Se rendre à Saint Marc La Lande depuis Paris

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3H00

430 km

La première mention historique de l’ensemble église et commanderie de Saint-Marc-la-Lande remonte à 1260, lorsque le Cardinal Ardouin offrit une chapelle dédiée à Saint Blaise à l’ordre hospitalier de Saint-Antoine de Viennois. Cet ordre, fondé à la fin du XIe siècle, était très influent dans le diocèse de Poitiers, avec quatorze commanderies sous sa dépendance. Après cette donation, des bâtiments furent probablement construits, bien que peu d’informations subsistent sur ces constructions initiales. Selon les statuts de l’ordre révisés en 1477, la commanderie devait accueillir six « cloîtrés » en plus du Commandeur, et l’ensemble était alors appelé Saint-Antoine de la Lande.

La façade de l’église, datant du début du XVIe siècle, est l’élément le plus remarquable de l’ensemble, présentant un style gothique flamboyant avec des influences de la Renaissance. Elle est attribuée à un Cardinal de Tournon, Commandeur de l’époque, bien que des recherches supplémentaires soient nécessaires pour confirmer cette attribution. Pendant les guerres de religion, particulièrement en 1562, l’ensemble subit des dégâts considérables et resta dans cet état jusqu’en 1633, date à laquelle la Congrégation Réformée de Saint-Antoine entreprit la reconstruction du corps de l’église, laissant la façade intacte.

En 1777, l’Ordre de Saint-Antoine céda la place à l’Ordre de Malte. Sous la Révolution, l’église subit de nouveaux dégâts et les voûtes s’écroulèrent. Les bâtiments furent vendus comme biens nationaux. En 1844, l’église fut rendue au culte et rebaptisée Saint-Mard. La commanderie fut utilisée comme école à partir du XIXe siècle.

En 1983, des travaux de restauration de l’église et de la commanderie furent entrepris, avec la création d’un verger conservatoire et d’un jardin de plantes médicinales. En 1999, la toiture de la collégiale fut partiellement détruite par une tempête et entièrement refaite en 2001. En 2002, le « Relais de la Tour » fut rénové pour devenir un gîte d’étape.

Collégiale Saint-Marc-la-Lande

La Collégiale de Saint-Marc-la-Lande, située dans les Deux-Sèvres, est un édifice religieux dont l’histoire remonte au XIIIe siècle. Initialement, une chapelle dédiée à Saint Vaize fut donnée en 1260 et placée sous la dépendance de la commanderie générale de Bouthier. C’est en 1542 que le commandeur François de Tournon, alors archevêque d’Embrun et plus tard cardinal et abbé général de l’ordre antonin, entreprit la reconstruction de l’église. Cependant, les guerres de religion et les conflits ultérieurs, notamment sous Louis de Lezignac, causèrent des destructions significatives. En 1654, la décision fut prise d’établir une maison régulière, et en 1659, le supérieur de la commanderie, Antoine Caron, engagea des travaux de restauration. L’église passa sous l’ordre de Malte en 1777. Après la Révolution française, l’église ne fut rendue au culte qu’en 1844, après des travaux de restauration des voûtes.

L’église a subi les affres des guerres de Religion et de la Révolution française, marquant son histoire par des périodes de destruction et de renaissance. La façade occidentale de l’église est marquée par des sculptures de style gothique flamboyant, restaurées à plusieurs reprises. La Collégiale de Saint-Marc-la-Lande, dont la construction peut être datée du début du XVIe siècle, est le plus important édifice de style gothique flamboyant des Deux-Sèvres. Elle est particulièrement remarquable par sa façade et son côté sud. Dans les années 1980, des chantiers de bénévoles ont rénové l’intérieur. Récemment, la toiture, endommagée lors de la tempête de 1999, a été entièrement refaite.

Longue de quatre travées, l’ancienne chapelle devenue église paroissiale est couverte de voûtes à nervures prismatiques. Elle se termine par un chevet plat. Une galerie, une sacristie et une salle basse constituent, avec une petite chapelle latérale, des annexes de même style. La relative simplicité de l’intérieur est compensée par une extraordinaire floraison ornementale qui relève du style gothique flamboyant, rénové par les premiers indices italianisants annonciateurs de la Renaissance. Cette évolution est visible dans le dessin des remplages des grandes fenêtres, sur les contreforts à pinacles de l’élévation latérale et sur la petite porte sud. Elle s’affirme davantage sur la façade ouest, traitée avec une exceptionnelle virtuosité. Les contreforts et le dais de la niche du portail central sont tordus en spirale. Partout abondent les feuillages finement frisés, ornant crochets, fleurons et pinacles, ainsi que les écussons portés par des anges ou des chimères. L’italianisme s’accuse sur la frise et la balustrade du haut de la façade, sur les rinceaux et les angelots porteurs d’armoiries. À côté du pinacle sud-ouest est placée une jolie statuette en ronde bosse figurant un moine en prière. La Collégiale de Saint-Marc-la-Lande est classée monument historique, témoignant de son importance architecturale et historique.

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