûte dans une mélodie au gré de la houle. Cette œuvre d’art de soixante-dix mètres de longueur sur le front de mer, qui lie architecture et musique a été construite en 2005 par Nikola Bašić. Trente-cinq tubes se trouvant sous les marches produisent une douce orchestration lorsque les vagues en expulsent l’air. C’est si calme et apaisant que nous y reviendrons plusieurs fois, entendre cette musique unique, en regardant les bateaux passer ou le soleil se coucher. On vous laisse assister au spectacle.

    The Greeting to the Sun – Pozdrav suncu

    Juste au-dessus de l’Orgue des mers se trouve The Greeting to the Sun ou « Salutation au Soleil » est une œuvre d’art de vingt-deux mètres de diamètre, également construite par Nikola Bašić en 2008. Elle est constituée d’un ensemble de trois cents panneaux solaires et d’une multitude de diodes assurant des jeux de lumière captivants. Cette œuvre représente le soleil et les planètes du système solaire. À noter qu’il ne se passe pas grand-chose de jour, c’est à la nuit tombé que le spectacle s’apprécie.

    Vieux port de Zadar

    Nous sommes éblouis par la beauté de l’Adriatique. La digue Kralja Petra Krešimira IV permet d’en profiter environ un kilomètre jusqu’au vieux port. Nous nous engouffrons dans la ville par l’ancienne porte de la Terre Ferme.

    Porte de la Terre Ferme – Kopnena Vrata

    La Porte de la Terre Ferme, également connue sous le nom de Porta Terraferma, a été édifiée par l’architecte italien Michele Sanmicheli en 1537. Elle est située à l’extrémité nord de la rue principale de Zadar, la Kalelarga. À l’époque, cette entrée était utilisée pour contrôler l’accès à la municipalité et pour la protéger des attaques extérieures. Aujourd’hui, la porte de la Terre Ferme est un symbole de la ville. Elle est un rappel de l’histoire médiévale, riche et mouvementée.

    Les remparts de la ville de Zadar sont inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 2017 en tant que bien culturel.

    Place des Cinq Puits – Trg Pet Bunara

    On emprunte le petit passage à droite derrière la porte pour accéder à la place des Cinq Puits. Datant du XVe siècle, ces derniers servaient à la ville pour subvenir aux besoins en eau lors des sièges menés par l’armée ottomane.

    Parc de la Reine Madijevka

    Perivoj kraljice Jelene Madijevke

    Au-dessus de la place, un gouverneur autrichien a fait aménager en étages le premier jardin public de la ville au XIXe siècle. Il est nommé ainsi en l’honneur de la reine Jelena Madijevka (Hélène de Zadar), femme de Mihajlo Krešimir II. D’en haut, nous avons une jolie vue sur les cinq puits, le vieux port et l’ancienne porte de la Terre Ferme.

    II Palače

    Il est 11h30 et la ville est encore très calme. Nous arrivons sur une place très mignonne avec des cafés, des monuments et une église. Poussés par la curiosité, nous entrons dans le musée II Palače. Ce dernier est en réalité le palais du recteur et du provéditeur, complexe culturel et historique, rénové grâce aux fonds européens. Les lieux sont aujourd’hui ouverts aux publics et disposent d’un musée, galerie, ateliers éducatifs… Nous profitons de cette journée portes ouvertes pour le visiter et l’endroit en vaut le détour !

    Nous prenons le temps d’arpenter les rues calmes. Une chose que nous remarquons depuis tout à l’heure, c’est la propreté de l’espace public. Les pavés brillent et pas grand-chose ne traîne au sol, c’est agréable !

    Place Narodni – Narodni trg

    La Place du Peuple, célèbre place ancienne avec une église datant du XIe siècle, est un coin animé de la ville avec des gens en terrasses et des petits groupes de chanteurs.

    Trattoria Mediterraneo

    Madijevaca ul. 4, 23 000, Zadar

    Pour déjeuner, nous avons trouvé place dans un petit restaurant aux accents méditerranéens (Italien ?) ou les pizzas, pâtes et tiramisu font partie intégrante de la carte. La terrasse est presque intimiste compte tenu de la faible fréquentation de la rue. Un moment très agréable.

    Église Saint-Donat

    Crkva sv. Donat

    Nous arrivons ensuite sur une place avec trois monuments principaux que nous ne pouvons pas éviter vu leur taille : l’Église Saint-Donat, le Forum Romain et la Cathédral Sainte-Anastasie.

    L’église Saint-Donat est une ancienne paroisse catholique de style préroman à plan circulaire, érigée au IXe siècle sur le modèle byzantin. Le monumental bâtiment portait d’abord le nom de la Sainte Trinité, puis fit dédier à l’évêque Donatus, le commanditaire de l’édification. Elle est aujourd’hui désacralisée et utilisée comme salle de spectacles pour différents types de concerts.

    Sur la même place se trouve le plus grand Forum Romain, bâti entre le Ier et le IIIe siècle, dédié à l’empereur Auguste. Il ne reste aujourd’hui que la partie basse des cloisons, car la majorité de ses pierres ont été utilisées pour construire les murailles et les fortifications de la ville, mais aussi les églises Saint-Donat et Sainte-Marie. À la différence de Rome, les vestiges sont ouverts et accessibles à tous toute l’année.

    Cathédral Sainte-Anastasie

    Prvostolnica sv. Stošija

    Pour prendre un peu de hauteur et avoir une vue panoramique de la ville, nous montons au clocher de la Cathédrale de Sainte-Anastasie. L’entrée coûte quinze kunas par personne.

    Ce chef-d’œuvre de l’art roman du XIIe est aussi la cathédrale la plus grande de toute la Dalmatie. L’édifice qui a été achevé après sept siècles dépasse toutes les autres constructions du quartier. On peut apercevoir différentes pierres et couleurs en fonction des niveaux qui témoignent des différentes époques de conception. Malheureusement, le bâti est endommagé en 1202 puis bombardé pendant la Seconde Guerre mondiale… il a été restauré quelques années après. Au sommet, la vue est vertigineuse !

    Marché de Zadar – Tržnica Zadar

    Nous sortons du centre historique pour visiter de nouveaux lieux moins touristiques. Nous faisons une longue promenade le long de l’Adriatique à contempler la mer, la montagne au loin, les bateaux…

    De retour dans le centre historique, nous passons par hasard sur les lieux d’un mariage où l’ambiance est très festive. Musique, chants croates, la bonne humeur est dans la place !

    Il devrait rester juste assez de temps pour aller voir le soleil se coucher depuis la Fontaine Impériale, au bout de la ville. Pour y aller, longer la plage de Kolovaré est particulièrement agréable. Nous y croisons des pêcheurs, baigneurs et autres personnes profitant comme nous de l’endroit.

    Fontaine Impériale – Císařská fontána

    Elle a été construite en 1546, sous le règne de l’empereur Charles Quint. Cette charmante fontaine de style Renaissance est composée d’un petit bassin octogonal alimenté par une source située à proximité et était autrefois utilisée pour fournir de l’eau à la ville.

    Nous reprenons le chemin dans l’autre sens pour retourner dans le centre-ville et admirer les dernières lumières de la journée sur les miroirs du Greeting to the Sun.

    The Greeting to the Sun (fin de journée)

    Trente minutes de marche rapide pour y arriver à temps, mais l’horizon quant à lui est un peu terne et le soleil ne s’y reflète pas. Mince !

    Zadar sous-marin – Zara subacquea

    Nous continuons notre promenade en passant par le Zadar sous-marin, un beau quai qui nous offre un point de vue avec un petit recul pour contempler la côte. En travaux lors de notre passage, nous pouvons y accéder tout de même le soir « Aux risques et périls des visiteurs » !

    Restoran Bruschetta

    Ul. Mihovila Pavlinovića 12, 23000, Zadar

    Ce soir, nous avons pris plaisir à dîner dans ce charmant restaurant. À la carte des plats locaux, principalement à base de poisson ou de crustacés. Un vrai bonheur !

    La nuit tombe enfin et nous découvrons la belle ville de Zadar de nuit. Ses pavés luisent sous les lumières, les badauds n’y sont pas nombreux, nous avons l’impression d’avoir la ville rien que pour nous.

    The Greeting to the Sun (nuit)

    Une fois de plus, nous revenons au « Salutation du Soleil », où nous pouvons admirer les jeux de lumière cette fois !

    Nous parcourons les rues de nuit, toujours en admiration de la beauté de la ville, un coup de cœur !

    Après une bonne journée et vingt kilomètres de marche, il est temps pour nous d’aller se reposer, il reste encore beaucoup de choses à découvrir demain !

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  • Limoges

    Limoges

    Se rendre à Limoges depuis Paris

    4H40

    3H20

    490 km

    Centre-ville

    Bienvenu à Limoges, ville au patrimoine riche. Porcelaine, art culinaire, architecture… Il y a tant à voir ! Pour ne rien manquer, nous suivons les parcours Terra Aventura. Pour se garer, il est facile de trouver des places gratuites aux alentours du Jardin d’Orsay.

    Mairie de Limoges

    L’endroit, bien qu’en restauration lors de notre passage, est remarquablement agréable. Un potager urbain y est aménagé, ce n’est pas sans rappeler l’importance de l’art culinaire dans la ville.

    Maison du Peuple et Pavillon du Verdurier

    Église Saint Pierre du Queyroix

    Une façade de style ogival flamboyant datant de 1534, un clocher harmonieux (il servit de modèle pour ceux de Saint-Michel et de Saint-Étienne), un intérieur qui frappe par sa largeur. Quant à lui, le beau vitrail date de 1510 et a été exécuté par Jean Pénicaud.

    Place Jourdan et Place Denis Dussoubs

    Les carreaux de porcelaine de Limoge Bleu Four

    Église Saint Michel des Lions

    Deux édifices, l’un roman et l’autre gothique du 13e siècle ont précédé l’église actuelle. Le plan rectangulaire consacre son caractère d’église-halle. Deux lions de granit précèdent l’entrée ; ils servaient, dit-on, à marquer le territoire des abbés de Saint-Martial et des vicomtes de Limoges.

    La cour du Temple

  • Saint-Émilion

    Saint-Émilion

    Se rendre à Saint-Émilion depuis Paris

    5H30

    3H30

    583 km

    A moins d’une heure de Bordeaux, Saint-Émilion est la destination idéale pour une balade dépaysante. Elle est réputée pour ses vignobles, sa gastronomie ainsi que pour son patrimoine historique. Le cloître de l’église collégiale est particulièrement typique. Mais surtout, ne repartez pas sans avoir goûté aux macarons et aux cannelés.

    Cloitre de l’Église collégiale

    Rue du Tertre de la Tente

    Soyez munis de bonne chaussures, la pente est raide et glissante !

    La Tour du Roy

    Le seul donjon roman encore intact en Gironde. Situé à l’intérieur des remparts de la cité, l’édifice repose sur un massif rocheux isolé de toutes parts et creusé de grottes naturelles et de carrières exploitées depuis le Moyen-Âge. Du sol de la plus basse terrasse au sommet, on note une hauteur de 32 m. Il est possible de gravir les 118 marches de cette tour afin d’accéder au toit-panorama qui offre une vue imprenable sur la cité. Les historiens divergent sur sa date de construction… En 1224, le Roi de France, Louis VIII, dit le Lion conquit une partie de l’Aquitaine dont le Bordelais. Ses troupes occupaient Saint-Emilion et il aurait confirmé son intention d’y faire construire une fortification intra-muros.

    Cependant certains textes indiquent que c’est Henri III Plantagenêt, roi d’Angleterre et Duc d’Aquitaine, qui en 1237, en ordonna la construction, lorsque Saint-Emilion tombe à nouveau sous le contrôle des anglais. Enfin, certains spécialistes disent que ce n’est ni grâce au roi de France, ni grâce au roi d’Angleterre que cette tour a été réalisée mais plutôt grâce à la Jurade. En effet, la tour vise à symboliser le nouveau pouvoir de la commune en empruntant à l’architecture seigneuriale l’édifice le plus caractéristique : le donjon quadrangulaire à contreforts.

    De plus, il n’y a pas d’édifice appelé Hôtel de ville, or au 13e siècle, Saint-Emilion est la seconde cité du Bordelais. Ainsi, cette tour a probablement eut la fonction d’Hôtel de ville.

    Prévoir 2€ par personnes pour découvrir l’histoire de cette tour et profiter de son toit panoramique.

  • Surgères

    Surgères

    Se rendre à Surgères depuis Paris

    4H10

    2H45

    440 km

    Centre-Ville

    Célèbre grâce à la muse de Pierre de Ronsard, Hélène de Surgères, la commune de Surgères a connu un essor économique grâce à son industrie agroalimentaire. Considérée comme la « capitale laitière » du Centre-Ouest de la France, elle demeure dominée par les importantes écoles nationales d’industrie laitière et de meunerie. La cité fortifiée présente un intérêt tout particulier de par la conservation de ses différents édifices.

    Aujourd’hui encore, la ville est connue et reconnue pour son beurre, au petit goût de noisette.

    Enceinte médiévale

    La ceinture fortifiée, longue de 600 mètres, date de la fin du 16e siècle. Cette enceinte murale, entourée de douves à l’origine, est flanquée de vingt tours dissemblables et est inscrite comme monument historique depuis 1925. Avec la tour isolée dans les jardins de la mairie et la porte Renaissance, les remparts constituent les restes de l’ancien château.

    Le Château

    Isolée au milieu du parc, la Tour Hélène fait face au château et à la porte Renaissance. Elle est nommée ainsi en hommage à Hélène de Fonsèque, dame de Surgères et muse de Ronsard. Cette tour ronde est en fait un vestige de l’important château de pierre qui avait été édifié au cours du 12e siècle. Quant à la porte Renaissance, il s’agit d’une belle construction du 17e dont la décoration est empruntée au siècle précédent, celui de la Renaissance. Cette porte était destinée à marquer l’entrée du domaine privé du château.

    L’ancien presbytère et la roseraie

    Cet édifice de l’époque classique, postérieur à la construction de l’Intendance, est l’ancien presbytère occupé dès 1801 par la municipalité, puis acheté en 1861.


    L’église Notre-Dame de Surgères

    Ce remarquable édifice religieux est situé à l’intérieur de l’enceinte médiévale et offre une spectaculaire façade de 23 mètres de longueur ornée du pur style saintongeais roman.

    Alors que cette magnifique façade menaçait ruine, elle a été sauvée d’une destruction certaine grâce à l’intervention énergique de Prosper Mérimée en 1841. Elle est depuis lors classée monument historique au même titre que les différents bâtiments civils situés à l’intérieur de l’enceinte fortifiée du château de Surgères.


  • Royan

    Royan

    Se rendre à Royan depuis Paris

    4H50

    3H50

    505 km

    Bord de mer

    À Royan, il est facile de se garer près de la plage du Chay, il faut longer la côte en passant par le bunker pour rejoindre le port de la ville. La balade côtière en vaut le coup, les pêcheries sont ravissantes.

    Église Notre-Dame de Royan

    Vertigineux. C’est ce qui décrirait le mieux cet immense bloc de béton de 66 mètres de hauteur. Sa grâce se trouve à l’intérieur. Les vitraux en forme de losange, l’orgue aux 3600 tuyaux, ses gigantesques verrières et même sa nef en forme de selle de cheval nous emmènent dans un autre monde. C’est incroyable.

  • Angoulême

    Angoulême

    Se rendre à Angoulême depuis Paris

    4H20

    2H10

    447 km

    Capitale mondiale de la bande dessinée

    Cette jolie ville escarpée surplombe la Charente du haut de ses remparts. Ses hauts clochers percent les toits de tuiles roses, une ville colorée à l’ambiance agréable. Angoulême se présente comme la capitale de la BD avec de nombreuses bulles faisant office de plaques de rues et aux murs peints. Nous avons utilisé une nouvelle fois l’application Terra Aventura pour découvrir ses grandes fresques, statues et monuments. Il est plutôt facile de se garer au parking des halles, en haut de la ville, d’autant que c’est gratuit.

    Les plaques de rue vous mettront rapidement dans l’ambiance de la ville.

    Festival international de la bande dessinée d’Angoulême

    Il a lieu tous les ans en janvier depuis 1974 et associe expositions, débats, rencontres et nombreuses séances de dédicace, les principaux auteurs francophones étant présents. De nombreux prix y sont décernés, dont le grand prix de la ville d’Angoulême, qui récompense un auteur pour l’ensemble de son œuvre, et le Fauve d’or, récompensant un album paru l’année précédente.

    Hôtel de ville d’Angoulême

    Cet édifice, au cœur d’Angoulême, autrefois château et résidence comtale fut transformé en mairie de 1858 à 1869 par l’architecte Paul Abadie fils, l’architecte du Sacré-Coeur de Paris, dans un style gothico-Renaissance.
    Ce dernier n’a conservé que deux tours de l’ancien château, le donjon polygonal édifié par les Lusignan aux 13e et 14e siècles, et la tour ronde aussi appelée tour des Valois du XVe siècle où serait née, en 1492, Marguerite d’Angoulême, sœur de François 1er.

    Théâtre d’Angoulême

    C’est en continuant Place New-York que l’on trouve le théâtre d’Angoulême. Il s’agit d’une scène nationale qui permet à tous, petits et grands, de découvrir chaque année un riche panel de spectacles, du classique à la création contemporaine. Chaque saison le théâtre accueille plus de 50 000 spectateurs et propose près de 200 représentations dans toutes les disciplines : théâtre, musique, danse, arts de la piste…

    Statue Carnot

    Ce monument est à la mémoire de Marie François Sadi Carnot, 5ème président de la République Française, dont la famille maternelle était originaire de Charente.

    Cathédrale Saint-Pierre d’Angoulême

    Construite au 12e siècle, cette cathédrale de 60 m de hauteur est pour le moins imposante. L’intérieur en vaut également le coup d’œil.

    Il faut parcourir les rues de la ville pour y apprécier les nombreuses œuvres recouvrant les murs.

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